Rapport Formation Generale Afb

RAPPORT DE FORMATION GENERALE
DECEMBRE 2021- AVRIL 2022
Rédigée par : YOUSSA SALAMATOU
STAGIAIRE AGI
Parrain : Mr NTCHUINTOUO William’s Blaise

Contrôleur Permanent
SOMMAIRE
SOMMAIRE..........................................................................................................................................i
DEDICACE...........................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................iii
ABREVIATIONS................................................................................................................................iv
INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................2
CHAPITRE 0: PRESENTATION GENERALE D’AFRILAND.....................................................3
FIRST BANK.......................................................................................................................................3
CHAPITRE I : LA CAISSE PRINCIPALE.......................................................................................5
CHAPITRE II : L’ESPACE D’ACCUEIL AVEC MANIPULATION DES FONDS...................12
CHAPITRE III : L’ESPACE D’ACCUEIL SANS MANIPULATION DES FONDS...................30
CHAPITRE IV : LA COMPENSATION.........................................................................................41
CHAPITRE V : LE PORTEFEUILLE.............................................................................................47
CHAPITRE VI : LE VIREMENT....................................................................................................55
CHAPITRE VII : LE COMMERCE EXTERIEUR........................................................................61
CHAPITRE VIII : LA DIRECTION DU CONTROLE PERMANENT DES OPERATIONS....75
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................79
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................80
TABLE DES MATIERES.................................................................................................................81
Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page i

DEDICACE
A Ma Maman
Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page ii

REMERCIEMENTS
Le présent rapport n’aurait jamais vu le jour sans l’aide des différentes personnes à
qui j’adresse mes sincères remerciements plus particulièrement :
 Le tout puissant pour la grâce qu’il m’accorde au quotidien et tout au long de cette
formation ;
 Aux dirigeants d’AFRILAND FIRST BANK pour l’opportunité qu’ils me donnent de
faire partir de la communauté FIRST ;
 Mon parrain Mr NTCHUINTOUO William’s Blaise, Contrôleur permanent pour son
encadrement et sa disponibilité ;
 Toute l’équipe des Agents de Guichet Intégral pour leur disponibilité ;
 Tout le personnel Afriland First Bank pour leur disponibilité à répondre à mes
multiples sollicitations ;
 Tous mes collègues stagiaires pour leur soutien habituel et l’esprit de convivialité
qu’ils ont su entretenir tout au long de cette période de formation générale :
 Ma famille et particulièrement ma petite maman qui de près ou de loin a contribué à la
rédaction de ce rapport.
Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page iii

ABREVIATIONS
CEMAC; Communauté Economique et Montataire des Etats de l’Afrique Centrale

COBAC : Commission Bancaire en Afrique Centrale
BEAC : Banque des Etats de l’Afrique Centrale
SYSTAC : Système de Télé compensation en Afrique Centrale
SYGMA : Système de Gros montant Automatisé
AGI: Agent de Guichet Integral
SWIFT: Society for World Interbank Financial Telecommunication
COMEX: Commerce Extérieur
CREDOC: Crédit Document
REMDOC: Remise Documentaire
MAD : Mise à Disposition
IBAN : International Bank Account Number
DAP : Disposions à Payer
GAB : Guichet Automatique de Banque
TPE : Terminal de Paiement Electronique
FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine
ELE : Effets Libres à Encaisser
ELR : Effet Libres à Recouvrer
TVA : TAXE sur la Valeur Ajoutée
Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page iv

INTRODUCTION GENERALE
La banque est un établissement de crédit agrée, au sens de la convention du 17 janvier

1992, portant harmonisation de la réglementation bancaire dans les Etats de l’AFRIQUE
Centrale, Ayant pour activité principale la collecte de l’épargne, l’octroi des crédits et la
gestion des moyens de payements. Elle joue un rôle primordial dans la croissance et le
développement d’une économie. De plus, le secteur bancaire est de plus en plus marqué par la
concurrence. Ainsi, dans le souci de se positionner à la première place de leur marché, chaque
établissement de crédit entreprend des actions spécifiques pour accroître sa performance.
La banque joue un rôle d’intermédiaire entre les agents économique (épargnants et

investisseurs), garantit la traçabilité des transactions financières et lutte contre les trafics
divers (blanchissement des fonds, financement du terrorisme).
En effet, la First Bank met un point d’honneur à notre intégration au sein de son
équipe avec un personnel dynamique pouvant répondre à toutes nos sollicitations. Pendant ce
stage de formation, nous avons fait les tours des différents services dans le but de comprendre
le fonctionnement de la banque, connaitre les produits et services que celle-ci offre à sa large
Game de clientèle et être capable de renseigner celle-ci quand besoin s’impose.
Le présent rapport est présenté en neuf chapitres :
- La présentation générale de la Banque ;

- La caisse principale ;
- L’espace d’accueil avec manipulation des fonds ;
- L’espace d’accueil sans manipulation des fonds ;
- Les services des opérations locales : compensation, portefeuille, virement ;
- Le commerce extérieur ;
- La Direction du Contrôle Permanent des Opérations
.
Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 1

