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1ERE PARTIE :
Semestre1
Pr : OUKASSI MUSTAPHA
La comptabilité est destinée à représenter et traduire en termes de valeurs « monnaie » l’activité de l’entreprise. Aussi
convient-il tout d’abord de rappeler les traits caractéristiques de cette activité.
La comptabilité permet de fournir les éléments nécessaires à la détermination du résultat. C’est un outil indispensable à
une série d’agents économiques : le chef de l’entreprise, les pouvoirs publics, les partenaires de l’entreprise et les créanciers de
l’entreprise.
- Pour le dirigeant de l’entreprise : la comptabilité est un instrument d’information qui lui permet de connaître la structure de
son patrimoine, le résultat de son activité…. C’est aussi un instrument de décision et de gestion dans la mesure où elle lui
fournit des instruments de mesure qui lui permettent de piloter son entreprise.
- Pour les pouvoirs publics : la comptabilité fournit les éléments de calcul des sommes dues au trésor au titre des impôts et
taxes.
- Pour les partenaires de l’entreprise : les employés cherchent par le biais de la comptabilité à justifier une augmentation des
salaires.
- Pour les créanciers : la comptabilité permet de faire le point sur la situation exacte de l’entreprise.
La comptabilité répond à un besoin juridique dans la mesure où sa tenue est une obligation légale qui résulte à la fois des
dispositions du droit comptable, du droit fiscal ainsi que de celles du code de commerce. L’article 1ER de la loi n° 9-88 dispose en
effet que « toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du code de commerce est tenue de tenir une
comptabilité… ». De même que la loi n° 30-85 relative à la T.V.A., la loi n°24-86 relative à l’I.S. et la loi n° 17-89 relative à
l’I.G.R. imposent aux assujettis des obligations d’ordre comptable telles que la tenue d’une comptabilité régulière.
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CHAPITRE I : LES ETATS DE SYNTHESE
Section 1 : Le bilan
Pour fonctionner, toute entreprise doit disposer d’un ensemble de ressources, parmi ces ressources, on peut citer : les
capitaux propres, les emprunts, les dettes envers les fournisseurs…Grâce à ces ressources, l’entreprise va effectuer des emplois.
Parmi ces emplois, on peut citer : les constructions, le matériel, le mobilier de bureau, les stocks de matières premières ou de
marchandises,…
L’ensemble des ressources et des emplois est regroupé dans un tableau qui s’appelle bilan.
Le bilan est un tableau représentatif de la situation patrimoniale d’une entreprise à une date donnée. Il comporte deux
colonnes ; la colonne droite s’appelle passif (ressources) et la colonne gauche est appelée actif (emplois).
Le passif exprime à la date d’établissement du bilan l’origine, la source et le montant des capitaux se trouvant à la
disposition de l’entreprise.
L’actif montre comment à une date donnée sont utilisées les ressources indiquées dans le passif : il exprime l’emploi qui a
été fait des ressources.
Le passif et l’actif d’un bilan décrivent à la date d’établissement de ce bilan la situation de l’entreprise vue sous la double
optique des ressources (passif) et des emplois (actif). Donc total des ressources = total des emplois.
Passif = Actif
Ainsi le bilan doit être équilibré par construction. A tout moment dans l’entreprise, le total des ressources est égal au total des
emplois.
Le bénéfice de l’exercice (ressource interne) apparaît au côté droit du bilan précédé d’un signe +. La perte (emploi
définitif) ; diminution des ressources apparaîtra également au coté droit du bilan précédé d’un signe - .
N.B. : Le bénéfice ou la perte sont le résultat de l’exploitation de l’entreprise au cours d’un exercice donné. Lorsque le bilan est
établi à la date de création, il est dit alors « bilan d’ouverture » ; l’exploitation n’ayant pas encore commencé, il n’y’ a ni
bénéfice ni perte. Un bilan d’ouverture est obligatoirement équilibré.
IV- La structure du bilan
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Structure schématique du bilan
Actif Passif
Actif immobilisé Financement permanent
1- L’actif du bilan
On distingue :
- L’actif immobilisé constitué des immobilisations composées principalement d’éléments corporels, incorporels et financiers
destinés à servir de façon durable dans l’entreprise.
- L’actif circulant hors trésorerie est défini comme l’ensemble des actifs correspondants à des éléments du patrimoine qui, en raison
de leur destination ou de leur nature n’ont pas vocation à rester durablement dans l’entreprise.
- La trésorerie - actif est composée des chèques et valeurs encaissées et des valeurs disponibles.
2- Le passif du bilan
Exercice 1
En MARS 2010, la société « XWA » a été constituée de 2personnes qui ont fait chacun un apport de 300000 dh . Un
emprunt de 100000dh a été contracté par la société. les dettes fournisseurs s’élèvent à 40000dh DH . les emplois sont :
Fonds de commerce 20000dh, construction 260000, matériels du transport 240000 dh , MMB 80000 stocks de marchandises :
40000 dh, banque 50000 dh, caisse 50000dh,
Etablir le bilan.
Exercice 2
En janvier 2010, la société anonyme « ROSA » a été constituée de 4personnes : deux ont fait chacun un apport de 200000 dh
, le troisième à apporté un terrain de 140000dh et le quatrième à apporté du mobilier du bureau pour 100000dh . Un emprunt de
100000dh a été contracté par la société. les dettes fournisseurs s’élèvent à 60000dh et celles de l’Etat à 80000 DH .
Frais de constitution 30000, Fonds de commerce 60000dh, , machines 340000 dh , stocks de matières premieres : 100000 dh,
caisse 60000dh,creances clients 40000 dh, banque … ?
Etablir le bilan du mois de janvier
Exercice3
Le 1er janvier 2014 la situation active et passive de l’entreprise ALPHA se présente comme suit :
- Capital 700 000 DH
- Un terrain évalué à : 380 000 DH
- Un bâtiment à usage commercial : 390 000 DH
- Un véhicule utilitaire : 83 700 DH
- Divers matériels de bureau 12 640 DH
- Un stock de matières premières 143 000 DH
- Des fonds déposés en banque 16 150 DH
- Des espèces en caisse 9 370 DH
- Les clients lui doivent : 45 780 DH
- Elle a emprunté 300 000 DH à un établissement financier pour une durée de cinq ans.
- Elle doit 51 480 DH à ses fournisseurs et 29 160 DH de taxes à l’Etat.
I- Structure du C.P.C.
Le C.P.C. est subdivisé en trois parties distinctes qui reprennent les opérations d’exploitation, les opérations financières et
les opérations non courantes.
Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.
A- Les produits d’exploitation : Ils correspondent à toutes les opérations d’exploitation effectuées par l’entreprise durant un
exercice, ils ont pour origine :
- La vente de marchandises ou de produits fabriqués par l’entreprise
- La fourniture de service à des tiers
- L’encaissement de subventions émanant des pouvoirs publics ou de tiers en liaison avec l’objet social de l’entreprise.
B- Les charges d’exploitation : Elles enregistrent toutes les opérations réalisées dans le cadre d’un exercice pour acheter les
biens à revendre ou à transformer des services tels que le travail des salariés, les taxes payées à l’Etat, le service bancaire,
le transport,...
