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REALISE PAR :
▪ BENNARI MOHAMMED
▪ WASSIFI IMANE
▪ HILALI IKRAM
▪ M’HAH ZINEB
▪ ALAOUI HKIM SALMA
ENCADRE PAR :
▪ M. MEGHOUAR HICHAM
Chapitre 2 :
2. La gestion réglementaire
4. Recouvrement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
Le marché du crédit est l’un des premiers marchés financiers mondiaux bien plus important que
le marché des actions cotées en Bourse. Ce marché comprend l’ensemble des crédits directs et
les expositions au risque de contrepartie générées par les transactions sur les produits dérivés.
Le risque de crédit concerne de multiples acteurs, dans une double dimension micro et
macroéconomique, au premier rang desquels se trouvent les banques et les marchés financiers.
Dès qu’un créancier accorde un prêt à un débiteur, il court le risque que ce dernier n’honore pas
ses engagements. Pour prendre des décisions rationnelles, les prêteurs doivent de mesurer le
risque de crédit des emprunteurs, autant avant de leur accorder un crédit que tout au long de
celui-ci.
L’analyse du risque peut être réalisée par deux grands types d’approches. La première relève
du champ de la finance d’entreprise ; le risque de la société est étudié à partir d’un ensemble de
champ de la finance de marché ; postulant une définition théorique du défaut, elle conduit à une
Le présent rapport détaillera en premier la notion de risque de crédit et ses typologies. Ensuite,
il traitera la couverture du risque sur le marché financier et la gestion du risque par les
institutions.
Le risque est défini comme la possibilité de survenance d’un événement ayant des conséquences
négatives. Il se réfère par nature à un danger, un inconvénient, auquel on est exposé. Il est
considéré comme la cause d’un préjudice.
Le risque de crédit est assimilable aux pertes potentielles qu’une banque endosse dès qu’elle
prête de l’argent à un agent économique. Si le débiteur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une
entreprise, ne parvient pas à rembourser sa dette à échéance, la banque perdra une partie des
fonds qu’elle prête à tempérament. C’est le risque de défaut de remboursement de l’emprunteur.
Il prend diverses formes ou appellations : risque de contrepartie, risque de faillite ou risque de
crédit au sens propre.
• Le montant de la créance,
• La probabilité de défaut,
• La proportion de non-recouvrement en cas de défaut du débiteur.
Ce risque peut avoir plusieurs sources. L’une des sources les plus importantes du risque de
crédit est le risque de contrepartie. Ce dernier se matérialise quand un débiteur connait une
défaillance et ne paie pas son engagement. De même, le risque de crédit peut avoir naissance à
cause d’un risque de marché. Ce dernier englobe l’ensemble des avoirs et des dettes d’une
entreprise quelconque, et il inclut également la trésorerie engagée sur la totalité des produits
qui sont sensibles aux variations des prix de marché. Le risque de liquidité peut également être
la source du risque de crédit. En effet, le risque de liquidité est principalement lié à l’activité de
l’entreprise spécialement quand ses caisses sont vides. Finalement, le risque de crédit peut être
lié au risque opérationnel qui résulte d’une faille opérationnelle attribuable aux procédures
réalisées par l’entreprise, à ses agents ou à des évènements exogènes, comme les fraudes.
L’exemple le plus simple est celui des crédits classiques. Le risque se révèle en cas de non-
exécution d’un paiement prévu : non-exécution d’un paiement `à la date d’´échéance, paiement
partiel `a la date d’´échéance, ou report d’un paiement prévu, ou de défaut d’une contrepartie :
incapacité d’une contrepartie à respecter certaines de ses obligations, nécessite d’une
contrepartie de reporter certaines de ses obligations, ou encore incapacité d’une contrepartie de
continuer à émettre des produits de crédit.
❖ Instruments dont les dates de paiement et(ou) les montants ne sont pas connus a priori:
Le risque peut exister pour des instruments `à vue, des crédits à taux variable, des instruments
ne portant que sur l’intérêt, des instruments rache- tables.
De tels actifs sont par exemple les options, les swaps de crédit relatifs à des entreprises, ou le
crédit-bail. Le risque provient du risque de d´défaut d’une contrepartie, et non du risque de
d´défaut sur l’instrument lui-même.
❖ Devise :
La dévaluation d’une devise peut ˆêtre considérée comme une forme de risque de crédit.
Lorsqu’un émetteur promet de verser à un prêteur des montants précis dans une devise
déterminée à des dates futures prédéfinies, on suppose de façon implicite que la devise
conservera sa valeur (ou au moins ne chutera pas en deçà d’une valeur plancher présumée
raisonnable). Cependant, compte tenu de la période parfois longue d’application de produits du
crédit, on peut assister `a une détérioration soutenue de la valeur de devise dans les pays les
moins d´développés, mais aussi dans des pays industrialisés, ceci au d´détriment des créanciers.