CHAPITRE 0: PRESENTATION GENERALE D’AFRILAND
FIRST BANK
I. CONTEXTE HISTORIQUE ET EVOLUTION
La First Bank est une banque Camerounaise créée en 1987 sous le nom de Caisse
Commune d’Epargne et d’Investissement (CCEI), avec un capital de départ de 300 millions
de FCFA.
Le contexte économique de sa création est marqué par une crise financière qui a
occasionné la faillite de plusieurs banques en Afrique avec pour conséquence une cassure du
climat de confiance entre les banques et la population.
Le secteur bancaire Africain est entièrement dominé par la présence des banques
étrangères. Le Docteur Paul KAMMOGNE FOKAM constate que le secteur informel est
exclu du système bancaire classique et de l’évaluation de la production nationale. Fort de ces
constats et motivations, il décide de créer une banque marquée par les valeurs de l’Afrique. La
CCEI débute ainsi son activité par l’instauration de sa toute première agence Retraite en 1988.
De fil en aiguille son activité s’est étendue à l’extérieur du territoire national avec la création
d’une filiale en guinée en 1994, l’ouverture de son bureau de Paris 1995, de Chine en 2001,
etc.
En 1994, elle change la dénomination CCEI Bank et devient Afriland First Bank en 2002.
Ce nom est choisi afin de marquer l’ancrage à sa terre natale qu’est l’Afrique, mettre en
exergue sa volonté d’occuper la première place sur le secteur bancaire et matérialiser son
internationalité par la terminologie Bank.
II- OBJECTIFS ET MISSIONS

La mise sur pied de la First Bank est motivée par des objectifs suivants :
- La Création d'une passerelle entre le secteur formel et informel de l’économie ;

- La promotion de l’initiative privée ;
- La mobilisation de l’épargne pour nourrir l’investissement ;
- L'accompagnement du Gouvernement dans son programme de développement ;
- Redonner confiance aux Africains ;
- Promouvoir les fonds de capitaux risques et leasing.
Pour réaliser ces différents objectifs, la First Bank nourrit l’ambition d’être la banque
Africaine du troisième millénaire par un rayonnement de ses activités.
LES RESEAUX DE LA FIRST BANK

Il se caractérise par son étendue sur le territoire national et international.

A- RESAU NATIONAL
Sa représentation sur le territoire national est marquée par 57 agences (dont 02 succursales).
La First Bank a aussi des partenaires parmi lesquels nous pouvons citer :
 MUFID (Mutuelle Financière de Développement) : c’est un établissement
de Microfinance de première catégorie crée et géré par les membres d’une
communauté. Cet établissement se situe dans les zones rurales afin de proposer
des solutions de banque répondants au besoins locaux ;
 MUFFA (Mutuelle Financier des Femmes Africaines) : c’est une institution
de Micro finance spécialisée dans le financement des initiatives féminines afin
de permettre aux femmes des zones rurales et pré urbaines de développer des
activités génitrices de revenus ;
 SAAR : c’est un partenaire pour des produits bancassurance et garantie de
crédit ;
 MTN Cameroun : c’est un partenaire de la banque avec qui les produits qui
intègrent la téléphonie sont gérés.
B- LE GROUPE FIRST BANK

Nous avons Afriland groupe avec ses différents bureaux (bureau de point noir au Congo,
de Beijing en chine, et le bureau de paris en France) et une dizaine de filiales.

CHAPITRE I : LA CAISSE PRINCIPALE
I. DEFINITION ET ROLES
1- DEFINITION
La caisse principale est un espace aménagé pour sécuriser les fonds et les valeurs de la
banque. Ce service est coordonné par deux gestionnaires de réserve. Elles assurent au
quotidien làpprovisionnement et la réception des fonds des caisses secondaires, le transfert
des fonds entre le coffre et les différentes agences, le versement et le retrait BEAC, le
chargement des GAB, le déchargement Cash Deposit.
 LES ACTIVITES DE LA CAISSE PRINCIPALE
A la réception des fonds, la caisse principale effectue au préalable un traitement avant tout
transfert notamment :
 Le comptage des fonds
 Le tri
 Le classement des fonds
a) Le comptage des fonds

C’est une opération qui consiste à compter tous les fonds reçus et s’assurer du nombre
exact. Le but du comptage des fonds est celui de faire un contrôle strict sur la quantité et la
qualité de billets. Les agents comptent les fonds par brique et, chaque brique compté est
identifiée par le nom de celui qui la compté. En cas de manquant de billets ou de mauvaise
qualité, cet agent est tenu pour responsable et est imputé du montant correspondant. Et en cas
d’excédent de billets, le montant correspondant est enregistré dans le DAP excédent.
 En cas d’excèdent de billet

Illustration comptable :
COMPTE LIBELLES MONTANT
Débit Crédit Débit Crédit
467 compte Excèdent X
57 Caisse principale X
Pour excèdent constaté
 En cas de manquant
Illustration comptable
COMPTE LIBELLES MONTANT
46 Manquant X
Pour manquant constater
b) Le tri
L’opération de tri consiste à sélectionner et séparer les billets propres des billets sales et
mutilés. On les classe en trois catégories
 Les billets solides : sont les billets neufs aprioris destinés aux chargements des GAB

 Les billets moins solides : sont les billets moins sales qui peuvent encore être utilisés
pour répondre aux besoins de la banque.
 Les vieux billets et mutilés : sont les billets sales et déchirés qui sont directement
acheminés à la BEAC.
b) Le classement des fonds
L’opération de classement est une opération qui consiste à regrouper les billets de
chaque coupure en liasses, paquets, briques alignés dans le sens des têtes.
- Classement en liasse
Une liasse est un groupe de dix billets dont neuf billets et un billet appelé cavalier.
- Classement en paquet
Un paquet est un groupe de cent billets ou de dix liasses scellés.
- Classement en brique
La brique quant à elle est un groupe de mille billets. La brique ainsi constituée est
fortement attachée par une ficèle et identifiée par le nom de làgent làyant constituée soit
pour approvisionner les caisses secondaires, soit pour le versement BEAC ou pour payer
d’autres clients.
 Schéma illustratif de classement des billets :
o Une liasse égale 10 billets (Ex : 10 000 = 100 000) ;
o Un paquet égale 100 billets (Ex : 10 000 = 1 000 000) ;
o Une brique égale 1000 Billets (Ex : 10 000 = 10 000 000).
 Schéma pour les pièces : la monnaie métallique
o Une cigarette égale 50 pièces (Ex : 500 f = 500 *50, soit 25 000 FCFA) ;
o Un rouleau égale 500 pièces (Ex : 500 f = 500 * 500 ; soit 250 000 FCFA).
II. LES ROLES DE LA CAISSE PRINCIPALE

