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Rapport de Stage

Banque Populaire
Marrakech Beni-Mellal
Département Comptabilité et Finance
Elaborer Par : ZEROUAL AYOUB

2017
Remerciements
Avant tout développement sur cette expérience, il apparaît opportun
de commencer mon rapport de stage par des remerciements à toutes
personnes grâce auxquelles mon stage d’application a pu se dérouler dans
des bonnes conditions et à tous ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce
stage un moment très profitable.

Je tiens très sincèrement à remercier Mr TANTAOUI IRAQUI


MHAMED, chef du Département de Comptabilité et finance, ainsi que toute
l’équipe de la Direction Traitements et supports de leurs efforts et de leur
encadrement efficace, sans leur collaboration je n’aurais jamais pu passer
mon stage dans les meilleures conditions et je n’aurais pas pu arriver à
l’objectif de mon stage.

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Sommaire
Remerciements ......................................................................................... 1
Sommaire ................................................................................................. 2
INTRODUCTION......................................................................................... 3
Chapitre I : Le secteur bancaire au Maroc.................................................. 4
I- Historique de la banque ................................................................... 5
II- Les Activités de la banque ................................................................ 8
III- Les nouvelles activités bancaires : ................................................. 11
Chapitre II : Le groupe Banque Populaire ................................................ 12
I- Historique du groupe banque populaire : ....................................... 13
II- Organisation du groupe banque populaire : ................................... 14
Chapitre III : La Comptabilité Bancaire .................................................... 18
I- Dispositions Générales : ................................................................. 20
II- Les enjeux de la Comptabilité Bancaire : ........................................ 22
Chapitre IV : Compte Rendu Du Stage ..................................................... 24
I- La Direction Traitements et supports : ........................................... 25
II- Département comptabilité et finance :........................................... 26
Conclusion .............................................................................................. 38
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................... 39
Tableau des matières .............................................................................. 40

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INTRODUCTION
Les banques populaires sont des établissements financières
marocaines avec une situation juridique (société anonyme), avec un objet
social : la réception des fonds publics et aussi la réalisation des opérations
financières (crédit, change, retrait etc.).

Pour mon stage, je l’ai passé dans la Banque populaire régional


Marrakech Beni-Mellal, pendant une période du deux mois, dans le
département de comptabilité et finance. Concernant la comptabilité
bancaire, toute opération de banque est traduite par un enregistrement de
type comptable, pour les uns cela pourrait s’avérer futile, c’est pourtant un
département très utile qui a un rôle majeur dans la banque. L’organisation
de la comptabilité dans un établissement de crédit permet la fiabilité et la
qualité de l’analyse de l’activité bancaire dans sa multiplicité.

En commençant mon stage, la première information avec laquelle je


me suis confronté est que le secteur bancaire a sa propre organisation
comptable. Dans la banque au lieu de travailler avec le fameux PCGM, on
travaille avec le PCEC : Le Plan Comptable des Etablissements de Crédit,
émis par Bank Al Maghreb, en parallèle avec le PCI : le Plan Comptable
Interne.

Auparavant, et à cause de la multiplicité de l’activité bancaire,


l’introduction des nouvelles opérations financière et la saturation du plan
de comptes la banque a eu besoin d’une nouvelle organisation comptable.
Ainsi est venu l’adoption du PCEC était en 1999, par l’arrêté du ministre de
l’économie et des finances n°1331-99.

Alors dans quelle mesure la comptabilité bancaire aide la banque à


réaliser ses objectifs ?

Pour répondre à cette problématique, je travaille sur quatre


chapitres principaux.

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Chapitre I :
Le secteur bancaire
au Maroc

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Pour bien comprendre le secteur bancaire au Maroc, il est utile de
faire un rappel historique.

I- Historique de la banque
Les première banques au Maroc datent du début du 19éme siècle,
l’incitatives des puissances étrangères qui avaient des visées coloniales. Les
banques véritablement marocaines ne datent qu’au lendemain de
l’indépendance. Trois phases sont énumérées pour expliquer l’évolution de
système bancaire au Maroc.
 Avant le protectorat.
 La période coloniale
 Après l’indépendance.

I.1 Avant le protectorat :


Au Maroc, il n’existait aucune relation bancaire qu’à partir des années
1800, c’est à cette date que les premières banques au Maroc sont installées
grâce à l’initiative des puissances étrangères. En outre, la première banque
marocaine est née en 1802, sous l’appellation de «Banque Pariente ». Ce
n’est que vers la fin du 19éme siècle, à partir de 1880, que les premières
banques étrangères s’installèrent au Maroc. Ce furent le « Comptoir
National d’Escompte de Paris » en 1896 (banque française), et « Deutsche
Orient Bank » en 1906 (banque Allemande).

L’entrée des banques étrangères au Maroc a été favorisée par deux


facteurs. D’une part, l’ouverture du pays sur l’extérieur, et sur l’échange
international, donne naissance à des accords entre le Maroc et ses
partenaires étrangers, qui ont été fondés sur les principes de la liberté de
commerce. On peut citer à titre d’exemple :

 Traité franco-marocaine de 1785 et 1825


 Traité américano-marocain de 1839
 Traité anglo-marocain de 1856
 Convention de Madrid de 1880

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D’autre part, avec la perte de la souveraineté de l’Etat sur une grande
partie de son territoire, la France a profité de l’occasion pour mettre sa
main sur l’économie marocaine. Et pour limiter cette suprématie de la
France, et afin de préserver les intérêts financiers et commerciaux des
autres puissances, l’Allemagne provoqua en 1906 la conférence d’Aljaziras
qui institua la banque d’Etat du Maroc à Tanger. Cette banque n’avait pas
d’étatique que le nom. Le rôle du gouvernement marocain dans cette
banque était purement formel.
I.2 Période Coloniale :
En 1912, et avec la signature de traité de protectorat, la France devrait
entreprendre toute une série de mesure à caractère monétaire de
financier.

A cette époque, l’activité bancaire n’était pas réglementée en tant que


telle, malgré l’afflux important des banques étrangères vers la place de
Tanger principalement et de Casablanca, et la mise enfin du pluralisme
monétaire et remplacement de rial Hassani en 1920 par le « Franc
Marocain ».

