COURS SUR LA GESTION DES ENGAGEMENTS BANCAIRES

PLAN DU COURS :

I. Introduction

1) Définitions

2) Processus d’analyse de crédit

II. Les engagements par trésorerie

1) Analyse de dossier de crédit pour les particuliers

2) Analyse de dossier de crédit pour les entreprises

III. Les engagements par signature

1) Analyse de dossier de crédit pour les particuliers

2) Analyse de dossier de crédit pour les entreprises

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 I. INTRODUCTION

Le service de crédit dans une banque commerciale est un service qui permet aux clients
d'obtenir des prêts pour financer leurs projets ou leurs besoins en trésorerie. Ce service est
généralement proposé aux particuliers, aux entreprises et aux institutions.

Fondamentalement, le terme « ENGAGEMENTS BANCAIRES » englobe aussi bien les actes de

mise à disposition de fonds (prêts) que les actes par lesquels la banque s’engage aux côtés de
son client (garanties).

Par ailleurs, on distingue en pratiques les actes de crédits (prêts et autres avances consenties
par les banques), et des actes dits de garantie (cautions et autres sûretés données).

Il existe plusieurs types de crédit dans une banque, tels que le crédit à la consommation, le
crédit hypothécaire, le crédit-bail, le crédit revolving et le crédit professionnel.

1) Définitions :

Opération de Crédit : c’est toute opération par laquelle le banquier faisant confiance à son
client, accorde à celui-ci le concours de ses capitaux (engagements par caisse) ou de sa
garantie (engagements par signature).

L’engagement par caisse ou Le prêt : est la remise matérielle et globale des fonds. Le contrat
de prêt revêt, sur le plan technique, des formes et des noms divers. Il peut se traduire en
compte soit par une écriture au crédit, soit par le fait que le banquier laisse le compte débiteur
(découvert)

L’engagement par signature : le client bénéficie non pas d’une avance directe de fonds mais
de la garantie de la banque. La banque en prêtant sa signature à son client garantit sa
solvabilité et lui permet ainsi d’obtenir soit un crédit auprès d’un autre établissement soit de
conclure un marché.

Le découvert est une autorisation de la banque qui permet à son client de faire fonctionner
son compte à lignes débitrices à l’intérieur d’un plafond sans que la provision soit constituée.

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L’escompte : est opération bancaire qui permet de payer une traite ou un chèque avant le
terme.

Le crédit-bail ou leasing : est une procédure de financement des investissements par laquelle
une banque ou un établissement financier spécialisé achète un bien pour le louer à un client.

Le crédit à la consommation : est un prêt destiné aux particuliers pour financer des achats
courants, tels que l'achat d'une voiture ou d'un appareil électroménager.

Le crédit revolving : est un prêt renouvelable à court terme, destiné à financer des achats
courants.

Le crédit professionnel : est un prêt destiné aux entreprises pour financer des
investissements ou des besoins en trésorerie.

2) Processus de décision de crédit

Les différentes étapes de décision de crédit dans une banque commerciale sont :

1. Collecte d'informations sur le client, telles que son historique de crédit, ses revenus, ses
dépenses, et ses garanties proposées pour le prêt.

2. Évaluation du risque de crédit du client, en utilisant des ratios financiers tels que le DSCR,
le ratio d'endettement, et le ratio de liquidité.

3. Prise de décision de crédit, en déterminant si le client est admissible à un prêt et en fixant

les conditions du prêt, telles que le taux d'intérêt, la durée du prêt, et les modalités de
remboursement.

4. Informer le client de la décision de crédit, en lui fournissant une proposition de prêt

détaillée.

5. signature de la convention de crédit sous seing privé ou notarié

4. mise en place du prêt. Le déblocage des fonds dans le compte.

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 II- LES ENGAGEMENTS PAR TRESORERIE

1) Analyse de dossier de crédit pour les particuliers

A. La composition du dossier de crédit

A la réception de la demande du client, s’assurer qu’elle comporte des indications suivantes :

le donneur d’ordre (nom du client, N° de compte, signature), le type de crédit sollicité, le
montant de crédit.

La demande de crédit doit être manuscrite. La demande de crédit peut être une ouverture de
crédit, une modification ou le renouvellement.

