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2018-2019
Rapport de Stage
THEME :
LA GESTION DES STOCKS DANS UNE INSTITUTION FINANCIERE :
CAS DE LA SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE (SIB)
Présenté par
Maitre de Stage
1
SOMMAIRE
DEDICACES ………………………………………………………………….
REMERCIEMENT …………………………………………………………..
AVANT-PROPOS……………………………………………………………
INTRODUCTION GENERALE ……………………………………………………
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION ET ORGANISATION DE LA
SIB……………………………………………………………………………..
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SIB…………………………………………………….
I. HISTORIQUE DE LA SIB …………………………………………………………………………………
II. EVOLUTION…………………………………………………………………………………………………
1. Présentation du Groupe Attijawaffa Bank………………………………………………..
2. Agence et effectifs ……………………………………………………………………….
3. Les différentes activités ………………………………………………………………….
I. LE DEPARTEMENT DE LA LOGISTIQUE………………………………………….
II. LE DEPARTEMENT DES ACHATS …………………………………………….
III. LE DEPARTEMENT DU REGLEMENT FOURNISSEURS ……………………………..
2
LE SERVICE ECONOMET…………………………………………………………………………….
I. DEFINITION …………………………………………………………………………….
II. LES ETAPES DE L’APPROVISIONNEMENT ………………………………………..
1. L’émission du besoin …………………………………………………………
2. La vérification du besoin …………………………………………………………..
3. L’évolution et la sélection des fournisseurs ………………………………………..
4. La passation de la commande ……………………………………………………
5. Le suivi de la commande …………………………………………………………..
6. La réception des commandes …………………………………………………….
7. L’archivage de la commande ………………………………………………………
III. LES DIFFERENTS TYPES DE STOCK ………………………………………………
1. Le stock minimum …………………………………………………………………..
2. Le stock maximum ………………………………………………………………….
3. Le stock tampon utilisateur…………………………………………………………..
4. Le stock actif …………………………………………………………………………….
5. Le stock tampon fournisseur …………………………………………………………
6. Le stock moyen ……………………………………………………………………
7. Le stock de sécurité ……………………………………………………………….
8. Le stock d’’alerte …………………………………………………………………….
9. Le stock théorique ……………………………………………………………………..
IV. LA GESTION DES STOCKS SELON LE MODEL DE WILSON……………………………….
1. La gestion sans pénurie ………………………………………………………………..
2. La gestion avec pénurie ………………………………………………………………….
3
TROISIEME PARTIE : CRITIQUES ET SUGGESTIONS………………………
I. CRITIQUES …………………………………………………………………………………………
1. Point de satisfaction …………………………………………………………………………
2. Les insuffisances …………………………………………………………………………..
II. Suggestions ………………………………………………………………………………….
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………………….
LEXIQUE ……………………………………………………………………………………………………..
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………
ANNEXES ………………………………………………………………………………………………….
4
DEDICACES
5
REMERCIEMENT
6
AVANT-PROPOS
7
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours nous constatons un nombre pléthorique d’établissements bancaires en Côte d’Ivoire. La banque est
devenue une réalité dans le quotidien des ivoiriens, cependant quand on parle de banque on fait allusion à la
manipulation de la monnaie ou de tous autres moyens de paiement. Comme tout organe, la banque pour son
fonctionnement exprime des besoins qui doivent être satisfaits pour le bon déroulement de ses activités.
Comme effectuer des opérations si la banque ne dispose pas de matériels nécessaires pour garantir sa sécurité et la
qualité de ses services ?
C’est dans l’optique de rendre service à la banque de réfléchir sur le thème suivant :
« La gestion des stocks dans une institution financière : cas de la Société Ivoirienne de Banque »
En réponse à cette question, nous serons amenés à élaborer un rapport de stage qui nous permettra de répondre à
cette problématique.
Nous présenterons d’une part la Société Ivoirienne de Banque notre structure d’accueil, et d’autre part nous
étudierons la gestion des stocks à la SIB et au terme du développement de notre thème nous évoquerons quelques
critiques et suggestions
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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION ET ORGANISATION
DE LA SIB
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SIB
I. HISTORIQUE DE LA SIB
Le 27 mars 1962 la Société Ivoirienne de la Banque (SIB) a été créé à la suite d’une assemblée constitutive.