Il a fallu attendre 1943 pour qu’une première législation soit établie,


s’inspirant des lois françaises sur l’organisation des professions édictées en
1940 et en 1941 qui régissaient les banques et les professions se rattachant
au métier de banquier.

Le système bancaire marocain comprenait alors un nombre important


d’établissement bancaires. Ces établissements étaient au nombre de 69 en
1954. (A la vielle de l’indépendance 75 guichets, dont 55 à Tanger et 20 à
Casablanca).

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I.3 Après L’indépendance :

Après la signature des conventions mettant fin au protectorat, et


après la suppression du statut internationale de la zone de Tanger (le 29
Octobre 1956), l’Etat marocain recouvre pleine souveraineté sur territoires.

Les principales préoccupations de l’Etat sont :

 L’unification politique et juridique du pays.


 Le Développement économique et social du pays.

Le système bancaire marocain a subi de nombreuses réformes parmi


lesquelles :

 Le remplacement de la banque d’Etat par la banque du Maroc en


1959, et ensuite par Banque Al Maghreb (BAM) depuis 1987.
 La création de 1959 à 1967 d’institutions financières publiques
participant à l’activité bancaire.
 La modification en 1967 de la réglementation bancaire en vigueur
depuis 1943 : la loi bancaire de 21 Avril 1967.
 Au 21 Avril 1967 un décret royal modifie la réglementation bancaire
en vigueur depuis 1943. Les apports de ce décret sont : La définition
de l’activité bancaire, l’institution de nouveaux procédés de contrôle
par autorités monétaires, la précision des sanctions à appliquer en
cas d’infraction, la marocanisation entre 1973 et 1975 des banques
ayant leur siège social au Maroc
 Le 14 Février 2003, une nouvelle réforme de la loi qui s’articule
autour des principaux axes suivants : Assujettissement de nouveaux
organismes à certains de ses dispositions, réaménagement de cadre
institutionnel, renforcement des règles de bonne gouvernance,
renforcement de la protection des intérêts de la clientèle des
établissements de crédit.

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Certes, l’évolution qu’a connue le secteur bancaire marocain dès la
première jusqu’à la dernière réforme éclaire bien l’importance des banques
dans l’économie nationale.

II- Les Activités de la banque

Une banque est une entreprise qui gère les dépôts et collecte
l’épargne des clients, accorde des prêts et offre des services financiers. Elle
effectue cette activité en générale grâce à un réseau d’agence, elle utilise
de plus en plus d’autres canaux de distribution : opérations par internet,
accords avec les commerçant pour des crédits à la consommation, le
paiement par carte guichets automatique dans des liens public, centre
d’appel…etc.

II.1 La Réception des fonds publics :

On entend par dépôt l’ensemble de disponibilités confiées par


clientèle au banquier. Ces dépôts peuvent être effectués à vue, c’est-à-dire
avec possibilité de retrait à tout moment ou à terme, le retrait n’étant
alors, en principe, possible qu’à une échéance déterminée d’avance.

Les dépôts à vue ou d’un terme inférieur ou égal à 2 ans, est


prérogative des établissements de crédit bancaires. En contrepartie, ces
derniers sont soumis à des nouvelles obligations et contraintes, destinées à
protéger les déposants.

Les entreprise et en particuliers sont pour les banques des


pourvoyeurs de capitaux qu’ils ont l’intention :

 Soit de consommer assez rapidement, c’est l’encaisse.


 Soit de conserve pour une utilisation ultérieure, c’est l’épargne.

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En fonction de ces objectifs, la banque propose à ses clients plusieurs
types de produit qu’elle catalogue en trois grandes familles :

 Les dépôts à vue non rémunérés


 Les dépôts à vue rémunérés.
 Les dépôts à terme rémunérés

II.2 Les opérations de crédit :

La définition des crédits a été développée pour la première fois dans


la loi bancaire n°1-93-147 de 1993, dite la 1ére loi bancaire, relative à
l’exercice de l’activité des établissements de crédit et à leur contrôle.
Reprise quasi-textuellement dans la loi de 2006. Le crédit est définit
comme une assistance financier du banquier à l’égard de son client ; le
crédit peut donner lieu à la mise à disposition de fonds et l’on parlera
alors de crédit pour encaissement (exemple : Découvert). Il peut être
aussi, plus simplement, l’engagement par le banquier d’honorer la
signature de son client en cas défaillance de ce dernier, il s’agira alors de
crédits par signature (exemple : une caution).

Les crédits par décaissement peuvent être à court terme, moyen et


long terme. Les crédits par signature sont le plus souvent à court terme.
Cette opération concerne à la fois les banques et les sociétés de
financement.

Sont assimilées à des opérations de crédit :

 Les opérations de crédit-bail et de location avec option


d’achat et assimilées.

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 Les opérations d’affacturages : « Convention par laquelle un
établissement de crédit s’engage à effectuer le recouvrement
et éventuellement, la mobilisation des créances commerciales
que détient le client, soit en acquérant les dites créances, soit
en se portant mandataire du créancier avec une garantie de
bonne fin. »
 Les opérations de vente à rémunérer d’effets et de valeurs
mobilières et les opérations de pension telle que prévues par
la législation en vigueur.

II.3 Les moyens de paiement

Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments qui,


quelque soient le support ou le procédé technique utilisé, permettent à
toute personne de transférer des fonds.

On prend quelques exemples :

 Le chèque : c’est un moyen le paiement par l’intermédiaire d’une


banque ou d’un établissement financier. Le tireur donne l’ordre à un
banquier (le tiré), de payer une somme d’argent au bénéficiaire.
Actuellement, ce moyen de paiement peut être utilisé tant à
l’importance qu’à l’exportation, libellé en euros ou en devises
étrangères.
 La lettre de change : Egalement appelée traite écrit par lequel
l’exportateur (le tireur) donne l’ordre à son client étranger (le tiré) de
payer une certaine somme appelée nominal à vue ou à échéance.
 Le virement : C’est l’instrument de paiement le plus facile à utiliser.
Le débiteur donne l’ordre à son banquier de payer son créancier par
un virement.

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III- Les nouvelles activités bancaires :
III.1 La fonction d’intermédiaire :

L’essentiel de financement externe des entreprise de fait par


l’intermédiaire des banque. Cela représente l’expansion des fonctions de la
banque en dehors des fonctions de base. Les banques jouent un rôle
d’intermédiaire entre les agents excédentaires des ressources et les agents
qui ont besoin de financement.

