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Rapport

D´information
Sommaire
Introduction.................................................................................................................3
I- Présentation de la Banque Centrale Populaire......................................................4

1-1-Historique de la Banque Centrale Populaire.......................................................4


1-2-Organisation actuelle..........................................................................................5
1-3- Organisation de la Banque des Marchés de Caitaux..........................................6
1-4- indicateurs de performance................................................................................6
II- La Salle de Marchés................................................................................................8
2-1- Présentation de la Salle des Marchés........................................................8
2-2- Description des marchés…........................................................................9
2-2-1-Le Marché Monétaire........................................................................9
2-2-2-Le Marché Obligataire.....................................................................11
2-2-3-Le Marché de Change....................................................................12.
2-2-4-Le Marché des Matières Premières................................................13

2-3-Les différentes activités au sein de la salle des marchés..........................15


2-3-1-L’Activité Monétaire......................................................................15
2-3-2-L’Activité Obligataire.....................................................................16
002-3-3-L’Activité de Change..................................................................16
I-Présentation de la Banque centrale populaire

1-1-Historique de la banque

Le modèle organisationnel et commercial du Groupe a été introduit au Maroc par le Dahir du


25 mai 1926 et il a été fondé dès son origine sur des concepts de mutualité et de coopération.
Ainsi, dès la fin des années 20 du siècle dernier, les premières Banques Populaires de type
coopératif et à vocation régionale, furent créées dans les principales villes du Royaume.

Au lendemain de l’indépendance, les pouvoirs publics ont procédé, dans le cadre de la mise
en place des premiers jalons du système bancaire et financier marocain, à la refonte du Crédit
Populaire du Maroc (CPM), à travers le Dahir du 28 février 1961, en le dédiant au
développement de l’artisanat et de la PME/ PMI. Cette réforme a également renforcé le
modèle organisationnel du CPM, basé désormais sur l’existence de Banques Populaires
Régionales, d’une entité centrale : la Banque Centrale Populaire, et d’une instance fédératrice:
le Comité Directeur du CPM.

En 1974, le groupe a été nommé leader du secteur bancaire national en matière de dépôts,
avec 1 milliard de Dhs de ressources.

En 1976, il a connu l’inauguration de la succursale de la BCDM à Bruxelles et aussi la


création de Maroc Assistance Internationale, filiale stratégique de la Banque Centrale
Populaire, qui se positionne comme leader en terme d’assistance au Maroc.

En 1980, la BCP compte 500 000 clients et ses ressources atteignent les 5 MM de Dhs. La fin
des années 80 a aussi connu la création de filiales bancaires en Centrafrique et en Guinée et de
Représentations en Côte d’Ivoire, au Canada et en Allemagne.

En 1990, Le Groupe monte en puissance, développe ses activités et met en place de nouveaux
produits et services à des conditions tarifaires fructueuses, pour devenir leader sur les marchés
des particuliers, des PME et des MDM ainsi que dans les activités de marché.

En 2004, La banque centrale populaire a été cotée en Bourse.


1-2-Organisation actuelle

En haut de la hiérarchie on a un comité directeur qui est l’instance suprême du crédit


populaire du Maroc exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du
CPM. Le comité directeur est présidé par Mr Benchaâboun Mohamed et comprend cinq
présidents des conseils de surveillance des Banques Populaires Régionales élus par leurs
pairs.

Cinq représentants du Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire,


nommés par ledit Conseil.