Elle est une société anonyme de droit ivoirien ayant son siège à Abidjan. La SIB a pris la suite de l’agence
crédit lyonnais, implantée à Abidjan depuis 1962. Elle démarre avec un capital de 250 millions entre les
actionnaires suivants :
10% BANCA COMMERCE ITALIA
18% MORGAN GURANTY TRUST
18% DEUSCHE BANK
18% CÔTE D’IVOIRE
36% CREDIT LYNNAIS
II. EVOLUTION
En décembre 2009 le Groupe Crédit Agricole cède ses actions au Groupe Attijariwafa Banque. Aux jours
d’aujourd’hui la SIB est devenue une filiale du GROUPE ATTIJAWAFA BANQUE.
Le groupe Attijawaffa banque, premier groupe bancaire et financier du Maghreb et deuxième aux rangs des banques
Africaines hors de l’Afrique du Sud, avec plus de 4,2 millions de clients et 12400 collaborateurs, est une
multinationale panafricaine.
Présent dans 22 pays, le Groupe se donne pour priorité la proximité avec ses clients et les mets au cœur de sa
stratégie via son ambitieux programme de bancarisation et ses efforts d’innovation continues. En plus de l’activité
bancaire, le Groupe opère à travers des filiales spécialisées, dans tous les métiers financiers : Assurance, Crédit
immobilier, Leasing, Gestion d’actifs, Intermédiation boursière, Conseil, location longue durée.
Attijawaffa Banque est basée au Maroc et opère dans 22 pays : en Afrique (Tunisie, Mauritanie, Sénégal, Mali, Côte
d’Ivoire, Gabon, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Burkina Faso) et en Europe (France, Belgique, Allemagne,
Pays-Bas, Espagne).
2. Agence et effectifs
2.1. Agences
Jusqu’au milieu des années 80, la SIB avait un réseau sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Cependant avec la crise économique et pour éviter la faillite de la banque, le conseil d’administration a décidé la
fermeture de plusieurs agences.
Aujourd’hui elle dispose d’un réseau de 48 agences en pleines expansion dont 35 à Abidjan et 13 à l’intérieur du
pays.
2.2. Effectifs
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3. Les différentes activités
La société ivoirienne de banque a toujours manifesté sa vocation de banque universelle et offre ses services et ses
produits à plusieurs centaines de milliers de clients : particuliers, professionnels, pme et grandes entreprises.
Elle participe chaque année au financement des campagnes agricoles, et notamment la campagne café-cacao. La SIB
développe également des services de banque en ligne qui couvrent les besoins de l’ensemble de sa clientèle
d’entreprise et particuliers.
Une gamme étendue de produits et services est proposé à sa clientèle composée de particuliers et d’entreprise
(comptes de dépôt, comptes courant, crédits à la consommation et au logement, financements des investissements
des entreprises, produits d’assurances, moyens de paiement, offre monétique, engagements par signature, opération
de commerce extérieur services de la banque à distance, etc…)
Elle est agréée auprès de la bourse mobilière d’Abidjan via sa filiale la société de gestion et d’intermédiation
Africaine de bourse
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CHAPITRE II : ORGANISATION GENERALE DE LA SIB
Comme toutes entreprise, la SIB est soigneusement organisée et hiérarchisée afin de faciliter le travail, situer les
responsabilités et afficher une parfaite harmonie au sein du personnel. (Voir annexe 1)
L’assemblée générale des actionnaires se réunit une fois par an, pour approuver le rapport moral et financier de la
banque. Elle procède aussi à la nomination des nouveaux administrateurs.
2. Le conseil administratif
Le conseil administratif émanation de l’assemblée générale, nomme l’administrateur délégué directeur général ; qui
est responsable devant lui de l’établissement.
Elle émane et dépend du conseil d’administratif. Elle et tenue de l’exécution des orientations et des objectifs du
conseil administration.