Les principales fonctions de l’intermédiation sont en termes de la


transformation des liquidités, c’est-à-dire des épargnants qui n’ont pas de
projets pour leurs argents aux entreprises qui en ont en besoin, et la
présentation de l’information, c’est-à-dire l’adaptation de la banque aux
activités des entreprises.

III.2 La diversification des activités bancaires :


De nos jours, les banques demeurent un élément central de marchés
financiers. Les banques ont étendu leurs activités au-delà des
traditionnelles fonctions bancaires de base. Le secteur bancaire est
normalement composé de banques qui proposent une vaste gamme de
services bancaires et d’autres produits financiers, tel que l’ouverture de
comptes de dépôts, les prêts et l’assurance-vie. Par exemple, les banquiers
privés acceptent les dépôts des particuliers fortunés et investissent dans un
vaste éventail d’actifs financiers. Les services d’investissement ont une part
relativement faible dans le service de dépôt, mais la part des capitaux
propres et les obligataires. Les banques internationales, même en forme
restreinte, offre presque tous les services financiers et des services
bancaires de base à l’assurance.

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Chapitre II :
Le groupe Banque
Populaire

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I- Historique du groupe banque populaire :
Trois phases essentielles caractérisent l’histoire de la banque
populaire, d’abord la phase de complémentarité allant des années 60
jusqu’à 70. Ensuite la phase compétitivité qui se situe entre 1968 et 1978.
Enfin, la dernière phase qui représente la banque populaire à l’heure
actuelle, c’est dire face à la mondialisation.

I.1 La phase de complémentaire :

Durant cette période, la banque populaire, alors semi-publique ne


concernait que l’artisanat, les petits commerces et les PME. Les autres
banques étaient spécialisées dans d’autres activités : la BMCE (les
opérations d’import et d’export), le CIH (le secteur immobilier et hôtelier),
La CNCA (le crédit agricole), etc.

La naissance de la banque populaire bénéficiait de sa place fait


monopolistique au sien du marché marocain. Ceci explique, d’une part, par
le fait d’être exonérée de tout impôt, ce qui n’est pas le cas pour les autres
banques. Et en d’autre part, par la volonté d’attirer un maximum de
capitaux étrangers.

I.2 La phase de compétitivité :

Elle se caractérise par une ouverture massive des banques sur le marché.
Elle est marquée aussi par plusieurs événements à savoir la libéralisation du
secteur bancaire, le désencadrement des crédits, etc.

Les banques se sont donc inscrites, à partir de là dans un contexte de libre


concurrences qui les a incité à développer davantage leurs compétences et
leur savoir-faire.

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Elle de caractérise également par une décentralisation du système
bancaire, cette dernière avait but :

 La disponibilité de l’information au niveau d’agence


 La réduction des circuits de traitements des adhérents
 La réponse immédiate aux réclamations de la clientèle

I.3 La phase de mondialisation :

A l’heure actuelle on sait que les canaux d’information ne sont plus ce


qu’ils étaient et que le réseau internet n’est plus un secret pour personne.
A ce propos, on a pu voir que la banque populaire a mis en place des
produits modernes lui permettant d’obtenir des informations relatives aux
comptes des clients directement sur leurs boîtes électroniques ou sur leur
GSM.

II- Organisation du groupe banque populaire :

II.1 Le comité Directeur :

Organe suprême de l’institution, le comité directeur est constituée de :

 Cinq présidents des conseils des banques populaires régionales.


 Cinq représentants du conseil de la banque centrale populaire.

Ainsi le comité directeur exerce un contrôle administratif,


technique et financier sur l’organisation et la gestion de la banque
centrale populaire et de chaque banque populaire régionale. Il
représente collectivement les organismes du crédit populaire pour faire
valoir leurs droits et intérêts communs.

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Le Comité Directeur a pour attributions principales de :

 Décider après accord des banques populaire régionales concernées,


le transfert partiel entre elles de leur actif et passif.
 Ratifier les décisions d’ouverture, de fermeture ou transfert dans la
même localité, tant au Maroc qu’à l’étranger, de filiales, de
succursales, d’agences, de guichets…

II.2 La Banque Centrale Populaire :

Elle est chargée d’exécuter les décisions du CD notamment à l’égard


des banques populaire régionales. Elle peut également effectuer
directement toute opération pratiquée par les banques en vertu des
dispositions de la loi circonscriptions territoriales où les banques populaires
régionales exercent leurs activités.

Par ailleurs, la BCP peut participer au capital d’une banque populaire


régionale sans limitation des parts, à titre provisoire et exceptionnel,
lorsque la situation financière de la banque concernée le justifie.

II.3 La Banque Populaire Régionale :

Les banques Populaire Régionales (BPR), Banque de proximité,


actuellement au nombre de 10 constituent le socle du crédit Populaire du
Maroc.

Les banques de forme coopératives à capital variable à Directoire et à


conseil de surveillance, dont le capital est détenu par plus de 450 000
clients sociétaires : Casablancais, Oujda, Centre-sud, Rabat-Kenitra, El
Jadida-Safi, Tanger-Tétouan, Fès-Taza, Laâyoune, Marrakech-Beni Mellal,
Meknès, Nador-Al Hoceima.

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www.gbp.ma
Les Banque Populaire Régionales Chiffres en millions de DH à fin décembre 2014

La BPR a pour mission toutes les opérations bancaires susceptibles de


faciliter l’exercice normal de sa profession à savoir entre autre : l’escompte
et le recouvrement de toutes valeur, l’avance sur titre, sur marchandises et
l’ouverture de crédit avec ou sans nantissement, recouvrement des dépôts
de fonds de toute personne physique ou morale etc… .

II.4 Les Succursales :

Au vu de son positionnement au sien de la banque populaire régionale, en


tant que niveau hiérarchique intermédiaire entre un sous réseau d’agences
et le siège, la succursale apparaît comme un centre d’animation
commerciale et d’appui technique au réseau a fin de :

 Rechercher l’amélioration continue de la réactivité commerciale de


son réseau.
 Rehausser et maintenir le niveau de qualité des prestations offertes
par le réseau de distribution.

