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RAPPORT DE STAGE
Février 2015 - Mai 2015 ACADEMIQUE
Analyse des risques et voies de
couverture
Je tiens tout d’abord à remercier ma famille pour le soutien inconditionnel qu’elle m’accorde
en permanence et sans qui ma formation actuelle n’aurait pas été possible.
Mes remerciements vont également à Afriland First Bank pour l’opportunité accordée à ma
personne d’y effectuer un stage académique et qui s’est révélé être d’une aide précieuse
dans l’avancée de ma formation.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué d’une quelconque
manière à ma quête d’expérience professionnelle.
Introduction………………………………………………………………………………………….3
Historique…………………………………………………………………………………….6
Première partie: Présentation de l’entreprise Afriland First Bank……….…………………….7
I. Présentation de la First Bank…………………………………………..………………….7
II. Organisation de la First Bank…………………………………………………..…………7
III. Réseau de la First Bank………………………………………………………..………….8
IV. Organigramme de la First Bank, siège social, Yaoundé………………………….………9
C- Les financements...………………..…….……………………………..…...….…………..32
Conclusion ……………………………………...…………………………………….…………….42
Bibliographie ………………………………………………………………………………………43
Afriland First Bank est placé dans un environnement disposant d’une couverture
bancaire mitigé et d’un taux de bancarisation assez faible. En effet, le marché bancaire
au Cameroun est constitué de 13 banques dont 3 nationales. Elle est créée le 24 Octobre
1987 sous la dénomination de Caisse Commune d’Epargne et d’Investissement (CCEI)
par le Dr Paul K. FOKAM.
Comme toutes les banques traditionnelles, la First Bank est essentiellement tournée
vers trois activités principales : la collecte des dépôts de la clientèle, la mise à
disposition des moyens de paiement et la distribution des crédits. Le dernier point est
celui qui nous intéresse. Le crédit se définit comme étant la mise à disposition par une
personne ou une organisation (le créancier) d'une ressource (en général une somme
Néanmoins, je souhaite que nous nous penchions tout d’abord sur une description
brève de la First Bank ainsi qu’une description de quelques-unes de ses activités que
j’ai eu à parcourir. Notons que ces descriptions seront suivies d’une présentation des
risques encourus dans la matérialisation de ces activités et des voies et moyens de
réduction de ces risques.
Les missions à court terme qui s’en sont suivies sont les suivantes :
Revaloriser la culture africaine afin d’en faire la base d’un éveil des consciences et d’un
développement économique
Fournir des alternatives de financement afin de promouvoir l’entreprenariat
Faire des PME/PMI les piliers de la relance économique
Encourager le renforcement de l’éducation en Afrique et mettre en avant la confiance
en la jeunesse africaine
Offrir des services de haute qualité
Retraçons ensemble les dates phares de l’histoire de la First Bank afin d’avoir une meilleure
connaissance de son évolution au cours des années :
Direction Générale Organe de gestion de la banque : elle est chargée d’implanter la politique
générale définie par le Conseil d’Administration. Elle est composée d’un
Directeur Général, de deux Directeurs Généraux Adjoints (N°1 et N°2) et d’un
organe d’Audit Interne
Audit Interne Organe qui veille au respect des procédures et à la rectitude des transactions
bancaires. Il s’assure aussi du bon fonctionnement des dispositifs de sécurité.
Succursale de Bonanjo
ECOBANK (Sénégal)
Agence Akwa
Agence New Bell ACCESS BANK (Côte
d’Ivoire)
Agence Mboppi
Agence Ndokoti
Agence Nkongsamba
Agence Limbé
Agence Akwa Millenium
Agence Bonamoussadi
Agence de Dakar
Agence Bonabéri
Agence de Kumba
Agence Saint Michel
Agence Bessengue
4. Région Nord
Succursale de Garoua
Agence Ngaoundéré
Agence Maroua
Agence Kousséri
Particuliers : - Versement
- Photocopie légalisée CNI - Retrait
- 1 photo 4*4 - Virement
- Plan de localisation du - Chéquier
domicile - Remise chèque
- Facture ENEO/CDE du lieu de - Attestation de domiciliation
résidence
Compte courant - Justificatif du revenu
Entreprises :
Fournir les mêmes documents que
pour un particulier en plus,
rajouter :
- Statuts de l’entreprise
- PV du conseil d’administration
nommant les principaux
dirigeants
- Attestation de non redevance
aux impôts
- Extrait du registre de
commerce en cours de validité
- Copie certifiée de la carte de
contribuable
- Copie certifiée du titre de
patente
- Plan de localisation de
l’entreprise
I. La i-Card plus
C’est une carte qui permet à un client de pouvoir retirer dans un distributeur automatique
(Afriland First Bank) sans frais et de pouvoir effectuer ses achats dans les supermarchés grâce
à une borne mise à leur disposition. Elle est une carte à bande magnétique et protégée par un
code confidentiel. La i-Card plus a été créée en Octobre 2010 et a remplacé la i-Card qui était
limitée au paiement. C’est une amélioration de la i-Card.