1. L’inspection générale
Elle est chargée de l’audit interne, elle contrôle et s’assure du respect des procédures et de la régularisation des
opérations de la SIB dans tous les services de la banque.
2. La direction financière
Elle a pour rôle d’enregistrer, de contrôler et de vérifier toutes les opérations effectuées à la banque. Le contrôle de
gestion se charge de la confection, de la réalisation et du suivi du budget prévisionnel annuel.
Elle assure l’animation commerciale de la banque et développe les rapports commerciaux entre la SIB et ses clients
afin de leur offrir un meilleur service. Elle participe à l’augmentation de la part de marché de la SIB.
Cette direction regroupe les services de la documentation juridique, du recouvrement /succession et des saisies et
fiscalité. Elle traite et conseille toutes les affaires à caractères juridique afin d’être en règle vis-à-vis de la loi.
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Elle étudie et contrôle tous les prêts à consentir aux clients à partir d’une étude technique des demandes. Elle veille à
la qualité des engagements et à la maitrise des risques que court la banque ; exemples : la sécurité des systèmes
d’informations et informatiques, des clientèles.
Ce service est chargé d’assurer aux clients des prestations de qualité et de développer des produits adaptés à leur s
besoins, elle est aussi chargée du respect de l’ensemble des règles de déontologie et de l’application de surveillance
des opérations financières.
Elle est chargée de veiller, suivre et de gérer les opérations de production et d’administration en vue d’une meilleure
productivité.
Elle est chargée de veiller, suivre et de gérer les opérations de production en vue d’une meilleure productivité. Cette
direction est scindée en deux directions.
Elle traite les opération nationales et internationales et celle des agence centre. Elle se compose de :
UTO CAISSE : opération des caisses elle traite les opérations de caisse aux guichets de l’agence centrale.
Ces opérations sont les versements, les retraits, le change manuel, la délivrance de chèque, des cartes
bancaires et de chèque de voyage
UTO COMEX : opération de commerce extérieur, elle traite de toutes les opérations de commerce
international de la zone franc et hors franc, les crédits documentaires
UTO CENTRALISE : opérations de traitement administratif des ordres d’émissions. Elle est aussi chargée
du traitement administratif des ordres d’opérations émis par les clients par les biais des moyens de paiement
(chèque, et effets) et de l’approvisionnement à la caisse centrale.
Elle met en œuvre la politique du personnel. Elle assure la gestion des paies, des congés, des frais médicaux, des
prêts, des affectations et de la formation.
Ils concourent à la gestion de la banque par une définition des orientations et des prises de décisions appropriées.
Grâce à la collégialité, ils favorisent la communication entre les directions et une bonne maitrise des contours des
problèmes pour y apporter les solutions adéquates.
1. Le comité de direction
Il regroupe tous les responsables de direction autour du directeur général et son adjoint pour faire le point de
l’évolution générale des activités.
2. Le comité de crédit
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Il statut sur les concours au-delà de la délégation de la direction générale. Il se compose du directeur général et son
adjoint des directeurs de l’exploitation ; de la direction du risque et du contrôle de la gestion.
3. Le comité du personnel
Il se compose du directeur général et de son adjoint, de la directrice des ressources humaines, de la direction centrale
des ressources humaines, du directeur central de la production.
4. Le comité d’exploitation
Il se compose du directeur et son adjoint, du directeur de l’exploitation et des responsables des lignes métier
(entreprises, PME, particulier) ; du directeur central des engagements et du directeur financier et du comité de
gestion.
Regroupe autour du directeur du développement commercial et du marketing la directrice des Opération et systèmes,
et les responsables d’unité pour faire le point de ce département du directeur général et à son adjoint.
Compose du directeur général et son adjoint, du directeur financier et du directeur de l’exploitation, ce comité suit
les risques de transformation de trésorerie et de change.
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CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA LOGISTIQUE ET DES ACHATS
Sa mission est de mettre à la disposition des directions et des agences matérielles nécessaires pour le fonctionnement
de la banque. Elle permet aux différents directions et agences de travailler dans de meilleures conditions. La
direction de la logistique se compose en trois départements :
I. LE DEPARTEMENT DE LA LOGISTIQUE
Il est chargé des travaux de création de nouvelles agences, des réaménagements lourds, de l’entretien des réseaux et
du siège et s’assurer de la conduite des projets d’investissement.