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II.5 Les agences :

A la différence des services du siège de la banque, une agence


bancaire est un lieu ouvert au public permettant aux clients de procéder à
des opérations bancaires.

Les agences les plus importantes comprennent un back office, ou plus


précisément un middle office, traitant diverses opérations administratives,
mais les tendances est rendre disponible le maximum de personnel pour
rester en contact du client (front office).

Les agences de banque ont pour but, outre la qualité du service aux
clients. Le développement de leurs « portefeuille client » et des opérations
de ces clients. Le directeur de l’agence est partie prenante du plan
marketing de la banque, et les conseillers de clientèles ont des objectifs
commerciaux, notamment de placement, généralement suivis
mensuellement.

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Chapitre III :
La Comptabilité
Bancaire

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Le PCEC comprend un cadre comptable, des méthodes d’évaluation
spécifique, des règles d’établissement des états de synthèse individuels et
consolidés, des dispositions relatives aux attributs d’indentification des
opérations ainsi que le recueil des états périodique que les établissements
de crédit sont tenus de communiquer à Bank Al-Maghreb.

L’introduction du PCEC était très enrichissante. Premièrement, il


permet de préciser un certain nombre d’opérations spécifiques aux
établissements de crédit ainsi que leur mode de traitement comptable et
d’évaluation. Deuxièmement ile présente un nouveau plan de comptes ce
qui traduit un engagement ferme de la part de la banque. Troisièmement il
permet l’introduction de la notion d’attribut qui permet d’alléger le plan de
comptes et d’enrichir l’information réglementaire de gestion :

 Classification des titres selon l’intention et non plus selon la


nature.
 Classification des crédits par objet économique et non plus par
terme.
 Regroupement par classe, rubrique ou poste des intérêts
courus.

L’usage de PCEC a pour objectif un passage d’un système d’information


« tout comptable » par définition rigide et limité, à une architecture basée
sur le couple « comptabilité + attributs » souple et potentiellement d’une
richesse illimité.

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I- Dispositions Générales :
I.1 Principe comptables fondamentaux

Les établissements de crédit doivent établir à la fin de chaque exercice


comptable les états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur
patrimoine, cela doit représenter une image fidèle de l’enceinte.

Les principes comptables fondamentaux sont :

 Principe de continuité d’exploitation :


Selon le principe de continuité d’exploitation, l’établissement de
crédit doit établir ses états de synthèse dans la perspective d’une
poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l’absence
d’indication contraire, il est censé établir ses états de synthèse sans
l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de réduire
sensiblement l’étendue de ses activités.

 Principe de permanence des méthodes :


En vertu du principe de permanence des méthodes, l’établissement
de crédit établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes
règles d’évaluation et de présentation d’un exercice à l’autre.

 Principe de coût historique :


En vertu du principe du coût historique, la valeur d’entrée d’un
élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unité
monétaire courante à la date d’entrée reste intangible quelle que
soit l’évolution ultérieure du pouvoir d’achat de la monnaie ou de la
valeur actuelle de l’élément.

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 Principe de spécialisation des exercices :
En raison du découpage de la vie de l’établissement de crédit en
exercices comptable, les charges et les produits doivent être, en
vertu du principe de la spécialisation des exercices, rattachés à
l’exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.

 Principe de clarté :
Selon le principe de clarté les opérations et informations doivent être
inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne
dénomination et sans compensation entre elles ; les éléments d’actif,
de passif et hors bilan doivent être inscrits dans les postes adéquats
sans aucun compensation entre ces postes.

L’importance de la réglementation des informations bancaire vient du


fait qu’elle se traduit par nombreuses situations périodiques. Les banques
sont institutions qui ont besoin d’un traitement comptable particulier, on
peut même aller jusqu’à dire qu’elles ont besoin d’un traitement
exceptionnel. Cela est dû à :

 La responsabilité majeure des banques du fait des fonds déposés par


le client
 La participation à la création monétaire avec les crédits accordés à la
clientèle.
 Leur quasi-monopole en matière d’opérations de change, avec la
tenue des comptes en devises, des comptes non-résidents, données
qui conditionnement la balance nationale des paiements.

L’organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la


fiabilité des informations fournies et leur disponibilité en temps opportun.
La comptabilité, système d’information de l’établissement de crédit, doit
être organisée de telle sorte qu’elle permette :

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 De saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées.
 D’établir en temps opportun les états prévus ou requis.
 De fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse.
 De contrôler l’exactitude des données et des procédures de
traitement.

La comptabilité doit satisfaire aux exigences de la régularité. C’est-à-


dire » qu’elle doit respecter les principes et les prescriptions du PCEC.

II- Les enjeux de la Comptabilité Bancaire :


La comptabilité bancaire revêt pour les établissements de crédit un
intérêt capital. Elle constitue une source d’information incontournable pour
plusieurs utilisateurs. Tout d’abord, l’information comptable est à la base
du contrôle qu’effectue la banque centrale sur le système bancaire.
Ensuite, elle permet aux tiers d’évaluer les performances de l’entreprise
bancaire. Enfin, la banque elle-même ne peut se passer de la comptabilité,
source d’innombrables informations indispensables à sa gestion.

La représentation fidèle du patrimoine, de la situation financière, des


risques assumés et de la formation des résultats de l’établissement est
assurée par les documents des états de synthèse, formant un tout
indissociable.

Dans une banque, le département comptabilité compte plusieurs


services spécialisés. Tous ces services doivent collaborer leurs efforts,
mettre en communs leurs connaissances et travailler comme une seule
entité pour satisfaire un seul but primordial : assurer les passages de
l’information entre le système opérationnel et le système décisionnel.

Sans cette formation la liaison entre deux systèmes s’interrompe, dû


par exemple à une information erronée, ce qui peut aboutir à prendre de
mauvaises décisions.

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II.1 Au niveau opérationnel :

Au cours de l’exercice, le département comptabilité doit s’appuyer sur


des documents fiables, une importance primordiale est accordée à
l’existence des pièces justificatives. Ces documents sont classés selon leurs
dates, leur natures, leur importance, etc. Ensuite il faut assurer leur
enregistrement, et sans oublier d’équilibrer les comptes de la partie double
pour chaque opération effectuée et de manière quotidienne.

