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Eléments de l’introduction

1. QU’EST-CE QU’UNE BANQUE ?


Les banques assurent trois fonctions principales dans l’économie d’un pays.

Elles collectent les dépôts d’argent que souhaitent faire leurs clients (particuliers et
entreprises).

Elles assurent à leurs clients la mise à disposition des « moyens de paiement »


nécessaires à leurs transactions commerciales : chéquiers, virements et cartes
bancaires. Ceux-ci complètent la monnaie et les billets en circulation.

Elles octroient des prêts d’argent à certains clients. Ces crédits servent à développer
leurs projets. L’activité principale des banquiers est le crédit, qui permet le financement
de l‘économie d’un pays.

Bank Al-Maghrib supervise toutes les banques opérant au Maroc et veille au respect
des règles en vigueur à l’échelle internationale.

2. BILAN ET CPC D’UNE BANQUE


Pourquoi c’est important de visualiser le bilan et le CPC d’une banque maintenant ?

- Il faut comprendre la notion de ressources d’une banque et l’importance des


dépôts de la clientèle et des prêts interbancaires.
- Il faut faire la distinction avec les entreprises non bancaires en ce qui concerne
le poids des fonds propres et des immobilisations qui figurent au bas du bilan
bancaire.
- Il faut visualiser les principaux postes de création de richesse chez une banque
et les principales sources de coûts bancaires (CPC).
 Le résultat de l’activité de prêt est retracé par la marge d’intérêt
 Le résultat de l’activité des commissions bancaire est retracé par la marge sur
commission
 Le résultat de l’activité de marché (activité titres financiers) est retracé par le
résultat des activités de marché
 Le résultat de l’activité bancaire proprement dite est le PRODUIT NET
BANCAIRE (PNB)
 Le Coût du risque englobe l’ensemble des dotations aux provisions nettes des
reprises, traduisant ce que les prises de risque ont coûté comme provisions
nettes, ce qui réduit le résultat annuel de la banque

3. HISTOIRE DE LA BANQUE
Voir PPT
4. EVOLUTION DU PAYSAGE BANCAIRE AU MAROC :

- 1860 : Naissance de la première banque au Maroc à l’œuvre d’un commerçant juif


- 1906 : La conférence d’Algésiras a permis d’asseoir la Banque d’Etat du Maroc ayant
un caractère international installée à Tanger et divisée en 14 parts. Elle n’a d’étatique
que le nom. Le Maroc a perdu progressivement sa part pour devenir observateur de son
propre institut d’émission.
- 1912 : protectorat au Maroc, la France rachète les parts des autres Etats pour enlever le
pluralisme monétaire.
- 1919 : divers organismes financiers sont créés comme : La caisse Régionale Agricole,
Caisse des Prêts Immobiliers du Maroc
- 1926 : création de la Banque Populaire
- 1943 : première législation bancaire au Maroc
- 1949 : Caisse Centrale de Garantie
- 1958 : unification monétaire
- 1959 : création de l’institut d’émission BANK DU MAROC et le DIRHAM
- 1960-1964 : plan quinquennal de l’industrie marocaine qui a causé un grand déficit
budgétaire et mené l’Etat vers une politique d’austérité dictée par la Banque Mondiale.
- 1967 : loi bancaire : cette loi traduit la volonté de l’Etat de contrôler ses propres
banques, de rééquilibrer l’économie, définition plus claire de l’activité bancaire,
distinction entre banque commerciale et organismes financiers spécialisés et
délimitation des rôles des autorités de tutelle.
- 1973 : Dahir de la marocanisation des banques.
- 1987 : dénomination BANK AL MAGHRIB
- 1993 : promulgation de la loi bancaire
- Nouveau statut de BAM en 2005/ Loi 76-03 qui abroge le Dahir de 1959 instituant
Bank Al Maghrib. Ce nouveau statut donne à BAM plus d’autonomie en matière de
conduite de la politique monétaire, et lui attribut de nouvelles missions dans la
supervision des établissements
- 2006 : Loi bancaire 34-03 qui élargit les périmètres de supervisions de BAM aux
organismes de micro crédit, banques offshore, à certaines opérations de la CDG, CCG
et Al Barid.
- 2014 : loi bancaire 103-12 Instituant les banques participatives. Elle élargit aussi le
périmètre de supervision aux « établissements de paiement »
5. ÉVOLUTION DES PREROGATIVES DE BAM
Bank Al-Maghrib est la banque centrale du Maroc. Elle a été instituée par le dahir n°1-59-233
du 23 hija 1378 (30 juin 1959) en substitution de l’ancienne « Banque d’Etat du Maroc ». Son
capital est fixé à 500.000.000 de dirhams et est entièrement détenu par l’Etat. Elle est soumise
au contrôle d’un commissaire aux comptes, du gouvernement et de la cour des comptes.

Les attributions de BAM sont nombreuses. Elles évoluent au rythme des évolutions du système
bancaire et financier et au fur et à mesure de l’ouverture de l’économie bancaire et de sa
complexification.