B. Le calcul de la quotité cessible

La quotité cessible dans un salaire au Cameroun est le pourcentage de la rémunération qui

peut être saisi en cas de dettes impayées. Selon la législation camerounaise, la quotité
cessible est fixée à 1/3 du salaire net, c'est-à-dire le salaire après déduction des impôts et des
cotisations sociales.

La quotité cessible est la partie de la rémunération d'un salarié qui peut être saisie en cas de
non-paiement d'une dette. En général, la quotité cessible est fixée à un tiers de la
rémunération nette du salarié, mais elle peut varier en fonction du montant de la dette et de
la situation financière du salarié.

Pour calculer la quotité cessible, les banques peuvent demander une attestation de salaire au
salarié, qui indique le montant de sa rémunération nette et de ses charges sociales. Ensuite,
la banque peut appliquer la formule suivante : quotité cessible = 1/3 x (rémunération nette -
charges sociales).

C. La mise en place du crédit

Pour la mise en place du crédit, le client doit signer et écrire la mention « lu et approuvé » :
un une convention de crédit sous seing privé ; un tableau d’amortissement et les billets à
ordre.

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 2) Analyse de dossier de crédit pour les entreprises
A. La composition du dossier de crédit

A la réception de la demande du client, la banque doit s’assurer que la demande comporte

des indications suivantes : le donneur d’ordre (nom du client, N° de compte, signature), le
type de crédit sollicité, le montant de crédit, la garantie affectée.La demande de crédit doit
être rédigée sur papier entête et la signature est accompagnée du cachet de l’entreprise. La
demande de crédit peut être une ouverture de crédit, une modification ou le renouvellement.

Le client doit fournir aussi ses états financiers et les éléments de la causalité de la demande
de crédit.

B. Analyse du dossier de crédit

a) Le "Know Your Customer" (KYC)

Le "Know Your Customer" (KYC) est un processus que les banques commerciales utilisent pour
vérifier l'identité de leurs clients et évaluer leur risque de crédit. Le KYC implique la collecte
de données sur l'identité du client, notamment son nom, son adresse, son numéro de
téléphone, son numéro d'identification, et son numéro de compte bancaire. Les banques
peuvent également collecter des informations sur l'historique de crédit du client, ses sources
de revenus, et sa capacité de remboursement.

Le KYC est important pour les banques commerciales car il leur permet de s'assurer que leurs
clients sont légitimes et qu'ils ne sont pas impliqués dans des activités criminelles ou illégales.
Le KYC peut également aider les banques à évaluer le risque de crédit de leurs clients, en
veillant à ce qu'ils ne prêtent pas à des clients qui ne peuvent pas rembourser leur prêt.

En résumé, le KYC est un processus important pour les banques commerciales, car il leur
permet de vérifier l'identité de leurs clients et d'évaluer leur risque de crédit.

b) Analyse du marché

L'offre et la demande sont deux concepts centraux dans l'analyse économique d'un marché.
L'offre représente la quantité de biens ou de services qu'un producteur est prêt à vendre à
un certain prix, tandis que la demande représente la quantité de biens ou de services qu'un
consommateur est prêt à acheter à un certain prix.

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Lorsque l'offre est supérieure à la demande, cela peut entraîner une baisse des prix, car les
producteurs cherchent à écouler leur stock. À l'inverse, lorsque la demande est supérieure à
l'offre, cela peut entraîner une hausse des prix, car les consommateurs sont prêts à payer plus
pour obtenir le produit.

Les fluctuations de l'offre et de la demande peuvent être influencées par différents facteurs,
tels que les changements dans les coûts de production, les changements dans les préférences
des consommateurs, les changements dans les politiques gouvernementales, et les
événements économiques mondiaux.

L'analyse de marché dans une banque commerciale peut se faire en utilisant les 4 P :
produit, prix, promotion et place.

Le produit se réfère aux produits et services proposés par la banque, tels que les comptes
d'épargne, les prêts, les cartes de crédit, etc. Une analyse de marché peut aider la banque à
comprendre les besoins et les préférences de ses clients, afin de développer des produits et
services qui répondent à leurs besoins.

Le prix se réfère aux tarifs et aux frais facturés par la banque pour ses produits et services.
Une analyse de marché peut aider la banque à déterminer les prix appropriés pour ses
produits et services, en fonction de la concurrence et des besoins des clients.

