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Crédit de l'habitat : Quant aux crédits de l'habitat, il constitue la part la plus importante des concours
bancaires au financement des ménages. Il existe différents types de financement dans l'habitat :
a) Risques et garanties
Des nombreux risques auxquels sont exposée une banque, le plus grave et le plus traditionnel
découlent de l'activité de prêteur. Le banquier est toujours exposé à la défaillance de son débiteur.
Analyser le risque, le prévenir si possible, détecter sa réalisation, se garantir sont des aspects
permanents du métier de banquier, lequel prête l'argent d'autrui, opère avec des marges étroites et
dispose de fonds propres très limités au regard de la masse des capitaux qu'il gère. L'analyse
traditionnelle distingue différents types de risques :
le risque général (crise mondiale, guerre............................)
le risque professionnel (crise affectant une branche d'activité agriculture, énergie, immobilier).
le risque de l'entreprise
L'analyse doit être complète par l'apparition plus récente du risque né de l'endettement excessif de
certains pays, appelé risque pays ou risque souverain. Pour pallier à l'éventuelle insolvabilité de son
débiteur, le banquier essaie de se garantir par ce que l'on appelle des sûretés. Celles-ci ne sont pas
essentielles à la décision du crédit ; plus importante est la confiance que le banquier accorde à son
client. Parmi les sûretés, on distingue :
les sûretés personnelles (cautions)
les sûretés mobilières et immobilières : affectation d'un bien en garantie d'une dette
(nantissement, hypothèque :
En outre, pour se garantir, le banquier a parfois recours aux techniques de l'assurance. La plus
fréquente vise à garantir les clients des banques contre certains risques (décès, chômage....).
b) Prix du crédit
Les conditions de banques représentent la tarification sur l'ensemble des opérations bancaires
(portefeuille, caisse, opérateurs avec l'étranger, les crédits octroyés, le change etc....), effectuées avec
la clientèle.
Les règles et conditions de tarifications des opérations bancaires sont édictées par la Banque
d'Algérie. Elles font l'objet de révision chaque année. L'application des commissions, taxes et frais
bancaires est basée sur le taux de référence de la Banque d'Algérie (peut changer chaque année)
auquel, s'ajoute la marge catégorielle plafonnée. La marge catégorielle est négociable dans une
certaine mesure avec les entreprises (ceci en tenant compte de la classification catégorielle des
entreprises).
- Toute demande de crédit d'exploitation (Nouvelle, renouvellement....) doit être formulée par la
relation au moyen d'un document dûment signé par le premier responsable de l'entreprise ou
une personne habilitée à engager l'entreprise. Selon la forme d'organisation des banques, les
demandes de crédit peuvent être adressées à l'agence bancaire pour décision ou avis selon le
montant de sa délégation. Au cas où les montants demandés sont supérieurs aux délégations
accordées au directeur d'agence, le dossier de crédit est apposé d'un avis et envoyé aux
directions régionales ou centrales concernées par leur pouvoir de délégation respectif.
- Tous les pouvoirs qui excèdent les prérogatives de la direction générale seront le moment venus
organisés d'une façon expresse par le conseil d'administration. Ce circuit de décision et d'une
manière générale applicable pour les entreprises. Un comité de crédit est organisé soit en
comité siégeant ou en comité circulant pour les montants dépassant la délégation de l'agence,
des structures régionales et structures centrales.
b) Crédits d'investissement
Même circuit d'études et de décision que dans les crédits d'exploitation
2-Délais de traitement des demandes de crédit
Le délai de traitement des dossiers commence à courir à d'accusé de réception donné à la clientèle.
L'appréciation au moyen de ces éléments et informations produites, fait ressortir des besoins de
crédits de chaque entreprise.
Cette étape constitue la phase privilégiée de l'acte de financement.
Tous les documents relatifs à l'exploitation et l'investissement doivent être déposés, accompagnés
de la demande de concours bancaires qui reprend par nature les crédits sollicités et par nature les
crédits demandés à la banque.
1 Règles générales
En réalité ; on ne peut éliminer tous les risques liés au crédit, des impondérables peuvent
toujours changer les chances de réussite aussi fiables soient elles. En effet, la pratique peut le
confirmer, on ne peut éliminer un risque, on le gère. Ainsi, le chargé d'études peut à travers son
analyse atténuer les risques liés au crédit en observant un suivi rigoureux qui se résume aux
points essentiels suivants :
S’assurer que les montants autorisés ne sont pas dépassés
Vérifier que les crédits octroyés s'adaptent aux besoins financiers de l'activité de l'entreprise
Effectuer des visites sur site
Vérifier les pièces justificatives (situation des travaux)
Vérifier le remboursement des crédits consentis
Vérifier la concordance des données prévues et réalisées suivre la situation de l'entreprise et
les incidents survenus
S’informer des ATD et saisie arrêt éventuelles émis contre les clients
Mettre en place les garanties exigées et procéder à leur évaluation
Précéder au classement des créances et s'assurer de leur provisionnement etc.
