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Tabriquet Salè
I. La fiche de présentation
II. L’historique
III. La mission
IV. L’organisation
V. La stratégie de communication
marketing relationnel
Conclusion générale
Remerciements
I. La fiche de présentation
II. L’historique
L’histoire du CAM a été marquée par quatre périodes importantes :
• PERIODE 1917-1961 :
Le premier système de financement de l'agriculture au Maroc remonte à 1917 et
a été marqué par les trois structures suivantes :
➢ Une structure du système réservé aux français ;
➢ Une structure du système réservé aux espagnols ;
➢ Une structure du système réservé aux marocains
• PERIODE 1961 – 1997 :
Les trois structures de l’ancien système sont abolies dès la création de la Caisse
Nationale du Crédit Agricole en 1961. Par la suite, dès le début des années
soixante dix, la CNCA vaconnaître de multiples changements liés à son activité et
à ses dispositions légales.
III. La mission
1. La mission et l’objectif du CAM :
Le Crédit agricole du Maroc a pour mission principale le financement de
l'agriculture et des activités concernant le développement économique et social
du monde rural.
Il assure pour le compte de l'Etat et conformément aux décisions du
Gouvernement, les missions du service public par la mise en œuvre des
conventions avec l’Etat.
Par ailleurs, le Crédit agricole du Maroc a pour objectifs notamment de :
Faciliter l'accession des agriculteurs à des formes modernes et rentables
d'exploitation ;
Mobiliser l'épargne nationale au profit du développement rural ;
Développer la bancarisation des agriculteurs et des ruraux par l'offre de
services financiers adaptés ;
Appuyer la création d'entreprises agricoles en améliorant leur
accessibilité au crédit ;
Promouvoir le conseil et l'expertise au profit des exploitants agricoles en
vue d'accroître leur production ;
Valoriser la production agricole par l'intégration agro-industrielle et la
commercialisation ;
Soutenir l'économie sociale de production et de services relatives à
l'économie rurale.
Il peut être également chargé, par les pouvoirs publics, de toute
mission d'intérêt national ou régional relative à l'agriculture et au
développement rural.
IV. L’organisation du CAM
Le C.A.M est dirigé par un Directoire composé d’un Président Directeur Général
nommé par Dahir et des Directeurs Généraux Adjoints .Il possède la signature
sociale, décide de l’activité de l’Institution et assure la gestion de l’ensemble des
services du C.A.M. Il préside le Comité de Direction qui statue sur les demandes
du crédit du ressort du Siège et peut déléguer, dans ce cadre, certains de ces
pouvoirs aux Comités Régionaux et Locaux, ainsi qu’aux Agences.
V. La stratégie de communication
La communication du CAM avec sa cible s’effectue par le biais des moyens de
communication classiques (TV, Radio, Journaux, Dépliants, Masse Média). Mais
cette communication se réalise aussi par un pré-contact téléphonique sous forme
de rendez- vous, fixé à la demande de la clientèle (par exemple pour effectuer des
retraits de gros montants, s’informer sur des opérations boursières) ou en
provenance de l’agence (fixation d’entretien pour une vente de produits à domicile
ou relancer les clients insolvables). Ayant établit ce pré-contact, les deux
interlocuteurs passeront à un contact direct.
Le marketing relationnel implique donc une relation. Une relation qui existe
quand deux parties échangent l’une avec l’autre. Il ya alors de l’interactivité . Le
concept de marketing relationnel est basé sur l’établissement de relations
durables entre les acteurs d’un marché et l’échange mutuel des valeurs. Ces
relations durables reposent sur quatre principes fondamentaux ; la
personnalisation (une relation par client), l’interactivité (le client répond aux
sollicitations), la durabilité (tout au long de la vie du client), et la continuité (tous
les jours quel que soit le canal choisi par le client) . Selon Evans et Laskin (1994), «
le marketing relationnel est une approche centrée sur le client où l’entreprise
cherche à créer des relations d’affaire de long terme avec les prospects et les
clients existants » . Pour Lefebure & Venturi (2005), le marketing relationnel est «
l’utilisation d’un ensemble de médias pour interagir avec un client dont le profil
est entré dans une banque de données » 1 . Kotler, Dubois et Manceau(2006), ont
opté pour la définition d’Ivens et Mayrhofer (2003). Selon ces derniers, « le
marketing relationnel consiste à établir des relations durables avec des clients ou
des groupes de clients, sélectionnés en fonction de leur contribution potentielle
au succès de l’entreprise » . Donc, Le marketing relationnel propose une nouvelle
manière de considérer la demande, plus personnalisée et plus incitative à la
fidélisation. Désormais, il ne s’agit plus de proposer des offres similaires à un
ensemble de consommateurs appartenant au même segment de marché, mais
plutôt, de prendre en considération les attentes de chaque client, selon ses
particularités et ses préférences, puis lui proposer des offres plus spécifiques .