Il a pour mission de colleter les besoins exprimés par les différentes directions et services afin de les satisfaire en
procédant aux achats avec les fournisseurs les plus moins chers.
Il a pour mission de payer les fournisseurs après l’achat et la livraison de la marchandise et de suivre le budget.
LE SERVICE ECONOMET
Il est chargé de stoker, de gérer et de ravitailler les différents services et agences de la SIB en fournitures de bureau,
imprimés et consommables pour son bon fonctionnement.
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DEUXIEME PARTIE :
LA GESTION DES STOCKES DANS
UNE INSTITUTION FINANCIERE :
CAS DE LA SIB
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA GESTION DES STOCKS
I. DEFINITION
La gestion des stocks consiste à planifier, à organiser, diriger et contrôler les activités relatives à tous les stocks de
matières gardées dans l’entreprise. Elle consiste aussi à déterminer quand s’approvisionner et les quantités à acheter.
Elle a pour objectif de définir le programme d’approvisionnement qui permet de gérer les stocks au moindre coût
compte tenu de deux exigences contradictoires :
La décision de s’approvisionner trouve son origine dans l’émission d’un besoin dans la plupart des cas plusieurs
procédures peuvent coexister en fonction de la nature du bien concerné c’est-à-dire opter pour :
En générale on utilise la procédure classique de la demande d’achat transmise par les services demandeurs.
2. La vérification du besoin
Elle permet de s’assurer que le besoin a été parfaitement défini et qu’il est justifié au regard de l’activité.
Elle se fait après avoir lancée à plusieurs fournisseurs des demandes de cotation ou des demandes de prix. Chaque
fournisseur va transmettre sa cotation dans laquelle figurent aussi les délais de livraison, les quantités et la qualité du
produit. A partir de ces critères jugés prioritaires, l’on fera la sélection du bon fournisseur. Les critères d’évaluation
et la sélection des fournisseurs sont :
La passation de la commande se fait par l’émission d’un bon de commande qui aura valeur du contrat liant
l’entreprise au fournisseur. Dès la réception du bon de commande, le fournisseur vous établi un accusé de réception
relatif à la demande et par la suit le fournisseur délivra la facture pro forma.
5. Le suivi de la commande
Il est fortement déconseillé d’attendre la livraison sans rien faire. Une bonne procédure d’approvisionnement
nécessite un suivi de la commande passée il faut :
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S’assurer qu’il est en mesure de procéder à la livraison
Organiser une relance préventive
Émettre un bon d’annulation lorsque la condition de commande n’est pas respectée, chargement de prix par
exemple ou expiration du délai d’exécution.
7. L’archivage de la commande
Il s’agit de conserver essentiellement les documents relatifs à la commande pour des raisons ultérieures de recours lié
à la condition de garantie et pour des raisons fiscales. Une fois les marchandises livrées, elles sont stockées dans un
magasin pour être gérée.
1. Le stock minimum
C’est le stock correspondant au délai normal de livraison. C’est aussi une réserve qui représente la consommation
normale pendant la durée d’approvisionnement.
2. Le stock maximum
Le stock maximum est la limite supérieure à ne pas dépasser. La connaissance de ce niveau limite la qualité à
commande périodiquement.
Il s’agit de la réserve conservée par l’entreprise afin de faire face à des aléas exceptionnels de consommation
émanant des utilisateurs ou des demandeurs.
4. Le stock actif
Il s’agit de la réserve conservée par l’entreprise afin de faire face à des problèmes de livraison occasionnés par les
fournisseurs.
6. Le stock moyen
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7. Le stock de sécurité
C’est la quantité de matière ou de produit que l’entreprise doit conserver pour assurer son bon fonctionnement.
8. Le stock d’’alerte
9. Le stock théorique
Stock final (SF) = stock initial (IS) + entrées (E) – sorties (S)
Dans ce model la gestion se fait sans rupture de stock. On émet l’hypothèse selon laquelle le coût de rupture de stock
est infiniment grand (donc toute la demande doit être satisfait) ; la période constante mais non fixée. La demande
unitaire est constante on n’admet pas de retard de livraison ; les coûts unitaires sont constants.
