Vous êtes sur la page 1sur 5

Relation banque-entreprise

Réalisé par :
• ARSSI MOHAMED
• YAKRIBI MOHAMED
• OUCHEIKH ACHRAF
• EL MEKAOUI KARIM
Encadré par :
• M.BOUAYAD ABDELRHANI
LA RELATION BANQUE –ENTREPRISE
Introduction :
La vie économique de tous les jours est dominée par deux acteurs principaux qui sont
incontournable : il s’agit d’un côté de la banque et de l’autre côté de l’entreprise .cette
dernière est définie comme étant : une structure économique et sociale qui regroupe des
moyens humains, matériels (service) et financiers, qui sont combinés de manière organisée
pour fournir des biens ou des service à des clients dans environnement concurrentiel ( le
marché) ou non concurrentiel (le monopole )avec un objectif de rentabilité. Une entreprise est
généralement une structure légale : une société anonyme, par actions à responsabilité limitée,
coopérative, etc. A partir de cette définition, la banque elle-même est une entreprise.
Toutefois, elle n’est pas une entreprise comme les autres compte tenus du particularisme de
son activité .en effet, la banque est définie comme étant : une entreprise qui fait le commerce
de l’argent .elle reçoit des capitaux placés sur des comptes (d’épargne ou non), échange de la
monnaie, prête de l’argent à des taux et moyennant des commissions variable ,exécute pour le
compte de tiers toutes opérations de ce genre et se charge de tous services financiers. Alors
nous avons face à la problématique suivante, quel est le positionnement de la relation banque-
entreprise ? Quels sont les risques de non remboursement et les garanties prises par la
banque ? et est ce qu’on peut dire que la banque est un partenaire de l’entreprise ?
Dans un premier lieu la relation banque entreprise peut se résumer à une relation
d’intermédiation simple : la banque est principalement l’apporteur de fonds, par sa
participation éventuelle dans le capital, elle influence des décisions d’investissement et la
politique financière de l’entreprise.
C’est pourquoi, la relation principale être la banque et l’entreprise est fondée sur la fourniture
de crédits divers contre paiement d’intérêts et de commissions.
En fait, L’entreprise doit faire des choix, mais devra avoir, au prenable, bien défini ses
besoins selon des critères de sélection :
A/ le type de crédit
On distingue en général entre deux grands types de crédit :
A.1 / Le crédit d’exploitation
1. l’escompte commercial
C’est une opération de cession à une banque d’un effet de commerce détenu par un tiers
(fournisseur, bénéficiaire, tireur) sur un de ses clients (le débiteur, le, le client ; le tiré) en
change d’une avance de trésorerie.la banque est en mesure de pouvoir se retourner contre tous
signataires de cet effet.

2 :l’affacturage
C’est une opération ou technique de gestion financière : un établissement de crédit spécialisé
prend en charge le recouvrement de créance d’une entreprise dans le cadre d’un contrat en
supportant, la manière optionnelle, les pertes éventuelles sur le débiteur insolvable.
A .2 LE CREDIT d’investissement
1. le crédit à moyen terme :
Il est d’une durée de 2 à 7, il est destiné à financer l’investissement .il doit exister une liaison
entre la durée de financement et la durée de vie du bien financé.
2. le crédit à long terme :
Il est d’une durée supérieur a 7 ans, permet le financement de la construction immobilière, de
la création ou de l’extension des entreprise industrielles, des exploitations.
3. la ligne de crédit :
C’est une autorisation donnée par une banque a un emprunteur de tirer des fonds jusqu’à un
plafond fixé, pendant une période donnée.
4. crédit-bail :
Il s’agit de tout matériel dont l’entreprise a besoin pour son activité courante.
Ces sommes de financement utilisé par le système bancaire ne sont pas nombreuses et limitent
à une intermédiation financière de la banque qui joue le rôle de relais financier entre le client
et l’institution de crédit-bail.

Dans un 2ème lieu, dans le cycle de vie d'un dossier de crédit, plusieurs événements dépendent
de l'efficacité du processus de gestion des garanties. Un des événements les plus sensibles est
le renouvellement ou l'octroi de crédit. Les décisions qui sont prises lors des comités d'octroi
ou de renouvellement de crédit dépendent des garanties que le chargé d'affaires et la direction
des crédits pensent détenir sur le client. La maîtrise de la chaîne de traitement des garanties
est indispensable pour éviter les mauvaises décisions de gestion.