La dévaluation d’une devise constitue une question complexe, qui est habituellement abordée
de façon distincte dans le cadre du risque de taux de change.
❖ Décotes :
Les décotes, bien qu’elles ne constituent pas un d´défaut au plan technique, ont un effet négatif
sur la valeur marchande de l’instrument en rendant le placement moins attrayant au plan
commercial et en laissant supposer une probabilité accrue de d´défaut `a une date ultérieure. Au
GESTION DES RISQUES 4
niveau du portefeuille, une décote peut, théoriquement, ˆêtre compensée par une appréciation
simultanée d’un autre instrument. Cependant, il peut exister une forte contagion des décotes
rendant très probable la survenance simultanée de décotes multiples (corrélation de décote). Au
niveau du portefeuille, la diversification peut atténuer, mais non éliminer complétement ces
risques.
Le risque de crédit est le risque le plus important pour les banques, la mesure de ce risque
consiste à étudier la solvabilité présente et future de la contrepartie. Les prêteurs doivent
mesurer avec précision le risque de crédit des emprunteurs avant de leur accorder un crédit et
de fixer les conditions de son octroi (montant, maturité, taux et covenants).
Le principe fondateur de ces méthodes est de traiter et observer un ensemble de données pour
en déduire une appréciation du risque d’une entreprise, issue d’un constat subjectif, plus ou
moins justifié. L’approche est largement descriptive : en considérant un nombre variable de
paramètres, l’analyste doit pouvoir apprécier le risque présenté par une entreprise.
Généralement, ces méthodes imposent la présence d’une personne compétente chargée
d’apprécier le risque. Elles n’aboutissent pas à un indicateur de synthèse pouvant s’interpréter
en termes de risque de défaut ou de faillite.
• Le flux de liquidité futur : est calculé par la différence entre les entrées et les sorties de flux
réalisés par l’activité de l’entreprise. Il permet de constater la capacité du débiteur à
rembourser ses engagements sans mettre en péril son activité durant un emprunt. Le
banquier peut suivre l’évolution des bénéfices et s’assurer qu’elles sont suffisantes par
rapport au besoin en fonds de roulement.
Cette méthode, invite l’Analyste Crédit à mener des investigations afin d’avoir une opinion
relative à 5 grandes composantes permettant d’apprécier le risque. Autrement dit, l’évaluation
du risque de crédit passe d’abord et avant tout par une bonne maitrise de toutes les dimensions
désignées sous les 5C associées aux critères qui sous-tendent non seulement les aspects
quantitatifs (risque commercial, risque financier) mais aussi les aspects qualitatifs (risque
managérial, risque d’affaires) du risque – crédit.
Dans le même esprit, la méthode LAPP invite à étudier quatre grands critères, en examinant en
détail quelques ratios et paramètres organisés autour de 4 grands thèmes. Elle est davantage
centrée sur des données financières et inclut une forme d’analyse financière basique.
• Liquidity : Étude du ratio de liquidité générale (current ratio) ou réduite (acid ratio).
• Activity : Examen des ratios de croissance des ventes, de rotation des actifs et du poids du
• Working Capital.
• Profitability : On étudie la profitabilité, c’est-à-dire les marges dégagées par l’entreprise.
• Potential : Le critère est qualitatif et plus ouvert ; il fait référence à la fois au potentiel de
l’entreprise en termes de marché, stratégie et management et en termes d’actifs pouvant
jouer le rôle de garantie explicite ou implicite à l’opération de crédit.
b) LA NOTATION : LE RATING :
La notation « Rating » c’est un mot d’origine américain qui veut dire évaluation. El karyotis,
1995 définit la notation comme : « un processus d’évaluation de risque attaché à un titre de
créance, synthétisé à une note, permettant un classement en fonction des caractéristiques
particulières du titre proposé et des garanties offertes par l’émetteur. La notation financière est
l'expression de la solvabilité d'un emprunteur, elle mesure la capacité de ce dernier à rembourser
toutes les sommes dues à court ou à long terme. La notation financière se concrétise par
différents types de notation soit attribuée par des sociétés spécialisées de notation, on parle donc
de notation externe, soit établie par les banques elles-mêmes, la notation alors est dites internes.
L’activité de notation est née du besoin de condenser un ensemble de données dans une seule
variable de synthèse, donnant une idée de la probabilité de difficultés en observant les taux de
défaut (et de faillite) à différents horizons (1 ou 3 ans par exemple) selon le rating attribué. La
probabilité est déduite de l’étude statistique.
c) Le scoring :
Les modèles scoring utilisent des données historiques (généralement l’histoire des
performances passées des emprunteurs ou celle des prêts consentis) et des techniques
statistiques qui se calculent à base de logiciels.
