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Economie du Maroc

Chapitre I : Economie marocaine : états des lieux


1) Lecture macroéconomique de l’économie marocaine
a. L’économie marocaine dans l’économie mondiale
D’après le IDH (indice de développent humain) le Maroc est classé 121ème, avec un
indice de 0,676 sur 1, les composantes de cet indicateur sont les suivants :
- L’éducation : la durée attendue de scolarisation est de 13,7 années en
2019
- Revenu par habitant : 7 190 dollars par habitant en 2020
- L’espérance de vie à la naissance : Estimée à 76,7 ans

b. Les principaux agrégats de l’économie marocaine pour l’année 2019


- Taux de croissance de l’économie : 2,5% en 2019, -6,3% en 2020 en raison
de la covid-19
- Pib : 119,7 milliards USD
- Le taux d’inflation : moins de 1%
- Le déficit budgétaire : 4,1% du PIB
- La dette publique : 65,8% du PIB
- Le taux de chômage : 10,2%
- Taux de couverture : 57,2%

Globalement le Maroc a une bonne maitrise de l’inflation, du niveau du déficit


budgétaire et du niveau de la dette publique, Pour obtenir à des emprunts à
taux bas, il faut garantir aux créanciers des bonnes capacités de
remboursement.

2) Une analyse sommaire par secteur d’activité


a. La répartition du PIB par secteur d’activité
- Le secteur tertiaire (les services, le commerce, le tourisme, les
télécommunications, les activités financières…) constitue le premier
pourvoyeur d’emploi suivi par le secteur primaire (l’agriculture et la pêche)
- La productivité dans le secteur primaire est encore faible (compte tenu de
sa part en emploi et sa contribution au PIB), cela est due à plusieurs
raisons
- L’économie marocaine est une économie en transition
- Le secteur des nouvelles industries (l’automobile et l’aéronautique) est
devenu le secteur le plus exportateur de l’économie marocaine la première
source de devises.
- L’agriculture marocaine reste fortement tributaire de la pluviométrie et
son organisation reste fortement traditionnelle, ce qui explique la faiblesse
et la volatilité de la croissance dans ce secteur
b. Les leviers de la croissance économique
- L’investissement ou FBCF :

Le Maroc à l’économie la plus attractive pour les investissements dirigés


vers le continent africain, il bénéficie de son positionnement géographique
stratégique, et son niveau de sa dette extérieure (un investissement de
32,2% en 2019)

- La demande (la consommation)

La demande des ménages est un facteur déterminant de l’investissement


des entreprises, les entrepreneurs décident d’investir et d’embaucher en
fonction du niveau de la demande effective qui leur sera adressée par les
ménages. Le niveau de la demande d’un ménage dépend de son revenu et
de sa capacité à Épargner

- Le commerce extérieur

Un pays qui exporte plus que ce qu’il importe est en excédent courant. Par
définition, c’est aussi un pays qui épargne plus qu’il investit.
Un pays est en déficit courant récurrent, c’est un pays qui consomme plus
que ce qu’il produit/ qui investit plus que ce qu’il épargne. Pour financer
cette consommation excédentaire, il a besoin d’emprunter à l’étranger, il
devient donc emprunteur net vis-à-vis du reste du monde.

En 2017, le déficit de la balance commerciale marocaine a atteint 9,9% du


PIB

La faiblesse de l’économie marocaine est due à trois principaux facteurs


d’ordre interne :
- diversification de l’offre exportable faible
-Un nombre limité de clients ;
-Un bilan défavorable au Maroc, tiré des divers accords de libre-échange
signés

FORMULE :
S=épargne

Chapitre 2 : L’évolution de l’économie marocaine


1) La période de 1956 à 1983 (le Plan d’ajustement structurel)
a. Une économie avec des structures archaïques :
-Un modèle libéral basé sur l’agriculture
-Les exportations marocaines se réduisaient à quelques minerais et
certains produits agricoles

Cependant, les sécheresses, l’accroissement démographique, l’augmentation


des taux d’intérêt sur le marché mondial, le recul des cours de phosphates et le
renchérissement de ceux des hydrocarbures vonta aggraver le
déficit de la balance commerciale (87% du PIB en 1982).