Dans ce model le gestionnaire des stocks ne préfère pas satisfait la demande entièrement plus tôt que de supporter
trop importante charge de stockage. La demande se présentant lors d’une rupture de stock est différée jusqu’à la
livraison d’une commande on suppose que toutes les commandes différées sont satisfaites avant de satisfaire les
demandes. Il faut noter que la clientèle accepte qu’on diffère sa commande moyennant u dédommagement, qui du
point de vue de l’entreprise, est une pénalité.
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CHAPITRE II : LES METHODES DE GESTIONS DES STOCKS
I. LA VALORISATION
1. Définition
La valorisation consiste à déterminer la valeur que représente le stock immobilisé, au regard des différents
mouvement qui se sont effectués. Pour un article donné la fiche de stock va enregistrer les mouvements d’entrée dans
le stock et la sortie du stock. À tout moment, la consultation de la fiche permet de déterminer la quantité de l’article,
compte tenu de ces mouvements ainsi que la valeur théorique du stock. Il devient pour le moment le stock final de
l’entreprise. La valorisation se fait selon 3 méthodes :
La méthode FIFO
L’expression FIFO signifie la 1ère entrée ; 1ère sortie c’est-à-dire la matière ou le produit entré en 1ère position
doit être la 1ère à sortir du stock. Autrement dit, il faut accorder la priorité de consommation au plus ancien
afin de reconstituer les stocks avec les produits les plus récentes aux produits les plus anciens.
La méthode LIFO
Cette méthode Last in first out (dernière entrée, 1ère sortie). Dans cette méthode, la matière ou le produit en
matière en dernière position est la 1ère à sortir du stock.
La méthode CMUP
C’est la méthode du coût moyen unitaire pondéré. Dans ce cas les sorties sont évaluées à partir de la valeur
moyenne du stock.
Il est important pour une entreprise de connaitre le niveau de son stock de matière ou le produit ou marchandise afin
de faire ses prévisions. Pour ce faire, il faut faire un inventaire.
1. Définition
L’inventaire est une opération qui consiste à compter physiquement et à enregistrer tous les produits ou articles
existants dans un magasin.
L’inventaire permanent consiste à connaitre de façon régulière les qualités de produit ou de matière en stock après
les entrées et sorties. Ce comptage se fait dans un intervalle de temps relativement court, soit toutes les fins du mois,
tous les jours ou toutes les semaines. L’avantage de cet inventaire permet d’avoir au jour le jour une idée précise de
l’état des stocks et ceux après chaque mouvement d’entrée et sortie.
Il consiste à faire le comptage des quantités de matière ou de produits à la fin de chaque année comptable. Il permet
de déceler de façon précoce les écarts entre les quantités théoriques et les quantités réelles.
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Ce type d’inventaire permet d’examiner le stock par groupe de produits et de vérifier l’exactitude en quantité et la
localisation de ces produits. On peut définir généralement des fréquences d’inventaire tournant différents selon
l’importance des articles comme avantage, il fait perdre moins de temps, permet aussi un suivi rigoureux des produits
de grandes valeurs.
INTRODUCTION
La gestion des stocks est une étape incontournable qui reste au cœur des préoccupation de tout gestionnaire qui veut
piloter son entreprise vers la performance. Mais son approche diffère selon qu’il s’agisse d’une entreprise
commerciale, industrielle ou de service. Pour ce qui est de notre travail, il s’agit de la gestion des stocks à la SIB qui
est une entreprise de service.