La caisse principale a pour rôle d’assurer les transferts des fonds qui se font entre elle
et les caisses secondaires, les agences, le cash Deposit, le GAB et la BEAC.
1) LE TRANSFERT DES FONDS INTER-CAISSES
C’est une opération qui consiste pour la caisse principale soit d’approvisionner les caisses
secondaires sous leurs ordres ou soit de recevoir les fonds verser par les caisses secondaires.
a) Approvisionnement de la caisse secondaire par la caisse principale
Làpprovisionnement de la caisse secondaire découle dùne insuffisance de fonds pour

lèxécution de ses opérations en surface. Pour cela, lÀGI adresse un ordre à la caisse
principale. Le processus est le suivant
LÀGI remplit la liasse compte à compte sur lequel elle mentionne le numéro de sa
caisse inscrit au débit, le numéro de la caisse principale au crédit, le montant en chiffre et en
lettre dont elle a besoin, met la date et signe. Elle remet l’ordre au gestionnaire de réserve qui
nettoie l’ordre et saisie lòpération dans Amplitude menu transfert inter caisse ensuite déroule
la rubrique retrait caisse principale et versement autres caisses puis imprime le bordereau
contre signe avec lÀGI et lui remet la souche vert et rose en plus du reçu Delta puis, range
l’original dans sa journée comptable.
Compte Libellés Montant

57 Caisse secondaire X
Suivant Approvisionnement caisse secondaire
b) Approvisionnement de la caisse principale par la caisse secondaire
Làpprovisionnement de la caisse principale intervient lorsque la caisse secondaire

atteint le seuil recommandé c’est à dire les fonds en surface au-delà de la globale des banques.
Pour cela, lÀGI remplit la liasse compte à compte sur lequel elle renseigne le numéro de la
caisse principale inscrit au débit, le numéro de sa caisse secondaire au crédit, le montant en
chiffre et en lettre, elle met la date et signe.
La gestionnaire de réserve nettoie lòrdre, reconnait les fonds et saisit lòpération dans
Amplitude menu transfert inter caisse et déroule la rubrique retrait autres caisses et versement
caisse principale puis, édite le bordereau, cosigne avec lÀGI et lui remet la souche vert et
rose puis, classe lòriginal dans sa journée comptable
57 Caisse secondaire X
Suivant Approvisionnement caisse principale
2) TRANSFERTS DES FONDS INTER-AGENCES
a) Transfert des fonds de l’agence vers la caisse principale
Cèst une opération qui consiste pour une agence de transférer les fonds de leur agence
pour la caisse principale. Pour cela, lÀGI de cette agence remplit la liaison interne en
inscrivant le nom de làgence qui verse les fonds suivis du numéro de sa caisse, le montant à
verser signe et fait signer la liaison par son chef et contacte Cotrava pour le transport des
fonds. A l’arrivée, la gestionnaire de réserve reconnait les fonds vérifie et se rassure que le
billetage est conforme à ce qui est inscrit sur le bordereau, réceptionne les fonds et saisie
lòpération dans Amplitude menu entrée/sortie caisse centrale, imprime le bordereau et
transmet les souches a COTRAVA a toutes fins utiles.
NB : Les fonds réceptionnés seront ensuite triés, classés et ranger au coffre a de fins utiles.
 A Hippodrome
452 Compte de liaison inter X
agence
 A làgence
452 Compte de liaison inter X
agence
57 Agence X
b) Transfert de fonds de la caisse principale vers l’agence

Il peut arriver qu’une agence soit en manque de fonds pour le déroulement de son
activité. Pour cela, elle va remplir une expression de besoin en indiquant le nom de son
agence, le numéro de sa caisse ainsi que le montant en chiffre et en lettre ,elle signe et fait
signer lèxpression du besoin par son chef qui va scanner et làcheminer au chef dàgence, lui
en retour après analyse valide lòpération et fait parvenir le document a la caisse principale
qui nettoie lòrdre et enregistre le retrait dans Amplitude menu entrée/sortie caisse centrale,
imprime les bordereaux y afférent (avis de débit, le reçu Delta) puis, décharge les fonds et
contacte ensuite Cotrava pour le transport des fonds de la caisse principale vers làgence
correspondante.
NB : làpprovisionnement se fait également en monnaie étrangère.
 A làgence
57 Agence X
452 Compte de liaison inter agence X
 A Hippodrome
57 Agence X
3) TRANSFERT DES FONDS BEAC
a) Versement des fonds à la BEAC
Cèst lòpération qui consiste pour la banque à transférer les fonds a la BEAC dans le
but dàpprovisionner son compte. La caisse principale à un plafond de fond qui doit rester au
coffre, au-delà de celui-ci la gestionnaire de réserve doit faire un versement à la BEAC. Pour
se faire, elle remplit le bordereau de versement BEAC en renseignant le nom de la banque et
son numéro de compte ensuite enregistre lòpération dans Amplitude menu versement BEAC
signe et fait signer le bordereau par les personnes autorisées, contacte Cotrava et s’y rend pour
le versement.
56 BEAC X
Suivant Approvisionnement
BEAC
b) Retraits des fonds à la BEAC