La promotion se réfère aux activités de marketing et de communication utilisées par la

banque pour promouvoir ses produits et services. Une analyse de marché peut aider la
banque à déterminer les canaux de communication les plus efficaces pour atteindre ses
clients cibles.

Enfin, la place se réfère à l'emplacement physique et virtuel de la banque, ainsi qu'à sa

présence sur les réseaux sociaux et en ligne. Une analyse de marché peut aider la banque à
comprendre les habitudes de consommation de ses clients, afin de déterminer les meilleurs
emplacements et canaux pour atteindre ses clients.

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 c) Analyses des états financiers

L'analyse financière dans un dossier de crédit dans une banque commerciale est une étape
importante pour évaluer la capacité d'un client à rembourser un prêt. L'analyse financière
implique l'examen des états financiers du client, La banque peut utiliser des ratios et des
agrégats financiers pour évaluer la capacité du client à rembourser le prêt.

1. Le bilan

L'analyse du bilan d'une entreprise est une pratique courante pour évaluer la santé financière
de l'entreprise. Elle consiste à examiner les différentes composantes du bilan financier pour
comprendre la structure financière de l'entreprise et sa capacité à honorer ses obligations
financières.

Analyse des ratios

L'analyse du bilan peut se faire de différentes manières, mais elle implique généralement
l'examen de plusieurs ratios financiers tels que le ratio de liquidité, le ratio de solvabilité, le
ratio de rentabilité, et le ratio d'endettement. Ces ratios permettent de mesurer la capacité
de l'entreprise à générer des bénéfices, à payer ses dettes et à maintenir une situation
financière saine.

Les ratios d'analyse financière d'un bilan sont des indicateurs qui permettent d'évaluer la
santé financière d'une entreprise en comparant des éléments de son bilan.

Voici quelques exemples de ratios d'analyse financière d'un bilan :

- Le ratio de liquidité immédiate : Le ratio de liquidité immédiate est un ratio financier qui
mesure la capacité d'une entreprise à faire face à ses obligations à court terme en utilisant
ses actifs les plus liquides. Il se calcule en divisant les actifs liquides (tels que les comptes
bancaires et les titres négociables) par les dettes à court terme de l'entreprise.

Par exemple, Si une entreprise dispose d'actifs liquides de 500 000 FCFA et de dettes à court
terme de 250 000 FCFA, le ratio de liquidité immédiate serait de 2 (500 000 FCFA / 250 000
FCFA). Cela signifie que l'entreprise dispose de deux fois plus d'actifs liquides que de dettes à
court terme, ce qui indique une situation financière saine.

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- Le ratio de liquidité générale : Le ratio de liquidité générale est un ratio financier qui mesure
la capacité d'une entreprise à faire face à ses obligations à court terme et à long terme en
utilisant ses actifs les plus liquides. Il se calcule en divisant les actifs liquides (tels que les
comptes bancaires et les titres négociables) ainsi que les actifs courants (tels que les stocks
et les créances clients) par les dettes à court terme et à long terme de l'entreprise.

Par exemple, si une entreprise dispose d'actifs liquides et courants de 1 000 000 FCFA et de
dettes à court terme et à long terme de 500 000 FCFA, le ratio de liquidité générale serait de
2 (1 000 000 FCFA / 500 000 FCFA). Cela signifie que l'entreprise dispose de deux fois plus
d'actifs liquides et courants que de dettes à court terme et à long terme, ce qui indique une
situation financière saine.

- Le ratio d'endettement : Le ratio d'endettement est un indicateur financier qui mesure le

niveau d'endettement d'une entreprise par rapport à ses actifs. Il se calcule en divisant les
dettes totales de l'entreprise par ses actifs totaux.

Par exemple, si une entreprise a des dettes totales de 2 000 000 FCFA et des actifs totaux de
5 000 000 FCFA, le ratio d'endettement serait de 0,4 (2 000 000 FCFA / 5 000 000 FCFA). Cela
signifie que l'entreprise a une dette qui représente 40% de ses actifs.

- Le ratio de solvabilité : Le ratio de solvabilité est un ratio financier qui mesure la capacité
d'une entreprise à rembourser ses dettes à long terme en utilisant ses actifs. Il se calcule en
divisant les actifs totaux de l'entreprise par ses dettes à long terme.