Pour Berry(1995), le marketing relationnel est adapté aux services bancaires pour
quatre raisons:
- Les banques ont intérêt à mettre en place un marketing relationnel pour faire
face à leurs concurrents, fidéliser leurs clients et augmenter leurs bénéfices ;
-Le secteur bancaire a été très affecté par l’évolution des technologies de
l’information et de la communication (TIC). Utilisées à la fois, dans le processus de
gestion interne et dans la relation avec les clients, les TIC sont donc un élément
facilitant la mise en place d’un marketing relationnel.
Dans leur étude sur « les 21 meilleures pratiques » pour l’implantation d’un
système CRM dans les banques de détail, Dumitriu et Butranu (2013) ont constaté
qu’une implantation réussite d’un système CRM nécessite l’intégration des
aspects organisationnels d’une banque avec ces technologies. De même,
l’interaction entre la banque et son environnement externe est tout aussi
importante que l’harmonie organisationnelle.
a. La fidélisation et la satisfaction :
Pour Oliver (1997), la vraie fidélité passe par quatre phases progressives: Dans la
première phase, la fidélité cognitive est liée à la performance de l’entreprise en
termes de produits et services bancaires. Ici, le client peut être fidèle à sa banque
s’il obtient un service ou un produit adapté à ses exigences, sinon il la quittera.
Dans la deuxième phase, appelée fidélité affective, des liens affectifs seront noué
progressivement entre le client et sa banque. Ici le client développe une attitude
positive envers sa banque, mais n’y est pas encore suffisamment attaché pour
résister à une offre concurrente économiquement plus alléchante. Il n’hésitera
pas à rompre ces liens affectifs naissants pour pouvoir profiter d’une telle offre.
En phase 3, on retrouve la fidélité d’intention, dans laquelle ces liens affectifs se
sont renforcés au cours d’expériences de consommation répétées. A ce stade, le
client ressent un désir de maintenir la relation ou de racheter, car il est attaché à
sa banque Toutefois, le risque de le voir quitter sa banque en raison d’une offre
concurrente plus attractive, bien que réduit subsiste encore. Dans la quatrième
phase, la fidélité comportementale, correspond à un stade ultime où le client, qui
éprouve déjà un plaisir à souscrire régulièrement à des offres de sa banque,
cherche à pérenniser la relation commerciale. Dans ce cas le client ne veut pas
changer d’institution.
Il est souvent dit, qu’un client satisfait est par conséquence un client fidèle, or
ceci n’est pas forcement vrai. Certaines enquêtes ont constaté que des clients
ayant un niveau de satisfaction de 90% avaient un taux de fidélisation de 50%. En
combinant la satisfaction et la fidélité, Noyé (2000), a pu dresser quatre portrait
de clients: le client perdu (peu satisfait et peu fidèle), le captif (peu satisfait et
fidèle), le zappeur (satisfait et peu fidèle) et le comblé (satisfait et fidèle).
A l’échelle mondiale, la fidélité n’est pas acquise non plus. Les clients n’hésitent
pas à résilier leurs produits, à multiplier leurs établissements ou changer de
banque principale. Dans un contexte où l’expérience client devient le nerf de la
guerre, les acteurs alternatifs ont clairement un rôle à jouer. Selon l’enquête
mondiale d’EY, plus de la moitié des clients ont résilié au moins un produit durant
les 12 derniers mois et près de la moitié planifie de le faire dans les 12 prochains.
