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Dans ce chapitre nous allons présenter les solutions envisageables par le trésorier. Une
fois les prévisions sont établies, le trésorier doit choisir le mode de financement adéquate en
cas d’un déficit et le mode de placement le plus opportun en cas d’un excédent. Le premier
paragraphe est consacré aux financements à court terme proposés par les banques, les marchés
financiers ou indirectement par les partenaires de l’entreprise. Le deuxième paragraphe traite
des placements à court terme à la disposition des trésoriers.
Pour le banquier, ce type de crédit est relativement peu risqué : l’effet correspondant à
une opération commerciale dont le dénouement à l’échéance (règlement par le tiré : le client)
permettra de rembourser l’avance d’argent accordée par le banquier. De plus, le droit
cambiaire protége le bénéficiaire de l’effet. Pour l’entreprise, c’est une technique de crédit
relativement souple. L’obtention du crédit d’escompte peut être facile lorsque la réputation et
la solvabilité des « tirés » sont établies.
Les entreprise qui ont la possibilité d’obtenir de leur client le règlement au comptant,
moyennant un escompte de règlement (de x%) doivent comparer le coût de ce dernier avec
l’escompte des effets de commerce auprès du banquier.
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b- Le crédit de mobilisation de créances commerciales (CMCC)
Le crédit de mobilisation de créances commerciales (CMCC) a pour support le volume
moyen des créances commerciales en portefeuille. L’entreprise procède au classement des
factures par échéance et les regroupe par décade. Elle les remet à la banque contre un billet à
l’ordre du banquier qui lui verse le montant correspondant. À l’échéance, l’entreprise
rembourse le billet et effectue elle-même le recouvrement des créances auprès de ses clients.
Cette formule reste peu répandue auprès des entreprises.
c- Le crédit Daily
Le crédit Daily se propose d’étendre le crédit au plus grand nombre des créances
commerciales. Il se présente sous forme sous forme de contrat, entre la banque et l’entreprise,
par lequel l’entreprise cède à la banque des créances (inscrit sur le bordereau Daily) : au sens
large puisqu’elles peuvent être échues ou futures (des commandes), exigibles à l’exportation,
portant sur des marchés publics ou privés. En contrepartie, la banque peut refuser des
créances sur le bordereau. Contre la cession des créances, la banque accorde un crédit sous
forme de découvert ou de billet mobilisables, c’est la somme des créances nette de frais
financiers.
Le crédit Daily est un pas vers le crédit global d’exploitation puisque l’entreprise peut se
financer globalement, sans tenir compte de l’objet du financement ou de la nature des
créanciers.
d- Le crédit de mobilisation de créances nées sur l’étranger
Ce crédit est relatif à des opérations d’exportation. La durée du crédit dépend de la
nature du bien vendu et du pays (maximum 18 mois). L’exportateur qui a accordé un délai de
paiement à son acheteur étranger peut ainsi recevoir le montant de la créance, amputé des
frais financier, dés l’expédition des marchandises. L’exportateur doit fournir à la banque les
informations suivantes : le montant de la créance, la nature des marchandises exportées, le
pays destinataire, le nom de l’acheteur étranger, la date d’expédition des marchandises, la date
d’échéance du règlement, la part des différents contractants s’il s’agit de prêts accordés par un
pool bancaire.
e- L’avance en devise
C’est un moyen de financement d’une durée maximale de 6 mois, fondé sur des
créances exigibles à l’exportation, qui permet à un exportateur d’encaisser le montant total de
sa créance, par exemple dés la facturation. Toutes les entreprises résidentes peuvent l’utiliser,
dans n’importe quelle devise.
2- Les crédits de trésorerie
Ce sont des crédits en blanc, qui ne sont pas garantis par des créances commerciales.
a- Les facilités de caisse
La facilité de caisse est un crédit à très court terme destinée à combler les décalages
très brefs entre encaissement et décaissement : il s’agira par exemple de facilités accordées
enfin de mois pour payer les salaires. Dans tous les cas, l’utilisation de ces crédits doit être de
courte durée (quelques jours).
