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GESTION DE TRÉSORERIE
Semestre 6
Groupe 1
Abdelhamid EL BOUHADI
Introduction :
Mission du trésorier:
Il correspond à l'argent gelé (BFR positif) par l'entreprise pour financer son cycle
d'exploitation (ou sécrété par celui-ci lorsque ce BFR est négatif).
TN
Trésorerie (TN) = Indicateur de liquidité immédiate = Disponibilités + Dettes
financières à CT = FDR – BFR = 5 – 25 = – 20 = 30 – 50 : (solde négatif) : aucune
marge de manœuvre pour l’entreprise pour faire face à ses engagements de CT : risque
d’illiquidité : si les banquiers demandent le remboursement immédiat des dettes
financières à CT, l’entreprise ne pourra pas honorer ses engagements de débitrice.
RÉSUMÉ:
L’APPROCHE DIRECTE :
Exemple 1 :
Ventes : 85000
Achats : 50000
Créances clients en début d’exercice : 9000
Créances clients en fin d’exercice : 14000
Dettes fournisseurs en début d’exercice : 5000
Dettes fournisseurs en fin d’exercice : 7000
TAF :
La liquidité l’exigibilité
de l’actif de Passif
AMONT
Solvabilité
AVAL
Exemple :
Pour le CA du mois m, il faut savoir quelle part est
encaissée en m+1, en m+2, etc.
Les ENCAISSEMENTS hors exploitation
regroupent dans une rubrique globale les
cessions d’actifs immobilisés (pour leur montant
net) et les autres produits exceptionnels.
Exemple :
Exemple:
20 % des clients paient au comptant,
30 % paient à 30 jours,
30 % paient à 45 jours,
etc.
Le trésorier contrôle en moyenne deux fois par an les
hypothèses de délais de paiement retenus dans la
prévision. Le but est de créer une loi d’encaissement
permettant de passer d’un mois de facturation aux
différents mois d’encaissement.
Du budget de vente sont déduites les charges de
distribution (charges liées à la fonction marketing, à
la force du vente et à l’administration des ventes).
J F M A M
a. Solde Encaissement / Décaissement - 140 - 35 + 20 + 280 - 10
b. Encaisse minimale (-) 8 / / / /
c. Situation initiale de trésorerie + 40 - 8,5 + 0,3 -1 + 8,5
d. Solde cumulé avant financement et placement (a-b+c) - 108 - 43,5 + 20,3 + 279 - 1,5
e. Financements : crédits nouveaux + 100 + 20 / / /
f. Financements : Remboursement / / - 20 - 150 /
g. Variation cumulée encours de crédits (par rapport au mois 12/N-1) + 100 + 120 + 100 - 50 - 50
h. Placement : Décaissement / / / - 120 /
i. Placement : Encaissement / + 25 / / /
j. Variation cumulée encours de placement (en – puis en +) / - 25 - 25 + 95 + 95
k. Produits /frais fin. induits par les opérations de trésorerie - 0,5 - 1,2 - 1,3 - 0,5 + 1,5
l. Solde de trésorerie cumulée après décisions - 8,5 + 0,3 -1 + 8,5 + 0,0
La nouveauté du tableau relatif à la
partie décisionnelle du BT par rapport au
tableau de présentation générale du BT
est l’apparition des variations d’encours
induites par les décisions de financement
et de placement sur les lignes (g) et (j).
On trouve ainsi une augmentation de
l’encours de crédit de +100 millions de
DH en janvier. Cet accroissement doit
être compris comme étant calculée par
rapport à l’encours de crédits constaté fin
décembre.
CHAPITRE 3: L’ENVIRONNEMENT
BANCAIRE ET FINANCIER: LES
CONDITIONS BANCAIRES ET
FINANCIÈRES
Suite à la succession des crises financières et bancaires
et à une certaine dérive en matière de fonctionnement
des marchés financiers et la mainmise de la banque sur
l’ensemble de leurs pans et à l’innovation financière de
produits et de marchés, une régulation minimale en
matière de gestion des risques s’impose (les accords de
Bâle III). Les banques se tournaient impétueusement
vers des pratiques de faire de l’argent sur les marchés
de capitaux contre les métiers historiques et
traditionnelles, celles qui s’orientaient vers la
production et non la spéculation. Dans cette
atmosphère de crises et de risques, les banques
exigent plus de préconditions à l’octroi de crédit,
augmentent sensiblement et continuellement les frais
bancaires, imposent plus de règles et d’exigences aux
particuliers et aux entreprises, celles notamment de
moyenne et petite tailles.
1. L’impact des directives de Bâle III sur les
banques et le financement des entreprises
EXEMPLE:
Taux: 11.5%
commission: 0.5%
Total: 12%
N.B. Les jours ouvrables sont les jours qui peuvent être légalement travaillés (6
jours: du lundi au samedi) aux yeux de la réglementation en vigueur; ils excluent
les dimanches et jours fériés. Les jours ouvrés (5 jours par semaine) représentent
les jours où la banque est réellement en activité (en général du lundi au
vendredi). Mais certaines banques sont généralement fermées le lundi. Leurs
jours ouvrés iront donc du mardi au samedi inclus. Les jours ouvrables sont
généralement pris en compte pour le calcul des congés payés et pour tout autre
décompte de jours que l’employeur (banquier) réalise pour ses salariés (maladie,
absence...). Les jours ouvrés sont pris en compte dans les rapports banques-
clients.
