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Elles collectent les dépôts d’argent que souhaitent faire leurs clients (particuliers et
entreprises).
Elles octroient des prêts d’argent à certains clients. Ces crédits servent à développer
leurs projets. L’activité principale des banquiers est le crédit, qui permet le financement
de l‘économie d’un pays.
Bank Al-Maghrib supervise toutes les banques opérant au Maroc et veille au respect
des règles en vigueur à l’échelle internationale.
3. HISTOIRE DE LA BANQUE
Voir PPT
4. EVOLUTION DU PAYSAGE BANCAIRE AU MAROC :
Les attributions de BAM sont nombreuses. Elles évoluent au rythme des évolutions du système
bancaire et financier et au fur et à mesure de l’ouverture de l’économie bancaire et de sa
complexification.
Pour les besoins de notre recherche, nous nous sommes permis de répartir ces attributions en
deux catégories : les missions traditionnelles et les missions de supervision.
Le statut de BAM datant de 2005 lui a donné plus d’indépendance dans la conduite de la
politique monétaire à moyen et à long terme. Désormais, le ministère des Finances n'a plus à
s'immiscer dans la conduite de la politique monétaire. En effet, même s’il reste représenté
dans le conseil de la politique monétaire, il n’aura aucun pouvoir décisionnel. Le transfert des
1
Loi 40-17 sur le nouveau statut de BAM votée en 2019.
Le nouveau statut a aussi permis de clarifier les missions de BAM en supprimant quelques
incompatibilités, telles que la présence dans le capital des banques, la possibilité d’octroi de
La banque centrale du Maroc n’a pas été en reste. Le nouveau statut de BAM voté en 2019 lui
donne toute la latitude d’agir pour renflouer le système bancaire des liquidités d’urgence et la
possibilité de prendre des participations dans des établissements de crédit dans un contexte de
gestion de risques systémiques et de résolution de crises bancaires.
On se souviendra que pour la première fois dans son histoire, BAM a joué un nouveau rôle
économique incontestable dans le soutien de l’économie marocaine après la crise de 2008.
Même si elle n’a jamais eu à faire des injections d’urgence, comme cela a été pratiqué ailleurs
en 2008 et 2009, son intervention pour supporter le système bancaire a été très bénéfique. Ainsi,
pour réduire les effets indirects de la crise financière apparus à partir de 2010, et accompagner
l’économie marocaine vers une stabilisation progressive, BAM a injecté quelques 28 milliards
2
Rôle attribué depuis le premier texte du dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 et qui a été renforcé dans les textes
ultérieurs.
3
Stabilité des prix, réduction du chômage, croissance économique…
de dirhams par semaine sous forme d’avances. Ces interventions de court terme permettent de
baisser les tensions dans le marché monétaire et d’alléger la trésorerie des banques.
Dans un système bancaire qui évolue constamment, la mission de superviseur apparait comme
une des plus grandes attributions de BAM. Elle doit s’assurer constamment du bon
fonctionnement du système bancaire et veiller à l'application des dispositions législatives et
réglementaires relatives à l'exercice et au contrôle de l'activité des établissements de crédit et
organismes assimilés.
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Recommandations formulées par la mission d’évaluation du système financier marocain menée
conjointement par la Banque mondiale et le FMI en 2002.
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A partir de cette année, BAM va entamer la refonte du cadre prudentiel en publiant les textes relatifs à la
transposition du pilier 1 et 2. Elle a aussi suivi les établissements dans les travaux de transpostions des normes
comptables IAS/IFRS.
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Mise en place d’un système de notation et de procédures de traitement des difficultés bancaires.
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Elle ne peut ni solliciter ni accepter d’instruction du gouvernement ou d’une partie tièrce (article 13 de cette
loi)
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Elle peut engager les liquidités en urgence et prendre des participations dans des établissements de crédit
dans un contexte de gestion de risques systémiques et de résolution de crises bancaires
et la nouvelle loi
bancaire
Par ailleurs, le contrôle exercé par BAM se fonde, à l’instar des standards en matière de supervision
bancaire, sur deux approches :
- Le contrôle sur documents, exercé de manière permanente
- Et le contrôle sur place, effectué périodiquement à l’occasion de missions conduites au sein des
établissements de crédit et organismes assimilés.
