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COMPTABILITE : GENERALE
ET
ANALITIQUE D’EXPLOITATION
A. Définition
B. Présentation d’un compte
C. Quelques définitions se rapportant au compte
A. Généralité
B. Les dispositions principales du PCG 2005
C. Le plan des comptes
A. Le compte du Bilan
B. Les comptes de Gestion (Compte de Résultat)
A. la partie double
B. le journal
C. le grand livre
D. la balance
A. Le virement comptable
B. Les comptes réciproques
A. Généralité
B. Mécanisme de la TVA
C. L’enregistrement comptable de la TVA
A. Généralité
B. Les charges d’exploitation
C. La facture
D. Les réductions
Comptabilité générale et analytique d’exploitation assurée par ALFRED Besolo
Licence 2, Semestre 3 de l’ESAED 2017
A. Généralité
B. Règles des comptabilisations des produits
C. Produits d’exploitation
D. Le retour sur vente
E. Les frais accessoires de vente
L’entreprise ne peut pas vivre isolement, elle effectue des opérations avec les autres partenaires qui sont les
suivants :
1. Les clients :
Ce sont les personnes qui achètent les biens et services que l’entreprise propose, ils peuvent être :
Les particuliers ;
Les entreprises qui achètent les biens et services qui sont destinés à être vendus sans transformation
ou à être transformés après la transformation.
Les administrations ;
2. Les fournisseurs
Ce sont des entreprises ou des particuliers (produits agricoles) qui vendent des produits et services. On les
distinguer :
Les fournisseurs de biens : ils vendent des matières premières, des fournitures ou des marchandises. Ce
sont des partenaires réguliers qui répondent les besoins de l’entreprise pour son activité quotidienne.
Les fournisseurs d’immobilisation : ils procurent à l’entreprise le matériel productif et le mobilier. Ce sont
des partenaires périodiques qui satisfont les besoins liés au démarrage de l’activité et au renouvellement des
moyens matériels usés ou vétustes.
Les fournisseurs de services : ils peuvent proposer des services réguliers tels que le transport des produits
finis ou des matières premières, mais aussi des services ponctuels tels la maintenance informatique, le
service bancaire, le service hôtelier, etc.
Ces personnes apportent des capitaux (des argents) lors de la création de l’entreprise. Ces capitaux sont utiles
au démarrage de l’activité pour l’acquisition des locaux, des machines, des matériels de transport, des
matières, des marchandises, etc.
Cette participation leur donne un droit à des parts sociales qui leur permettent de participer aux décisions,
ainsi de percevoir une rémunération sur les bénéfices de l’entreprise.
4. Les banques
L’entreprise utilise les services des banques, elle a connaissance de toutes les opérations financières réalisées
sur son compte et elle est en mesure de proposer à sa clientèle différents modes de règlement. Elle peut
également se voir accorder des prêts afin de financer un investissement et de se développer.
5. Les salariés
L’entreprise est en contact permanent avec les particuliers sur le marché d’emploie, c’est-à-dire, l’entreprise
est en contact avec les travailleurs qui offrent leur travail en échange d’une rémunération.
L’entreprise est en contact avec les administrations publiques (Etat central, provinces, régions, districts,
communes et fokontany) qui peuvent aussi être ses fournisseurs ou ses clients. Mais, les administrations
publiques fournissent également des infrastructures (routes, enseignement, chemins de fer, subventions, etc.)
en échange d’argent (impôts et taxes).
N.B : Le comptable doit être capable de comprendre et de traduire en écriture comptable n’importe quel flux
(échange) économique touchant l’entreprise.
L’activité de l’entreprise et ses relations avec ses partenaires créent des échanges d’informations, de biens,
de services et d’argents circulant à l’intérieur et l’extérieur de l’entreprise. Ces mouvements génèrent des
flux.
Les flux d’informations : ils concernent les transferts de données, ce sont le fluxd’information interne(ex :
note de service au personnel) et le flux d’information externe (ex : réception d’une commande).
Les flux économiques : ce sont des quantités de biens, de services, de sommes d’argent, d’engagements aux
mouvements entre deux agents économiques. Ils peuvent être :
Les flux économiques internes : dépôt d’espèces sur le compte en banque, virement de fonds de
compte en compte, déplacement de matériel entre deux unités de production d’une même entreprise,
etc.
