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Autres modes de financement alternatif

 Le Revenue Based Financing


Le Revenue Based Financing est aussi une solution d’emprunt
alternative. Elle permet de se baser sur les revenus annuels récurrents
afin de générer de la trésorerie de manière immédiate. Ce crédit
permet à une entreprise d’emprunter en se basant donc sur le succès de
son activité à venir. On peut notamment opter pour ce type de solution
lorsque l’on est une entreprise qui propose un produit ou service sous
forme d’abonnement, il devient alors plus facile d’anticiper les
revenus.
Cette solution permet de profiter d’un financement rapide, facile,
transparent et surtout non dilutif, ce qui est un atout de taille pour une
entreprise.

 Les concours
Il existe également des concours qui peuvent être l’occasion pour les entreprises
de complètement sortir du schéma de financement classique et qui répondent à
la définition du financement alternatif. Ces concours proposent de remporter des
dotations financières, mais aussi la possibilité de trouver des partenaires ou de
rencontrer des investisseurs. Ils sont intéressants, car dans le cas d’une dotation
financière, cela n’implique pas de contrepartie.

 Les prêts interentreprises


Depuis la mise en œuvre de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des
chances économiques, les prêts interentreprises peuvent être mis en œuvre.
Quelques conditions se doivent cependant d’être respectées comme :
 Prêter à titre accessoire de l’activité principale de l’entreprise
 Ne pas prêter durant plus de 2 ans
 Mettre en œuvre un contrat de prêt
 Un lien économique entre les deux entreprises doit attester le crédit

https://unlimitd.com/financement-alternatif-quelle-definition/

 l’affacturage
L’affacturage est un moyen de financement permettant d’obtenir rapidement une
avance de trésorerie par la cession de factures en attente de règlement, ce que
l’on définit par "créances clients".
L’affacturage offre également un service de gestion des encaissements : relance
et recouvrement de créances non réglées. C’est enfin une garantie contre les
impayés, appelée "assurance-crédit", qui intervient en cas de défaut de paiement
d’un client.
L'affacturage, une solution réservée aux grandes entreprises ?
Non, car depuis plusieurs années, les factors français (sociétés spécialisées dans
l'affacturage) se sont attachés à adapter leurs offres aux TPE/PME qui
recherchent des formules simples et rapides à mettre en place pour :
 conforter leur trésorerie et faire face à l’augmentation de leur besoin en
fonds de roulement,
 gérer au mieux leur poste clients.
A qui s'adresse l'affacturage ?
L’affacturage est réservé aux activités B to B. Cette solution ne peut en effet
financer des factures émises sur des particuliers (B to C). Les factures émises
doivent être certaines, liquides et exigibles.
Par ailleurs, certains types de facturation ne se prêtent pas à l’affacturage
comme par exemple des demandes d’acompte ou encore des prestations de
maintenance.
Comment fonctionne l'affacturage ?
 Le factor étudie la situation de l'entreprise avant de l'accepter comme
adhérent. Il analyse le poste clients pour en mesurer les risques à partir
des informations que l'entreprise lui fournit : description du client et
encours de factures.
 Si le résultat de cette analyse est favorable, le factor et l'entreprise signent
un contrat d'affacturage qui fixe le cadre dans lequel les factures seront
cédées :
- cession permanente de la totalité des créances à l'affactureur (avec des
possibilités de dérogation possible), qui les sélectionne ainsi que les
clients,
- conditions de rémunération du service rendu,
- modalités de garantie de bonne fin délivrée par l'affactureur,
- libre accès à la comptabilité de l'adhérent,
- montant du fonds de garantie,
- garanties éventuellement demandées au dirigeant de l'entreprise ?
 Après la signature du contrat les factures, mentionnant les délais de
paiement accordés aux clients, sont remises au factor au fur et à mesure de
leur émission à travers un bordereau les regroupant.
 Le factor règle le montant convenu diminué des frais et d'une éventuelle
retenue de garantie. Il recouvre ensuite la créance à son échéance à la
place de l'entreprise.
Plan de relance pour les entreprises impactées par la crise Covid-19
Le 3ème projet de loi de finances rectificatives pour 2020 prévoit de renforcer le
financement du poste client des entreprises grâce à l’affacturage.
En complément des prêts garantis par l’État (PGE), les entreprises pourront
bénéficier de l'affacturage dès la prise de commandes, sans attendre la livraison
et l’émission des factures correspondantes. Ces nouveaux financements seront
éligibles à la garantie de l’État.
Communiqué de presse du 10 juillet 2020.
Comment se rémunère le factor ?
La tarification sur un contrat d’affacturage se décompose en :
- un taux d’intérêt sur le financement, qui est aujourd’hui très bas car basé sur
l’Euribor 3 mois,
- une commission d’affacturage, qui sert à rémunérer le factor pour la gestion
des créances cédées.