Pour les besoins de notre recherche, nous nous sommes permis de répartir ces attributions en
deux catégories : les missions traditionnelles et les missions de supervision.

5.1 Les missions traditionnelles de BAM


Bank Al-Maghrib exerce depuis sa création le privilège d’émission des billets de Banque et des
pièces de monnaie ayant cours légal au royaume. De plus, la banque centrale se charge de la
mise en œuvre des instruments de politique monétaire et de l’intervention sur le marché
monétaire pour favoriser la stabilité des prix et la maitrise de l’inflation, principalement grâce
à son action sur le taux directeur qui est sa mission principale1.

Le statut de BAM datant de 2005 lui a donné plus d’indépendance dans la conduite de la
politique monétaire à moyen et à long terme. Désormais, le ministère des Finances n'a plus à

s'immiscer dans la conduite de la politique monétaire. En effet, même s’il reste représenté

dans le conseil de la politique monétaire, il n’aura aucun pouvoir décisionnel. Le transfert des

prérogatives en matière de régulation à l’Institut d’émission constitue ainsi un acte politique


majeur qui marquera la vie économique et financière du pays.
L’autonomie de BAM a été renforcée via le choix et la diversification des instruments
d’intervention pour atteindre les objectifs de stabilité. Comme conséquence, BAM doit
s'expliquer devant les commissions du Parlement sur toutes les questions relatives à la monnaie
et au crédit.

1
Loi 40-17 sur le nouveau statut de BAM votée en 2019.
Le nouveau statut a aussi permis de clarifier les missions de BAM en supprimant quelques

incompatibilités, telles que la présence dans le capital des banques, la possibilité d’octroi de

concours financiers au Trésor, etc.

D’autres missions parallèles sont attribuables à BAM, notamment :

- L’établissement et la publication des statistiques sur la monnaie et le crédit


- La gestion des réserves publiques de change
- L’assurance de la surveillance et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement (en
perpétuelle évolution), ainsi qu’à la pertinence des normes qui leur sont applicables2
- L’assurance de la stabilité de la monnaie et sa convertibilité, spécialement après le
flottement du dirham opéré en 2016
- L’assurance du rôle d'agent financier du Trésor
- La contribution au déploiement de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière (SNIF)
- Le conseil du gouvernement dans le domaine financier…
Enfin, l’expérience de la crise de 2008 a été riche en enseignements pour les banques centrales.
Partout dans le monde, les grands instituts d’émission se sont vus attribuer de nouveaux rôles
dans le sauvetage des économies. Au plus fort de la crise financière, les banques centrales
quelle que soit leur mission3 se sont portées contre partie des opérateurs dans des marchés
interbancaires presque gelés. Les besoins en liquidité des banques étaient colossaux, et l’aide
des banques centrales a été plus qu’applaudie.

La banque centrale du Maroc n’a pas été en reste. Le nouveau statut de BAM voté en 2019 lui
donne toute la latitude d’agir pour renflouer le système bancaire des liquidités d’urgence et la
possibilité de prendre des participations dans des établissements de crédit dans un contexte de
gestion de risques systémiques et de résolution de crises bancaires.

On se souviendra que pour la première fois dans son histoire, BAM a joué un nouveau rôle
économique incontestable dans le soutien de l’économie marocaine après la crise de 2008.
Même si elle n’a jamais eu à faire des injections d’urgence, comme cela a été pratiqué ailleurs
en 2008 et 2009, son intervention pour supporter le système bancaire a été très bénéfique. Ainsi,
pour réduire les effets indirects de la crise financière apparus à partir de 2010, et accompagner
l’économie marocaine vers une stabilisation progressive, BAM a injecté quelques 28 milliards

2
Rôle attribué depuis le premier texte du dahir n° 1-59-233 du 30 juin 1959 et qui a été renforcé dans les textes
ultérieurs.
3
Stabilité des prix, réduction du chômage, croissance économique…
de dirhams par semaine sous forme d’avances. Ces interventions de court terme permettent de
baisser les tensions dans le marché monétaire et d’alléger la trésorerie des banques.

5.2 Mission de supervision prudentielle


Au Maroc, la supervision prudentielle et la fixation des règles de conduite sont confiées à la
banque centrale.

Dans un système bancaire qui évolue constamment, la mission de superviseur apparait comme
une des plus grandes attributions de BAM. Elle doit s’assurer constamment du bon
fonctionnement du système bancaire et veiller à l'application des dispositions législatives et
réglementaires relatives à l'exercice et au contrôle de l'activité des établissements de crédit et
organismes assimilés.