Le Président du Comité Directeur est élu parmi les membres dudit Comité et sa
nomination est ratifiée par le Ministre chargé des Finances.
Au milieu de la hiérarchie, on a un conseil d’administration de la banque centrale
populaire composé d’un comité d’audit, comité de risque et un comité de nominations et
rémunérations.
En bas de la hiérarchie, on trouve le président directeur général qui est suivi de trois sous
directions, la direction générale banque de détail, la direction général BCP et la direction
générale banque de l’international.
1-3- Organisation de la banque des marchés de capitaux

1-4- indicateurs de performance :

La banque centrale populaire compte maintenant 15 filiales dont 2 dans le domaine de


l’assurance (Upline courtage et Maroc assistance Internationale), une dans le capital
risque (Chaabi Moussahama), 5 filiales bancaires (Mediafinance, Maroco-
centreafricaine, chaabi banque, banque atlantique, Maroco-guineene, CIB Offshore et
Banque Al Amal), Une dans la banque affaire (Upline Group), 2 dans le domaine des
services (Chaabi Doc Net et Chaabi LLD) et finalement 2 dans les sociétés de
financement (Vitalis et Maroc Leasing).
Grâce au large réseau de la Banque centrale populaire, les dépôts ont progressé 3,1%,
passant de 222 milliards de DH à fin 2015 à 229 milliards de DH en 2016 ce qui rend la
banque le premier collecteur de l’épargne nationale avec une part de marché de 27%.
Durant l’exercice 2016, selon la communication de la banque, le groupe enregistre sur le
marché des marocains du monde une progression de 6% des dépôts qui correspond à
60% de la croissance du marché.

La résultat net part du groupe (RNPG) quant à lui, augmente à 5.3% et s’établit à plus de
2.6 milliards de dirhams en 2016.

Sur l’échelle internationale, selon le magazine Forbes, la banque centrale populaire se


démarque avec une capitalisation boursière de 4.1 milliards de dollars et occupe la 1844 e
position au niveau mondial dans le classement de l’année 2016.

En 2015, la banque a été honorée par de nombreux trophées et distinctions notamment


l’African Banker Award, Trophée « Banque Africaine de l’Année », Trophée « Inclusion
Financière » remporté par la filiale Attawfiq Micro-Finance, le Cartes Afrique Awards
2015 : Obtention du trophée « Best Innovative Card Programme » attribué à «
GlobalCard
», qui est une carte monétique prépayée destinée aux voyageurs de passage au Maroc et
qui constitue un moyen de substitution à la monnaie fiduciaire et le Morocco MasterCard
Customers Meetings 2015 : Le Groupe Banque Centrale Populaire a remporté à cette
occasion le trophée de champion national d’activation des cartes de paiement TPE « Pos
Usage Activation Champion ».

En 2016, le Groupe banque centrale populaire a affiché la croissance de ses principaux


agrégats, et a fais preuve d’une croissance remarquable notamment en clôturant l’année
avec un produit net bancaire supérieure à 310 millions de dirhams, qui est une
progression principalement soutenue par les activités de la banques de financement et
d’investissement (+8%) et la banque de l’international (+6%).

En juin 2017, la banque centrale populaire émet ses premiers Green Bond en Euro, ce qui
est une première dans le secteur bancaire du continent africain.
II- La salle des marchés

2-1- Présentation de la salle des marchés

Le « Front Office » qui regroupe la salle des marchés et le capital market sales est un lieu
qui regroupe différentes activités qui permettent à la banque d’intervenir et d’investir
dans les marchés de capitaux.

Les deux autres compartiments sont le Middle Office qui est chargé de contrôler les
opérations et vérifier s’ils sont conformes aux normes juridiques et le Back Office qui est
chargé du dénouement des opérations.

Le Front Office est l’entité de la banque des marchés de capitaux chargée de l’ensemble
des actions et opérations liées à la vente se traitant avec les clients internes et externes
sur les différents compartiments, (Change, Monétaire, Obligataire, Matières premières, et
Action).

C’est le compartiment qui révèle un grand progrès technique en matière de


communications, de gestion de flux d’informations ou encore les différents systèmes
informatiques.