A cela peuvent s’ajouter des frais annexes prélevés pour des opérations de
gestion exceptionnelles ou non récurrentes comme les avoirs ou litiges par
exemple (sur la base d’une discussion préalable entre le chargé d’affaire et son
client sur l’activité prévisionnelle du contrat), ainsi qu'une participation à un
fond de garantie couvrant le risque d'impayé.
Les prix sont fixés selon le volume de CA, le taux de sinistralité estimé, la
charge de travail que représente le contrat et bien sûr les services souscrits : avec
ou non assurance-crédit, avec ou non gestion de la relance…

Pour les TPE et les PME, les factors proposent généralement des offres tarifées
au forfait avec un certain nombre de factures remises et d’agréments prédéfinis.
L'assurance-crédit est un service proposé par le factor permettant aux entreprises
de se protéger du risque d'insolvabilité de leurs clients sans utiliser le service de
financement des factures. Ce service peut aussi comprendre la gestion des
impayés.
Que se passe-t-il en cas d'impayé ?
Si le client débiteur entre dans une procédure collective, l’assurance-crédit
intervient pour couvrir l’impayé.
En revanche s’il s’agit d’un retard de paiement, les équipes "relance" et
"recouvrement" du factor interviennent pour étudier avec le client les raisons de
ce retard et détecter d’éventuels litiges qui n’auraient pas été identifiés
précédemment. Le débiteur est redevable non pas de l’entreprise, mais du factor,
qui a plus de poids pour faire valoir le paiement. C'est un avantage !
Bien évidemment, si aucune solution ne peut être trouvée pour obtenir le
règlement, le factor peut accompagner l’entreprise dans la procédure en
précontentieux ou en contentieux. Dans tous les cas, c’est l’entreprise qui décide
ce qu’elle souhaite faire vis-à-vis de son client et elle peut toujours reprendre la
créance du client pour éviter une procédure si elle y voit un intérêt.
Quels sont les atouts de l'affacturage ?
 C'est un outil de financement : une nouvelle entreprise dispose de peu de
fonds propres et n’a pas de bilan ; c’est une situation difficile pour obtenir
des financements bancaires classiques. Si elle dispose déjà d’un
portefeuille de commandes, le factor pourra facilement lui accorder des
financements à partir du moment où les factures sont nées, certaines et
exigibles, et qu’elles concernent des clients ayant une bonne situation
financière. Elle reconstitue ainsi sa trésorerie.
 La gestion du poste clients : l’entrepreneur est accompagné dans son
processus de facturation et sous-traite la gestion de son poste clients après
la facturation (suivi, recouvrement, relance, précontentieux et
contentieux).
 L'affacturage permet enfin à l’entrepreneur de mieux connaître ses clients,
de mieux anticiper les litiges éventuels et de réduire ses délais moyens de
règlement.
Quels sont ses inconvénients ?
 Un montant minimal de factures est souvent exigé par le factor.
 Les factors sont souvent très sélectifs et évitent certaines activité ayant de
nombreux sous-traitants par exemple.
 Les sommes débloquées sont amputées des frais et garanties.
Qu'est-ce que le "reverse factoring" ?
Contrairement à l'affacturage classique qui finance le poste clients, le reverse
factoring permet de financer le poste fournisseurs. Ce mode de financement
revêt plusieurs avantages :
 Côté client : il permet de conserver les délais de paiement fournisseurs (30
à 120 jours) à des conditions financières acceptables sans utiliser la
trésorerie du fournisseur.
 Côté fournisseur : il peut être payé sous 48 heures après l'émission de ses
factures.
Ce type de financement est surtout utilisé par les acteurs de la grande
distribution. C'est une solution qui présente pourtant de nombreux avantages
pour l'ensemble des entreprises puisqu'elle réduit les délais de paiement qui
peuvent être fatals pour certaines d'entre elles.
A qui s'adresser ?
Les grandes enseignes bancaires ont toutes développé des filiales d'affacturage
qui prennent en charge les entreprises clientes de ces enseignes.
L'Association française des sociétés financières a par ailleurs un certain nombre
de sociétés d'affacturage parmi ses adhérents.
L’affacturage en ligne, pour obtenir du cash en temps record
Comme chacun sait, une jeune entreprise est par essence fragile, et le moindre
retard de paiement peut la mettre en danger. L’affacturage automatique
permet de céder ses créances commerciales à un organisme tiers.
Quand a-t-on recours à l’affacturage automatique ? Cas classique : vous avez
des créances, les clients ne vous paieront pas tout de suite, mais vous avez
besoin de l’argent maintenant. Un organisme (factor) règle la note à l’avance et
va se charger du recouvrement des créances clients moyennant un pourcentage
du chiffre d’affaires attendu. La nouveauté, c’est l’apparition de plateformes en
ligne permettant l’affacturage quasi instantané. Ainsi, la plateforme
d’affacturage Finexkap facilite l’accès des PME à ce mode de financement et a
déjà accompagné 1400 entreprises.
Avantages

