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DEVOIR N°7

Les mesures conservatoires

SUJET

Consigne :
Vous inventerez, au besoin, toutes les mentions nécessaires à la validité des actes. Les modalités de
remise doivent être rédigées.
Le coût des actes et des formalités devra être calculé.

Vous êtes Maître DUMAS Victor, Alexis, huissier de justice associé au sein de la SCP DUMAS
Victor et LECOMTE Alexandre, titulaire d’un office d’huissier de justice à PARIS (75004), 2 rue de
Rivoli.

Le 4 janvier 2021, vous recevez en votre étude la visite de Monsieur MARTEL Olivier, gérant de la
société à responsabilité limitée WEB DESIGN, inscrite au registre du commerce et des sociétés de
PARIS sous le numéro B 123 456 789 et ayant son siège social à PARIS (75012), 183 avenue
Daumesnil.

Il vous expose que sa société est spécialisée dans la création et le référencement de site internet. Au
mois de juin 2020, elle a été chargée par Madame LAFFITE Claudia de créer un site internet afin
d’assurer une meilleure visibilité du fonds de commerce de restaurant qu’elle exploite en nom
personnel à PARIS (12e arr.), 2 rue Gossec, à l’enseigne « L’éloge ». Or, la facture d’un montant de
6.500,00 euros, pourtant conforme au devis préalablement signé entre les parties, n’a jamais été
acquittée. Plusieurs démarches amiables ont vainement été entreprises, dont une lettre de mise en
demeure à laquelle la débitrice a répondu en faisant valoir les difficultés financières qu’elle rencontre.

Vous déposez le 6 janvier 2021 une requête en injonction de payer devant le Président du tribunal de
commerce de PARIS pour paiement de la somme due en principal, outre les intérêts au taux légal à
compter du 1er octobre 2020 (date de la mise en demeure) et les entiers dépens. Une ordonnance est
rendue le 2 février 2021 que vous signifiez le 11 février 2021. Quinze jours plus tard, une opposition
est régulièrement formée à l’encontre de cette ordonnance.

Face à cette attitude qu’elle qualifie de dilatoire, votre cliente vous demande de garantir sa créance par
une sûreté judiciaire sur le fonds de commerce de sa débitrice.

1. Elle vous interroge tout d’abord sur les conditions et modalités d’une telle mesure. Dans
une note, vous développez chacun des éléments de réponse.

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L'article L. 111-1 du Code des procédures civiles d’execution pose le principe d'un droit général
pour le créancier de préserver ses droits par une mesure conservatoire.
Cet article dispose que : "Tout créancier peut, dans les conditions prévues par la loi, contraindre son
débiteur défaillant à exécuter ses obligations à son égard.
Tout créancier peut pratiquer une mesure conservatoire pour assurer la sauvegarde de ses droits.
L'exécution forcée et les mesures conservatoires ne sont pas applicables aux personnes qui bénéficient
d'une immunité d'exécution ".

Ainsi, les mesures conservatoires permettent de garantir au créancier la conservation des biens
dans le patrimoine du débiteur afin de sauvegarder l'efficacité des poursuites d'exécution ultérieures.
Les mesures conservatoires englobent les saisies conservatoires qui peuvent porter sur des créances de
sommes d'argent, des biens meubles corporels, y compris placés dans un coffre-fort et des droits
incorporels comme des parts sociales ou des valeurs mobilières, et des sûretés judiciaires telles que
l’hypothèque, le nantissement sur un fonds de commerce, nantissement de parts sociales et
nantissement de valeurs mobilières.

Dans le cas d’espèce, la SARL WEB DESIGN entend garantir sa créance par une sûreté
judiciaire sur le fonds de commerce de sa débitrice. Il convient donc de réaliser une inscription de
privilège de nantissement de fonds de commerce.
Cette mesure conservatoire est soumise à certaines conditions et doit respecter plusieurs modalités de
mise en œuvre.

I/ Sur les conditions de mise en œuvre

Les deux principales conditions de fond érigée par l’article L. 511-1 du code des procédures
civiles d'exécution en vertu duquel : « Toute personne dont la créance paraît fondée en son
principe peut solliciter du juge l'autorisation de pratiquer une mesure conservatoire sur les biens de son
débiteur, sans commandement préalable, si elle justifie de circonstances susceptibles d'en menacer le
recouvrement ».

A) Sur l’existence d’une créance paraissant fondée en son principe

La créance doit simplement paraître fondée en son principe. Elle n'a pas besoin d'être certaine
(Civ. 1re, 2 févr. 1999, n° 96-16.718). Elle n'a pas besoin, non plus, d'être liquide ni exigible.

En l’espèce, la créance sur le fondement de laquelle la SARL WEB DESIGN entend mettre en
œuvre une mesure conservatoire, porte sur une facture non acquittée par sa débitrice, ayant fait l’objet
d’un devis préalablement signé par les parties. Le site internet, objet de la facture, a pourtant bien été
créé par notre cliente.