Chaque année, la banque centrale applique des sanctions pécuniaires et disciplinaires pour les
établissements bancaires et organismes assimilés ne respectant pas les exigences réglementaires. Les
sanctions concernent le non-respect par les établissements des dispositions légales en termes de
dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent, le non-respect des ratios de division des risques, des
exigences minimales de fonds propres, des problèmes de gouvernance et de contrôle interne, etc.
A titre d’exemple, en 2016, 11 sanctions disciplinaires ont été prononcées à l’encontre de 2 banques, 3
sociétés de financement, 5 associations de micro-crédit et une société de transfert de fonds. Deux autres
sanctions, pécuniaires cette fois-ci, ont été infligées à l’encontre de deux banques et ce, pour non-respect
des exigences réglementaires. Certaines banques ne respectant pas le volant de conservation fixé à 2.5%
des fonds propres de base ont été soumises à des restrictions sur la distribution des dividendes.
Enfin, même si la banque centrale ne fournit pas des rapports détaillés sur l’identité de la banque
contrevenante et sur l’intensité de l’infraction, ces sanctions peuvent être un moyen efficace de
pression et de discipline imposé aux établissements bancaires par leur régulateur.
Les remboursements sont prélevés sur le compte de l’emprunteur, sur une périodicité prévue
dans les modalités du financement. En règle générale, il est commun que les échéances doivent
être payées une fois par mois, bien qu’elle puisse l’être une fois tous les trimestres, semestres
ou par an.
Suivant le type de crédit souscrit, amortissable ou in-fine, l’emprunteur peut décider, avec
l’accord de l’établissement bancaire, d’effectuer une demande de différé total ou partiel du
remboursement du capital emprunté.
Le prêteur se rémunère lorsqu’il accorde un crédit bancaire, ce qui signifie que l’opération à un
coût pour l’emprunteur. Le montant total figure obligatoirement dans les conditions du contrat
avec aussi le TAEG (taux annuel effectif global) qui permet de calculer le coût total d’un
financement. Le TAEG d’un prêt se compose des intérêts bancaires, des primes d’assurance et
des frais annexes (frais de dossier par exemple). Les banques utilisent un barème commercial
interne et les taux d’usure pour fixer leurs taux de crédit.
a) Crédits immobiliers
1. Mini-lexique du crédit immobilier
Apport personnel
Il s’agit de la somme dont vous disposez déjà pour investir dans le bien de vos rêves. L’emprunt
vous permettra de couvrir le montant restant nécessaire à l’acquisition du logement.
Bon à savoir : les banques peuvent accorder un crédit avec un apport de 10% lorsque la
situation financière de l’emprunteur est stable ( emploi en CDI ). Pour des entrepreneurs en
revanche, il peut être demandé d’apporter 20% du montant financé.
Assurance emprunteur
Elle permet de vous protéger en cas d’invalidité, incapacité ou décès et de couvrir tout ou partie
de votre dette (en fonction des conditions du contrat). Le montant de cette assurance est calculé
en pourcentage du montant du prêt et peut être réglé en une seule fois à l’avance ou échelonné
sur la période de remboursement (ce taux varie de 2,5 à 3,5%).
Capacité d’acquisition
C’est tout simplement la somme de votre apport personnel et de votre capacité d’emprunt, de
laquelle on déduit les différents frais liés à l’achat du bien.
Capacité d’emprunt
Il s’agit du montant maximal que vous pourrez emprunter. Ce dernier varie en fonction de
plusieurs critères : votre revenu, votre âge, la durée de remboursement ou encore le taux
d’intérêt.
Durée de remboursement
C’est le nombre de mois sur lequel vous rembourserez votre crédit. La durée maximale de
remboursement est de 300 mois soit 25 ans. A noter : l’emprunteur ne doit pas avoir plus de 70
ans à la fin du crédit. L’âge auquel vous souscrirez pourrait donc avoir un impact sur la durée
de remboursement.
Frais de dossier
Il s’agit des frais associés à la gestion de votre emprunt. Le montant de ces frais est encadré par
la loi. Ils sont de 0,1% du montant emprunté quelle que soit la banque ou le montant.