Voici une solution à court terme pour ne pas souffrir des délais de paiement de
la part des clients et renflouer rapidement sa trésorerie. Cas classique : une PME
en attente du paiement d’une facture de 100 K€ payée à 90 jours. En quelques
minutes, une demande sur une plateforme spécialisée permet de régler le
problème et de sortir du rouge sans stress, en moins de temps qu’il ne le faut
pour expliquer en quoi consiste l’affacturage en ligne.
L’affacturage permet de s’affranchir du risque d’affronter de mauvais payeurs
Ce mode de financement permet aux entrepreneurs de se concentrer sur leur
corps de métier, sans perdre un temps précieux dans le recouvrement

Inconvénients

Souvent, l’engagement auprès de factors s’effectue sur une durée de plusieurs


mois ou années.
Ces quelques clefs devraient vous permettre d’y voir plus clair ! Une fois que
vous aurez financé votre activité, la gestion nécessite des outils de trésorerie qui
vous feront gagner du temps. Agicap propose un logiciel simple et qui vous
permet de gérer et d’anticiper les besoins en trésorerie. Pour en savoir plus sur
Agicap c'est par ici.

 Le lease back (cession bail) : pour rentabiliser ses


immobilisations

Posséder et non louer est devenu “so XXe siècle”. Qu’à cela ne tienne, la
tendance de la location touche non seulement les résidences secondaires de
vacances et les robes de soirée, mais également le matériel coûteux d’entreprises
B2B.

Dans un contexte favorable à l’économie circulaire, la location est donc devenue


une meilleure option que l’achat pur et simple d’un bien. Le lease back ou
cession-bail permet à une PME de renoncer à la possession de certains biens,
tout en en conservant l’usufruit. L’entreprise devient locataire d’un bien cher
au lieu de le posséder en propre selon un contrat long (10 à 15 ans en général).
Au terme de cette durée, l’entreprise devient propriétaire du bien grâce à une
option d’achat déterminée dans le contrat conclu. Le paiement des loyers (par
mois, trimestre ou année), pèse moins lourd sur la trésorerie qu’un achat
conséquent en début de période.

Ce mode de financement s’avère pertinent pour les entreprises ayant des


immobilisations importantes (matériel coûteux par exemple).

avantages

L’accès immédiat à du cash tout en bénéficiant de l’usufruit d’un matériel


coûteux. Cette stratégie opportuniste est conseillée en cas d’achat de machines.
Une situation financière consolidée : l’entreprise se dote d’un meilleur fond de
roulement, diminue ses dettes courtes,
C’est une opportunité fiscale : le lease-back est déductible du résultat
imposable.

Inconvénients
La cession-bail n’est pertinente que pour des équipements coûteux ayant une
réelle valeur marchande et une dévaluation pas trop rapide.

 Le financement de bons de commande


Le financement de bons de commande est une méthode de financement qui
consiste à faire acheter ses marchandises par un tiers pour pouvoir livrer son
client sans avoir à piocher dans sa trésorerie.

Aujourd'hui, RedFoxFinance est le principal acteur proposant ce service pour les


PME en France.

Avantages

le financement de bons de commande est complémentaire à tout autre solution


de financement, comme l’affacturage par exemple. Ainsi, il vous permet de
combiner les solutions les plus optimales pour votre situation.

Inconvénients

Le financement de bons de commande ne peut se faire que si vos clients sont


des professionnels (la solution n'est pas adaptée si vos seuls clients sont des
particuliers). Ce type de financement n'est donc pas accessible à tous les secteurs
d'activité, même s'il reste une solution très avantageuse pour les commerçants.

 ICO (Initial Coin Offering) et STO (Security Token


Offering):
 Des méthodes de levée de fonds basées sur la blockchain où les
investisseurs reçoivent des jetons numériques (ICO) ou des titres
(STO) en échange de leur investissement.

L’ICO, pour « Initial Coin Offering », est un nouveau moyen de levée de fonds
qui semble conquérir des startups tout autour du globe. Le marché des ICOs a
connu une forte croissance depuis 2017.