Les flux économiques externes : achat de matière première à un fournisseur, vente de marchandise
à un client, etc.
2. L’analyse des flux économiques en termes d’emploi et de ressource
Un flux a un point de départ (origine) et un point d’arrivée (destination), il se traduit par l’existence
d’uneressource et d’un emploi. Ce flux est valorisé en une unité de mesure qui est l’unité monétaire
(ariary).
L’origine du flux implique une ressource : la ressource représente les moyens nécessaires qui ont permis la
réalisation de l’opération économique (GRACE A QUOI ?). En revanche, la destination du flux implique un
emploi : l’emploi représente l’utilisation de la ressource qui est affectée à l’opération économique (POUR
FAIRE QUOI ?).
Pour mieux maîtriser l’enregistrement des opérations réalisées par l’entreprise dans ses livres comptables, il
faut distinguer les trois types de flux économiques suivants :
Les flux réels ou physiques : ils correspondent à des mouvements de biens ou de services.
Les flux financiers : ils correspondent à des mouvements de finance (espèces, chèques, virements,
monnaies mobiles)
Les flux monétaires : ils correspondent à des mouvements d’engagement ou de crédit.
4. Les flux aux comptes
Pour chaque opération touchant l’entreprise, il doit y avoir au moins un emploi et une ressource. Du coup,
l’emploi d’un flux correspond à un débit et la ressource correspond à un crédit d’un compte.
D. Définition
Les opérations de même nature sont regroupées dans des tableaux appelés comptes dont du coté droit :
RESOURCE et du coté gauche : EMPLOI.
Par définition, le compte est un état financier sur lequel on inscrit les entrées et les entrées et les soties d’un
flux économique. Chaque compte a un intitulé propre (Banque, Caisse, Capital, Clients, Fournisseurs, etc.)
L’en-tête du compte est composé du numéro de compte, un compte comporte également le débit (à gauche :
emploi) et le crédit (à droite : ressource). On présente généralement un compte sous trois formes différentes,
à savoir :
1. Les comptes en T
N.B : Si on utilise le compte en T, on met au débit tout juste le montant en question. Le compte en T est
principalement utilisé par les comptables pour expliquer d’une manière plus rapide et plus simple une
opération.
N°… Banque
DEBIT CREDIT
N.B : Le compte normalisé est la présentation pratique d’un compte, on doit y mettre les dates des opérations
dans l’ordre chronologique. Quant aux libellés, ils servent à expliquer brièvement les objets des opérations
ou en mentionnant les pièces justificatives.
Montants
Nous allons utiliser tout juste le compte en T car les deux derniers comptes nous permettent de travailler
rapidement et ils sont destinés aux entreprises qui ont des logiciels de la comptabilité.
Imputer : inscrire une somme dans un compte à son débit ou à son crédit ;
Solde du compte : différence entre le total du débit et le total du crédit d’un compte ;
Solde débiteur : lorsque le total débit > total crédit, il est placé à coté crédit ;
Solde créditeur : lorsque le total crédit > total crédit, il est placé à coté débit ;
Solder un compte : inscrire une somme dans un compte pour que le total du débit soit égal au total du
crédit.
Grand livre :livre comptable qui tient tous les comptes de l’entreprise, c’est l’ensemble des comptes en T.
Exemple d’application :
2° Règlement de la dette envers SOA dont la moitié est payée par chèque bancaire et l’autre moitié est payée
en espèce ;
4° Acquisition d’un matériel industriel d’une valeur de 5.000.000Ar dont 1.000.000Ar payé au comptant par
chèque et le reste sera payé dans deux mois au fournisseur Tsinjo ;
5° Pour financer des activités, l’entreprise Mahery emprunte la somme de 25.000.000Ar à un organisme
financier et elle dépose directement ce fonds à la banque ;
6° Règlement des impôts de 1.800.000Ar dans ce montant 800.000Ar en espèces et 1.000.000Ar par chèque
bancaire.
9° Vente de marchandise payée au comptant en espèce par l’entreprise Tiana à la valeur de 3.000.000Ar ;
11° Intérêt perçu sur le compte de 1.000.000Ar et intérêt versé par le compte banque de l’entreprise de
950.000Ar.