L’entreprise comme le banquier doivent veiller à ce que la facilité de caisse ne se transforme
pas en crédit de trésorerie permanent et qu’elle soit appelée à financer un déficit structurel de
trésorerie.
b- Le découvert
Le découvert a pour fonction principale d’assurer les besoins de trésorerie à court
terme : c’est par exemple le cas d’une entreprise qui souhaite profiter d’une bonne opportunité
pour acheter des stocks. Ce brusque besoin de trésorerie sera compensé assez rapidement par
des rentrées de fonds plus importantes ou par l’absence ou la réduction des sorties de fonds
habituelles pendant la période suivante.
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En pratique, une entreprise qui bénéficie d’un découvert est autorisée à prélever sur
son compte des sommes au-delà des valeurs qu’elle y a déposées. Le découvert est alors le
solde débiteur d’un compte bancaire.
Les coûts cachés les plus importants, à savoir l’addition des jours de banque et le
paiement d’avance des intérêts, ne touchent pas le découvert. En effet l’entreprise paie des
agios, à terme échu, sur les montants réellement utilisés. Seule la commission de plus fort
découvert (CPFD) constitue une variable importante.
c- Le crédit spot
C’est un crédit à court terme (entre 10 jours et 90 jours) dont le taux est indexé sur les
taux du marché monétaire. Du fait de la concurrence entre les banques sur le marché des
entreprises, il n’est plus seulement accordé aux grandes entreprises mais aussi au PME
relativement importantes.
Le crédit est mis en œuvre par billet financier émis par l’entreprise à l’ordre de sa
banque. Aucun jour de banque n’est généralement décompté. Les intérêts d’un crédit Spot
sont plutôt précomptés si le tirage est à taux fixe et postcomptés si le tirage est à taux variable.
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d- Le préfinancement des marchés publics
Les commandes publiques sont régies par des règles administratives qui ont pour
conséquence des délais de paiement longs. Les fournisseurs de marchés ou de commandes
publiques peuvent obtenir des avances de trésorerie auprès d’une banque.
Le montant des avances (par virement bancaire) se calcule souvent à partir du chiffre
d’affaires réalisé et la garantie exigée est la cession Dailly, pour laquelle seules les créances
nées et vérifiées sont mobilisables.
Ce financement est assez onéreux mais se révèle néanmoins intéressant pour Les PME
qui n’ont pas accès facilement au crédit bancaire.
4- Les cautions ou crédits par signature
La délivrance d’une caution bancaire ne se traduit pas par une avance de fond, la
banque se contente de prêter sa signature. C’est essentiellement la cas des cautions
administratives exigées à l’occasion de la passation et de l’exécution des marchés publics, et
des cautions en douane exigées lors de l’importation temporaire de biens en suspension des
droits de douane.
a- Les cautions administratives
Elles sont au nombre de trois :
La caution provisoire
Elle est exigée de tout soumissionnaire à un marché public ; elle est destinée à garantir son
engagement moral d’exécuter le marché au cas où il serait déclaré adjudicataire.
La caution définitive
En cas d’adjudication du marché, la caution définitive remplace la caution provisoire, elle est
destinée à garantir la bonne fin des travaux attestée par la réception définitive donnée par
l’administration, le montant de cette caution est généralement égal à 33% du marché.
La caution pour retenue de garantie
Elle est destinée à garantir la bonne exécution des travaux et à prémunir l’administration
contre des vices ou des défauts éventuels.
b- Les cautions en douane
Ce sont des cautions délivrées par la banque pour le compte de l’entreprise importatrice ou
exportatrice au profit de l’administration des douanes et destinées, soit à différer le paiement
des droits et taxes douaniers, soit à suspendre leur sort à la réalisation d’une condition
suspensive (mise à la consommation, réexportation des biens importés à titre temporaire, etc..)
Certaines cautions concernant les opérations d’importation, d’autres les opérations
d’exportation, certaines ont pour résultat de différer le paiement des droits, d’autres d’éviter la
paiement des droits ; les principales sont les suivantes :
Les cautions qui différent le paiement des droits
- Le crédit d’enlèvement
Pour faciliter le trafic des marchandises dans les ports, l’administration des douanes peut
délivrer le « bon à enlever » après vérification des biens importés, mais avant la liquidation
des droits.
