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Définition :
La comptabilité générale est une techniqued’enregistrement
chronologique des opérations effectuées par une entreprise pendant une période
déterminée. Cet enregistrement a pour but la détermination du résultat (bénéfice
ou perte) de la dite période (exercice comptable dont la durée porte sur 12 mois
d’activités).
Elle doit être sincère et régulière. Elle constitue un moyen de preuve et une
source d’information objective pour les tiers et organismes extérieurs tel que :
administration fiscale, les banques en cas de crédit, les investisseurs pour
l’acquisition d’actions de l’entreprise, associés pour contrôler l’usage fait de
leurs capitaux, dirigeants (gérer de manière rationnelle sur la base des
informations précise).
5- Principe de prudence :
Ce principe exige et impose à ce que les produits ne doivent être
comptabilisées que s’ils sont certains, alors que les charges doivent être prises
en considération et enregistrées dés qu’elles sont prévisibles et probables par le
biais des provisions.
6- Principe de clarté :
En vertu de ce principe, les opérations et les informations doivent être enregistrées dans
les comptes et sous la rubrique adéquate, les éléments des états de synthèse doivent être
inscrits dans les postes adéquats sans compensation ni entre les comptes ni entre les postes et
les éléments d’actif et de passif doivent être évalués séparément.
Plan :
Première Partie : Les fondements de la comptabilité
Chapitre I : L’enregistrement comptable : le principe de la partie double
Chapitre II : Le Bilan
Chapitre III : Les comptes de gestion : Comptes de produits et charges
Chapitre IV : L’organisation comptable et ses supports
Les opérations auxquelles donne lieu les activités de l’entreprise peuvent être
analysées en termes de flux économiques.
On appel flux économiques un mouvement de valeur de même nature. Il peut s’agir
d’un :
- Mouvement de bien réel ou matériel : marchandises, mobilier, matériel, …
- Mouvement de prestation ou de service : transport, électricité, publicité, réparation,
travail du personnel,…
- Mouvement de moyen de paiement : financier ou de monnaie : chèque, argent, lettre
de change, billet à ordre, créance et dette.
Les opérations effectuées par une entreprise avec d’autres agents ont donc, un
caractère bilatéral, c'est-à-dire qu’elles font intervenir l’entreprise et un autre agent
économique.
Exemple 1: L’entreprise A achète des marchandises pour 5 000 DH à l’entreprise B et
elle règle par chèque bancaire.
Cette opération se décompose de deux flux qu’on peut présenter par le schéma
suivant :
Nous avons donc deux flux de sens contraires, et chaque flux a un point de départ et
un point d’arrivé. Ce schéma peut être interprété comme suit :
Pour l’entreprise A, les 5 000 constituent le moyen d’achat on dit que c’est une
ressource (R) fournie par A pour obtenir des marchandises qui constituent un emploi (E).
Autrement dit, les 5 000 ont été employé dans l’achat des marchandises ainsi nous avons : à
chaque Ressource correspond un Emploi.
Pour l’entreprise B, les marchandises fournies constituent une Ressource pour obtenir
un chèque de 5 000 qui constitue donc un Emploi.
Ainsi pour chaque opération nous avons une correspondance et une égalité entre
Ressource et Emploi.
On peut classer les flux par rapport à leur nature et objet, on distingue ainsi :
- Les flux réels correspondent aux mouvements de biens matériels
- Les flux quasi-réels correspondent à des mouvements de prestations de service
- Les flux financiers correspondent à des mouvements de monnaie et autres moyens et
modes de règlements des flux obtenus réels ou quasi-réels.
Exemple 4 : L’entreprise A achète des marchandises à D pour une valeur de 7 000 dont
3 000 en espèces et le reste à crédit.
Les flux financiers dans ce cas sont deux types, l’un porte sur des espèces et l’autre sur
une dette/créance ; c'est-à-dire que l’entreprise A a une dette envers D et pour l’entreprise D,
c’est une créance sur A.
Nous constatons que lorsque entreprise effectue une opération d’achat d’un bien, d’une
marchandise ou d’un service, cela constitue pour elle un Emploi et le mode de paiement est
une Ressource.
La comptabilité a ainsi pour rôle d’enregistrer l’ensemble des flux en termes d’emplois
et de ressources et sur la base des documents comptables qui justifient chaque opération et
donc l’ensemble des flux.
C- La constatation des flux : les pièces justificatives
1- Constatation des flux réels et quasi-réels :
• Constatation des opérations portantes sur les marchandises :
La facture est le document adressé par le fournisseur au client et qui indique le détail
des marchandises vendues ainsi que le montant net à payer. Elle constitue la preuve de
l’opération d’achat ou de vente entre les entreprises, entre vendeurs et acheteurs.
La facture est obligatoire surtout pour les opérations entre entreprises, elle doit
comporter :
- le Nom, l’adresse et le numéro du registre de commerce du fournisseur (vendeur), de
l’entreprise qui établi la facture ;
- Le Nom et l’adresse de l’acheteur ;
- La date de l’établissement de la facture ;
- Le Numéro de la facture ;
- Désignation de la nature de la marchandise ou service ;
- La quantité ;
- Le prix unitaire ;
- Le montant total ;
- Eventuellement les réductions commerciales (les Rabais, les Remises, et les
Ristournes) ou financières, la taxe sur la valeur ajouté (TVA) et les frais de transport, et les
emballages consignés quand ça existe.
Les documents cités ci-dessus constituent des pièces justificatives et nécessaires pour
tout enregistrement comptable, ils traduisent de ce fait les différentes opérations effectuées
par l’entreprise.
A- Le compte :
Définition : Le compte est un document comptable qui sert à enregistrer les opérations
réalisées par l’entreprise. C’est un tableau divisé en deux parties destinées à l’enregistrement
des différents flux.
Il enregistre les variations des ressources et des emplois. Pour chaque opération il
faudra utiliser autant de comptes qu’il y a d’emploi et de ressource.
Par convention, les mouvements concernant les emplois sont enregistrés du côté
gauche et ceux concernant les Ressources sont enregistrés du côté droit du tableau.
Si le dédit >crédit ; le solde (c à d débit – crédit) est enregistré dans la colonne du solde
débiteur.
Si le débit < crédit ; le solde (c à d débit – crédit) est enregistré dans la colonne du solde
créditeur.
Application 1 :
L’entreprise « Maltex » a réalisé pendant le mois de janvier les opérations suivantes :
Travail à faire :
1/ Etablir le compte « banque » à colonne séparées, à colonnes mariées en
compteschématique.
.
2/ Etablir le compte « caisse » à colonne séparées, à colonnes mariées et en compte
schématique.
Exemple1 : soit une opération dont le montant est de 200. Cette opération concerne
deux compte quelconques A et B.
D Compte A C D Compte B C
200 200
D = C
Exemple 2 : Soit une opération dont le montant est 200. Cette opération concerne 3 comptes
quelconques A, B et C.
D Compte A C D Compte B C D Compte C C
200 100 100
Application :
Enregistrer les opérations suivantes dans des comptes schématiques :
- Trésorerie - PASSIF
Cette masse regroupe les comptes de trésorerie dont le solde est créditeur tel que la
banque par exemple en cas de découvert bancaire ou lorsque l’entrepris bénéficie d’un crédit
(de trésorerie) à court terme.
Cette masse contient une seule rubrique intitulée trésorerie passif appartenant à la
classe 5 (cinq) et portant le code (55).
Elle regroupe les postes suivants:
- Crédit d’escompte (552)
- Crédit de trésorerie (553)
- Banque (solde créditeur) (554)
Le poste 552 est utilisé, lorsque l’entreprise escompte (vend) un effet de commerce
avant la date d’échéance.
2- Le classement des masses du passif
Nous assistons à un classement régie relativement par le principe de l’exigibilité
croissante c’est à dire par ordre de remboursement.
Selon ce principe, les ressources et dettes les moins exigibles sont classées en haut et
les dettes les plus exigibles en bas du tableau. Autrement dit, on commence par les ressources
les plus stables, mises à la disposition de l’entreprise et on finit par celles de courte durée.