Près tout ce soin accordé à l’archivage, à la saisie et à l’équilibrage des


comptes, une vue claire de l’ensemble des flux financiers traversant la
banque est possible. Sans oublier qu’il faut accorder une grande
importance aux procédures interne à la banque et aux circulaires en
vigueurs.

II.2 Au niveau décisionnel :

Après ce traitement au niveau opérationnel, le département


comptable permet de fournir une information comptable sur les flux de la
banque au système de décision. Sur la base de cette information la
stratégie globale de la banque peut commencer à se former.

Toute décision doit être basée sur des faits réels, qui ont bien eu lieu
ou qui vont avoir lieu. Des opérations financières d’une grande ampleur qui
doivent être effectuées dans une date donnée, des décisions de
portefeuille d’activité dans un délai bien précis, etc… Chaque décision est
partie primordiale de la stratégie globale de la banque.

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Chapitre IV :
Compte Rendu Du
Stage

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I- La Direction Traitements et supports :
Pour mon stage j’étais affecté au département de comptabilité et finance
qui fait partie de La Direction Traitement et Supports. Cette dernière
regroupe, en fait trois département : Département Logistique et Moyens
Généraux « DLMG », Département comptabilité et finance « DCF »,
Département Gestion infrastructure et support informatique « DGISI ».
I.1 Organigramme Direction Traitement et support :

ASSISTANCE RESEAU DIR. TRAITEMENT ET SUPPORT ASSISTANTE

Khadija BERTAOUCH Mohamed RIAD Amal BAADI

DLMG DCF DGSI CONTROLE COMPTABLE


Fouad NGAR TANTAOUI IRAQUI MANSOUR Hassan
MHAMED Khalid Rajib ID MESAOUD Lhoussaine
Marché & Budgets NASHANE Mounaim
FACTURATION
GAROUAD Hicham Assistants Informatiques
EL MAMOUNE Najat
HILMI Chafik & AZOUR
TABAAI Kenza
Achraf
Règlement OULED BELHADDAD
Immobilisations
MOHAMED Assistants Informatique
SMIM HIND
& Telecom
Centralisation et KABSY Said
Gestion patrimoine &
Réclamation
maintenance
ZAIDI Ismail & NGAR Fouad HOUMAMI Rachid & Kada Sécurité système
Malika
Informatique
Gestion ZANATI Aalae & ESSIRAJ
approvisionnements Arrêtes & Déclaration Amine
NAIM HASSAN JOUNAIDI Amal &
BENLAMLIH Oussama
Sécurité, PARC AUTO
SAISIE CENTRALE
EL AABOUDI Abdellatif
MIHOUBI Houda & EL
AMRANI Fouad
Gestion Archives
KABBAJ Mourad & ALAOUI Gestion Caisse Réserve
MY Youssef BENNANI Jamal & ERRAOUI
Youssef

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II- Département comptabilité et finance :
Le Département Comptabilité et Finance est un département qui
s’occupe de la bonne passation des opérations monétaire. Les services qui
suivent un cheminement tout à fait logique et suivant les faits, se
composent de :

II.1 Traitement comptable :


1. Traitement des réclamations :
Le traitement des réclamations est un service du département
comptabilité et finance, qui sert à traiter toute sorte de réclamations
provenant de différence agence qui suivent la banque populaire, grâce à
des pièces comptables appelée « Liaison agence-siégé » (qui servent de
liaison entre les deux et qui sont composée de trois pièce : une pièce
blanche pour le classement du mois comptable, une pièce comptable bleu
qui est une pièce de crédit et enfin une pièce rose rosse pour le débit).

Toute ces pièces Comptables/Réclamations des agences de la région


Marrakech Beni-Mellal sont envoyées au siège régional pour être ensuite
contrôler par l’audit interne et suivent un autre cheminement.

Les réclamations mentionnée sur les comptes de la « liaison agence-


siège » reçue par ce service peuvent être relatives au :

 Pensions après décès.


 Compte débités ou crédités par erreur.
 Frais de tenus de compte qui s’accumulent après fermeture non prise
en compte par le système.
 Restitution de commissions
 Mise à disposition.
 Effets escompté…

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Toutes ses réclamations sont traitées à l’aide des pièces comptable, là
ou en classe ces opérations suivent leur numéro de compte. Certaines
opérations sont refusées, donc on les rejette à l’aide d’une pièce comptable
appelé « Liaison siège-agence ».

Chacun de ces opérations citées a son propre compte et son propre


déroulement tel que des pièces comptables qui doivent être jointes avec
les pièces reçues pour être signé par le chef de département et la chargée
du service de traitement des réclamations.

 NB1 : Aucune pièce n’est acceptée sans justificatif du motif.


 NB2 : Aucun autre département hors de département comptable
n’est autorisé à toucher à la classe 7.

Les pièces traitées au cours de la journée sont classées dans un


parapheur et signé pour être ensuite revérifier et signer par le chef du
département. Une fois de retour au service de traitement, les pièces dans
le parapheur sont décortiquées : les pièces de débit et celle du crédit dont
le montant doit être égal, les pièces du classement qui iront dans le mois et
ensuite l’année comptable (ensuite elles suivront un autre cours) et enfin
les pièces qui seront renvoyer vers l’agence et qui concerne généralement
des refus/rejets ou encore des accords de débiter ou encore créditer un
compte à vue.

2. Règlement des dépenses :


 Les dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement comprennent essentiellement des


opérations qui se traduisent par une modification de la consistance ou de la
valeur du patrimoine de la collectivité territoriale : achats de matériels
durables, construction ou aménagement de bâtiments, travaux
d’infrastructures, et acquisition de titres de participation ou autres titres
immobilisés.

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Elles comprennent également le montant du remboursement en capital des
emprunts et diverse dépenses ayant pour effet de réduire les fonds propre
(reprises ou reversement, moins-value…).

 Dépenses de fonctionnement :

Dépense liées au fonctionnement courant de la collectivité. Elle


regroupe principalement :

 Les frais de rémunération des personnels.


 Les dépenses d’entretien et fourniture.
 Les frais de fonctionnent divers correspondant aux compétences de
la collectivité.
 Les intérêts de la dette, c’est-à-dire les intérêts des emprunts.