Le bénéfice de ce régime est soumis à une demande accompagnée d’une caution bancaire
garantissant le paiement des droits et taxes dans un délai de 15 à 30 jours maximum après la
date d’enlèvement des marchandises.
- L’obligation cautionnée
Le paiement des droits et taxes par obligation cautionnée à l’entreprise de différer leur
paiement de 30,60 ou 120jours avec une majoration à un taux fixé par décret du ministère des
finances.
L’obligation cautionnée se matérialise par u billet à ordre, souscrit par l’importateur et avalisé
par la banque.
- l’acquit à caution ou caution de transit
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Des marchandises qui entrent par exemple sur le territoire national à Rades, alors que le
bureau de dédouanement prévu est à Sousse, peuvent circuler entre les deux villes « sous
douane » à condition de respecter des règles strictes fixées par l’administration.
Cette possibilité est soumise à la production par l’importateur d’une caution de transit ou
acquit à caution.
- Les cautions à l’entrepôt (entrepôt de stockage)
Ce régime permet à l’entreprise d’importer et de stocker en suspension des droits et taxes
douaniers, et pour une durée déterminer, des marchandises non destinées à être mises à la
consommation immédiatement.
L’entrepôt peut être public ou privé autorisé par l’administration des douanes.
Les cautions qui permettent les deux régimes suivants
- L’admission temporaire
Ce régime autorise les entreprises exportatrices à importer, en suspension des droits de
douane, des matières ou marchandises destinées à être transformées ou à recevoir un
complément de transformation avant d’être réexportées.
Le montant des droits et taxes fait l’objet de la délivrance d’une caution bancaire, dont la
mainlevée n’est donnée par l’administration des douanes qu’après réexportation des
marchandises en question.
- L’importation temporaire
Ce régime s’applique aux biens importés au Maroc et devant y séjourner pendant un certain
temps, sans subir aucune transformation, avant d’être réexportés.
A titre d’exemple, il concerne : des biens (matériels, articles) destiné aux foires, exposition et
congrès, des emballages destinés à recevoir des produits à exporter, des véhicules assurant le
trafic routier international, etc.
c- Le sort des cautions
Lorsque les conditions fixées par l’administration sont remplies, l’entreprise obtient la
mainlevée des cautions. Dans le cas contraire, l’entreprise et la caution (banque) seront tenues
de payer, selon les situations, les droits et taxes objets de la caution, ainsi que des pénalités et
majoration de retard souvent importantes.
Outre les cautions signalées, il est existe d’autres moins utilisées.
Les billets de trésorerie sont des titres de créance émis par les entreprises pour couvrir des
besoins temporaires de liquidité. Ces titres doivent être domiciliés dans un établissement de
crédit au nom du souscripteur..
L’échéance est fixe et la maturité doit être au minimum de dix (10) jours et maximum de cinq
(5) ans. Le montant minimum nominal représente un multiple de cinquante (50) mille dinars.
Les billets de trésorerie sont émis au pair et ne peuvent pas comporter de prime de
remboursement. Ils font l’objet d’une rémunération à taux fixe, librement déterminée lors de
l’émission pour les durées inférieures ou égales à un an, et à taux fixe ou variable pour les
durées supérieures à un an. Le mode de paiement de cette rémunération et la formule à
appliquer pour son calcul sont comme suit :
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- Si les billets de trésorerie sont d’une durée inférieure ou égale à un an, les intérêts sont
payables d’avance et calculés selon la formule suivante :
ctn
I
360 tn
Avec i : montant des intérêts ;
c : montant du titre
t : taux d’intérêt
n : nombre de jours exact allant du jour de la souscription au jour de l’échéance
- Si les billets de trésorerie sont d’une durée supérieure à un an, les intérêts sont payables à la
fin de chaque période d’une année et à l’échéance pour la fraction d’année restante et calculés
selon la formule suivante
ctn
I
360
Avec i : montant des intérêts ;
c : montant du titre
t : taux d’intérêt
n : nombre de jours exact de la période d’année ou de la fraction de l’année restante
C/ Les autres financement
a- Le crédit inter-entreprises
Le crédit inter-entreprises est un délai de paiement que les entreprises s’accordent
mutuellement. C’est une caractéristique fort ancienne du système économique. Les entreprises
se sont développées en prenant l’habitude de se consentir entre elles des délais de paiement,
dans le but de payer le plus tard possible, au détriment des autres acteurs économiques.