Exploitation
I- Produits d’exploitation
II- Charges d’exploitation
III- Résultat d’exploitation (I - II)
Financier
IV- Produits financiers
V- Charges financières
VI- Résultat financier (IV – V)
VII- Résultat courant (III +VI)
Non courant
VIII- Produits non courants
IX- Charges non courantes
X- Résultat non courant (VIII – IX)
XI- Résultat avant impôt (VII + X)
XII- Impôt sur les bénéfices
XIII- Résultat net (XI – XII)
On retrouve Le résultat net = Total des produits – Total de charges
III- Application
Exercice 1
Au 31 décembre 2007, en fin d’exercice, les produits et les charges de l’entreprise Bêta se présentent ainsi :
- Achats d’emballages :: 23 500 DH
- Achats de marchandises : 400 000 DH
- Déplacements, missions et réception :: 4000 DH
- Achats de fourniture 26 400 DH
- Frais de téléphone : 14 000 DH
- Locations versées : 62 500 DH
- Transport sur achat : 52 100 DH
- Pénalités et amendes : 8 000 DH
- Dons non courants reçus : 36 800 DH
- Taxe d’édilité : 78 000 DH
- Ventes de marchandises : 850 000 DH
- salaires 150 000 DH
- Produits des titres de participation : 12 000 DH
-intérêts versés 32000 dh
TAF : Etablir le C.P.C. de l’exercice et déterminer le résultat de l’entreprise Bêta. (Taux de L’impôt sur le résultat 30%)
Exercice2
Au 31 décembre 2002, en fin d’exercice, les produits et les charges de l’entreprise Bêta se présentent ainsi :
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- Achats d’emballages :: 23 500 DH
- Achats de marchandises : 11 200 DH
- Déplacements, missions et réception :: 2 000 DH
- Achats de fourniture non stockables : 126 400 DH
- Frais postaux : 24 000 DH
- Locations versées : 82 500 DH
- Transport sur achat : 5 2 100 DH
- Pénalités et amendes : 8 000 DH
- Dons non courants reçus : 36 800 DH
- Taxe d’édilité : 78 000 DH
- Ventes de marchandises : 1549 000 DH
- Charges de personnel : 450 000 DH
- Produits des titres de participation : 12 000 DH
Exercice 3
Au 31 décembre 2013 les produits et les charges de l’entreprise B@B se présentent ainsi :
- Achats de matières 300000 DH
- Achats de fournitures 40 000 DH
- Frais de téléphone : 12000 DH
- Locations versées : 15000 DH
- frais de déplacement, 14 000 DH
- eau et électricité : 12 500 DH
- Pénalités reçue : 20000 DH
- Dons non courant versé à une association : 8 000 DH
- Taxe d’édilité 16 800 DH
- Impôts 24 000 DH
- Ventes de produits: 600 000 DH
- salaires 90 000 DH
- cotisation sociale 30000 DH
-gain de change : 8 000 DH
- intérêts versés 12000 DH
TAF: Etablir le C.P.C. de l’exercice et déterminer le résultat de l’entreprise. (Taux de L’impôt sur le résultat 30%)
Le modèle normal du plan comptable marocain comprend outre le bilan et le CPC trois autres états de synthèse qui sont :
- L’état des soldes de gestion (E.S.G.) ;
- Le tableau de financement de l’exercice ;
- L’état des informations complémentaires (E.T.I.C.).
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BILAN (ACTIF)
clos le..........
ACTIF
EXERCICE
Brut Amort. Net N-1
et prov. Net
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisation en non-valeurs (A)
Frais préliminaires..........................................................
Charges à répartir sur plusieurs exercices......................
Primes de remboursement des obligations.....................
Immobilisations incorporelles (B)
Immobilisation en recherche et développement..............
Brevets, marques, droits et valeurs similaires.................
Fonds commercial............................................................
Autres immobilisations incorporelles...............................
Immobilisations corporelles (C)
Terrains..........................................................................
Constructions...................................................................
Installations techniques, matériel et outillage..................
Matériel de transport.........................................................
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers....
Autres immobilisations corporelles.................................
Immobilisations corporelles en cours..............................
Immobilisations financières (D)
Prêts immobilisés...........................................................
Autres créances financières...........................................
Titres de participation.....................................................
Autres titres immobilisées..............................................
Ecarts de conversion - Actif (E)
Diminution des créances immobilisées...........................
Augmentation des dettes de financement.......................
TOTAL I (A+B+C+D+E)
ACTIF CIRCULANT (HORS TRÉSORERIE)
Stocks (F)
Marchandises..................................................................
Matières et fournit. Consommables................................
Produits en cours.............................................................
Produits intermédiaires. et produits résiduels………….
Produits finis...................................................................
Créances de l’actif circulant (G)
Fournis. Débiteurs, avances et acomptes.......................
Clients et comptes rattachés..........................................
Personnel.......................................................................
Etat................................................................................
Comptes d’associés.......................................................
Autres débiteurs.............................................................
Comptes de régularisation Actif......................................
Titres et valeurs de placements (H)
Ecarts de conversion - Actif (I) (Elément circulants)
TOTAL II (F+G+H+I)
TRESORERIE
Trésorerie - Actif
Chèques et valeurs à encaisser......................................
Banques, Trésorerie Générale, Chèques postaux...........
Caisse, Régies d’avances et accréditifs..........................
TOTAL III
TOTAL GENERAL I+II+III
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xercice clos le..........
PASSIF
EXERCICE
N N-1
FINANCEMENT PERMANENT
Capitaux propres
Capital social ou personnel (1).....................................................................
moins : actionnaires, capital souscrit non appelé..........................................
Capital appelé / dont versé..............................................................
Primes d’émission, de fusion, d’apport.........................................................
Ecarts de réévaluation.................................................................................
Réserve légale.............................................................................................
Autres réserves............................................................................................
Report à nouveau (2) ..................................................................................
Résultat net en instance d’affectation (2).....................................................
Résultat net de l’exercice (2) .......................................................................
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (A)
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Modèle normal OPERATIONS
1 2 3 4
EXPLOITATION
I Produits d’exploitation
Ventes de marchandises (en l’état)......................
Ventes de biens et services produits....................
Chiffres d’affaires.....................................
Variation de stocks de produits () (1)..................
Immo. Produite par l’entreprise pour elle-même........
Subventions d’exploitation...................................
Autres produits d’exploitation...............................
Reprises d’exploitation ; transferts de charges ....
Total I
II Charges d’exploitation
Achats revendus (2) de marchandises.................
Achats consommés (2) de matières et fournitures
Autres charges externes......................................
Impôts et taxes....................................................
Charges de personnel..........................................
Autres charges d’exploitation...............................
Dotations d’exploitation ......................................
Total II
III RÉSULTAT D’EXPLOITATION (I - II)
FINANCIER
IV Produits financier
Produits des titres de partic. et autres titres imm.
Gains de change..................................................
Intérêts et autres produits financiers.....................
Reprises financières; transferts de charges..........
Total IV
V Charges financières
Charges d’intérêts................................................
Pertes de change.................................................
Autres charges financières...................................
Dotations financières ........................................
Total V
VI RÉSULTAT FINANCIER (IV - V)
VII RÉSULTAT COURANT (III +VI)
VIII Produits non courants
Produits de cessions d’immobilisations................
Subventions d’équilibre........................................
Reprises sur subventions d’investissements.........
Autres produits non courants................................
Reprises non courantes; transferts de charges......
Total VIII
IX Charges non courantes
Valeurs nettes d’amortissement des immo. cédées
Subventions accordées.......................................
Autres charges non courantes .............................
Dotations non courantes aux amortissements
et aux provisions ................................................
Total IX
X RÉSULTAT NON COURANT (VIII - IX)
XI RÉSULTAT AVANT IMPÖTS (VII + X)
XII IMPÖTS SUR LE RÉSULTAT
XIII RÉSULTAT NET (XI - XII)
1/ Variation de stocks: stock final - stock initial: augmentation (+) diminution (-)
2/ Achats revendus ou consommés : achats - variations de stocks
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CHAPITRE 2 : LES TECHNIQUES DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE
Avant de traiter du compte, il convient, dans un premier temps de voir le raisonnement comptable.