L’idée de base est de déterminer à partir des comptes des sociétés, des ratios qui soient des
indicateurs avancés, des difficultés rencontrées par une société. Une fois ces ratios établis, il
suffit de calculer leurs valeurs pour une entreprise donnée et les comparer aux ratios des
entreprises ayant connue des difficultés ou des défaillances. La comparaison ne s’effectue pas
ratio par ratio, mais globalement. La décision finale est établie par l’étude de l’ensemble des
ratios qui constituent la fonction score. Celle-ci permet d’obtenir rapidement une réponse sur
la qualité de l’emprunteur.
Les ratios sont agrégés dans une fonction, appelée Z ou fonction score, qui permet de donner
pour chaque entreprise une note, le score.
Ces techniques sont construites de manière assez conventionnelle sur la base de données
bilancielles. Les premières méthodes de scoring étaient largement issues de l’analyse financière
et reposaient sur des ratios financiers fondamentaux en nombre restreint. Cependant ces
méthodes ont ensuite évolué vers plus de complexité afin de tenter d’obtenir des notes plus
fiables et précises, notamment en tenant compte des spécificités sectorielles.
Conclusion :
Le risque est inhérent à l’activité bancaire. Il est inévitable parce que c’est dans la nature de la
banque de prendre des risques. Pour autant, ces derniers se doivent de demeurer acceptables
dans la mesure où une majorité des ressources est apportée par les déposants et d’autres par les
bailleurs de fonds qu’il conviendra de rembourser à un moment ou un autre. Les banques sont
obligées d’être prudentes. C’est pour cela que les activités des banques sont de plus en plus
encadrées.
Le risque de crédit est aujourd’hui au cœur des préoccupations bancaires. Pour cela, la décision
d’octroi du crédit a beaucoup évolué dans ses méthodes de détermination. Elle permet, si elle
Accorder un crédit est donc un acte complexe, car le banquier analyse la nature des risques qu’il
encourt, estime leur probabilité d’occurrence, s’efforce d’anticiper la survenance des difficultés
pour les parer ou les transférer et déterminer enfin la couverture du risque.
Chapitre 2 :
I. La couverture du risque sur le marché financier :
1. CDS : Credit Default Swaps :
Le crédit default swap est un produit dérivé qui permet de s'assurer contre le risque de non-
paiement d'une dette émise par un Etat ou une entreprise. Il s'agit d'un contrat qui s'apparente à
une assurance. L'acheteur du credit default swap (CDS) verse une commission annuelle au
vendeur en contrepartie de laquelle le vendeur s'engage à compenser les pertes de l'actif de
référence en cas de survenance d'un événement. Le vendeur s'oblige donc à dédommager
l'acheteur en cas de défaut de paiement sur la dette que détient l'acheteur.
Le CDS constitue un contrat de protection d'un crédit. Le contrat doit indiquer l'actif de
référence qui fait l'objet de la protection, la valeur notionnelle de l'actif, le montant de la prime
à verser par l'acheteur au profit du vendeur, la date d'échéance du contrat et les événements dont
la survenance provoque le règlement du CDS. Si l'un de ces événements se produit, le contrat
prend fin par le dédommagement de l'acheteur par le vendeur.
❖ Fonctionnement du CDS :
L’acheteur du CDS se voit protégé du risque de défaut de crédit par celui qui lui a vendu. Les
CDS sont couramment utilisés pour se protéger du risque de défaut d’un pays sur sa dette par
exemple. En cas de défaut de paiement d’un pays, les détenteurs de CDS sont remboursés par
le vendeur de la valeur faciale des obligations sous-jacentes au swap.
❖ Les éléments du CDS :
❖ Un exemple du CDS :
Le 1er mars 2007, deux entreprises signent un CDS sur un montant notionnel de 100 M
d’obligations sur 5 ans, soit un million d’obligations cotées à 100 le jour de la transaction.
L’acheteur s’engage à payer 90 pdb pour être protégé contre le défaut de l’entité de référence.
Si celle-ci ne fait pas défaut, l’acheteur ne reçoit rien mais paye, chaque 1 er mars des années
2008 à 2012, 900 000 (0,9 % du total).
Un dérivé de crédit sur transfert de rendement (Total Return Swap ou Swap de performance)
est un contrat financier par lequel un investisseur reçoit tous les flux financiers inhérents à un
actif ou indice de référence sans acheter ou posséder cet actif ou indice1 . L'opération est
communément intitulée « contrat d'échange sur rendement global ».
Les paiements sont réalisés par l’autre partie au contrat, le plus souvent détentrice des titres,
appelée ici acheteur de protection (Total Return Payer). Par opposition, l’autre partie au contrat
assume le risque de performance des flux financiers objets de l’opération. Cette partie est le
vendeur de protection (Total Return Receiver).
Contrairement à un swap d’actif, qui vise à se protéger contre le risque de crédit de produits à
taux fixe, le Total Return Swap expose le Total Return Receiver à tous les risques frappant un
actif : Risque de crédit, risque de marché, risque de taux, etc. Le Total Return Payer est quant
à lui uniquement exposé au risque de crédit auquel est sujet le Total Return Receiver.
