Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
La crise économique mondiale de 2008 a été l'une des plus graves crises financières depuis la Grande
Dépression des années 1930. Bien que ses origines aient été principalement liées à des facteurs
endogènes au système financier mondial, ses répercussions ont été ressenties à l'échelle planétaire, y
compris au Maroc. Cette dissertation se propose d'analyser la crise de 2008 et ses effets sur
l'économie marocaine, tout en examinant les mesures prises par les autorités pour atténuer son
impact et les leçons à en tirer.
- La crise de 2008 trouve ses racines dans la bulle immobilière aux États-Unis, alimentée par des
pratiques de prêts hypothécaires risquées et une titrisation complexe des actifs.
- La faillite de la banque Lehman Brothers en septembre 2008 a déclenché une crise de confiance
généralisée dans le système financier mondial.
- La crise s'est rapidement propagée à l'échelle mondiale, entraînant une récession dans de
nombreux pays développés et émergents.
- Les flux de capitaux ont été perturbés, les marchés boursiers ont chuté et le commerce international
a connu un ralentissement significatif.
- Le Maroc n'était pas directement exposé aux actifs toxiques qui ont déclenché la crise, mais son
système financier a ressenti les contrecoups de la volatilité des marchés mondiaux.
- Les banques marocaines ont fait face à des pressions sur leur liquidité et à une hausse des créances
douteuses, ce qui a affecté leur capacité à accorder des prêts.
- La Banque centrale du Maroc a adopté des mesures de politique monétaire expansionnistes pour
stimuler l'économie, notamment en abaissant les taux d'intérêt et en fournissant des liquidités aux
banques.
- Le gouvernement marocain a mis en œuvre des politiques fiscales de relance, notamment des
investissements dans les infrastructures et des incitations à l'investissement.
- La crise de 2008 a incité le Maroc à accélérer les réformes structurelles visant à diversifier son
économie et à renforcer sa résilience aux chocs externes.
- Des efforts ont été déployés pour promouvoir l'investissement dans les secteurs non traditionnels
tels que les énergies renouvelables, les technologies de l'information et les services.
Conclusion :