Le crédit inter-entreprises est une composante majeure du financement à court terme des
entreprises. Il représente environ la moitié de l’endettement à court terme. Ses conditions sont
négociées entre les deux parties contractantes et font partie de la politique commerciale de
l’entreprise.
b- L’affacturage
Cette technique met en présence l’entreprise et le factor. Celui-ci achète à l’entreprise ses
créances commerciales pour leur montant sous déduction d’une commission qui représente la
rémunération des ses services.
Le factor se substitue à l’entreprise pour la gestion des comptes « clients ». Il prend en charge
le recouvrement des créances et le risque de non-paiement. Comme l’entreprise se décharge
du risque d’insolvabilité, il est normal que cette forme de crédit soit plus coûteuse que les
solutions traditionnelles.
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importants. Il doit aussi montrer une excellente maîtrise de flux prévisionnels pour éviter une
situation du besoin de liquidité durant la période de placement.
b- Les bons de caisse
Ils sont quasi identiques aux dépôts à terme, mais ils sont classés avec les valeurs mobilières
non négociables. Ils sont nominatifs délivrés par la banque en échange d’un montant qui lui
est confié pour une période déterminée (min 3 mois, max 5ans) moyennant intérêt.
Ces bons qui présentent les avantages de la liquidité et de la signature de l’Etat ont pour
contrepartie des taux de rendement inférieurs à ceux des autres TCN.
Les billets de trésorerie
Le billet de trésorerie 5BT) est à la fois un instrument de financement et de placement. Les
taux d’intérêts des BT sont proches des taux du marché monétaire, augmentés d’une marge
correspondant à la qualité de la signature de l’émetteur. Ainsi, le trésorier devra avoir sa
propre appréciation de la qualité de l’émetteur, la notation, lorsqu’elle existe.
Les certificats de dépôts
Les certificats de dépôt ne peuvent être émis que par les établissements de crédit et doivent
être nominatifs et émis au pair. Ils ne peuvent être ni remboursés par anticipation ni comporter
de prime de remboursement. Ils doivent être inscrits en compte auprès d’un établissement de
crédit au nom du souscripteur.
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Le montant minimum nominal représente un multiple de cinq cent (500) mille dinars.
L’échéance est fixe et la maturité doit d’une durée égale à dix (10) jours au moins et cinq (5)
ans au plus. Cette durée doit être un multiple de dix (10) jours, d mois ou d’années.
Les certificats de dépôts doivent faire l’objet d’une rémunération à taux fixe, librement
déterminée lors de l’émission pour les durées inférieures ou égales à un an et à taux fixe ou
variable, pour les durée supérieurs à un an. Le mode de paiement de cette rémunération et la
formule à appliquer pour son calcul sont comme suit :
- Si les certificats de dépôt sont d’une durée inférieure ou égale à un an, les intérêts sont
payables d’avance et calculés selon la formule suivante :
ctn
I
360 tn
Avec i : montant des intérêts ;
c : montant du titre
t : taux d’intérêt
n : nombre de jours exact allant du jour de la souscription au jour de l’échéance
- Si les certificats de dépôt sont d’une durée supérieure à un an, les intérêts sont payables à la
fin de chaque période d’une année et à l’échéance pour la fraction d’année restante et calculés
selon la formule suivante
ctn
I
360
Avec i : montant des intérêts ;
c : montant du titre
t : taux d’intérêt
n : nombre de jours exact de la période d’année ou de la fraction de l’année restante
b- Les valeurs mobilières
Parmi toutes les valeurs mobilières, le trésorier s’intéressera plus particulièrement aux
obligations et aux OPCVM (organismes de placement collectif en valeur mobilières) qui sont
des outils adaptés à ses placements. Ainsi, en cas de trésorerie excédentaire durable, le
trésorier pourra acheter des obligations qui constituent un bon support de placement à moyen
et long terme. Les OPCVM conviennent plutôt au trésorier qui souhaite se décharger de la
gestion de son portefeuille ou d’une partie de celui-ci. Il peut choisir parmi différentes
catégories de SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable) ou de FCP (Fonds
Commun de Placement) investis en obligations ou en actifs monétaires.