Ici travaillent les Traders marchés, qui sont en contact avec les marchés financiers pour
réaliser les opérations avec les clients, leur rôle est de les réaliser au meilleur prix en
garantissant une prise de risque minime. On trouve aussi dans le Front Office des Trader
Corporate (Sales ou Dealers), qui sont chargés de développer la vente de produits et les
stratégies auprès de la clientèle de la banque, les analystes économiques dont le rôle est
d’établir des prévisions, les ingénieurs financiers qui sont chargés de mettre en place de
nouveaux produits commerciaux et de développer les outils de cotation ou de simulation,
et enfin, les informaticiens dédiés qui sont chargés de veiller au bon fonctionnement des
logiciels spécifiques ainsi que de leur bonne interconnections avec les systèmes
d’information de la banque. Ils assurent également une veille technologique.

Au sein de la Banque des marchés de capitaux de la BCP, Le Front Office comprend


quatre fonctions différentes, interagissant entre elles et traitant sur quatre marchés
différents. La
structure de la salle est sous forme de 4 demi-cercles, autrement dite, des « Desk », et
chaque demi-cercle contient une fonction qui intervient sur un des marchés. Les marchés
concernés par ces interventions sont le marché monétaire, le marché obligataire, le
marché de change et le marché des matières premières.

2-2- Description des marchés :

2-2-1-Le marché monétaire :

Le marché monétaire est le marché de prêts / emprunts de cash mais également une sous-
section du marché des titres à court terme, c’est-à-dire les titres qui ont une échéance de
moins d’un an. Le marché monétaire est directement influencé par les décisions de la
banque centrale et le fonctionnement du marché interbancaires car ce sont les banques
commerciales qui animent le marché monétaire en finançant l’essentiel du besoin en
fonds de roulement des entreprises.

Pour les particuliers, la meilleure façon d’accéder au marché monétaire est de passer par
l’entremise de son courtier ou de souscrire des parts d'un fonds commun de placement
du marché monétaire.

Les titres du marché monétaire sont appelés des liquidités ou espèces en raison de leurs
courtes échéances, se sont essentiellement des reconnaissances de dettes émises par des
gouvernements, des sociétés financières et des grandes sociétés, et qui procurent des
rendements nettement plus faibles que les autres titres en vue de leurs extrêmes
liquidités et leurs suretés.

Ils existent différents instruments du marché monétaire :

Les bons du trésor : ce sont des titres à court terme émis par l’état par l’intermédiaire du
trésor public et ils ont une durée inférieure ou égale à 1 an. Ils représentent une dette et
sont souvent utilisés par le gouvernement pour réunir des fonds auprès du public. Ils sont
généralement émis avec des échéances de 3 mois, 6 mois et 1 an et sont vendus à
escompte.
Les bons de trésor ont la réputation d’être des placements très sûres, car ils sont garantis
par le gouvernement fédéral, mais cela implique un rendement faible car ils ne présentent
presque aucun risque.

Billet de trésorerie : Un billet de trésorerie ou « papier commerciale » est un titre


d’emprunt à court terme non garanti émis par une société, généralement pour régler des
comptes débiteurs et constituer des stocks. Il est émis à escompte, en fonction des taux
d’intérêt en vigueur sur le marché. Son échéance tourne généralement autour de 1 à 2
mois.

Les acceptations bancaires : Une acceptation bancaire (AB) est un titre d’emprunt à court
terme émis par une société non financière et le remboursement est garantie par une
banque. Les sociétés utilisent les acceptations bancaires comme des traites à terme
négociables dans le but de financer des importations, des exportations ou d’autres
transactions de marchandises.
Ces titres d’emprunt sont particulièrement utiles quand le degré de solvabilité d’un
partenaire est inconnu. L’un des avantages des acceptations bancaires est que ces titres
peuvent être vendu avant échéance, par conséquent le rendement n’est pas garanti.
Les acceptations bancaires se vendent au-dessous de leur valeur nominale.