L’activité économique de l’entreprise est faite de milliers d’opérations qui se traduisent par des mouvements de valeurs ou
flux économiques.
Exemples :
Opération externe
Societé X achète des marchandises de Y pour 100.000 DH qu’il règle en espèces immédiatement. Il s’agit d’une opération
« bilatérale », chaque agent économique fournit une prestation à l’autre :
* X reçoit les marchandises de son fournisseur ;
* Il verse à Y 100.000 DH.
Marchandises
X Y
Monnaie
Cette opération donne lieu à deux mouvements de valeur 100.000 DH, en sens inverse.
Opération interne
Dans une usine de prêt à porter, du tissu d’une valeur de 2.000 DH est transformé en pantalons.
On désigne par le mot « flux » un transfert de biens, de services, de monnaie ou d’informations entre l’entreprise et un
partenaire ou à l’intérieur même de l’entreprise. On parle alors respectivement de flux externes et de flux internes. Ces flux peuvent
être soit réels ou physiques, soit financiers.
Les flux physiques correspondent à un transfert de biens ou de services. Les flux financiers constituent soit des flux de
monnaie (billets, chèques…), soit des flux de créances-dettes qui se forment en raison des décalages de règlement.
Exemple :
Ali achète à crédit des marchandises d’une valeur de 2.000 DH au fournisseur Brahim.
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Fournisseurs de matières
Biens premières et de marchandises
Prestations
Etat
publiques
ENTREPRISE
Prestations
Banques
financières
Le côté gauche s’appelle « débit », le côté droit s’appelle « crédit ». La différence entre le total débit et le total crédit
s’appelle « solde ».
si TD>TC le solde est débiteur
si TD<TC le solde est créditeur
Pour chaque période, le compte doit faire ressortir le solde au début de la période, le total des mouvements débit et crédit de
la période et le solde en fin de période.
Exemple de présentation du compte
Débit Crédit
Date Libellés Sommes Date Libellés Sommes
Exemple :
Débit X Crédit
Solde au début
de la période Solde initial
Mouvements
Mouvements crédit
débit
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B- Fonctionnement des comptes
Il existe deux catégories de compte :
- les comptes de situation inscrits au bilan et qui comprennent tous les comptes compris dans les classes 1 à 5 du plan
comptable ;
- les comptes de gestion inscrits au CPC regroupés dans les classes 6 et 7 du Plan comptable.
Comme on l’a déjà vu, chaque opération comptable de l’entreprise traduit ne ressource et un emploi. Les ressources sont
inscrites au crédit du compte et les emplois au débit du compte.
Les ressources sont constituées par les fonds reçus des associés, les emprunts obtenus, les crédits accordés par les tiers, les
ventes réalisées… ; on peut donc considérer comme ressources les comptes du passif et de produits.
Les emplois sont constitués par les acquisitions d’équipement, les achats de marchandises, les salaires payés…
On peut donc considérer comme emplois les comptes d’actif et de charges.
Les comptes d’actif et de charges sont débités quand on considère que l’opération fait augmenter l’actif et les charges de
l’entreprise. Ils sont crédités quand l’opération fait baisser l’actif et les charges.
Exemple : Acquisition d’un ordinateur par chèque bancaire pour 8.000 DH.
Il s’agit là d’une opération comptable qui met en jeu deux comptes d’actif : mobilier de bureau et chèque bancaire.
D MMB C D Banques C
8.000 8.000
Augmentation du passif
Baisse du passif
Augmentation des
Baisse des produits
produits
Les comptes du passif et des produits sont crédités quand on considère que l’opération fait augmenter le passif et les
produits de l’entreprise.
Ils sont débités quand l’opération fait baisser le passif et les produits de l’entreprise.
Exemple : Ventes de marchandises pour 40.000 DH, moitié en espèces et moitié par chèque bancaire. Il s’agit là d’une opération
comptable qui fait intervenir trois comptes : un compte de produits et deux comptes d’actif.
Caisses
D C
200000 100000
17000 20000
2500
TD217000 TC 122500
SOLDE D 94500
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CHAPITRE 3 : LE CODE GÉNÉRAL DE NORMALISATION COMPTABLE
La comptabilité des entreprises est organisée conformément aux dispositions du code général de la normalisation
comptable (CGNC) mis en place par le dahir du 25 décembre 1992.
Le CGNC est structuré en deux parties :
- la première est intitulée « Norme Générale Comptable » (NGC), elle définit les principes comptables fondamentaux et les
règles de forme applicables à l’ensemble des unités économiques ;
- la deuxième est appelée « Plan Comptable Général des Entreprises » (PCGE). Le PCGE présente le dispositif technique
d’application de la NGC aux entreprises. Le PCGE comprend le plan comptable détaillé et les règles de fonctionnement des
comptes.
En s’adressant à tous les agents économiques et pas seulement aux entreprises au sens étroit du terme, la NGC a pour
finalité de satisfaire les deux objectifs fondamentaux de la norme comptable que sont :
* servir de base à l’information et à la gestion de l’entreprise ;
* fournir aux utilisateurs des comptes une image fidèle de ce que représente l’entreprise.
Pour cela, l’entreprise se doit de respecter un certain nombre de principes. Ils sont au nombre de 7 :
a- Le principe de continuité d’exploitation : l’entreprise doit établir ses états de synthèses dans la perspective d’une
poursuite normale de ses activités.
b- Le principe de permanence des méthodes : l’entreprise établit ses états de synthèses en appliquant les mêmes règles
d’évaluation et de présentation d’un exercice à l’autre.
c- Le principe du coût historique : la valeur à laquelle est inscrite au bien reste fixe quelques soient les éventuelles
dépréciations monétaires intervenues par la suite.
d- Le principe de spécialisation des exercices : en raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables,
les charges et les produits doivent être rattachés à l’exercice qui les concerne effectivement.
e- Le principe de prudence : les incertitudes présentes susceptibles d’entraîner un accroissement des charges ou une
diminution des produits de l’exercice doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice ; les
produits ne sont donc pris en compte que s’ils sont certains et définitivement acquis à l’entreprise et les charges sont à
prendre en compte dès lors qu’elles sont probables.
f- Le principe de clarté : les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate
avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles.
g- Le principe d’importance significative : les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut
affecter les évaluations et les décisions.
On appelle plan comptable général des entreprises, la liste des comptes utilisés par les entreprises accompagnée de la
description des modalités de fonctionnement de ces comptes.
Le plan des comptes1 est organisé en 10 classes. Les classes 1 à 8 sont utilisées pour la comptabilité générale. La classe 9
concerne la comptabilité analytique et la classe 0 intéresse les comptes spéciaux.
Les classes 1 à 8 comprennent deux groupes :
* Les comptes de bilan ou de situation
o classe 1 : comptes de financement permanent
1 Il existe un plan de comptes simplifié et des états de synthèse simplifiés pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur
à 7,5 millions de DH.
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o classe 2 : comptes d’actif immobilisé
o classe 3 : comptes d’actif circulant (HT)
o classe 4 : comptes de passif circulant (HT)
o classe 5 : comptes de trésorerie
* Les comptes de CPC ou de gestion
o classe 6 : comptes de charges
o classe 7 : comptes de produits
o classe 8 : comptes de résultats
La classe appelée aussi masse porte un numéro composé d’un seul chiffre. Chaque classe se subdivise en plusieurs
rubriques portant des numéros à deux chiffres. Chaque rubrique renferme un certain nombre de postes portant des numéros à trois
chiffres. Le poste regroupe lui-même un certain nombre de comptes principaux portant des numéros à quatre chiffres.