La SIB dispose en son sein un service économat qui se charge de la gestion de trois grandes familles de stock qui
sont :
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REFERENCES DESIGNATIONS FAMILLES
22
61430-8 SOUS-CHEMISE JAUNE STK1
23
REFERENCES DESIGNATIONS FAMILLES
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II. LE PROCESSUS DE LA GESTION DES STOCKS
1. L’approvisionnement
L’approvisionnement de définie comme l’acte par lequel l’entreprise met à la disposition de ses propres services ce
dont ils ont besoins pour mener à bien leurs activités. En effet, pour approvisionner le stock, l’économe procède par
l’émission du besoin qui se traduit par le recensement des articles à usage exceptionnel ou répétitif qui se fait par une
demande d’achat établie par l’économe et transmise aux services achats. Quant au choix du fournisseurs, il se fait par
un appel d’offre qui permettra aux différents fournisseurs de transmettre leur cotation selon le prix, la qualité, la
quantité, le délai de livraison et le moyen de paiement. Ce choix se fera après le dépouillement de tous ces critères
cités. Après approbation l’économe se charge de passer la commande matérialisée par un bon de commande établi
par le service achat, ce bon fera l’objet de livraison des articles commandés qui seront livrés, contrôlés et vérifiés
puis rangés dans les différents rayons du stock permettant ainsi de mettre le stock à jour. Par la suite la réception de
la facture se fait par l’économe qui appose son cachet livraison conforme et dépose au département du règlement
fournisseur pour règlement.
Chaque mois les agences, directions et chaque deux mois les agences de l’intérieur expriment leurs besoins que
l’économe traite en fonction de la disponibilité du stock. Ces différentes demandes sont servies et mises dans carton
pour la livraison vers les agences demandeuses. Souvent certaines agences ne font pas de demande définitive dans ce
cas pour palier leurs demandes nous procédons à une demande express (voir annexe)
Elle se fait qu’après la distribution des demandes des services et agences ce qui permet à l’économe d’attribuer un
numéro sur la fiche d’économat mettent ainsi à jour les quantités en stock.
4. La reprise
Les articles distribués aux services et agences font souvent l’objet de retour quand bien même déjà enregistrés
comme étant sortir du stock. Ce qui amène l’économe à annuler la sortie et les articles sont classés dans les différents
rayons du stock.
5. La conservation
La conservation (magasinage) est l’action de maintenir en bon état, préservé de l’action de l’altération de la
destruction. Pour cela plusieurs actions sont entreprises
Les stocks et les rayons sont référencés et étiquetés pour faciliter le stockage et servir les demandes.
Les articles sont conservés dans leurs emballages initiaux pour éviter tout dégradation.
Ranger les articles nouveaux de sorte que les anciens stocks soient au-dessus pour être servir en priorité.
6. Etablissement et prévision
6.1. Statistiques
A la fin de chaque mois et chaque année est établi une statistique de consommation de chaque article par services et
par agences afin de comparer les consommations des départements similaires. Cela permet d’attirer l’attention des
responsables en cas d’abus d’utilisation au niveau des départements mais surtout de prévoir les consommations
futures.
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6.2. Prévision et suivi
C’est l’ensemble des analyses et méthodes mises en place dans le but de prévoir les consommations totales en vu de
s’approvisionner et la statistique aide à cela.
Concernant la société ivoirienne de banque, l’inventaire se fait chaque mois après les différents mouvements
effectués. L’inventaire se fait de la façon suivante :
Pendant notre stage, notre tache a consisté à servir les commandes des agences et des services à faire des inventaires,
à établir les listes des articles manquant pour de nouvelles commandes, à saisir les demandes du mois de chaque
service et agences dans un fichier appelé DELTA pour la validation et EXCEL pour établir les statistiques.
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TROISIEME PARTIE :
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I. CRITIQUES
1. Point de satisfaction
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Concernant le maitre de stage fut disponible pour ma formation ce qui nous a permis de connaitre la gestion des
articles dans une institution financière.
2. Les insuffisances
Souvent nous étions confrontés à des ruptures de stocks, les agences et les directions ne font pas de demandes
définitives et cela crée l’anarchie au sein de l’économat.
Les agences sont exposées à l’insécurité et cela a pour cause les braquages.
II. Suggestions
CONCLUSION GENERALE
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Au terme de notre stage, nous pouvons retenir de la gestion de stock est un élément indispensable dans tous secteurs
d’activités. Pour mener à bien cette gestion les entreprises doivent faire des recherches pour une meilleure politique
de gestion concernant leurs stocks.
LEXIQUE
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BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
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