Elle est offerte à une clientèle bien spécifique qui ne peut ouvrir de compte courant (un
compte normal) à savoir :
Les pensionnés
Les jeunes
Les salariés des petites et moyennes entreprises
La carte est disponible après une semaine suivant la date de dépôt de la demande par le
souscripteur.
II. La i-Card
Cette carte permet au client de faire des opérations à partir d’un guichet automatique (faire
des achats, consulter son compte,…)
Il existe trois types de cartes de guichet à la banque qui permettent d’effectuer ces différentes
opérations :
Carte fellow
Carte partner
Carte du personnel
Carte partner :
Abonnement annuel : 12 000FCFA
Effectuer les retraits jusqu’à 750 000 FCFA par jour et 1 000 000 FCFA par semaine
Carte exclusivement réservée aux personnes ayant un compte courant, un CEL, CDS
ou CDI
Elle est de couleur rouge
En plus, elles peuvent être multi compte, avoir des multi porteurs et peuvent maitriser le
risque. Elles permettent d’effectuer des opérations gratuites (opérations de retrait, consultation
d’opérations, consultation de solde, virement de compte à compte, demande de chéquier),
elles facilitent la rapidité et la disponibilité (plus de contrainte d’horaires d’ouverture de la
banque, plus de file d’attente au niveau des caisses), la simplicité et l’efficacité (accès à
l’information, plus d’encombrement), la praticabilité et la sécurité (code de sécurité,
discrétion).
Carte du personnel :
Elle a les mêmes caractéristiques que la partner, possède la couleur de la fellow et est gratuite.
Elle est destinée au personnel de la banque. Elle est de couleur grise.
Ces cartes sont délivrées après une semaine, elles ont été créées en 2007, ont une durée de
validité de quatre ans et sont classées par ordre alphabétique.
Pour renouveler une des cartes, il faut déposer l’ancienne et récupérer la nouvelle et en ce qui
concerne une demande, il faut sa carte nationale d’identité. Elles ne sont activées que le
lendemain de la remise de la carte au client.
C’est un service qui permet au client d’accéder à son compte via Internet, le téléphone ou
encore d’effectuer des opérations.
Il existe deux types de produit :
E-FIRST : qui permet au client d’accéder à son compte via Internet
SMS FIRST : le client accède à son compte par le téléphone en envoyant un SMS
1- As Millenium
Aspect assurance :
protéger le capital contre les différents aléas de la vie
peut garantir le financement des études supérieures de ces enfants au-delà du décès, de
la maladie, d’un accident,…
2- Flash Millenium
Il présente les mêmes conditions qu’As Millenium. Il permet de préparer sa retraite. Le capital
est versé pendant que l’on travaille.
Les pièces à fournir :
photocopie de la carte nationale d’identité du souscripteur
photocopie des pièces d’identité des éventuels bénéficiaires (deux bénéficiaires)
le formulaire dûment rempli par le souscripteur
C’est un contrat d’assurance par lequel la compagnie d’assurance assure les découverts que la
First Bank octroi à un client.
Pour adhérer à ce contrat, le client doit signer un bulletin d’adhésion sur lequel figure les
caractéristiques de l’assurance, ensuite, il doit payer la prime. Le contrat prend effet dès sa
signature par le souscripteur et prend fin à la date d’expiration du contrat ou à sa résiliation
par l’une des parties ou en cas de manquements de cotisations de la part du souscripteur.