Données : à la fin de l’exercice précédant (2016) les soldes disponibles des comptes étaient :
Caisse : 2.000.500Ar
Banque : 14.050.000Ar
Fournisseurs : 148.000Ar
Stock : 4.500.000 Ar
Client : 2.000.000Ar
Fournisseurs : 2.300.000Ar
Travail à faire : Présenter le grand livre de l’entreprise Mahery pendant l’année 2013 sous-forme des
comptes en T.
D. Généralité
D’une manière générale la comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant
de saisir, de classer, d’enregistrer les données de base chiffrées et de fournir après un traitement approprié à
un ensemble d’information conforme au besoin des divers utilisateurs (les partenaires).
D’une manière particulière, la présentation des comptes et des documents comptables a un certain nombre
des règles qui sont appliquées. Ces règles constituent le Plan Comptable Générale (PCG), elles sont à mettre
en œuvre obligatoirement par les entreprises.
La comptabilité doit satisfaire à l’obligation de régularité et de la sincérité en vue de présenter des états
reflétant une image fiable de la situation et des opérations de l’entreprise. Le PCG a adopté une
normalisation comptable qui a pour l’objectif à une harmonisation de la comptabilité. Cette normalisation
constitue un ensemble des prescriptions relatives aux comptes :
A la terminologie ;
Au mouvement des comptes de bilan et de gestion qui sont regroupés dans un plan des comptes
caractérisé par une codification particulière ;
A leur mode d’évaluation ;
A l’utilisation des données comptables à fin de dresser des situations, de suivre leur évolution etde
mesurer les résultats de l’entreprise.
Cette normalisation permet aussi à la comparaison des informations comptables (dans le temps et dans
l’espace) et l’élaboration de la statistique.
Classe 1 : comptes des capitaux Classe 6 : comptes des charges
2. La codification décimale
a. Le principe de la codification décimale
Chaque classe est subdivisée en compte des niveaux successifs de plus en plus détaillés et identifiés par des
numéros à 2 chiffres, à 3 chiffres jusqu’à 6 chiffres. Une classe peut contenir 10 comptes à 2 chiffres et
chaque compte à 2 chiffres peut faire à l’objet d’une subdivision de 10 comptes à 3 chiffres, ainsi de suite.
C’est le principe de la classification décimale.
Exemple :
12 - Résultat de l’exercice
19 – Disponible
Subdivision à 3 chiffres
101-Capital
102-Disponible
103-Disponible
b. La particularité de codification
Suivant son niveau de subdivision, un compte du PCG 2005 peut comporter jusqu’à 6 chiffres. Cependant
pour l’analyse des opérations les plus courantes les comptes à 3 chiffres sont les plus souvent utilisés.
En prenant l’exemple d’un compte à 3 chiffres, nous pouvons mettre en évidence les codes particuliers qui
existent au 2ème et au 3ème rang du numéro du PCG 2005.
Les comptes annuels comprennent le BILAN et le COMPTES DE RESULTAT, ils forment un résultat
indissociable. Ils sont établis tous les 12mois à la suite de l’inventaire. Ils doivent être établis en conformité
avec les règles du PCG 2005 à fin de présenter une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entreprise.
C. Le compte du Bilan
1. La notion de bilan
Le PCG 2005 définie le Bilan comme un tableau récapitulatif des actifs, des capitaux propres et des passifs
de l’entité (entreprise) à date déterminée comme une image de la situation financière de l’entité.On peut
aussi définir le Bilan comme un document chiffré qui résume à une date donnée la situation du patrimoine de
l’entreprise.
De cette dernière définition, on peut analyser les éléments du patrimoine de l’entité en deux parties :
Les origines des ressources dont dispose l’entreprise à une certaine date représentant les
capitauxpropres et la situation passive, ainsi que l’entreprise va les utiliser.
Les utilisations des ressources qu’on a données à l’entreprise. La série des emplois qui représentent
la situation active.
