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REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît


important de commencer mon rapport de stage par des remerciements. Je tiens
à exprimer mes remerciements tout d’abords à toute l’équipe pédagogique de
l’école des Hautes Études Commerciales (EHEC) ainsi qu’aux personnes qui
m’ont procuré tout au long de la durée de ce stage de l’aide et du soutien.

Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma


reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et
pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant ce mois au sein de la banque du
crédit populaire d’Algérie

Merci au directeur des ressources humaines M.ABDELLI. Mon maitre de stage


M.ABDEDDAIM ADEL, pour m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise
et ; pour le temps qu’ils m’ont consacré tout au long de cette période, sachant
répondre a toutes mes interrogations ; sans oublier leurs aides et leurs conseils
qui m’ont permit aujourd’hui à bien cibler et structurer et enfin rédiger ce
rapport.

Finalement, j’exprime mes profondes gratitudes et vifs remerciements à


l’ensemble de personnel pour leur précieuse aide ainsi que leur sympathie qui
ont favorisées mon intégration dans la banque.

1
LISTE DES FIGURES

❖ Figure 01 : Répartition des effectifs


❖ Figure 02 : Organigramme de l’agence Batna « 356 »

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SOMMAIRE

Introduction…………………………………………………………………………………..4
Chapitre 01 : (partie théorique) Présentation de la banque du Crédit
Populaire d’Algérie (CPA)………………………………………………………………5
1. Description de l’organisme d’accueil…………………………………………………6
2. Historique………………………………………………………………………………………….7
3. Evolution du capital de la banque depuis sa création………………………..8
4. Organisation du CPA…………………………………………………………………………..9
5. Activité et rôle du Crédit Populaire d’Algérie………………………………………9
6. Les différents services du CPA…………………………………………………………10
7. Présentation de l’agence d’accueil……………………………………………………13

Chapitre 02 : (Partie Pratique) Service Crédit……………………………….15

1. Directrice de l’agence……………………………………………………………………..16
2. Les opérations du guichet……………………………………………………………….16
3. Les opérations du portefeuille………………………………………………………...22
4. Les cartes bancaires…………………………………………………………………………24
5. Les opérations de l’arrière guichet…………………………………………………..25
6. Le crédit…………………………………………………………………………………………...26
7. Le change………………………………………………………………………………………….27

Conclusion……………………………………………………………………………………33

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Introduction

Du 02 février jusqu'a 01 mars, j’ai effectué un stage au sein de la banque Crédit


Populaire d'Algérie (agence 365) située à Batna. Ce stage a été une opportunité
pour moi d’avoir un contact direct avec le milieu du travail.
Ce stage ma permit d’appliquer et d’approfondir les connaissances acquise au
cours de ma formation au sein de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales
d’Alger (EHEC), et d’en découvrir d’autres. Il permet aussi de s’impliquer de
manière durable dans la vie d’une société ou tout au moins dans l’un de ses
services.
L'élaboration de ce rapport a pour principales sources les différents
enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j'étais
affecté. Enfin, les nombreux entretiens que j'ai pu avoir avec les employés des
différents services de la banque m'ont permis de donner une cohérence à ce
rapport.
Pour cela, dans le premier chapitre, je commencerai par une présentation de la
Banque du Crédit Populaire d’Algérie en y citant son historique, son
organisation ainsi que son activité. Ensuite, dans le deuxième chapitre, je
présenterai l’agence 356 de Batna et je continuerai par une description des
différentes taches réaliser dans l’agence.

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Chapitre 01 :
(Partie théorique)
Présentation de la
banque du Crédit
Populaire d’Algérie
(CPA).

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1. Description de l’organisme d’accueil :

Le Crédit Populaire d’Algérie est l’une des banques détenues par l’état, cette
banque qui est le lieu de mon stage dispose d’un réseau bancaire encadré par
quinze groupes d’exploitation répartis sur tout le territoire national.
L’offre du réseau CPA privilégie une relation personnalisée, une qualité
d’écoute et une confidentialité inégalées grâce à une offre complète de
produits et services :
▪ Crédits immobiliers.
▪ Micro-crédit.
▪ Service e-Banking.
▪ Livrets épargne.
▪ Crédits pour les professions indépendantes.

2. Historique de CPA :

Le CPA est créé en 1966 par l’ordonnance n°66/366 du 29 Décembre 1966,


ces statuts ont été arrêtés par l’ordonnance n°67/78 du 11 Mars 1967. Dans
les dispositions générales de ses statuts, le CPA est conçu comme une banque
générale et universelle, réputée commerçante dans ses relations avec les
tiers.

La banque a hérité des activités gérées par des banques populaires qui
existaient à l’époque coloniale. Elle a donc bénéficié du patrimoine de ces
banques qui ont été dissoutes le 31 décembre 1966. Il s’agit des banques
suivantes :
 Banque Populaire Commerciale et Industrielle d’Alger (BPCI Alger),
 Banque Populaire Commerciale et Industrielle d’Oran (BPCI Oran),
 Banque Populaire Commerciale et Industrielle de Constantine (BPCI
Constantine),
 Banque Populaire Commerciale et Industrielle d’Annaba (BPCI Annaba)
 Banque Régionale du Crédit Populaire d'Alger.

En 1972, les structures du CPA ont été par la suite renforcées par la
reprise d’autres banques étrangères, à savoir : la Société Marseillaise du

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Crédit, la Banque Mixte Algérie-Misr et la Compagnie Française de Crédit et
de Banque2.

En Avril 1997, le CPA a obtenu son agrément auprès de la Banque


d’Algérie, après avoir satisfait aux conditions d’éligibilité fixées par la loi
90/10 sur la monnaie et le crédit.
En tant qu’Entreprise Publique Economique (EPE) et sous la forme juridique
de Société Par Actions (SPA), il est placé sous la tutelle du Ministère des
Finances et doté d’un capital social de 29,3 milliards DA.

En 1985, le CPA a donné naissance à la Banque de Développement Local


(BDL), après la cession de 40 agences, le transfert de 550 employés et
cadres, et de 89000 comptes clientèles.