4- Akiba
C’est un contrat d’assurance par lequel la compagnie d’assurance assure les comptes
d’épargne des clients. Il peut être souscrit par les titulaires d’un compte épargne, par une
personne âgé entre 18 et 64 ans lors de l’adhésion.
En cas de décès d’un client, la banque verse aux bénéficiaires du contrat le solde du compte
du client décédé et la compagnie d’assurance se charge de versé un capital additionnel en
fonctions des options. Pour cela, ils doivent fournir :
la fiche d’état civil mentionnant la date de naissance et la date de décès e l’assuré
I. Le portefeuille
Le service de portefeuille gère les valeurs dont le tireur et le bénéficiaire possèdent leurs
comptes domiciliés dans nos livres. Il offre au client deux types d’opérations :
Les opérations de front office
Les opérations de back office
Ce sont toutes les opérations effectuées en contact direct avec le client. On distingue :
Les opérations de certification
Les opérations de chèque banque
Certifier un chèque consiste à attester que le montant indiqué sur le chèque du tireur a été
prélevé sur son compte et déposé dans un compte DAP en attendant la présentation du chèque
par le bénéficiaire. C’est une manière de garantir la disponibilité du montant au bénéficiaire,
la banque se met donc entre le tireur et le bénéficiaire.
Le déroulement de l’opération :
Mentions facultatives :
Le chèque doit être normé
La matérialisation du chèque
Le montant en chiffres doit correspondre au montant en lettres
Le bénéficiaire (chèque sans bénéficiaire : chèque porteur)
La demande de chèque banque consiste à prélever sur le compte de notre client une certaine
somme. Le chèque banque a le même objectif que le chèque certifié qui est de garantir au
bénéficiaire le paiement du montant indiqué sur le chèque. Il est émis par la banque.
Le déroulement de l’opération :
Le client remplit le formulaire de demande de chèque certifié et le remet au chargé de
portefeuille. Celui-ci vérifie s’il y a bien provision sur le compte. S’il y a provision, le chargé
de portefeuille décharge ledit bordereau et remet une souche jaune au client qui servira de
reçu à ce dernier. Il établit donc le chèque qu’il enverra aussi en signature auprès du chef
d’agence et d’un gestionnaire. Le chargé de portefeuille débitera donc le compte du client et
créditera le compte DAP chèque banque.
Définition :
Un chèque est un écrit par lequel le titulaire d’un compte donne l’ordre à sa banque de payer
une certaine somme à une autre personne qui est le bénéficiaire.
C’est une opération par laquelle une personne (le tireur) remet un chèque à la banque pour
débiter son compte et créditer le compte du bénéficiaire.
Le déroulement de l’opération :
Le client bénéficiaire remplit le bordereau de remise chèque qu’il dépose auprès de l’agent de
portefeuille avec le chèque qui à son tour se chargera du suivi du chèque. Ce dernier vérifie
que le compte du client est bien approvisionné. On peut distinguer :
- Le tireur et le bénéficiaire sont dans la même agence : l’opération se traite dans
DELTA. On créditera le compte du bénéficiaire avant même de vérifier si le compte
du tireur a la provision. En cas de provision insuffisante, le chèque passe en attente de
décision car la banque peut autoriser certains comptes à passer débiteur.
- Le tireur et le bénéficiaire sont d’agence différente : on parle d’inter agence sur place.
C’est une opération de remise chèque dont le tireur et le bénéficiaire ne sont pas dans
la même agence mais dans la même ville. Ce type d’opération passe par un compte
qu’on appelle compte liaison en cas de provision suffisante sur le compte du tireur.
Dans le cas contraire, le chèque ira en attente de décision.
- Le tireur et le bénéficiaire sont d’agence et de ville différente : on parle d’inter agence
hors place. L’opération est traitée dans MIDDLEWARE. C’est une opération de
remise chèque dont le tireur et le bénéficiaire sont de ville et d’agence différente. En
cas de provision sur le compte du tireur, cette opération passe par le compte liaison et
les frais seront imputés au bénéficiaire.
II- Le virement
le virement est une opération qui consiste à prélever un certain montant du compte d’un client
( le donneur d’ordre) à sa demande en faveur d’un autre compte qui peut être un de ces
comptes ou le compte d’une autre personne que lui.
