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Les deux principaux types de moyen pour financer les créances sont le factoring et
l'escompte de factures.
Mais au-délà de cette ressemblance, il faut bien comprendre leurs différences. Pour cela,
nous allons vous détailler leur mode de fonctionnement ainsi que leurs divergences.
Comment fonctionne l'affacturage ?
Comment cela marche-t-il ? L'affacturage permet à une entreprise de distribuer des créances
clients (factures) à des prestataires de services en échange d'une commission (incluant un
pourcentage de taxe sur la créance, ou un forfait mensuel ou annuel).
Prendre la responsabilité de tous les rappels sur les factures donc toutes les
communications avec les clients (courrier électronique, courrier recommandé)
Assumer les risques de litige potentiels, tels que les factures impayées, grâce à
une assurance crédit.
Un billet de trésorerie est un document qui permet à une entreprise d'émettre un ordre de
paiement.
Il peut prendre la forme d'un mandat postal ou d'un billet à ordre, qui précise la date de
règlement du montant et doit être signé par le client débiteur.
Sur la base d'une évaluation du risque, la banque peut accepter ou rejeter la traite. Si elle
accepte, elle ne rachètera pas la dette, mais s'engage à effectuer le virement dans un
délai plus ou moins court. Ce montant est versé au créancier sous la forme d'un petit prêt.
En termes simples, l'escompte est une sorte d'avance ou de petit prêt accordé par la
banque. L'établissement financier accorde un prêt à l'entreprise à hauteur d'un certain
pourcentage de l'encours du livre des comptes clients.
Le grand livre est constitué de ventes à crédit pour lesquelles les débiteurs n'ont pas encore
payé leur dû. Dès que la société reçoit le paiement des acheteurs, elle rembourse le montant
du prêt ainsi que les frais facturés pour cette facilité d'escompte.
Ces deux options les plus populaires, l'affacturage et l'escompte de factures, sont
souvent confondues. Bien qu'elles soient toutes deux conçues pour atteindre le même
objectif, à savoir mettre des capitaux à la disposition des établissements commerciaux
rapidement et facilement, elles diffèrent dans la manière dont elles y parviennent.
Les différences sont suffisamment importantes pour que l'une ou l'autre solution soit plus
ou moins adaptée à une entreprise donnée en fonction de sa :
Taille.
Solidité financière.
Avec l'affacturage, le délai de livraison est réduit, car il n'est pas nécessaire d'attendre
le retour du mandat. Paiement après émission de la facture.
Dans le cas d'un escompte ou MCNE, le débit aura lieu entre 15 et 30 jours, et dans le
cas d'un affacturage, le débit aura lieu entre 30 et 60 jours.
La principale différence est que l'entreprise qui reçoit l'argent avant la date
d'échéance reste responsable du recouvrement du paiement.
o Une autre différence avec l'affacturage est que les remises auront un plafond.
o Les coûts pour escompter des factures peuvent aller de 1,5 % à 2,5 %.
L'escompte peut être préférable pour les TPE ou PME qui disposent des ressources
nécessaires pour effectuer leurs propres recouvrements. Les frais sont moins
élevés, ce qui leur permet d'économiser sur les coûts de financement.
L'escompte est préféré par les entreprises qui préfèrent ne pas faire savoir à
leurs clients qu'elles affacturent leurs factures.
A contrario, une solution d'escompte n'offre pas de tels prestations. Un client qui
opte pour une société d'affacturage peut avoir une image plus professionnelle.
N'oubliez pas de les prévenir à l'avance !
Une lettre de change est une promesse écrite de verser de l'argent à quelqu'un,
signée par la personne qui fait la promesse. Il peut être utilisé lorsqu'il y a une
facture, une déclaration écrite des biens ou des services qui ont été reçus.
Un escompte bancaire est un petit prêt à court terme. Lorsque la banque accepte
ces prêts, elle n'honore pas les réclamations. L'affacturage, quant à lui, consiste à
allouer les créances clients : le prestataire est responsable de la facture.
3. La problématique des délais
Pour l’escompte financier, cela diffère, car il n'a s'agit pas d'une créance. L’effet de
commerce est susceptible de générer des délais de traite supplémentaires.
Ces derniers peuvent être longs, atteignant parfois la date de règlement initiale de la
créance. L’escompte perd alors tout son intérêt : il n’est plus une solution de
préfinancement rapide.
4. Un risque de litige
Face à des impayés ou des retards de paiement, les institutions financières obligent
les entreprises à rembourser leurs acomptes et peuvent exiger des commissions
supplémentaires.
Notons bien qu'en cas de litige, le service d'affacturage assume le risque. Pour
l'escompte, la Banque peut se retourner contre l’entité commerciale pour demander
un remboursement de la dette, et potentiellement des frais additionnels.