Aussi le faible taux d’investissement se solde par un taux de croissance


économique insuffisant pour faire face à une population en forte
augmentation, Le niveau faible du taux d’investissement est la conséquence
d’une fuite massive des capitaux. En effet, les investissements du secteur privé
avaient décru fortement à partir de 1952

La baisse du taux d'investissement se solde par :

-La croissance très lente du la PIB


-L'aggravation du problème du chômage

b. Une planification ratée :


- Plan quinquennal (60-64) : une forte augmentation de l’investissement
dans l'agriculture et du tourisme
- Le plan triennal (65-67) : l’investissement est maintenu, il est dû en grande
partie à l'augmentation des investissements publics (les investissements
privés demeurent faibles). La modernisation de l’agriculture et le
développement du tourisme
- Le plan quinquennal (68-72) : une continuité des plans précédents
- Le plan quinquennal (73-77) : un plan de décollage grâce à un triplement
des cours fin 1973 dont le phosphate fait parie
- Le plan triennal (78-80) : le sauvetage de l’état financier du Maroc, une
politique de rigueur a été établie afin de sauver l'économie
2) La période de 1983 à 2001
La baisse des prix du phosphate, la hausse du dollar et des taux d’intérêt font naître une
pression énorme sur les réserves de change, les grands bailleurs de fonds l’oblige de
mettre en place des réformes structurelles (une politique de rigueur)
a. Le début des grandes réformes :
- Le retrait progressif de l’Etat marocain de l’économie :
 La contraction des investissements de l'Etat
 L'amélioration du ratio recettes fiscales
 La baisse des dépenses de fonctionnement
- Un chantier de réformes :
 La réforme fiscale (elle vise une simplification du système fiscal
marocain, une incitation à l’investissement)
 La réforme bancaire (elle a visé à instaurer un système bancaire
moderne, libéral et permettant de favoriser la reprise de
l’investissement en vue d’assurer une croissance forte et durable)
 La réforme des marchés des capitaux (elle concerne le marché
financier et le marché monétaire)
 La réforme du droit des affaires
b. Un bilan mitigé :
- Une bonne maîtrise des grands équilibres macroéconomiques :

 La diminution du déficit public (de 15% à 3.1 %)


 L'amélioration des recettes fiscales (de 15.6% à 22.3%)
- Un taux de croissance non-satisfaisant :

 Un taux de croissance de 4.1% en moyenne durant la période


1983-1994
 Un taux de chômage de 12. 1% en 1991
 L’accroissement du secteur informel
3) La période de 2001
a. La nécessité de poursuivre les réformes
- La consolidation des grands équilibres macroéconomiques
Le Maroc continue à réduire son déficit budgétaire grâce, entre
autres : à une réduction de ses dépenses et l’augmentation de sa
croissance

- La modernisation des structures de l’économie


 Une amélioration des infrastructures : la construction d’environ 60
000 km d’autoroutes, un réseau ferroviaire le plus développer au
Maghreb et la construction du tgv en plus d’infrastructure maritime

 Une amélioration des télécommunications : l’introduction de la 4G


en 2015, l’équipement des nouvelles constructions de la fibre
optique ce qui a fait du Maroc une destination privilégiée des centres
d’appel