Les eurodollars : Ce sont des dépôts libellés en dollars américain qui sont détenus dans
des banques situées hors des Etats-Unis. Les eurodollars ont fait leurs apparitions en
Europe, à Londres plus précisément, mais peuvent être détenus par n’importe quel pays
hors Etats- Unis.
En moyenne, la valeur des dépôts en dollars s’estime en millions, et l’échéance est
inférieure à 6 mois. Les certificats de dépôts en eurodollars sont garantis par des banques
non américaines, ils sont habituellement moins liquides et ils offrent par conséquent des
rendements supérieurs.
Le marché des eurodollars est destiné aux grandes institutions. Pour les particuliers, ils
doivent accéder au marché de façon indirecte, par exemple par l’intermédiaire d’un fonds
du marché monétaire.

Les pensions sur titres : souvent appelés des conventions de rachat, les pensions sur
titres sont utilisées par les personnes qui négocient des titres d’état dans le but
d’emprunter des
fonds à un jour. L’échéance varie entre 1 jour et 30 jours, et compte tenu de cette courte
échéance et la garanti du gouvernement, les prêteurs courent très peu de risques.
Ces instruments sont très prisés, car ils peuvent virtuellement éliminé les problèmes de
solvabilité.

2-2-2-Le marché obligataire :

Le marché obligataire est le marché qui permet aux États et aux entreprises de se
financer. Il correspond au compartiment du marché financier où s’échange des titres à
moyen et long terme. Ces titres sont des obligations sous forme d’emprunt assortie d’un
taux d’intérêt et d’une date d’échéance, à laquelle l’état ou l’entreprise doit rembourser
sa dette.

Les investisseurs et les banques peuvent acheter ces obligations en fixant le taux d’intérêt
en fonction de plusieurs critères dont le risque de défaut de paiement et le rendement. Le
risque des obligations est déterminé par les agences de notation comme Standard and
Poors ou encore Moody’s and Fitch Rating. Une grande partie des obligations actuelles
sont des obligations de l’état, mais on peut également trouvé sur le marché obligataire
des futurs sur emprunt d’état, des swaps ou des crédits default swaps.

Il existe deux types de marché obligataire :

Le marché primaire : c’est le marché où sont émis toutes les nouvelles obligations à
destinations d’investisseurs particuliers ou d’institutions et qui profitent d’une garantie
délivrée par les banques d’investissement. Le prix des obligations dans ce marché est
déterminé par la demande.

Le marché secondaire : c’est le marché où les investisseurs peuvent revendre ou racheter


des obligations. L’ensemble des transactions effectuées regroupe des obligations déjà
émises. Dans ce marché, le prix de l’obligation varie fortement par rapport à son prix
d’émissions. Lorsque le prix d’une obligation baisse, le taux de rendement pour
l’acheteur augmente et inversement.
2-2-3-Le marché de change :
Le marché de change est le marché où se retrouvent tous les participants qui désirent de
vendre ou d’acheter une devise contre une autre. Dans le jargon financier, il est question
du FOREX, qui est la contraction du terme anglais Foreign Exchange.

C’est le marché le plus vaste et le plus liquide au monde en terme de volume de


transactions et il reste ouvert 24h/24.

Le marché des changes regroupe des participants extrêmement diversifiés, on y trouve


par exemple des particuliers et des entreprises notamment des multinationales ou des
PME qui ont besoin d’acheter ou de vendre de la devise selon leurs activités, des
banques commerciales, des banques d’investissement et des courtiers qui agissent pour
leurs propres comptes et aussi pour le compte de leurs clients, les autorités monétaires
comme les banques centrales qui sont des participants majeurs du marché de change car
elles gèrent leurs réserves de change et interviennent sur le cours des devises dont elles
ont la charge, des institutions internationales comme le FMI et des fonds
d’investissement qui sont spécialisés dans la devises.

La quasi-totalité des opérations dans le marché des changes se fait de gré à gré. Les
banques et les courtiers négocient directement les uns avec les autres sans intermédiaires
boursiers. Par contre les entreprises doivent faire appel à leurs banques pour avoir accès
au marché des changes.