Cette créance parait donc fondée en son principe.

B) Sur l’existence de circonstances susceptibles d'en menacer le recouvrement

Le créancier doit être en mesure de justifier de l'existence d'un risque suffisamment tangible
pour être pris en considération. En effet, la charge de la preuve de la réunion des conditions de mise en
œuvre prévues à l'article L. 511-1 du CPCE pèse toujours sur le créancier, même en cas de
contestation relative à la validité de la mesure formée par le débiteur. La preuve peut être rapportée par
tous moyens.
En pratique, la caractérisation des menaces dans le recouvrement peut résulter de l'importance
de la créance, de l'insuffisance des capacités financières du débiteur, de l'existence d'autres créanciers,
ou encore du comportement du débiteur, mais l'existence de menaces dans le recouvrement relèvera
toujours de l'appréciation souveraine du juge.

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En l’espèce, la débitrice refuse de régler une facture conforme à un devis préalablement signé
alors même que la SARL WEB DESIGN a réalisé le service demandé.
De plus, une fois l’ordonnance d’injonction de payer obtenue et signifiée, la débitrice décide tout de
même de former une opposition. Ce comportement peut être identifié comme dilatoire et laisser
présumer une intention de gagner du temps afin d’organiser une insolvabilité. De plus, à la suite d’une
mise en demeure de payer envoyée par lettre recommandée, la débitrice a fait savoir à la SARL WEB
DESIGN qu’elle rencontrait des difficultés financières.

Il existe donc effectivement des circonstances susceptibles de menacer le recouvrement de la


créance du fait du comportement de la débitrice et de l’insuffisance des capacités financières.

II/ Sur les modalités de mise en œuvre

En règle générale, la mise en œuvre d’une mesure conservatoire requiert dans un premier lieu
d’obtenir une autorisation judiciaire à cette fin. Une inscription provisoire pourra alors être réalisée
dans un délai de 3 mois à compter du rendu de l’ordonnance, à peine de caducité de celle-ci, en vertu
de l'article R. 511-6 du CPCE. Cette mesure sera ensuite dénoncée dans un délai de huit jours au
débiteur. Une fois le titre exécutoire obtenu et signifié au débiteur, l’inscription définitive pourra être
formalisée.

A) Sur l’autorisation préalable du juge

L'article R. 511-1 du Code des procédures civiles dispose que : " La demande d'autorisation
prévue à l’article L. 511-1 est formée par requête.
Sauf dans les cas prévus à l'article L. 511-2, une autorisation préalable du juge est toujours
nécessaire."

Ainsi, la mise en œuvre d'une mesure conservatoire nécessite pour le créancier d'obtenir une
autorisation judiciaire préalable, sauf à ce qu'il dispose de l'un des titres visés à l'article L. 511-2 du
CPCE qui dispose qu’: " Une autorisation préalable du juge n'est pas nécessaire lorsque le créancier
se prévaut d'un titre exécutoire ou d'une décision de justice qui n'a pas encore force exécutoire. Il en
est de même en cas de défaut de paiement d'une lettre de change acceptée, d'un billet à ordre, d'un
chèque ou d'un loyer resté impayé dès lors qu'il résulte d'un contrat écrit de louage d'immeubles."

Dans le cas d’espèce, la requérante ne dispose d’aucun de ces titres puisqu’une opposition a
été formée contre l’ordonnance d’injonction de payer obtenue.

En vertu de l’article L. 511-3 du Code des procédures civiles, la compétence facultative du


Tribunal de commerce aurait pu s’appliquer si une requête en injonction de payer ne lui avait pas été
préalablement présentée. La requête devra donc être déposée devant le juge de l’exécution.
En vertu de l’article L. 511-3 du Code des procédures civiles, la requête sera déposée devant le
juge de l’exécution près le Tribunal Judiciaire de Paris.
En vertu de l'article R. 121-23 du CPCE, qui prévoit que la requête "est remise ou adressée au
greffe par le requérant ou par son mandataire désigné conformément aux dispositions des articles L.
121-4 et L. 122-2", nous pourrons déposer nous-même la requête. En effet, l'article L. 122-2 précité
dispose justement que "l'huissier de justice est habilité, lorsque la loi l'exige, à demander au juge de
l'exécution ou au ministère public de donner les autorisations ou de prescrire les mesures nécessaires".
L’huissier est donc bien habilité à déposer, pour le compte de son client, une requête aux fins
d'autorisation d'une mesure conservatoire.
Concernant le formalisme de la demande aux fins d'autorisation, elle devra, comme toute
requête, être conforme aux dispositions de l'article 54, de l'article 57 et de l'article 494 du CPC. Elle
devra être motivée et justifier clairement de la réunion des deux conditions de validité des mesures
conservatoires. Enfin, le juge étant tenu, en application de l'article R. 511-4 du CPCE, et à peine de
nullité de l'ordonnance, de déterminer le montant des sommes pour la garantie desquelles la mesure est
autorisée et de préciser les biens sur lesquels elle porte, la requête devra comporter ces éléments.
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L’ordonnance rendue sera exécutoire au seul vu de la minute et copie de la requête et de l'ordonnance
devra être laissée à la personne à laquelle elle est opposée.