L’exercice de cette mission s’effectue dans un cadre d’autonomie de la Banque revendiquée


dans le nouveau statut de BAM de 2005 et en vertu des dispositions de la loi n° 103-12 relative
aux établissements de crédit et organismes assimilés, promulguée par le dahir n° 1-14-193 du
1er rabii I 1436 (24 décembre 2014) qui abroge l’ancienne loi bancaire de 2006.
Le périmètre des établissements soumis à la supervision de BAM s’est élargi encore une fois
en 2006 pour couvrir en plus des établissements de crédit (qui englobent les banques et les
sociétés de financement), d’autres institutions exerçant des activités à caractère bancaire à
savoir la Caisse de Dépôt et de Gestion, la Caisse Centrale de Garantie, les banques offshores,
les associations de microcrédit et les établissements de paiement.
Le nouveau statut de BAM lui attribue le droit d’octroyer les agréments et approbations
nécessaires à l’exercice de l’activité bancaire. Elle édicte également les normes prudentielles et
comptables applicables aux établissements soumis à sa supervision, contrôle leur mise en œuvre
et sanctionne les établissements contrevenants. Elle est habilitée à traiter les difficultés de ces
établissements et à contribuer à la protection de leur clientèle.
Ces attributions sont confiées à la Direction de la Supervision Bancaire (DSB) qui opère dans
le respect du cadre institutionnel et réglementaire mis en place, et qui évolue en structure et en
ressources humaines pour accompagner les changements dans les missions de BAM.
La loi bancaire de 2014 élargira davantage le périmètre de supervision de BAM en homologuant
l’activité des banques participatives.
Elle introduit aussi de nouvelles préoccupations du type « macro-prudentiel », avec l’assistance
technique du FMI, surtout suite à l’expansion transfrontalière des banques marocaines.
Nous présentons dans le tableau ci-après (tableau 16) l’évolution des prérogatives de BAM en
matière de supervisions au fil des trois lois bancaires.

EVOLUTION DES PREROGATIVES DE BAM


1993-2006 2006 2014 2019
Périmètre de La loi 34-03 remplace Loi 103-12 Loi 40-17 prône
supervision étroit en l’ancienne et appliquée en 2015 l’indépendance
application de la loi s’applique désormais étend les attributions financière et
bancaire de 93. à d’autres organismes de BAM en administrative de
à caractère bancaire introduisant le rôle BAM7 (Personne
La loi de 93 introduit
(organismes de surveillance Morale du droit public)
la notion de banque macroprudentielle et
universelle et assimilés) CDG, CCG,
de gestion des crises
supprime la services financiers de Rôle de conseiller du
systémique.
distinction (OFS, Barid Al Maghrib, gouvernement
banques offshore, sté Elle introduit aussi
Banque les banques
commerciale) de transfert de fonds, Nouvelle architecture
participatives
associations de micro- administrative et de
Nouveau statut de
crédit. gouvernance
BAM adopté en
2005 lui confère A partir de cette date,
l’autonomie en le dispositif de Fixation du mandat du
matière supervision bancaire Wali à 6ans
d’élaboration et de répond aux renouvelable une fois
conduite de la recommandations
politique monétaire. internationales4 et le
Expressément investie
cadre réglementaire
Les prérogatives de dans la mission de
conformes aux stabilité financière8
la BC en matière de
normes de Bâle5.
supervision
concernent Orientation du
beaucoup plus les dispositif de
missions de contrôle surveillance vers la
permanent et sur prévention des
place. BAM difficultés bancaires6
commence à
préparer les textes
transposant Bâle II,

4
Recommandations formulées par la mission d’évaluation du système financier marocain menée
conjointement par la Banque mondiale et le FMI en 2002.
5
A partir de cette année, BAM va entamer la refonte du cadre prudentiel en publiant les textes relatifs à la
transposition du pilier 1 et 2. Elle a aussi suivi les établissements dans les travaux de transpostions des normes
comptables IAS/IFRS.
6
Mise en place d’un système de notation et de procédures de traitement des difficultés bancaires.
7
Elle ne peut ni solliciter ni accepter d’instruction du gouvernement ou d’une partie tièrce (article 13 de cette
loi)
8
Elle peut engager les liquidités en urgence et prendre des participations dans des établissements de crédit
dans un contexte de gestion de risques systémiques et de résolution de crises bancaires
et la nouvelle loi
bancaire

Par ailleurs, le contrôle exercé par BAM se fonde, à l’instar des standards en matière de supervision
bancaire, sur deux approches :
- Le contrôle sur documents, exercé de manière permanente
- Et le contrôle sur place, effectué périodiquement à l’occasion de missions conduites au sein des
établissements de crédit et organismes assimilés.
Chaque année, la banque centrale applique des sanctions pécuniaires et disciplinaires pour les
établissements bancaires et organismes assimilés ne respectant pas les exigences réglementaires. Les
sanctions concernent le non-respect par les établissements des dispositions légales en termes de
dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent, le non-respect des ratios de division des risques, des
exigences minimales de fonds propres, des problèmes de gouvernance et de contrôle interne, etc.
A titre d’exemple, en 2016, 11 sanctions disciplinaires ont été prononcées à l’encontre de 2 banques, 3
sociétés de financement, 5 associations de micro-crédit et une société de transfert de fonds. Deux autres
sanctions, pécuniaires cette fois-ci, ont été infligées à l’encontre de deux banques et ce, pour non-respect
des exigences réglementaires. Certaines banques ne respectant pas le volant de conservation fixé à 2.5%
des fonds propres de base ont été soumises à des restrictions sur la distribution des dividendes.

