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PLAN
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Introduction
1- Notion économique
2- Notion juridique
3- Formes juridiques
I- L’entreprise individuelle
1- Définition
2- Distinction entre entreprise individuelle et sociétaire
3- Création
4- Types
A- L’entreprise commerciale
B- L’entreprise non commerciale
a- L’entreprise artisanale
b- L’entreprise agricole
c- L’entreprise libérale
5- Mode de fonctionnement
6- La dissolution de l’entreprise individuelle
7- Avantages et inconvénients
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INTRODUCTION
Mais le choix doit être fait avec soin : chacune des structures présente
des avantages et des inconvénients selon le type d’activité économique de
l’entrepreneur, ce qui incombe à l’entrepreneur d’adapter la forme juridique
à ses besoins.
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L’entrepreneur qu’il soit commerçant, artisan, agriculteur ou qu’il exerce une
profession libérale doit avant tout décider s’il veut exercer son activité seul
ou s’associer avec une autre personne dans le cadre d’une société.
I. L’entreprise individuelle :
4. Les types :
o L’activité commerciale
o L’activité civile ou non commerciale
A- L’entreprise commerciale :
La définition de commerçant :
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commerçant. Il est nécessaire de connaître les actes de commerce avant de
déduire la qualité de commerçant.
Art 6
S’ajoutant par ailleurs à cette liste toutes les opérations portant sur les
navires et les aéronefs et leurs accessoires
Art 7
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Actes de commerce par espèce ou par rattachement :
Il s’agit d’actes qui ne doivent pas leur commercialité à leur objet mais à
une déclaration de la loi ou à un effet de cohérence. Il s’agit de :
# La lettre de change (ou traite)
# Le billet à ordre signé même par un non commerçant, lorsqu’il
résulte d’une transaction commerciale
#Les sociétés commerciales par la forme
Après avoir connu les actes de commerce on peut dire que la qualité de
commerçant exige l’exercice d’actes de commerces à titre de profession
habituelle et d’une façon personnelle et indépendante.
Incapacité :
c’est pour le mineur non émancipé
Les majeurs incapables
Les interdictions :
La déchéance commerciale, qui emporte interdiction de diriger, gérer,
administrer ou contrôler, (directement ou
Indirectement) toute entreprise et société commerciale ayant
une activité économique
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Cependant toute personne qui, en dépit d’une interdiction, d’une
déchéance ou d’une incompatibilité, exerce habituellement une activité
commerciale est réputée commerçante.
A-L’entreprise artisanale :
Une entreprise artisanale suppose une activité développée par un
artisan, qui ne spécule pas sur le travail d’autrui, ni sur les matières
premières. Il exerce une activité manuelle, sans s’entourer de nombreux
salariés.
b- L’entreprise agricole :
Ex : un éleveur qui achète des vaux, les engraisse et les revend.
c- l’entreprise libérale :
7- Avantages et inconvénients
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Avantages Inconvénients :
1-Définition :
A- Conditions de fond :
Contrat de société :
C’est l’acte par lequel des associés conviennent d’affecter des biens
à la réalisation d’une activité lucrative.
3 conditions doivent être respectées pour créer une société :
* les associés doivent réaliser des apports
* les associés doivent participer aux gains et aux pertes
* les associés (2 ou plus) doivent avoir l’intention de s’associer :
« L’affectio societatis ».
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¤ D’abord que signifient les apports ?
Ce sont les biens, les droits, les compétences ou le savoir faire que
les associés affectent à une société en contrepartie des droits sociaux
(Actions ou parts sociales).
L’apport en numéraire :
L’apport en nature :
Il désigne l’apport d’un bien ou d’un droit à la société : tout bien corporel ou
incorporel, meuble ou immeuble peut être apporté à la société.
Exemple : un fonds de commerce, une créance, un brevet, un immeuble, un
effet de commerce.
Les apports en nature doivent être libérés en totalité à la souscription.
Les apports en nature doivent être évalués pour déterminer la valeur des
droits sociaux à remettre à l’associé et le montant du capital social.