En cas de tension de trésorerie, la caisse principale émet l’expression du besoin et le
transmet au chef d’unité qui a son tour saisit la trésorerie qui analyse et valide le besoin. Le
chef de lùnité fait également un mail à la direction des opérations bancaire sur le retrait des
fonds à la BEAC ainsi que le montant souhaité. La DOB à cet effet envoie un message à la
BEAC sur le retrait de fonds, la BEAC analyse, valide le retrait renvoi un avis de débit à la
DOB qui va ensuite faire suivre làvis au chef d’unité ensuite au gestionnaire de réserve qui
l’imprime et rempli la fiche de retrait BEAC fait signer par les personnes autorisées, contacte
Cotrava et s’y rend accompagné du chef d’unité pour le retrait.
56 BEAC X
Approvisionnement caisse
principale
4-CHARGEMENT DES GAB

Le GAB est un guichet automatique de billet qui permet aux clients de retirer
automatiquement les billets à l’aide d’une carte magnétique. IL contient 5 caissettes : 2
caissettes destinées aux billets de 10 000FCFA, 2 autres pour les billets de 5000, et la petite
caisse de rejet/retract comme son nom lìndique sont les billets rejetés lors de lèxécution de
lòpération et les retract est làrgent du client quìl nà pas récupéré à temps et la machine à
ravaler.
La gestionnaire de réserve vérifie le niveau du GAB, sìl Ya tension de trésorerie, avec
la disponibilité de lòpérationnel, elle procède à son chargement. Pour cela, elle remplit une
liasse compte à compte aller matérialisant le chargement du GAB, portant ainsi au débit le
numéro du GAB et au crédit le numéro de la caisse principale, du montant rechargé dans les
caissettes et saisie lòpération dans amplitude. Les caissettes sont ainsi acheminées au GAB
suivi dùn homme en tenue pour assurer la sécurité.
Au niveau du GAB, lòpérationnel imprime le mouchard qui donne le récapitulatif du
dernier chargement (nombre de billets restant dans les différentes caissettes), décharge les
caissettes du dernier chargement et les remplace par les nouvelles caissettes, renseigne dans la
machine le billet âge des billets contenus dans les différentes caissettes, faire un dernier
contrôle puis imprime un autre mouchard pour se rassurer que les comptes en machine sont
réinitialisés à zéro et referme le GAB.
Les caissettes déchargées sont acheminées au niveau du coffre ainsi que la petite
caissette de rejet/retract, la gestionnaire de réserve reconnait les fonds et les compare aux
données du mouchard, de même pour les rejets et rétractés sìl y en a. Les données doivent
être identiques. Elle remplit également une liasse compte a compté retour matérialisant le
déchargement, en créditant le numéro de compte du GAB et en débitant celui de la caisse
principale du montant correspondant, puis elle saisit le retour dans Amplitude, imprime le
bordereau et transmet les souches en plus du reçu delta au back office pour traitement.
 Approvisionnement GAB
57 DAP du GAB X
 Retour GAB
57 DAP du GAB X
5- LE DECHARGEMENT DU CASH DEPOSIT

Le Cash Deposit est un guichet automatique qui permet aux clients dèffectuer
uniquement les versements. Le cash Deposit utilise les coupures de 10 000 FCFA et de 5 000
FCFA, il prend quatre caissettes dont deux caissettes pour les billets de 10 000 FCFA et deux
autres pour les billets de 5 000 FCFA. Quand il est plein, La gestionnaire de réserve avec la
disponibilité de lòpérationnel vont effectuer le déchargement des fonds suivi dùn homme en
tenue pour assurer la sécurité.
Au niveau du cash Deposit, lòpérationnel imprime le mouchard qui est l`état récapitulatif des
sommes déposées par les clients dans les différentes caissettes. Par la suite, il retire les
caissettes chargées du distributeur pour les acheminer au coffre. Une fois au coffre, La
gestionnaire de réserve procède à làrrêté du cash Deposit qui consiste à reconnaitre les fonds
pour les comparer aux données du mouchard, elle remplit une liasse compte à compte, inscrit
le nom et le numéro de compte de la caisse principale au débit et celui du cash Deposit au
crédit ainsi que le montant en chiffre et en lettre puis verse les fonds dans le DAP concerné,
imprime le bordereau et transmet les souches en plus du reçu Delta au back office pour
traitement.
57 Cash Deposit X
retour cash Deposit
III. QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS SUR LA CAISSE

PRINCIPALE
REMARQUES RISQUES SUGGESTIONS

Les caissettes qui portent les billets de 10 000 Le risque de Adopter les caissettes de couleurs
FCFA et celles qui portent ceux de 5000 perte différentes pour mieux les distinguer. Une
FCFA sont de couleurs identiques, ce qui peut financière couleur pour les caissettes de 10 000fcfa et
amener làgent qui fait le chargement à se Le risque une couleur différente pour celles de 5 000
tromper en mettant les billets de 10 000 dans dìmage de la FCFA.
les caissettes de 5 000 et, inversement. banque
Le champ `àutres origines des fonds`` ne -Paramétrer le système de façon à ce que
donne pas la possibilité aux clients de donner Le risque la rubrique « Autre » donne la possibilité
la provenance exacte de ses fonds. règlementaire au client de le renseigner l’origine des
fonds n’apparaissant pas dans la liste
La partie versante au cash Deposit nèst pas proposée.
identifiée. Le risque de
blanchiment -Créer une rubrique CNI (Numéro, date et
des capitaux lieu de délivrance) permettant au
. distributeur dìdentifier le client et insérer
une caméra au cash Deposit pour
lìdentifier et le retracer en cas dìncident.
La gestion du stock de flash cash par la Erreur de La mise en place dùn système informatisé
gestionnaire de réserve se fait manuellement. saisie de gestion de stock de flash cash
. permettant dàpprovisionner, de
réceptionner et de faire un arrêté de stock
de flash cash de façon automatique.
-La reconnaissance des fonds au coffre nèst Dégradation
pas intégrale car les compteuses non qualité de Ajouter les compteuses avec les
seulement sont insuffisantes mais aussi, celles service caractéristiques plus élevées pour faciliter
disponibles sont défectueuses ce qui multiplie la reconnaissance des fonds en temps réel
les pannes. Au regard de ce problème, la Le risque de par la gestionnaire de réserve.
gestionnaire de réserve est contrainte de verser perte

moins de fonds a la BEAC, de conserver au financière
coffre les fonds reçus au cours d’une journée
pour les compter le lendemain, ce qui alourdi
ses tâches. car le lendemain elle devra
compter les fonds de (j-1) rajouter aux fonds
reçus des agences a (j), elle a également les
difficultés à payer les gros retraits.
Conclusion
Au vu de tout ce qui a été dit, nous pouvons conclure que la caisse principale est le
noyau central de la banque car elle assure et régule les transferts des fonds entre les différents
organes de la banque et les services rattachés à la banque.