Le marché de change est dominé par le dollar comme devise de référence, il représente
la seule devise qui peut assumer le rôle de monnaie internationale. Une enquête de la
BRI (Brigade de recherche est d’intervention) en 2013 a montré que sur la totalité des
opérations effectuées sur le marché de change 87% portait sur le Dollar américain et
33% sur l’euro. Le couple EUR/USD est ainsi celui qui s’échange le plus dans le monde.
Le marché de change se distingue par deux types d’opération : les opérations au
comptant et les opérations à terme.

Les opérations au comptant ou « Spot» consistent à acheter une devise contre une autre
au prix du marché actuel avec une livraison à J+2 jours.
Les opérations à terme qui représente les transactions les plus fréquentes, consistent à
fixer le prix, la quantité et la date de l’échange futur dès le jour de l’opération. Son utilité
réside dans le fait qu’elle offre une couverture contre les fluctuations des taux de change.
Il existe d’autres types de produits dérivés permettant de se prémunir contre les
fluctuations des taux de change : il s’agit par exemple de swaps, des options sur devises
ou d’autres produits plus complexes.

Le marché des changes est aussi un lieu qui permet à certain de spéculer ou de se couvrir.
Si bon nombre d’entreprises et de banques commerciales ont recours au marché de
changes avant tout pour se couvrir, d’autres participants notamment les fonds spéculatifs
et des banques d’investissement agissant pour leur compte propre participent au marché
des changes afin de tirer bénéfice en spéculant sur les mouvements quotidiens des taux
de changes.

2-2-4-Le marché des matières premières :

Le marché des matières premières est un marché de gré à gré où on échange des matières
premières, qui sont initialement, toutes matières extraites de ressources naturelles comme
le pétrole, le gaz naturel, l’Or, l’argent etc. Mais en finance ce terme qualifie aussi bien
les denrées alimentaires que les matières premières. Le marché des matières premières se
développe continuellement depuis 25 ans car il permet aux investisseurs de diversifier
leurs actifs. Les produits sont disponibles sur le Forex et chez de nombreux Brokers, le
reste des contrats de matières premières sont négociés sur les bourses de commerce.
Le marché des matières premières est structurellement un marché haussier car la
croissance démographique et le développement des pays émergents entrainent une
augmentation de la demande en matières premières globales.

Les principales places financières où sont négociés les matières premières sont :

 Chicago Board Of Trade (CBOT) : Blé, Maïs, Riz brut, Avoine, Soja , Huile,
Farine, Lait, Bois.
 Chicago Marcantile Exchange (CME) : Matière premières animales (carcasses,
animaux sur pied...).
 New York Mercantile Exchange (NYME) : Cacao, Café arabica, Sucre, Jus
d'orange, Coton.
 London Metal Exchange (LME) : Alliage d'aluminium, Aluminium, cuivre ,
Etain, Nickel, Plomb, Zinc, Acier ainsi que de nombreux métaux stratégiques et
précieux.
 London Bullion Market Association (LBMA) : or, argent.
 International Petroleum Exchange (IPE) : Pétrole Brut, Brent, Gazole.
 Singapour Commodity Exchange (SICOM) : Essence, kérosène, gasoil, mazout.
 Tokyo Grain Exchange (TGE) : soja, café arabica, café robusta, haricots rouges,
maïs, sucre roux, soie naturelle.
 Paris Stock Exchange (Bourse de Paris) : Blé, Maïs, Colza, Carcasse de porc,
Argent, Iridium, Or, Palladium, Platine, Rhodium
2-3-Les différentes activités au sein de la salle des marchés :

2-3-1-L’activité monétaire :

C’est le desk chargé de la gestion du portefeuille de l’entreprise. Ici on trouve deux


fonctions principales, la gestion des positions en devises et la gestion de la trésorerie en
Dirham marocain.

On a deux types de position en devises :

La position Overnight ou la position JJ est un type de transaction qui a lieu lorsqu’un


investisseur garde une position ouverte en dehors des heures d’ouverture du marché. La
position reste ouverte toute la nuit, jusqu’à la réouverture du marché le matin suivant.
C’est la somme des emprunts moins les remboursements d’emprunts, moins les prêts
plus les remboursements de prêts, plus les positions de changes j-2, moins les opérations
valeurs j-1.