Les OPCVM
Les OPCVM offrent un service clés en main aux investisseurs : des compétences, une
diversification des actifs, des économies d’échelle. On distingue deux cadres juridiques :
- Les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) :
Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) sont des Organismes de Placement
Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM). Leur objet, c’est la gestion collective d'un
portefeuille en valeurs mobilières par l'acquisition des actions de sociétés cotées en Bourse et
la souscription aux emprunts obligataires. L’actif est composé de façon constante de valeurs
mobilières émises et cotées en bourse, de titres émis ou garantis par l'Etat et de fonds en
dépôt.
- Les fonds communs de placement :
Le fonds commun de placement en valeurs mobilières est une copropriété entre des personnes
physiques de valeurs mobilières et de sommes placées à court terme ou à vue.
Les actifs compris dans un fonds commun doivent être constitués de façon constante pour
80% au moins par des valeurs mobilières inscrites à la cote permanente de la Bourse des
Valeurs Mobilières. Un fonds commun ne peut détenir plus de 10% de titres évalués à leur
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valeur nominale émis par une même entreprise, ni employer plus de 10% de son actif net en
titres évalués à leur valeur d'acquisition, émis par une même entreprise, sauf s'il s'agit de titres
de l'état, des collectivités locales ou de titres garantis par l'état.
Le montant minimum que le fonds commun doit réunir lors de sa constitution est fixé à 10
000 dinars. Il n'a pas la personnalité morale.
La valeur liquidative des parts est établie au moins une fois par mois.
* La durée du fonds commun, les droits et obligations des porteurs de parts et du gérant sont
fixés par un règlement intérieur dont les stipulations obligatoires sont déterminées par la
bourse des Valeurs Mobilières. Le règlement intérieur est soumis à la bourse des Valeurs
Mobilières pour approbation.
* La répartition des produits de l'actif compris dans un fonds commun se fait au prorata des
droits des porteurs et porte sur la totalité des produits courants, intérêts, arrérages, dividendes
et produits des sommes momentanément disponibles, diminuée des frais de gestion prévus par
le règlement intérieur du fonds commun, augmentée du report à nouveau et majorée ou
diminuée, selon le cas, du solde du compte de régularisation des revenus afférents à l'exercice
clos. Cette répartition doit être réalisée dans les quatre mois qui suivent la clôture de chaque
exercice.
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* A la clôture de chaque exercice, le gérant dresse l'inventaire des divers éléments de l'actif et
du passif. Cet inventaire doit être certifié par le dépositaire. Le gérant dresse le compte de
résultats et la situation financière du fonds commun, fixe le montant et la date de la
distribution, et établit un rapport sur la gestion du fonds commun pendant l'exercice écoulé.
* La dissolution du fonds commun est provoquée à l'expiration de la période pour laquelle le
fonds commun a été constitué ou dans le cas prévue par la loi.
Selon le principe de séparation des pouvoirs, les OPCVM ne sont pas gérés directement par
l’établissement financier promoteur, mais par une autre entité juridique, une société de gestion
(souvent filiale du promoteur).
Les obligations
Plusieurs types des obligations sont offerts sur le marché. Le trésorier pourra s’intéresser aux
emprunts d’Etat (les obligations assimilables du trésor (OAT) où le taux est fixe et le
remboursement in fine), aux obligations du secteur public et aux obligations des institutions
ou des organismes internationaux.
C/ Les autres placements
Parmi les autres placements possibles, nous citerons :
a- L’escompte fournisseur
Il s’agit pour le trésorier de collaborer avec le responsable des achats pour proposer des délais
de paiement plus longs, pour choisir le mode de règlement ou surtout pour recourir à
l’escompte pour paiement comptant. L’entreprise paie avant l’échéance en contrepartie d’une
réduction du montant de la facture. Cette opération est intéressante si le taux d’escompte est
supérieur au coût d’un crédit bancaire ou au taux offert par un SICAV monétaire par exemple.
Le crédit fournisseurs constitue dans ce cas une véritable opportunité de placement.
b- Gestion directe d’un portefeuille
Dans ce cas, le trésorier intervient directement sur le marché pour acheter et gérer des actions.
Ceci exige un personnel compétent et disponible.
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