On distingue deux types de virements :
Les virements émis : ce sont les opérations que nous initions
Les virements reçus : ce sont les opérations que nous dénouons
Les virements immédiats ou uniques : ce sont des opérations qui sont effectuées le même
jour où l’ordre a été donné par le client.
Les virements différés : ce sont des virements qui sont caractérisés par un décalage entre leur
date de dépôt et leur date réelle d’exécution.
Les virements permanents : ce sont les opérations dont la validité de l‘ordre est subordonnée
à la réalisation d’une suite d’opération de virement.
Les virements simples : ce sont les opérations qui sont effectuées par le chargé de virement
et dont l’ordre ne concerne qu’un seul compte.
Les virements multiples : ce sont les opérations qui sont effectuées par le chargé de virement
et dont l’ordre concerne plusieurs comptes.
Pour les virements reçus, on décode le message reçu par l’agence du donneur d’ordre puis on
débite le compte liaison pour créditer le bénéficiaire qui est dans nos livres.
Lorsque les comptes impactés sont ceux de la même banque, on utilise le système de la
banque (Delta).
Les virements inter bancaire :
Ce sont les virements qui s’effectuent entre deux banques (agences) c'est-à-dire que le
donneur d’ordre et le bénéficiaire sont deux banques différentes.
Ces opérations se traitent dans :
SYSTAC pour les montants inférieurs à 100 Millions FCFA par télé compensation.
SYGMA pour les montants supérieurs ou égaux à 100 Millions FCFA. Cependant, en
cas d’urgence, l’opération peut être traitée dans ce logiciel pour les montants inférieurs
à 100 Millions FCFA. Ce type d’opérations est traité sans passer par la compensation.
On les envoie au service de l’exploitation qui monte un message Swift et l’envoie à la
BEAC.
a- La mise à disposition
C’est une opération qui consiste pour un client à donner l’ordre à sa banque de prélever un
certain montant sur son compte en faveur d’une autre personne que ce dernier ait ou pas un
compte. Le bénéficiaire pourra toucher directement les fonds dans un guichet.
b- Le Prélèvement
C’est une forme particulière de virement. Le titulaire du compte signe l’ordre qu’il remet au
bénéficiaire. Ce dernier va se présenter à la banque avec cet ordre afin de se faire créditer son
compte. Mais pour éviter toute escroquerie ou fraude, le titulaire du compte signe un avis de
prélèvement qu’il remet au bénéficiaire et une autorisation de prélèvement qu’il remet à sa
banque.
III- La compensation
La compensation peut être définie comme étant un échange des valeurs (chèque, virement,
effet de commerce,…) entre les banques secondaires dans le but d’éteindre respectivement
leurs dettes nées de leurs transactions entre les différents clients.
Elle se fait sur des ordres dont le bénéficiaire et le donneur d’ordre ne sont pas de banque
différente. Elle utilise deux moyens à savoir :
La télé compensation
La compensation manuelle ou bilatérale
1- La télé compensation
a- Le déroulement de l’opération
Elle se traite généralement dans l’après-midi. Elle se fait dans Barberousse consultation. On
l’utilise pour consulter les lots d’images que nos confrères nous ont envoyés. L’opérationnel
charge les lots d’images reçus, les collecte et procède au nettoyage. Il effectue un transfert qui
lui permet de voir en plus des images des chèques et des FC reçus, les virements reçus.
Pour les chèques hors place, on utilise le compte DAP Compensation car Barberousse capture
ne reconnait pas le compte du client qui n’est pas domicilié chez nous.
C’est l’échange des valeurs physiques entre les banques. Elle concerne toutes les opérations
portant sur les chèques normés fautés, les effets de commerce qui ne peuvent être traités dans
Barberousse capture.
Elle se fait aussi en deux phases :
La phase allée :
C’est la présentation des effets de commerce échus payables chez nos confrères, les
chèques normés fautés et les impayés. Avant de les déposer chez les confrères, l’agent
chargé de portefeuille procède d’abord au traitement des valeurs dans DELTA.