Les capitaux étant normalement laissés à la disposition de l’entreprise qui n’a pas à les
rembourser; Aussi on les considère comme étant des ressources non exigibles, ce qui n’est pas
le cas des dettes de financement.
On peut enfin résumer ces différentes notions relatives au Bilan dans les tableaux
suivants:
EMPLOIS RESSOURCES
ou l’ensemble des biens, créances et ou fonds des associés et des tiers (Capitaux et
disponibilité que possède l’entreprise dettes dues par l’entreprise)
Classe 2 : Classe 1 :
Comptes d’actif immobilisé Comptes de financement permanent
Classe 3 : Classe 4 :
Comptes d’actif circulant hors trésorerie Comptes de passif circulant hors trésorerie
Classe 5 : Classe 5 :
Comptes de trésorerie solde débiteur Comptes de trésorerie solde créditeur
(rubrique 51) (rubrique 55)
II- FONCTIONNEMENT DES COMPTES DU BILAN.
A - Fonctionnement des comptes d’Actif :
Lors de la constitution d’une entreprise, ou au cours de son activité, l’ensemble des
postes d’actif commence toujours par enregistrer un emploi. Se sont des comptes à solde
débiteur. Autrement dit, ils augmentent en imputant (inscrivant) une somme à leur débit et
diminuent en imputant une somme à leur crédit.
Exemple: Acquisition d’un véhicule au comptant en espèces: 100 000 DH
Il existe des comptes qui ne peuvent être que d’actif, c’est à dire dont le solde est
toujours débiteur tel que: les valeurs Immobilisées, les stocks, la caisse ou le CCP; D’autres
comptes peuvent apparaître également au Passif selon la nature de leur solde tel que : le
compte Banque, client avances et acomptes, personnel ou Etat
B- Fonctionnement des comptes du Passif
Se sont des, comptes qui commencent toujours par enregistrer une ressources à leur
crédit et ont par là, un solde créditeur, c’est à dire, ils augmentent du côté crédit et diminuent
du côté débit.
Exemple 1 : Acquisition d’un véhicule à crédit à 100 000
Exemple 2 : Lors du règlement du crédit fournisseur (par chèque bancaire), on passe
l’enregistrement :
II existe des comptes qui ne peuvent être que du passif, c’est à dont le solde est
toujours créditeur tel que les comptes de financement permanent.
D’autres comptes qui généralement sont du Passif, peuvent apparaître à l’actif tel
que le compte fournisseur, avances et acomptes.
En général certains éléments de l’Actif et du Passif peuvent présenter un solde
débiteur, soit un solde créditeur tel que les fournisseurs, client
Personnel, Etat, Associés ou ceux de trésorerie tel que la banque.
N.B : Le compte "caisse" et "CCP" ne présentent jamais de solde créditeur.
III - L’équilibre du bilan
Tout bilan doit être présenté de manière équilibrée, c’est à dire ACTIF = PASSIF dans
la mesure où les emplois sont équivalents aux ressources. Cet équilibre trouve son fondement
dans le principe de la partie double.
Application
Le 1/01/2004, pour créer son entreprise Mr Hakim apporte 500 000 DH. Il dépose
400 000 DH en banque et le reste dans la caisse. Il procède ensuite aux opérations suivantes
afin de constituer les éléments nécessaires à son activité.
Le 15/01/2004, Acquisition au comptant et contre chèque bancaire les éléments
suivants:
- Fond Commercial : 100 000 DH
- Matériel et outillage : 50 000 DH
- Mobilier de bureau : 20 000 DH
Le 30/01/2004, Acquisition d’une camionnette pour 130.000 DH, règlement par
Chèque 100 000 DH, le reste payable dans un an.
Le 5/02/2004, Constitution d’un stock de marchandises de 150 000 DH dans les
conditions suivantes :
- Le 1/3 réglé par chèque
- Le 1/3 réglé en espèces
- Le reste à crédit payable dans 3 mois
Pour présenter la situation de Mr Hakim au terme de ces opérations, il faut:
Tout d’abord, effectuer les enregistrements nécessaires relatifs aux différentes
opérations selon le principe de la partie double.
Ensuite, dégager les soldes et établir le bilan qui reflète la situation patrimoniale de
l’entreprise Hakim.
La détermination du solde s’obtient par différence entre total Débit et total Crédit.
Les comptes solde débiteur vont apparaître à l’Actif et ceux à solde créditeur au Passif du
Bilan.
Le bilan de constitution et de création de l’entreprise, de même que celui de début
d’exercice (d’ouverture), est toujours équilibré et ne fait apparaître
aucun Résultat.
Alors que le Bilan de fin d’exercice se traduit généralement par un résultat du fait de
l’activité de l’entreprise. Ce résultat peut être positif (BENEFICE), comme II peut être
Négatif (PERTE) et rarement nul.
A- Bilan et résultat :
A la fin d’un exercice comptable (après plusieurs opérations faites par l’entreprise), le
bilan fait apparaître une différence entre le total actif et le total passif. Cette différence
correspond à un résultat réaliser par l’entreprise.
Application :
Au 01/01/2010, les éléments du bilan de l’entreprise « CHARQUI » sont les suivants :
- Construction 500 000
- Mobilier de bureau 120 000
- Matériel de transport 80 000
- Marchandises 600 000
- Banque 100 000
- Capital 800 000
- Emprunts 420 000
- Dettes fournisseurs 180 000
Travail à faire :
Etablir le bilan de départ de l’entreprise « CHARQUI » au 01/01/2010.
Travail à faire :
Etablir le bilan de l’entreprise « CHARQUI » au 31/12/2010.
Application :
Travail à faire :
Etablir le bilan de l’entreprise « CHARQUI » au 31/12/2010.
1
-Autres charges externes (613/614) : Se sont l’ensemble des charges autres que les
achats directement consommés par entreprise. Se sont donc des charges supplétives
nécessaires dans le cadre de l’exploitation et relatives aux dépenses faites pour:
Les locations
L’entretien et réparation
Primes d’assurance
Rémunération du personnel extérieur et non permanent
Documentation techniques et générale
Transport des marchandises ou de personnel
Publicité
Frais postaux et de télécommunication
Services bancaires (agios- commission)
Frais achat et de vente de titres financiers.
- Impôts et Taxes (616)
C’est l’ensemble des impôts et taxes directes ou indirectes à la charge de l’entreprise
Seul impôt sur les bénéfices (I S et I R) et la taxe sur la valeur Ajoutée récupérable
- Charges de Personnel (617)
C’est l’ensemble des rémunérations payé au personnel employé en permanence, au
gérant en contrepartie du travail fourni. On trouve également les charges liées à ces
rémunérations tel que les cotisations sociales patronales, de sécurité sociale ou assurance
contre les accidents de travail.
- Autres charges d’exploitation (618) : Elles concernent entre autres les pertes sur
créances irrécouvrables, ou les pertes sur les opérations en commun.
- Dotations d’exploitation (619) : Ce sont les amortissements calculés en fin de
période constatant la dépréciation des immobilisations tel que le matériel, ou encore les
provisions constituées à l’occasion d’une diminution probable d’un élément d’actif non
amortissable tel que le fond commercial ou les créances sur clients.
2- Charges Financières Rubrique (63) :
Sont considérés comme tel, les intérêts des emprunts et dettes contractées par
l’entreprise, les pertes de change, des escomptes accordés aux clients et les dotations
financières en cas de diminution et dépréciation probables des valeurs financières, les
principaux comptes Sont :
- Charges intérêt (631)
- Perte de change (633)
- Autres charges financières (638) dont l’escompte a accordé et les
charges nettes sur cession des titres de placement
- Dotation financière (639)
2
3- Charges non courantes (Rubrique 65) :
Les charges non courantes ont un caractère exceptionnel dans le cadre de l’activité
de l’entreprise. Se sont donc des charges qui ne relèvent pas de l’exploitation courante et
normale de l’entreprise tel que: une amende ou pénalité fiscale pour retard de paiement
d’impôt.