Enfin, même si la banque centrale ne fournit pas des rapports détaillés sur l’identité de la banque
contrevenante et sur l’intensité de l’infraction, ces sanctions peuvent être un moyen efficace de
pression et de discipline imposé aux établissements bancaires par leur régulateur.

PARTIE I : Opérations avec la clientèle de particulier


A. Définition du crédit bancaire
Un crédit est un emprunt bancaire permettant d’obtenir une somme d’argent auprès d’un
prêteur, généralement une banque, et qui doit être remboursé sur une durée déterminée dans un
contrat de prêt.

Les remboursements sont prélevés sur le compte de l’emprunteur, sur une périodicité prévue
dans les modalités du financement. En règle générale, il est commun que les échéances doivent
être payées une fois par mois, bien qu’elle puisse l’être une fois tous les trimestres, semestres
ou par an.

Suivant le type de crédit souscrit, amortissable ou in-fine, l’emprunteur peut décider, avec
l’accord de l’établissement bancaire, d’effectuer une demande de différé total ou partiel du
remboursement du capital emprunté.

Le prêteur se rémunère lorsqu’il accorde un crédit bancaire, ce qui signifie que l’opération à un
coût pour l’emprunteur. Le montant total figure obligatoirement dans les conditions du contrat
avec aussi le TAEG (taux annuel effectif global) qui permet de calculer le coût total d’un
financement. Le TAEG d’un prêt se compose des intérêts bancaires, des primes d’assurance et
des frais annexes (frais de dossier par exemple). Les banques utilisent un barème commercial
interne et les taux d’usure pour fixer leurs taux de crédit.

En fonction du projet à financer et de la situation de l’emprunteur, qui doit avoir un taux


d'endettement raisonnable (généralement inférieur à 40%), il existe de multiples offres de crédit
qu’il est possible de souscrire.

B. Quelques définitions de produits bancaires


Dépôt à terme : compte productif d’intérêts. Le montant minimal est de 1000dh, sans limite
de montant maximal. La durée de placement est de 3 mois à 36 mois. Pénalité en cas de retrait
avant date sur le contrat.
Compte sur carnet : épargner avec un revenu sans limite de durée ou de pénalité de retrait.
Générateur d’intérêt. Peut être ouvert à partir de 100dh. Accessible même aux mineurs sous
l’autorisation d’un tuteur. Les intérêts sont calculés et capitalisés trimestriellement sur la base
du taux en vigueur.
Bon de caisse : Le Bon de Caisse est un placement formalisé par une reconnaissance de dette
de la banque vis-à-vis de son client et est matérialisé par un titre remis au client. Il permet de
générer des revenus connus à l’avance, sur une durée fixée au préalable.

 Durée de 3 mois jusqu’à 5 ans


 Un montant minimum de 5.000 DH et pas de maximum.
 Rémunération : Intérêts post- comptés versés : À échéance pour les bons de caisse
d’une durée inférieure ou égale à un an – Annuellement pour les bons de caisse d’une
durée supérieure à un an

C. Types de crédit aux ménages


BAM répartie les crédits aux ménages en deux grandes catégories : les crédits immobiliser et
les crédits à la consommation.

a) Crédits immobiliers
1. Mini-lexique du crédit immobilier

Apport personnel
Il s’agit de la somme dont vous disposez déjà pour investir dans le bien de vos rêves. L’emprunt
vous permettra de couvrir le montant restant nécessaire à l’acquisition du logement.
Bon à savoir : les banques peuvent accorder un crédit avec un apport de 10% lorsque la
situation financière de l’emprunteur est stable ( emploi en CDI ). Pour des entrepreneurs en
revanche, il peut être demandé d’apporter 20% du montant financé.

Assurance emprunteur

Elle permet de vous protéger en cas d’invalidité, incapacité ou décès et de couvrir tout ou partie
de votre dette (en fonction des conditions du contrat). Le montant de cette assurance est calculé
en pourcentage du montant du prêt et peut être réglé en une seule fois à l’avance ou échelonné
sur la période de remboursement (ce taux varie de 2,5 à 3,5%).
Capacité d’acquisition
C’est tout simplement la somme de votre apport personnel et de votre capacité d’emprunt, de
laquelle on déduit les différents frais liés à l’achat du bien.

En clair : capacité d’acquisition = (apport personnel + capacité d’emprunt) – frais annexes

Capacité d’emprunt
Il s’agit du montant maximal que vous pourrez emprunter. Ce dernier varie en fonction de
plusieurs critères : votre revenu, votre âge, la durée de remboursement ou encore le taux
d’intérêt.

Durée de remboursement
C’est le nombre de mois sur lequel vous rembourserez votre crédit. La durée maximale de
remboursement est de 300 mois soit 25 ans. A noter : l’emprunteur ne doit pas avoir plus de 70
ans à la fin du crédit. L’âge auquel vous souscrirez pourrait donc avoir un impact sur la durée
de remboursement.