2008 est pour le CPA l’année de confirmation d‘une santé financière


durable, d’engagements significatifs dans les secteurs de l’économie,
notamment le secteur de l’équipement et de l’industrie ; de coopération
féconde avec les acteurs bancaires nationaux et d’intégration des techniques
nouvelles de financement de l’investissement qui, dès lors, assurent une plus
grande implication de la banque dans le cœur de l’économie, en qualité
d’acteur financier majeur et incontournable.

Actuellement, le capital social de la banque s’élève à 48 milliards de dinars


avec l’Etat comme seul propriétaire des actions qu’il gère par l’intermédiaire
du Holding Financier.

3. L’évolution du capital de la banque depuis sa création à


ce jour :

Période Capital
1966 15    Millions   DA
1983 800 Millions DA
1992 5.6 Milliards DA
1994 9.31 Milliards DA
1996 16.6 Milliards DA
2000 21.6 Milliards DA

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2004 25.3 Milliards DA
2006 29.3 Milliards DA
2020 48 Milliards DA

Le réseau d’exploitation de la banque se compose de 142 agences réparties à


travers le territoire national et encadrées par quinze (15) Groupes
d’Exploitation.

L’effectif de la banque s’établit à fin 2013 à 3753 Agents, dont 2045 diplômés
de l’Enseignement supérieur et des grandes écoles, réparti comme suit :

1. Cadres : 2553 Agents.


2. Maitrise : 1150 Agents.
3. Exécution : 50 Agents.

Le réseau d’Exploitation emploie 70% des effectifs de la banque.

Figure 01 : Répartition des effectifs

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4. Organisation du CPA :

L’organisation de la banque a fait l’objet de différents diagnostics et


recommandations formulés par les missions d’évaluation et d’audits externes.
Elle est fixée par les dispositions réglementaires contenues dans la Lettre
Commune n° 18/2006 du 28.12.2006.

Le CPA est doté d’une Assemblée Générale et d’un Conseil d’Administration.


Son contrôle est assuré par deux commissaires aux comptes ;

Le réseau d’exploitation : Le Crédit Populaire d’Algérie est composé de quinze


(15) groupes d’exploitation qui assurent le contrôle de cent quarante (140)
agences réparties sur l’ensemble du territoire national.

L’organigramme : Le CPA est dirigé par un Président Directeur Général (PDG).


En tant que banque, elle est dotée d’une Direction Générale à laquelle sont
rattachées la Direction de l’Inspection Générale, la Cellule Organisation et
Réglementation et la Direction de l’Audit ainsi que quatre Directions
Générales Adjointes :
 La Direction Générale Adjointe Chargée de l’Exploitation ;
 La Direction Générale Adjointe Chargée de l’Administration et du
développement ;
 La Direction Générale Adjointe Chargée des Engagement et d’Affaires Etrangères ;
 La Direction Générale Adjointe Chargée des Système Informatiques.

5. Activités et rôle du Crédit Populaire d’Algérie :

Traditionnellement orienté vers le secteur du bâtiment, des travaux publics


et de l’hydraulique (BTPH), de la santé et des services, le portefeuille du CPA
s’est élargi à l’ensemble des secteurs d’activité, aux professions libérales, aux
particuliers et ménages, avec notamment le crédit à l’immobilier et
l’accompagnement de la micro entreprise dans le cadre des différents
dispositifs et garanties mis en place par les pouvoirs publics, à savoir : l’ANSEJ,
la CNAC, et l’ANGEM).

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Le CPA se distingue par le financement de la profession médicale (PROMED)
ainsi que la profession libérale (PROLIB), la banque est aussi désignée comme
chef de file dans les opérations AADL et LPP.

Tout en développant son champ de compétences à d’autres gammes de


services et produits, la banque participe dans le cadre du plan de soutien à la
croissance économique, aux financements de projets d’envergure initiés par
l’Etat (centrales électriques, stations de dessalement d’eau de mer,
cimenteries, pétrochimie, hôtels,…etc).

Par ailleurs, concernant son activité sur le marché des capitaux,


particulièrement sur le marché obligataire, le CPA a été accompagnateur et
teneur de compte conservateur de titres au profit de plusieurs entreprises
émettrices d’obligations comme ALGERIE TELECOM, SONELGAZ, et AIR
ALGERIE.

Concernant l’activité internationale, la banque traite toutes les opérations


du commerce extérieur (domiciliation, transfert libre, remise documentaire et
crédit documentaire) et participe à la mise en place de lignes de crédits
extérieurs et des garanties internationales en faveur de sa clientèle.

6. Les différents services du CPA :

6.1. Le service crédit :

Le service crédit est chargé d’étudier les dossiers de crédit, évaluer les risques
et proposer des solutions de financement au comité de crédit. Ses missions
sont :
 réunir tous les éléments nécessaires à l’étude et à l’appréciation de la
demande de crédit du client ;
 mettre en place les crédits, les suivre et adresser des comptes rendus
périodiques à la direction générale, à la direction du contrôle et le suivi
des engagements, inspection générale, D.G.E.C
 assurer le recouvrement des créances.

6.2. Le service contrôle :

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Il est placé sous l’autorité du directeur d’agence et a pour but de rétablir l’auto
contrôle de l’agence, ainsi, il est charge de :
 pointer et vérifier les opérations de chaque compartiment ;
 relever toute erreur, la signaler et suivre sa régularisation ;
 s’assurer que toutes les opérations sont enregistrées et que toutes les
pièces justificatives sont réunies ;
 réaliser les travaux annexes (confection duplicata des documents
comptables).

6.3. La cellule animation commerciale :

Elle est en étroite collaboration avec le chef d’agence et a pour mission


d’appliquer le plan d’animation commerciale de la banque. Son activité
essentielle est de :
 prospecter et démarcher la clientèle potentielle ;
 visiter régulièrement la clientèle acquise ;
 promouvoir la vente des produits de la banque.

