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Gestion de trésorerie

I- La gestion de trésorerie :
 La trésorerie est l’ensemble des liquidités disponibles en caisse ou en banques. Dans un
sens plus large, on y ajoute les valeurs mobilières de placement facilement négociables
- Tréso déséquilibrée  Risque d’insolvabilité.
 L’insolvabilité est l’incapacité à régler une dette faute de trésorerie suffisante ; on parle
aussi de défaut de trésorerie.
 Le budget de trésorerie : doc qui permet de prévoir mensuellement l’évolution de la
trésorerie afin de préparer les décisions de financement et de placement de façon optimale. Il
regroupe tous les encaissements et décaissements prévisionnels mensuels affectant
l’entreprise.
(Budget des achats/ ventes/ financements/ investissements/ dépenses d’exploitation).
 Trésorerie finale : Position de trésorerie.
 Le trésorier a pour objectif principal d’aboutir à des soldes voisins de zéro.
 Gestion des flux :
Pour éviter ou limiter un déficit de trésorerie, le trésorier peut également effectuer, en
complément, différentes actions :
– effectuer des virements d’un compte bancaire à un autre, lorsque l’entreprise en détient
plusieurs, pour éliminer tout ou partie des déficits ;
– positionner certains flux à des dates favorables à la trésorerie ;
– négocier la date de règlement avec des fournisseurs ou des clients ;
– reporter la date d’une opération (ex. : investissement) pour éviter l’apparition d’un déficit.
 Seule une prévision quotidienne de la trésorerie peut fournir ces informations et permet
d’optimiser les décisions d’équilibrage. En général, l’horizon de ces prévisions quotidiennes
se limite à deux ou trois semaines. L’entreprise utilise des fiches de valeur pour positionner
les flux prévisionnels pour chaque jour de la période.
 La date de valeur (DV) est la date effective de la mordication (débit ou crédit) du compte
bancaire. C’est la date retenue pour les calculs d’agios.
II- Les financements à court terme  :

 Crédits de mobilisation des créances commerciales   : l’escompte  : opération par laquelle


une entreprise cède ses effets de commerce, avant leur échéance, à la banque, en contrepartie
d’un crédit diminué des agios
 Découverts  : solde débiteur d’un compte bancaire ; crédit. (facilité de caisse qlqs jours +
Découvert plus longue durée).
 Crédit de campagne  : Activité saisonnière pour fabriquer et stocker des produits.
 Crédit spot  : un crédit bancaire de courte durée (quelques heures à quelques mois).
(matérialisé par un effet financier). Le taux d’intérêt est celui du marché monétaire
(EONIA, Euribor) majoré d’une marge plus ou moins importante (de 0,10 % à 1,30 %)
négociée avec la banque.
 Lignes de crédit  : accord donné par une banque à un client lui permettant de tirer des
fonds sur un compte bancaire jusqu’à un plafond fixé et pendant une durée déterminée.
 Affacturage  : est une opération par laquelle une entreprise cède ses créances commerciales
à court terme à une société d’affacturage (ou factor) qui en assume dès lors la gestion et le
recouvrement.

 Titres de créances négociables  : sont émis par les entreprises ou par l’État sur le marché
monétaire, pour une durée pouvant s’étendre de quelques jours à plusieurs années.
 Couts des différentes modalités de financement  :
 Taux d’intérêts à C.T.  : taux appliqués par les banques (taux de base bancaire) + Taux du
marché monétaire.
 Cout du découvert  : Agios = Intérêts (Mt*t*n/360) + Commission
 Cout de l’escompte  : L’escompte est calculé sur la valeur nominale des effets à partir de la
durée séparant la date de négociation (exclue) de la date d’échéance (incluse).
 Cout du crédit spot  : Le taux d’intérêt étant fixé par référence à ceux du marché monétaire
(EONIA ou Euribor), son coût est faible.
 Cout de l’affacturage  : Commission d’affacturage (services de gestion : Elle se situe entre
1 % et 2 % du montant TTC des factures cédées.) + Commission financière (rémun l’avance
de trésorerie  . Le taux est comparable à celui d’un crédit bancaire à court terme.

III- Le placement des excédents de trésorerie sur les marchés


financiers  :
 Placements traditionnels  :
 Dépôts à terme : 1mois  2 ans/
 Parts d’OPCM : Faire l’acquisition de parts d’un organisme de placement collectif en
valeurs mobilières (OPCVM).Il existe deux catégories d’OPCVM : les sociétés
d’investissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de placement (FCP).
• Les SICAV sont des sociétés anonymes ayant pour objet la gestion d’un portefeuille de
valeurs mobilières. Existe plusieurs catégories. (actions, obligations, monétaires, diversifiées)
• Les FCP ne sont pas des sociétés mais des copropriétés de valeurs mobilières, gérées par
des établissements de crédit ou des entreprises d’investissement.
 Placements non bancaires  :
 Titres de créances négociables. +  Gestion directe d’un portefeuille de valeurs
mobilières. + Escompte fournisseurs. Un escompte négocié avec le fournisseur permet de
renoncer à un crédit. + Prêts interentreprises.

Taux de rentab d’un A. risqué = Taux de rentab d’un A. non risqué + Prime de risque

 Rentabilité d’une action 


 Rentabilité passée. En principe, on attend d’une action deux types de flux :
– un dividende versé chaque année ;
– une plus-value (éventuellement, une moins-value) réalisée au moment de la cession de
l’action. R = (C1 – C0 + D) / C0
 Rentabilité attendue  : jjjj
 La volatilité varie en fonction de plusieurs facteurs :
– le niveau de l’endettement de l’entreprise ;
– les modifications de stratégie ;
– les avertissements sur résultats (profit warnings) ;
– certaines rumeurs.

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