Chaque compte principal peut renfermer autant de comptes divisionnaires qu’une entreprise souhaite créer pour la
description complète de ses activités.
Ces comptes peuvent eux-mêmes être scindés en comptes subdivisionnaires et en sous-comptes.
Le 1er chiffre identifie la classe ou la rubrique. Les deux premiers chiffres identifient la rubrique. Les 3 premiers chiffres
identifient le poste. Les quatre premiers chiffres identifient le compte principal. Les cinq premiers chiffres identifient le compte
divisionnaire. Les six premiers chiffres identifient le sous-compte.
Seuls les comptes à quatre chiffres sont obligatoires, les comptes à cinq ou à six chiffres sont facultatifs.
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CHAPITRE 4 : L’ORGANISATION COMPTABLE
On distingue deux systèmes d’enregistrement comptables : le système classique les systèmes centralisateurs.
A- Un manuel décrivant les procédures et l’organisation comptable lorsqu’il est nécessaire à la compréhension du système de
traitement et à la réalisation des contrôles. Ce document est conservé aussi longtemps qu’est exigée la présentation des documents
comptables auxquels il se rapporte.
B- Le livre-journal constitue la mémoire comptable de l’entreprise. Toutes les opérations réalisées par l’entreprise y sont en effet
reportées en ordre chronologique, jour par jour. Pour chaque opération, il donne les indications suivantes/
- la date et le numéro de l’opération ;
- le numéro du compte débité et celui du compte crédité ;
- le montant de l’opération ;
- la nature de l’opération et la référence aux pièces justificatives.
Le livre-journal est un document dont la tenue est obligatoire. Il doit être tenu sans blanc, ni altération d’aucune sorte.
Date de l’opération
Sommes
N° de comptes Intitulé des comptes débités Sommes débit
crédit
Intitulé des comptes crédités
Libellé de l’opération
A la fin de chaque page, on additionne les montants débits et les montants crédits qui doivent être égaux. Il permet de
vérifier que le principe de la partie double est respecté. Les totaux obtenus sont reportés en haut de la page suivante.
Exemple :
* le 01-09-03 : Ventes de marchandises 20.000 DH, ¾ par chèque, ¼ en espèces, Fac n° F10
* le 05-09-03 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse 2.000, bordereau de retrait de la banque n°50
* le 10-09-03 : Acquisition d’un micro-ordinateur par chèque 10.560, chèq. n° 1366
* le 15-10-03 : Achats de marchandises à crédit 5.000, facture n°F200
TAF : Passer les écritures comptables dans le livre journal
01-09
5141 Banques 15.000
5161 Caisses 5.000
7111 Ventes de marchandises 20.000
Facture F10
05-09
5161 Caisses 2.000
5141 Banques 2.000
Bordereau n°50
10-09
2355 Matériel informatique 10.560
5141 Banques 10.560
Chèque n°1366
15-09
6111 Achats de marchandises 5.000
4421 Fournisseurs 5.000
Facture n°F200
TOTAUX 37.560 37.560
Remarquons que le total débit est toujours égal au total crédit. Le livre journal permet de vérifier que le principe de la
partie double est respecté.
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C- Le grand-livre est un registre où sont reportées toutes les écritures du livre-journal dans des comptes tels qu’ils sont définis par
le plan comptable. Les comptes du grand-livre portent des numéros et sont classés selon l’ordre du plan comptable.
SD : 10.560
* Comptes de la classe 4 :
D 4411 Fournisseurs C
5.000
* Comptes de la classe 5 :
D 5141 Banques C
15.000 2.000
10.560
Total mvts débit 15.000 Total mvts crédit 12.560
SD : 2.440
D 5161 Caisses C
2.000
5.000
Total mvts débit 7.000
SD : 7.000
* Comptes de la classe 6 :
18
D 6111 Achats de marchandises C
5.000
SD : 5.000
* Comptes de la classe 7 :
20.000
SC : 20.000
D- La balance des comptes constitue le prolongement du grand-livre. En effet, les informations du grand-livre sont reprises, selon
un classement ordonné, en fonction de la numérotation du plan comptable, de tous les comptes qui figurent au grand-livre.
Pour chaque compte, il s’agit de reprendre le solde initial, les mouvements débit et crédit et le solde final.
Exemple :
N° des Soldes de début de Mouvements de Soldes de fin de
Nom des comptes
comptes période (SI) la période période (SF)
Débiteurs Créditeurs Débits crédits Débiteurs Créditeurs
2355 Matériel informatique 10.560 10.560
4411 Fournisseurs 5.000 5.000
5141 Banques 15.000 12.560 2.440
5161 Caisses 7.000 7.000
6111 Achats de marchandises 5.000 5.000
7111 Ventes de marchandises 20.000 20.000
TOTAUX 37.560 37.560 25.000 25.000
La balance constitue un instrument de contrôle comptable puisqu’elle permet de vérifier le respect le principe de la
partie double, et ce à travers les égalités suivantes :
o Total des soldes débiteurs de début période = Total des soldes créditeurs de fin de période
o Total des mouvements débits de la période = Total des mouvements crédits de la période
o Total des soldes débiteurs de fin de période = Total des soldes créditeurs de fin de période
E- Le livre d’inventaire est un rapport dans lequel sont transcrits le bilan et le CPC de chaque exercice. Il est côté et paraphé par le
greffier du tribunal de 1ère instance.
Exercice2 :
19
* le 03-01 : L'extrait du bilan de N-1est : capital social 800000,emprunt bancaire
150000, fournisseur 50000.
Construction 400000, MT 300000 , MMB 40000, clients 60000, banque
120000, caisse 80000
* le 05-01 Ventes de marchandises 300.000 DH, 1/3 par chèque,1/3 espèces, le reste a
a crédit n° F1000
* le 08-01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse 20.000, bordereau n°500
* le 14-01 : Acquisition des micro-ordinateurs par chèque 40.000, chèq. n° 1366
* le 18-01 : Achats de marchandises moitié à crédit le reste par cheque bancaire
150.000, facture n°F1500
* le 24-01 Paiement d’une prime d’assurance par cheque bancaire :10000dh cheque
n° 7940
* le 26-01 Paiement des impôts en espèce :30000dh bon de caisse n° 00112
* le 28-01 : Paiement des salaires par cheque bancaire :60000dh cheque n° 7960
TAF : 1- Etablir le bilan d'ouverture
2- Etablir le livre journal
3-Etablir le grand livre
4- Etablir la balance
5- Etablir le CPC + BILAN
Exercice3 (Travail à rendre)
Au début avril 2012 , la société " GETA" est constitué avec un 3 associé qui ont fait chacun apport de 250000 dh,
elle a fait un emprunt bancaire d’un montant 160000dh, et obtient Une dette fournisseur de 40000 dh. Les emplois de
la société sont: Frais de constitution 15000dh ,Fonds de commerce 30000 dh, Construction 350000 dh, Matériel du
transport 200000dh, Mobilier et matériel du bureau 40000d h, Stocks de marchandises 35000dh, Banque 150000 dh,
Caisse 130000 dh
A cours du mois d’avril et mai , elle a effectuée les opérations suivantes :
5-4 achats de matières premiers 150000 , 1/3 par cheque bancaire et le reste à crédit (fac n100)
7-4 paiement du loyer 15000 en espèce (bon de caisse n50)
10-4 ventes de marchandises240000dh, 1/3 en espèce 1/3 par cheque banc et le reste à crédit (fac n200)
12-04 réception dune subvention d'exploitation en espèce 30000dh (bon de caisse n80)
24-04paiement par cheque bancaire d'une dette fournisseur 40000dh (cheque n 12560)
05-5 paiement des impôts par cheque bancaire 16000dh (cheque n 13000)
18-5achats de 3 ordinateurs à 5000dh/unité (facture n2500) par cheque bancaire.