2. La présentation du Bilan
Le Bilan est un tableau qui est divisé en deux parties avec les totaux égaux :
Passifs courants
- Découverts bancaires
NB : Selon le principe de partie double, Total des actifs = Total des capitaux propres et passifs
L’actif du Bilan
Le PCG 2005 représente les actifs comme des patrimoines contrôlés par l’entreprise. Du point de vue
financier et juridique, on peut considérer les actifs comme l’ensemble des biens et services qui appartiennent
à l’entreprise. Donc, l’actif du Bilan est de montrer l’utilisation des ressources données à l’entreprise. On
distingue deux catégories de l’actif :
Actifs non courants :ils comprennent des éléments d’actif qui sont destinés à être utilisés d’une manière
continue pour les besoins de l’entreprise à moyen et long terme (plus d’un an) ;
Actifs courants : ils comprennent des éléments d’actif qui sont destinés à vendre ou à consommer à
l’occasion du cycle d’exploitation de l’entité à court terme (moins d’un an)
Ce sont des ressources de l’entreprise qui financent les besoins ou les actifs de l’entité, on peut distinguer
deux éléments :
Capitaux propres
Les capitaux propres sont des fonds propres de l’entreprise. C'est-à-dire, les capitaux propres sont les
ressources en provenance des propriétaires ou actionnaires de l’entreprise. Ils sont la différence entre le total
d’actif et le total des passifs non courants et courants.
Capitaux propres =Total des actifs – (Total des passifs non courants + Total des passifs courants)
Les passifs
Le PCG 2005 représente les passifs comme des obligations actuelles de l’entreprise, on peut dire que les
passifs ne sont autres que les passifs. Comme dans l’actif, il existe des non courants et des courants, ce sont :
Passifs non courants : ils correspondent aux tous les éléments qui ne sont pas exigibles à court terme
(dettesplus d’un an)
Passifs courants : ils correspondent aux éléments du passif de l’entité à l’occasion de son cycle
d’exploitation. Normalement, ils ne sont pas exigibles à court terme (dettes moins d’un an)
3. Le Bilan d’ouverture
Le Bilan d’ouverture est un Bilan de démarrage de l’activité de l’entreprise. Donc, l’entreprise n’a pas
encore d’un résultat, la préoccupation de l’entreprise est le calcul du capital. Alors que, le capital seul qui
est souvent l’élément des capitaux propres au moment de la création de l’entreprise.
En effet comme le Capital est la rubrique des capitaux propres, l’équation dévient :
Total des actifs = Capitaux propres hors capital + Capital + Total des passifs non courants et courants
Alors que : Capitaux propres hors capital = 0 et Total des passifs non courants et courants = 0
Remarque : S’il n’y a que le Capital dans les capitaux propres et des passifs, la somme des actifs est égale
au capital.
Exemple d’application
Mr. Tsontso a créé son entreprise au début de l’année 2017. Il a apporté un terrain de 12.000.000Ar, un
bâtiment de 30.000.000Ar, un camion de transport de 40.000.000Ar, un ordinateur de 1.400.000Ar, Matériel
et mobilier de bureau de 1.000.000Ar. Il a un argent en caisse de 12.000.000Ar et en banque de
20.000.000Ar
La comptabilité générale a pour objectif de déterminer le résultat à la fin chaque année. Ce résultat est issu
des opérations de l’entreprise pendant cette période. En général, le calcul du résultat est effectué une fois par
an, ainsi que cette période est appelée EXERCICE COMPTABLE. A partir du Bilan, il est possible de
trouver le résultat de l’entreprise en appliquant le principe de partie double.
En effet comme le résultat est la rubrique des capitaux propres, l’équation dévient :
Total des actifs = Capitaux propres hors résultat + Résultat + Total des passifs non courants et courants
D’où : Résultat = Total des actifs – [Capitaux propres hors résultat + Total des passifs]
En conclusion, la détermination du résultat est donc fondée sur la connaissance de tous les éléments et les
montants des actifs, des capitaux propres hors résultat et des passifs.
Donc, le résultat est positif ou BENEFICE lorsque le montant total des actifs est supérieur au montant total
des Capitaux propres hors résultat + Total des passifs. Dans le cas contraire, le résultat est négatif ou
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Licence 2, Semestre 3 de l’ESAED 2017
PERTE lorsque le montant total des actifs est inférieur aumontant total des Capitaux propres hors résultat +
Total des passifs.
Exemple d’application
Ils constatent les ressources et les emplois issus de l’activité de l’entité et permettent de calculer le résultat.
Dans notre discipline, les sommes reçues ou à recevoir après avoir fait un travail positif (parce qu’il va y
avoir une entrée d’argent ou encaissement) au titre de l’exercice sont appelées : PRODUITS et les coûts qui
s’y rapportent directement ou indirectement, ces sont des CHARGES.
Le résultat bénéficiaire est l’excédent du total des produits d’un exercice sur le total des charges, le cas
contraire est appelé résultat déficitaire.