CHAPITRE II : L’ESPACE D’ACCUEIL AVEC
MANIPULATION DES FONDS
L’espace d’accueil avec manipulation de fonds communément appelé caisse
secondaire est un lieu aménagé pour recevoir le client afin de lui permettre d’effectuer les
opérations de caisse dont il a besoin. Ces opérations peuvent être soit de natures courantes ou
spécifiques.
I. LES OPERATIONS COURANTES DE LA CAISSE SECONDAIRE
Les opérations courantes sont des opérations qui sèffectuent en présence du client et
dont le dénouement est immédiat. Nous pouvons citer les opérations de versement d’espèces,
de retrait d’espèces, et les opérations de change.
A- LES OPERATIONS DE VERSEMENTS
Dàprès la procédure First Bank Réf : AFB/PR4.6/P02 du 15/10/2018, Le versement
dèspèces est définit comme étant```` tout dépôt en numéraire sur un compte effectué dans un
Guichet de la First Bank par le titulaire du compte ou un tiers````
Le processus de traitement est le suivant :
- Le client remplit le bordereau de versement avec toutes les informations nécessaires,
coche lòrigine des fonds et mentionne au verso du bordereau son nom, le numéro de
sa carte nationale d’identité, sa date et lieu de délivrance puis signe et remet lòrdre à
l’AGI qui a son tour :
- Reçoit l’ordre, le nettoie en s’assurant que tous les champs sont bien renseignés,
- Identifie la partie versante
- Reconnait les fonds remis par le client ;
- Saisie l’opération dans AMPLITUDE rubrique versement d’espèce ;
- Fait un contrôle en se rassurant que les informations renseignées dans le système
correspondent à l’ordre du client puis édite le bordereau ;
- Signe et fait signer le client. Remet la souche au client et range lòriginal dans sa
journée comptable
L’opération de versement peut se faire soit dans l’agence de domiciliation du compte
(versement sur place), soit dans une autre agence de la même ville de celle de domiciliation
du compte (versement déplacé sur place), soit dans une autre agence de la ville différente de
celle de domiciliation du compte (versement hors place).
1)- Le versement sur place

C’est un versement effectué dans l’agence de domiciliation du compte.

57 Caisse X
37 Client X
Suivant versement dèspèces
2)- le versement déplacé

C’est tout versement effectué dans une autre agence que celle de domiciliation de compte.
On distingue le versement déplacé sur place et le versement hors place.
 Le versement déplacé sur place
C’est le versement qui sèffectue dans une autre agence de la même ville que celle de
domiciliation du compte.
- Dans l’agence de traitement de lòpération
57 Caisse X
Versement agence de domiciliation
- Dans l’agence de domiciliation du compte

37 Client X
Versement agence de traitement
 Versement hors place

C’est le versement qui sèffectue dans une autre agence de la ville différente de celle de
domiciliation du compte.
57 Caisse X
37 Client X
Suivant versement dèspèces
B- OPERATION DE RETRAIT
Selon la procédure First Bank Réf : AFB/PR4.5/P02 du 15/10/2018, on définit le
retrait dèspèces comme étant une opération par laquelle le client demande à sa banque de
tenir à sa disposition une somme en espèce dont le montant sera portée au débit de son
compte.
- Le client remplit la fiche de retrait ou son chèque avec les informations nécessaires et
lèndosse en mentionnant son nom, le numéro de sa carte nationale d’identité ou son
passeport ou le récépissé en cours de validité, sa date et son lieu de délivrance signe et
remet lòrdre a lÀGI qui a son tour ;
- Reçoit lòrdre, procède au nettoyage de l’ordre qui consiste pour elle de vérifier que
toutes les mentions ont été remplies selon la procédure ;

- Identifie le client : une identification physique du client à travers sa CNI, vérification
de la conformité de la signature en machine et celle porté sur l’ordre, vérifier dans le
système si toutes les informations renseignées sur la CNI correspondent et que la
provision couvre l’opération ;
- Saisie l’ordre dans amplitude rubrique retrait d’espèces ;
- Fait un contrôle en se rassurant de la conformité des informations qu’elle a renseigné
dans le système à l’ordre du client,
- Edite le bordereau, cosigne avec le client sur le bordereau édité ;
- Compte les fonds et les remet au client avec la souche du bordereau et, classe l’original
dans sa journée comptable et recommande au client de reconnaitre les fonds.
Tout comme le versement, le retrait peut sèffectuer soit dans làgence de domiciliation
du compte (retrait sur place) ou soit dans une autre agence de la même ville de celle de
domiciliation du compte (retrait déplacé sur place), soit dans une autre agence de la ville
différente de celle de domiciliation du compte (retrait hors place).
1) Le retrait sur place
C’est un retrait effectué dans l’agence de domiciliation du compte.
* Ecriture comptable :
37 Client X
57 Caisse X
Pour retrait d’espèce
2) Le retrait déplacé
C’est un retrait effectué dans une agence différente de celle de domiciliation du compte.
On distingue deux types :
 Retrait déplacé sur place
Le client effectue son retrait dans une autre agence de la même ville que l’agence de
domiciliation de son compte.
*Ecritures comptables :
 Dans làgence de traitement de lòpération :
459 Compte de liaison X
571 Caisse X
retrait domiciliation
 Dans làgence de domiciliation du compte :
Compte Montant
Libellés
37 Client X
retrait agence de traitement
 Retrait hors place
Le client effectue son retrait dans une autre agence de la ville différente de celle où son
compte est domicilié.