Frais de dossier
Il s’agit des frais associés à la gestion de votre emprunt. Le montant de ces frais est encadré par
la loi. Ils sont de 0,1% du montant emprunté quelle que soit la banque ou le montant.

Hypothèque
C’est une garantie que prend la banque sur votre bien. Cette dernière permet à l’établissement
bancaire de se couvrir dans le cas où vous ne pourriez plus honorer vos échéances.
L’hypothèque fait l’objet d’un acte notarié et d’une inscription au niveau de la conservation
foncière.

Offre Préalable de Crédit (OPC)


C’est le document écrit qui précise toutes les conditions du crédit une fois celui-ci validé par la
banque. Il s’agit d’une obligation légale. A partir de la réception de votre OPC, un délai de 10
jours est imposé afin de vous permettre de prendre le temps de la réflexion. A la suite de cette
période, vous disposez de 5 jours pour accepter l’OPC afin que les fonds puissent être
débloqués.

Quotité de financement
Elle désigne la part de la valeur de votre projet que votre établissement bancaire accepte de
financer.

Tableau d’amortissement
C’est l’échéancier de votre prêt. Vous y trouverez le détail par mois et par année de tous vos
remboursements.

Taux d’endettement
Il s’agit de la part des charges liées à votre crédit (et ceux déjà contractés) par rapport à votre
revenu total.

Taux d’endettement = total des charges de crédit (conso, auto, habitation …) / total des
revenus x 100
Un taux d’endettement allant jusqu’à 40% au maximum est généralement admis.

Taux d’intérêt
Il s’agit en fait de la part du coût de votre crédit par rapport au montant qui vous aura été prêté.
Attention, la notion de taux d’intérêt comporte quelques subtilités importantes à saisir
notamment pour comparer les offres des différents établissements bancaires.

Le Taux Nominal (TNC), qui peut être fixe ou variable, représente le taux qui sera payé hors
frais annexes. Le Taux Effectif Global (TEG) représente le coût total du crédit, exprimé en
pourcentage annuel et calculé selon les normes fixées par Bank Al-Maghrib. C’est ce taux qu’il
faudra utiliser pour une comparaison fiable.

2. Suis-je éligible pour contracter un crédit immobilier ?

Sur le papier, les critères pour prétendre à un crédit immobilier ne sont pas si contraignants. In
fine, la banque est la seule à décider ou non de vous l’accorder.

Il faut bien entendu être majeur et avoir moins de 70 ans. Il faut également être en mesure de
justifier de revenus pérennes et durables. La nationalité et le pays de résidence n’impactent pas
l’éligibilité à l’obtention d’un crédit immobilier au Maroc.

Enfin, vous devez être solvable et à jour dans le remboursement de vos autres emprunts.

3. Taux fixe ou variable ?

En matière de crédit immobilier, deux possibilités s’offrent à vous : opter pour un taux fixe ou
variable.

Un taux fixe, comme son nom l’indique, restera le même tout au long de la durée du crédit. De
nombreux emprunteurs optent pour ce taux car il permet de s’assurer une maîtrise et une
visibilité totale sur le coût du crédit. Le taux fixe est déterminé par votre banque et peut varier
en fonction de critères qui lui sont propres. Votre niveau de revenu ainsi que la durée prévue de
remboursement peuvent influencer ce taux. Ainsi, généralement, plus la durée est courte et plus
votre revenu est élevé, plus le taux sera favorable. En 2020, les taux d’intérêts immobiliers se
situaient autour de 4,5%. Un taux relativement bas dû au contexte sanitaire, les taux oscillants
habituellement plutôt entre 5 et 7%.

Le taux variable quant à lui varie en fonction de la conjoncture économique. Au départ


beaucoup moins cher que le taux fixe, il n’est pas possible d’anticiper son évolution. C’est
d’ailleurs cette part de risque qui rend souvent frileux les emprunteurs. Il peut toutefois se
révéler très intéressant dans des périodes de conjonctures stables et pour des emprunts de courte
durée.

4. Combien va me coûter mon crédit immobilier ?


Le coût de votre crédit va varier en fonction de plusieurs critères : le montant emprunté, la durée
de remboursement, le taux auquel vous contracterez. Aux intérêts il faudra ajouter les frais de
dossier et d’assurance.

Le coût de votre crédit correspond au total des mensualités que vous verserez à votre banque et
des frais annexes moins le montant du capital emprunté.

Simuler le coût de votre crédit vous permettra de comparer les différentes offres des
établissements bancaires et de faire le choix le plus avantageux. La plupart des banques vous
permettent dans un premier temps de faire des simulations en ligne .

Prenons tout de même un exemple :

Vous empruntez 800.000 dirhams sur 25 ans soit 300 mois. En considérant un taux d’intérêt
annuel de 4,2%, vous payerez 4.501 Dirhams par mois assurance incluse Les frais de dossier
s’élèvent à 800 Dhs (soit 0,1% du capital emprunté).

