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Quel est le rôle du crédit bancaire ?

Le crédit sert à financer des opérations sur les marchés financiers qui peuvent être très rentables car
fondées sur un fort effet de levier grâce aux crédits bancaires mais aussi très risquées, déstabilisantes
et dont l'utilité sociale n'est pas toujours bien établie.

Les banques ne déterminent pas seules les coûts et les conditions des crédits qu’elles accordent. Les
politiques de crédit des banques restent encadrées par les règlementations prudentielles
internationales et par la politique monétaire de la Banque centrale européenne.

Globalement, le crédit est plus ou moins cher en fonction du niveau des taux directeurs décidés par la
BCE et de sa volonté de faciliter ou de ralentir la production de crédit par les banques en fonction de
la situation de l’inflation et de la situation économique générale. Mais le crédit est aussi plus ou
moins cher du fait de la capacité des banques à limiter leurs charges d’exploitation et à mettre en
place des formes de crédits adaptées.

Selon différentes comparaisons internationales, il apparait que les demandeurs de crédit en France
bénéficient de banques bien placées aussi bien en termes de charges d’exploitation que de marge
d’intérêt.

Crédit et risques

Faire crédit c’est prendre des risques : de non remboursement, de liquidité, de taux d’intérêt… (Voir
notre article sur le contrôle interne). L’analyse des risques pris en décidant d’un crédit est une partie
intégrante du métier de banquier. Pour les entreprises, l’appréciation s’effectue notamment à partir
de l’analyse des perspectives de l’entreprise, de sa situation de trésorerie, de son compte
d’exploitation, de ses fonds propres, des perspectives d’évolution de la situation économique
générale. Elle dépend aussi du type de crédit demandé, du projet qu’il s’agit de financer. Pour les
particuliers, l’appréciation s’effectue principalement en fonction des capacités de remboursement de
l’emprunteur.

La décision dépendra également des garanties qui peuvent être apportées par l’emprunteur, en cas
de défaillance de sa part. Elles peuvent être constituées par ce qu’on appelle des sûretés

qui peuvent porter selon les cas et les types de crédit, sur des biens meubles ou sur des créances, sur
des biens ou des droits immobiliers. Principales méthodes utilisées : le nantissement, le
cautionnement, et l’hypothèque.

Au lieu ou en plus de sûretés réelles, la banque peut demander des garanties personnelles. La totalité
ou l’ensemble du patrimoine d’un tiers sert de garantie pour les dettes d’un débiteur. C’est lorsque les
biens personnels d’un entrepreneur servent de garantie pour un crédit destiné à son entreprise.

Les principales formes de crédit

Pour les entreprises


L’entreprise a besoin de crédits à court terme pour financer son exploitation (il y a en permanence un
décalage entre les rentrées et les sorties d’argent qui doit être comblé par des crédits à court terme).
Principales formes de crédit utilisées pour ce type de crédit d’exploitation : le crédit par escompte

et le crédit de trésorerie, l’affacturage.

L’entreprise a également recours au crédit pour financer ses investissements, racheter des
concurrents…

Elle peut alors avoir recours au crédit d’équipement ou au crédit-bail et le leasing. Pour le
développement de ses exportations, le crédit à l’exportation.

Les conditions d’accès au crédit bancaire sont différentes selon la taille des entreprises. Cela se
traduit par des difficultés d’accès plus grandes pour les TPE (très petites entreprises) et dans une
certaine mesure pour les PME et par des différences de coût.

Historique du crédit bancaire

en grande partie sur les opérations de crédit or, cette activité est plus ancienne que le

système bancaire. Ses origines remontent à l’ère babylonienne où le concept de l’intérêt a vu le jour,
et a survécu devant

plusieurs blocages majoritairement religieuses aux âges grecs, romains et de la civilisation arabe suite
au principe de l’usure.

Actuellement, on assiste à une multitude de prestations qui revêtent le même principe : prêter en
contre partie d’un prix qui

est l’intérêt payé selon les termes du contrat de la dite opération. Ce dernier revête désormais de
nouvelles formes qui ont

été engendrées par les évolutions et les changements des besoins, de la technologie, de la structure
de l’économie de la

société moderne.

MOTS-CLEFS: évolution, crédit, typologie.

1 INTRODUCTION

Qu’elle pullule au sein d’un système bancaire ou celui d’institutions financières, ou autre comme en
témoigne l’histoire

d’avant la création monétaire qu’on verra avec plus de détails plus bas, l’activité de prêt est présente
depuis l’antiquité dans

les relations d’échange entre les tiers, ce qui rend le principe de l’opération de crédit connu par tous.

Désormais, l’acte de prêt est un acte juridiquement reconnu sous la forme d’un engagement par
lequel un fonds est mis à
la disposition d’un tiers en vertu duquel il aura à le rembourser dans des conditions convenues au
préalable avec son prêteur,

définissant, la date, et le plus (l’intérêt) qu’il aura à ajouter au montant initialement emprunté. Ainsi,
avec le développement

des relations financières, l’évolution des besoins et des technologies, le principe de l’opération de
crédit a lui-même dû suivre

ces tendances.

Adoptée par l’activité bancaire, l’opération de crédit s’est vue s’organiser et s’affecter moult rôles,
spécificités et

objectifs. En prenant de plus en plus d’importance dans l’économie, ses dangers se sont multipliés et
ont pris plus d’ampleur.

Cependant, il est assez récurrent que le risque crédit soit assimilé à un seul risque et à une seule
origine, or il n’en

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