*Ecritures comptables :
- Dans l’agence de traitement de lòpération
459 Compte de liaison inter agence X+Y+Z
571 Caisse X
72 Frais Y
434 TVA Z
Pour retrait hors
- Dans l’agence de domiciliation du compte
37 Client X
retrait domiciliation
C- LES OPERATIONS DE DEVISES

Selon le règlement N 02/18/CEMAC/UMAC/CM portant règlementation des changes
dans la CEMAC, une devise correspond à toute monnaie autre que le Franc CFA. On
distingue les opérations de vente et les opérations d’achat de devise.
1) Les opérations de vente de devise
C’est une opération qui consiste pour la banque de céder les devises en contre partie de la
monnaie locale. Cette opération se fait par versement dèspèces et par débit en compte.
Il faut noter que pour toute vente des devises le client doit fournir les documents justifiant
quìl voyage pour une zone hors CEMAC en double. Il sàgit de :
- La photocopie de la page d’identité du passeport ;
- La photocopie du VISA ;
- La photocopie du billet d’avion.
Pour la vente des devises, le client doit remplir le bordereau Négociation des devises en
mentionnant son nom, l’adresse, le type de devise le montant en devise, son numéro de
compte et la signature puis remet à l’agent de guichet qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client ainsi que les fonds (FCFA) sìl sàgit de la vente en espèces, le
nettoie et vérifie que les pièces fournis par lui pour lòpération de vente de devise sont
conformes et en double ;
 Saisit l’opération dans AMPLITUDE menu vente de devise, fait une première
vérification avant impression ;
 Edite le bordereau, fait un dernier contrôle, signe et fait signer au client ;
 Donne la souche au client et range l’original accompagner des pièces à fournir dans sa
journée comptable, compte les devises et les remet au client.
Le tableau suivant nous renseigne sur les transactions relatives aux voyages, les pièces à
fournir et le montant maximum requis dàprès le règlement N° 2/18/CEMAC/UMAC/CM
portant règlementation des changes dans la CEMAC.
Types de voyage Pièce à fournir Montant total
imposable par voyage et par
personne

Voyage touristique -Deux photocopies de 5 000 000 par voyage et par
La page d’identification du passeport ; personne
-Deux photocopies du visa en cours de validité ;
- Deux photocopies du billet d’avion ou de réservation.
Voyage d’affaires : -Deux photocopies de la page d’identification du 5000000 par voyage et par
personne morale passeport ; personne
-Deux photocopies du visa en cours de validité ; -Deux
photocopies du billet d’avion ou de réservation
-Une carte ou une attestation professionnelle
Voyages pour les -Deux photocopies de la page d’identification de 5000 000 par voyage et par
missions officielles: passeport ; personne
les fonctionnaires, les -Deux photocopies du visa en cours de validité ;
agents d’Etat -Deux photocopies du billet d’avion ou réservation,
-Un ordre de mission ;
Voyages pour soins -Deux photocopies de la page d’identification du 5 000 000 par voyage et par
médicaux : les passeport ; personne
Malades -Deux photocopies du visa en cours de validité ;
- Deux photocopies du billet d’avion ou de
réservation ;
Voyage d’étude: les -Deux photocopies de la page d’identification du 5 000 000 par voyage et par
Etudiants, les passeport, personne
stagiaires -Deux photocopies du visa en cours de validité,
-Deux photocopies du billet d’avion ou de réservation ;
-Une carte d`étudiant ou une attestation dìnscription
ou une attestation de scolarité ou une attestation de
bourse,
ECRITURE COMPTABLE
 Encaissement en FCFA
37 Client X+Y+Z
476 Contre-valeur position de change X
72 Frais Y
43 TVA Z
Pour vente de devise
 Décaissement des devises

475 Position de change X
57 Caisse Devise X
Pour vente de devise
2-Les opérations d’Achat des devises

C’est une opération qui consiste pour un détenteur de monnaie étrangère de les céder à
la banque contre la monnaie locale FCFA. Pour ce faire, le client devra remplir le bordereau
de négociation de devises. L’achat de devise se fait par crédit en compte et par remise des
espèces. Pour l’achat des devises, le client doit fournir les documents suivants :

 La photocopie du passeport ;
 La photocopie de la carte de séjour pour les étrangers ;
 La photocopie de la CNI du vendeur.
 Le billet d’avion.
Les étapes de traitement des opérations d’achat des devises sont les suivantes :
 Réception de l’ordre du client ainsi que les devises, nettoyage de lòrdre,
Reconnaissance des devises versées par le client ;
 Vérification des justificatifs ;
 Saisie de l’opération dans AMPLITUDE menu Achat de devise, édition du bordereau
et autocontrôle ;
 Signature du bordereau par l’agent et la cliente, remettre la souche au client et ranger
l’original dans la journée comptable ;
ECRITURE COMPTABLE
 Décaissement en F CFA
476 Contre-valeur position de change X+Y+Z
37 Client X
72 Frais Y
434 TVA Z
Pour achat de devise
 En Euro (Encaissement des Devises)