2 Règles prudentielles
Consultation de la centrale des risques et des impayés de la banque d'Algérie
Un autre préalable est imposé à l'entrée en relation, le règlement relatif à la prévention et la lutte
contre l'émission des chèques sans provisions, dont l'article stipule que :
"Préalablement à la délivrance du premier chéquier au client, les intermédiaires financiers doivent
consulter le fichier de la centrale des impayés..." A cet effet, une autorisation de consultation de la
centrale des risques est exigée pour tout crédit de plus d'un million de dinars sollicité.
Risques pondérés pour un seul client / Total des fonds propres Nets de la banque ≤ 25%
Le contrôle à posteriori (circulaire BA/003/ 89) pour vérifier si la distribution des crédits répond
aux objectifs de financement des branches d'activités rentables.
La construction des réserves obligatoires - -A
L'instruction 74-94 de la Banque d'Algérie précise également que : "Les découverts en compte doivent
diminuer afin de Ne pas dépasser 15 jours de chiffre d'affaires du client".
Cette même instruction rappelle aussi qu'à échéance, le découvert non apuré doit être reclassé dans
l'une des catégories De créances classées, donnant lieu à la constitution de provision.
8 Le Recueil de garantie
Fera l'objet d'un développement dans les chapitres suivants.
ROLE DES INTERVENANTS DANS LE DOSSIER DE CREDIT
Cette séparation des fonctions est consacrée par l'intervention distincte du dossier par le chargé de la
clientèle qui conserve la responsabilité du montage du dossier et le chargé d'études qui procède à
l'analyse du risque :
Le commercial est en l'occurrence guidé vers une connaissance approfondie, fiable et
dynamique de la relation à travers une identification précise de l'entreprise, susceptible d'être
régulièrement et rapidement actualisée.
L'analyse voit son action renforcée par une mise en relief de son analyse financière, grâce à
l'intégration du support logiciel d'aide à la décision, conduisant à la notation objective des
indicateurs de l'entreprise.
La deuxième nouveauté dans la mise à niveau de la fonction crédit est la stricte indépendance entre
décision et mise en place du crédit.
Celle-ci est consacrée par la nouvelle dimension à confier au chargé du suivi du crédit au niveau du
service appelé
Le secrétariat des engagements dont les missions essentielles s'articulent autour des points
suivants :
l'enregistrement de la demande de crédit
l'archivage et la conservation des documents et des actes originaux
l'enregistrement et la notification des autorisations reçues
déclaration à la centrale des risques
classement des créances, provisionnement
Définition
- Au titre de la loi sur la monnaie et le crédit abrogée par l'ordonnance 2003 portant sur la monnaie et
le crédit, le crédit constitue la mise à disposition aux agents économiques de fonds ou de leur prêter la
signature de la banque.
- Nous rappelons que les crédits peuvent être classés selon certains critères, notamment la durée et
la distinction ou l'objet :
Les crédits de fonctionnement dont la durée peut être supérieure à 12 mois et au maximum de
24 mois.
Les crédits d'investissement à moyen et long terme dont la durée peut être supérieure à 24
mois.
Conditions d'éligibilité
- Les premiers sont destinés à financer les besoins de fonctionnement des entreprises
(accompagnement du cycle d'exploitation), les seconds sont destinés à financer des biens
d'équipement et/ou de réalisation.
- L'accès au crédit implique de la part des entreprises des conditions d'éligibilité obligatoires qui
se résument aux points essentiels suivants :
Disposer de la qualité de commerçant.
Etre affilié aux plans fiscaux et parafiscaux,
Tenir les livres réglementaires et produire les documents comptables
Définition
Crédits de fonctionnement, appelés « crédits de trésorerie » sont des concours accordés aux
entreprises pour faire face aux besoins en fonds de roulement découlant de leur cycle d'exploitation et
sont adossés à leurs actifs circulants, besoins ont pour origine les décalages de trésorerie entre les
recettes et les recenses.
Ils peuvent revêtir plusieurs formes et sont considérés comme crédits à court terme.
- Le support de dossier de crédit est un canevas documentaire conçu dans le respect d'une
exigence réglementaire en matière de distribution de crédit. Chaque banque a son propre
canevas d'étude de crédit. A titre d'exemple, nous avons pris le support typique proposé par les
experts étrangers du bureau consulting INEUM élaboré pour le compte des banques publiques
Algériennes dans le cadre de l'application du programme « MEDA » dans la fonction crédit.
- Le support de crédit en question fera l'objet d'un examen détaillé, une copie du canevas sera
remise à chaque élève pour son étude.
Le bilan financier : ce bilan financier repose sur la distinction entre investissement et cycle
d’exploitation, l’opération de l’analyse au moment de la décision et non à celui de
l’établissement du bilan.