Le TRS permet à un investisseur de bénéficier de tous les cash-flows d’un titre financier sans
en être le propriétaire (il est le receveur dans le schéma ci- après).
L’investisseur reçoit la différence entre le prix d’origine du contrat et le prix observé. Il doit en
revanche compenser toute perte de valeur de l’actif sous-jacent au payeur du swap.
L’investisseur n’est pas obligé de dévoiler sa position, puisque c’est la banque contrepartie du
swap qui détient les titres sous-jacents au contrat. En cas de perte, l’investisseur doit régler
directement la banque. S’il ne peut le faire, la banque liquide la position et oblige l’investisseur
à constater une perte.
Pour une banque, le Total Return Swap permet de réduire son exposition à un secteur ou un
titre particulier, libérer du capital et mieux gérer ses lignes de crédit. La banque peut aussi
craindre une dépréciation prochaine de ses titres de créances et, en raison notamment de taux
d’escompte défavorables, choisir de les maintenir à son bilan et recourir à un TRS.
La technique peut aussi être utilisée par deux banques dont les coûts de financement sont
largement déséquilibrés. Dans ce cas, il peut être intéressant pour la banque A, plus favorisée
sur le marché monétaire et obligataire car mieux ratée, d’acquérir les créances elle-même puis
de rentrer dans un contrat avec une banque B, dont les conditions de financement sont moins
favorables.
Du côté des Total Return Receiver: le TRS permet à l’investisseur de détenir un actif de manière
synthétique. Dans la mesure où il n’y a pas transfert de propriété, la plupart des règles de
notification sur la détention de titres de capital ne s'appliquent pas, sauf exceptions.
La technique permet aussi au Total Return Receiver de bénéficier d’un important effet de levier
puisqu’il peut investir immédiatement sans financer sa position, bien qu’il soit possible de
prévoir la mise en place d’un collatéral pour limiter le risque de contrepartie supporté par le
Total Return Payer.
Une autre technique, reposant sur le principe de la titrisation, a également connu un fort
développement. Elle consiste à transférer un risque « physique » aux marchés financiers (dont
la capacité d’absorption des chocs est grande) par le biais d’émissions d’actifs financiers,
librement négociables et liquides.
De manière générale, la titrisation on est une opération de bilan par laquelle un créancier
financier se déleste d’un portefeuille de créances qu’il détient. Celles-ci sont cédées à un
véhicule spécialisé qui se finance auprès d’investisseurs financiers.
Pour un investisseur, l’attrait des opérations de titrisation on réside surtout dans les spreads
proposés qui sont plus attractifs que sur les marchés obligataires classiques. Le véhicule
spécialisé détient, à son actif, les obligations (ou autres prêts : hypothécaires, prêts étudiants,
créances commerciales…). Il est financé par les titres financiers émis (tranche de CDO), qui
seront remboursés par les flux générés par l’amortissement des actifs titrisés. Ces derniers
constituent un couple spread/rating qui sera validé par les agences de notation. L’échéance de
l’opération peut être reconduite par l’inclusion d’une période de revolving pendant laquelle le
cédant s’engage à vendre au véhicule spécialisé de nouvelles créances à intervalles réguliers.
Le transfert du risque de crédit par les CDO est le suivant. Le créancier qui possède un
portefeuille de crédit va le céder à une entité ad hoc (Special Purpose Vehicle : SPV), qui va
émettre plusieurs tranches de titres sur les marchés financiers pour en financer l’acquisition. Ce
SPV n’a pas d’objectifs, de moyens ou de rentabilité propres, mais n’existe que pour les besoins
de la transaction. Cette coquille sera dissoute à l’issue de l’opération.
Les institutions financières détiennent, logiquement, des portefeuilles de crédit (ensemble des
prêts et produits qu’elles ont souscrits les exposant à du risque de crédit), issus de leurs
différents métiers. Elles doivent en conséquence mettre en place une gestion du risque de crédit
Une institution financière détient par construction un ensemble de crédits, explicites ou sous-
jacents à des produits financiers, sur différentes contreparties, à différentes maturités. Leur total
constitue un portefeuille de crédit.
❖ Définition :
Pour décrire un portefeuille de crédit, il importe de distinguer les différentes activités d’une
banque sources de risque de crédit, entre :
• Le banking book, qui comprend les opérations que la banque s’engage à porter jusqu’à
leur échéance ; elles sont comptabilisées au bilan à leur valeur nominale et les
coupons/dividendes au compte de résultat ;
• Le trading book contient les produits et opérations destinés à être cédés avant leur
maturité ; leur valorisation en marked to market figure au bilan et leur variation au compte de
résultat.