6.4. Le service des opérations du commerce extérieur :

Il est chargé d’exécuter les opérations qui lient les clients nationaux avec leurs
partenaires étrangers. A ce titre il est chargé de :
 réaliser les transferts et les rapatriements ;
 domicilier les opérations du commerce extérieur (import et export) ;
 gérer les contrats et octroyer les garanties ;
 rechercher en collaboration avec la division du commerce international
des lignes ;
 de crédits extérieurs et assister la clientèle dans le montage des dossiers
financiers ;
 exécuter les opérations avec l’étranger dans le cadre réglementaire ;
 élaborer des statistiques destinées à la hiérarchie et aux instances de
contrôle des changes de la Banque d’Algérie

6.5. Le service administratif :

Il est chargé de :
 élaborer le budget et s’assurer de sa réalisation ;
 gérer les dossiers individuels du personnel ;

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 veiller à l’application rigoureuse des normes de sécurités ;
 en autre, il est chargé de veiller au paiement à bonne date des impôts et
des charges d’assurances, de la maintenance du matériel de l’agence. Il
est également charge de la gestion Des imprimés et des fournitures de
bureau ;
 élaborer des statistiques destinées à la hiérarchie et aux instances de
contrôle des changes de la Banque d’Algérie.

6.6. Le service caisse :

Le service caisse a pour fonction de recevoir les dépôts d’espèces, d’exécuter


des virements pour le compte de la clientèle et d’effectuer les règlements ou
paiements ordonnancés par celle-ci dans la limite des montants dont elle
dispose.
Ce service est donc chargé d’exécuter des opérations comportant un
mouvement d’espèces ou un mouvement de compte à compte, de suivre le
traitement des comptes de la clientèle et de certains autres comptes et de
remplir les tâches administratives qui lui incombent.
En synthèse, le rôle du service caisse est le suivant :
 maintenir le contact étroit et constant avec clientèle qui se présente à
ses guichets ;
 exécuter les opérations qui lui sont confiées par la clientèle ainsi que
celles manant des sièges de l’établissement ou de ses correspondants ;
 assurer la trésorerie du siège et, s’il y a lieu des bureaux rattachés ;
 gérer certaines valeurs ;
 vieller à la conversation des documents dont il a la garde.
L’organisation de service caisse doit être conçue en fonction de 04 notions
fondamentales :
 la notion d’exploitation ;
 la notion d’engagement ;
 la notion de trésorerie ;
 la notion de sécurité.
Selon la circulaire 01-003 du 25/09/1999, le service caisse est composé d’une
manière générale de 2 compartiments :
 Front office : regroupe les activités réalisées au guichet ;
 Back office : regroupe les opérations hors guichet.

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6.7. Le service portefeuille :

Le service portefeuille est chargé du traitement des chèques et effets payables


en dinars et remis par le client en vue de leur escompte ou leur encaissement
et celui de leur présentation au débiteur pour recouvrement ainsi que la
mobilisation des crédits.
L’organisation du service portefeuille est conçue en fonction de trois notions
fondamentales :
 la notion de risque ;
 la notion de trésorerie ;
 la notion d’exploitation.

7. Présentation de l’agence d’accueil :

L’agence CPA de Batna « 356 », est une banque commerciale créée en


septembre 1993 et compte actuellement dans son effectif 30 employés, son
siège social rue Grine Belkacem Batna, Algérie.
C’est une agence de première catégorie appartenant au groupe d’exploitation
de Batna. Elle est chargée d’accomplir toute les opérations normalement
traitées par une banque commerciale dans les limites des pouvoirs qui lui sont
délégués. Pour cela, elle est subdivisée en structures homogènes qui
correspondent à son activité et aux missions qui lui sont assignées.

7.1. Organigramme de l’agence :

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Figure 02 : Organigramme de l’agence Batna « 356 »

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Chapitre 02 :
(Partie Pratique)
Service Crédit.

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Lors de mon stage au sein de l’agence, j’ai eu la chance d’occuper et de
découvrir plusieurs postes de l’agence cités dans la première partie de ce
rapport. L’agence se constitue donc :

1. Directrice d’agence :
C’est la première responsable dans l’agence et assure plusieurs fonctions tel
que :
 La veille sur la bonne exécution des opérations au sein de l’agence.
 La vérification et le contrôle de la conformité des opérations et aux
procédures en vigueur pour assurer un service de qualité.
 L’intervention au bon moment pour présenter l’aide, soit aux personnels,
soit aux clients par ses conseils et ses explications.
 Gérer un portefeuille de clients: il s'occupe lui-même de conseiller et de
recevoir certains gros clients. Il peut également participer à la
prospection de nouveaux clients.
 Animer et diriger son équipe: il dirige une équipe composée notamment
de nombreux chargés de clientèle. Il doit assurer une bonne ambiance de
travail, organiser le travail et gérer le personnel.

2. Les opérations du guichet :


Comme toutes les banques, la CPA joue son rôle dans l’économie grâce à ses
services variés qui présente les opérations courantes de la banque tel que :
- Ouverture ou clôture de compte.
- Effectuer des versements.
- Les virements.
- Effectuer des opérations de change.
- Effectuer les opérations de portefeuille.
- Aide les clients à présenter leur dossier pour demande de crédit.

2.1. Les ouvertures des comptes :

Dans l’agence, des clients se présentent pour ouvrir des comptes bancaires.
Cette décision est matérialisée par le remplissage d’une demande d’ouverture
de compte ou de contrat d’épargne selon le type de compte à ouvrir, de même
le contenu du dossier change selon le type du client et le type de compte cités :

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2.1.1 Compte cheque :

C’est un compte qui concerne toute personne physique qui peut profiter de
toutes les opérations courantes tel que : versements, retrait ou autres. Le
dossier doit contenir :
- Copie de la carte d’identité pour les algériens ou de passeport pour les
étrangers non-résidents.
- Fiche de renseignements contenant toutes les informations concernant
le client (nom et prénom, état civil, n° de la carte d’identité, profession,
adresse, etc.)
- Demande d’ouverture de compte.