L’apport en industrie :
Définition
L’affectio societatis désigne l’intention de s’associer, la volonté pour les
associés de collaborer de façon effective à l’exploitation dans un intérêt
commun et sur un pied d’égalité.
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Ce type de société comprend deux types : la société en nom collectif et la
société en commandite simple.
Avantages : Inconvénients :
Gestion élargie
Manque de continuité
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3-2 -LA SOCIETE À RESPONSABILITE LIMITE (SARL) :
GENERALITES:
1) caractéristiques de la SARL :
Nature juridique
La SARL est un type original de société dont les règles de constitution et de
fonctionnement sont inspirées tantôt de la société de personnes (du genre
société en nom collectif), tantôt de la société de capitaux (du genre société
anonyme).elle est dite une société hybride dotée d’une juridiction mixte. En
effet les expressions de part social, gérant sont empruntées au vocabulaire
des sociétés de personnes; celles des réserves, d’assemblée générale, à celui
de sociétés anonymes. Il subsiste toutefois dans la SARL une considération
de personnes du fait que la personnalité des associés joue un rôle très
important.
La société ne peut comprendre qu’un petit nombre d’associés (art 47), qui
tous interviennent à l’acte constitutif et sont parfois exposés à devenir
solidairement responsables à l’égard des tiers de la valeur attribuée aux
apports en nature (art 53). Les parts sociales ne peuvent être représentées
par des titres négociables (art 55) et de nouveaux associés suppose
nécessairement l’accord d’une majorité qualifiée (art 58)
L’acte de société :
La SARL se forment par le contrat que signent les associés, mais le droit de
vote de chaque associée est proportionnel au nombre de ses parts. Ainsi la
loi de majorité, qui est celle des sociétés de capitaux, entraîne une large
indépendance de la personne morale par rapport au contrat créateur. Non
seulement la majorité règle les conditions de la vie sociale, par exemple, la
distribution des bénéfices et la constitution des réserves, mais encore elle
autorise la cession des parts à des tiers étrangers à la société (art58) et la
modification des statuts (art 75). La loi condamne toute clause statuaire qui
tendrait à restreindre la souveraineté de la majorité (art 58 70 et 75).
L‘acte de société ne gouverne donc plus toute la vie sociale. Le mécanisme
juridique créé par la loi de 1997 obéit à des règles légales. La personne
morale échappe ainsi dans une très large mesure au droit contractuel.
Les associés :
Leur position dans la SARL est caractérisée par les règles suivantes :
1°-Les associés ne sont pas commerçants ;
2°-Leur responsabilité est limitée au montant de leurs apports.
3°-Les associés ont le droit d’être informés, dans certaines conditions, de la
marche de la société (art 71). Ils délibèrent sur les comptes sociaux au cours
d’une assemblée annuelle.
La gérance :
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La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants, personnes physiques, pris
parmi les associés ou en dehors d’eux. Le gérant peut être révoqué librement
par les associés, mais la révocation sans juste motif donne lieu à dommages
intérêts.
Les limitations des pouvoirs du gérant sont licites mais ils sont inopposables
aux tiers par tout acte des gérants entrant dans l’objet social et même,
parfois, par des actes ne relevant pas de cet objet social.
Caractère commercial :
La SARL est une société commerciale par la forme quel que soit son objet
(art2).
Dénomination :
a)-Constitution :
La SARL se forme par le contrat que signent les associés. La SARL est
aujourd’hui réglementée par les articles 44 à 87 de la loi n°5-96.
La SARL présente un certain nombre de qualités : à la différence de la
société en nom collectif, les associés ne sont pas commerçants et ils ne sont
pas davantage responsables indéfiniment et solidairement. A la différence de
la société anonyme, son fonctionnement est moins lourd. Ainsi l’office du
conseil d’administration et de président est assumé par un gérant.
La SARL présente un outil idéal pour l’exploitation des petites et moyennes
entreprises.
Le régime de constitution de la SARL emprunte à la fois à celui du droit des
sociétés en général et aux dispositions qui gouvernent la constitution de la
société anonyme.