57 Caisse X
Pour achat de devise
II- LES OPERATIONS SPECIFIQUES DE LA CAISSE SECONDAIRE

Les opérations spécifiques sont des opérations dont l’exécution nécessite un traitement
particulier. Nous distinguons : les opérations de flash cash, les opérations de transfert, le
virement bancaire, la remise cheque, les opérations de cash advance, les opérations mobiles
money, la recharge I-Card, les opérations CNPS en espèces, Sara Money.
A- LES OPERATIONS DE FLASH CASH
Le flash cash est un certificat de dépôt qui atteste la détention des fonds du client
propriétaire dans nos caisses. Ce produit est offert autant aux personnes qui ont un compte
domicilié à la First Bank qu’à ceux qui en n’ont pas de compte. Les coupures de flash cash
disponibles sont : 5000FCFA, 25000FCFA, 50 0000FCFA, 100 000FCFA, 300 000FCFA,
500 000FCFA, et 1 000 000FCFA.
On distingue plusieurs opérations sur les Flash Cash à savoir :
- Opérations de vente ;
- Opérations de remise et de remboursement ;
- Opérations de reprise.
1)- Opérations de vente flash cash

C’est une opération qui consiste pour la banque à mettre à la disposition d’un tiers les
flashs cash contre espèces ou par débit de son compte.
a) - Vente par versement d’espèces
Cèst lòpération qui consiste pour lÀGI à mettre à la disposition dùn tiers ou dùn client
ou dùn client les flashs cash contre espèces. Pour cela, le client remplit le bordereau de
versement sur lequel il coche « achat flash cash » en indiquant le montant qu’il désire,
endosse et remet les espèces ainsi que la CNI à l’AGI qui a son tour reçoit l’ordre :
- Le nettoie, reconnait les fonds majorés des frais et taxes ;

- Procède à la saisie dans amplitude « vente de flash cash », faire un contrôle de
conformité de l’ordre du client et les informations renseignées dans le système ;
- Editer le bordereau, contre singe avec le client et lui remet la souche et classe l’original
dans sa journée comptable, remet les flashs cash au client.
*Illustration comptable :
57 Caisse X+Y+Z
381 DAP Flash cash en circulation X
72 Commission sur vente Y
43 TVA/commission Z
Pour vente FC
b) - Vente par débit en compte

C’est une opération qui consiste pour un client d’acheter le flash cash par débit de son
compte. Dans ce cas il remplit le bordereau d’autorisation de service tout en renseignant son
numéro de compte, le montant des flashs cash qu’il désire, signe et remet lòrdre suivi de sa
CNI a lÀGI qui a son tour :
-Reçoit l’ordre et le nettoie, identifie le client en se servant de la CNI, sa signature ;
- Se rassure que son compte à la provision suffisante du montant du flash cash désiré
majorer des frais et taxes ;
- Saisit l’opération dans Amplitude menu vente flash cash en débitant le compte du
client du montant du flash cash demandé, ainsi que les frais et la taxe ;
- Se rassure de la conformité de l’opération par rapport à l’ordre du client ;
- Edite le reçu, contre signe avec le client, lui remet la souche et classe l’original dans sa
journée comptable ;
- Remet les flashs cash au client.
Comptabilisation :

371 Client X+Y+Z
381 DAP Flash cash en circulation X
72 Commission sur vente Y
43 TVA/commission Z
Pour vente FC
2)- Remise et remboursement flash cash

 Remboursement du flash cash
C’est l’opération qui consiste pour un client détenteur du flash cash d’aller dans un
guichet d’une agence AFRILAND FIRST BANK se faire rembourser le montant du flash cash
correspondant en espèces. Pour cela, le porteur doit endosser le flash cash au verso en mettant
son nom, le n° de la CNI, la date et lieu de délivrance, signe et le remet à lÀGI suivi de sa
CNI. Làgent à son tour :
- Reçoit et nettoie le Flash Cash, se rassure de l’authenticité du flash cash ;
- Se rassure qu’au recto du flash cash, les deux signatures du titulaire sont identiques et
l’endossement du bénéficiaire au verso ;
- Saisie l’opération dans amplitude menu remboursement/remise flash cash ;
- Vérifie la conformité de l’opération par rapport à l’ordre du client, édite le bordereau,
signe et fait signer au client ;
- Remet la somme correspondante en espèces au client ainsi que la souche, perfore le
flash cash remboursé ;
- Les flashs cash perforés sont agrafés sur l’original du bordereau édité et classés dans sa
journée comptable.
Comptabilisation :
381 DAP FC en circulation X
57 Caisse X
Pour remboursement FC
 Opération de remise flash cash

La remise flash cash c’est un remboursement par crédit en compte. Pour cela, le
porteur en plus dèndosser le flash cash au verso, doit remplir un bordereau de versement en
indiquant son numéro de compte et signer puis remettre à lÀGI suivi de sa CNI, làgent va
procéder au traitement dans Amplitude menu remboursement/remise flash cash comme lors
du remboursement mais en créditant le compte du client du montant du flash cash à
rembourser. Puis édite le bordereau et cosigne avec le client, lui remet la souche et classe
lòriginale dans sa journée comptable.
Comptabilisation :
381 DAP FC en circulation X
37 Client X
Pour remise FC
3)- Reprise Flash Cash

La reprise Flash Cash est une opération qui consiste pour le chef dàgence à prendre en
compte dans notre système les Flash Cash d’une autre filiale du réseau FIRST BANK. Elle
consiste à introduire dans le système le numéro de Flash Cash en question par le responsable
des opérations pour matérialiser l’entrée en stock afin qu’il puisse être payé sur nos caisses.
Après ce traitement l’AGI continue le processus soit par un remboursement ou une remise.
B-LES OPERATIONS DE TRANSFERT