Le second événement fortement lié à une bonne gestion des garanties concerne le défaut. En
effet, une fois le défaut constaté, les banques utilisent les garanties comme atténuateur des
risques. Ainsi, en phase de recouvrement, les banques peuvent donc exercer les garanties
reçues pour minimiser les pertes sur un client.

Pour mieux maîtriser le processus de gestion des garanties, une phase de cartographie
des risques doit être menée...

La gestion des garanties fait donc apparaître des risques majeurs pour la banque, qu'il est
nécessaire de maîtriser et de sécuriser. Trois types de risques majeurs peuvent être mis en
évidence :

• Le risque opérationnel: mauvaise gestion opérationnelle entraînant une invalidité


de la garantie et donc une impossibilité pour la banque de l'exercer (enregistrement
inexistant de la garantie dans les systèmes d'information, erreur d'archivage, non
respect des conditions juridiques...);
• Le risque financier : réalité erronée de la valeur de la garantie dont dispose la
Banque au regard de ses encours de crédits (pas de revalorisation des garanties,
saisie erronée dans les systèmes d'information, alimentation dans les mauvaises
rubriques comptables...) ;
• Le risque réglementaire : non-conformité, avec la réglementation Bâle II, des
pratiques d'éligibilité des garanties ainsi que du suivi et de la mise à jour des
valorisations des garanties reçues (application de pondérations erronées, calcul de
LGD non satisfaisant, non respect des fréquences de revalorisation...).

Garantie bancaire pour les entreprises :

Définition :

Une garantie ou caution bancaire d’entreprise est une assurance pour l’établissement de crédit,
en cas de défaillance dans le remboursement pour l’entreprise ayant sollicité un prêt bancaire.
Il s’agit d’une garantie du prêt bancaire souscrit par l’entreprise.

En pratique : on dit également que la caution se porte garant en cas de défaillance du débiteur
dans le paiement des échéances.

La garantie bancaire d’une entreprise est bénéfique tant pour le créancier (la banque) que pour
le débiteur (l’entreprise).

• Pour le créancier, le risque financier est transféré à l’organisme de garantie ;


• Pour le débiteur, elle limite la demande de garanties personnelles.

Bon à savoir : la garantie bancaire d’un prêt professionnel peut être apportée par une personne
physique ou par un organisme spécialisé du cautionnement.

Parmi les différentes garanties bancaires pour la création d’entreprise, on retrouve notamment
les garanties de prêt bancaire offertes par la Bpifrance, France active,
les régions ou départements, mais aussi par les sociétés de cautionnement mutuelle (SCM).

À noter : il est également possible de procéder à une contre garantie bancaire, permettant de
garantir le risque pris par une banque par une société de cautionnement mutuelle.

Quel type de garantie bancaire pour les entreprises ?

Les types de garanties bancaires peuvent être demandées par une banque :

• La caution
• La délégation de paiement
• le nantissement ;
• l’hypothèque.
• Le gage

De plus l’entreprise compte sur plusieurs partenaires financiers, simultanés ou successifs tout
au long de sa vie.

• La banque est le partenaire quotidien de l’entreprise. Elle intervient à plusieurs


niveaux. Son découvert autorisé est, par exemple, un mode de financement à court
terme, mais de manière générale, retenez que la banque accompagne l’entreprise dans
ses étapes de développement en finançant essentiellement les investissements
matériels. Elle propose alors des prêts à moyen ou long terme, selon le montant des
besoins.

• Les besoins en trésorerie (pour disposer d’un coussin d’oxygène avant d’embaucher,
par exemple, pour acheter un stock, engager des frais de communication…) et, de
manière générale, tous les besoins non amortissables – donc non garantis – sont
difficilement finançables par les banques. Il est nécessaire pour la société de ne pas
compter uniquement sur ce partenaire financier.

En guise de conclusion, on peut constater que la relation banque-entreprise est une relation
saine et équilibrée et qui se développe dans un cadre légal et réglementaire ainsi que c’est une
relation de confiance et de transparence basée sur des informations fiables, régulières et
récentes.

Vous aimerez peut-être aussi