Les clients qui n’ont pas planifié de changement ne sont pas fidèles pour autant :
22% restent parce qu’ils ont la sensation que l'offre est la même partout et 17%
restent parce que cela apparait trop fastidieux de changer. Les principales raisons
évoquées par les clients dans leurs choix d’ouverture ou de fermeture de compte
dans un établissement sont, en top 3 : l’expérience client qu’ils vivent avec leur
banque, les frais et taux, et la facilité de tout avoir dans un même en droit.
b. La fidélisation et la rentabilité :
Au fil des années, les banques ont vu baisser leur rentabilité à cause de l’infidélité
de leurs clients devenus de moins en moins captifs et dépendants d’un
établissement principal, et optant pour la multibancarisation, et même pour le «
vagabondage bancaire ». En effet, plusieurs études ont montré qu’il existe une
corrélation entre le taux de fidélisation de la clientèle et la rentabilité, car une
réduction de 5% du taux de défection provoque une augmentation de 35% de la
rentabilité, dont un accroissement de 85% de l’activité de dépôts, et de 75% pour
les cartes de crédit.
a. Le service guichet :
Le service opérations-guichet réunit les activités comptables et bancaires de
l’agence, il traite avec la clientèle différentes opérations, en particulier les
opérations bancaires et de crédits (versement, retraits, portefeuilles, déblocage
et remboursement), il est composé de :
➢ Un chef de service opérations-guichet qui est chargé de la vérification de
la coordination des différentes opérations bancaires et comptable;
➢ Des guichetiers qui reçoivent un grand nombre d’opérations
(versements, retraits, mise à disposition, virements, change) par jour ;
➢ Un agent compensateur qui est un agent du front-office, tout comme le
guichetier, qui s’occupe des chèques et des lettres de change tirés sur un
client d’une autre banque.
➢ Un caissier (manipulateur) qui veille sur les recettes et les dépenses du
jour.
Dans ce service j'ai pu effectuer les opérations qui concernent :
- Les opérations de guichet (Retrait, Versement, Virement, Mise à
disposition) ;
- Traitement compensation départ et arriver (lettre de change et chèque) ;
- Gestion de la caisse.
• Le retrait :
Le retrait peut être effectué par le carnet vert (compte sur carnet), le chèque
ordinaire ou le chèque guichet qui est mis à la disposition du client s’il a oublié
son chéquier ou s’il n'en possède pas (frais 16,50 DH).
Le retrait peut être effectué auprès de l’agence gestionnaire du compte, ou bien
auprès d’une autre agence pour un retrait déplacé.
• Le versement :
Le versement peut être effectué par le titulaire du compte mais aussi par toute
personne qui n'aura pas à justifier de son identité, donc il n'y a en effet aucun
risque pour le titulaire du compte ou la banque.
Le versement peut être réalisé auprès de l’agence du titulaire du compte ou
auprès d’une autre agence CAM, c’est à dire un versement déplacé.
❖ Versement à l’agence :
Ce versement est effectué par le titulaire du compte. Cette fois, il faudrait passer
directement à l’application, et donc :
✓ Remplir les champs : indicatif, nom, montant, libellé ;
✓ Prélever 1 DH de frais fiscaux ;
✓ Demander au client de signer le bordereau de versement qui est édité en 3
feuilles qui sont les suivantes :
➢ La 1ère feuille est destinée au client ;
➢ La 2ème feuille est une pièce comptable ;
➢ La 3ème feuille est à conserver aux archives.
✓ Et finalement, il ne fallait pas oublier de dénouer l’opération dans
le système après retour au guichetier de la pièce comptable visée
par le caissier qui atteste la réception des fonds.
❖ Versement déplacé :
Le versement hors place est une opération qui permet d'enregistrer le versement espèce
effectué par un client d’une autre agence.
Il faudrait suivre la même procédure que le versement normal, ajoutant à cela dans les champs
de l’application : le numéro de compte du bénéficiaire, son nom, l’agence destinataire, frais
d’envoi de 23 DH majorés de la TVA.
• Le virement :
C'est un écrit par lequel le titulaire du compte (donneur d'ordre) ordonne à sa
banque de transférer une certaine somme d’argent, par prélèvement sur son
compte, en faveur de lui même ou d’un tiers. Ce virement peut être ponctuel ou
permanent.
Il existe deux sortes de virements : virement émis et virement reçu. Ce dernier
relève de la fonction du chef de caisse que je vais décrire par la suite.
❖ Le virement émis :
L'agence reçoit de son client l’ordre de virement par un écrit, cela constitue une
preuve pour la banque.