La phase retour :
Le service des opérations locales est sujet à divers risques et plus précisément le risque
opérationnel. En effet le risque opérationnel représente une perte potentielle résultant de
procédures internes inadéquates ou fausses, des personnes, des systèmes ou d’évènements
extérieurs à l’organisation. Voici quelques exemples de risques que court le service :
- Erreurs dans l’exécution des opérations
- Violations des procédures ou du règlement
- Erreur du système lors de la saisie des données
- Panne des ordinateurs
- Informations reçues erronées
- Interruptions subites du courant électrique
Afin de couvrir la survenance de ces éventuels risques, voici ci-après quelques approches de
solution :
Amélioration du suivi et du contrôle interne des opérations
Maintenance permanente des outils de travail (ordinateurs, imprimantes, …)
Amélioration des logiciels de travail (Delta, …)
Répartition des activités et limitation des responsabilités
Analyse effective (vérification) des informations reçues avant tout traitement
Notons que le risque des interruptions subites du courant électrique est entièrement couvert
par la présence d’un générateur électrique. Toutefois, le risque de panne technique subsiste
toujours et ne peut être couvert entièrement.
Les opérations de guichet sont des opérations dont la réalisation et l’exécution se fait
immédiatement et devant le client (c'est-à-dire le même jour). On peut citer :
Les transferts (émis et reçus)
Le rachat de traveller chèque
Les domiciliations
Les ventes de Traveller chèque
Les achats et ventes des devises
1- Les transferts
Le transfert est la réalisation de l’envoie d’un montant dont le bénéficiaire est à l’extérieur de
la zone CEMAC. Il peut se faire soit :
- En versant le montant du transfert exigé par notre client sur le compte du bénéficiaire si
on a le numéro de compte,
- En demandant une MAD (mise à disposition) à notre correspondant à l’étranger si le
bénéficiaire n’a pas de compte,
- En demandant à notre correspondant de transférer le montant exigé par le client vers une
autre banque bénéficiaire.
Ce sont les mouvements de fonds d’un pays vers l’étranger. On peut citer :
- Les transferts courants
- Les transferts commerciaux
Les transferts courants et les commerciaux sont des opérations qui sont effectuées de la même
manière à la différence que c’est l’objet qui diffère. Les transferts courants concernent les
transferts divers (frais de scolarité, caution, voyages,…)
C’est le même type de transfert qui est effectué à la différence qu’il n’y a que l’objet qui
change. Les transferts courants concernent tous les transferts divers (frais de scolarité, aides
familiales, caution,…) mais aussi les marchandises dont le montant est inférieur à 5 Millions
de FCFA tandis que les transferts commerciaux concernent tous les transferts de
marchandises dont le montant est supérieur à 5 Millions de FCFA.
Vérifier s’il y a provision suffisante sur le compte dans le cas contraire, il faudrait
l’autorisation du gestionnaire chargé de son compte.
Vérifier la signature
On pourra ensuite passer à l’étape suivante en basculant l’opération saisie dans DELTA en
message SWIFT.
Etape 3 :
Autoriser l’opération en validant le message SWIFT
Renseigner le système GACHA
Ce sont des virements en provenance de l’étranger dont les bénéficiaires sont domiciliés dans
nos livres et même ceux qui sont domiciliés chez nos confrères. Les transferts reçus sont
traités par la DER. Il arrive par message Swift.
2- Les domiciliations
La domiciliation est une obligation pour l’acheteur et pour les banques, c’est un service.
Les mentions obligatoires sur une DI :
Nom, prénom et adresse de l’importateur et du vendeur
Pays d’origine et de provenance
La banque domiciliatrice
Le mode de transport
La signature de l’importateur
Le cachet de la banque domiciliatrice et la signature ainsi que celui de la SGS
Un client qui est dans nos livres peut décider de domicilier son opération dans une autre
banque et d’effectuer le règlement chez nous. Nous envoyons une demande d’imputation et
une demande d’autorisation d’effectuer le transfert sur la base de la DI que l’on détient.
Il peut aussi décider de domicilier chez nous et d’effectuer le règlement dans une autre
banque. Dans ce cas, la banque nous envoie une demande d’autorisation et une demande
d’imputation sur la base de la DI qu’elle détient.
Ce sont les opérations qui se font avec un certain délai. Elles concernent :
Les effets libres en l’encaissement
Les effets à recouvrer
Le crédit documentaire
La remise documentaire
Les effets libres ce sont les valeurs en devise de nos clients que nous devons envoyer à
l‘encaissement chez les correspondants. C’est sans engagement de la part de la banque. Ce
sont : les chèques, les traites,… remis à nos clients et payables à l’étranger (hors zone
CEMAC).