Les principaux comptes sont:
- Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées (651)
- Subventions accordées (656) à des filiales en difficulté ou à des organismes
sociaux d’intérêt général.
- Autres charges non courantes (658), dont les principales sont:
Travail à faire :
1- Enregistrer ces opérations dans les comptes correspondants, sachant qu’au début du
mois d’avril les comptes caisse et banque présentent les soldes suivants :
Banque : 75 000 (SD) ; Caisse : 12 000 (SD)
2- Etablir les soldes des comptes.
B - Comptes de produits :
Ce sont des comptes à solde créditeur. Ils enregistrent à leur crédit les ressources
crées et obtenues par l’entreprise dans le cadre de son activité. Nous avons ainsi les produits
courants qui concernent l’exploitation normale et la gestion d’une part et d’autre part produits
non courants.
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Bref, Trois catégories de produits dont les principaux comptes se présentent ainsi:
1- Produit d’exploitation (rubrique 71)
En plus des ventes des marchandises et de biens et services produits constituants
ainsi le principal produit de l’entreprise, on trouve d’autres comptes
de produits qui se distinguent selon leur nature.
Les produits d’exploitation se présentent ainsi:
+ Ventes de marchandises (711) : Ce sont les marchandises achetés et revendus en
l’état sans transformation.
+ Ventes de biens et services (712) : Ce sont des biens produits et fabriqués par
entreprise après transformation de matières premières et fournitures consommables.
Les services vendus portant sur les travaux et études effectués par l’entreprise au
profit des tiers.
On trouve également les comptes de:
- Redevance pour brevets, marques droits et valeurs
similaires (7126)
- Ventes et produits accessoires (7127)
- Locations diverses reçues (72271)
- commissions et courtages (72272)
- Rabais, Remises et ristournes accordés par l’entreprise (7119) (7129):
se sont les réductions commerciales accordées sur les ventes et hors
facture (facture d’avoir) enregistrés dans le débit de ces comptes de
produits, ils sont soldés (crédités) en fin de période et virés (débit) dans
les comptes ventes respectifs.
- les comptes de R R R A sont des comptes de produits SOUSTRACTIFS
- Variation de stocks de produits et services (713) : Ces comptes enregistrent à
leur débit le montant du SI et à leur crédit celui du SF. La différence constitue la production
stockée (variation positive) ou la production déstockée (variation négative) selon donc que le
solde du compte est créditeur ou débiteur.
- Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même (714) : Leur contre
partie donc est un compte d’immobilisation
- Subventions d’exploitation (716) : Se sont l’ensemble des aides accordées par
l’Etat ou les collectivités locales et autres organisme à l’entreprise pour faire face à des
charges d’exploitation.
- Autres produits d’exploitation (718) : Se sont les produits ne provenant pas de la
production de l’exercice tel que, les revenus des immeubles non affectés à l’exploitation ou
autres produits d’exploitation des exercices antérieurs.
- Reprise d’exploitation, Transfert de charges (719) : Se sont les reprises sur
amortissements et provisions effectués dans le cadre de l’exploitation, ainsi que les charges
dont la nature n’est pas bien déterminé.
2- Produits Financiers (Rubrique 73)
-Produits des titres de participation et autres titres immobilisés (732)
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- Gains de change (733)
- Intérêts et autres produits Financiers (738) : Ce sont l’ensemble des revenus acquis
définitivement par l’entreprise sur ses placements, créances et prêts consentis des tiers ainsi
que les escomptes obtenus (réductions financières) de la part des fournisseurs en cas de
paiement anticipé.
3- Produits non courants (rubrique 75) :
Ce sont l’ensemble des produits réalisés par l’entreprise et ne relevant pas de
l’activité normale et courante. Se sont donc des produits (Profits) exceptionnels tel que:
- Produits des cessions d’immobilisation (751)
- Subventions d’équilibre (756) : Elles sont accordées à l’entreprise et ont pour but
de compenser les pertes subies
- Autres produits non courants (758) tel que les dégrèvements d’impôts et taxes.
Recettes sur créances soldées qui étaient considérées comme irrécouvrables c’est à dire
perdues.
Enfin, les comptes de produits fonctionnent de la même façon que les comptes du
passif. Ils commencent par enregistrer une ressource au crédit; Autrement dit, ils augmentent
du côté crédit et diminuent du côté débit que le compte vente en cas de retour de
marchandises de la part des clients.
Application 2 :
L’entreprise « SALHI » a réalisé pendant le même mois d’Avril les opérations
suivantes :
1- Ventes de marchandises à crédit à 75 000 ;
2- Encaissement par chèque bancaire du loyer d’un immeuble non affecté à
l’exploitation 9 000 ;
3- La banque nous avise, qu’elle porte au crédit de notre compte des intérêts de 1 200 ;
4- Encaissement en espèces d’une commission de 5 000 pour service rendu à
l’entreprise voisine.
5- Ventes de marchandises par chèque bancaire 25 000 ;
6- L’entreprise obtient une subvention d’équilibre par chèque bancaire de 4 000 ;
7- L’entreprise obtient de son fournisseur un escompte de règlement de 600.
Travail à faire :
1- Enregistrer les opérations dans les comptes correspondants.
2- Etablir les soldes des comptes de produits.
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Le résultat de l’exercice obtenu au niveau du CPC tient compte du Résultat courant
et du résultat non courant dans la mesure où le plan comptable classe les Produits et charges
selon leur nature : courantes et non courantes.
A leur tour, les produits et charges courants se distinguent en:
Produits et charges d’exploitation
Produits et charges Financières
Nous avons ainsi au niveau du CPC trois catégories de Produits et trois catégories
de charges:
Charges d’exploitation (Rubrique 61)
Produits d’exploitation (71)
Charges Financières (63)
Produits financiers (73)
Charges non courantes (65)
Produits non courants (75).
Tenant compte de cette classification, nous obtenons à chaque niveau un résultat :
Un résultat propre aux opérations d’exploitation : Résultat d’exploitations.
un résultat propre aux opérations Financières : Résultat Financier
Un résultat propre aux opérations non courantes: Résultat non courant
Le solde qui résulte par différence entre les produits et les charges représente le
résultat. Ce dernier est Bénéficiaire ou déficitaire.
C’est ainsi que nous avons:
Produits supérieurs aux charges =Bénéfice
Charges supérieurs aux produits= Perte
B - Incidence de variation de stocks sur le résultat d’exploitation:
L’entreprise supporte durant un exercice comptable des frais et dépenses
occasionnés par son exploitation et son activité.
En plus de l’achat des marchandises, de matières premières et consommables en vue
de la transformation, L’entreprise paie son personnel, le transport des marchandises, les frais
d’entretien et réparation, de publicité, de poste et télécommunication, des impôts et taxes, les
services bancaires....L’ensemble de ces frais sont nécessaires à l’exploitation de l’entreprise et
constituent donc des charges qui relèvent de son activité.
En contre partie, l’entreprise réalise grâce à son activité des ressources et des
recettes tel que les bénéfices qu’elle dégage de ses ventes de marchandises ou de biens et
services qu’elle produit et d’autres recettes accessoires ou financières.
Toutes ces ressources et recettes constituent pour l’entreprise des produits qui
relèvent de son exploitation et son activité.
De la confrontation et comparaison des produits et charges donc, se dégage le
résultat de la période comptable.
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Néanmoins pour déterminer le résultat d’exploitation, l’entreprise doit tenir compte
également des stocks du début et de fin d’exercice.
Cette méthode va nous permettre de déterminer qu’elle a été le volume des achats
revendus de la période ou de achats consommés de matières premières et fournitures d’une
part, et d’autre part, déterminer le stock de produits finis ou en cours de fabrication à la fin de
l’exercice. Cela suppose évidemment la connaissance des stocks en début de l’exercice et des
achats de la période.
Le plan comptable général préconise la solution suivante et selon la nature des
stocks.