3. La Facturation
Une facture est un document qui atteste de l’achat ou de la vente de
biens ou services.

C’est une pièce comptable par laquelle un créancier (généralement un


fournisseur) établit une créance vis-à-vis d’un débiteur (le plus souvent son
client) en vue de déclencher le paiement d’une dette, soit le plus souvent
se rétribuer de la fourniture d’un bien ou de la prestation d’un service faite
à ce client.

La facture représente le document de comptabilité générale par


excellence. Elle implique à sa réception l’obligation de payer à échéance et
doit donc être comptabilisée à ce jour. Si elle concerne une immobilisation,
il y a acquisition ou cession. Si elle concerne un achat ou une vente de biens
ou services d’utilisation non durable, il y a produit. Pour pouvoir
comptabiliser correctement, il faut aussi tenir compte à la réception de la
facture de la date de paiement (au comptant ou non) et de la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA).

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Il existe deux sortes de facture : la facture des immobilisations et la
facture des sociétés.

La facture des immobilisations est une facture pour laquelle on paye


tout ce qui concerne les immobilisations, tel le loyer des agences… en
revanche les facture des sociétés sont factures qui paye exemple les
avocats, les facture d’eau, d’électricité …

Il y a deux façons de traitement, un traitement manuel de la pièce sur


Excel et un traitement mécanique par le programme (Masterpièce).

Quand la facture parviens en retard, par exemple, la facture du mois


de Novembre 2016 ou de décembre 2016, mais on ne le reçoit qu’en
Janvier 2017, on établit une provision sur le montant possible de la facture,
pour pouvoir couvrir le coup de la facture, ensuite, dès la réception de cette
dernière, on débit le compte provision et on crédite le compte client.

Par contre, si la facture de l’année 2017, et parviens au cours de la


même année, dans ce cas-là, l’opération est faite en débitant le compte à
débiter et créditant le compte à créditeur.

 La procédure :
Pièce comptable : On déduit le montant HT de la facture et on classe
dans la pièce comptable, avec le montant de la TVA que l’on va récupérer
(c’est le montant de la TVA qui est sur la facture et qui déduit à partir du
taux que ça soit 20%, 14%, 10% ou 7%, que l’on multiplie fois le taux de
Prorata qui est de 74% pour cette année).

La TVA est comptée différemment que sur la facture : on pose, à partir


de la facture le montant TTC, on déduit depuis ce dernier le montant HT et
TVA qui est sur la facture. On calcul depuis la TVA, la nouvelle TVA en
utilisant le Prorata suivant l’exemple suivant : (avec un prorata de 74% pour
l’année en cours).

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Masterpiece : La saisie est faite en remplissant les champs avec les
informations nécessaires telles, le numéro de la société… les grandes
sociétés ou entreprises dont les factures parviennent très souvent
disposent d’un identifiant fiscal qui facilite la saisie et le payement à partir
de MASTERPIECE.

II.2 Contrôle Comptable :

1. Le contrôle des situations comptables :

Le Contrôle des situations comptables passe par l’analyse et le suivi de


ces situations comptables, émanant des différentes fonctions de la banque
populaire régionale (BPR), en charge de leur établissement, en vue
notamment de mettre en place :

 Un outil de mesure de la fiabilité comptable.


 Un moyen de mesure des performances de la fonction concernée.
 Un moyen de s’assurer de respect des procédures comptables et des
circulaires en vigueur.

Le contrôle concerne les fonctions en charge de l’établissement des


situations comptables, les fonctions de contrôle comptable de la BPR, les
fonctions chargées des systèmes d’information, l’Audit interne et les
inspections générales. On traite au niveau ce service les situations
comptables reçues des différentes fonctions, les balances détaillées et les
lettres de synthèse.

Les situations comptables doivent parvenir au contrôle comptable


selon la périodicité préalablement déterminée et toute les anomalies non
régularisées dans les délais fixés par les circulaires et instructions de travail
en vigueur, doit faire l’objet d’un rapport à adresser à l’Audit Interne.

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Cette procédure commence lorsque l’agent chargé du contrôle
comptable reçoit au débit du mois, les situations comptables et la balance
détaillée du mois précédent, émanant des différentes fonctions en charge
de leur établissement.

En cas de constatation des anomalies sur les situations comptables


émanant des fonctions établissant les situations comptables, l’agent chargé
du contrôle comptable doit établir pour chaque type d’anomalie un état
approprié et envoyer aux fonctions ayant établi les situations comptable
concernées, des notes de synthèse auxquelles sont jointes les annexes des
anomalies.

NB : L’Audit interne BPR informe mensuellement l’inspection générale


du CPM, de ces anomalies non régularisées, dans le cadre d’un reportions
plus global qu’il lui adresse. A ce titre, l’inspection générale effectue des
missions de contrôle au niveau de la banque populaire régionale et saisie
ces dernières par écrit aux fins de redressement.

Pour finir, l’agent chargé de contrôle comptable classe les situations


comptables, sachant que les anomalies qui persistent, communiquées à
l’audit interne puis à l’inspections générale, doivent faire l’objet d’un suivi
de l’évolution de leur situation jusqu’à leur régularisation définitive.

2. Analyse et suivi des anomalies balance de la banque


populaire régionale :
L’objectif principal de cette procédure est de s’assurer du respect des
procédures comptables et des circulaires à travers le suivi des anomalies
balance de la Banque Populaire Régionale. Cette dernière commence
lorsque le chargé des anomalies balance de la fonction contrôle comptable
de la banque populaire régionale étudiés par la fonction chargé des
systèmes d’information.

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Une fois l’anomalie reçus, l’agent doit comparer l’état annoté reçu du
mois écoulé et celui des anomalies balance du mois en cours reçu de la D.S.I
et relever les anomalies éventuelles…

Il doit aussi rapprocher les anomalies du mois en cours et celles du


mois précédent.

Après analyse des différentes anomalies, l’agent chargé des anomalies


balance doit classer ces anomalies dans des tableaux, envoyer une note de
synthèse accompagnée des trois tableaux précités aux fonctions
concernées.

L’agent classe les différents documents, tels que la copie des écrits
envoyés aux fonctions concernées et autre, dans le recueil prévu. Il
transmet des reportions quand les suspens sont toujours présents dans la
fonction arrêtés et il avise l’audit régional des anomalies relatives aux
comptes sensible.