Le déroulement de l’opération :
On prépare la valeur remise par le client (nettoyage, endossement, attribution d’un
numéro de référence,…)
On envoie la valeur chez le chef de département qui imposera sa signature
On monte un bordereau d’accompagnement qui récapitule l’ensemble des valeurs
remis avec le montant
On envoie donc les valeurs chez le correspondant pour encaissement via DHL
A la réception du sort, on extourne l’opération d’entrée en portefeuille
Le compte du sera crédité du montant de sa valeur envoyée à l’encaissement moins
les frais
Les effets libres à recouvrer ce sont des valeurs payables en CFA localement que nous devons
recouvrer pour les comptes de nos correspondants.
Le déroulement de l’opération :
On constate l’entrée en portefeuille
On appelle le client pour qu’il ait connaissance de l’opération qui sera exécutée sur
son compte. S’il est d’accord, il doit nous fournir les documents nécessaires qui
justifieront l’émission de la valeur
Le sort de la valeur : on débite le compte du client et on crédite le compte du
correspondant
3- Le crédit documentaire
C’est un engagement pris par la banque de payer un montant déterminé au fournisseur d’une
marchandise ou d’une prestation contre une remise de documents conformes prouvant que la
marchandise a été bien expédiée ou la prestation effectuée dans un délai fixé. Ce moyen de
paiement est plus couteux.
Les participants à une opération de CREDOC :
Le donneur d’ordre : personne qui demande à la banque l’ouverture du Credoc
La banque émettrice : celle du donneur d’ordre
La banque notificatrice : celle qui reçoit le Credoc et le transmet au bénéficiaire (la
banque correspondante)
La banque confirmante : celle qui confirme le crédit documentaire
4- La remise documentaire
C’est une opération par laquelle un exportateur mandate sa banque de recueillir, selon ses
indications, une somme due ou l’acceptation d’un effet de commerce par un acheteur contre
remise de documents. Il s’agit de documents commerciaux (factures, documents de transport,
titres de propriété, …) accompagnés ou non de documents financiers (lettres de change, billets
à ordre, chèques ou autres instruments analogues pour obtenir le paiement d’une somme
d’argent).
La remise documentaire peut se faire selon deux formes :
Documents contre paiement (D/P) : la banque située à l'étranger, correspondante du
banquier de l’exportateur, ne remettra les documents que contre paiement immédiat.
Cette formule présente une bonne sécurité pour l'exportateur. Celui-ci reste néanmoins
soumis au risque de refus des documents et de la marchandise par l'acheteur.
Documents contre acceptation (D/A) : la banque située à l'étranger, correspondante
du banquier de l’exportateur, ne donnera les documents à l'acheteur que contre
l'acceptation par ce dernier d'une ou plusieurs traites payables à une échéance
ultérieure. Cette formule n'offre pas de garantie sûre au vendeur, puisque le règlement
de l'acheteur n'interviendra qu'à l'échéance de la traite. L'exportateur veillera donc à
demander un aval de la banque sur les traites afin d'éviter le risque d'insolvabilité.
Afin de couvrir ces divers risques, certaines solutions peuvent être envisagées telles que :
Amélioration des procédures de contrôle et de suivi des diverses opérations
Mise en place d’un système d’archivage des données et opérations
Maintenance effective et permanente des équipements de travail (ordinateurs, …)
Amélioration du suivi des demandes du client par un traitement immédiat et une
gestion axée sur les résultats
C- Les financements
La First Bank propose à ses clients différents types de crédits qui sont :
La facilité de caisse
Pour tout client qui attend de bénéficier d’un encaissement précis à la suite d’une prestation
donnée et souhaite effectuer une dépense urgente ou immédiate, la First Bank met à sa
disposition la liquidité nécessaire à travers ce mode de financement qu’est la facilité de caisse.
Le découvert
Ce type de financement est adapté aux clients qui font face à des besoins importants de
financement dus à leurs activités dont les encaissements sont décalés des décaissements dans
le temps. Pour pallier à ce décalage, la First Bank assure à ces clients un volant de trésorerie
qui leur est nécessaire pour le déroulement de leurs activités.