Ils traduisent les consommations de l’entreprise, d’après le PCG, les charges comprennent les sommes ou les
valeurs versées ou à verser :
Soit en contre partie de marchandise, d’approvisionnement des matières premières, des travaux et
services consommés par l’entreprise ;
Soit en vertu d’une obligation légale imposée par l’Etat ;
Soit exceptionnellement sans contre partie.
Les charges sont comprises également dans la détermination du résultat de l’exercice. Elles sont classées par
nature dans le plan de PCG 2005 dans la classe 6.
CHARGES
60. Achats 66. Charges 67. Charges 68. Dotations aux 69. impôts sur les
financières extraordinaires amortissements et bénéfices des
61/62. Autres charges aux pertes de valeur sociétés.
externes
courantes
Ils traduisent un enrichissement correspondant à des productions réalisées par l’entreprise. D’après le PCG,
les produits comprennent les sommes reçues ou à recevoir :
Soit en contre partie de marchandise, des matières premières, des travaux et services qui sont vendus
par l’entreprise ;
Soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge des partenaires ;
Soit exceptionnellement sans contre partie.
Les produits sont compris également dans la détermination du résultat de l’exercice. Ils sont classés par
nature dans le plan de PCG 2005 dans la classe 7.
PRODUITS
70. Ventes produits fabriqués, 76. Produits 77. Produits 78. Reprises sur provisions
marchandises, prestations. financiers extraordinaires et pertes de valeur.
73. Disponible
+ Production stockée : 71
+ Production immobilisée : 72
= I. Production de l’exercice
Achats consommés : 60
-Charges de personnel : 64
= V. Résultat opérationnel
Produits financiers : 76
_ Charges financières : 66
+ Produits extraordinaires : 77
_ Charges extraordinaires : 67
Exercice d’Application :
Au 30 juin 2015, les comptes de l’entreprise X, ce sont les extraits des comptes de gestion :
E. LA PARTIE DOUBLE
Chaque opération commerciale donne lieu à un enregistrement comptable (enregistrement dans le compte),
en distinguant pour chacune laRessource et l’Emploi.On constate que pour chaque opération, Ressource =
Emploi et que cette constatation peut également traduire en utilisant la terminologie des comptes : dans une
opération, << le montant de débit = le montant de crédit >>, c’est le principe de la partie double.
Exercice d’Application
Au cours du premier mois de sa création, l’entreprise Laza a réalisé les opérations suivantes :
Travail à faire : Analyser ces opérations dans un tableau des opérations en Emploi et Ressource
Le tableau d’analyse donne le contrôle de la partie double, c'est-à-dire, l’égalité entre le Débit et Crédit de
ligne par ligne pour chaque opération et également pour l’ensemble des opérations.
F. LE JOURNAL
Le journal est la base de la comptabilité générale. Toutes les opérations effectuées par l’entreprise doivent
être enregistrées dans le journal.Donc, au lieu de présenter les opérations au tableau d’analyse, l’analyse des
opérations commerciales est décrite dans le journal.
Exercice d’application
G. LE GRAND LIVRE
Exercice d’application
H. LA BALANCE
Lorsque l’égalité élémentaire est vérifiée (au journal), il est nécessaire d’enregistrer les opérations au grand
livre qui est suivi par la Balance.
1. La Présentation de la balance
La balance est un tableau récapitulatif de tous les comptes de l’entreprise à une date déterminée. Chaque
compte est représenté par : son numéro, son nom ou intitulé, son total débit, son total crédit et son solde.
Totaux de la balance Totaux débits Totaux crédits Soldes débiteurs Soldes créditeurs
C’est une balance d’une manière simplifiée, c’est-à-dire, chaque compte est représenté par : son numéro, son
nom et son solde, parce que le solde seulement sera utilisé au bilan et au compte de résultat. Donc, on va
utiliser la balance.
La Balance est un instrument de contrôle quantitatif de l’enregistrement d’un flux dans les comptes avec
l’application du principe de la partie double, c'est-à-dire, Total débits = Total crédits et Totaux des soldes
débiteurs = Totaux des soldes créditeurs de la Balance.
La Balance est un tableau de synthèse des comptes du grand livre qui permet d’apprécier la situation de
chaque compte de l’entreprise.