20-5 paiement des frais de téléphones en espèce 14000 (fac IAM n:1478)
28-5 paiement en espèce des salaires 35000dh et des charges sociales 12000dh (bon de caisse 90)
TAF
Etablir:
Le bilan d'ouverture
le journal,
le grand livre,
la balance,
le CPC
et le bilan fin mai
NB: (taux de l’impôt sur le résultat: 30% , on ignore la TVA dans cet exercice)
20
DEUXIÈME PARTIE : L’ENREGISTREMENT DES OPÉRATIONS EN
COURS D’EXERCICE
21
CHAPITRE PRELIMINAIRE : LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect appliqué sur les dépenses d’un consommateur, c'est-à-dire
que lors d’une opération d’achat de biens ou services, le consommateur verse sans s’en apercevoir cette taxe au
vendeur. Celui-ci la reversera à son tour à l’Etat.
I- Mode de calcul
La TVA est calculée en appliquant au prix de vente hors taxe (HT) le taux prévu par la loi. La TVA est ajoutée
au prix de vente hors taxe pour donner le prix toute taxe comprise (TTC) qui correspond au montant à payer par le
client.
Montant de la TVA = Prix HT × taux de TVA
Montant TTC = Prix HT + TVA
= Prix HT + Prix HT × taux de TVA
= Prix HT (1+ taux de TVA)
Prix HT = Montant TTC/ 1+taux de TVA
La TVA ne constitue ni une charge ni un produit pour l’entreprise assujettie. Cette dernière joue en effet le rôle
d’intermédiaire entre l’Etat et le consommateur final qui supporte en dernier lieu la TVA.
En effet, les entreprises assujetties facturent cette taxe à leurs clients à l’occasion des opérations de ventes
imposables. Ces mêmes entreprises effectuent des opérations d’achats et paient la TVA à leurs fournisseurs. Les
entreprises reversent à l’Etat non pas l’intégralité de la TVA qu’elles ont collectée lors de leurs opérations de vente,
mais sous déduction de la TVA acquittée lors des opérations d’achat.
- Les ventes avec TVA engendrent des recettes de TVA facturée qu’il faudra reverser à l’Etat ; elle constitue
donc une dette envers l’Etat à enregistrer au crédit du compte :
4455 Etat-TVA facturée.
- Les achats avec TVA engendrent pour l’entreprise des dépenses de TVA qui seront déduites de la TVA
facturée. C’est donc une créance sur l’Etat appelée TVA récupérable à noter au débit du compte :
3455 Etat TVA récupérable. Ce compte est subdivisé en deux comptes divisionnaires
34551 Etat TVA récupérable sur les immobilisations
34552 Etat TVA récupérable sur les charges
La TVA à verser par l’entreprise à l’Etat (TVA due) est la différence entre la TVA Facturée et la TVA
récupérable.
TVA due = TVA facturée – TVA récupérable
Enfin de période, suivant déclaration mensuelle ou trimestrielle, trois cas peuvent se produire :
- La TVA facturée est supérieure à la TVA récupérable, l’entreprise doit verser le reliquat à l’Etat : elle a une dette
envers l’Etat à noter au crédit du compte 4456 Etat TVA due.
- La TVA facturée est inférieure à la TVA récupérable, l’entreprise a un crédit de TVA à reporter sur la
déclaration suivante. On utilise le compte 3456 Crédit de TVA.
- La TVA facturée est égale à la TVA récupérable, il n’y a ni crédit de TVA ni TVA due.
22
En respectant la règle de décalage d’un mois qui ne concerne pas les immobilisations et qui signifie que le droit à
déduction ne prend naissance qu’à l’expiration du mois qui suit celui du paiement total ou partiel des factures, la
TVA due devient :
V- Exemple
L’entreprise ABC a réalisé en octobre par cheque bancaire les opérations suivantes:
Elle a vendu des M/SES d’une valeur de 400 000 DH HT.
Elle a acheté des ordinateurs d’une valeur de 30 000 DH HT,
Elle a acheté des M/SES dont la valeur s’élève à 180 000 DH TTC.
Travail demandé :
Sachant que le taux de TVA est de 20%, déterminer la TVA due au titre du mois d’octobre.
23
CHAPITRE I: LES OPÉRATIONS D’ACHAT-VENTE
La facture est une pièce obligatoire qui doit être conservée par l’entreprise
pendant dix ans. Elle se divise en deux parties : l’entête et le corps.
Exemple de facture :
Le 04- 09-2018, L’entreprise « Magnum » (25, avenue Mohammed V, Kénitra) a reçu
la facture n°112 de son fournisseur « Etablissement logisoft » (2, avenue Allal Ben
Abdellah, Rabat) relative à la vente de 5 ordinateurs Pentium 4 à 8 500 DH H.T.
l’unité.
24
Etablissement Logisoft
2 avenue Allal Ben Abdellah
Rabat
Tel : 037-70-53-20
Patente : 43561289
TVA : 241486
CNSS : 325698
Doit : Entreprise « magnum »
25 avenue Mohammed V Kénitra
Exemple : Soit la facture n°112, enregistrer cette facture chez le client et chez le fournisseur.
4/9/03
3421 Client 51 000
7111
4455 Ventes de marchandises 42 500
4/9/03
6111 42 500
34552 Achats de marchandises
4411 8 500
Etat TVA récupérable/charges
Fournisseurs 51 000
Facture n°112
Les réductions constituent des diminutions du montant de la facture. Certaines sont d’ordre commercial,
d’autres sont d’ordre financier.
25
1- Les réductions à caractère commercial
Elles correspondent à l’escompte de règlement qui est une bonification accordée à un client qui paie ses
achats avant l’échéance normale.
Le 17-11-2003, La société XYZ effectue avec le fournisseur Reda les opérations suivantes :
- Achat de marchandises à crédit, montant brut : 10 000 DH, Remise 5%, TVA 20% (facture F50).
- Achat de matières premières par chèque bancaire, montant brut : 7 000 DH, remises 10% et 5%, TVA 20% (facture
F51).
Reda 17-11-03
Doit : XYZ Reda 17-11-03
Facture n°F50 Doit : XYZ
Facture n°51
Montant brut 10 000
Remise 5% 500 Montant brut 7 000
Net commercial Remise1 (10 %) 700
TVA 20% 9 500 Net commercial 1
1 900 Remise2 (5%) 6 300
Net commercial 2 315
Net à payer TTC 11 400
TVA 20% 5 985
Règlement 15 jours fin de mois 1 197
Net à payer TTC 7 182
Règlement par chèque bancaire
26
6111 Achat de marchandises 9 500
34552 Etat-TVA récup/charges 1 900
4441 Fournisseur
11 400
6121 Facture F50 d°
34552 Achat de matières premières
5141 Etat-TVA récup/charges
Banque
Facture F51 5 985
1 197
7 182
Conclusion :
- Les réductions se calculent en cascade.
- les réductions commerciales qui figurent sur la facture de Doit ne sont jamais comptabilisées. Seul le net commercial
est comptabilisé.