 Un encouragement de la création des entreprises : La création du


statut de l’auto-entrepreneur,

- Une nouvelle politique sociale de lutte contre la précarité


 L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) :il vise
de lutter contre la pauvreté, la précarité, l’exclusion sociale, et la
promotion d’activités génératrices de revenus et d’emplois
notamment dans le milieu rural.
 L’instauration du Régime d’assistance médicale (RAMED) : offrir la
gratuité des soins et prestations médicalement disponibles dans les
hôpitaux publics. L’Etat marocain a institué le RAMED à partir de
2011.
 Des mesures ponctuelles afin de réduire : Le taux de mortalité
infantile - Le taux de mortalité maternelle - L’abandon scolaire.
b. Des résultats prometteurs
- Un taux de croissance moyen supérieur à 6% sur la décennie 2001-2010
- Le Maroc va intégrer la liste des pays émergents vers les années 2010
avant d’être déclassé en 2013
Chapitre III : Les points de faiblesse de l’économie marocaine
1) Certains traits de la société traditionnelle
a. Un secteur agricole au gré de la pluviométrie
- La richesse créée par le secteur agricole est fortement variable, car la
production est extrêmement corrélée à la pluviométrie, le taux de
croissance du Maroc est fortement corrélé à celui de la production agricole
- L’agriculture marocaine n’arrive pas à assurer l’autosuffisance en matière
de blé
- L’agriculture marocaine est caractérisée par un grand nombre de petites
exploitations qui travaillent avec peu de mécanisation, et dans la plupart
des cas, sans fertilisation efficace
- Un manque d’ambition (une activité fondamentalement vivrière)
- Une domination des traditions tribales (pas de collaboration afin de
maximiser le profit)
b. Une prépondérance du secteur informel
- D’après le HCP en 2013-14 le UPI pèse 12,2% du PIB avec 1.7 M d’unité
- Une perte de recettes fiscales
- Une concurrence déloyale envers le secteur formel
- Une faible productivité
- Une échappatoire au chômage
- Une partie d’un ensemble d’activités économiques appelées « l’économie
non observée » que sont (L’économie souterraine, L’économie illégale, Le
secteur informel, La production à usage propre)
- Les entreprises avec des employer occasionnelle, pas d’enregistrement
d’ordre administratif et pas de comptabilité sont considérer comme
informel
c. Une forte disparité spatiale
- D’importante disparité sociale sur 12 régions ,3 crée plus de la moitié de la
richesse national
- Eddakhla-Oued Eddaahab a un IDH de 0,7 et Marrakech-Safi est de l’ordre
0,148
- Les dotations en infrastructures
 Les 12 régions sont classées en 4 groupes du plus dotées en
infrastructures économiques et sociales jusque au moins doté
- La dynamique entrepreneuriale
 Mesurée par le taux d’entrepreneuriat
 Elevée dans les régions du sud
2) Une faible compétitivité de l’économie marocaine
a. La productivité des facteurs de production
- Le rendement (efficacité) du capital (capital physique) :
 Le taux d’investissement au Maroc est passé de 13% en 1960 à 33%
sur 2010 2017 du PIB
 Le coefficient moyen du captal a augmenté passant de 1.4 en 1960 à
3.6 à partir des années 2000, cette augmentation s’explique par les
investissements publics et les IDH
 ICOR du Maroc est de 7.2 unités sur la période 2010 2017 ça veut
dire qu’il faut 7 unités d’investissement pour réaliser 1 unité de VA
Plus l’ICOR est faible plus c’est bénéfice pour le pays
 Avec un taux d’investissement inférieur a celui du Maroc les pays en
développement et émergent e réaliser au cours de ces 15 dernière
années un taux de croissance d’en moyenne 6% contre 4% pour le
Maroc
- Le rendement (efficacité) du travail (capital humain)
 46% de la population marocains est dite jeune (moins de 25 ans) ce
qui représente une grande opportunité pour le pays si l’insertion de
la population en âge de travail est un succès, si l’insertion se passe
mal alors ce sera une menace importante pour le pays
 Le niveau d’éducation de la population constitue un obstacle majeur
pour le Maroc, ne lui permettant pas de profiter pleinement de cette
croissance démographique, 35% de marocain en 2015 n’en pas de
niveau d’instruction
 Contribution du capital humain est de 3 points soit 3 fois plus que les
années 70 ce qui reste très faible

b. Des coûts de production élevés


- La concurrence Marocain reste très faible par rapport à l’autre pays
africains cela s’explique par :
 Le cout énergétique très élevé : Le Maroc dépend fortement du
pétrole et il souffre d’une faible diversité
 Les couts salariaux et patronales : élevé par rapport à la productivité
du travail
3) Un commerce extérieur fragile
Le Maroc adhère aux accords du GATT et à l’OMC, mais le Maroc n’a pas profité des accords
de commerce extérieur