On appelle « risque émetteur » le risque de la banque lorsqu’elle avance des fonds à une
contrepartie. Il comprend, entre autres, le risque sur les prêts accordés et sur l’achat de titres.
Le risque de contrepartie est le risque de crédit de toutes les opérations ne relevant pas du
financement au sens strict. Ce sont les opérations inscrites au trading book, destinées à être
revendues avant leur échéance. L’exposition au défaut du risque de contrepartie est évaluée en
marked to market (ou valeur de remplacement).
• Les pertes potentielles (Expected Losses – EL) sont les pertes attendues dans des
conditions normales de marché ; le risque de crédit étant le risque le plus important pour la
banque en termes de sévérité, le modèle de calcul des EL est imposé par le régulateur.
Risque de crédit = montant exposé (Exposure at Default ‒ EAD) × probabilité de défaut (PD)
× (1 ‒ taux de recouvrement) (Loss Given Default).
• Les pertes non attendues (Unexpected Losses – UL) correspondent aux pertes extrêmes,
observables dans des conditions extrêmes de marché. Leur traitement par les institutions
financières est différent.
Au niveau du portefeuille, les EL correspondent à la somme des pertes attendues sur l’ensemble
des crédits du portefeuille. Pouvant être estimées avec une relative précision et étant issues de
l’activité courante d’une banque, elles peuvent être couvertes par des provisions.
Pour une institution financière il est indispensable de mettre en œuvre une gestion coordonnée
de l’ensemble de ses actifs et de ses passifs, mais également des éléments « hors bilan ». Ceci
est réalisé par la Gestion Actif/Passif (GAP) ou Assets and Liabilities Management (ALM).
Son but est de mesurer et de couvrir les principaux risques auxquels son activité « commerciale
» l’expose : taux, liquidité, change, etc. et risque de crédit. Il s’agit en quelque sorte de « gérer
le bilan de la banque ». La gestion ALM suppose une centralisation de toutes les activités et la
définition de l’horizon d’écoulement (retour à la liquidité) de tous les actifs et les passifs. Elle
concerne en priorité les risques financiers liés à l’obtention de liquidités et au financement des
opérations de la banque.
Les pertes extrêmes, associées à des conditions extrêmes de marché, pourraient entraîner la
défaillance de l’institution financière. Ces pertes exceptionnelles doivent être couvertes par une
dotation en Fonds Propres spécifique : le capital économique.
Il est alors nécessaire d’évaluer les UL à un horizon donné, en modélisant l’incertitude des
pertes futures et en construisant la distribution des probabilités des pertes globales au niveau du
portefeuille. De la sorte, on peut définir le montant de capital économique apte à les couvrir (les
absorber) à un horizon choisi. Une institution financière est alors incitée à détenir des Fonds
Propres suffisants pour couvrir ces UL. En l’occurrence, il s’agit d’un quantile de la distribution
de probabilité des pertes à un horizon retenu, par exemple : 99,9 % à 1 an.
❖ Remarques
La gestion du risque de crédit d’un portefeuille consiste donc à définir un niveau de Fonds
Propres permettant d’absorber les pertes, qu’elles soient attendues ou inattendues.
Pertes non attendues Pertes dans des conditions Fonds propres dédiés :
extrêmes de marché
(unexpected losses) Capital économique
UL
2) La gestion réglementaire :
Le premier encadrement réglementaire strict du risque de crédit est les Accords de Bâle en 1988
qui ont évolué : Bâle ll en 2004 et Bâle lll en 2010.
A la suite des crises bancaires et des changements qu’a connu l’économie, il a fallu définir un
jeu de règles de prudence que les banques devraient respecter. La faillite d’une banque expose
l’économie à un risque systémique par le phénomène de contagion qui stipule que les autres
banques et assureurs pourraient rencontrer des difficultés voire une faillite. La faillite de
plusieurs banques va effondrer le système financier et avec lui financement de l’économie, d’où
la naissance de la réglementation prudentielle.
a) La gestion prudentielle :
Dans la réglementation Bâle l, il a été retenu une logique d’adéquation des Fonds Propres des
banques aux risques qu’elles prennent. Le ratio Cooke permet l'établissement d'un cadre
réglementaire uniforme, applicable à toutes les organisations bancaires. Il encourage à renforcer
le niveau de leurs capitaux propres pour les banques internationales et permet de réduire les
distorsions concurrentielles les entre banques de réglementations nationales jusqu'alors très
hétérogènes. Il impose que les Fonds Propres réglementaires d’un établissement de crédit ne
puissent pas être inférieurs à 8% de l’ensemble des engagements de crédit pondérés de cet
établissement :
Fonds Propres
𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 𝐶𝑜𝑜𝑘𝑒 = ≥8
𝐸𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟é𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑟é𝑑𝑖𝑡
Par exemple, si une banque prête 100 MAD, elle doit disposer au minimum de 8 MAD de Fonds
Propres et utiliser au maximum 92 MAD d’autres ressources (dépôts, emprunts, financement
interbancaire, etc.). Les Fonds Propres réglementaires incluent le capital et les réserves (Fonds
Propres de base), mais aussi les Fonds Propres complémentaires (« quasi-capital », y compris
les dettes subordonnées). Les encours de crédit comprennent les engagements de bilan et hors
La mission de Bâle Il a été d'améliorer le dispositif Bâle 1, par un nouvel accord plus complet,
mais ne s'appliquant pas de façon uniforme à tous les établissements bancaires. Si toutes les
banques de l'Union européenne y sont soumises (y compris les gérants d'actifs et les compagnies
d'assurance), aux États-Unis, seules les banques ayant un total de bilan supérieur à 250 milliards
$ ou de plus de 10 milliards $ d'actifs détenus à l'étranger y sont soumises.