Le 18-11-2003, la société « HANAE » envoie à son client Ali la facture n°H23 relative à la vente de marchandises. La
facture H23 se présente comme suit :
HANAE 18-11-2003
Doit : ALI
Facture n°H23
Montant brut 3 500,00
Remise10% 350,00
Net commercial
Escompte 1% 3 150,00
Net financier 31,50
TVA 20% 3 118,50
Net à payer TTC 623,70
3 742,20
Règlement par chèque bancaire
27
Facture H23
Elles désignent les éléments qui augmentent le montant de la facture, elles sont de trois types : la TVA, les frais
de transport et les emballages.
1 - La TVA (voir chapitre précédent)
Selon les clauses du contrat de vente, le transport peut être soit à la charge du client soit à la charge du
fournisseur.
Les emballages récupérables augmentent le montant de la facture lorsqu’ils sont consignés ; c'est-à-dire
prêtés (moyennant un dépôt d’argent) au client qui doit les restituer au fournisseur. Ce dernier s’engage lui aussi à
rembourser au client le montant de la consignation lors du retour des emballages.
Cas n°1 : Le transport est à la charge du client, il est assuré par les moyens de transport du fournisseur,
Dans ce cas, le fournisseur assure par ses propres moyens le transport des biens vendus et facture ce service
à ses clients. Il s’agit donc de produits accessoires qui seront comptabilisés au crédit du compte « 71276 : port et frais
accessoires ». Le transport est soumis au même taux que celui appliqué aux biens vendus en vertu de la règle de : «
l’accessoire suit le principal ».
Exemple :
28
Le 03-11-2003, l’entreprise ABC adresse à son client Naîm La facture n°AB212/03 comportant les éléments suivants :
Montant des marchandises NP. : 17220 DH (TVA : 20%), port : 350 DH H.T. Le transport est assuré par les propres
moyens de l’entreprise.
T.A.F. : Comptabiliser cette facture chez le fournisseur et chez le client.
03/11/03
3421 Client 17 220
7111
71276 Ventes de marchandises 14 000
4455
Port et frais accessoires 350
Etat TVA facturée 2 870
Facture n°AB212/03
Facture n° AB212/03
Montant H.T. 14000
TVA (20%) 2800
Cas n°2 : Le transport est à la charge du client, il est assuré par un tiers transporteur, payé par le fournisseur
pour le compte du client
Le fournisseur avance les frais de port au transporteur, et les répercute sur son client pour leur montant exact
(facturation du débours). Dans ce cas, le taux de TVA est de 14% (activité de transport).
29
Exemple :
Le 07/11/2003, la société « Nour » vend à crédit des produits finis à son client Otmane ; montant HT : 38 800 DH, TVA
20% ; et paie en espèce le transport effectué par l’O.N.C.F : 1 500 DH HT.
Le 08/11/2003, elle adresse à son client la facture n° F7 relative à la livraison du 07/11.
TAF : comptabiliser ces opérations chez le client et chez le fournisseur.
Nour 08-11-2003
Doit : Otmane
Facture n° F7
Montant H.T. 38 800
TVA (20%) 7 760
45 560
Port H.T 1 500
TVA/port (14%) 210
Net à payer TTC 48 270
Règlement dans 15 jours
Facture n°F7
Lors de la consignation, les emballages récupérables sont livrés au client à titre provisoire moyennant une
consignation qui doit lui être restituée ultérieurement ; d’où une dette conditionnelle envers le client à noter au crédit
du compte « 4425 : clients- dettes sur emballages et matériel consignés ».Ils restent la propriété du fournisseur, le
montant de la consignation est facturé au client en plus du prix des marchandises ou biens vendus ; d’où une créance
ferme sur le client à noter au débit du compte « 3421 : clients ».
De même, dans la comptabilité du client, l’opération de consignation implique une créance conditionnelle sur
le fournisseur égale au prix de consignation que le client récupérerait au moment de la restitution de l’emballage. Il
convient alors de débiter le compte « 3413 : Fournisseurs-créances pour emballages et matériel à rendre » et de
créditer le compte «4411 : Fournisseurs » (dette ferme).
Exemple :
Le 10/11/2003, la société industrielle «FRUITA » spécialisée dans la fabrication de jus de fruits a adressé à son client
Omrane la facture suivante :
FRUITA Le10/11/03
Doit : Omrane
Facture n°J9
10/11/03
31
3421 Client 2 700
7121 Ventes de biens produits 2 000
4455 Etat-TVA facturée 400
4425 Clients-dettes sur emballages 300
et matériel consignés
Facture n°J9
10/11/03
2 000
6111 Achats de marchandises 400
300
34552 Etat TVA récupérable/charges
3413 Fournisseurs-créances pour 2 700
Emballage et mat. à rendre
4411 Fournisseurs
Facture n°J9
La facture d’avoir ou « note de crédit » est un écrit (une pièce justificative) établi par le fournisseur et transmis
au client pour constater l’annulation ou la diminution de la dette de ce dernier à la suite d’un retour de
marchandises, d’une réduction commerciale ou financière, ou encore d’un retour d’emballages consignés.
Application :
- Le 20-11-2003, l’entreprise « Maro-bois » reçoit du fournisseur Cherkaoui la facture n°C12 comportant les éléments
suivants : Montant brut des matières premières : 28 000 DH, remise 2%, escompte 1%, TVA 20%.
- Le 24-11-2003, elle reçoit la facture n° AV12 relative à un retour sur la facture F12.Montant brut 8 000 DH.
32
T.A.F : Enregistrer, après avoir établi les pièces justificatives nécessaires ces opérations dans le journal du fournisseur
et du client.
* Facture d’achat-vente * Avoir relatif au retour sur achat
Cherkaoui Le 20/11/03 Cherkaoui Le 24/11/03
20/11
6121 Achats de matières 27 440
premières
34552 Etat TVA récup/ch 5433,12
4411 Fournisseurs 32 598,72
7386 Escomptes obtenus 274,40
Remarque :
La facture d’Avoir relative à un retour sur achat est établie en respectant les mêmes conditions que la facture
initiale (facture de Doit ).
33
réductions hors facture
Les réductions hors facture sont des réductions accordées après établissement de la facture initiale « facture
de Doit ». Elles font généralement l’objet d’une facture d’avoir.
A- Comptabilisation d’une facture d’Avoir relative aux
réductions Commerciales
Exemple :
Le 26 /11 /2003, après réclamation du client « Maro-bois », le fournisseur « Cherkaoui » lui accorde un rabais
supplémentaire sur la facture n°C12 (3% du montant net des marchandises gardées), et lui adresse la facture d’Avoir
suivante :
Cherkaoui Le 26/11/03
Avoir : Maro-bois
Avoir n° AV15
Rabais
(27 440 – 7 840) × 3% 588,00
Escompte 1% - 5,88
582,12
TVA (20%) 116,42
26/11/03
7119 RRRA par l’entreprise 5 88,00
4455 Etat-TVA facturée 116,42
3421 Clients 698,54
6386 Escomptes accordés 5,88
Avoir n°AV15
26/11/03
4411 Fournisseurs 698,54
7386 Escomptes Obtenus 5,88
6129 RRRO/achat de mat.premières 5 88,00
34552 Etat TVA récupérable /charges 116,42
Avoir n°AV15
Remarques :
34
1- Les réductions commerciales hors facture sont comptabilisées chez le client dans le compte « RRRO/achat… » et
chez le fournisseur dans le compte « RRRA par l’entreprise ».
2- A la clôture de l’exercice, les comptes RRRO et RRRA sont virés respectivement dans le compte achat et le compte
vente.
B- Comptabilisation d’une facture d’Avoir relative à une
réduction financière
Exemple:
Le 12/11/2003, Fouad reçoit de son fournisseur Ahmed la facture n°F14 relative à l’expédition d’un lot de
marchandises.