Il est important de souligner que juge n'est pas tenu de reprendre les sommes figurant dans la
requête. De plus, il peut, dans l'ordonnance, se réserver le droit de réexaminer sa décision ou les
modalités d'exécution au vu d'un débat contradictoire (art. R. 511-5 du CPCE)
Il peut également, à la demande du débiteur substituer à la mesure conservatoire sollicitée toute autre
mesure propre à sauvegarder les intérêts des parties (art. L. 512-1 du CPCE).

Le débiteur pourra contester la validité de celle-ci par une action en mainlevée, en application
de l'article R. 512-1 du CPCE, aux termes duquel : "Si les conditions prévues aux articles R. 511-1 à
R. 511-8 ne sont pas réunies, le juge peut ordonner la mainlevée de la mesure à tout moment, les
parties entendues ou appelées, même dans les cas où l'article L. 511-2 permet que cette mesure soit
prise sans son autorisation. Il incombe au créancier de prouver que les conditions requises sont
réunies."
La demande de mainlevée est formée par voie d'assignation devant le juge qui a rendu la
décision. Elle se fera selon la procédure ordinaire devant le JEX avec la possibilité d'assignation
d'heure à heure en cas d'urgence (art. R. 121-11 et suivants du CPCE).
Enfin, l'article L. 512-2 CPCE alinéa 2 prévoit que le juge qui ordonne la mainlevée de la mesure
conservatoire puisse également condamner le créancier à des dommages et intérêts, en réparation du
préjudice causé par la mesure. Ces dispositions s'appliquent sans qu'il ne soit besoin de rapporter la
preuve d'une faute (Com. 25 sept. 2012, n° 11-22.337).

B) Sur l’inscription du nantissement

Le nantissement judiciaire sur un fonds de commerce est une sûreté réelle grevant un fonds de
commerce, et plus précisément tous ses éléments constitutifs, à l'exception les marchandises. Sont
donc visés la clientèle, l'achalandage, le nom commercial, l'enseigne, le droit au bail, le matériel et
outillage, les brevets d'invention, les licences, marques, dessins et modèles industriels et plus
généralement les droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique qui y sont attachés. Faute de
désignation expresse dans le bordereau d'inscription, le nantissement ne peut porter que sur les
éléments les plus stables du fonds, à savoir la clientèle, l'achalandage, le nom commercial, l'enseigne
et le droit au bail.
En outre, le fonds de commerce doit appartenir au débiteur. Il n'est donc pas possible d'inscrire
un nantissement au préjudice d'une débiteur qui ne serait que gérant salarié ou encore locataire-gérant
du fonds de commerce.
Dans le cas d’espèce, le fonds de commerce objet de la saisie est exploité en nom personnelle
par la débitrice. La saisie conservatoire est donc possible.

Pour réaliser une inscription d'un nantissement judiciaire sur un fonds de commerce, il faut
dans un premier temps procéder à une inscription provisoire. Cette inscription provisoire est faite,
comme il est dit à l'article R. 532-2 du CPCE par le dépôt au greffe du tribunal de commerce du lieu
de situation du fonds de commerce de deux bordereaux
Ces bordereaux doivent contenir la désignation du créancier, son élection de domicile dans le ressort
du tribunal de commerce où se trouve situé le fonds et la désignation du débiteur, l'indication de
l'autorisation ou du titre en vertu duquel l'inscription est requise, l'indication du capital de la créance et
de ses accessoires.

Le bordereau peut être établi sur papier libre mais il est conseillé d'utiliser le formulaire mis à
disposition par les greffes.

En outre, il doit être respecté les prescriptions de l'article R. 143-8 du code de commerce. Le
bordereau doit ainsi être comprendre :
 L'identification du créancier

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 Une élection de domicile dans le ressort du tribunal de commerce du lieu où est situé le fonds
de commerce (ce peut être en l'étude de l'huissier de justice).
 La désignation du débiteur : il faut reprendre la désignation telle qu'elle figure sur l'extrait du
RCS. En outre, il est utile de renseigner le numéro d'inscription au RCS.
 L'indication du titre en vertu duquel l'inscription est prise
 Le décompte de la créance et de ses accessoires
 La désignation du fonds de commerce : il faut se reporter à l'activité exercée telle que
mentionnée dans l'extrait du RCS. En outre, il faudra préciser les éléments entrant dans
l'assiette du nantissement, faute de quoi l'inscription ne pourra porter que sur les éléments les
plus stables du fonds.
 La date et la signature du déposant, même si le texte ne le précise pas.