Alors que Bâle 1 ne prenait en compte que le risque de crédit, ce dispositif couvre trois piliers
complémentaires : le risque de marché, le risque de crédit et les risques opérationnels. Il est
fondé sur un ratio prudentiel modifié.
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑃𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑀𝑐𝐷𝑜𝑛𝑜𝑢𝑔ℎ = ≥8
Risque de crédit + Risque de marché + Risque opérationnel
D’après ce ratio, les Fonds Propres réglementaires doivent couvrir le minimum de fonds propres
exigé par le ratio Cooke, plus les risques de marché et les risques opérationnels. Bâle Il reste
essentiellement une norme de Fonds Propres minimum et ne prend pas en compte tous les
risques (comme celui de liquidité par exemple).
b) Bâle lll :
La crise financière a, en effet, sévèrement mis en exergue les carences et les insuffisances de
Bâle ll : mauvais fonctionnement des marchés financiers, crise de liquidité, critique des agences
de notation, etc. D’où l’apparition de Bâle lll, qui a été nécessaire pour améliorer le dispositive
précédent.
La finalité de Bâle Ill est relativement simple : plus de Fonds Propres, de meilleure qualité, et
plus de transparence. Cinq mesures principales ont été arrêtées : un renforcement des Fonds
Propres (en améliorant la qualité et en relevant les ratios), l'introduction d'un coussin
contracyclique, l'instauration d'un ratio de liquidité, la mise en place d'un ratio d'effet de levier
et la réduction du risque systémique.
On peut percevoir certaines limites de Bâle lll, parmi elles : La réglementation prudentielle Bâle
Ill aura un poids conséquent sur l'économie. Si les banques doivent augmenter leurs Fonds
Propres, il est probable qu'elles seront amenées à réduire le volume des prêts à l'économie et
d'en accroître le coût.
Deux éléments sont donc indispensables pour interpréter le chiffre VaR (qui permet de donner
une vision globale du risque de marché d’un portefeuille) :
GESTION DES RISQUES 21
1- la période de détention h ou holding period qui correspond à la période sur laquelle la
variation de la valeur du portefeuille est mesurée ;
2- le seuil de confiance (1-α) du chiffre VaR qui correspond à la probabilité de ne pas dépasser
cette mesure du risque.
Si ces deux paramètres ne sont pas spécifiés, nous ne pouvons pas interpréter le chiffre VaR,
car un risque à 10 jours avec une probabilité de 99% est beaucoup plus important qu’un risque
à 1 jour avec une probabilité de 90%. Dans le premier cas, nous avons une chance sur 100 que
la perte réalisée pour les 10 prochains jours ouvrés soit supérieure à celle estimée par la VaR.
Dans le second cas, nous avons une chance sur 10 que la perte réalisée demain soit plus grande
que la VaR. Avec la mesure VaR, on passe donc d’une mesure de risque comme volatilité à une
mesure de risque comme quantile.
Il faut bien avoir à l’esprit que la mesure VaR ne donne une image du risque que dans le cadre
de conditions normales de marché et pour un niveau de confiance inférieur ou égal à 99%
(Dans le cas de la réglementation). Pour avoir une mesure du risque extrême, d’autres
techniques sont plus adaptées : les méthodes de stress testing et la théorie des valeurs extrêmes
permettent de mieux appréhender les risques extrêmes.
Pour calculer la VaR, nous devons identifier les facteurs de marché qui affectent la valeur du
portefeuille. Le nombre de ces facteurs peut être plus ou moins grand, mais dépend
généralement du type de marché considéré.
Remarques :
• La VaR est croissante avec le niveau de confiance et l’horizon de détention.
• Il est démontré queVARα;h= h.VARα;1 . Ainsi Nous calculerons désormais la VaR sur
un jour et celle sur 10 jours est obtenue en multipliant la première par 10 .
b) Méthodes de calcul de la VaR :
Elle a été introduite en Octobre 1994 par J.P. Morgan, c’est la plus utilisée et est adaptée aux
portefeuilles linéaires (comme les positions sur devises par exemple). Cette méthode nécessite
une matrice de covariance des actifs ainsi que leur composition dans le portefeuille. C’est dire
donc que nous avons besoin des variances et covariances des rendements des actifs du
portefeuille, qui peuvent être estimées soit par les méthodes standard (écart-type ou variance),
soit par un modèle GARCH ou de pondération exponentielle.