2) Les objectifs.
- Il existe une préoccupation commune à tous les banquiers « la pérennité des entreprises, car
leur disparition entrainera des dommages pour les différentes partenaires et notamment les
banques », l’attitude du banquier préteur doit à cet effet poser de questions :
L’entreprise réalise-t-elle des performances ?
Comment l’entreprise se comporte dans son secteur ?
Quelle est la croissance de son chiffre d’affaires, de se parts de marché ?
L’entreprise est-elle vulnérable ?
- Et poursuivant sa croissance et développement, l’entreprise doit demeurer liquide et solvable
Liquidité (court terme) : assuré les engagements à leur terme.
Solvabilité (long terme) : l’entreprise doit être capable de faire face avec ses actifs à
l’ensemble de ses engagements, et payer ses dettes de toute nature.
4) Les normes.
Pour donner un avis il faut se référer aux normes qui permettre d’apprécier les données découlant
des instruments d’analyse. Exemple :
Ratio de bancabilité = situation nette / total bilan >= 20 % pour une entreprise industrielle
Le risque crédit est celui qui se manifeste lorsque le débiteur est incapable d'honorer ses
engagements d'une manière partielle ou totale.
L'origine du risque crédit est donc propre à l'entreprise, mais qui se transfert à la banque en raison des
relations commerciales. Il importe au banquier de reconnaitre ses différents risques et de les analyser
à l'occasion de chaque opération de crédit :
Les risques liés à l'entreprise elle-même: Les risques tenant à l'environnement externe:
La facilité de caisse
C’est un crédit qui répond aux besoins de financement dus aux décalages des rentrées et
sorties de fonds, et son remboursement est assuré chaque mois par les rentrées décalées.
Le découvert
Accordé pour une période plus longue qu’une facilité de caisse (quelques semaines à quelques
mois), le découvert est autorisé pour combler le manque de trésorerie du client.
Le crédit de campagne
Le crédit de campagne est un concours qui a pour objet le financement des entreprises ayant
une activité saisonnière.
L’affacturage (Factoring)
Le factoring est un acte au terme duquel une société spécialisée appelée factor, devient
subrogée aux droits de son client appelé adhérant, en payant à ce dernier le montant intégral
d’un effet à échéance fixe et en prenant à sa charge, moyennant une rémunération, les
risques de non remboursement .
Définition :
- Un crédit d’investissement c’est un crédit qui finance le haut d’un bilan ou l’actif immobilisé
(les équipements, les machines, bâtiments, bureaux, matériels roulant…etc.)
Les questions fondamentales avant l’actroi d’un credit moyen terme ou long terme :
La fiabilite du projet.
Poids de la concurrence.
Solidite de l’empreteur.
Capacite d’adaptation.
I. Pour la Banque
1- Les avantages
Une source pour la banque.
Instrument de fidélisation du client.
La perception des frais de dossier contribuera à la formation du produit net bancaire.
2- Les inconvénients
Obligation de consentir une Rallonge ou un découvert supplémentaire si le plan de
financement n’est pas fiable.
Garantie mal prise donc sans effet (inscription tardive d’un investissement).
Cession ou disparition du bien (si la garantie n’a pas fait l’objet d’une inscription)
Saisie du bien par un autre créancier.
2- Les inconvénients
Le crédit d’investissement impose une part d’autofinancement et implique une
dépense financière vis-à-vis du banquier.
Le crédit immobilier
Constitution de dossier
Entrevue avec l’emprunteur : informer l’emprunteur, recueillir l’information pour analyse
du dossier et en dernier juger de la recevabilité.
Validation des pièces constitutives du dossier
Analyse de dossier
Emprunteur
Evaluer la capacité et la volonté de rembourse de l’emprunteur exemple vérification de
la source de l’apport annuel, la prévenance, de la qualité et du montant de revenu…
Le Marché
o Analyse l’offre et la demande des logements.
o Détermination de la conjoncture du marché.
Prise de décision
Niveau de risque faible ………………….. décision approuvé
Niveau de risque élevé ………………….. décision refusé
Niveau de risque moyen…………………..décision approuvé ou refusé.
Niveau de risque indéterminé……………. Décision défi ?
Gestion du portefeuille
- Administration du prêt
o Mise en recouvrement
o Rapport sur la situation des impayés
o Renouvellement du prêt
o Attestation de solde.
- Gestion des impayés : dans ce cas la banque suit les étapes suivantes :
1. Détection rapide
2. L’analyse de la situation financière (état du bien immobilier et situation financière de
l’emprunteur).
3. Soit le Règlement a l’amiable ou le Saisie.
LES GARANTIES :
le nantissement :
le nantissement du fonds de commerce simple ou élargi au matériel.
le nantissement du matériel
le nantissement des marchés
le nantissement des marchandises
le nantissement des titres