Par exemple, si une entreprise a des actifs totaux de 10 000 000 FCFA et des dettes à long
terme de 2 500 000 FCFA, le ratio de solvabilité serait de 4 (10 000 000 FCFA / 2 500 000
FCFA). Cela signifie que l'entreprise dispose de quatre fois plus d'actifs que de dettes à long
terme, ce qui indique une situation financière saine.

- Le ratio de rentabilité : Le ratio de rentabilité est un indicateur financier qui permet de

mesurer la rentabilité d'une entreprise. Il se calcule en divisant le bénéfice net de l'entreprise
par ses actifs totaux.

Par exemple, si une entreprise a un bénéfice net de 500 000 FCFA et des actifs totaux de 5
000 000 FCFA, le ratio de rentabilité serait de 0,1 (500 000 FCFA / 5 000 000 FCFA). Cela signifie
que l'entreprise a une rentabilité de 10%.

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Analyse des agrégats

L'analyse du bilan peut également impliquer l'examen des agrégats financières de

l'entreprise. Cette analyse peut aider à identifier les forces et les faiblesses de l'entreprise et
à prendre des décisions éclairées sur les investissements futurs.

Les agrégats d'analyse financière d'un bilan sont des indicateurs qui permettent d'évaluer la
santé des flux financiers d'une entreprise en comparant des éléments de son bilan.

Voici quelques exemples des agrégats d'analyse financière d'un bilan :

Le fonds de roulement est une notion clé en analyse financière. Il représente la différence
entre les actifs circulants (comme les stocks, les créances clients) et les passifs circulants
(comme les dettes fournisseurs, les impôts à payer). Le fonds de roulement permet de
mesurer la capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins en fonds de roulement et à
financer ses activités à court terme. Un fonds de roulement positif indique que l'entreprise
dispose de ressources suffisantes pour financer ses activités courantes, tandis qu'un fonds de
roulement négatif peut indiquer des difficultés financières.

Un fonds de roulement négatif en analyse financière peut indiquer que l'entreprise a des
difficultés pour financer son activité courante avec ses ressources propres. Cela peut être dû
à une baisse des ventes, à une augmentation des dettes, à des difficultés de trésorerie ou à
une mauvaise gestion financière. Un fonds de roulement négatif peut également indiquer un
risque de cessation de paiement, si l'entreprise n'est pas en mesure de rembourser ses dettes
à court terme. Dans tous les cas, il est important de surveiller régulièrement le fonds de
roulement de l'entreprise et de prendre des mesures pour améliorer sa situation financière si
nécessaire.

Un exemple chiffré pour calculer le fonds de roulement d'une entreprise. Supposons que
l'entreprise ait un actif circulant de 500 000 FCFA, comprenant 200 000 FCFA de stocks et 300
000 FCFA de créances clients, et un passif circulant de 400 000 FCFA, comprenant 100 000
FCFA de dettes fournisseurs et 300 000 FCFA d'impôts à payer. Le fonds de roulement serait
donc de 100 000 FCFA (500 000 FCFA - 400 000 FCFA), ce qui signifie que l'entreprise dispose
de ressources suffisantes pour financer ses activités courantes à court terme.

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Le besoin en fonds de roulement (BFR) est un indicateur financier qui mesure le besoin de
financement en fonds de roulement d'une entreprise pour maintenir son activité courante. Il
se calcule en soustrayant les dettes à court terme de l'entreprise (les dettes fournisseurs, les
dettes fiscales, les dettes sociales, etc.) de ses actifs à court terme (les stocks, les créances
clients, etc.). Le BFR représente donc la somme que l'entreprise doit immobiliser pour
financer son cycle d'exploitation. Un BFR élevé peut indiquer que l'entreprise a des difficultés
à gérer sa trésorerie et peut nécessiter des besoins de financement supplémentaires.

Un besoin de fonds de roulement négatif en analyse financière signifie que l'entreprise n'a
pas suffisamment de liquidités pour financer ses activités courantes, comme les achats de
matières premières et les salaires, même en attendant le paiement des clients. Cela peut être
dû à une augmentation des dettes fournisseurs ou à une baisse des ventes, par exemple. Un
besoin de fonds de roulement négatif peut indiquer des difficultés financières pour
l'entreprise, qui peut avoir du mal à honorer ses engagements financiers à court terme. Dans
tous les cas, il est important de surveiller régulièrement le besoin de fonds de roulement de
l'entreprise et de prendre des mesures pour améliorer sa situation financière si nécessaire.