a. Un déficit chronique de la balance commerciale


- Les exportations
 Les exportations Marocain sont faibles en VA
 Les exportations de produit d’équipement restent faibles malgré leur
augmentation grâce au secteur de l’automobile
 Le Maroc export principalement au pays de l’union européen ce qui
le rend dépendant de l’UE
- Les importations
 Les importations sont principalement constituées de produit
alimentaires, des produit fini et semi-fini ainsi que d’énergies sous
forme de pétrole
 Le déficit de la balance commercial du Maroc c’est trouver fortement
aggravé a cause de l’augmentation du prix du pétrole (hydrocarbure)
d. Un bilan négatif des accords de libre-échange
- Un bilan négatif car le déficit de la balance commercial du Maroc n’a fait
que s’aggravé, les accords profitent davantage au pays partenaires à cause
de leur compétitivité y compris ceux avec un niveau de développement
égale

Chapitre IV : Les perspectives de l’économie marocaine


 Les mesure mise en œuvre pour le Maroc
1) Une diminution de la dépendance énergétique

La facture génétique en 2017 été de 37 milliards de HD ce qui est énorme, ce chiffre


est susceptible d’augmenté a cause de l’évolution du prix de l’hydrocarbure sur le
marché mondial

a. Le développement du gaz naturel liquéfié GNL


Un investissement de 4,7 millions de dollars, il aura pour but la
construction des infrastructures nécessaire pour la réception du gaz
naturel liquéfier pour ainsi :
 Ne plus dépendre de l’hydrocarbure
 Satisfaire la demande électrique national
b. La stratégie énergétique de 2030
 Le Maroc se tourne vers les énergie renouvelable (éolienne et
panneaux solaire)
 42% de l’énergie produite au Maroc et renouvelable en 2020 lord de
la cop 22 qui c’est dérouler au Maroc, ce dernier espère atteindre
52% à l’horizon 2030

2) L’accroissement de la part du secteur industriel dans la formation du PIB

Cet accroissement se traduit par plusieurs plans que la Maroc a adoptés


entre 2005 et 2020 (PNE et PNE 2 en plus du plan de d’accélération
industrielle) :
Le plan d’accélération industrielle vise à crée un écosystème industriel
permettant entre autres la création d’emplois
Les résultats sont :
 L’accroissement de 22% des exportations du secteur industriel
 L’augmentation des IDE (23% en 2009)
Les efforts du Maroc lui en donner une certaine crédibilité auprès de
la concurrence
3) La modernisation de l’agriculture marocaine
Pour moderniser l’agriculture le Maroc a établi le Plan Maroc Vert (PMV)
(75MMDH d’investissement) ce plan vise à :
- Avoir une agriculture moderne a valeur ajoutée et a haute productivité,
grâce aux investissement privés et en développent les exportations
agricoles marocain
- Lutter contre la pauvreté dans le milieu rural à travers l’augmentation de
revenu agricole grâce a la mise en place de coopératif
- Grace a ce plan,700 000 ha été converti en terre agricole a forte
production et VA entre autres

 Le modèle de développement pour le Maroc


Le modèle économique marocain actuel repose sur deux principaux leviers

La demande interne (grâce à l’augmentation des salaire)

L’investissement (publique et des IDE)

L’exportation du Maroc reste faible

1) Le Model économique du Maroc


Le Maroc a opté pour une économie du marché en 1962
malheureusement ce model c’est solder par un échec, ce qui a poussé le
pays a entamé un retrait progressif de l’état, le résultat été plutôt
bénéfique, mais la croissance reste faible
Cependant l’état peu avoir un rôle bénéfique dans l’économie à
commencer par :
- La lutte contre la corruption
- La lutte contre le secteur informel
- La renégociation des accords du libre-échange
- L’amélioration des recettes fiscal
- Un capital humain faible (la durée moyenne de scolarité au Maroc et de
13,7 ans
Pour les entreprises elle doit s’ouvrir à l’international quitte à faire face a
une cooccurrence rude

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