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GROUPE 23

EVALUATION DES
RISQUES LIES AU
GARANTIE
BANCAIRE
Présentateurs :
BOUBACAR N’DIAYE
OUMOU SANGARE

Professeur :
Dr. Abdramane Coulibaly
• Table des matières
• Introduction
Chapitre 1 : Le cadre général des garanties bancaires au Mali
1. Définition
2. Les acteurs
3. Les types et les modalités des garanties
Chapitre 2 : Analyse des risques liés aux garanties bancaires
1. Les sources et les conséquences
2. Les indicateurs des risques
Chapitre 3 : Les recommandations
Conclusion
Introduction
Le système bancaire joue un rôle fondamental dans l’économie, les banques
sont le partenaire crucial des entreprises ; et des ménages. L’environnement
bancaire est devenu très instable et impénétrable face aux différentes
perturbations de la sphère monétaire. Suite à ces derniers, les banques furent
de plus en plus menacées par une diversité de risque, nuisant à leurs activités
et à leur position sur le marché monétaire. L’évaluation de ces risques est le
facteur déterminant de toute prise de décision. Les risques qui nous intéressent
ici sont les risques liés au garantie bancaire.
Par conséquent, la problématique peut être la suivante : Quelles sont les
méthodes d’évaluation de l’attribution de garanties par les banques à ses
clients ?
Objet de la recherche :
L’objectif de cette recherche est de mettre un point sur la méthode
d’évaluation des risques liés au garantie bancaire à savoir : connaitre les causes
et les conséquences ; la manière d’évaluation des risques de garanties, et de
proposer une solution.
Méthodologie de la recherche :
Notre travail est construit autour de deux grands axes :
Le premier axe est relatif à l’approche conceptuelle et théorique. Il comprend
deux parties : il s’agit d’une part de définir les mots clés et d’autre part des
études théoriques et empiriques qui sont en relation avec notre recherche ;
Le second axe est consacré à l’approche empirique reparti en deux parties : la
première concerne la méthode d’évaluation et la deuxième le traitement des
données et rapport de solution.
Chapitre 1 : Le cadre général des garanties bancaires au Mali
1. Définition :
Dans le cadre conceptuel pour la compréhension du travail nous essayerons de
définir :
Les garanties bancaires peuvent être définies comme des engagements pris par
une banque en faveur d’un bénéficiaire, pour garantir le paiement ou la
réalisation d’une obligation contractuelle en cas de défaillance du débiteur. Les
garanties bancaires sont régies par le droit OHADA et le droit malien.
Quant à l’évaluation de risques, elle est l’ensemble des méthodes consistant à
calculer, mesurer c’est-à-dire quantifier ou qualifier les risques.
Section 1 : Les acteurs :
Les garanties bancaires impliquent trois acteurs qui sont :
1. Le donneur d’ordre : c’est la personne qui demande à la banque de
délivrer une garantie en sa faveur ou en faveur d’un tiers. Il s’engage à
rembourser à la banque les sommes versées au titre de la garantie en cas
de mise en jeu.
2. Le bénéficiaire : c’est la personne qui bénéficie de la garantie et qui peut
en demander l’exécution en cas de non-respect de l’obligation garantie par
le donneur d’ordre.
3. La banque garante : c’est la banque qui émet garantie au profit du
bénéficiaire sur instruction du donneur d’ordre. Elle s’engage à payer au
bénéficiaire une somme déterminée ou à réaliser sur simple demande
écrite du bénéficiaire sans pouvoir opposer d’exception.
Section 2 : Les types et les modalités des garanties :
1. Les types des garanties bancaires :
Les garanties bancaires peuvent être :
a. La caution : c’est un contrat par lequel la banque s’engage à payer pour le
compte du donneur d’ordre, si celui ne s’acquitte pas de ses obligations
envers le bénéficiaire. La caution peut être simple, solidaire, ou indivisible.
Elle peut être à première ou non.
b. Le crédit documentaire : c’est un contrat par lequel la banque s’engage à
payer au bénéficiaire une somme déterminée, sur simple demande écrite du
bénéficiaire, sans avoir à vérifier le respect des obligations du donneur
d’ordre. La lettre de crédit stand-by est utilisée comme une garantie de
paiement ordre ou de bonne fin.
2. Les modalités des garanties bancaires :
Les modalités octroient des garanties sont multiples, elles ont pour but de
diminuer les risques à savoir :
a. La commission : c’est le montant que la banque perçoit pour la délivrance et
la gestion de la garantie. Elle est généralement calculée en fonction du
montant et la durée de la garantie.
b. La contre-garant : c’est l’engagement pris par le donneur d’ordre en faveur
de la banque, pour lui assurer le remboursement des sommes versées au titre
de la garantie en cas de mise en jeu. La contre-garantie personnelle (caution
personnelle, nantissement de créance, etc.).
c. La notification : c’est l’acte par lequel la banque informe le bénéficiaire de
l’exécution et des modalités de la garantie. Elle peut être faite directement
par la banque garante ou par l’intermédiaire d’une notificatrice.
d. La mise en jeu : c’est l’acte par lequel le bénéficiaire demande à la banque
garante l’exécution de la garantie en cas de non-respect de l’obligation
garantie par le donneur d’ordre. Elle doit être faite par écrit et respecter ls
conditions prévues dans le contrat de garantie.