Un exemple chiffré pour calculer le besoin en fonds de roulement d'une entreprise.

Supposons que l'entreprise ait un actif circulant de 500 000 FCFA, comprenant 200 000 FCFA
de stocks et 300 000 FCFA de créances clients, et un passif circulant de 400 000 FCFA,
comprenant 100 000 FCFA de dettes fournisseurs et 300 000 FCFA d'impôts à payer. Le besoin
en fonds de roulement serait donc de 100 000 FCFA (500 000 FCFA - 400 000 FCFA), ce qui
signifie que l'entreprise a besoin de 100 000 FCFA de financement pour couvrir ses charges
courantes en attendant le paiement des clients.

La trésorerie est un terme qui désigne les liquidités disponibles d'une entreprise à un moment
donné. Cela inclut les fonds en caisse, les dépôts bancaires et les investissements à court
terme. La gestion de la trésorerie est essentielle pour assurer la stabilité financière de
l'entreprise, car elle permet de couvrir les dépenses courantes, de rembourser les dettes et
de financer les investissements. L'analyse de la trésorerie permet de mesurer la solvabilité et
la liquidité de l'entreprise, ainsi que sa capacité à honorer ses engagements financiers.

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 2. Le compte d’exploitation

L'analyse d'un compte d'exploitation d'une entreprise est une pratique courante pour évaluer
la performance financière de l'entreprise sur une période donnée. Le compte d'exploitation,
également appelé compte de résultat, est un document comptable qui présente les revenus
et les charges de l'entreprise sur une période donnée, généralement un an.

L'analyse du compte d'exploitation implique généralement l'examen de plusieurs ratios

financiers tels que la marge brute, la marge d'exploitation, le résultat net et le ratio de
rentabilité. Ces ratios permettent de mesurer la performance financière de l'entreprise, sa
capacité à générer des bénéfices et à couvrir ses coûts.

L'analyse du compte d'exploitation peut également impliquer l'examen des tendances

financières de l'entreprise, par exemple l'évolution de ses revenus et de ses charges sur
plusieurs années. Cette analyse peut aider à identifier les forces et les faiblesses de
l'entreprise et à prendre des décisions éclairées sur les investissements futurs.

3. Le plan de trésorerie

L'analyse du plan de trésorerie d'une entreprise est une pratique courante pour évaluer la
gestion de la trésorerie de l'entreprise. Le plan de trésorerie est un document qui présente
les flux de trésorerie prévus pour une période donnée, généralement un an. Il permet de
planifier les entrées et les sorties d'argent de l'entreprise afin de maintenir une situation
financière saine.

L'analyse du plan de trésorerie implique généralement l'examen des prévisions de trésorerie

de l'entreprise pour s'assurer qu'elle dispose des fonds nécessaires pour faire face à ses
obligations financières à court terme. Elle peut également impliquer l'examen des prévisions
de trésorerie pour identifier les prévisions de flux de trésorerie excédentaires qui pourraient
être investis pour générer des revenus supplémentaires.

L'analyse du plan de trésorerie peut également aider à identifier les risques financiers
potentiels pour l'entreprise et à prendre des mesures pour les gérer. Elle peut également
aider à identifier les opportunités de financement pour l'entreprise, telles que les emprunts
à court terme ou les lignes de crédit.

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 4. Le compte d’exploitation prévisionnelle

L'analyse du compte d'exploitation prévisionnel d'une entreprise est une pratique courante
pour évaluer la performance financière future de l'entreprise. Le compte d'exploitation
prévisionnel est un document qui présente les revenus et les charges prévus de l'entreprise
sur une période donnée, généralement un an.

L'analyse du compte d'exploitation prévisionnel implique généralement l'examen des

prévisions de revenus et de charges de l'entreprise pour s'assurer qu'elle peut générer des
bénéfices et couvrir ses coûts. Elle peut également impliquer l'examen des tendances
financières passées de l'entreprise pour s'assurer que les prévisions sont basées sur des
données précises et fiables.