Au total vous aurez payé 4501 MAD pendant 300 mois et 800 MAD de frais de dossier soit 1
351 100 MAD. Votre crédit aura donc coûté 551 100 MAD =1 351 100 MAD (montant
dépensé) – 800 000 MAD (montant de l’emprunt)

5. Les étapes du crédit immobilier

Obtenir un crédit immobilier ne se fait pas en quelques jours. Mieux vaut donc anticiper
chacune des étapes.

Etape 1 : le compromis de vente


Vous avez trouvé votre appartement ou maison coup de cœur. Comme vous avez bien fait les
choses, ce bien entre bien évidemment dans un budget cohérent avec votre capacité
d’acquisition !

Est alors venu le moment de signer un compromis de vente. Sorte de « pré-contrat », ce


document est la preuve de l’engagement des deux parties pour procéder à la vente du bien. C’est
avec ce document que vous pourrez vous rapprocher des organismes bancaires afin de solliciter
un prêt.

Etape 2 : sélectionner votre banque


Si vous avez des relations de long terme et de confiance avec votre banque habituelle, elle sera
probablement apte à vous offrir les meilleures conditions. N’hésitez toutefois pas à faire jouer
la concurrence.

Etape 3 : constitution du dossier


Votre établissement bancaire choisi, il vous faudra constituer un dossier complet de demande
de prêt. Celui contiendra notamment le compromis de vente, le certificat du titre foncier, un
rapport d’expertise s’il s’agit d’un bien ancien ou encore vos justificatifs de revenus et de
stabilité professionnelle.

Etape 4 : accord de la banque


Le délai de réponse de la banque variera en fonction de leur processus d’étude de dossier. Le
montant de l’emprunt va également avoir de l’influence. Si la décision est favorable, votre
banque vous remettra l’Offre Préalable de Crédit que vous pourrez valider au terme du délai de
réflexion de 10 jours.

Etape 5 : contrat de crédit


La signature du contrat de crédit permettra à la banque et au notaire d’entrer en relation afin de
procéder aux démarches pour concrétiser l’opération d’achat. Le notaire remettra alors à la
banque une lettre d’engagement d’inscription hypothécaire. Celle-ci lui remettra le chèque
équivalent au montant emprunté.

Etape 6 : contrat définitif de vente


C’est ensuite le moment de la signature du contrat de vente avec affectation hypothécaire entre
le vendeur, l’acquéreur et l’établissement bancaire. Le notaire pourra suite à cela procéder aux
démarches d’enregistrement et au transfert des fond vers le vendeur. Vous recevrez quelques
jours plus tard votre certificat de propriété !

b) Crédits à la consommation
Au sens large du terme, le crédit de consommation est un crédit accordé par un établissement
de crédit, ou une société de financement à un particulier pour des besoins non professionnels,
et qui ne peut être considéré comme un crédit immobilier. Ce crédit permet de financer des
biens d’équipement courant ; à savoir des meubles, équipements électroniques destinés à
l’usage domestique, ou électroménagers…

Le crédit à la consommation est classé en quatre types : Il prend la forme de prêt affecté, de
prêt non affecté, de crédit renouvelable et de location avec option d’achat.
1- Le crédit affecté : Crédit dont l’octroi est conditionné par l’acquisition d’un bien ou service
(l’achat d’une voiture, des travaux, vacances, mouton de l’aïd...) Le taux varie selon la durée et
le montant, l’établissement prêteur et bien sur le profil de l’emprunteur. Pour des projets
spécifiques, comme l’achat d’une voiture ou des travaux de rénovation à effectuer, il faudra
donc mieux vous tourner vers les crédits affectés adaptés (le prêt auto et le prêt travaux).
2- Le prêt personnel : c’est un crédit non affecté à une dépense particulière (et donc nul besoin
d’un justificatif d’achat) dont le montant peut être utilisé librement par l’emprunteur. Pour
financer tout type de projets personnels : mariage ; financement des études etc...
Aucun justificatif concernant l’utilisation des fonds n’est exigé. A durée et montant égaux, le
taux effectif global est plus important pour le crédit personnel que pour le crédit affecté. Le
montant des assurances facultatives est relativement peu élevé, ce qui vous permet d’être
protégé en cas de défaillance financière (due à un licenciement ou à des problèmes de santé,
par exemple).
3- Le crédit revolving : Le crédit revolving ou crédit renouvelable offre une réserve d’argent
permanente qui est mise à disposition du client, qui peut être utilisée en totalité ou en partie, et
dont il ne faut jamais dépasser le montant autorisé, le client dispose d’une carte destinée à régler
les achats auprès des commerçants affiliés.
4- Le crédit gratuit : Il s’agit d’un crédit accordé sans aucun intérêt. Le crédit gratuit laisse
croire que le commerçant prend à sa charge les intérêts. En réalité, le coût du crédit est presque
toujours répercuté sur le prix affiché. En cas de paiement comptant d’un bien proposé en crédit
gratuit, l’acheteur devrait exiger une remise.
A TITRE D’INFORMATION

Réglementation du chèque
Régi par les articles 239 à 328 du code de commerce, Le chèque est l'écrit par lequel le tireur
donne au tiré, qui doit nécessairement être une banque ou un établissement assimilé, l'ordre de
payer à vue une somme déterminée au bénéficiaire ou à son ordre.