Généralement, cette procédure se termine par la régularisation des


différentes anomalies balance par les fonctions concernées et le classement
des documents utilisés.

3. Objectif Procédure :

Cette procédure a pour objectif de contrôler, de suivre et de


régulariser les suspens des comptes financiers entre BCP et BPR.

L’agent se sert généralement des états du suspens, des pièces


comptables, de pièces justificatives et de notes d’information et de rapport.
Trois mois maximum après la date de l’arrêter, les suspens non régularisés
doivent être déclarés à l’inspection générale. L’agent commence son travail
lorsque le chargé du suspens des comptes financiers de la fonction contrôle
comptable BCP reçoit de la fonction chargée de systèmes d’information les
états de suspens par date, par montant, les états d’annulations, les états
des écritures à fournir à la BCP, les statistiques des suspens et les états de

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mises à jours. Quelque fois, l’agent tombe sur des faux suspens qu’il doit
corriger.

Pour cela il faut avant tout identifier « les faux suspens » en entendant
les erreurs de libellés complémentaires. Ensuite les corriger en annotant sur
l’état des suspens les libellés complémentaires et code libellés adéquats.
Après, il faut viser les états annotés, envoyer à la saisie les corrections
relatives à la régularisation des suspens. Et pour finir, on corrige les suspens
due à l’erreur de libellés complémentaires…

4. La concordance :

La concordance est généralement faite pour le suivi des opérations


monétaire établi par les agences : Par exemple, quand un client A fait une
mise à disposition pour le client B. Personne des deux clients ne réclame
l’argent envoyé. Dans ce cas l’agence tombe dans un excédent. Au fils des
mois quand les situations comptable sont envoyer au siège, et sont
contrôlées par l’agent du contrôle comptable, il est amené à rendre la
balance de l’agence égale (sans excédent ni déficits). Donc, dans cet
exemple, l’agent doit contacter l’agence qui à son rôle est amené à
contacter le client pour l’aviser de son argent « oublier ».

La concordance est très importante pour que le travail soit bien fait.
Elle aide à détecter les anomalies et les indifférences du débit crédit et
facilite aussi la tâche des autres services, tel que la centralisation qui doit
gérer l’envoie de l’argent pour alimenter la caisse et autre…

II.3 La Centralisation :
Le service de la centralisation est un service qui s’occupe de la
supervision de l’argent, que ça soit devises ou dirhams, qui est récolté par
la société BRINK’S des agences BP ou de ses grands clients. Dans ce service,
on gère, à l’aide des écritures comptables et du système, toutes les
transactions possibles de l’argent, tel la demande d’argent par l’agence, et
aussi les collectes de fond qui a été faite.

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La centralisation des monnaies ce fait comme suit :

1. En cas de l’envoie de l’argent des agences vers le siège


(sous forme d’écriture comptable) :
La banque Populaire est conventionné avec un distributeur de fonds
nommé BRINK’S. Cette société est chargée de la distribution ou la collecte
des fonds. Ils se déplacent vers les agences de la Banque Populaire pour
rassembler les fonds (MAD ou Devises) collecté durant toute la journée
probablement par les clients de la banque, tel MARJANE, LA RADEEMA…
«Ses clients ont des comptes des agences BP, qui réceptionnent leurs
agents pour que BRINK’S s’adresse aux agences pour la collecte de fond ».

Ensuite, BRINK’S adresse un récapitulatif à l’agent de la centralisation,


pour qu’il puisse suivre le cours de l’argent à l’aide de son système.

Le service centralisation traite seulement les écritures comptables,


c’est-à-dire l’argent scriptural ou virtuel. L’argent matériel, et sous la
disposition de BRINK’S, pour être redistribué à la demande et pour
alimenter le compte de la banque auprès de la BAM. Par contre, les devises
doivent être, directement après la collecte, versées au compte de la
Banque Populaire auprès de BAM.

Les récapitulatifs envoyés par BRINK’S vers l’argent de centralisation


comportent le montant qui contenait la caisse de l’agence la vielle du
récapitulatif avec toutes les collectes faites le jour même, auprès de tous
les clients eu détail les transactions de chaque client et agence.

Le récapitulatif est généralement un tableau qui montre les entrées et


les sorties.

Les agence, en envoyant leur collecte de la journée avec BRINK’S,


peuvent commettre des erreurs en comptant l’argent, soit qu’il donne de
l’argent en plus de ce qu’il fallait envoyer, sinon le contraire.

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Dans ce cas, quand BRINK’S refait le point et trouve l’une de de ces
anomalies, elle note sur le rapport envoyé à l’agent de centralisation le
montant censé être envoyer en temps normal, et l’argent qui a réellement
été envoyé. S’il y a un plus, c’est un excédent, alors on saisit le montant qui
a dû être envoyé le montant (avec l’excèdent) qui a été envoyer. Le plus ou
l’excédent est directement placé dans le compte excédent. Donc, l’agent de
la centralisation devra envoyer une pièce comptable pour débiter la caisse
de l’agence avec le montant de l’excédent.

Si on trouve un moins, c’est déficit, alors on saisit le montant qui a dû


être envoyé et le montant (avec le déficit) qui a été envoyer. Le moins être
envoyé et le montant (avec le déficit) qui a été envoyer. Le moins ou le
déficit est directement placé dans le compte déficit. Donc, l’agent de la
centralisation devra envoyer une pièce comptable pour créditer la caisse de
l’agence avec le montant du déficit.

2. En cas de l’envoie de l’argent du siège (écriture


comptable) vers l’agence :
Les agences sont souvent en maque d’argent dans leurs caisses : les
transactions réalisées durant la journée peuvent mener des fois à la un
manque de fond ou à se trouver avec des fonds insuffisant pour débuter
une autre journée. C’est alors qu’elles font des demandes d’alimentations
auprès du siège pour qu’on puisse leur envoyer des fonds pour alimenter la
caisse. Cette demande ce fait sur le système et directement vue sur le
système de l’agent de centralisation. Dès lors, il fait une demande
d’alimentation de la caisse auprès de la société BRINK’S pour pouvoir leur
munir des fonds nécessaires.