1- Les entreprises commerciales : stock des marchandises :
Variation de stock = (SF) – (SI)
La méthode consiste à déterminer le volume exact des marchandises achetées et
revendues en l’état, afin de le comparer au volume des ventes en tenant compte donc du stock
du début de l’exercice (SI) et celui de fin d’exercice (SF).
Nous avons ainsi les égalités suivantes:
Résultat d’exploitation = total produits d’exploitation - total charges d’exploitation
Total produits d’exploitation = Ventes en l’état + autres produits
Total charges d’exploitation = Achats revendus de marchandises+ autres charges
Achats revendues de marchandises = Achats de marchandises - (SF – SI)
= Achats – (Variation de stock)
D’où Marge brute = Ventes – [Achats – (SF- SI)]
D’où RE = (Ventes + autres produits) – (Achats revendus + autres charges)
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Il faut rappeler que le premier achat de marchandise effectué par l’entreprise lors de
sa création est considéré comme une constitution de stock enregistré comme celui du début
d’exercice qui est le stock final de l’exercice précèdent au débit du compte "stock de
marchandises".
* Un compte de charges: "Achat revendus des marchandises" (611) qui enregistre à
son débit l’ensemble des achats de la période comptable et au prix d’achat (hors taxes).
* Un compte de produits : "Ventes de marchandises" (711) qui enregistre à son
crédit, l’ensemble des ventes de l’exercice et au prix de vente (hors taxe).
Afin de déterminer le volume des marchandises revendues durant
l’exercice d’autres comptes sont utilisés tel que les comptes:
Achats de marchandises (6111)
Variation de stocks de marchandises (6114)
Application 1:
Dans la comptabilité d’une entreprise commerciale, on dispose des informations
suivantes relatives à l’exercice 2016
- Stock de marchandises au 01/01/2016 130 000
- Stock de marchandises au 31/12/2016 150 000
- Achats de marchandises de l’exercice 550 000
- Ventes de marchandises de l’exercice 850 000
- Autres charges d’exploitation 250 000
- Autres produits d’exploitation 120 000
Solution :
Pour la détermination du résultat d’exploitations et de la marge brute, il faut d’abord
déterminer le montant des marchandises qui ont fait réellement l’objet de la vente au
cours de l’exercice 2016, c'est-à-dire les achats revendus des exercices ou bien le
coût d’achat des marchandises vendues ( CAMV).
Achats revendus = Achats – (SF - SI)
= 550 000 – (150 000 – 130 000)
= 550 000 – 20 000
= 530 000
Marge brute = Ventes - achats revendus
= 850 000 – 530 000
= 320 000
RE = (Ventes + autres produits) – (Achats revendus + autres charges)
= (850 000 + 120 000) – (530 000 + 250 000)
= 190 000
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1- Il faut d’abord reprendre les stocks dans les comptes concernés
2- Virer le stock initial dans le compte de « variation de stocks »
3- Constater le stock final au crédit du compte « variation de stocks »
4- Déterminer les « achats revendus de marchandises » par le solde des comptes
achats de marchandises et celui de variation de stocks.
Une fois passé ces écritures, on établit le CPC afin de déterminer le résultat.
2- Les entreprises industrielles :
Dans le cas des entreprises industrielles on parle de production de l’exercice plutôt que de
marge brute.
Dans ces entreprises, on trouve souvent en début de l’exercice comme en fin d’exercice
plusieurs stocks :
Matières premières, matières et fournitures consommables, produits encours et produits finis.
La méthode consiste donc à déterminer le volume des achats de matières et fournitures
consommés au cours de l’exercice et le volume de la production en tenant compte des ventes
et des stocks c'est-à-dire la production stockées.
Le plan comptable prévoit pour chaque catégorie des comptes spécifiques :
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La variation de stock étant donc la différence entre le stock final et le
stock initial.
* Lorsque la variation est positive c’est à dire SF supérieur au
SI, le montant de la variation vient en augmentation et constitue un produit.
* Lorsque la variation est négative à c’est à dire SF inférieur au SI, le montant de la
variation vient en diminution.
L’utilisation des comptes de « variation des stocks de produits», nous renseigne ainsi
sur le volume de la production de l’exercice c'est-à-dire : la production vendue (+) ou (-)
production en stock ou en en cours.
Cette variation de stocks de produits doit apparaître au niveau de CPC au poste (713)
variations de stocks de produits avec un signe (+) ou (-):
Application 2:
Dans la comptabilité d’une entreprise industrielle, on relève les informations suivantes
relatives à l’exercice 2016 :
- Ventes de produits finis (biens produits) : 725 000
- Achats de matières premières : 216 000
- Achats de matières et fournitures : 100 000
- Stock initial de produits finis : 66 000
- Stock final de produits finis : 76 000
- Stock initial de matière première : 58 000
- Stock final de matière première : 50 000
- Stock initial de matière et fournitures : 16 000
- Stock initial de matière et fournitures : 21 000
- Autres charges : 200 000
Solution :
Il faut déterminer les montants :
- Achats consommés de matières premières
- Achats consommés de matières et fournitures
- Variation de stock des produits
- Production de l’exercice
- Enregistrement comptables
10
Application :
D’après les deux applications précédentes sur les charges et les produits, on peut
relever les comptes de gestion suivants :
Charges Produits
N° Comptes Montant N° Comptes Montant
(solde) (Solde)
6111 Achats de M /ses 55 000 7111 Ventes de M/ses 100 000
6122 Achats de mat et four cons 15 000 71272 Commissions et courtages reçus 5 000
61251 Achats de four non stockab 1 500 7182 Revenus des immeub non affec à 9 000
6136 Rémunération d’In et Hon 6 000 l’exploitation
61451 Frais Postaux 500 7381 Intérêts et produits assimilés 1 200
61455 Frais de téléphone 3 000 7386 Escomptes obtenus 600
6147 Services bancaires 400 7561 Subvention d’équilibre 4 000
61673 Taxes / véhicules 6 000
61711 Appointements et salaires 2 500
6311 Int des emprunts et dettes 2 000
6583 Pénalités et am fisc ou pén 400
Travail à faire :
Etablir le CPC de l’entreprise sachant que l’impôt sur le résultat est de 7 500.
11
CHAPITRE IV
L’ORGANISATION COMPTABLE
L’organisation de la comptabilité suppose l’adoption d’un plan de comptes ainsi que
des supports pour enregistrer les différentes opérations effectuées par l’entreprise. Cette
dernière dispose donc d’un système comptable et qui est un ensemble organique de supports
comptables.
Les supports de base de la comptabilité sont :
- Le journal
- Le Grand-livre
- La balance des comptes.
L’organisation de la comptabilité se fait de la manière suivante :
1- Enregistrement quotidien et chronologique des opérations dans le journal et sur la
base de documents comptables.
2- Report de ces opérations du journal au Grand-livre
3-Etablissement périodique d’un document de vérification : la balance des comptes.
I- LE JOURNAL
C’est un document comptable obligatoire qui enregistre dans l’ordre
chronologique les différentes opérations de l’entreprise. Pour chaque opération
on doit préciser:
- La date de l’opération
- Le compte débité
- Le compte crédité
- Les numéros des comptes utilisés
- La référence du document de base appelé: LIBELLE.
L’ensemble de ces éléments forment ce qu’on appelle : un article du Journal.
Exemple 1:
L’entreprise A a effectué, entre autres, les opérations suivantes:
-Le 5/10/2012 Ventes de marchandises contre espèces: 15 000 DH et contre chèque:
1 000 DH
-Le 7/10/2012 Achat de marchandises: 3000 DH contre espèces et 2 000 DH contre
chèque Bancaire.
-Le 7/10/2012 Ventes de marchandises à crédit au client M: 3 000 DH
-Le 08/10/2012 Réglé les frais de transport 200 DH en espèces.
-Le 08/10/2012 Versé aux employés la rémunération du mois: 3000 DH par chèque.
2- La réouverture des comptes de bilan au journal :
Au début de chaque exercice comptable, l’entreprise doit passer les écritures de
réouverture des comptes.