Le législateur marocain a encadré le chèque d’un dispositif lourd visant à protéger sa fonction
d’instrument de paiement et non de crédit ou de garantie et à garantir au bénéficiaire l’existence
de la provision pendant le délai légal de prescription du chèque.

La validité d'un chèque dépend de l'existence, dans sa rédaction, d'un certain nombre de
mentions obligatoires.

1. La création du chèque :

Mentions Obligatoires :

 La dénomination de "chèque", insérée dans le texte du titre et exprimée dans la langue


employée pour la rédaction de ce titre ;
 Le mandat pur et simple de payer une somme déterminée (payez) ;
 La somme à payer en chiffres et en lettres (si la somme a été inscrite deux fois en chiffres ou
deux fois en lettres, en cas de différence, il vaut pour la somme la moins forte) ;
 Le nom de celui qui doit payer, nommé le tiré (le banquier);
 L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer (adresse de l’agence bancaire);
 L’indication de la date et du lieu où le chèque est créé ;
 La signature manuscrite de l’émetteur du chèque, nommé le tireur.

Si l'une de ces énonciations obligatoires fait défaut, le chèque est réputé non valable. Seulement,
il peut être considéré comme un titre ordinaire établissant la créance, si ses conditions comme
titre sont remplies.

Mentions facultatives :

 Le nom du bénéficiaire : Le chèque peut être émis au porteur ou en blanc sans aucune
indication du nom du bénéficiaire. Toutefois, il est interdit d’émettre des chèques au porteur
quand il s’agit de tirages d’un établissement sur un autre de ses sièges ;
 La clause « non endossable » ou « non à ordre » : Selon cette clause, il ne pourra pas y avoir
transmission par voie d'endossement. Il interdit au créancier de se substituer une personne
sans le consentement du débiteur. Cependant, l’indication de cette clause sur un chèque ne
peut être utile que lorsque le chèque est nominatif ;
 Le barrement : Un chèque barré est un chèque comportant au recto deux barres parallèles.
 La certification : Un chèque certifié est un chèque dont la provision a été certifiée par la
banque par apposition d'un certificat. La provision correspondant est bloquée jusqu’au terme
du délai de présentation qui est de 20 jours à compter de la date d'émission du chèque. Après
ce délai la certification n'est plus valable et le chèque redevient un chèque ordinaire, avec des
risques de non paiement (défaut de provision...).

2. L’émission du chèque :
Au Maroc le chèque constitue le second moyen de paiement après les espèces. A partir du
moment où il est émis, le chèque commence à remplir sa fonction d’instrument de paiement
à vue et engage la responsabilité de son signataire.

« Entre commerçants et pour faits de commerce, tout paiement d'une valeur supérieure à dix
mille dirhams doit avoir lieu par chèque barré ou par virement.

Toute inobservation des dispositions de l'alinéa précédent est passible d'une amende dont le
montant ne peut être inférieur à six pour cent de la valeur payée.

Le créancier et le débiteur sont solidairement responsables du paiement de cette amende »


Article 306 du code de commerce.

L’émission du chèque suppose l’existence au préalable de la provision, à défaut de laquelle,


l’émetteur sera poursuivi pour émission de chèque sans provision.

Recommandations aux émetteurs de chèque

a. La détention des chéquiers

Notez et conservez les numéros des formules de chèques dès que vous entrez en
possession d'un chéquier.

Limitez le nombre de chéquiers en votre possession.

Conservez vos chéquiers en lieu sûr.

Si vous les recevez par voie postale, n'hésitez pas à contacter votre agence en cas de retard d
e réception (convenir éventuellement d'une mise en opposition

Ne signez pas par avance de formules vierges.

b. La rédaction des chèques

Lors de la rédaction des chèques (la loi demande que soient indiqués le montant, la date, le li
eu d'émission du chèque ; la signature de l'émetteur du chèque est à apposer) :

Utilisez de préférence un stylo à bille noire ;

Ne laissez aucun espace devant les sommes en chiffres et en lettres et laissez le minimum d'es
pace entre les chiffres et entre les mots ; tirez un trait pour compléter la ou les lignes ;

Ne faites ni rature ni surcharge, rédigez vos chèques dans la monnaie prévue par la formule;

Ne modifiez en aucun cas des mentions figurant sur les chèques ;

Libellez clairement le nom du bénéficiaire et rayez l'espace restant ;


Evitez de donner en paiement un chèque qui ne comporte pas le nom du bénéficiaire ou bien,
si vous ne remplissez pas vous même l'ordre du chèque, veillez à ce que le bénéficiaire le
complète devant vous!