GESTION DES RISQUES 22
Dans le modèle de VaR paramétrique, nous supposons que la valeur algébrique d’un
portefeuille est représentée par une combinaison linéaire de K facteurs gaussiens (linéarité).
Notons P(t) la valeur du portefeuille à l’instant t et F(t) le vecteur gaussien des facteurs de loi
N (µ ;Σ). La valeur du portefeuille en t vaut alors P(t) = aT F(t) avec ‘a’ le vecteur de sensibilités.
A la période t, la valeur de P(t + 1) n’est pas connue puisque nous ne disposons que de
l’information jusqu’en t. En t, P(t + 1) est donc une variable aléatoire gaussienne de loi N (aTµ
; aTΣa). La valeur de la VaR pour un seuil de confiance 1-α correspond alors à :
Dans cette équation, P(t + 1) - P(t) représente la variation du portefeuille entre l’instant t+1 et
l’instant t. C’est donc une perte si la valeur réalisée du portefeuille dans un jour est inférieure à
la valeur actuelle du portefeuille. Comme la VaR représente la perte potentielle que l’on
s’autorise et que celle-ci est exprimée en valeur absolue, Pr (Pt+1 – Pt > -VaRα) est la
probabilité que la perte ne dépasse pas la VaR (ou perte potentielle). Par définition, cette
probabilité est notre seuil de confiance. Lorsque la période de détention n’est pas 1 jour mais h
jours, la mesure de la VaR se définit à partir de la relation suivante :
Comme nous supposons que P(t + 1) est gaussien, alors nous en déduisons que :
devient
VaR = c * risque-volatilité
A titre d’illustration, c prend la valeur 2,33 pour un seuil de confiance 1-α = 99%. Dans ce cas,
la VaR correspond au risque-volatilité multiplié par ce facteur 2,33.
Ces trois hypothèses simplifient le calcul de la VaR, puisque les quantiles de aT F(t) sont liés
de façon linéaire au quantile de la loi normale à une dimension. La principale difficulté de cette
méthode est d’estimer la matrice de covariance et de déterminer les sensibilités.
Nous pouvons montrer que l’expression de la VaR obtenue pour une période de détention d’un
jour peut se généraliser à une période de détention de h jours. Dans ce cas, Σ représente la
matrice de covariance des facteurs pour h jours. Nous rappelons que la période de détention
réglementaire est fixée à 10 jours.
Enfin, nous rappelons que cette méthode n’est utilisable que pour les actifs financiers linéaires
car elle ne prend pas en compte le caractère non linéaire des positions. Ainsi, le calcul d’une
VaR paramétrique pour un portefeuille d’options n’est pas adapté.
Si partant de l’hypothèse de la normalité des rendements sur l’euro et en prenant l’écart type
historique quotidien du rendement sur le change EUR/MAD égal à 0,35%, il s’en suit que dans
99% des cas, le rendement n’excèdera pas 2,33 fois sa volatilité (0,815%=2,33*0,35%,
Nous avons supposé que le rendement soit une variable aléatoire de la loi normale standard.
Nous pouvons dire donc que dans 99% des cas, l’investisseur ne perdra pas plus de 8155
dirhams au-delà des 24 heures suivantes, en gardant sa position intacte.
Quelle est son exposition au risque ? C’est la position actuelle détenue par l’investisseur ; elle
a une valeur en dirhams de un (1) million ;
Quel est le risque lié à cette exposition ? Le risque est lié à la volatilité des cours de change
EUR/MAD dont le rendement est supposé être distribué suivant une loi normale.
L’identification et l’analyse de ces deux composantes sont indispensables pour tout type de
mesure de risque.
• Simulation historique
Contrairement à la VaR paramétrique, la VaR historique est entièrement basée sur les variations
historiques des facteurs de risque F(t). Supposons que nous disposions d’un historique de
longueur N.
En t0, nous pouvons valoriser le portefeuille avec les facteurs de risque de l’historique. Cela
veut dire que nous calculons pour chaque date t = [t0 – 1,…, t – N] une valeur (potentielle) du
portefeuille.
Nous pouvons alors déterminer N variations potentielles, que nous assimilons à N pertes
potentielles (certaines pertes sont en fait des gains). Ainsi, à partir de l’historique, nous
construisons implicitement une distribution empirique. De celle-ci, nous pouvons extraire le
quantile à α %. Il suffit pour cela de ranger les N pertes potentielles et de prendre la valeur
absolue de la N * (1 - α) ième plus petite valeur.