On débite les comptes d’actif (sauf les comptes des rubriques 28/29/39/59/ qui sont
crédités) par le crédit des comptes du passif (sauf les comptes 1119/1169/1189/1199 qui sont
débités). Chaque compte de bilan est ouvert en fonction de la nature de son solde :
- Si son solde est débiteur : le compte est débité au journal.
- Si son solde est créditeur : le compte est crédité au journal.
3 – L’annulation du stock initial et la constatation du stock final au journal :
Le Plan Comptable Général (PCG) a prévu des comptes spécifiques pour la comptabilisation
de la variation des stocks.
Il s'agit de:
A la clôture de chaque exercice, l’entreprise doit constater ses stocks finaux (M/ses, MP,
fournitures, produit finis……..). Pour constater le stock final, on passe l’écriture inverse
de celle de l’annulation.
Exemple 2:
Il faut signaler enfin, que la balance ne joue pas que le rôle de vérification et de
contrôle du principe de la partie double. Elle peut également être utilisée comme un
instrument de gestion, puisqu’elle récapitule tous les comptes utilisés et arrête leur situation à
un moment donné. Elle permet ainsi au responsable de l’entreprise de suivre l’évolution des
comptes par comparaison entre les différentes balances périodiques (mensuelles ou
trimestrielles). .
APPLICATION DE SYNTHESE :
La situation d’une entreprise se présente comme suite au 1/01/2010.
Constructions 10 000
Matériel et outillage 5 000
Mobilier de bureau 2 000
Banque 5 000
Caisse 3 000
Clients 2 000
Fournisseurs 3 000
Marchandises 1 000
Capital 25 000
L’entreprise a effectué les opérations suivantes au cours du mois de janvier 2010 :
1- Achats de marchandises 2 000 DH, moitié réglé par chèque, le reste à crédit
2- Ventes de marchandises 4 000 DH, la moitié contre chèque, le ¼ contre espèces
et le reste à crédit.
3- Réglé les frais de transport : 300 DH, en espèces,
les frais de téléphone : 500 DH par chèque,
les fournitures de bureau : 500 DH par chèque
4- Acquisition d’un ordinateur 2 500 DH contre chèque bancaire
5- Envoyé un chèque au fournisseur de 2 000 DH
6- Reçu un chèque d’un client de 1 500 DH.
Travail à faire :
- Enregistrer les opérations dans le journal puis le report au grand livre.
- Etablir la balance au terme du mois de janvier
Partie II : L’enregistrement des opérations en cours d’exercice
Chapitre I : FACTURES :
LES REDUCTIONS SUR
OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES
Les factures qui constatent les opérations d’achats et de ventes peuvent comporter
des réductions de prix. Ces réductions sont de deux types: à caractère commercial et à
caractère financier.
I- Les réductions à caractère commercial :
Elles sont au nombre de Trois:
* Rabais C’est une réduction accordée par le fournisseur à son
client sur le prix de vente convenu pour:
- Tenir compte d’un défaut de qualité ou de non conformité des objets vendus
- Retard dans la livraison
* Remise : C’est une réduction accordée en tenant compte de l’importance de la
commande ou de la qualité du client (grossistes, grand magasin...)
* Ristourne: Réduction accordée à la fin d’une période donnée et tient compte du
des achats pendant cette période
Exemple : Une ristourne de 2% sur le chiffre d’affaire de l’année si le montant
dépasse 500 000 DH.
A- Réduction sur Facture :
Généralement c’est une remise et parfois un rabais. On va envisager trois cas:
- Celui d’une remise
- Celui d’une remise et d’un rabais
- Celui de deux remises
On va établir la facture d’abord, ensuite l’enregistrement dans les comptes à la fois
chez le fournisseur et chez le client.
Cas n° 1 : Facture n° 10 établit pour le client AHMED par le fournisseur ALI,
portant sur une vente de marchandises de 5 000 DH et une remise accordée de 2%.
Facture n° 10 :
Montant brut des marchandises : 5 000
Remise 2% : 100 (5 000 x 2%)
Net commercial à payer : 4 900
Comptabilisation :
Pour comptabiliser ce type de facture avec réduction, le plan comptable exige de ne
retenir que le dernier net commercial c’est à dire le montant effectif à payer.
1
Chez le fournisseur Chez le client
7111 Ventes de M/ses 6111 Achats de M/SES
4 900 4 900
Cas n° 2 :
Facture établit pour le client Ahmed par le fournisseur Ali portant sur une vente de
marchandises de 5 000 et deux réductions : un Rabais de 5 % et une Remise de 2%.
FACTURE
Montant brut des M/ses : 5 000
Rabais 5% 250 (5 000 x 5%)
1er Net commercial à payer : 4 750
Remise 2% 95 (4750 x 2%)
2ème Net commercial à payer : 4655
Comptabilisation :
Pour ce type de facture, il faut d’abord comptabiliser le Rabais, ensuite la Remise et
c’est le dernier net commercial qui est retenu pour l’enregistrement comptable.
Chez le fournisseur Chez le client
2
Cas n° 3 :
Facture établit, portant sur 5 000 DH de marchandises et deux remises 10% et 2%.
Facture :
MB : 5 000
Remise 10% 500 (5000 x 10%)
er
1 Net commercial à payer : 4 500
Remise 2% 90 (4500 x 2%)
2ème Net commercial à payer : 4 410
Comptabilisation :
Lorsque qu’il y a plus d’une réduction, le calcul se fait en cascade c'est-à-dire
calculer les réductions successivement tout en respectant l’ordre des remises.
N.B : le Rabais lorsqu’il est accordé, il vient toujours en premier lieu, ensuite les
remises et enfin les ristournes.
Chez le fournisseur Chez le client
REMARQUE:
Les réductions commerciales accordées sur facture ne sont jamais comptabilisées.
B- Réduction hors facture ou sur Facture d’avoir.
Généralement c’est le cas des rabais et parfois des ristournes. Ces réductions sont
accordées après établissement de la première facture. Cela constitue donc une diminution du
prix de la marchandise. C’est pourquoi il faut en tenir compte au niveau de la
comptabilisation afin d’ajuster les montants de la première facture et qui sont déjà enregistrés.
Ainsi cette diminution est enregistrée :
Chez le fournisseur dans le débit du compte "Rabais, Remises Ristournes
accordés par l’entreprise", un compte de produits soustractif qui constate donc
la diminution des ventes.
Chez le client, cette diminution est enregistrée dans le crédit du compte "RRR
obtenus sur Achats de marchandises " un compte de charges soustractif qui
constate la diminution des Achats.
3
Ces deux comptes sont soldés en fin de période pour être virés dans les comptes
auxquels ils sont rattachés, autrement dit le compte "Réductions accordées" est crédité et viré
le débit de compte principal "Ventes de marchandises"; Alors que le compte des "Réductions
Obtenues" est débité et viré dans le crédit du compte principal "Achat de marchandises".
Cette opération se fait à la fin de l’exercice avant établissement du compte de
produits et charges pour que les montants d’achats et ventes figurent avec les montants nets.
Exemple :
Le 05/0l/2010, L’entreprise A reçoit une facture (à crédit) de son fournisseur B qui
se présente ainsi :
Montant brut : 10 000 DH
Net à payer : 10 000 DH
Le 08/01/ 2010, l’entreprise A reçoit une facture d’avoir mentionnant un Rabais de
10% sur la facture du 05/01/2010.
Comptabilisation chez A (client):
6119 RRRO/Achats de
6111 Achats de M/ses 4411 Fournisseur B M/ses
5/1 10 000 8/1 1 000 10 000 5/1 1 000 8/1
4
Il représente ainsi:
- une charge financière pour le fournisseur (Vendeur).
- un produit financier pour le client (Acheteur).
Le montant de cet escompte est inscrit chez:
* Le Fournisseur au débit du compte "6386 escomptes accordés"
* Le Client au crédit du compte "7386 escomptes obtenus"
Lorsqu’une facture comporte également des réductions commerciales, l’escompte de
règlement est déduit du dernier net commercial.