Exercice d’application
C. Le virement comptable
1. Définition
Le virement comptable est une opération qui permet de réaliser le transfert d’une somme d’un compte
d’origine dans un autre compte de destination, soit de débit d’un compte au crédit d’un autre compte, soit
de crédit d’un compte au débit d’un autre compte.
Un instrument de synthèse ;
Un instrument d’analyse.
Un instrument de correction des erreurs des comptes ;
2. Virement instrument de synthèse
Le virement est utilisé pour réaliser le regroupement de plusieurs comptes dans un seul compte. Les comptes
de 4 chiffres sont regroupés dans un compte de 3 chiffres.
Exemple d’application
Dans le grand livre de l’entreprise LEGO, on trouve les soldes des comptes suivants : 21311 Bâtiment A :
150.000.000Ar ; 21312 Bâtiment B : 60.000.000Ar ; 21313 Bâtiment C : 180.000.000Ar. Alors que le 12
janvier 2017, LEGO veut un compte unique « 213 » Construction concernant ces trois Bâtiments.
N.B : Il suffit ici de transférer les débits de différents comptes (21311, 21312, 21313) aux leurs
proprescrédits, ainsi notamment au DEBIT d’un compte 213 Construction avec le montant en gros.
Le virement est utilisé pour réaliser l’éclatement d’un compte aux plusieurs. C'est-à-dire, un compte de 2
chiffres est trop en gros, donc il faut détailler en 3 chiffres.
Exemple d’application
N.B : Il suffit ici de transférer le débit du compte 21 Immobilisation Corporelle à son proprecrédit, ainsi
notamment aux CREDIT des différents comptes 211 Terrain ; 213 Construction ; 218 Autres
Immobilisations Corporelles avec les montants détaillés.
Le virement est utilisé pour transférer une somme débit ou crédit d’un compté erroné dans un autre compte
exact. Il permet donc de corriger l’imputation incorrecte.
Exemple d’application
Un enregistrement d’un achat à crédit de 9.500.000Ar le 08 novembre 2016, alors que l’imputation
comptable a été la suivante dans le Journal et les comptes du Grand Livre. Au débit 607 (Achat de
marchandises) et au crédit 411 (Client). Le même jour, le comptable a reconnu son erreur.
N.B : L’erreur se situe au niveau du compte 411 Client : il ne fallait pas de créditer le compte client mais
plutôt le compte 401 Fournisseur.Il suffit ici de transférer le crédit du compte 411 Client à son propre
dédit, ainsi notamment au CREDIT d’un compte 401 Fournisseur.
Définition : on appelle la réciprocité des comptes comme les enregistrements d’une même opération dans les
deux comptabilités des deux entreprises différentes de sens contraire (Client et Fournisseur).
Exemple d’application
L’entreprise TOMBO ANJARA a livré une marchandise de 4.100.000Ar au 30 mai 2009 à l’entreprise TSY
MAROFY à titre de crédit de la facture n°V24.
D. Généralité
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt général de consommation qui attient en principe de tous
les biens et services consommés ou utilisés à Madagascar qu’ils soient d’origine nationale ou étrangère.
La TVA est égale au produit de la base imposable par le taux correspondant, le taux appliqué à Madagascar
est de 20%.
100
E. Mécanisme de la TVA
En amont la taxe recouvrée sur l’entreprise, c’est-à-dire, la taxe sur les achats de biens et services qui se
décomposent en Taxe Déductible.
En aval, la taxe collectée par l’entreprise, c’est-à-dire, la taxe sur les ventes et sur les profits divers : Taxes
Collectée.
La taxe à acquitter à l’administration (ou taxe à décaisser) est égale à la différence entre la taxe collectée et la
taxe déductible.
Exemple d’Application
Début octobre 2016, l’entreprise LEBON a acheté de marchandise pour une valeur hors taxe de 100.000Ar,
TVA 20% à la Société SAMY de facture n°A123.
Courant octobre, l’entreprise LEBON a revendu cette marchandise pour 180.000Ar HT à la Maison
BAUDIN, TVA 20%, facture n°V114.
Travail à faire : Calculer le montant : de la TVA Collectée, de la TVA Déductible et de la TVA décaissée
par l’entreprise LEBON.