Voyons un exemple : Nous supposons que les pertes potentielles P sont ordonnées. Nous
obtenons alors un ensemble [P1,…, Pn,…, PN] avec Pn <= Pm quelque soit n < m.
Pour un seuil de confiance de 99%, la VaR correspond à la première perte potentielle valeur
absolue (P1) si N = 100, à la dixième perte potentielle valeur absolue (P10) si N = 1000, etc.
Cela tient au fait que l’estimation d’un quantile est une estimation locale qui demande donc
beaucoup d’observations afin d’en avoir suffisamment autour du quantile.
La VaR Monte-Carlo est basée sur la simulation des facteurs de marché F(t) dont on se donne
une loi de distribution a priori, de préférence admissible avec l’historique. Nous pouvons alors
valoriser le portefeuille avec les facteurs simulés. Si nous utilisons N simulations, nous pouvons
alors déterminer N variations simulées du portefeuille, que nous assimilons à N pertes ou gains
potentiels. Il suffit ensuite de calculer le quantile correspondant tout comme pour la méthode
de la VaR historique. Les deux méthodes sont donc très semblables. La seule différence est que
l’une des méthodes utilise les facteurs passés, alors que l’autre utilise des facteurs simulés.
Cette méthode est très intéressante est particulièrement adaptée au calcul de la VaR sur des
instruments non linéaires notamment les produits optionnels.
La méthode Monte Carlo demande un effort important de modélisation puisque celle-ci
déterminera entièrement les trajectoires des facteurs de marché que l’on utilise pour le calcul
de la VaR. Une description détaillée des étapes de cette méthode sera donnée dans la partie
consacrée au calcul de la VaR sur le portefeuille optionnel de la banque.
La plupart des grandes institutions financières utilisent les modèles internes VaR pour mesurer
leur risque. Mais un outil aussi répandu et recommandé pour la mesure du risque ne peut être
employé sans connaître ses avantages et ses inconvénients.
4) Le recouvrement :
Il a été rapidement noté, que le taux de perte LGD n’est pas forcément compris entre 0 et 1 (voir
paragraphe 6.4.3). Il peut se révéler supérieur à 1, lorsque par exemple une institution de crédit
récupère sur un crédit particulier les sommes dues avec en plus des intérêts de pénalité. Il peut
se révéler négatif, lorsque des poursuites judiciaires coûteuses sont effectuées sans résultat
tangible. Pour le calcul officiel des réserves, le taux LGD doit impérativement être tronqué à
[0,1]. Pour les modèles internes ou les modèles de prévision, détecter par exemple la proportion
de défaillances ”rentables” est évidemment important.
Ex-post les bases de données sur les recouvrements devraient inclure pour chaque dette
l’échéancier de recouvrement, c’est-à-dire les dates où ont lieu des opérations liées à celui-ci
ainsi que les détails de ces opérations. Celles-ci
peuvent concerner des flux monétaires positifs, lorsqu’il s’agit de remboursement, de paiement
de commission de renégociation de dette ou d’intérêts de retard.., négatifs, pour les coûts de
relance, les coûts internes, les frais judiciaires. Ils peuvent concerner des actifs physiques ou
financiers : immobiliers, actions, obligations reçus pour diminuer la dette.
Dans des processus de recouvrement, il faut distinguer la date de fin de défaillance et la date de
fin de recouvrement. Il y a fin de la défaillance, lorsque les ”poursuites” sur l’emprunteur sont
arrêtées, c’est-à-dire lorsqu’on considère qu’il a remboursé sa dette, ou qu’il n’est pas possible
d’obtenir plus. La date de fin de recouvrement peut être postérieure à la date de fin de
défaillance, en particulier lorsque le créancier a reçu en remboursement des actifs, qu’il lui faut
lui-même revendre. Actuellement, peu est dit par le régulateur sur des définitions précises de
ces deux dates. Celles-ci sont laissées au choix des banques, dans la mesure où elles paraissent
raisonnables.
Il serait aussi souhaitable à terme que les bases de données ne comportent
pas uniquement l’échéancier de recouvrement pour les dettes où le recouvrement est terminé.
Elles devraient aussi comporter des informations sur les recouvrements en cours, incluant le
réglementation Bâle II”, Revue Banque ´éditions, annexe : les sigles Bâle II.
• Standard & Poor’s (2005) : ”Structured Finance : Glossaire des termes de titrisation”,
Mc Graw Hill.
• http://docs.finance.free.fr/DOCS/Risque%20de%20cr%E9dit%20%20Une%20approc
he%20avanc%E9e.pdf
• http://leguidedurentier.free.fr/documents/risquescredit.pdf
• https://www.capital.fr/economie-politique/risque-de-credit-definition-types-et-
evaluation-1431056?amp
• https://www.risk.net/definition/total-return-swap
• https://www.cairn.info/revue-economie-et-prevision-2009-3-page-133.htm
KHAROUBI.