2.1.2 Compte commercial :

C’est un compte qui concerne les personnes morales. Ses clients profitent des
services bancaires de la CPA. Le dossier doit comporter :
- La patente.
- La fiche de renseignement contenant la dénomination sociale et
l’adresse du siège social. Le numéro d’immatriculation au registre
commerciale.
- CIN de la personne habilitée à faire fonctionner le compte c'est-à-dire le
PDG ou le gérant.

2.1.3 Compte d’épargne :

Le client économise dans ce type de comptes des sommes d’argent portant des
intérêts.

2.2. Les versements :

2.2.1 Versement en compte courant :

On peut le définir comme étant le versement d’une somme dans un compte


ouvert dans l’agence ou une autre agence de la CPA, ce versement peut être
en espèce, par chèque ou autre moyen de paiement. Le bénéficiaire peut
être le déposant lui-même qui se présente au guichet avec le moyen de
paiement et en effectuant la procédure de versement. Il alimente son
compte courant comme il peut être une personne différente de la personne
déposante de la somme.

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2.2.2 Versement espèce :

Dans ce type d’opération, le déposant choisit de verser une somme d’argent


en espèce. Les espèces sont composées de billets de banque et de pièces de
monnaies ayant cours légal en Algérie. Elles représentent la monnaie
judiciaire.

Procédure de versement :
Le client ou le déposant se présente au guichet du point de vente CPA pour
effectuer le versement d’argent, il remplit un bulletin de versement en
espèce : Le nom du déposant, le nom du bénéficiaire, le numéro du compte
courant ou la somme doit être versée, la date, le montant et la signature.
Ensuite, c’est l’opérateur qui intervient pour effectuer la saisie de
l’opération à l’ordinateur et met la mention « positionné » sur le bulletin
après avoir signé.

Enfin, le bulletin est arrivé à la caisse ou au caissier, celui-ci vérifie la


conformité du montant en espèce à celui inscrit en lettres et en chiffres
après avoir procédé au comptage, signe le bulletin de versement, appose le
cachet et remet l’original au client.

Si le versement est hors place, c'est-à-dire le client est détenteur d’un


compte courant chez un autre point de vente CPA, un message
téléphonique doit être effectué entre les deux points de vente CPA.

Si le versement est effectué par un tiers en faveur du compte d’un client du


point de vente, la procédure reste la même sauf qu’il y a lieu d’adresser le
même jour un avis de crédit au bénéficiaire mentionnant la partie versante.

2.2.3 Versement chèque :

Définition de cheque : Le chèque est un moyen de paiement qui sert à


effectuer un retrait immédiat mais aussi un versement d’un montant au
profil d’un bénéficiaire qui peut être le tireur lui-même ou bien la personne
dénommée avec la clause « à ordre » : chèque nominatif ou simplement au
profils du porteur. En plus le chèque ne peut être tiré que sur une provision
préalable et disponible.

Les différents types de versement chèque :

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- Versements chèques déplacés.
- Versements chèques hors places : ces chèques sont tirés par d’autres
point de vente CPA.
- Versements chèques hors places escomptés : Le client peut
demander à son banquier de lui escompter le chèque présenté, c'est-
à-dire de lui avancer la somme correspondante diminué des agios qui
sont la rémunération du loyer de l’argent emprunté. Donc, le chèque
peut servir à obtenir un crédit de quelques jours. Après l’escompte, il
y a versement du montant dans le compte courant du bénéficiaire.
- Versement chèque hors places escomptés.

Procédure de versement :
La partie versante remplie un bulletin de versement en trois exemplaires et
le présente à l’opérateur qui effectue la saisie de l’opération et après la
disposition de la mention «positionné », le client se dirige vers le caissier
qui va vérifier le montant en tenant compte des montions obligatoires du
chèque pour être régulier.

Les mentions obligatoires :


- La dénomination du chèque.
- Le nom de celui qui doit payer (tiré).
- L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer.
- L’indication de la date et du lieu du cheque.
- La signature de celui qui émet le chèque (tireur).
- La concordance des chiffres et lettres du montant.

Après toute vérification du bon déroulement de l’opération, la signature est


déposée, c’est celle du caissier. Enfin, l’original du bulletin est donné au
client, le premier exemplaire est une pièce comptable et le deuxième sera
classé dans les archives.

Le client part, le bulletin et le chèque sont mis avec les bulletins des
autres opérations semblables.
A la fin de la journée, ces bulletins sont gardés pour servir à l’arrêté de la
caisse, ensuite ils sont collectés chez le comptable.

Dans le cas des chèques hors place, la trace comptable doit être laissée chez
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les deux points de ventes, émettrice et réceptrice.

Le caissier procède à la fin de la journée au rapprochement entre le solde


comptable de la caisse et l’existant et effectue, le cas échéant, les
redressements nécessaires.
Enfin, il signe le livre de caisse et le remet au directeur du point de vente
pour contrôle et signature.

2.3. Les retraits ou paiements :

2.3.1 Retrait en compte courant :

C’est une opération courante, elle est effectuée dans le point de vente de la
même proportion que le versement ou même d’une façon supérieure. Le
retrait peut être par chèque, par compte épargne ou autre.
Retrait par chèque déplacé : Le bénéficiaire choisit de retirer une somme
d’argent du compte courant qu’il détient à la CPA par chèque ou bien il
présente au point de vente un chèque émis par une autre personne.
Dans le premier cas, le bénéficiaire est le tireur lui-même.
Dans le deuxième cas, le bénéficiaire peut être la personne dénommée avec la
clause « à ordre » ou bien et simplement le porteur du chèque.
Présentation et paiement :
Délai de paiement : Le chèque est payable à vue : présenté au paiement avant
le jour indiqué comme date d’émission, il est payable le jour de la présentation.
Le délai de présentation du chèque au paiement est huit jours, mais cela ne
signifie pas qu’il ne peut pas être payé dans le cas du dépassement de ce délai.
En effet, à partir de l’expiration de ce délai de présentation, le chèque est
valable pendant 3 ans. Donc, il est valable pendant trois ans et huit jours de sa
date.
Les types de chèques :
Chèque barré : il s’effectue au moyen de deux barres parallèles apposées au
recto du chèque dans le but de limiter les conséquences du vol ou de perte.
Chèque certifié : la vérification résulte de signature du tiré au recto, précédé
par la mention « chèque certifié pour… ». Dans ce cas, la provision reste