Exemple:
L’entreprise A établit la facture suivante pour le client B. Montant brut des
marchandises 5 000 DH. Remise 5% et 2% pour règlement immédiat. Facture réglée par
chèque bancaire.
Présentation de la facture :
MB : 5 000
Remise 5% : 250
Net commercial : 4 750
Escompte 2% 95
Net financier à payer : 4 655
Enregistrement comptable :
Comptabilisation chez fournisseur A :
7111 Ventes de M/ses 5141 Banque 6386 escomptes accordés
4 750 4 655 95
5
marchandises gardées et le Net financier à payer et en même temps le montant exact
d’escompte qui doit être proportionnel au net Commercial définitif.
Exemple :
Le 05/01/2004, le fournisseur A envoi la facture suivante au client B.
MB des M/ses : 5 000
Remise 5% : 250
Net commercial : 4 750
Escompte 2% : 95
Net financier à payer : 4 655
Le 10/01/2004, le client B retourne à A des marchandises pour un montant brut de 1 000.
Enregistrement le 05/01/2004 :
Chez le client Chez le fournisseur
05/01 05/01
6111 Achat de M/ses 4750 3421 Client 4655
Escomptes
7386 obtenus 95 6368 Escomptes accordés 95
4411 Fournisseur 4655 7111 Vente de M/ses 4750
Enregistrement le 10/01/2004,
Facture d’avoir :
MB des M/ses rendues : 1 000
Remise 5% : 50
Net commercial des M/ses rendues : 950
Escompte 2% : 19
Net à rembourser ou à déduire : 931
6
- Le montant des consignations des emballages récupérables.
7
Chapitre II : L’enregistrement des factures comportant des majorations :
B- Caractéristiques de la TVA
La TVA ne constitue pas une charge pour l’entreprise et n’a pas d’effet sur le calcul du
résultat car elle ne figure pas au CPC.
Il faut signaler enfin, que les réductions accordées hors facture entraînent une
rectification au niveau de l’enregistrement comptable dans mesure où la base imposable a été
diminuée.
Autrement dit, toute diminution au niveau du prix à payer entraîne une diminution
du montant de la TVA et cela:
- Soit, à cause d’une réduction hors facture,
-Soit, à cause d’un retour de marchandises.
Dans les deux cas, on fait jouer les comptes concernés en sens inverse de leurs
écritures initiales.
Il - FACTURATION ET COMPTABILISATION DE LA TVA.
A- Facturation
1- Cas d’une facture sans réduction
Dans ce cas la TVA est calculée sur le montant brut des Marchandises et s’ajoute à
ce dernier.
Exemple :
1
MB des marchandises (HT) 10 000
TVA 20% 2 000
Net à payer (TTC) 8 000
MB : Montant Brut
HT : Hors Taxe
TTC : Toutes Taxes Comprises
TTC = MB + MB x Taux %
MB = TTC/ (1+Taux %)
2- cas d’une facture avec réduction commerciale
Dans ce cas la TVA est calculée sur le net commercial et s’ajoute à ce dernier.
Exemple :
MB 10 000
Remise 5% - 500
Net commercial (HT) 9 500
TVA 20% + 1 900
Net à payer TTC 11 400
3- cas d’une facture réduction financière (escompte)
Dans ce cas la TVA est calculée sur le net financier et s’ajoute à ce dernier.
Exemple :
MB 10 000
Remise 5% - 500
Net commercial 9 500
Escompte 2% - 190
Net financier 9 300
TVA 20% + 1 860
Net à payer TTC 11 160
B- Comptabilisation de la TVA.
Au niveau de la comptabilisation, il faut distinguer entre:
Les entreprises assujetties à la TVA, mais sans droit à déduction de
la TVA payée sur Achats :
Dans ce cas l’enregistrement se fait toutes taxes comprises (TTC) pour les achats et
les ventes, et le montant de la TVA facturé sur les ventes constitue une charge à payer à
l’Etat comme les autres impôts et apparaît au CPC dans le compte “impôts et taxes”.
Les entreprises ayant droit à la déduction de la TVA payée et donc
récupérable :
Dans ce cas l’enregistrement se fait en Hors Taxe pour les Achats et les Ventes.
Pour les Montants de la TVA récupérable, et celle facturée au client apparaissent
dans des comptes distincts et séparés appartenant au bilan soit:
- En tant que créance sur l’Etat pour la TVA récupérable.
- En tant que dette envers l’Etat pour la TVA facturée.
2
Il faut signaler enfin, que pour l’enregistrement de la TVA récupérable; il faut
distinguer entre la TVA récupérable sur biens et services et la TVA récupérable sur les
immobilisations. Ceci pour respecter le principe de décalage de un mois pour la déduction et
la récupération de la TVA sur biens et services.
Cas I: Entreprise n’ayant pas droit à la déduction.
L’enregistrement dans ce cas consiste à opter pour la méthode suivante:
Au niveau des achats: puisque la TVA n’est pas récupérable, l’enregistrement se fait
toutes taxes comprises. La TVA est donc incluse dans le prix d’acquisition.
Au niveau des ventes : L’enregistrement se fait en TTC dans un premier temps.
Ensuite on constate la TVA dans un compte de charge d’exploitation, en débitant le compte
"Impôt et Taxes TVA" et en contre partie on crédite un compte de dette du Passif circulant
"Etat TVA due".
Dans un deuxième temps on constate le règlement lors de la déclaration en débitant
le compte de dette "Etat TVA dûe" pour solde et on crédite un compte de trésorerie c’est à
dire le mode et le moyen de paiement utilisé.
Exemple :
Une entreprise a effectué les opérations suivantes :
1- Acquisition d’un camion 100 000 TVA 20% réglé par chèque
2- Vente des produits contre chèque pour 150 000, TVA 20%
3- Constatation et règlement de la TVA.
ENREGISTREMENT :
Le journal :
2340 Matériel de transport 120000
5141 Banque 120000
100 000 + 100 000 x
20%
5141 Banque 180000
7111 Ventes de marchandises 180000
150 000 +
150000 x 20%
6165 Impôts et Taxes indirects 30000
4456 Etat TVA due 30000
Constatation de la charge due à l'Etat
3
Le compte Etat TVA récupérable peut être décomposé en deux sous comptes afin de
tenir compte de la règle de décalage de un mois.
- Etat TVA récupérable sur immobilisations (34 551);
- Etat TVA récupérable sur biens et services (34 552).
Exemple :
Soit la facture suivante réglée par chèque :
MB des M/ses 10 000
Remise 5% - 500
Net commercial 9 500
TVA 20% + 1 900
Net à payer TTC 11 400
Exemple:
Une entreprise déclare mensuellement sa TVA. Au 30 Juin les soldes des comptes
relatifs à la TVA se présentent ainsi.
- Etat TVA facturée en Juin 45 000
- Etat TVA récupérable sur Immobilisation en Juin 12 000
- Etat TVA récupérable sur biens et services en Juin 15 000
Calcul de la TVA à payer au titre du mois de Juin.
TVA à décaisser = 45 000 - (12 000 + 15 000)
= 45000 – 27 000 = 18 000
Enregistrement dans les comptes schématiques règlements s’est effectué par Banque.
4
Dans un premier temps on va reprendre les soldes dans les comptes concernés.
Ensuite, on effectue les enregistrements nécessaires pour la détermination de la TVA à payer
tout en ouvrant un compte de regroupement "Etat .TVA due".
a) le compte Etat TVA due reprend donc dans son crédit la TVA facturée et dans
son débit la TVA récupérable.
b) le solde au niveau du compte : Etat TVA dûe est créditeur. Il correspond donc au
montant à verser à l’Etat.
c) lorsque le solde du compte Etat TVA due est débiteur, cela veut dire que nous
avons une créance sur l’Etat.
Dans ce cas on crédite le compte Etat TVA dûe pour solde et on débite un compte de
créance de l’Actif circulant intitulé "Etat crédit de TVA" (3456), en attendant la récupération.
5
Les frais de port sont payés par le fournisseur au départ des
marchandises puis récupérés sur le client.