Les achats des biens ou services et les ventes doivent enregistrer Hors Taxes (HT)
1er cas, la TVA déductible : elle représente une créance de l’entreprise sur l’Etat. Donc, on débite le
compte4456 : « Etat-TVA sur le Chiffre d’affaires déductible »
Comptabilité générale et analytique d’exploitation assurée par ALFRED Besolo
Licence 2, Semestre 3 de l’ESAED 2017
2ème cas, la TVA collectée : elle est considérée comme une dette de l’entreprise vis-à-vis de l’Etat. Donc, on
crédite le compte 4457 : « Etat-TVA sur Chiffre d’affaires collectée »
3ème cas, en fin de période le compte TVA déductible et TVA collectée sont virés au :
4455 « Etat-TVA sur le Chiffre d’affaires à décaisser » dans le cas où la TVA collectée > TVA
déductible. Ce compte doit être créditeur
4454 « Etat-TVA sur le Chiffre d’affaires à reporter ou crédit de taxe » dans le cas où la TVA
collectée > TVA déductible. Ce compte doit être débiteur.
Travail à faire : Passer au Journal les écritures nécessaires relatives à l’exemple précédent.
Exercice d’application 02
Travail à faire :
Remarque :Le compte 4456 Etat-TVA à décaisser est un compte créditeur tel que le compte 4454 Etat-
TVA crédit de taxe est un compte débiteur.
1,20
H. GENERALITE
Les charges sont toujours comptabilisées à partir d’un document commercial externe tel que : facture, note
ou ticket de caisse, quittance, bordereau bancaire. Ainsi d’un document interne tel que : bulletin de paie,
tableau de bord, tableau d’amortissement, etc.
Les charges sont comptabilisées aux montants nets (après les réductions commerciales) hors taxe dans les
comptes de la classe 6 du PCG 2005 lorsqu’elles se rapportent :
Les achats sont considérés par le PCG comme les biens et services achetés pour être utilisés au cours d’un
processus de production ou être revendus à l’état.
Les achats sont constatés lors de la réception de la facture et enregistrés au prix d’achat au débit des comptes
ou des sous-comptes suivants : 601, 602,…609. Le prix d’achat est semblable généralement de prix facturé
net des réductions commerciales.
T + A D
J. LA FACTURE
La facture est un papier des prix dressé par le vendeur ou fournisseur. Elle constate les conditions auxquelles
le fournisseur a vendu des biens ou services.
a. L’En-tête de la facture
Accessoirement : les diverses réductions venant en déductions du prix et les divers éléments pouvant
s’ajouter au prix comme des emballages, des frais de transport, etc.
Date :
N° de la facture:
Marchandise Brute : A
TVA 20% : B
B + A C
Exemple d’application
Le Magasin LILI Nosy-Be est spécialisé dans les ventes des petits outillages tels que les PPN. Il a acheté le
05 mai 2017 des marchandises suivantes au DOKANY IMPORTE Ambilobe :
Travail à faire :
2° Comptabiliser au journal la facture de ce Magasin à cette date. Livraison à domicile du client, Mode de
payement : moitié au comptant et l’autre moitié à crédit de 20 jours.
K. LES REDUCTIONS
Elles sont de deux ordres : les réductions à l’ordre commercial et la réduction à l’ordre financier.
Les réductions commerciales sont des diminutions de prix pratiqué par les fournisseurs ou vendeurs, ces
réductions sont accordées aux clients uniquement pour des raisons directement liées à la vente. Elles
comprennent : Rabais, Remise, Ristourne (RRR).
Rabais : c’est la réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix préalablement convenu pour tenir
compte par exemple d’un défaut de qualité ou de non-conformité des biens vendus.
Remise : c’est la réduction pratiquée habituellement sur les prix courants en considérant par exemple de
l’importance de la vente réalisée par le client.
Ristourne : c’est la réduction de prix calculée sur l’ensemble des opérations faites avec un même tiers
(client) pour une période déterminée.
Remarque : les réductions commerciales sur la facture ne sont pas comptabilisées sauf sur le retour sur
achat. Donc, seul le net commercial est enregistré au débit du compte Achat ou immobilisation corporelle :
60 ou 21
L’entreprise agricole SASMA a reçu du 12 avril 2017, la facture n°A121 qui a eu un intitulé : « engrais brut :
900.000Ar, Remise 5% et TVA 20%, le règlement sera effectué le début du mois de mai.
La société coopérative TSY KIVY doit régler à la maison agricole MAURICE du 23 avril 2017 la facture
n°142 qui comporte d’une marchandise brute d’une valeur de 1.200.000Ar, rabais 2%, remise 1,5%,
ristourne 3% et TVA 20%. Cette facture a été réglée le même jour par chèque bancaire.