Hypothèque
C’est une garantie que prend la banque sur votre bien. Cette dernière permet à l’établissement
bancaire de se couvrir dans le cas où vous ne pourriez plus honorer vos échéances.
L’hypothèque fait l’objet d’un acte notarié et d’une inscription au niveau de la conservation
foncière.
Quotité de financement
Elle désigne la part de la valeur de votre projet que votre établissement bancaire accepte de
financer.
Tableau d’amortissement
C’est l’échéancier de votre prêt. Vous y trouverez le détail par mois et par année de tous vos
remboursements.
Taux d’endettement
Il s’agit de la part des charges liées à votre crédit (et ceux déjà contractés) par rapport à votre
revenu total.
Taux d’endettement = total des charges de crédit (conso, auto, habitation …) / total des
revenus x 100
Un taux d’endettement allant jusqu’à 40% au maximum est généralement admis.
Taux d’intérêt
Il s’agit en fait de la part du coût de votre crédit par rapport au montant qui vous aura été prêté.
Attention, la notion de taux d’intérêt comporte quelques subtilités importantes à saisir
notamment pour comparer les offres des différents établissements bancaires.
Le Taux Nominal (TNC), qui peut être fixe ou variable, représente le taux qui sera payé hors
frais annexes. Le Taux Effectif Global (TEG) représente le coût total du crédit, exprimé en
pourcentage annuel et calculé selon les normes fixées par Bank Al-Maghrib. C’est ce taux qu’il
faudra utiliser pour une comparaison fiable.
Sur le papier, les critères pour prétendre à un crédit immobilier ne sont pas si contraignants. In
fine, la banque est la seule à décider ou non de vous l’accorder.
Il faut bien entendu être majeur et avoir moins de 70 ans. Il faut également être en mesure de
justifier de revenus pérennes et durables. La nationalité et le pays de résidence n’impactent pas
l’éligibilité à l’obtention d’un crédit immobilier au Maroc.
Enfin, vous devez être solvable et à jour dans le remboursement de vos autres emprunts.
En matière de crédit immobilier, deux possibilités s’offrent à vous : opter pour un taux fixe ou
variable.
Un taux fixe, comme son nom l’indique, restera le même tout au long de la durée du crédit. De
nombreux emprunteurs optent pour ce taux car il permet de s’assurer une maîtrise et une
visibilité totale sur le coût du crédit. Le taux fixe est déterminé par votre banque et peut varier
en fonction de critères qui lui sont propres. Votre niveau de revenu ainsi que la durée prévue de
remboursement peuvent influencer ce taux. Ainsi, généralement, plus la durée est courte et plus
votre revenu est élevé, plus le taux sera favorable. En 2020, les taux d’intérêts immobiliers se
situaient autour de 4,5%. Un taux relativement bas dû au contexte sanitaire, les taux oscillants
habituellement plutôt entre 5 et 7%.
Le coût de votre crédit correspond au total des mensualités que vous verserez à votre banque et
des frais annexes moins le montant du capital emprunté.
Simuler le coût de votre crédit vous permettra de comparer les différentes offres des
établissements bancaires et de faire le choix le plus avantageux. La plupart des banques vous
permettent dans un premier temps de faire des simulations en ligne .
Vous empruntez 800.000 dirhams sur 25 ans soit 300 mois. En considérant un taux d’intérêt
annuel de 4,2%, vous payerez 4.501 Dirhams par mois assurance incluse Les frais de dossier
s’élèvent à 800 Dhs (soit 0,1% du capital emprunté).
Au total vous aurez payé 4501 MAD pendant 300 mois et 800 MAD de frais de dossier soit 1
351 100 MAD. Votre crédit aura donc coûté 551 100 MAD =1 351 100 MAD (montant
dépensé) – 800 000 MAD (montant de l’emprunt)
Obtenir un crédit immobilier ne se fait pas en quelques jours. Mieux vaut donc anticiper
chacune des étapes.
b) Crédits à la consommation
Au sens large du terme, le crédit de consommation est un crédit accordé par un établissement
de crédit, ou une société de financement à un particulier pour des besoins non professionnels,
et qui ne peut être considéré comme un crédit immobilier. Ce crédit permet de financer des
biens d’équipement courant ; à savoir des meubles, équipements électroniques destinés à
l’usage domestique, ou électroménagers…
Le crédit à la consommation est classé en quatre types : Il prend la forme de prêt affecté, de
prêt non affecté, de crédit renouvelable et de location avec option d’achat.