Ma tâche consistait à :
➢ Recevoir l’ordre de virement signé par le client ;
➢ Saisir dans l’application : le nom du donneur d’ordre, son numéro de
compte, la somme à virer, le nom du bénéficiaire, son numéro de compte,
sa banque, son adresse, le motif, le RIB (Référence d’identité bancaire) ;
➢ Vérifier si la provision existe ou pas ;
➢ Remettre au client l’avis de débit. Cet avis est fait en deux exemplaires, une
copie au client et l’autre reste à l’agence.
Ainsi le compte du bénéficiaire sera crédité dans 24h.
• La mise à disposition :
C’est une nouvelle technique qui permet de transférer de l’argent sur le champ,
en espèce ou par prélèvement, à une personne dans une autre ville même si elle
n’a pas un compte bancaire. Il suffit au bénéficiaire de se présenter à la banque
concernée, mené de sa carte d’identité nationale. Donc la mise à disposition est
émise par le donneur d’ordre et reçue par le bénéficiaire.
• Le traitement de la compensation :
La procédure de compensation se déroule en 48 heures :
Le jour J :
➢ Le client remet le chèque à l’agent compensateur, en contre partie d’un
bordereau de remise de l’effet ;
➢ Le compensateur scanne l’effet pour avoir son image bien claire ;
➢ Le compensateur en fin de journée fait un tri de ces images d’effets pour
s’assurer de leurs lisibilités et s’ils ne contiennent pas des erreurs de forme
sinon ils seront rejetés ;
➢ Classer les effets selon les banques.
Le jour j+1 :
➢ Le chef de caisse envoi l’image de ses effets au SIMT ;
➢ Le SIMT informe la banque du tireur et BANK AL-MAGHRIB.
Le jour j+2:
➢ La banque du tireur informe le SIMT par un avis de débit si la provision
existe dans le compte de son client, ou bien d’une absence de provision ;
➢ Le SIMT informe BANK AL-MAGHRIB, et puisque toutes les banques ont un
compte ordinaire auprès de la banque centrale, le compte de la banque du
bénéficiaire sera débité et celui de la banque du tireur sera crédité. Au cas
où la provision n’existe pas le tireur sera interdit de chéquier ;
➢ Le compte du bénéficiaire sera donc crédité et le compte du tireur débité.
• La gestion de la caisse
En fin de journée, l’agent manipulateur fait l’arrêté de sa caisse. Il doit avoir un
équilibre entre le total crédit et le total débit de l’ensemble des opérations du
jour.
Au cas où il trouve un déséquilibre, il revient aux opérations traitées, et
commence à vérifier par numéro d’opération jusqu’à ce qu’il trouve l’erreur.
Une fois la trésorerie réglée, il doit avoir un solde de 1 Million de DH avant de
fermer l’agence, ni plus ni moins, ce solde sera celui de départ du lendemain.
Comme le poste est sensible et demande de la responsabilité, seul l’agent
manipulateur peut faire l’arrêté de sa caisse. Une fois l’arrêté fini, ma tâche
consistait donc à calculer avec l’agent le solde du jour par une méthode simple :
Solde antérieur + recettes du jour – dépenses du jour ≥ 1 million de DH
Si le solde est supérieur à 1 million de DH, on appel la Caisse Centrale pour venir
récupérer les fonds, qui les transmets à son tours à Bank Al Maghrib.
Si le solde est inférieur à ce seuil, on appelle la Caisse Centrale pour nous ramener
de l’argent sinon le CAM fait appel à son compte auprès de BAM. Dans le cas où
ces solutions ne règlent pas la situation, le CAM demandera un crédit d’une journée
auprès des autres banques qui ont un excédent.
Suite à un cumul de demandes de clôture de compte des clients, j’ai effectué une
matrice sur Excel qui contient les éléments suivants :
➢ Le nom et prénom des clients ;
➢ Le numéro de compte ;
➢ Le solde.
Cette matrice est présentée par ordre chronologique.
Pour conclure la tâche j’envoyais cette dernière au service informatique.
• Le traitement d’une demande de chèque certifié :
3. Le service commercial :
L’animation commerciale était assurée auparavant par des chargés de
clientèles et des chargés de produits, mais actuellement c’est le chargé de
clientèle qui assure toute l’animation commerciale vis-à-vis des particuliers,
professionnels, entreprises, agriculteurs. Pour cela, il devrait être plus polyvalent.