Les marchandises ont été transportées par la CTM. Le coût du transport 228 dont 28 de TVA,
payé en espèces par Salim à la réception des marchandises.
6
Les frais du port sont payés par le fournisseur au départ de
marchandises et restent à sa charge :
Exemple : le 14/05/2012, le fournisseur Malki expédie à son client Naji des marchandises. Il
paie en espèces à l’ONCF une somme 513 TTC dont 63 de TVA.
Le 16/05/2012, Malki adresse à Naji la facture n° 32 suivante :
Montant brut des M/ses 13 500
Remise 10% - 1 350
Net commercial (HT) 12 150
TVA 20% + 2 430
Net à payer (TTC) 14 580
Exemple : Le 26/05/2012, Jouahri reçoit de son fournisseur Ghali des marchandises et paie en
espèces au transporteur 285 dont 35 de TVA.
Le 30/05/2012, Jouahri reçoit de Ghali la facture n° 21 relative aux marchandises
expédiées le 26/05/2012.
Facture n° 21 :
Montant brut des M/ses : 7 200
Remise 5% - 360
Net commercial 6 840
TVA 20% + 1 368
Port - 250
TVA 14% - 35
Net à payer (TTC) 7923
Règlement à crédit
7
TVA 20% + 1 560
9 360
Transport : 200
TVA 20% + 40
Net à payer (TTC) : 9 600
8
CHAPITRE III : LES EMBALLAGES
I- Définition :
1- Matériel d’emballage:
Exemple 1: Le 06/01/2010, une entreprise a acheté une grande citerne pour stoker de
l’huile à 45 000 DH (HT) TVA 20%. Le règlement est effectué par chèque bancaire N° 50.
C’est à dire ceux vendus en même temps que la marchandise et les produits. La
valeur de ces emballages est comprise dans le prix de vente: (sacs en plastique, en papier,
cartons, boites...).
1
Exemple 2:
L’entreprise « Centrale laitière », facture à son client « Supermarché AHLAN » 150
pots de Raibi à 1.40 DH l’unité, 100 pots de Danone à 1.30 DH l’unité, 300 cartons de lait
d’un litre à 3.50 DH l’unité. TVA 20%. Le règlement est effectué par chèque n° 2758.
Comptabilisation chez C
2
1- les emballages consignés ne sont pas rendus. Ils sont donc
considérés comme vendus par le fournisseur et parallèlement constituent un achat pour le
client.
Dans ce cas, les opérations sont enregistrées comme suit:
Chez le fournisseur :
3
Chez le client :
3-Les emballages consignés sont restitués mais avec un prix inférieur à celui de
la consignation : Prix de reprise est de 1400.
La différence entre prix de consignation et celui de reprise, constitue:
* Pour le client une charge d’exploitation (Autres charges externes) et enregistrée
dans un compte intitulé "Mali sur Emballages rendus" (61317).
* Pour le fournisseur, la différence constitue un produit d’exploitation (accessoire)
enregistré dans un compte intitulé "Boni sur reprise d’emballages consignés" (71275).
* Le boni et le mali sont considérés également comme TTC. La TVA est donc de :
100 – 100/1.2 = 100 – 83.33 = 16.67
L’enregistrement se fait comme suit :
Chez le fournisseur :
Chez le client :
REMARQUE:
Le taux de TVA généralement appliqué en cas de non restitution, comme dans le cas
où le prix de reprise est inférieur, ce taux est le même que celui appliqué à la marchandise
vendue.
Application :
Le 30/01, L’entreprise A consigne 45 caisses à son client B au prix de 24 DH
chacune à l’occasion d’une vente de marchandises à crédit de 90 000 DH. TVA de 20%.
Le 15/02, Le client B retourne 25 caisses, dont 10 caisses sont reprises à 50% de leur
prix de consignation car détériorés. Le client conserve le reste des caisses pour les besoins de
son commerce.
Passer les écritures comptables nécessaires chez A et B
4
CHAPITRE IV : LES EFFETS DE COMMERCE
I –Création des effets de commerce :
A- Définition :
Les opérations d’achats et de ventes se traduisent souvent par la création d’effets de
commerce. Ces effets facilitent la mobilisation des créances par les entreprises en cas de
besoin financier ou pour améliorer leur trésorerie.
Ces effets se composent essentiellement de la lettre de change et du billet à ordre qui
sont des reconnaissances de dette.
Les effets de commerce ne sont comptabilisés que lorsqu’il y a acceptation du tiré
(débiteur, client).
Entre la date de l’opération d’achat et de vente à crédit, et la date de l’acceptation de
l’effet; On enregistre la dette ou la créance de la manière ordinaire c’est à dire:
Chez le client (l’acheteur)
Achats : Débité
Fournisseur : Crédité
Chez le Fournisseur (le vendeur)
Client : Débité
Ventes : Crédité
Après acceptation, on inscrit le montant de la dette chez le client dans le crédit du
compte "fournisseur - effet à payer" (4415) du passif circulant, et on débite le compte
"Fournisseur" pour le solder.
Dans la comptabilité du fournisseur, on enregistre dans le débit du compte "Client
effet à recevoir" (3425) de l’actif circulant et on crédit le compte "Client" pour le solder.
Application: Création - enregistrement
Le 02/01, le Fournisseur F vend à crédit des marchandises au client C pour un
montant de 10 000 DH, TVA 20%.
Le 05/01, Le client C accepte une lettre de change pour payer fin Février.
Enregistrement comptable :
1
II- Règlement des effets de commerce
Un effet de commerce peut être encaissé directement chez le client (Tiré) à
l’échéance soit en espèces, soit par chèques (Cas 1).
L’effet de commerce peut être également encaissé par l’intermédiaire de la banque
du tireur (Fournisseur) qui se chargera donc de l’encaissement auprès de la banque du tiré. On
dit que l’effet est domicilié auprès de la banque du tiré (Cas 2).
Enregistrement comptable : Reprenons l’exemple précédent
Cas 1 : Encaissement direct auprès du tiré :
Chez le tiré (client) : Chez le tireur (fournisseur)
4415 Fournisseurs- effet à payer 12000 5141/5161 Banques ou caisses 12000
Chez le tiré : même écriture que le cas 1. Le tiré (client) n’est pas concerné par les
frais de banque.
III- Circulation des effets de commerce :
1- L’endossement de l’effet à l’ordre d’un tiers :
Dans ce cas l’effet est utilisé comme moyen de paiement en règlement d’une dette.
Exemple: Le 25-10, F endosse au profit de son fournisseur K en règlement de sa
dette, un effet qu’il avait tiré sur le client C. Nominal: 10000DH.
Comptabilisation chez F (endosseur) Comptabilisation chez K (endossataire)
4411 Fournisseur K 10000
3425 Client –effet à recevoir 10000
3425 Client -effet à recevoir 10000 3421 Client F 10000
2
Comptabilisation chez C, le jour de l’échéance (Règlement)
2- L’escompte de l’effet :
Lorsque le tireur ou le porteur de l’effet a besoin de liquidités immédiates (argent
liquide); Il peut vendre (négocier), escompter l’effet auprès de sa banque avant l’échéance
c’est à dire la date prévue pour l’encaissement de l’effet.
La banque dans ce cas remet une somme inférieur au montant de l’effet. Cette
différence s’appelle AGIO, il est égal aux intérêts et diverses commissions bancaires.
En effet cette avance de fonds par la banque est comparable à un prêt d’argent et
donc porteur d’intérêts.
Exemple:
Le 25/09, F présente pour escompte à sa banque un effet de 5 000 DH payable fin
octobre. La banque lui remet le bordereau d’escompte, commissions 11 DH dont 10 % de
TVA, intérêts 110 dont 10 % de TVA.