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3. Autre fonction de l’agent de la centralisation :
L’agent de centralisation s’occupe, non seulement des transferts
d’argent de la BAM vers les agences ou de l’alimentation des GAB, mais
aussi des prises en charge du personnel, c’est-à-dire, par exemple si un des
agents de la BP a été hospitalisé ou à subit une opération, donc la BP
s’occupe de 85% des frais de la clinique. Après la saisie des factures sur le
système, l’agent de centralisation doit impérativement valider ses factures
là pour pouvoir créditer le compte du médecin ou de la clinique. Certain
client de la BP ne peuvent pas attendre le délai normal pour que son argent
apparaisse sur son compte dans ce cas, l’agent doit intervenir et faire la
saisie sur son système pour envoyer un demande à la banque du client pour
qu’il soit créditeur le jour même.

Presque toute les transactions faite par les agences et qui concerne les
transferts d’argent sont centralise par ce service-là, d’où son appellation.

II.4 La saisie et le pointage :


Ce service est occupé de la saisie et du pointage des pièces comptable
au niveau système pour pouvoir les classer dans leurs journées comptable
et pour beaucoup plus de précision ainsi que de rectifier les erreurs si déjà
commises.

L’agent chargé du pointage dispose de plusieurs masque sur un portait


qui lui permet de saisir le contenu des pièces comptable, que ça soit débit
ou crédit, chose qui représente une sorte de liaison entre le siège (ou les
dépenses de ce dernier) et la BCP.

Après la saisie des montants sur les pièces débit ou crédit, du libellé, le
code de l’agence BP concernée…, l’agent a désormais crée une pièce
comptable virtuelle qui sera visible par la BCP. C’est alors qu’il pourra
classer ses pièces et le rendre aux archives de la banque.

Le service saisie et pointage est un service qui considéré comme étant le


dernier chemin que suit les pièces comptable.

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II.5 Les arrêtés de fin d’exercice :
Le service de l’arrêté de fin d’exercice est un service qui globalise
toute les écritures faites par les autres services, et spécialement ceux de la
facturation.

Le service en question gère les évaluations des charges d’exploitation


(impôt…). Il existe deux sortes d’arrêté : des arrêtés réglementaires et des
arrêtés mensuels.

Les arrêtés réglementaire qui se font à partir du mois de Juin jusqu’au


mois de Décembre.

Les arrêtés mensuels sont des arrêtés qui se font chaque fin du mois,
dans le cadre du PMT (Le plan moyen terme) qui est équivalent à 3ans qui
est inséré dans la stratégie de la BPM.

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Conclusion
Au terme de ce stage de pré-spécialisation que j’ai effectué au sien de
la banque populaire régionale de Marrakech-béni Mellal pendant les mois
avril et mai 2017, j’ai pu concerter le domaine du travail et faire une liaison
entre ce qui est théorique et pratique aussi de rencontrer le domaine de
travail en observant et participant au fonctionnement quotidien du
département de comptabilité et finances de la banque .

J’ai pu aussi mon savoir-faire et mes capacités d’adaptation à la vie


professionnelles et au sien d’une équipe de travail. En plus, j’ai pu élargir
mes connaissances, j’ai su de quoi et compose ce département, j’ai pu avoir
une vue générale d’un circuit cruciale de circulation d’information au sien
de la banque, il s’agit de l’information comptable et financière.

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BIBLIOGRAPHIE
 gbp.ma

 LA COMPTABILITE BANCAIRE par J. M. Gélain.

 RAPPORT DE FORMATION : Banque Populaire Régionale Marrakech

Beni-Mellal.

 Mémoire online.com

 Topbladi.com

 PLAN COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT : Bank Al Maghreb

 L’internaute.com

 wikipedia.com

 dissertationsgratuites.com

 banque-credit.org

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Table des matières
Remerciements ...........................................................................................................1
Sommaire ...................................................................................................................2
INTRODUCTION...........................................................................................................3
Chapitre I : Le secteur bancaire au Maroc ....................................................................4
I- Historique de la banque ....................................................................................5
I.1 Avant le protectorat : .................................................................................5
I.2 Période Coloniale : .....................................................................................6
I.3 Après L’indépendance : ..............................................................................7
II- Les Activités de la banque .................................................................................8
II.1 La Réception des fonds publics : .................................................................8
II.2 Les opérations de crédit : ...........................................................................9
II.3 Les moyens de paiement .......................................................................... 10
III- Les nouvelles activités bancaires :................................................................ 11
III.1 La fonction d’intermédiaire : .................................................................... 11
III.2 La diversification des activités bancaires : ................................................ 11
Chapitre II : Le groupe Banque Populaire ................................................................... 12
I- Historique du groupe banque populaire : ........................................................ 13
I.1 La phase de complémentaire : .................................................................. 13
I.2 La phase de compétitivité : ...................................................................... 13
I.3 La phase de mondialisation : .................................................................... 14
II- Organisation du groupe banque populaire : .................................................... 14
II.1 Le comité Directeur : ................................................................................ 14
II.2 La Banque Centrale Populaire :................................................................. 15
II.3 La Banque Populaire Régionale : .............................................................. 15
II.4 Les Succursales :....................................................................................... 16

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II.5 Les agences : ............................................................................................ 17
Chapitre III : La Comptabilité Bancaire ....................................................................... 18
I- Dispositions Générales : .................................................................................. 20
I.1 Principe comptables fondamentaux ......................................................... 20
II- Les enjeux de la Comptabilité Bancaire : ......................................................... 22
II.1 Au niveau opérationnel : .......................................................................... 23
II.2 Au niveau décisionnel : ............................................................................ 23
Chapitre IV : Compte Rendu Du Stage........................................................................ 24
I- La Direction Traitements et supports :............................................................. 25
I.1 Organigramme Direction Traitement et support : ..................................... 25
II- Département comptabilité et finance :............................................................ 26
II.1 Traitement comptable :............................................................................ 26
II.2 Contrôle Comptable : ............................................................................... 30
II.3 La Centralisation : .................................................................................... 33
II.4 La saisie et le pointage : ........................................................................... 36
II.5 Les arrêtés de fin d’exercice : ................................................................... 37
Conclusion ................................................................................................................ 38
BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................... 39
Tableau des matières ................................................................................................ 40

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