5. Le choix de l'intervenant
Dans la plupart des cas, l'escompte financier nécessite l'intervention d'une banque
ou d'un établissement de crédit. D'autre part, l'affacturage est désormais proposé
par de nouveaux acteurs, comme les prestataires en ligne. Plus besoin de faire
appel à des consultants, vous pouvez diffuser les factures de votre choix de manière
totalement dématérialisée.
Il n'y a pas de loi contre le fait d'avoir plusieurs sources de financement et d'avoir
une ligne d'escompte avec l'une et un contrat d'affacturage avec l'autre. Une bonne
gestion financière de l'entreprise suggère même de diversifier ses sources de
liquidités.
Ainsi, vous pouvez tout à fait demander à votre banque une remise financière tout
en attribuant certaines factures à un prestataire d'affacturage en ligne. Au
total, si l'affacturage vaut mieux que l'escompte, les solutions de financement que
les deux incarnent sont non seulement intéressantes, mais complémentaires.
À vous de mettre en place la gestion qui vous semble la plus adaptée à votre
événement, et n'oubliez pas qu'il existe des services accessibles destinés à vous
faciliter la vie.
Qu’est-ce que le factoring ?
Le Factoring en pratique ?
Avant la signature d’un contrat de factoring, votre Factor analyse votre fichier
clients, afin d'en mesurer les risques et de fixer en conséquence les limites de
financement sur chaque client. Pour ce faire, il vous demande de lui fournir, pour
chaque entreprise cliente, ses coordonnées, son numéro de Registre de
Commerce et/ou son matricule fiscal et le montant des encours de financement
sur les factures de chaque client que vous envisagez de lui confier. Après
signature de votre contrat de factoring, votre client est informé, par vous-même,
qu'il devra régler ses factures auprès de la société de factoring moyennant un
courrier qui vous sera remis. Vous remettez au factor, une copie originale des
factures émises sur vos clients. Le Factor vous règle le montant des factures sur
chaque client à concurrence des limites préalablement fixées après déduction de
ses frais et d'une éventuelle retenue de garantie. Il se charge du recouvrement à
l’échéance de ces factures directement auprès de vos clients.
Le Factoring
Le Factoring
Le Factoring (affacturage) est défini comme " le transfert des créances commerciales
de leur titulaire (l’adhérent) à un Factor qui se charge d’en opérer le financement,
d’en garantir la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou permanente
du débiteur, de régler par anticipation, tout ou une partie du montant des créances
transférées ".
Il n'existe pas de loi spécifique qui s'applique au factoring mais plutôt au principe de
SUBROGATION qui lui est sous-jacent.
Un contrat de factoring domestique suppose une relation triangulaire :
Combien ça coûte ?
Commissions
La commission d’affacturage varie généralement entre 0.8% et 2%, elle est retenue
sur le montant TTC de chaque facture présentée avec un minimum de 20 DT par
facture.
La commission de financement correspond au taux du marché monétaire TMM
majoré d’une marge variant entre 2,5% et 4,5%.
Le fonds de garantie est constitué par un prélèvement de 10% sur les créances
présentées jusqu'à atteindre le montant fixé à l’avance pour chaque contrat.
Une commission sur règlement impayé de 20 DT.
Une commission sur litige de 15 DT.
Frais Financiers
Ces frais représentent les intérêts d’escompte de la créance transférée et couvre la
période allant du jour du financement jusqu’à l’échéance du règlement.
Le taux est fixé au TMM (taux du marché monétaire) majoré d’une marge variant
entre 2,5% et 4,5%.
Fonds de garantie
Puisque le financement des créances transférées s'opère à hauteur de 90% de leur
montant, les 10% restants viennent alimenter un fonds appelé « fonds de garantie ».
Ce fonds reste la propriété de l'adhérent, il est constitué pour faire face aux impayés,
avoirs, litiges, etc. et est généralement récupérable à la fin du contrat ou à chaque
fois que le niveau de l'encours ne le justifie plus.
Le taux est fixé au TMM (taux du marché monétaire) majoré d’une marge variant
entre 2,5% et 4,5%.
Exemple
Pour une facture de 1000 DT payable au bout de 90 jours, nous vous avançons la
somme de 863 DT avec 100DT comme fonds de garantie récupérable à la fin du
contrat.
En effet, UNIFACTOR finance 90 % du montant de la facture, soit 900 DT. En
supposant que la commission d'affacturage retenue est de 1,5 % et que les frais
financiers ont été fixés au TMM + 3,5%, le montant des frais retenu par UNIFACTOR
est de 28 DT.
MED FACTOR
Factoring - UBCI
Le factoring est une technique qui permet de financer à court terme les
entreprises qui facturent des biens et services à leurs clients.