Le crédit à l’investissement
Ce type de crédit est destiné aux entreprises qui sont en phase d’expansion, de diversification
ou de modernisation de leurs matériaux de production. Grâce à ce financement, les entreprises
concernées peuvent assurer l’acquisition des immeubles destinés à un usage commercial, des
matériaux et équipements de production, …
L’escompte commercial
Ce financement est destiné aux clients qui souffrent d’un déséquilibre de leur trésorerie dû à
leurs activités qui les poussent à accorder un crédit à leurs clients à travers des effets de
commerce sur une période variable (1, 2 ou 4 mois) en plus d’avoir un cycle de production
plutôt long et des délais de paiements des fournisseurs assez réduits. La First Bank leur
permet de pallier à ces divers problèmes à travers l’escompte de leurs effets de commerce, ce
qui leur permettra de rétablir leur trésorerie et honorer leurs divers engagements.
Le crédit spot
Ce financement est destiné aux clients qui ont un besoin de trésorerie d’une durée assez courte
(quelques jours ou quelques heures). L’avantage de ce type de financement est le coût qui est
moins élevé en comparaison du découvert.
L’avance sur stock est adapté aux clients qui se retrouvent en besoin de trésorerie dû à leurs
marchandises qui sont stockées dans leurs magasins ou dans des magasins de tiers. La First
Bank leur accorde un soutien financier sur la base de ces marchandises afin de leur permettre
de poursuivre leurs affaires.
Le crédit de campagne
Pour les clients qui mènent des activités agricoles saisonnières entraînant un décalage entre
les encaissements et décaissements et donc une incapacité à faire face aux besoins importants
qui naissent, la First Bank met à leur disposition le financement nécessaire à la couverture de
ces besoins et de leurs activités.
Ce type de crédit est destiné aux clients qui se retrouvent en besoin de liquidité pour la
poursuite de leurs activités du à des encaissements tardifs répartis sous forme de décomptes
dans le temps, suite à diverses prestations telles que l’exécution d’un marché, la livraison de
marchandises, ou encore l’exécution d’un service. La First Bank leur délivre la liquidité
nécessaire sous forme d’avance adossée à leurs factures ou décomptes.
Le crédit relais
Le crédit relais est adapté aux clients qui se retrouvent en besoin rapide de fonds en vue de
réaliser des opérations financières dans le but d’obtenir des liquidités et dont les formalités
sont très longues à savoir un déblocage d’une ligne de financement obtenue d’un bailleur de
fonds, une augmentation de capital ou une cession d’un bien de leur patrimoine. La First Bank
leur fournit la liquidité dont ils ont besoin pour l’aboutissement de leurs opérations.
Les éléments à fournir par le client pour l’obtention d’un financement sont les suivants :
Un fonds de commerce est défini comme «un ensemble de moyens qui permettent à un
commerçant d’attirer et de conserver une clientèle. Il regroupe différents éléments mobiliers,
corporels et incorporels », selon l’article 103 de l’acte uniforme OHADA. Pour plus de
précisions, le fonds de commerce est l’ensemble des éléments mobiliers corporels comme le
matériel, l’outillage ou le mobilier et incorporel comme la clientèle, le nom commercial
(brevet, licence, marque, enseigne etc.), ou le droit au bail que possède une entreprise
commerciale, industrielle ou de service.
Dans notre contexte actuel qu’est le secteur bancaire, et plus précisément la First Bank, le
fonds de commerce comporte une composante matérielle ou palpable qui est le portefeuille et
une composante immatérielle qui est l’ensemble des éléments non palpables tels que le nom,
l’enseigne et l’image de la First Bank.
Le portefeuille pour un gestionnaire représente l’ensemble de sa clientèle à savoir les
apporteurs de capitaux/ressources et les demandeurs de ressources/financement.
Au regard de ce qui précède, le fonds de commerce du gestionnaire est constitué d’éléments
tels que les clients, les produits souscrits, le portefeuille (les crédits accordés et les ressources
constituées). Donc le fonds de commerce dans notre contexte se focalise plus sur la
composante matérielle.