L’objectif de ce service est de :
➢ Veiller à la qualité des rapports avec la clientèle et lui accorder tout
l’intérêt qu’elle mérite ;
➢ Améliorer l’image de marque du C.A.M ;
➢ Positionner le C.A.M en tant que banque à services multiples, tant auprès
de sa clientèle effective que potentielle, d’augmenter sa part de marché en
matière de dépôts, de placement des produits et services bancaires plus
porteurs.
• L’ouverture de comptes :
Quand un client se présente à l’agence pour ouvrir un compte, le chargé de
clientèle lui pose une série de questions lui permettant de l’orienter vers le compte
convenable, et avoir une idée sur les produits qu’il va lui vendre prochainement.
Ce compte fonctionnera soit par la signature du client, ou sous celle d’un mandataire désigné
par ce dernier.
Les mouvements du compte feront l’objet d’un relevé de compte qui sera adressé
mensuellement au titulaire du compte, à l’adresse indiquée lors de l’ouverture.
Suite à un objectif de l’agence portant sur le nombre d’ouverture de comptes, j’ai
assisté à de nombreuses ouvertures de compte chèque et compte sur carnet, ce qui
m’a permis de passer à l’action rapidement. Et donc ma tâche était de :
➢ S’occuper de la conversation ;
➢ S’assurer de la capacité et l’identité du client ;
➢ S’assurer de la validité de sa CIN ;
➢ Dégager le maximum d’informations concernant le client (nom,
prénom, adresse, nationalité, profession, revenu, niveau d’étude,
situation familiale, nombre d’enfants,...)
➢ Saisir ses informations sur le système à travers la fiche signalétique
et la fiche d’ouverture du compte ;
➢ Une fois ces informations validées, remplir la carte d’ouverture du
compte qui contient, en plus des informations citées ci-dessus, la
procuration (si le client le désire), son spécimen de signature et son
numéro de compte ;
➢ Classer cette carte dans le « chrono d’ouverture de compte » ;
➢ Demander des informations auprès de BANK AL-MAGHRIB sur le
client à travers le système, pour voir s’il a eu des incidents de
paiement et/ou des dettes en souffrances ou impayés ;
➢ Etablir le contrat en deux exemplaires ;
➢ Remettre une copie au client, comprenant son relevé d’identité
bancaire composé de 24 chiffres (trois chiffres pour la banque, trois
chiffres pour la ville, cinq chiffres pour l’agence, onze chiffres pour
l’indicatif client, deux chiffres pour la clé du contrôle) pour une
éventuelle domiciliation, au cas où il travaille ;
➢ Demander au client d’effectuer un versement pour activer son
compte, sinon il le fera la prochaine fois puisque la loi le lui permet ;
➢ Envoyer une lettre d’accueil au client pour s’assurer de son
adresse. Si le client veut bénéficier d’un carnet de chèque, il doit
remettre cette lettre.
Et dans le cas où c’est une ouverture de compte sur carnet, c’est la même
procédure mais cette fois sans donner le RIB, ni envoyer la lettre d’accueil et le
client reçoit son carnet vert comprenant ses coordonnés, sa signature et le
versement qui est obligatoire dans ce cas.
Ajoutant à cela que si un parent désire ouvrir ce compte à son fils ayant moins de
15ans, il doit obligatoirement signer les papiers, et me délivrer :
✓ La CIN du père ;
✓ L’extrait d’acte de naissance de son fils ;
✓ Le livret de famille pour établir la filiation ;
✓ L’autorisation du qadi pour le cas du sous tuteur dative.
Pour une entreprise qui veut bénéficier d’un découvert, elle ramène un dossier
expliquant clairement son besoin accompagné des états de synthèses des trois (3)
derniers exercices.
A cet effet, j’étudiais ces documents pour voir la situation financière de
l’entreprise (impayés, et créances en souffrance), et si son besoin va l’aider à améliorer sa
situation ou bien la faire fondre encore plus.
Le résultat de mon étude, je le donnais au chargé de clientèle qui le revérifiait.
Finalement, le chargé de clientèle envoyait le dossier au Directeur de l’agence
pour accepter ou refuser le crédit tout en respectant le pouvoir de l’agence
(maximum 200.000 DH pour tout type de crédit) au delà du montant indiqué, le
dossier sera transféré au Siège.
Suite à la demande d’un client pour blocage de son argent, j’avais établi une lettre
contenant l’objet et les conditions de l’opération (taux d’intérêt, durée de
blocage).