Le greffier remet au requérant, comme il est dit à l'article R. 143-14 du code de commerce,
l'un des bordereaux, après l'avoir revêtu, dès sa réception, de la mention d'inscription qui comprend la
date de celle-ci et le numéro sous lequel elle a été effectuée. L'autre bordereau, portant les mêmes
mentions, est conservé au greffe. La saisie conservatoire doit alors être dénoncée au débiteur. L'acte
de dénonciation doit contenir, à peine de nullité, les mentions prévues à l'article R. 532-5 du
CPCE.

A moins que le créancier ne soit titulaire d'un titre exécutoire, il est tenu d'introduire
une procédure ou d'accomplir les formalités nécessaires à l'obtention d'un titre exécutoire
dans un délai d’un mois à compter de l’exécution de la mesure conservatoire à peine de
caducité de la mesure (articles L. 511-4 et R. 511-7 du CPCE).
Toutefois, si une instance a déjà été introduite avant l'exécution de la mesure conservatoire,
comme c’est le cas en espèce, il n'est nul besoin de réitérer la demande (Civ. 2e, 30 mai
2002, n° 99-21597). Il suffira, dans notre cas, d’attendre que le juge, saisie de l’opposition à
l’ordonnance d’injonction de payer, statue.

La publicité provisoire doit ensuite être confirmée par une publicité définitive à peine de
caducité et de radiation de la publicité. Elle doit intervenir dans un de deux à compter du jour où
le titre constatant les droits du créancier est passé en force de chose jugée. Elle est faite dans les
mêmes formes que la publicité provisoire au titre de l'article R. 533-3 du CPCE à l'exclusion de la
dénonciation (Civ. 2e, 9 janvier 2020, n° 18-23.975).

Concernant les contestations, lorsque les conditions de validité de fond ou de forme des
mesures conservatoires ne sont pas réunies, le débiteur peut demander la mainlevée de la mesure prise
à son encontre.
La demande de mainlevée est formée devant le juge qui a autorisé la mesure, si une
autorisation préalable a dû être requise. Dans le cas d’espèce, la demande devra être formée devant le
juge de l’exécution du Tribunal Judiciaire de Paris.

En application de l'article R. 512-3 du CPCE, les autres contestations, telles que les
contestations relatives au déroulement des opérations de saisie sont portées devant le juge de
l'exécution du lieu d'exécution de la mesure.

2. Puis vous formalisez la demande d’autorisation de pratiquer la mesure envisagée, datée


du 1er mars 2021. Rédigez la formalité attendue.

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3. Le 22 mars 2021, une ordonnance conforme à la demande est rendue, autorisant votre
cliente à inscrire un nantissement judiciaire sur le fonds de commerce de sa débitrice
(inscrite au RCS de PARIS sous le numéro A 987 654 321) pour garantie de la somme de
8.000,00 euros. Sur présentation de cette ordonnance, vous procédez le 26 mars 2021, à
l’inscription provisoire de la sûreté judiciaire. Rédigez la formalité attendue ainsi que
l’acte subséquent, signifié à personne le dernier jour possible.

4. Le 30 avril 2021, un jugement réputé contradictoire et en premier ressort, exécutoire de


droit à titre provisoire, est rendu par le tribunal de commerce de PARIS, se substituant
à l’ordonnance d’injonction de payer. Madame LAFITE est condamnée à payer le
montant de la facture avec intérêt au taux légal à compter du 1 er octobre 2020, des
dommages et intérêts compensatoires à hauteur de 1.000 euros, la somme de 300 euros
au titre des frais irrépétibles et les entiers dépens. En l’absence de recours à la suite de la
signification en date du 12 mai 2021 de la décision, vous procédez à la publicité définitive
le premier jour possible. En quelques lignes, vous justifiez de la date de cette formalité et
vous précisez son contenu (la rédaction de la formalité n’est pas demandée).

14/06 : force de chose jugée

Article 642 Alinéa 2 du Code de procédure civile : « Le délai qui expirerait normalement un
samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé est prorogé jusqu'au premier jour ouvrable
suivant ».

La publicité définitive doit intervenir dans un de deux mois courant selon le cas :
► Si la procédure a été mise en œuvre sans titre exécutoire : du jour où le titre constatant les
droits du créancier est passé en force de chose jugée ;

16/08 toujours 642

5. Quelques mois après l’inscription définitive, votre cliente vous interroge sur le principe
même de la réalisation de son gage, sur ses modalités et son opportunité au regard des
difficultés financières que rencontre sa débitrice. Dans une note, vous lui répondez de
manière complète.

L143-5 Ccom !!

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