Ici l’objectif visé est le maintien des relations du client avec la banque. En effet, une fois le
client en relation avec la banque, il est primordial pour le GFC de développer les voies et
moyens nécessaires à la bonne tenue de son portefeuille. Pour y arriver, le GFC procède à
certaines stratégies telles que les visites client, le suivi du client dans ses engagements envers
la banque, la gestion rapide des réclamations du client, le suivi et la mise en place dans les
meilleurs délais des demandes de financement du client. Bref, il est question pour le GFC
d’être le meilleur représentant du client au sein de la banque ainsi que son meilleur partenaire
et collaborateur.
La rentabilisation du portefeuille
Quelles sont au regard de ce qui précède les activités que le GFC entreprend pour atteindre
ses objectifs ?
- La prospection
Par souci d’accroître son portefeuille, et par ricochet accroître les bénéfices de la banque, le
GFC doit rester en quête perpétuelle de nouveaux clients à mettre relation avec la banque. En
effet, cette dernière pour évoluer ne saurait se contenter de clients qu’elle possède déjà. Il est
donc primordial pour le GFC de maintenir un accroissement en nombre et en qualité de son
portefeuille.
- L’ouverture du compte
En effet pour marquer l’entrée en relation du client avec la banque, une ouverture de compte
est obligatoire. Les différents types de compte qui sont proposés au client sont présentés un
peu plus haut dans les produits classiques.
Notons que le GFC fait face à divers risques lorsque l’ouverture du compte est enclenchée.
Ces risques sont présentés dans le tableau ci-dessous ainsi que les voies de couverture :
Etant l’une des activités de base d’un établissement financier, l’octroi de crédit est une
opération par laquelle la banque, à la demande du client, met à la disposition de ce dernier des
fonds remboursables selon un échéancier et moyennant des intérêts. Afin de procéder à
l’octroi du crédit à un client, le GFC suit des étapes bien précises telles que :
la réception de la demande du client (à travers le courrier)
la réception du dossier de crédit (par voie du courrier ou par décharge sur dossier)
l’étude du dossier de crédit par le GFC
la présentation du dossier au comité de crédit
la validation du dossier
la matérialisation de la garantie
la mise en place du crédit
le suivi du bon déroulement du crédit
éventuellement le recouvrement précontentieux
Le GFC dans le cadre de l’analyse et le suivi du dossier de crédit fait face à divers risques qui
peuvent, s’ils se réalisent, entraîner des conséquences allant du faible au catastrophique. Voici
quelques risques ainsi que les voies de couverture :
- Le recouvrement
Cette lettre vise à réchauffer le client lorsque le GFC constate qu’aucun mouvement
significatif n’a été enregistré sur le compte depuis un certain moment.
La lettre de relance :
A ce niveau, le GFC invite le client à procéder au remboursement des fonds dus. Pour ce
faire, le GFC fait parvenir deux lettres de relance au client dans un intervalle de temps donné.
La lettre de mise en demeure :
A ce niveau, et les lettres de relance étant restées infructueuses, le GFC adresse au client une
lettre de mise en demeure dans laquelle ce dernier est sommé de rembourser la somme due au
risque d’être poursuivi et contraint à apurer sa dette. Notons que la mise en demeure est
adressée au client en deux temps.
La lettre de transfert au contentieux :
Il s’agit du dernier recours utilisé par le GFC pour procéder au recouvrement de fonds du
client. A ce stade, et toutes les précédentes étapes étant restées sans suite, le GFC procède au
recouvrement par toutes les voies et moyens de droit en allant jusqu’à la réalisation des
garanties pour recouvrir la créance. Le client se retrouve poursuivi.
Le GFC mène des activités qui ne sont pas à l’abri de risques. En effet, plus les
responsabilités sont grandes, plus les risques encourus sont important. Dans la réalisation de
ses objectifs, le GFC est soumis à des risques importants tels que le risque crédit, le risque
opérationnel et le risque de marché.
- Le risque opérationnel
Il s’agit ici des risques émanant des actions menées par le GFC, des systèmes mis en
exécution, des procédures internes inadéquates tels que : le mauvais traitement d’un dossier
de crédit, les erreurs dans l’ouverture d’un compte client, le suivi non effectif des
engagements du client, la mauvaise connaissance du client.
- Le risque crédit
Conditions de Banque ;