L'analyse du compte d'exploitation prévisionnel peut également aider à identifier les risques
financiers potentiels pour l'entreprise et à prendre des mesures pour les gérer. Elle peut
également aider à identifier les opportunités de croissance pour l'entreprise en identifiant les
domaines où elle peut augmenter ses revenus et réduire ses coûts.

d) Analyses des garanties

Dans une banque commerciale, les garanties sont analysées en fonction de leur valeur, de
leur liquidité et de leur qualité. Les garanties peuvent être sous forme de biens immobiliers,
de stocks, de créances, de comptes bancaires, etc.

La banque évalue la valeur de la garantie en la faisant évaluer par un expert indépendant. Elle
examine également la liquidité de la garantie, c'est-à-dire sa capacité à être vendue
rapidement en cas de défaut de paiement du client.

Enfin, la qualité de la garantie est évaluée en fonction de la probabilité de sa perte de valeur

en cas de défaut de paiement du client. Par exemple, une garantie sous forme de stock de
produits périssables peut perdre rapidement de sa valeur si elle n'est pas vendue rapidement.

Les garanties réelles et les garanties personnelles sont deux types de garanties qui peuvent
être utilisées pour sécuriser un prêt ou une dette. Les garanties réelles sont des garanties qui
sont liées à un bien immobilier ou mobilier, tel qu'une maison, une voiture ou un équipement.
Si l'emprunteur ne peut pas rembourser le prêt, le prêteur peut saisir le bien et le vendre pour
récupérer son argent.

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Les garanties personnelles, en revanche, sont des garanties qui sont liées à la solvabilité de
l'emprunteur. Elles peuvent inclure des cautions, des garanties bancaires ou des garanties
d'assurance. Si l'emprunteur ne peut pas rembourser le prêt, le prêteur peut poursuivre la
caution ou l'assureur pour récupérer son argent.

En résumé, les garanties réelles sont liées à un bien, tandis que les garanties personnelles
sont liées à la solvabilité de l'emprunteur.

Les politiques de prise de garanties dans une banque commerciale peuvent varier en fonction
de la banque et du type de prêt. En général, les banques commerciales exigent des garanties
pour minimiser leur risque de crédit et s'assurer que l'emprunteur sera en mesure de
rembourser le prêt.

Les politiques de prise de garanties peuvent également inclure des exigences de

documentation, telles que des contrats de prêt, des actes de garantie, des registres de
sûretés, etc. Les banques peuvent également mettre en place des processus de suivi et de
recouvrement pour les garanties, afin de s'assurer qu'elles sont maintenues en bon état et
qu'elles peuvent être utilisées en cas de besoin.

e) Proposition de décision

L’analyse donne son avis sur le dossier de crédit. Ce proposition doit indiquer le type de crédit,
la durée et les conditions de crédit.

C. La mise en place du crédit

Pour la mise en place du crédit, le client doit signer et écrire la mention « lu et approuvé » :
un une convention de crédit notarié ; un tableau d’amortissement et les billets à ordre.

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 III- LES ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE

Le cautionnement : c’est est le contrat par lequel une personne appelée caution promet au
créancier d'une obligation d'y satisfaire si le débiteur ne la remplit pas lui-même. Le mot
"caution" sert donc à désigner le tiers garant. Mais dans le langage courant, l'appellation de
caution désigne fréquemment l’engagement lui-même.

Caution de soumission : c’est une attestation de crédibilité du client dans le cadre de l'offre
à faire pour gagner un marché.

Caution d'avance de démarrage (ou caution d'acompte): c’est la garantie que la banque fait
au maître d'ouvrage de rembourser l'avance faite à l'entrepreneur pour assurer le
financement des opérations préparatoires à l'exécution du marché.

Caution de retenue de garantie : c’est le fait pour la banque d’éviter que le maître d'ouvrage
retienne des sommes destinées à couvrir la bonne exécution du marché, y compris la
réparation des malfaçons. Elle est valable jusqu'à réception définitive du marché.

Caution de bonne fin : c’est une garante de la bonne fin d'exécution du marché. Elle court
jusqu'à la réception provisoire du marché. La plupart du temps, elle est exigée en même
temps que la caution d'avance de démarrage.

Attestation de virement irrévocable : c’est une garantie de transfert complet d’une certaine
somme sur un compte dans une banque déterminée.

Caution de rapatriement : c’est une garantie du retour d’un individu dans le pays d'origine.

Aval de traite : c’est un engagement pris par la banque de payer un effet de commerce en
cas de défaillance du client

Caution en douane : garantir le paiement des droits de douane, lors de l’importation des
marchandises

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