💡À ne pas confondre avec l’escompte commercial, que nous abordons dans la partie
suivante.
👉 À quoi ça sert ? L’escompte financier, comme le découvert autorisé ou l’affacturage, est
une solution de financement à court terme. Ce service permet à une entreprise de protéger ses
fonds en diminuant le besoin en fonds de roulement (BFR) de sa trésorerie. C’est-à-dire, sa
capacité à restituer rapidement des fonds en dépit de dépenses professionnelles régulières.
Lorsque les dépenses professionnelles d'une entreprise sont plus élevées ou plus fréquentes
que l’encaissement de fonds, des décalages de trésorerie apparaissent. C'est normal :
l'entreprise sort plus d'argent qu'elle n'en rentre !
Exemple 1 : Antoine est menuisier à son compte. Ses revenus ne sont pas réguliers : il n’a pas
de missions fixes chaque mois, et doit parfois attendre la fin d’une mission (jusqu’à 3 mois
pour le gros œuvre) avant d’être payé. Pourtant, Antoine doit payer tous les mois la location
de son équipement ainsi que les matières premières (colle, bois, matériaux divers, etc.)
Résultat : la trésorerie d’Antoine est parfois fragilisée et son besoin en fonds de roulement
doit être amélioré.
Pour faire simple, l'escompte financier est une sorte d'avance ou de mini prêt proposée par la
banque.
Lorsque la créance arrive à échéance : si le client tarde à payer ou si une situation
d’impayé se présente, la banque peut se retourner contre l’entreprise pour réclamer
le montant de la somme prêtée. Elle peut aussi demander des frais supplémentaires. C'est
pour cela que nous précisions que la banque n'achète pas la créance, mais consent à une
avance.
L’escompte commercial (ou “escompte de règlement”) est donc une remise. Soit, une
opération commerciale, à l’instar de l’escompte bancaire, qui est une opération de crédit.
L’affacturage, décryptage
C’est le cas par exemple chez Blank, compte pro en ligne pensé pour les micro-
entrepreneurs, en partenariat avec Cash in Time. Vous pouvez céder la facture de votre
choix, sans engagement ni frais de dossier, en échange d’une commission de 3,5% TTC. Une
fois la facture acceptée, vous recevez la totalité de la somme en moins de 48h ! Vous êtes
également mis en copie des échanges avec le client, et n'avez rien à faire côté relances.
👉 À quoi ça sert ? Tout comme l’escompte (ou le découvert), l'affacturage est une solution
de recouvrement dans l’immédiat. Mais elle propose aussi d’autres avantages ! Grâce à
l’affacturage, une entreprise ou un indépendant peut :
Solutions de recouvrement express, escompte et affacturage sont des cousins proches - pas
des jumeaux identiques. Découvrez les 5 principales différences entre les deux.
L’affacturage, quant à lui, consiste bien à céder une créance client : le prestataire prend en
charge une facture.
Cette première différence entre facture et effet de commerce nous permet d’aborder le
deuxième point. Dans la majorité des cas, un prestataire d’affacturage assume le risque de
litige.
i un client tarde à régler ou ne règle jamais une facture, le service d'affacturage prend en
S
charge l’ensemble des frais et démarches nécessaires (relance, saisie des tribunaux, etc.)
pour assurer le recouvrement de la dette.
Par exemple, si vous êtes micro-entrepreneur, un client peut vous payer de la même manière
qu’il paie un fournisseur, c’est-à-dire 60 jours après réception de votre facture. Si vous cédez
cette dernière à un service d’affacturage, vous recevez le montant (sous réserve d’acceptation
de la facture) en seulement 24 à 48h, pour les plus rapides.
Pour l’escompte financier, c’est différent, car il n'a s'agit pas d'une facture. L’effet de
commerce est susceptible de générer des délais de traite supplémentaires. Ces derniers
peuvent être longs, atteignant parfois la date de règlement initiale de la créance. L’escompte
perd alors tout son intérêt : il n’est plus une solution de préfinancement rapide.
Bonne nouvelle : le cumul affacturage et escompte, c’est possible ! Il s’agit même d’une
situation courante.
Légalement, rien n’interdit à une entreprise de posséder à la fois une ligne d’escompte et un
contrat d’affacturage. Ainsi, vous pouvez tout à fait faire une demande d’escompte financier
auprès d’une banque, tout en cédant certaines factures à un prestataire d’affacturage en ligne.
En conclusion, si l’affacturage l’emporte sur l’escompte, les deux incarnent des solutions de
financement non seulement intéressantes, mais aussi complémentaires. À vous de mettre en
place le pilotage qui vous semble le mieux adapté à votre activité, sans oublier qu’il existe des
services accessibles, pensés pour vous faciliter la vie 😉 !