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-l'ouverture du compte,
-le fonctionnement du compte
-la clôture du compte.
I- L'OUVERTURE DU COMPTE
C'est à l'ouverture d'un compte en son nom que le client personne physique
ou morale va nouer une relation plus ou moins durable avec la banque. Cette
ouverture repose en fait et en droit sur la signature d'une convention de
compte entre la banque et le client. Cette convention se présentant comme un
contrat cadre de services bancaires (cadre des conventions qui vont être
conclues).
Dans le droit bancaire, on peut relever qu'au delà de la convention de banque,
il existe un ensemble de règles d'ouverture qui concerne tantôt le client et
tantôt la banque.
Ce droit est prévu par le règlement UEMOA sur les systèmes de paiement. En
effet selon ce règlement en son article 8:« toute personne physique ou morale
établie dans l'un des États membres de L'UEMOA a droit à l'ouverture d'un
compte auprès d'une banque».
En cas de refus opposé successivement par 3 banques, la BCEAO peut
imposer d'office une banque qui sera tenue d'ouvrir un compte au client. Ce
compte donnant droit à un service minimum prévu par l'article 10 qui ajoute
qu'au-delà de ce service minimum les conditions supplémentaires d'usage du
compte sont fixées par les parties dans la convention d'ouverture du compte.
L'exercice de ce droit à l'ouverture de ce compte se fait personnellement, soit
par représentation. L'exercice personnel du droit au compte se constate dans
l'hypothèse courante d'une personne physique majeure dotée de la capacité
d'exercice qui signe une convention d'ouverture du compte avec la banque et
qui fait fonctionner ce compte en son nom. Cette personne physique peut être
célibataire ou mariée sans qu'il faille faire dans cette dernière hypothèse
distinguer entre l'homme marié et la femme mariée.
Le compte peut être ouvert par un mineur émancipé. L'exercice du droit au
compte peut également résulter d'une représentation conventionnelle, soit
dans l'hypothèse où l'on a donné mandat à un tiers pour ouvrir le compte, soit
dans l'hypothèse où le client et un tiers se présente en même temps dans la
banque pour ouvrir le compte, le client prenant la qualité de titulaire du
compte et le tiers, sert de mandataire ayant reçu une procuration pour faire
fonctionner le compte.
Enfin le compte peut être ouvert par le biais d'une représentation légale (
représentation du mineur non émancipé ou du majeur sous tutelle et
représentation légale des personnes morales ).
1- Le client
2- La banque
B- LA RÉMUNÉRATION DU COMPTE
La clôture met fin aux principes d'obligations des parties notamment avec
l'arrêt des inscriptions nouvelles dans le compte.
La clôture des comptes conduit à l'établissement d'un arrêté définitif du
compte et si cet arrêté fait ressortir un solde créditeur ou débiteur, le créancier
( banque ou client ) peut immédiatement réclamer le paiement à son débiteur.
Le solde définitif produit des intérêts qui peuvent être capitalisés.
Cette idée de protection résulte du fait que le client et le banquier ne sont pas
sur le même pied. La relation contractuelle se fait en effet entre 2 parties sur
la base d’un contrat d’adhésion, contrat dans lequel le banquier en sa qualité
de professionnel est dans une position dominante, ce qui conduit dans les
faits le banquier à dicter ses conditions aux clients.
Pour éviter les éventuels abus qui pourraient être causés par le banquier, le
droit bancaire est venu au secours du client en imposant au banquier
certaines règles de conduite. Ces règles s’expriment d’abord dans le principe
de non ingérence, ensuite dans le respect du secret bancaire, et enfin dans le
devoir d’information.
I- SIGNIFICATION DU PRINCIPE