Présentation et fonctionnement des ICOs

financement par Initial Coin OfferingUne ICO, Initial Coin Offering, est un
mode de financement et de levée de fonds par émission d’actifs numériques
appelés « tokens » ou « jetons » en français. Ce mode de financement concerne
tous les secteurs (aussi bien le médical que l’informatique) sous condition
d’utilisation d’une blockchain. Les entreprises sont aussi bien des startups, que
des entreprises non cotées voire cotées. Il existe bien entendu d’autres moyens
de financement plus conventionnels tels qu’une introduction en bourse (de
l’anglais « Initial Public Offering » ou IPO) ou le recours au capital-risque.

On appelle « blockchain », en français « chaîne de blocs », une technologie de


stockage décentralisée et sécurisée par un réseau informatique et de la
cryptographie. Cette technologie est au cœur des ICOs ainsi que des « crypto-
actifs ».

Il est important de bien comprendre la distinction entre un jeton et une action.

Une action, c’est une part de l’entreprise, un titre de propriété qui représente un
droit sur le bénéfice de l’entreprise.

Un jeton est un actif financier qui fournit un droit d’usage et financier à l’égard
de l’entreprise émettrice. L’action est donc une part de l’entreprise, le token ne
l’est pas. Il existe divers types de jetons, certains permettent d’avoir un droit sur
une prestation ou service de l’entreprise, d’autres confèrent un statut ou un droit
de vote, d’autres encore permettent de recevoir une rémunération ponctuelle (au
même titre que les dividendes rémunèrent les actionnaires).
La startup Filecoin, un réseau de stockage décentralisé et crypté, permet aux
utilisateurs de stocker leurs fichiers sur le réseau en échange des tokens «
Filecoin » donnés à ceux qui mettent à disposition leur espace disque. L’échange
se fait en Filecoin qui procure donc un droit d’usage, ici il s’agit de pouvoir
stocker des données de façon cryptée et décentralisée.

Avant de lancer une ICO, l’entreprise dévoile son « white paper » (recueil
expliquant le projet ainsi que l’utilité du token), sa « roadmap » (présentation
des objectifs dans le temps) ainsi que toutes les autres informations pouvant
appuyer le projet : présentation de l’équipe, des expériences, des partenariats…

Comment fonctionne une ICO ?

Lorsqu’une startup souhaite lever des fonds, elle peut opter pour une ICO en
émettant des jetons basés sur le protocole d’une blockchain. Elle offrira ensuite
un nombre, très souvent limité, de jetons, au même titre qu’une entreprise cotée
en bourse offrira un nombre limité d’actions sur les marchés. On dit qu’elle
lance une campagne de financement participatif ou « crowdsale ».

La startup publie ainsi plusieurs informations importantes pour les investisseurs


: date de début et de fin, nombre de tokens mis en vente, limite éventuelle, prix
établi en ICO…

L’émission de jetons passe par des « smart contracts »

Pour émettre des tokens, les entreprises utilisent le plus souvent des « smart
contracts » c’est-à-dire des contrats intelligents. Ce sont des lignes de code
informatique qui forment un algorithme destiné à effectuer une transaction ou
une action bien précise. Ces contrats sont dépendants d’une blockchain et
deviennent ainsi ultra-sécurisés par le réseau informatique concerné. Ce contrat
est dit intelligent car il gère le transfert d’un actif du débiteur vers le créditeur,
une fois qu’il a vérifié que les conditions contractuelles étaient remplies. La
complexité de ces contrats dépend de leur utilité et de leur origine, l’avantage
principal étant que s’ils sont sur une blockchain publique, ils sont quasi
infalsifiables (sans être pour autant à l’abri des hacks informatiques). Les smart
contracts limitent les confusions liées à un contrat classique, ainsi que les litiges
possibles.

Le protocole le plus utilisé pour créer un token est le protocole ERC-20 de la


blockchain Ethereum, parfois qualifiée de Bitcoin 2.0. Ce protocole est devenu
un standard, ce qui a participé à l’expansion du marché Ethereum.
Une ICO se déroule généralement en deux phases. Dans un premier temps, une
partie des tokens est vendue dans une phase dite de « pre sale » ou « pre ICO »
où des personnes sélectionnées peuvent investir avant l’ouverture officielle de
l’ICO. Ce a plupart des ICOs acceptent les crypto-monnaies dites « pair » telles
que le bitcoin ou encore l’ether, la monnaie de la blockchain Ethereum. Il est
important de noter qu’il y a souvent un décalage temporel entre le moment
où l’argent est investi et le moment où l’investisseur reçoit les jetons.

Il est possible d’investir dans une ICO avec de la monnaie fiduciaire (le plus
souvent en dollars ou en euros) ou en crypto-monnaie directement.

tte première phase n’est cependant pas obligatoire.

 Financement par dette convertible:

 Les prêts peuvent être convertis en actions de l'entreprise à une date


ultérieure.

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