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bloquée au profil de porteur jusqu’au délai de présentation du chèque. Un
chèque non certifié peut être refusé au paiement par le banquier tiré à défaut
de provision insuffisante.
Procédure de certification d’un chèque : La certification se fait sur demande du
client présenté au point de vente. Le directeur du point de vente doit, dans ce
cas, vérifier tous les éléments nécessaires :
• La provision disponible du compte.
• Les indications et les renseignements mentionnés sur la demande de
certification.
Ensuite, et si tout est conforme, le directeur du point de vente certifie le
chèque : La mention « chèque certifié pour… » ou « chèque à payer » La date et
lieu. La signature du tiré.
Procédure de retrait : Le porteur du chèque se présente au guichet pendant le
délai de paiement, l’opérateur mentionne au verso la date de présentation.
Ensuite, il doit vérifier la régularité du chèque par la vérification de ses
mentions obligatoires, après, il faut s’informer de la provision du titulaire du
compte chez la CPA, si le chèque est certifié donc la provision est normalement
bloquée, et après la saisie, c'est-à-dire l’enregistrement de l’opération à
l’ordinateur, le retrait se fait directement. Alors que dans le cas d’un chèque
barré, il faut s’informer obligatoirement de la provision avant le paiement au
porteur.
A la fin de l’opération et en cas de paiement, le chèque doit porter la mention «
payer ».

2.3.2 Retrait en compte d’épargne :


Procédure de retrait : Le titulaire du compte épargne se présente au contrôle
muni de son livret et du bulletin de retrait, le contrôleur vérifie le montant
inscrit en lettres et en chiffres et la signature.
L’opérateur positionne le compte du client et enregistre l’opération sur le livret
avec l’opposition du cachet « positionné » sur le bulletin de retrait.
Le caissier procède de la même manière à encaisser le montant au client et
garde le bulletin pour le pointage à la fin de la journée.

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3. Les Operations de Portefeuille :

Le service portefeuille a un principal rôle dans la banque CPA et dans chaque


autre banque.
En effet les chèques et les effets reçus des clients du point de vente et qui sont
payables à ce point de vente sont gardés pour le service portefeuille.
Parmi les rôles de ce service, il existe le recouvrement ou le paiement des
chèques, des effets de commerce (lettres de change, billets à ordre) et des
virements.
Le titulaire d’un compte et en particulier les commerçants sont amenés à
charger leur banquier d’assurer pour leur compte de recouvrement et le
paiement de chèques et des traites dont ils sont bénéficiaires ou de redevables
à l’égard de tiers.

3.1. Les virements bancaires :


Les virements bancaires sont l’opération par laquelle le titulaire d’un compte,
appelé « Donneur d’ordre » charge sa banque de transférer une somme
d’argent déterminer au profil d’une autre personne appelée « bénéficiaire ».
Disposition pratiques :
L’agence de Batna «356» reçoit de son client un ordre écrit qui peut être un
ordre de virement (formule fournie dans cet ordre) ou simplement un papier
libre contenant les indications suivantes :
- Nom et prénom du donneur d’ordre.
- Nom et prénom de bénéficiaire.
- Numéros de son compte.
- Nom de l’établissement qui tient compte du bénéficiaire.
- Somme à virer.
- La signature.
Différentes catégories de virement : Il existe cinq types de virements qui
peuvent s’effectuer dans le point de vente :
- Virement directe : qui concerne deux comptes tenus comptables. En
effet, il faut débiter le compte du client et créditer le compte du
bénéficiaire du virement.

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- Virement déplacé (indirect) : intéresse deux comptes tenus dans deux
banques différentes. Le virement s’établit par l’intermédiaire de la
chambre de compensation ce qui entraine un transfert d’argent.
- Virement postal : c’est dans le cas où le bénéficiaire est titulaire d’un
compte courant postal. Le CPA s’établit donc un virement postal qui sera
exécuté par le débit du compte courant postal ouvert.
- Virement téléphonique ou télégraphique : si le bénéficiaire est titulaire
d’un compte dans la même banque que celle du donneur d’ordre mais
ouvert sur les livres d’épargne installée dans une localité différente de
celle du donneur d’ordre, le banquier peut exécuter par téléphone ou
télégramme un ordre de virement afin de bloquer le montant jusqu’à
l’arrivée de l’avis de crédit.
- Virement par minitel : sur le plan pratique, cette forme d’opération se
réalise par l’opposition au verso du chèque ou de l’effet à recouvrir d’une
mention spéciale «valeur en recouvrement » ou « valeur à
l’encaissement », suivis de la signature du bénéficiaire du chèque ou de
la traite.
Procédure de recouvrement : Un client qui veut encaisser un chèque ou un
effet doit le présenter au guichetier qui doit avant tout vérifier si toutes les
mentions légales sont portées puis il doit établir un bordereau en double
exemplaire, l’une des copies sera mise avec les chèque entre les mains du
responsable du portefeuille. L’agent enregistre les valeurs acceptées sur un
numéro d’ordre et la date d’émission ainsi que le numéro du chèque ou d’effet.

3.2. La télécompensation :

La télécompensation contribue au traitement automatisé des moyens de


paiement, dont l'échange entre les banques, est dématérialisé. Cette opération
a pour principal avantage de réduire le délai de traitement et d'acheminement
des opérations interbancaires, de réduire les coûts et d'offrir un service de
meilleure qualité aux différents clients.

3.3. Chèque de banque :

23
Dans le cadre d'un contrat de vente, le chèque de banque “est un chèque émis
et signé par la banque CPA à l'ordre du vendeur pour le compte du client
acheteur.