1- Le crédit affecté : Crédit dont l’octroi est conditionné par l’acquisition d’un bien ou service
(l’achat d’une voiture, des travaux, vacances, mouton de l’aïd...) Le taux varie selon la durée et
le montant, l’établissement prêteur et bien sur le profil de l’emprunteur. Pour des projets
spécifiques, comme l’achat d’une voiture ou des travaux de rénovation à effectuer, il faudra
donc mieux vous tourner vers les crédits affectés adaptés (le prêt auto et le prêt travaux).
2- Le prêt personnel : c’est un crédit non affecté à une dépense particulière (et donc nul besoin
d’un justificatif d’achat) dont le montant peut être utilisé librement par l’emprunteur. Pour
financer tout type de projets personnels : mariage ; financement des études etc...
Aucun justificatif concernant l’utilisation des fonds n’est exigé. A durée et montant égaux, le
taux effectif global est plus important pour le crédit personnel que pour le crédit affecté. Le
montant des assurances facultatives est relativement peu élevé, ce qui vous permet d’être
protégé en cas de défaillance financière (due à un licenciement ou à des problèmes de santé,
par exemple).
3- Le crédit revolving : Le crédit revolving ou crédit renouvelable offre une réserve d’argent
permanente qui est mise à disposition du client, qui peut être utilisée en totalité ou en partie, et
dont il ne faut jamais dépasser le montant autorisé, le client dispose d’une carte destinée à régler
les achats auprès des commerçants affiliés.
4- Le crédit gratuit : Il s’agit d’un crédit accordé sans aucun intérêt. Le crédit gratuit laisse
croire que le commerçant prend à sa charge les intérêts. En réalité, le coût du crédit est presque
toujours répercuté sur le prix affiché. En cas de paiement comptant d’un bien proposé en crédit
gratuit, l’acheteur devrait exiger une remise.
A TITRE D’INFORMATION
Réglementation du chèque
Régi par les articles 239 à 328 du code de commerce, Le chèque est l'écrit par lequel le tireur
donne au tiré, qui doit nécessairement être une banque ou un établissement assimilé, l'ordre de
payer à vue une somme déterminée au bénéficiaire ou à son ordre.
Le législateur marocain a encadré le chèque d’un dispositif lourd visant à protéger sa fonction
d’instrument de paiement et non de crédit ou de garantie et à garantir au bénéficiaire l’existence
de la provision pendant le délai légal de prescription du chèque.
La validité d'un chèque dépend de l'existence, dans sa rédaction, d'un certain nombre de
mentions obligatoires.
1. La création du chèque :
Mentions Obligatoires :
Si l'une de ces énonciations obligatoires fait défaut, le chèque est réputé non valable. Seulement,
il peut être considéré comme un titre ordinaire établissant la créance, si ses conditions comme
titre sont remplies.
Mentions facultatives :
Le nom du bénéficiaire : Le chèque peut être émis au porteur ou en blanc sans aucune
indication du nom du bénéficiaire. Toutefois, il est interdit d’émettre des chèques au porteur
quand il s’agit de tirages d’un établissement sur un autre de ses sièges ;
La clause « non endossable » ou « non à ordre » : Selon cette clause, il ne pourra pas y avoir
transmission par voie d'endossement. Il interdit au créancier de se substituer une personne
sans le consentement du débiteur. Cependant, l’indication de cette clause sur un chèque ne
peut être utile que lorsque le chèque est nominatif ;
Le barrement : Un chèque barré est un chèque comportant au recto deux barres parallèles.
La certification : Un chèque certifié est un chèque dont la provision a été certifiée par la
banque par apposition d'un certificat. La provision correspondant est bloquée jusqu’au terme
du délai de présentation qui est de 20 jours à compter de la date d'émission du chèque. Après
ce délai la certification n'est plus valable et le chèque redevient un chèque ordinaire, avec des
risques de non paiement (défaut de provision...).
2. L’émission du chèque :
Au Maroc le chèque constitue le second moyen de paiement après les espèces. A partir du
moment où il est émis, le chèque commence à remplir sa fonction d’instrument de paiement
à vue et engage la responsabilité de son signataire.