2. La réduction financière
La réduction à caractère financière comme l’escompte de règlement est considéré comme un produit
financier et accordé au client qui paie sa facture avant l’échéance fixée. Elle est comptabilisée au crédit du
compte 76 « Produit financier »
La maison RAZAFY reçoit de son fournisseur agricole BLAISE la facture N°27 du 02 mai 2017 qui est
accompagnée des éléments suivants : montant brut des marchandises 1.800.000Ar, remise 2%, rabais 1%,
ristourne 2%, ESCOMPTE de REGLEMENT 2% et TVA 20%. Le règlement a été effectué par pièce de
caisse.
Le retour sur achat est constaté sur une FACTURE D’AVOIR (NOTE DE CREDIT) qui enregistrée en
correction d’achat effectué, c’est le renversement des comptes. L’enregistrement est réalisé comme suit :
A T + M
T : Montant d’achat net retourné correspondant au brut de la facture d’avoir diminué des réductions
accordées lors de la facture de doit.
Remarque : Le compte 76 : produit financier est débité du montant du pourcentage de la réduction qui est
calculé sur le dernier Net Commercial retourné.
Exemple d’application
Comptabilité générale et analytique d’exploitation assurée par ALFRED Besolo
Licence 2, Semestre 3 de l’ESAED 2017
La Société Agricole de Mr. BIKINY et RASOA a acheté des marchandises agricoles au fournisseur (engrais
et semences) de 12.000.000Ar, rabais 3%, remise 2%, escompte de règlement 2% et TVA 20% du 01 mai
2017 par cheque bancaire. Le 02 mai 2017, cette Société a constaté la non-conformité des marchandises de
valeur de 5.000.000Ar. Donc, elle a voulu de retourner les marchandises correspondantes de cette valeur.
TAF : Présenter la facture de Doit et la facture d’Avoir, enregistrer les écritures au journal de la Société
BIKINY et RASOA du 01 mai ainsi du 02 mai.
I. Introduction
Les processus de la comptabilité ne permettent que d’enregistrer seulement les opérations courantes de
l’entreprise. Le résultat donné par la comptabilité générale n’est autre que le résultat global. La comptabilité
n’est pas un instrument d’analyse, mais un système classique du calcul de résultat. Le calcul du résultat en
comptabilité générale est obligatoire et exigé par la loi.
Comptabilité générale et analytique d’exploitation assurée par ALFRED Besolo
Licence 2, Semestre 3 de l’ESAED 2017
Mais la CAE quant à elle, est un mode de traitement des données dont les objectifs sont :
D’une part :
D’autre part :
La plupart des charges sont saisies en vue de calculer les coûts pour le montant des charges enregistrées en
comptabilité générale,ce sont des charges incorporables qui entrent dans le calcul des coûts de la CAE.
Mais certaines charges de la comptabilité générale ne sont pas totalement saisies en vue de calculer des coûts
de la CAE, ce sont des charges non incorporables. (Schéma)
1. Les charges de la comptabilité générale exclues du calcul des coûts (charges non incorporables)
Bien le PCG ne précise pas les charges visées, on peut considérer qu’elles ne sont pas incorporables aux
coûts :
Ce sont des charges incorporées au calcul des coûts et qui ne figurent pas dans le comptabilité générale.
Exemple : rémunération de travail de l’exploitant, rémunération de capitaux propres, etc.
Exemple d’application :
La CAE de l’entreprise TONGA fait apparaitre un montant incorporable au cours de l’année 2016 est de
4.400.000Ar. Les charges ont été calculées à partir des charges de la comptabilité générale en faisant les
corrections nécessaires par les éléments suivants :
- Dotation aux amortissements des frais d’établissement n’a pas été incorporé au calcul des coûts 100.000Ar.
- Les capitaux propres s’élèvent à 2.500.000Ar et leur coût fictif a été évalué au taux de 10%
Travail à faire : Retrouver le montant des charges de la comptabilité générale de l’année 2016
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Solution :
Charges supplétives :
Charges de la comptabilité générale = total des charges – total des charges supplétives
= 4.500.000 – 5.500.000
D’où : Charges incorporables aux coûts = Charges de la comptabilité générale - charges non incorporables
aux coûts + charges supplétives