L’objet social :
Le principe est celui de la liberté. Toute activité économique peut être
conduite sous forme d’une SARL. Cependant, certains secteurs sont fermés
au SARL. C’est le cas du secteur financier : société de banque, de crédit,
d’investissement, d’assurance, de capitalisation et d’épargne, qui ne peuvent
adopter que la forme d’une société anonyme (art 44).
Nombre d’associés :
Le nombre maximal des associés est fixé à cinquante (art47). C’est le type de
société commerciale dans lequel un plafond est ainsi posé. En cas de
dépassement, la société a un délai de deux ans pour être transformée en
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société anonyme pour être régularisée ; à défaut de régularisation au terme
de cette période, (sinon ;)la société est automatiquement dissoute.
Le capital social :
Il est de 100 000 DH au moins. Il peut être constitué sous forme d’apports
en numéraire et d’apports en nature. Dans cette occurrence, les fonds que
les associés ont promis d’apporter doivent intégralement et immédiatement
libérés.
Solidarité :
Les associés sont solidairement responsables, pendant cinq ans, à l’égard
des tiers, de la valeur attribuée aux apports en nature. Ainsi, s’il avère, par
exemple, à l’occasion de la mise en liquidation de la société, que la valeur de
tel immeuble apporté est inférieure à sa valeur statuaire, les associés
pourront être condamnés solidairement à payer la différence entre la valeur
réelle et la valeur statutaire. C’est le seul cas dans lequel les associés d’une
SARL sont responsables solidairement.
La SARL ne pouvant pas émettre de valeurs mobilières (art 54), elle ne peut
pas se constituer par appel public à l’épargne. Le seul mode de constitution
est donc celui de la constitution sans appel public à l’épargne.
Le régime de constitution de la SARL emprunte à celui de la société
anonyme. Des statuts doivent être rédigés, qui comprennent notamment la
forme de la société, sa durée, sa dénomination, son siège et son objet (voir
art 50 les différentes indications obligatoires).
Comme toutes les sociétés, la SARL ne jouit de la personnalité juridique qu’à
compter de son immatriculation.
b)°Fonctionnement de la société :
La désignation d’un gérant est nécessaire. Le nombre des géants est fixé
librement dans les statuts. Le ou les gérants sont choisis parmi les associés
ou en dehors d’eux.
La nomination du gérant :
La loi exige seulement que le gérant soit une personne physique, à la
différence de le règle applicable aux sociétés en nom collectif. Pour le reste il
appartient aux statuts de dessiner les conditions requises des gérants.
Contrairement à l’administrateur, le gérant peut ne pas être associé et
cumuler son mandat avec un contrat de travail. Les premiers gérants sont
nommés dans les statuts. Ultérieurement, ils sont nommés en assemblée ou
à l’occasion d’une consultation écrite.
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Révocation du gérant :
Le gérant est révocable par décision des associés représentant au moins les
trois quarts des parts sociales (art 69) .lorsque la révocation est décidée sans
juste motif, elle peut donner lieu à dommage intérêts. Le caractère juste du
motif s’apprécie non seulement par rapport à l’intérêt de la société. Le juste
motif doit être tiré de l’activité de gestion de l’intéressé.
Le gérant est également révocable judiciairement pour cause légitime, à la
demande de tout associé (art 69).
La pluralité de gérants :
La responsabilité du gérant :
Le gérant peut être tenu responsable sur le plan civil et sur le plan pénal.
Responsabilité civile :
A l’image des administrateurs, les gérants sont responsables
individuellement ou solidairement, envers la société ou les tiers, des
infractions à la loi et aux règlements, des violations des statuts et des fautes
commises au cours de la gestion de la société.
Responsabilité pénale :
La responsabilité pénale est calquée sur celle des administrateurs. On
retrouve les mêmes délits : Abus de biens sociaux, présentation ou
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publication de bilan inexact et de répartition de dividendes fictifs … (art100
0 112).
Mais depuis la nouvelle loi, la SARL peut ne compter qu’un seul associé et
ce, même au jour de sa constitution. Elle est dite S.A.R.L à associé unique
ou S.A.R.L unipersonnelle.
-S.A.R.L UNIPERSONNELLE :
Le principe :
1°) Constitution :
L’associé unique réalise un apport, en nature ou en numéraire, de manière à
doter la société du capital minimum requis (100 000 DHS).