La position Tom Next (J+1) qui est la contraction du terme anglophone « Tomorrow
Next Day » est un moyen par lequel les spéculateurs conservent leurs positions en
overnight tout en évitant la livraison physique des devises.

C’est la somme des emprunts, moins le remboursements de l’emprunts moins la somme


des prêts, plus le remboursement des prêts, plus position change (…) moins les
opérations valeurs J et J+1.

D’un autre côté on a la trésorerie MAD qui est l’ensemble des sommes en dirham
marocain disponibles en caisse ou placés sur des comptes bancaires.

Le solde de la trésorerie MAD doit toujours être proche de zéro (0) ou légèrement
supérieure à zéro (0) car l’inverse signifie que la banque a soit un excédent en trésorerie
soit un déficit en trésorerie ce qui ne doit pas être le cas.

On prend en compte dans le calcul du solde veille la compensation des chèques (SIMT),
les prêts, emprunts interbancaires et leurs remboursements, les opérations
MAROCLEAR
qui est un dépositaire central des titres, où on trouve notamment le marché obligataire,
les OPCVM, l’UPLINE et le REPO, on a également les opérations BKAM qui sont des
opérations de prêts, les opérations BPR, les opérations clientèles, la paie des
fonctionnaires et la réserve monétaire obligatoire.

2-3-2-L’activité obligataire :

Dans cette activité on a la gestion du porte-feuille de la banque en investissant dans les


taux et dérivés des taux qui sont notamment les actions, les obligations et les OPCVM.
Les obligations les plus fréquentes sur le marché sont celles qui sont indexées sur
l’inflation. Les obligations varient selon les cours des taux et l’évolution du taux d’intérêt
dépend de plusieurs facteurs économiques comme la croissance etc. donc pour anticiper
l’évolution du taux d’intérêt les Traders effectue une modélisation à partir de l’analyse
théorique, l’analyse technique et la connaissance du marché.

Les OPCVM sont des titres où l’on trouve de l’action et de l’obligation. C’est un grand
porte-feuille détenu par plusieurs personnes en forme de part. ils existent plusieurs types
d’OPCVM : les OPCVM long terme, court terme, moyen-long terme, actions et
diversifiés.

L’activité obligataire a aussi comme mission la transmission des investisseurs du marché


au trésor en prenant leurs soumissions car la banque centrale populaire a un statut
d’intermédiaire en valeur de trésor (IVT), la participation aux émission privées pour
savoir comment le marché apprécie le risque de l’entreprise, la gestion du porte-feuille
des entreprises et l’achat des titres libellés en devises.

2-3-3-L’activité de change :

Elle consiste à acheter et vendre des devises pour le comptes des clients. Les clients sont
généralement les PME, Les ME et les GE. Bank AL Maghreb établie un cours qui subit
trois fixings par jour et sur lequel les banques vont se baser pour effectuer leurs
opérations. La banque peut détenir 70% des devises mais elle doit impérativement cèder
les 30% restantes au marché.
Les banques ont une cotation, qui est une fourchette où le cours peut évaluer tout en
protégeant les importeurs et les exportateurs de tout abus. Les banques ont une cotation
de 6 ‰ et les clients ont une cotation de 8‰. les cotations peuvent être en report ou en
déport, c’est-à-dire, soit la cotation est supérieure au cours Spot donc on doit la baisser
ou inférieure au cours Spot.

Il y a deux types de produits qui se présentent souvent dans cette activité : les opérations
à terme et les opérations en Spot.

Dans l’activité de change on trouve également les opérations de couverture qui


consistent à se couvrir des risques de volatilité après chaque opération et emprunter les
dirhams pour acheter les devises. On trouve aussi les options qui sont des produits qui
permettent d’être flexible dans les opérations à terme et de la structuration qui consiste à
trouver la meilleur

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