« Entre commerçants et pour faits de commerce, tout paiement d'une valeur supérieure à dix
mille dirhams doit avoir lieu par chèque barré ou par virement.
Toute inobservation des dispositions de l'alinéa précédent est passible d'une amende dont le
montant ne peut être inférieur à six pour cent de la valeur payée.
Notez et conservez les numéros des formules de chèques dès que vous entrez en
possession d'un chéquier.
Si vous les recevez par voie postale, n'hésitez pas à contacter votre agence en cas de retard d
e réception (convenir éventuellement d'une mise en opposition
Lors de la rédaction des chèques (la loi demande que soient indiqués le montant, la date, le li
eu d'émission du chèque ; la signature de l'émetteur du chèque est à apposer) :
Ne laissez aucun espace devant les sommes en chiffres et en lettres et laissez le minimum d'es
pace entre les chiffres et entre les mots ; tirez un trait pour compléter la ou les lignes ;
Ne faites ni rature ni surcharge, rédigez vos chèques dans la monnaie prévue par la formule;
Si le chèque est rempli par une machine, vérifiez le et signez le après vous être
assuré de la lisibilité et de l'exactitude des mentions portées par la machine.
Protection de la clientèle
Bank Al-Maghrib met la protection des consommateurs des établissements de crédit au cœur
de tous ses plans stratégiques afin de promouvoir une relation saine et équilibrée entre les deux
parties.
La protection de la clientèle est assurée par le Département de la Protection de la Clientèle
relevant de la Direction de Supervision Bancaire Il est composé de 2 services chargé de veiller
au respect par les établissements de crédit des dispositions légales et réglementaires afférentes
à la protection de la clientèle et d’élaborer toute étude, réglementation ou contribution aux
législations en la matière.
S’agissant du cadre légal, la loi n° 103-12 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés et la loi n° 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur attribuent à
Bank Al-Maghrib des compétences en matière de protection de la clientèle des établissements
de crédit sous sa tutelle. Il s’agit principalement des éléments suivants :
Bank Al-Maghrib a institué un fonds collectif de garantie des dépôts ayant pour objet
l’indemnisation des déposants des établissements de crédit adhérents. Le déclenchement
du mécanisme d’indemnisation se fait à l’initiative de Bank Al-Maghrib, dès que
l’établissement n’est plus en mesure de restituer les dépôts ou autres fonds
remboursables, pour des raisons liées à sa situation financière, et que rien ne laisse
prévoir que cette restitution puisse avoir lieu dans des délais proches.
L’indemnisation des déposants est déterminée à concurrence d’un montant maximum
par déposant et dans la limite des possibilités du Fonds.
Le fonds est constitué de cotisations annuelles où les banques partenaires contribuent à
hauteur de 0,20%, appliqué à la moyenne mensuelle des dépôts éligibles.
On propose actuellement un montant maximal de remboursement de 120000dh au lieu
de 80 000 par personne.
- Les établissements de crédit traitent par eux-mêmes les réclamations des clients : Bank
Al-Maghrib, exige des établissements de crédit dans ce cadre, de disposer d’une
organisation adaptée prévoyant une entité centrale de traitement et de suivi des
réclamations, des circuits de traitement bien définis, un système d’information dédié et
des procédures permettant l’identification de l’ensemble des réclamations. Le client doit
trouver l’opération de réclamation facile et accessible.
- Le recours au centre marocain de la médiation bancaire (CMMB) est optionnel et
gratuit. Créé en 2014, ce centre a pour mission le règlement à l’amiable des différends
nés ou pouvant naître, entre la clientèle et les établissements de Crédit. On recourt à la
médiation bancaire lorsque le client n’arrive pas à trouver une résolution du conflit avec
sa banque. Le CMMB intervient sur toutes les questions liées aux opérations bancaires
ou de financement.
- Droit de saisir les autorités judiciaire : En cas d’échec de toutes les voies de règlement
des litiges, le client d’un établissement de crédit qui n’est pas satisfait par les résultats
de l’une ou toutes ces vois de recours, a la latitude de recourir aux juridictions
compétentes pour faire valoir ses droits.