2)°Fonctionnement :
La gérance est assumée par l’associé unique ou un tiers désigné par lui. Le
gérant jouit des mêmes prérogatives que dans une SARL ordinaire.
Les pouvoirs de l’assemblée sont exercés par l’associé unique sans que les
règles de convocation et de tenue aient à être respectées par lui. Il est
exempté de l’obligation de se convoquer.
C’est donc à l’associé unique qu’il appartient d’approuver les comptes
sociaux, de décider la distribution des bénéfices, de modifier les statuts.
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Les sociétés de capitaux se constituent en considération du capital social. La
personnalité des associés joue un rôle secondaire, on distingue la société
anonyme (S.A), la commandité par actions et la société anonyme simplifiée.
Caractéristiques :
Elle repose sur l’importance des capitaux apportés
La qualité de commerçant n’est pas exigée
Elle ne possède pas une dénomination sociale
La responsabilité est limitée aux apports
Le capital social est divisé en actions librement négociables
Elle doit avoir un capital social d’au moins 300000 dh lorsqu’elle ne
fait pas appel à l’épargne publique, son capital doit être au moins
30000000 dh dans le cas contraire
La durée de vie ne doit pas dépasser 99 ans
Les actionnaires sont au moins au nombre de 5
Elle peut être administrée selon deux formules différentes : l’une
comportant un conseil d’administration et un président, l’autre un
conseil de surveillance et un directoire
La constitution :
La constitution d’une société anonyme est conditionnée par le respect des
quatre formalités suivantes :
La réalisation et le dépôt des statuts
La souscription et libération des capitaux
Transfert à la société en constitution les apports en nature
La publicité
Le fonctionnement :
La S.A avec conseil d’administration
1. Le conseil d’administration :
- La société est administré par un conseil d’administration (CA) composé
de 3 à 12 membres au plus (ce dernier pouvant être porté à 15 si la société
est cotée en bourse) ; nommées par l’assemblée générale ou dans les statuts
lorsqu’il s’agit de la première administration.
- La durée de leur mandat est déterminée dans les statuts sans pouvoir
excéder 6 ans en cas de nomination par assemblée, et 3 ans en cas de
nomination dans les statuts. Ils sont révocable ad nutum, c’est-à-dire à tout
moment et sans juste motif.
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- Sur proposition du président, le conseil nomine un secrétaire du conseil
(qui peut être un simple salarié) et peut donner mandat à une ou plusieurs
personne physique d’assister le président à titre de directeur général. Les DG
sont révocable à tout moment par le conseil sur proposition du président.
3. Le conseil de surveillance :
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C’est une nouvelle forme de société, beaucoup plus souple que les
précédentes et fortement marqué d’intuitus personæ. Elle est
destinée à permettre aux entreprises de taille importante de mener
ensemble des opérations de gestion, de coopérations commerciales
ou de recherche industrielle.
Elle peut être constituée par deux ou plusieurs sociétés dotées d’un
capital social d’au moins 2000000 dhs qui doit être libéré en totalité
dés la signature des statuts
C’est une société fermée puisqu’elle ne peut faire appel public à
l’épargne
Elle doit avoir un président désigné dans les statuts
4- Avantages et inconvénients
Avantages : Inconvénients :
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Le mode de gestion le plus simple est celui de l’entreprise individuelle : le
patron décide de tout, doit respecter peu de formalités et engager peu de
frais de constitution.
La création d’une société, sauf pour la SARL d’associé unique, suppose
une volonté de travail collectif, donnera naissance à une véritable
organisation, à une gestion. Les décisions se prennent à la majorité simple
ou qualifiée.
C’est la structure adéquate, s’il y a pluralité d’associés, mais elle est
plus coûteuse, et plus lourde.
Le financement de l’activité
La concentration-le partenariat
La transmission de l’entreprise
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S’il choisit l’entreprise sous forme individuelle, sa responsabilité est
illimitée sur ses biens personnels et professionnels. Dans le cas d’une
société, sa responsabilité est limitée aux apports.
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