Facture F14 :
Ahmed Le 12/11/03
Doit :Fouad
Facture n°F14
Avoir n° AV6 :
Ahmed Le 16/11/03
Avoir : Fouad
Avoir n°AV6
12/11
3421 Clients 7 200
35
4411 Fournisseurs 144
7386 Escomptes obtenus 120
Etat TVA récup/ch 24
34552
Avoir n° AV6
36
CHAPITRE 2 : LES OPÉRATIONS DE RÈGLEMENT
Les règlements financiers peuvent s’effectuer au comptant par le biais de la caisse, de la banque ou du CCP ou
par l’intermédiaire des effets de commerce.
Nécessairement débiteur, le compte caisse est débité du montant des espèces encaissées par l’entreprise ; il
est crédité du montant des espèces décaissées.
5161-Caisses
* Les chèques tirés par l’entreprise pour son propre compte (retrait) ou pour le compte des tiers (règlement)
sont inscrits en diminution de son avoir en banque à leur date d’émission.
* Par contre, les chèques donnés par l’entreprise à sa banque (pour encaissement) ne sont pas portés
immédiatement au crédit de son compte tenu par cette dernière. Il s’écoule un intervalle de temps plus ou moins long
entre le moment du versement de ces chèques et le moment de leur encaissement. Aussi dans l’attente de
l’encaissement ou le cas échéant, le retour impayé, on inscrit les chèques non encore encaissés dans un compte
transitoire :
5111-Chèques à l’encaissement C
51112-Chèques en portefeuille C
37
Les chèques remis à l’encaissement par l’intermédiaire de la banque du bénéficiaire, dans l’attente de l’avis de crédit du
compte bancaire.
51112-Chèques à l’encaissement C
Les chèques à l’encaissement sont transformés en valeurs immédiatement disponible, une fois que l’entreprise
est avisé de l’encaissement effectif des chèques versés (à la réception de l’avis de crédit).
Les chèques retournés impayés sont transformés en créances inscrites au compte du débiteur (le tireur).
Exemple d’application
* Le 01/09/03, L’entreprise X vend des marchandises à son client Y pour 20.000 dhs HT plus TVA 20 % (Facture n°10 )
contre remise d’un chèque bancaire n° 8906324.
* Le 05/09/04, elle remet le chèque bancaire n° 8906324 à sa banque pour encaissement (bordereau de remise à
l’encaissement n° 20).
* Le 11/09/04, elle reçoit de sa banque, l’avis de crédit n° 29, concernant l’encaissement du chèque n° 111
* Le 20/09/04, elle remet à son fournisseur Z un chèque bancaire N° 630932 d’un montant de 8.000 dhs.
01/09
05/09
11/09
20/09
38
4411 Fournisseurs 8000
5141 Banques 8000
Z, Chèque n° 630932
Généralement lorsque les règlements sont à terme, l’entreprise utilise souvent les effets de commerce. Les
effets de commerce sont à la fois des instruments de paiement et des instruments de mobilisation des créances.
A- Définitions
Tireur Tiré
Chez le fournisseur, la créance ordinaire a été transformée en créance mobilisable, d’où transfert du compte « client »
au compte « client, effet à recevoir ».
Chez le client, la dette a également changé de nature, d’où transfert du compte « fournisseur » au compte
« fournisseur, effet à payer ».
39
Exemple :
Le 09-09, l’entreprise X vend à son client l’entreprise Y des marchandises pour 20.500 dhs. Il adresse à Y la facture
suivante
Marchandise : 20.500
Remise 10 % : 2.050
Le 11-09, X tire sur Y une lettre de change à échéance du 15-11 en règlement de la facture du 09-09. Y
accepte immédiatement.
chez le fournisseur
9/9
Facture n° ................................................
11/9
3425 Clients, effets à 22.140
recevoir
3421 Clients 22.140
LC N°
chez le client
10/04
Facture n° ................................................
40
2)- A la circulation de l’effet de commerce :
Une fois créés, les effets de commerce peuvent être endossés au profit des tiers, remis à l’escompte ou
conservés jusqu’à leur encaissement.
a- L’endossement : le bénéficiaire de l’effet peut le transmettre à une personne (fournisseurs) à qui il doit de
l’argent. Ce changement se fait par endossement c’est à dire qu’on indique au dos de la traite la mention « payez à
ordre » daté et signé.
Schéma d’écriture :
Chez l’endosseur
Chez l’endossataire
b- La remise à l’escompte : il s’agit, à ce niveau, de la vente (ou négociation) de l’effet à la banque avant l’échéance
pour obtenir des liquidités immédiates.
La banque devient alors le nouveau bénéficiaire et comme elle doit attendre l’échéance pour percevoir elle-même le
montant de l’effet, elle prélève alors des agios en rémunération des fonds qu’elle a versés par anticipation. La banque
accorde donc un crédit à celui qui escompte l’effet.
Schéma d’écriture :
Chez le tireur
Banque VN-
5141
Services bancaires agios
6147
Intérêts des emprunts et c
6311
dettes e
Etat-TVA
34552
récupérable/charges 7%(c+e)
5520 Crédits d’escompte VN
A l’échéance
5520 Crédits d’escompte VN
Cette opération permet au bénéficiaire de recevoir la valeur nominale diminuée du montant de l’agio. L’agio
comprend :
l’escompte noté e
e = VN x t x n / 1.200 (en mois) ou e = VN x tx n / 36.000 (en jours)
avec VN : valeur nominale, t : taux d’escompte, n : nombre de jours séparant la date de remise à l’escompte et la date
d’échéance de la traite.
Les différentes commissions prélevées par la banque
TVA : 7% (e+c)
41
c- La remise à l’encaissement : le bénéficiaire de l’effet peut le garder dans son portefeuille jusqu’à l’échéance et le
présenter à l’encaissement soit au tiré ou au souscripteur de l’effet si l’effet n’est pas domicilié, on parle
« d’encaissement direct », soit à la banque si l’effet est domicilié. Généralement, les effets sont domiciliés (font mention
des coordonnées bancaires du tiré) et les banques assurent la procédure d’encaissement.
Dans ce dernier cas, le bénéficiaire dépose, quelques jours avant l’échéance, l’effet à sa banque ; c’est la
remise à l’encaissement.
Schéma d’écriture :
51132
Effets à l’encaissement
ou
Ou
51133
Effets échus à encaisser
3)- Le règlement :
Deux cas peuvent se présenter : l’effet n’est pas domicilié, l’effet est domicilié.
a- L’encaissement de l’effet non domicilié : dans ce cas le bénéficiaire conserve l’effet en portefeuille et le
présente au tiré le jour de l’échéance afin d’encaisser directement sa valeur nominale.
Schéma d’écriture :
Chez le tireur
Banques ou caisses ou
CCP
3425 Clients, effets à recevoir
Chez le tiré
Fournisseurs, effets à
payer
Banques ou caisses ou
CCP
b- L’encaissement de l’effet domicilié : dans ce cas, le bénéficiaire remet l’effet à sa banque quelques jours
avant l’échéance et lui donne un « mandat d’encaissement ». a l’échéance, la banque encaisse la valeur nominale de
l’effet. Elle crédite le compte de son client du montant net de l’effet diminué des frais de banque. Ces frais sont soumis
à la TVA (10%).
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Schéma d’écriture :
Chez le bénéficiaire (avis de crédit)
5141 Banque
61472 Frais sur effets de
commerce
34552 Etat-tva récupérable /
charges
51132 Effets à l’encaissement
Fournisseurs, effets à
4415
payer
5141 Banques
Exercice d’application :
Vous êtes employé (é) chez la maison BENCHRIF spécialisée dans la commercialisation de tissu.