Si le chèque est rempli par une machine, vérifiez le et signez le après vous être
assuré de la lisibilité et de l'exactitude des mentions portées par la machine.

Protection de la clientèle
Bank Al-Maghrib met la protection des consommateurs des établissements de crédit au cœur
de tous ses plans stratégiques afin de promouvoir une relation saine et équilibrée entre les deux
parties.
La protection de la clientèle est assurée par le Département de la Protection de la Clientèle
relevant de la Direction de Supervision Bancaire Il est composé de 2 services chargé de veiller
au respect par les établissements de crédit des dispositions légales et réglementaires afférentes
à la protection de la clientèle et d’élaborer toute étude, réglementation ou contribution aux
législations en la matière.
S’agissant du cadre légal, la loi n° 103-12 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés et la loi n° 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur attribuent à
Bank Al-Maghrib des compétences en matière de protection de la clientèle des établissements
de crédit sous sa tutelle. Il s’agit principalement des éléments suivants :

1) Des exigences en matière de transparence des conditions bancaires et


d’information de la clientèle des établissements de crédit

- Modalités d’affichage des conditions appliquées en matière de taux d’intérêt débiteurs


et créditeurs, des commissions et du régime des dates de valeur.
- Les conditions de formation des relevés de comptes bancaire et les commissions
appliquées
- Les clauses minimales devant être observées au niveau de la convention de compte à
vue, à terme et du compte titre.

2) Protection des consommateurs de services bancaires :


- BAM veille à l’information appropriée et claire des consommateurs bancaires sur les
produits et services qu’il utilise
- Les obligations à respecter à l’occasion de l’octroi d’un crédit à la consommation ou
immobilier (publicité, offre préalable de crédit, délais de rétractation ou de réflexion
etc.), pendant la vie du crédit et en cas de résiliation avant terme du contrat de crédit;

3) Protection des Données à Caractère Personnel


La protection des données à caractère personnel de la clientèle des établissements de
crédit relève de la Commission Nationale de contrôle de la protection des Données à
caractère Personnel (CNDP) ayant pour principale mission de veiller, à l’application des
dispositions de la loi 08-09. Bank Al-Maghrib assure un échange régulier avec la CNDP
à ce sujet.

4) Garantie des dépôts bancaires

Bank Al-Maghrib a institué un fonds collectif de garantie des dépôts ayant pour objet
l’indemnisation des déposants des établissements de crédit adhérents. Le déclenchement
du mécanisme d’indemnisation se fait à l’initiative de Bank Al-Maghrib, dès que
l’établissement n’est plus en mesure de restituer les dépôts ou autres fonds
remboursables, pour des raisons liées à sa situation financière, et que rien ne laisse
prévoir que cette restitution puisse avoir lieu dans des délais proches.
L’indemnisation des déposants est déterminée à concurrence d’un montant maximum
par déposant et dans la limite des possibilités du Fonds.
Le fonds est constitué de cotisations annuelles où les banques partenaires contribuent à
hauteur de 0,20%, appliqué à la moyenne mensuelle des dépôts éligibles.
On propose actuellement un montant maximal de remboursement de 120000dh au lieu
de 80 000 par personne.

5) Règlement des différends (conflits) entre le client bancaire et l’établissement de


crédit

- Les établissements de crédit traitent par eux-mêmes les réclamations des clients : Bank
Al-Maghrib, exige des établissements de crédit dans ce cadre, de disposer d’une
organisation adaptée prévoyant une entité centrale de traitement et de suivi des
réclamations, des circuits de traitement bien définis, un système d’information dédié et
des procédures permettant l’identification de l’ensemble des réclamations. Le client doit
trouver l’opération de réclamation facile et accessible.
- Le recours au centre marocain de la médiation bancaire (CMMB) est optionnel et
gratuit. Créé en 2014, ce centre a pour mission le règlement à l’amiable des différends
nés ou pouvant naître, entre la clientèle et les établissements de Crédit. On recourt à la
médiation bancaire lorsque le client n’arrive pas à trouver une résolution du conflit avec
sa banque. Le CMMB intervient sur toutes les questions liées aux opérations bancaires
ou de financement.

- Saisir BAM en dernier lieu si les plaintes envers l’établissement de crédit ou le


médiateur n’ont pas satisfait le client. BAM peut s’orienter lui-même vers le CMMB
s’il n’a pas été saisi auparavant

- Droit de saisir les autorités judiciaire : En cas d’échec de toutes les voies de règlement
des litiges, le client d’un établissement de crédit qui n’est pas satisfait par les résultats
de l’une ou toutes ces vois de recours, a la latitude de recourir aux juridictions
compétentes pour faire valoir ses droits.

6) Droit de communication des comptes bancaires :


Autoriser les héritiers à s’adresser à Bank Al-Maghrib pour demander un inventaire des
comptes qui seraient ouverts au nom de leur défunt et, le cas échéant, le détail du portefeuille
titres géré par la banque.

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