4. Les cartes bancaires :

C’est un instrument de paiement prenant la forme d’une carte plastique


accordée par le CPA à son client qui au moyen de laquelle peut retirer le
montant de son compte à concurrence de son solde disponible.
Pour avoir une carte, le client doit remplir une simple demande. Son
renouvellement est automatique sauf résiliation par le client ou annulation par
le point de vente.
En cas de perte ou de vol, le porteur doit faire une déclaration à l’agence
accompagnée d’une attestation de perte et une nouvelle carte sera délivrée
dans un minimum de temps.
Avantage :
- Retirer de l’argent en dehors des heures d’ouverture de la banque.
- Régler des achats avec une simple signature.
- Bénéficier d'une souplesse budgétaire pour pallier aux imprévus.

Le CPA propose une gamme de cartes de paiement et de retrait qui présentent


certains points communs mais ont chacune des caractéristiques particulières
répondant à des attentes spécifiques.
Carte VISA :
Lors de vos déplacements à l’étranger, vous pouvez retirer votre argent à tous
les DAB et Payer auprès de tous les commerçants affichant le Logo.
En Algérie : vous pouvez utiliser votre carte pour payer tout achat auprès des
commerçants situés en zone sous douanes et affichant le Logo.

Carte CIB :
La carte CIB du CPA vous permet de régler vos achats et services sur les
Terminaux de Paiement Electronique (TPE), installés au niveau des
commerçants acceptants mais aussi d’effectuer des retraits sur tous les

24
Distributeurs Automatiques de Billets (DAB) connectés au réseau monétique
interbancaire CIB.

5. Les opérations de l’arrière guichet :

5.1. Arrêter de la journée physique du point de vente :


Les opérations de versement, de virement ou autres doivent être enregistrées
dans l’ordinateur pour qu’à la fin de la journée, le point de vente puisse
effectuer l’arrêt de la caisse et l’arrêt de la journée comptable.
L’arrêt se fait par un service bien déterminé. L’agent de ce service a pour rôle
d’effectuer les opérations suivantes :
- Extraire les soldes de chaque client, soit sur demande du client lui-même
ou bien pour servir à compléter le dossier d’un client demandeur du
crédit ou même pour autres opérations à l’intérieur du point de vente.
- Positionner tous les bulletins de versements, de retraits ou de
commissions.
- Réparer le journal de rejet en cas de chèques et effets impayés.
- Extraire le journal épargne, journal portefeuille, et journal de la fin de
journée.

5.2. Les chèques impayés :


Il existe deux types de règlement et de paiement du chèque :
Il y a un paiement total : c’est l’encaissement du chèque au porteur.
Il y a paiement partiel : c’est le cas d’insuffisance de provision :
 Si la provision est inférieure au montant du chèque, le porteur a le droit
d’exiger le paiement partiel à concurrence de la provision à cause de
l’insuffisance de provision.
Dans ce cas les réglementations à effectuer sont :
- Mentionner au verso du chèque les références de règlement partiel.
- Demander au porteur son adresse pour lui notifier un certificat de son
paiement en cas de non régularisation.
- Etablissement d’un préavis de non-paiement à adresser au tireur par fax
ou autres moyen l’invitant à provisionner son compte ou rendre
provision disponible dans les trois jours qui suivent.

25
 En cas de faute de paiement : c’est le cas d’indisponibilité de la
provision :
Lors de la présentation du chèque aux guichets du point de vente du porteur, la
banque tirée mentionne au verso du chèque la date de sa présentation et si la
provision est indispensable, le chèque est rejeté impayé.
Un certificat de non-paiement est établi après le préavis de non-paiement qui
est déjà adressé au tireur dans le premier délai.

5.3. Service comptabilité :


Toutes les opérations effectuées par l’agence de Batna « 356 » durant la
journée laissant une trace comptable grâce aux pièces comptables établies par
les différents services.
En effet, ces pièces et après leur positionnement, sont remises à la
comptabilité ou elles sont contrôlées et classées. Donc ce service possède un
rôle important dans l’agence qui consiste essentiellement à la centralisation
des différentes opérations ayant relation avec les comptes clients qui peuvent
être « débité » ou « crédité ».
Ensuite le comptable, et après toutes classifications des pièces et des
bordereaux, prépare le journal général et l’ensemble des pièces à envoyer aux
autres points de ventes. Les documents seront gardés par le point de vente
permettent d’établir après pointage, la concordance des chiffres comptables et
font éventuellement apparaitre certaines erreurs en cas échéant.
A la fin de la journée, tout comme la caisse, il existe l’arrêt de la journée
comptable. A ce moment de l’arrêt des comptes, le comptable doit vérifier
l’existence de toutes les pièces comptables des opérations effectuées durant la
journée.

6. Le Crédit :
Le crédit c’est du temps et de l’argent que la banque prête contre la promesse
d’être rendue au terme convenu. Cette confiance repose sur une appréciation
des besoins. Un besoin légitime, économiquement justifié, est le facteur
primordial qui garantit le dénouement correct d’une opération. Le crédit
anticipe toujours une recette ou un revenu.

26
Pour un banquier, quand cette anticipation est correctement fondée que les
prévisions faites par le demandeur lui semblent raisonnables, le besoin est
justifié.
Parce que l’opération de crédit entraîne toujours un coût et comporte un
risque, elle s’assortit d’une rémunération plus ou moins élevée.
Le crédit est donc une confiance qui s’achète par une promesse, le degré de
probabilité de la réalisation de la promesse constitue le risque qu’il faudra
étudier préalablement.