Chapitre 2 : Analyse des risques liés au garantie bancaire


Section 1 : Les sources et les conséquences des risques
Les garanties bancaires étant considérées comme des engagements pris par
une banque, en faveur d’un bénéficiaire afin de lui assurer le d’une somme en
cas de défaillance du débiteur. Ces garanties sont souvent exigées dans le cadre
de contrats commerciaux, de marchés publics ou financements internationaux.
Elles présentent toutefois des risques pour la banque qui les émet ainsi que le
bénéficiaire et le débiteur. Il est donc nécessaire de les analyser enfin de les
gérer avec rigueur. Ces risques peuvent être classés en trois catégories : le
risque de crédit, le risque opérationnel et le risque juridique.
1. Le risque de crédit : est le risque de ne pas être remboursé par le débiteur
en cas d’appel à la garantie par le bénéficiaire. Ce risque dépend de la
solvabilité du débiteur, de la nature du contrat sous-jacent, du montant et
de la durée de la garantie, ainsi des conditions de mise en jeu. La banque
doit évaluer ce risque avant d’accorder la garantie, en se basant sur des
critères financiers, économiques et sectoriels. Elle doit également suivre
l’évolution du risque pendant la vie de la garantie en utilisant des
indicateurs tels que le rating du débiteur, le taux sinistralité, le niveau de
provisionnement ou le respect des clauses contractuelles.
2. Le risque opérationnel : est le risque de subir des pertes ou des sommes
liés à des erreurs, des fraudes, des dysfonctionnements ou des événements
externes affectant les processus internes de la banque. Ce risque peut avoir
des conséquences financières, réputationnelles ou réglementaire pour la
banque. Il peut être lié à la rédaction, à l’émission, à la notification, à
l’enregistrement, au contrôle ou à l’annulation des garanties. La banque
doit mettre en place des procédures claires et sécurisées pour gérer les
garanties en respectant les normes internationales (comme les règles
uniformes relatives aux garanties sur demande de la chambre de commerce
internationale) et les règlements locaux. Elle doit également former son
personnel, auditer ses activités et disposer de systèmes d’information
fiables et performants.
3. Le risque juridique : c’est le risque de se voir opposer une contestation
ou une invalidité de la garantie par une partie ou par une autorité
judiciaire. Ce risque peut résulter d’un défaut de forme, d’un vice de
consentement, d’une violation du droit applicable ou d’un conflit entre les
différentes parties impliquées. La banque doit à ce que la garantie soit
conforme aux exigences du bénéficiaire, au contrat et aux lois applicables.

Section 2 : Recommandations

Pour renforcer la gestion des risques liés aux garanties bancaires, il est
recommandé de :
Sélectionner le garant en fonction de sa qualité, de sa solvabilité et de sa
capacité à respecter les clauses du contrat.
Valider le texte et les conditions de la garantie, en s’assurant qu’ils sont
conformes aux lignes ouvertes et aux exigences du bénéficiaire.
Gérer les événements et le calendrier de la garantie, en anticipant les
demandes de prolongation, de modification ou d’exécution.
Récupérer la garantie à son échéance, en vérifiant que toutes les obligations
contractuelles ont été remplies.
En outre, il est important de s’appuyer sur des outils informatiques adaptés,
qui permettent de centraliser, d’analyser et de contrôler les données relatives
aux garanties bancaires. Ces outils peuvent faciliter le reporting, le pilotage, et
l’audit des activités liées aux garanties, ainsi que le respect des normes
prudentielles et réglementaires.
Bibliographies :
❖ Mali rapport de garantie : Etude sur les garanties collectifs, la tierce
détention, le nantissement du permis d’occuper, de la lettre
d’attribution, des marchés et du matériel d’équipement professionnel
paris le 27 mai 2014
❖ https://www.afdb.org/fr/projets-and-operations/financial-
products/african-developement-bank/garantees
❖ Nguyen, Geneviève, avril 2000, « Fonds de garantie : intérêts et
limites », BIM n°65

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