Au cours du mois de Février 2010, cette entreprise a effectué les opérations suivantes :
Situation des effets au début du mois :
Les effets en portefeuille :
n° 424 sur MORAJI au 25.02 Valeur nominale : 7500 DH
n° 425 sur HAIJAJI au 28.02 Valeur nominale : 12800 DH
n° 430 sur MOKHTARI au 15.02 Valeur nominale : 8000 DH
Les effets à l’encaissement :
n° 428 sur DEMNATI au 31.02 Valeur nominale : 15,000 DH
Les effets escomptés :
n° 426 sur BRIJA au 20.02 Valeur nominale : 20,000 DH
n° 427 sur MAROC-DECORATION au 20.02 Valeur nominale : 34500 DH
Les effets circulation :
n° 175 à l’ordre de FILROC au 12.02 Valeur nominale : 50,000 Domiciliée à la CNCA
n° 176 à l’ordre de TEXNORD au 28.02 Valeur nominale : 75200 DH
04.02 Reçu l’avis de crédit n° 4646 relatif à l’encaissement de l’effet n° 428 Commissions retenues par la banque :
75,80 DH (HT). TVA : 7%
07.02 L’effet n° 425 est endossé à l’ordre du fournisseur ALAOUI, en règlement de sa facture S/n° A6008
12-02 Reçu l’avis de débit n° 8425 relatif au règlement de l »effet n° 175échu le 10.02 Remis à l’encaissement l’effet
nµ° 430 Reçu n° 1245
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20-02 Accepté la lettre de change S/n° 177 du fournisseur HAFSSI de nominal 19240,40 DH et échéant au 15.03
26-02 Reçu le bordereau d’escompte n° 4180 relatif à l’effet n° 431 : - escompte : 280 DH (HT) ; - commission : 52,60
DH (HT) ; - TVA : 7%
Encaissé directement l’effet n° 424 contre chèque n° 761411
Présenter le journal de l’entreprise BENCHRIF (comptes modèle normal).
Corrigé
04/02
07/02
12/02
d°
20/02
d°
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5520 Crédit d’escompte 54500 54500
3425 Clients - effets à recevoir
Effets n° 426 et 427 négociés arrivés à échéance
22/02
d°
25/02
26/02
d°
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CHAPITRE 3 : LES CHARGES DE PERSONNEL
Les charges de personnel sont constituées par les rémunérations du personnel (les salaires) et les charges
sociales légales ou contractuelles. Leur calcul constitue une tâche lourde et complexe car il doit tenir compte
des dispositions du droit de travail, de la législation sociale et de la fiscalité.
A la fin de la période de paie, la rémunération du personnel est notée en détail dans un document appelé
bulletin de paie qui est remis aux salariés. Le bulletin de paie est reporté sur la fiche individuelle du salarié
et sur le livre de paie ou journal des salaires.
I- Le personnel
C’est l’ensemble des personnes, liées par un contrat de travail, qui exercent une certaine activité dans
l’entreprise en échange d’une rémunération appelée : salaire. Le personnel est donc formé par les
salariés: ouvriers, employés, cadres et personnel de direction.
Les personnes qui fournissent des services à l’entreprise sans être liés par un contrat de travail (avocat, notaire,
expert comptable…) ne font pas partie du personnel de l’entreprise et perçoivent non des salaires mais des
honoraires ou commissions comptabilisés au débit du compte : 6136 : rémunération d’intermédiaires et
honoraires.
Il en est de même pour le personnel engagé occasionnellement ou d’une façon intérimaire, détaché ou prêté à
l’entreprise dont la rémunération est à noter au débit du compte : 6135 : rémunération du personnel extérieur à
l’entreprise.
II- Le salaire
Le salaire est défini comme étant la rétribution qu’un employeur s’oblige, en vertu d’un contrat de travail à
verser à un salarié. Il se compose de plusieurs éléments qui forment le salaire brut.
Taux horaire des heurs supplémentaires = Taux horaire normal × (1+ taux de majoration)
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- Les autres avantages : avantages en nature (logement, téléphone,…) ou en numéraire (paiement du
loyer par l’employeur, frais médicaux et d’hospitalisation,…).
- Les allocations familiales : ce sont des prestations servies par la caisse de sécurité sociale (CNSS)
aux salariés ayant des enfants à charge. Leur montant est de 150 DH par mois pour chacun des trois
premiers enfants et 36 DH par mois pour chacun des trois suivants.
La rémunération versée au salarié est un salaire net qui est égale au salaire brut diminué des retenues. En
effet, l’employeur calcule ces retenues qu’il prélève à la source pour les verser aux tiers concernés. Ces
retenues sont les suivantes :
- Les cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) : part salariale ;
- L’Impôt Général sur le Revenu (IGR) ;
- Les autres retenues.
Ces cotisations sont dues par le salarié pour la couverture des dépenses relatives aux prestations sociales.
Elles sont calculées en appliquant le taux de 4,29% sur le salaire brut plafonné à 6 000 DH par mois.
L’IGR sur les revenus salariaux est un impôt retenu à la source sur le salaire du personnel et versé à l’Etat. Il
se calcule de la manière suivante :
(Base imposable)
Salaire de base
+ Heures supplémentaires
Compléments du salaire brut + Primes et indemnités
+ Autres avantages___________
= Salaire brut ou total des gains
- Cotisations salariales (CNSS, CIMR,..)
Retenues - IGR
- Avances et acomptes
- Oppositions sur salaires
= Salaire net à payer
(1) salaire brut imposable = salaire brut- Les allocations familiales – frais de déplacement justifiés
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- les cotisations à la CNSS (part patronale) ;
- Les autres charges patronales
Il s’agit notamment des cotisations aux caisses de retraite( CIMR = 6% SBI) et aux assurances groupe.
A- Schéma d’écriture
La rémunération du personnel est notée au débit du compte 6171 : Rémunération du personnel. Les comptes
crédités sont la partie prenante de la paie.
B- Application
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La société « AZAL » spécialisée dans la fabrication d’ampoules électriques vous présente les données relatives
aux rémunérations de deux de ses salariés Messieurs MASROUR et JAAFAR, et ce pour le mois de janvier
2004,
T.A.F. :
1- Calculer les cotisations salariales à la CNSS et à la CIMR sachant que les salaires bruts imposables* de Mrs
MASROUR et JAAFAR sont respectivement de 16 900 DH et 3750 DH.
2- Présenter le bulletin de paie du salarié JAAFAR.
3- Etablir le livre de paie de l’entreprise « AZAL ».
4- Enregistrer au journal de la société l’opération du 15-01 ainsi que les données du livre de paie au 31-01.
* : La base de calcul de la cotisation à la CIMR est le salaire brut imposable.
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Bulletin de paie
F.JAAFAR
B- Application
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Soit l’exemple de l’entreprise « AZAL », calculer les charges patronales à la CNSS et à la CIMR et passer au
journal l’écriture correspondante.
Calcul des cotisations patronales
Masse salariale
Noms Salaire brut Salaire brut plafonné
MASROUR 18 800 DH 6 000 DH
JAAFAR 4 700 DH 4 700 DH
Total 23 500 DH 10 700 DH
Enregistrement comptable
31-01
6174 Charges sociales 4 297,70
4441 CNSS 3 058,70
4443 Caisse de retraite 1 239,00
A- Schéma d’écriture
B- Application
Enregistrer les règlements des salaires nets effectués en espèces le 31-01-2004 et les autres règlements
effectués 15 jours après par chèques bancaires.
31-01
4432 Rémunérations dues au personnel 15 930,97
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