2.2. L’heure de caisse:
N.B:
-Toutes les opérations sont effectuées avant l’heure de
caisse.
-Les chèques sont tous émis sur place.
Calculons d’abord les dates de valeurs
En tenant compte des jours ouvrés [1],
voici les jours de valeurs correspondant
aux opérations suivantes:
Section 1: Généralités;
(1 + i )
r = - 1
(1 + p ) Niveau Général des Prix
Ainsi, le taux d’intérêt réel est lié à l’inflation, donc aux
conditions économiques (de production) et financières
(échange de l’argent sur le marché monétaire, système
de financement à travers le marché boursier)de
l’échange de l’argent). Le taux d’intérêt devient dès lors
une variable importante de prévision. De même, il faut
considérer la liquidité comme un flux (tantôt
d’encaissement, tantôt de décaissement), donc comme
une variable flottante, engendrant des plus ou moins
values monétaires. Il faut donc la gérer (la liquidité)
d’une manière dynamique à tous les niveaux au sein de
l’entreprise: lors de sa formation, lors de sa circulation
dans les différents canaux bancaires, mais aussi au
niveau de son optimisation journalière par compensation
des sommes débitrices et créditrices et par recours
rationnel aux lignes de financement et aux supports de
placement.
Section 1: Généralités
Exemple:
-Le solde de départ le 1er jour du mois M reflète le solde au 31 du
mois précédent (M – 1). Sa valeur affiche un solde net de 1000 DH.
- Le 5 du mois M remise à l'encaissement d'un chèque HP de 2000
crédité à J + 10C.
- Le 10 du mois M, émission de plusieurs chèques d'un montant
global de 5000 DHS présentés au paiement par le fournisseurs 12
jours plus tard sur trois jours, débités à J – 2 « ouvrés ».
- Le 18, remise d'un chèque sur place de 3000, crédité à J + 2C.
Niveau de Trésorerie
: Mouvements en date d’opération
: Mouvements en date de valeur
4000
3000
2000
1000
-1000 5 10 15 20 Temps (en J)
-2000
-3000
Nous remarquons les décalages
temporels entre les soldes en
dates de valeur et les soldes en
dates d’opération (en termes de
mouvements comptables).
La trésorerie en date de valeur vise à
informer l’entreprise des décaissements et
encaissements induits par ses opérations et
ce au jour le jour et banque par banque.
C’est un système qui se distingue de la
comptabilité par:
- l’urgence du traitement au jour le jour des
flux,
- l’approximation des montants,
l’exactitude comptable n’a aucun intérêt
pour le trésorier.
En effet, en comptabilité le centime est
l’unité de base. En trésorerie, l’unité retenue
est « le millier de DH », le trésorier « parie »
et utilise des statistiques.
L’objectif de la gestion de trésorerie en date
de valeur est d’économiser les frais
financiers. L’idéal est d’avoir une trésorerie
«zéro[1]», c’est-à-dire la position par
laquelle une entreprise apporte très
exactement les fonds dont elle a besoin, sans
jamais avoir d’encaisse disponible ni de
crédit à court terme.
A la Banque X S.A.
1. De notre ordre et pour notre compte et selon les termes et conditions repris ci-après,
veuillez ouvrir un crédit documentaire par
courrier uniquement
voie de télécommunication : message succinct message complet
40 FORME DU CREDIT
Révocable Irrévocable Transférable dans le pays du bénéficiaire
23 REFERENCE AU PREAVIS :
42 ET UTILISABLE PAR :
payement à vue payement différé à......jours
Autres documents :
......................................................................................................................................................
2 DECLARATION I.B.L.C.
Importation de marchandises Opération de transit ....
Ce crédit documentaire est soumis aux Règles et Usances Uniformes relatives aux Crédits
Documentaires, Révision 1993, Publication 500, de la Chambre de Commerce Internationale.
3 Date
Signature(s)
Le crédit documentaire
Note : La lecture de ce schéma se fait le plus facilement en suivant la numérotation dont l'ordre correspond à l'évolution des opérations.
Le crédit documentaire est régi par les Règles et Usances
Uniformes relatives aux crédits documentaires (RUU
n°500) élaborées par la CCI.
Principe de fonctionnement:
Le crédit documentaire respecte le principe d’égalité entre
exportateur et importateur:
** l’exportateur a la certitude d’être payé dans les délais
en raison de l’engagement pris par la banque émettrice
de payer ou d’accepter un effet s’il présente des
documents conformes;
** l’importateur est sûr que l’exportateur ne sera payé
que s’il fournit les documents prouvant qu’il a respecté
ses engagements.
Il diffère donc de la remise documentaire sur deux points
essentiels, à savoir la sécurité de paiement par
l’engagement bancaire et la sécurité des délais de
paiement.
Les trois types de crédit documentaires: