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Licence fondamentale 

:
Sciences économiques et gestion
Option : GESTION DES ENTRPRISES

Sous le Thème

La croissance économique au Maroc 

Année Universitaire : 2021/2022

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Dédicace
Nous dédions ce modeste travail à :

A nos parents,

Dont le mérite, les sacrifices et les qualités humaines


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Nous ont permis de vivre ce jour.

A nos frères et sœurs,

A nos Amis,

A tous ceux qui nous sommes chers.

Remerciement

A notre enseignant et encadrement

Mr KORCHI ADIL

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Nous avons eu l’honneur d’être parmi vos élèves et de bénéficier de votre riche
enseignement.

Vos qualités pédagogiques et humaines sont pour nous un modèle.

Votre gentillesse, et votre disponibilité permanente ont toujours

Suscité notre admiration.

Votre compétence, votre encadrement ont toujours suscité notre plus profond respect.

Nous vous remercions pour votre accueil et vos conseils.

Nous vous exprimons notre gratitude notre grande estime.

Résume :

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Abstract

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Sommaire

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Liste de figure :

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Liste des tableaux :

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Introduction générale :
Le Maroc aspire toujours à intégrer le groupe des pays « émergents ». Pour autant, la
croissance économique au Maroc demeure assez faible malgré un taux d’investissement
public très élevé (28% du PIB) et une politique économique dynamique. En effet, le pays
s’applique à favoriser une meilleure résilience de l’économie marocaine aux fluctuations

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agricoles. En ce sens, d’importantes réformes ont ainsi vu le jour dans le cadre d’une stratégie
de diversification sectorielle (décompensation de l’essence, du gasoil et du fuel industriel,
amorce de fiscalisation du secteur agricole, réforme de la TVA, adoption d’une LOLF,
nouveau plan de développement industriel). L’adoption de ces réformes a été facilitée par des
conditions exogènes favorables (baisse du cours du pétrole, bonne pluviométrie, reprise de
l’activité européenne). De même, le Maroc a aussi décidé de compléter son dispositif de zones
franches (Tanger) et ses plans de développement sectoriels (agriculture, tourisme, pêche,
pôles de compétitivité) par une dynamique de développement régional vers l’Afrique
subsaharienne, afin de trouver de nouvelles sources de la croissance économique au Maroc.
Mais aujourd’hui encore, certaines difficultés structurelles viennent lester la croissance rapide
et pérenne tant convoitée de l’économie marocaine. 

Chapitre 1 Parmi les facteurs de blocage, on peut par exemple citer d’une part le modèle
économique adopté qui est à l’origine de grands déséquilibres financiers tels que le déficit
budgétaire, le déficit du compte courant, et un fort déficit de la balance commerciale.
Toutefois, les gouvernements successifs ont cumulé leurs efforts pour redresser les comptes
budgétaires et extérieurs. D’ailleurs en 2018, le déficit budgétaire s’est constamment réduit
depuis 5 ans pour atteindre 3,7% du PIB, tandis que la dette publique a atteint 84% du PIB. Si
la dette a atteint un niveau élevé, notamment du fait de la forte hausse de l’endettement des
entreprises publiques, le risque propre a été contrebalancé par une gestion active (78%
d’encours interne, coût moyen de 4,3% et maturité à plus de 6 ans). Et en 2019, le déficit
budgétaire s'est stabilisé (-4 %) et devrait (selon les estimations de 2019) se réduire à -3,5 %
en 2020 et 2021. Les dépenses publiques ont augmenté sous la forme d'investissements
publics plus importants (les dépenses en capital ayant augmenté de 6 %).
Chapitre 2 D’autre part sur le plan des ressources, l’économie reste très dépendante du
secteur agricole qui est tributaire des conditions climatiques. Compte tenu de la richesse du
sol marocain, l'économie est dominée par le secteur agricole. Ce secteur emploie près de
37,9% de la population active et contribue à 12,3% du PIB. Le reste des recettes proviennent
du phosphate, des transferts des MRE (Marocains Résidents à l’Étranger ; 5,5 Mia EUR/an
soit 7 % du PIB) et du tourisme. En 2019, le taux de croissance au Maroc hors activités
agricoles était de 3,4%

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PREMIERE PARTIE :

L’APPROPRIATION THEORIQUE

Chapitre 1  : La croissance économique histoire fondement théorique et


définition des concepts :

I. Histoire et fondement théorique :

Avant le XX siècle :

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Pendant plusieurs siècles, l’économie marocaine s'est contentée d’être une économie de
subsistance formée principalement de paysans et d'artisans, ces derniers fabriquant
notamment armes, broderies, tissus, poteries, cuir, meubles et bijoux.

La structure des échanges économiques internes et externes a peu évolué du fait de la


suffisance de la richesse engendrée par les échanges commerciaux avec l’Afrique
subsaharienne. Par ailleurs, l’état de guerre continue avec l’Europe depuis l'exode des
mauresques et la fin de l’existence musulmane dans la péninsule ibérique ont fortement limité
les échanges avec l’Europe, ce qui n'empêche pas la France et le Royaume-Uni d'être les
principaux partenaires commerciaux du pays à la fin du XIXe siècle.

La modernisation de l’économie du pays était à la traine devant les hostilités des puissances
européennes, l'instabilité de régime de gouvernance et le manque de vision chez les dirigeants
de l’État marocain à cette époque. Il n'y a pas eu d’études économiques enseignées au Maroc
avant le XXe siècle et par conséquent pas de réel système bancaire ou d'assurance, ni de grands
projets d'investissements, ni de projets d'industrialisation, et d'urbanisation.

Par ailleurs, une grande partie de la société s'est longtemps interdite tout contact avec
l'Occident et les rares échanges se faisaient via des intermédiaires marocains de confession
juive, dont certains reçoivent d'importants privilèges et dans une moindre mesure de
population dite maure (i.e. d'origine andalouse) Quelques bribes d'industrialisation ont
toutefois existé dans les villes côtières ayant d'importants contacts avec l'Europe, sans
diffusion dans le pays.

Histoire économique contemporaine de Maroc indépendant :

Elle peut être subdivisée en deux grandes phases. La première phase est celle d’un
« développement protégé » que les économistes auraient tendance à qualifier de modèle de
l’import substitution (théorie de Friedrich List) et la seconde période est celle qui débute avec
les années 1980 marquées par un revirement de sa politique macroéconomique en faveur
d’une grande ouverture économique.

II. La définition des concepts :

La croissance économique : La croissance économique quantifie la variation de production


dans une économie durant un laps de temps donné. Cette variation positive se mesure grâce à
l'évolution annuelle d’un indicateur : le PIB.

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Bon à savoir : le taux de croissance annuel de la France a été négatif à 5 reprises depuis la fin
de la Seconde guerre mondiale : en 1975 suite au premier choc pétrolier, en 1993 avec la crise
du système monétaire européen, en 2008 et 2009 du fait de la crise financière et en 2020 en
raison de la crise de la Covid 19.

Certains pays se servent également du Produit national Brut (PNB) pour évaluer leur
croissance économique. Le PNB correspond à la valeur totale des biens et des services
produits par des entreprises ou des personnes ayant la nationalité du pays, qu'elles bénéficient
d'une implantation dans le pays ou à l'étranger. L’augmentation de la croissance peut résulter
d’une augmentation de la quantité de biens (et services) produite ou d’une augmentation des
prix.

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