CONFIANCE + PROMESSE + TEMPS + RISQUE = CRÉDIT

Faire crédit signifie croire. Croire en un projet, croire en une personne, croire
en un avenir économique qui permettra précisément la réalisation du projet
envisagé. Mais croire, c’est précisément risquer de se tromper sur un projet,
une personne, une anticipation, voire les trois à la fois.
Le crédit est une forme de prêt est matérialisé par un contrat écrit passé entre
le prêteur (le banquier) et l’emprunteur (le client), le banquier fera donc lire et
signer à son client une convention qui édicte clairement sous quelles conditions
déjà convenues se réalisera le crédit et les sanctions prises en cas de non-
respect de ces mêmes conditions, le client ne peut revenir sur son engagement
sauf dans le cas où il y a modification de l’une des conditions de validité du
contrat (ex : survenance d’une incapacité).
Le socle juridique permettant au banquier algérien d’exercer pleinement cette
fonction de prêteur (bailleur de fonds) est la Loi 90.10 du 14 Avril 1990 relative
à la Monnaie et au crédit. En effet, celle-ci, dans son article 112, l’opération de
crédit comme étant :
« … tout acte à titre onéreux par lequel une personne met ou promet de mettre
des fonds à la disposition d’une autre personne ou prend dans l’intérêt de celle-
ci un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une
garantie… etc. ».
Les bénéficiaires de cet acte, sont essentiellement les entreprises et les
particuliers, il est utile de définir les besoins de chacun d’eux :

6.1. Les besoins de crédit des entreprises :

27
Les besoins de crédit peuvent être de nature très diverse : momentanés s’il
s’agit d’apporter une solution à des problèmes de trésorerie, durables lorsqu’il
faut financer des investissements ou un besoin permanent.

6.1.1 A court terme :


Les entreprises industrielles et commerciales doivent s’assurer un fonds de
roulement (c'est-à-dire un volant de ressources stables) qui est d’autant plus
important que leur activité est saisonnière, que les règlements de leur clientèle
sont échelonnés, que la fabrication exige des stocks de matières premières et
de longs délais de réalisation.
Il y a en permanence des décalages entre recettes et dépenses courantes ; les
industriels et les commerçants trouvent auprès des banques des crédits à court
terme (de quelques jours à deux ans) qui sont adaptés à l’origine de ces
décalages : l’escompte commercial financera les délais de règlement consentis
à leurs clients, un crédit de campagne financera les achats saisonniers.

6.1.2 A moyen et long terme :

A moyen terme entre 02 et 07 ans, ils financent les investissements de


renouvellement ou d’acquisition.
Les crédits à long terme sont financés par la BAD la Banque Algérienne de
Développement.
Leur durée excède les 07 ans, ils concernent généralement le financement des
immeubles et des équipements lourds.

6.2. Les besoins de crédit des particuliers :

Les particuliers ont également des besoins de crédit que les banques
s’appliquent à satisfaire. Dans ce cadre précis, le crédit est consenti moins en
considérations de son objet qu’en fonction des rentrées de fonds normalement
prévisibles de l’emprunteur. C’est une anticipation pure et simple du revenu,
en général le salaire mensuel de l’emprunteur. Le crédit au logement est
encore à un stade primaire au niveau des agences de la CPA.
Il pourra se procurer les renseignements nécessaires à diverses sources par
l’emprunteur lui-même (ou par le tribunal de commerce, pour les sociétés de
capitaux) il obtiendra des renseignements comptables à partir desquels il

28
pourra apprécier le montant du fonds de roulement et de l’endettement, le
chiffre d’affaires, le volume des immobilisations, la vitesse de rotation des
stocks, la rentabilité…En s’adressant aux administrations compétentes, il sera
en mesure d’évaluer le fortune immobilière ou de recenser les hypothèques,
nantissements et autres privilèges qui peuvent grever l’actif. Grâce à la
centralisation des risques, des chèques impayés et des incidents de paiement,
la BA permettra à l’établissement prêteur de connaître l’importance des
engagements bancaires du demandeur ainsi que la qualité de sa signature.
Si le crédit est sollicité par un ancien client, la banque se fondera également sur
son comportement passé (sort du papier remis à l’escompte, ponctualité des
remboursements, nature des relations commerciales, etc.) ainsi que sur le
fonctionnement du compte pour déterminer si elle peut accorder un nouveau
concours.
Il n’existe, bien entendu, aucun indice infaillible pour évaluer un risque, aussi
les banques sont-elles obligées de recourir à un certain nombre de règles
objectives dégagées par la pratique:

6.2.1 Division des risques :


La première consiste à diviser les risques dans la mesure où la rentabilité des
opérations le permet. Pour un volume déterminé de crédits, plus le nombre des
débiteurs sera élevé, plus le risque global de l’établissement prêteur diminuera.
Lorsqu’une opération dépassera l’importance moyenne des encours
individuels, le banquier en partagera la charge avec des confrères dans le cadre
des crédits consortiaux. Enfin il devra diviser des risques géographiquement et
entre plusieurs branches professionnelles pour réduire l’incidence d’une crise
qui affecterait un secteur ou une région déterminée.

6.2.2 Plafonnement :

Le second conduit à limiter, en valeur, le montant des concours accordés à


chaque client. Les avances en compte sont soumises à des maxima et les
présentations à l’escompte à des plafonds qui dépendent des possibilités de
trésorerie du banquier, des besoins de crédit de l’emprunteur tels que le
banquier les évalue et enfin de la confiance qu’il lui accorde.

29
6.2.3 Garanties personnelles ou réelles :
Enfin, la troisième conduit le banquier à utiliser les garanties personnelles ou
réelles que peut offrir l’emprunteur. A l’engagement de son débiteur il ajoute
alors celui d’une tierce personne ou la valeur d’un gage qu’il pourra réaliser en
cas de non-paiement.

6.2.4 La rémunération du crédit :


A eux seuls, les risques encourus par le banquier pourraient justifier la
rémunération des crédits, mais ce ne sont seuls éléments à prendre en
considération.

En premier lieu les banques sont amenées à amenées à rémunérer les


ressources qu’elles obtiennent dès l’instant où il ne s’agit pas d’un dépôt à vue.
Ensuite, les banques ont à faire face à des frais importants : personnel,
amortissements des immeubles et des machines comptables, entretien des
installations. Elles doivent, enfin, constituer des réserves et des provisions afin
de pallier les défaillances possibles de leurs débiteurs. Ces différentes
considérations ainsi que le désir de réaliser des profits expliquent et justifient le
prélèvement par les banques de commissions et surtout d’intérêts débiteurs.