Comptabilisation :
Chez le tireur :
25/09
5141 Banque 4879
6147 Services bancaires 10
34552 Etat TVA récupérable sur charges 11
6311 Intérêts d'emprunts et dettes 100
Les intérêts sont comptabilisés en tant que charges financières et les commissions en
tant que charges d’exploitation
REMARQUE:
Le Tiré n’est pas concerné par l’opération d’escompte. Le jour de l’échéance, il
comptabilisera normalement règlement :
30/10
4415 Fournisseur –effet à payer 5000
5141/5161 Banque/caisse 5000
3
CAS 1 : l’effet est toujours en possession du tireur. Dans cette situation en général,
le tireur accorde un délai supplémentaire et on parle de prorogation d’échéance.
CAS 2 : l’effet n’est plus en possession du tireur. Dans cette situation en général, le
tireur fait une avance de fonds (un prêt d’argent) au tiré pour pouvoir régler à l’échéance.
Exemple :
CAS 1: Le 27/04, le client C informe son Fournisseur F, qu’il ne peut pas
payer à l’échéance du 30/04 l’effet de 8 000 et demande une prorogation.
F accepte et reporte l’échéance au 30/05 moyennant des intérêts de retard: 75 DH.
Frais de poste 15 DH
Il tire ainsi le 30-4 un nouvel effet en remplacement du premier: nominal 8 090 DH.
ENREGISTREMENT:
Nous avons deux écritures à passer: L’annulation de l’effet et le tirage de la nouvelle
traite:
Chez F :
27/04
3421 Client C 8090
3425 Client - effet à recevoir 8000
73811 Intérêts des prêts 75
61451 Frais postaux 15
L'annulation de l'effet
30/04
3425 Client-effet à recevoir 8090
3421 Client C 8090
Acceptation du nouvel effet
Chez C :
27/04
4415 Fournisseur effet à payer 8000
6311 Intérêts des emprunts et dettes 75
61451 Frais postaux 15
4411 Fournisseur F 8090
L'annulation de l'effet
30/04
4411 Fournisseur F 8090
4415 Fournisseur effet à payer 8090
Acceptation du nouvel effet
4
Reprenons l’exemple précédent :
Le Fournisseur F avance au client le montant de 8 000 DH pour honorer la dette et
tire un nouvel effet majoré des intérêts de retard et des Frais d’envoi (75 DH et 15 DH).
L’enregistrement se fait comme suit:
Chez F :
27/04
3421 Client C 8090
5141 Banque 8000
73811 Intérêts des prêts 75
61451 Frais postaux 15
Avance de fonds
d°
3425 Client-effet à recevoir 8090
3421 Client C 8090
Nouvelle traite
Chez C :
27/04
5141 Banque 8000
6311 Intérêts des emprunts et dettes 75
61451 Frais postaux 15
4411 Fournisseur F 8090
Avance de fonds
28/04
4411 Fournisseur F 8090
4415 Fournisseur effet à payer 8090
Nouvelle traite
5
Dans ce cas, F annule l’effet et porte à la charge du client le montant de l’effet
majoré des frais de protêt.
Cas 2 : L’effet a été remis pour encaissement. La banque dans ce cas retourne l’effet
impayé. Les frais de banque s’élèvent à 15 DH.
Cas 4 : L’effet a été endossé par F au profit de K. Ce dernier retourne l’effet impayé
à F (insolvable)
Enregistrement chez F :
Enregistrement chez K :
6
Chapitre V : Les charges de personnel
Le personnel est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un
contrat de travail. Il est donc formé des salairés, des ouvriers (ateliers,
chantiers, …), employés, représentant, cadres, et personnel de direction.
Remarques :
Le mois compte 26 jours ouvrables maximum.
La durée de travail ne peut dépasser :
- Soit 8 heures par jour ouvrable.
- Soit 44 heures par semaine de 6 jours.
- Soit 192 heures par mois.
1
– La prime d’ancienneté (PA) :
Elle est obligatoire, elle se calcul sur le salaire de base selon les taux
suivants :
- 5% après deux ans de travail.
- 10% après cinq ans de travail.
- 15% après douze ans de travail
- 20% après vingt ans de travail.
- 25% après 25 ans de travail.
PA = S.B * Taux
– Autres primes :
4- Les avantages
Ils peuvent être en argent, tels que : le règlement du loyer, le paiement des
loisirs, …etc. Comme ils peuvent être en nature, tels que : la fourniture
logement, …etc.
Remarque :
La somme de l’ensemble de ces éléments constitue le Salaire Brut Global
(SB) :
Salaire Brut = SB + HS + Primes et indemnités + Avantages
D’une manière générale, ces retenues sont calculées par l’entreprise, mais
elles ne constituent pas des charges pour elle ; l’entreprise s’engage, seulement,
à les verser aux tiers concernés. On distingue, ainsi, trois grandes catégories de
retenues :
2
La base de calcul de ces retenues est constituée par le Salaire Brut
Imposable (SBI), qui est déterminé comme suit :
SBI = SB – Exonérations
3
SNI = SBI – (CNSS + AMO + CIMR + FP(1))
- Calcul de l’IR :
Pour le calcul de l’IR, on se réfère à la formule suivante :
1
- Plafonnés à 2 500 dh par mois (30 000 dh par an).
4
- Cotisation à l’AMO : taux légal (2,26%).
- Cotisation retraite complémentaire (CIMR) : 6%.
Solution :
Calculons le SNI puis l’impôt net au titre du mois de janvier :
Salaire Brut Global : 6 763,00
Indemnités de déplacement : - 360,00
Salaire Brut Imposable : =6 403,00
Frais professionnels = (6 403,00 – 835,00)*20% = 1113,6 dh
Cotisation CNSS = 6 000 * 4,48% = 268,8dh
Cotisation AMO = 6 403,00 * 2,26% = 144,71dh
Cotisation CIMR = 6 403,00 * 6% = 384,18 dh
SNI = SBI – (CNSS + AMO + CIMR + FP)
= 6 403,00 – (268,8 + 144,71 + 384,18 + 1113,6)
= 4 491,71 dh
Ce salaire se situe dans la tranche passible au taux de 20%.
D’où IR net = (4 491,71 * 20%) – (666,67 + 120,00)
= 111,67 dh
5
B- Le livre de paie:
Regroupe les données des bulletins de paie de façon horizontale
Le livre de paie :
Sal Sal Retenues Sal Acomptes Opp Sal net à
brut plafonné CNSS IR Autres Total net payer
1/ Comptabilisation de la paie
6
30/N
6171 Rémunération du personnel S Brut
4441 CNSS (AMO + PS+ PF)
4443 CIMR
4452 Etat, Impôts, Taxes et assimilés (IR)
3431 Avances et acomptes
4432 Rémunérations dûes au personnel S NAP
30/N
6174 Charge socaile
4441 CNSS (AMO + PS+ PF)
4443 CIMR
Déclaration de la part
patronale 30/N
4441 CNSS (AMO + PS+ PF) S NAP
4443 CIMR
Banque S NAP
Règlement de la part
patronale
Exemple :
Procédons à l’enregistrement des éléments du bulletin de paie de
l’exercice précédent (y compris les charges patronales correspondantes).
7
31/01/N
6171 Rémunération du personnel 6 763,00
4441 CNSS 257,40
4443 Caisses de retraite 384,18
4445 Mutuelles 128,06
4452 Etat, Impôts, Taxes et assimilés (IR) 117,28
4432 Rémunérat° dû au pers. 5 876,08
Livre de paie ; page n° …
31/01/N
6174
Charges sociales 1 636,51
4441 CNSS 1 028,23
4443 Caisses de retraite 384,18
4445 Mutuelles 224,10
Livre de paie ; page n° …
oppositions 1500 - -
8
ENCG-K
Les charges de personnel
Exercice :
Salim :
- Salaire brut : 8000 DH et 3 personnes à charge,
Adib :
- Salaire de base 6500 DH,
- Heures supplémentaires 600 DH
- Prime d’ancienneté 650 DH
- Célibataire.
Kamal :
- Salaire de base 4000 DH
- La société lui retient 1600 DH au profit de CIH pour l’achat d’un
logement à caractère d’habitation personnelle et dont les intérêts sont de
120 DH,
- Il a une personne à charge.