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(Par Dr E. RAMBA)
Plan du cours:
Introduction
1- Activités bancaires
2- risques bancaires
3- Facteurs et causes de risque de crédit
4- Prérequis d’analyse du risque de crédit
5- Trame /note d’analyse du risque de crédit
6- Monitoring/risque de crédit
7- Actions de recouvrement
Conclusion
INTRODUCTION
De l’étymologie de banque…..
Le mot "banque" est apparu dans la Langue française au XVème siècle.
Il dérive probablement de l'italien "banca", qui désigne le banc en bois sur
lequel les changeurs exerçaient leur activité au Moyen Age.
En effet, dès le XIème siècle, les banquiers lombards du nord de l’Italie
s’installaient sur des bancs à ciel ouvert pour changer la monnaie…
1- Activités bancaires
Selon la COBAC (commission bancaire de l’Afrique centrale) dans le cadre de
la convention du 17 Janvier 1992 portant harmonisation de la réglementation
bancaire dans les états de l’Afrique centrale, Les établissements de crédit sont
les organismes qui effectuent à titre habituel des opérations de banque. Celles-
ci comprennent (Art 4 de l’annexe de la convention sus- citée):
la réception de fonds du public,
l’octroi de crédit,
la délivrance des garanties en faveur d’autres établissements de crédit,
la mise à disposition de la clientèle et la gestion de moyens de paiement
Risque d’intermédiation
Le risque de cont repartie est le risque de pert e lié à la défaillance d’un
débit eur sur lequel la banque dét ient un engagement , quelles que soient la
nat ure du débit eur et la forme de cet engagement. Il s’agira donc :
De crédit s oct royés, lesquels peuvent êt re assort i de différents garanties
De t itre détenu (act ion, obligation) dans le cadre des métiers de la banque
commerciale ou de la banque de marché ;
D’engagement hors-bilan, engendrant un risque de cont repartie certain
(par exemple cont re garant ie de crédit s distribués par d’aut res
ét ablissements de crédit s) ou pot entiel (par exemple ouvert ure de crédit ,
laquelle représent e un crédit pot entiel qui deviendrait effectif en cas de
t irage).
La défaillance du débit eur se t raduit, en effet, par la, survenance d’une
pert e correspondant au non recouvrement part iel ou t otal des fonds prêt és
(ou à l’appel de la garant ie).
Risque opérationnel
Le risque opérat ionnel est le risque de pert e résult ant de l ’inadéquation ou
de la défaillance des processus interne, des personnes et des syst èmes ou
d’évènement externe.
Il comprend les risques suivant s :
Risques humains (erreurs, fraudes…et c.)
Risques liés aux procédures
Risques juridiques
Risques fiscaux
Risques informatiques
Risques matériels
Risque de Liquidité
Il s’agit également d’un risque inhérent à l’activité d’intermédiation
t raditionnelle puisque le t erme des emplois est t oujours plus long que celui
des ressources (act ivité de t ransformation des banques).
Le risque de liquidé est le risque, pour un ét ablissement de crédit , d’être
dans l’incapacité de rembourser ses dettes à court t erme, tout
part iculièrement ses dettes a vue (dépôt s a vue et emprunt interbancaires),
parce que les act ifs détenus par cet ét ablissement seraient à plus LT et /ou
pas suscept ibles d’êt re cédé sur un marché liquide.
Le rat io de liquidité (règlement COBAC R-93/06): les ét ablissements de
crédit sont tenus de respect er, à t out moment, un rapport minimum de
100% ent re leurs disponibilités et leurs exigibilités à moins d'un mois
Le rat io de st ructure de port efeuille (96/01): Accords de classement+
facult és de mobilisation BEAC + aut res accords de refinancement/ Encours
crédit s L, M et CT = minimum 55%.
Risque de solvabilité
La raison d’être d’une banque est de prendre des risques, d’en accepter
les conséquences et de mettre en place les moyens de protection
nécessaires.
Exemple, la banque se rémunère sur les prêts qu’elle fournit à ses clients et
elle y intègre une prime de risque ( cout du risque) considérant qu’une
portion limitée de clients ne la remboursera pas. Il s’agit donc d’un risque
accepté que l’on va chercher à encadrer pour éviter toute dérive.
A l’inverse, certaines de ses activités peuvent l’exposer à des risques qu’elle
ne souhaite pas, par exemple la fraude, et qui pourtant existent, du fait
même de son activité. Il s’agit ici de risques subis.
7- Actions de recouvrement
Un monitoring efficace
Approches non juridiques du recouvrement des créances :
Relance
Mise en demeure
Approches juridiques de recouvrement :
Accord transactionnel
Injonction de payer
Assignation en référé
Obligat ions de provisionnement