Si le banquier est convaincu favorablement de la situation de l’entreprise, juge


que l’étude du dossier est terminée, et que cette relation mérite le soutien de
la banque. Il établira en dernier une note/fiche/feuille (voir annexe 1) pour le
comité de crédit habilité, où il doit la motivée en argumentant. Et ce, pour
approbation et décision finale.

Voici un schéma expliquant le déroulement de la demande de crédit :

30
7. Le Change :

D’une façon plus général, c’est le change d’une ou plusieurs monnaies. Dans
son sens strict, il est traduit par le fait d’acheter ou de vendre ses devises
cotées par la Banque d’Algérie.

7.1. Achat de devise :


Les devises achetées peuvent être soit des billets de banque, soit des euros
chèques, soit des travailler chèques.
Les intermédiaires agréent et les sous délégations de change sont autorisés

31
à acheter les devises avec la justification de provenances ou d’identité du
cédant.
Achat des billets de banque : L’agent responsable de change doit recevoir
du client une pièce d’identité, par exemple, le passeport ou carte d’identité.
Ensuite, l’original du bordereau est remis au client alors que les autres
copies sont conservées comme pièce justificative et comme archive. Enfin le
montant est encaissé au client à la caisse.
Achat des travailler chèques : elle peut être par un étranger ou un algérien
non-résident.
Achat des euros chèques : c’est le paiement de chèques garantis tirés sur
l’étranger en dinars algérien.

7.2. Vente de devise :

La vente consiste à convertir un montant en dinars algérien contre des


devises. Les bénéficiaires sont principalement :
 Les personnes de nationalité algérienne ou étrangère ayant la qualité
des résidents.
 Des étudiants poursuivant leurs études à l’étranger.

32
CONCLUSION

Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître mes
connaissances en matière de banque et d'acquérir de nouvelles techniques, par
l'étude des opérations et l'utilisation des techniques, présentées au sein de
l'agence du CPA.

De même, j'ai eu l'occasion de rédiger mon premier rapport de stage, une


expérience qui m'a permis de mieux connaître les enjeux du monde de
l'emploi.

Une ambiance professionnelle et décontractée a caractérisé le


déroulement de cette période de stage qui, par une participation forte et
générale aux opérations, m'a facilement favorisé la cohésion avec le personnel
de la banque.

Ce stage m'a également permis de rencontrer des gens de différentes


disciplines, et de nouer des contacts avec des personnes de mon domaine, et
surtout d’avoir pu constater la différence entre le côté théorique et le côté
pratique de nos études et les réalités du terrain qui est le monde de l'emploi,
tout en étant à jour avec l'information.

Dans ce modeste rapport de stage, j'ai essayé de regrouper toutes les


tâches que j'ai effectuées durant un mois de stage au sein du Crédit Populaire
d’Algérie.

Enfin, je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travailler dans de


bonnes conditions matérielles et un environnement agréable.

33
BIBLIOGRAPHIE

Travaux de recherches :

- AKLI Chafiaa, « Performance des agences bancaires : Etude comparative


des agences bancaires du groupe CPA Tizi-Ouzou », Mémoire de Fin
d’Etude, Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2016.
- NOUH Fadia, Rapport de Stage, Brevet de Technicien Supérieur, 2008.
- ABDELLI Belkacem, «Le système interbancaire de télécompensation en
Algérie. Cas de : CPA de Tizi-Ouzou « 194 ». », de Fin d’Etude, Université
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 2018.
- BOUDJIRA Meriem, « Analyse de la Performance des Agences Bancaires
par la Technique de l’Aide Multicritère a la Décision », Mémoire de Fin
d’Etude, Ecole Nationale Supérieur de Statistique et d’Economie
Appliquée, 2017.

Sites web :

- http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/job-stage/rapport-de-stage.html
- https://www.doc-etudiant.fr/Methodologie/Rapport-de-stage/

34
ANNEXES
 Annexe 1 : Fiche comité de crédit agence

FICHE COMOTE DE CRREDIT AGENCE


Date du :

Délégation de crédit Agence G.E DGA Eng D.G.


Agence : BATNA GRINE BELGACEM Code : 356 N° :

Raison Sociale :
Activité :
Identifiant Client :
N° du compte :

Membres Avis Signature


FAVORABLE
FAVORABLE
FAVORABLE

Avis du comité de crédit

Avis / Décision du Président du comité de crédit

35
Table des matières :
REMERCIEMENT 1
LISTE DES FIGURES 2
SOMMAIRE 3
INTRODUCTION 4
Chapitre Premier : (Partie Théorique) Présentation de la banque du Crédit
Populaire d’Algérie (CPA). 5
1. Description de l’organisme d’accueil : 6
2. Historique : 7
3. Evolution du capital de la banque depuis sa création : 8
4. Organisation du CPA : 9
5. Activité et rôle du Crédit Populaire d’Algérie : 9
6. Les différents services du CPA : 10
Service crédit : 11
Service contrôle : 10
La cellule animation commerciale : 11
Service des opérations du commerce extérieur : 11
Service administratif : 12
Service caisse : 12
Service portefeuille : 13
7. Présentation de l’agence d’accueil : 13
Organigramme de l’agence : 14
Chapitre 02 : (Partie pratique) Le service crédit : 15
1. Directrice d’agence : 16
2. Les opérations du guichet : 16
Les ouvertures des comptes : 16
Les versements : 17
Les retraits ou paiements : 20
3. Les Opérations de Portefeuille :
22

36
Les virements bancaires : 22
La télécompensation : 23
Chèque de banque : 23
4. Les cartes bancaires : 24
5. Les Opérations d’Arrière Guichet : 25
Arrêter de la journée physique du point de vente : 25
Les chèques impayés : 25
Service comptabilité : 26
6. Le Crédit : 26
Les Besoins de Crédit des Entreprises : 27
Les Besoins de Crédit des Particuliers : 28
7. Le Change : 31
Achat de devise : 31
Vente de devise : 32
CONCLUSION 33
BIBLIOGRAPHIE 34
ANNEXES 35

37
38

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