Cette lettre a été signée par le client et adressée ensuite au service arrière guichet
pour s’occuper de l’écriture comptable.
• Les cautions administratives :
1. Le service guichet :
Durant la période que j’ai passé dans ce service, je peux dire que le travail est
assuré par des gens expérimentés connaissant parfaitement leurs clients et
répondant largement à leurs besoins.
Malgré cela, j’ai remarqué que ce service ne disposait pas des moyens et
matériels nécessaires à l’exercice de cette activité ainsi que l’absence des moyens
informatiques qui pourraient prendre en charge la signature et la photo des
clients. Cela oblige le guichetier, en cas de besoin, à consulter chaque fois les
fiches clients. En plus, vue que les clients n’utilisaient quasiment pas la
monétique, le guichetier recevait un nombre élevé de clients.
Pour cela et pour améliorer l’exécution des tâches dans ce service, il serait
préférable de mettre à la disposition des guichetiers les systèmes informatiques
nécessaires comme la création d’une application qui permettrait de scanner les
signatures et les photos des clients. En plus, pour mieux encourager les clients à
effectuer quelques opérations comme la mise à disposition il serait mieux de
réduire les frais qui sont plus ou moins élevés.
Ainsi par rapport à ce que j’ai appris durant ma formation, je suggère ce qui suit
en ce qui concerne :
- La vérification des chèques : il serait mieux de procéder à une vérification
de l’ensemble des conditions de fonds et de forme du chèque ;
- La remise des relevés bancaire : il serait souhaitable de s’assurer de
l’identité de la personne avant de lui remettre le relevé.
Ce service est très important car il fait partie du front-office. Il devrait à cet effet
améliorer l’image de marque de la banque et la qualité des rapports avec la
clientèle. Au sein de l’agence TABRIQUET SALE, ce service était animé par des
chargés de clientèle qui répondaient à ces exigences. En plus de leur accueil
chaleureux et souriant, ces derniers avaient un incroyable talent pour détecter les
besoins des clients et ainsi de leur proposer les produits et services adéquats.
Mais ce service manquait des moyens informatiques pour l’exercice de quelques
opérations (une imprimante matricielle qui est nécessaire pour finaliser
l’opération d’ouverture de compte) et des dépliants pour faire plus connaître les
produits à la clientèle.
Aussi en ce qui concerne les remarques par rapport à ma formation, j’ai constaté
que :
- L’ouverture du compte sur carnet pour un mineur se fait sans la demande
de l’acte de naissance et du livret de famille, chose qui pourrait s’avérer
nécessaire pour l’exécution de cette opération ; Toutefois, quelques
opérations pourraient être améliorées
- Lors du traitement des demandes de crédit supérieur à 200.000 DH,
l’agence l’envoi au niveau régional qui à son tour l’envoi au siège. Le siège
pourrait recevoir directement ce genre d’opération et ainsi réduire la
procédure ;
- La consultation du Service Centrale des Incidents de paiement avant de
remettre le carnet du chèque au client ;
L’encouragement des clients à effectuer des opérations sur les titres .
Conclusion générale
Pour le stage que j’ai passé au sein du Crédit Agricole du Maroc, j’ai pu connaître d'une façon
générale les différents services d’un établissement bancaire. Il m’a permis aussi de compléter
des problèmes qui peuvent y survenir. J’ai pu en plus faire une comparaison avec ce que j’ai
Sur le plan humain et psychologique, il est certain que ce stage, malgré les difficultés que j’ai
avec les clients, d’anticipation ainsi d’avoir une sociabilité assez rapide et satisfaisante.
A la fin, je peux dire que la formation que nous avons acquise au sein de notre OFPPT était
complète et fort bénéfique car elle nous a donné tous les éléments nécessaires pour affronter
la vie professionnelle.
Annexe 1
L’agence offre les cartes qui sont décrites dans le tableau ci-dessous :
Cartes Descriptions
Annexe 2
Produits Descriptions
Les meilleures conditions pour faire face à une hospitalisation. Cette garantie
Assurance a pour objet d’assurer le paiement d’une indemnité journalière en cas
Hospitalisation d’hospitalisation, en clinique ou à l’hôpital, au Maroc ou à l’étranger, à la suite
d’une maladie, d’une intervention chirurgicale ou d’un accident.