Les opérations de transfert sont les opérations dènvoi et de retrait d’argent entre
personnes physiques via le réseau : Money Gram, Flash Transfert, Small Word, le réseau
Afriland, agences, filiales et partenaires de la FIRST BANK
1) LES OPERATIONS DE MONEY GRAM
Money gram est un moyen rapide et sécurisé d’envoi et de retrait d’argent à l’échelle
internationale entre personnes physiques.
Les opérations de Money Gram sont traitées dans deux logiciels différents : dàbord dans
la plateforme MONEY GRAM Pour effectuer le transfert proprement dit et ensuite dans
AMPLITUDE pour l’encaissement ou le retrait des fonds selon lòrdre du client.
a- Opération d’envoi Money Gram

Opération qui consiste pour la banque à transférer les fonds à la demande d’un client à
une personne bénéficiaire à travers le réseau mondial Money Gram moyennant des frais
d’envois. Lòpération dènvoi Money Gram peut se faire soit en espèces, soit en par débit en
compte.
Le processus de traitement est le suivant en espèces :
- Le client remplit le bordereau d’autorisation de service et le remet à l’AGI ainsi que la
photocopie de sa CNI ;
- L’AGI nettoie l’ordre, et communique le montant des frais TTC au client et le montant
total à verser ;
- L’AGI reconnait les fonds, saisie l’opération dans DELTA WORKS, imprime le
bordereau ;
- Saisie ensuite lòpération (lèncaissement) dans AMPLITUDE dans la rubrique envoi
des fonds Money gram ;
- Edite le bordereau et contre signe avec le client, indique au client le numéro de la
transaction, puis lui remet la souche et range lòriginal dans sa journée comptable
Cette opération peut se faire aussi par débit en compte, dans ce cas en plus des éléments
cités plus haut le client doit renseigner sur le bordereau son numéro de compte, l’AGI devra
se rassurer lors du traitement de cette opération que le client est titulaire du compte, que le
compte dispose des fonds nécessaires pour effectuer l’envoi majoré des frais et taxes, si ces
conditions sont remplies elle procède au traitement.
*Comptabilisation :
371/57 Client/ caisse X+Y+Z
381 DAP money gram X
72 Commission d’envoi MG Y
43 TVA/commission Z
Pour envoi MG
b- Opération de réception Money Gram

C’est une opération qui consiste pour la banque à mettre à la disposition d’un
bénéficiaire des espèces qui découlent dùn envoi Money Gram.
Tout comme l’opération d’envoi, l’opération de réception se traite dans deux logiciels ; la
plateforme Money Gram et Amplitude.
Le processus de traitement est le suivant en espèces :
- Le client remplit l’autorisation de service et le remet à l’AGI (Agent de Guichet
intégral) ;
- L’AGI nettoie l’ordre et identifie le client à travers la CNI, saisie l’opération dans
DELTA WORKS rubrique réception money gram et attend que le numéro
d’autorisation s’affiche avant d’imprimer le bordereau ;
- Saisie ensuite l’opération (le décaissement) dans AMPLITUDE dans la
rubrique réception Money gram ;
- Edite le bordereau, fait un dernier contrôle et contre signe avec le client puis remet les
espèces au client.
NB : La réception money gram peut se faire aussi par crédit en compte. Dans ce cas, le client
va remplir l’autorisation de service en mentionnant son numéro de compte.
*Comptabilisation :

381 DAP money gram X
57/37 Caisse/ client X
Pour retrait money gram
2) OPERATION DE FLASH TRANSFERT

Le Flash Transfert est un moyen rapide d’envoi et de retrait dàrgent entre les personnes
physiques à travers le réseau Afriland et les agences, filiales et partenaires de la First Bank.
Cette opération est traitée dans deux logiciels : le Flash Transfert pour le traitement de
l’opération et dans Amplitude pour l’encaissement des fonds ou retrait des fonds Flash
Transfert suivant la demande du client.
a- Envoi Flash Transfert
C’est une opération qui consiste pour un agent de guichet de transférer les fonds majorés
des frais et taxes à la demande dùn client au profit d’un bénéficiaire.
Cette opération peut se faire soit en espèces, soit par débit en compte selon lòrdre du
client. Tout comme l’opération d’envois Money Gram, le processus de traitement de lènvoi
flash transfert est le suivant en espèces :
Le processus est le suivant en espèces :
- Le client remplit le bordereau d’autorisation de service et le remet à l’AGI (Agent de
Guichet intégral) accompagné de la photocopie de la CNI ;
- L’AGI nettoie l’ordre, reconnait les fonds, saisie l’opération dans la plateforme flash
transfert rubrique envoi, imprime le bordereau ;
- Saisie ensuite l’opération (l’encaissement) dans AMPLITUDE menu versement
dèspèces en créditant le DAP flash transfert ;
- Fait un contrôle avant impression pour se rassurer que l’ordre a été respecté ;
- Edite le bordereau et contre signe avec le client, remet la souche au client et range
l’original dans la journée comptable.
NB : Lorsque l’opération est par débit en compte, on matérialise l’envoi dans Amplitude
menu transaction banalisé, en débitant le compte du client du montant de la transaction
majorée des frais, de la TVA et taxes puis on crédite le compte DAP- Flash transfert du
montant du transfert.
Comptabilisation :
371/57 Client/caisse X+Y+Z
381 DAP Flash transfert X
72 Commission sur envoi FT Y
43 TVA/commission Z
Pour envoi FT
b- Réception du Flash Transfert

C’est l’opération par laquelle l’AGI remet les fonds à un client bénéficiaire d’un
envoi Flash Transfert. Le client devra utiliser un bordereau « autorisation de service » en
Renseignant son nom tel que mentionné sur sa pièce d’identité, le montant à recevoir, la ville
de provenance, le code de transfert et son numéro de téléphone et signe.
Tout comme l’opération de money gram, le flash transfert se traite dans deux
logiciels : la plateforme Flash transfert pour le traitement de l’opération et dans Amplitude
pour le retrait des fonds.
Le processus est le suivant en espèces :
- Le client remplit le bordereau d’autorisation de service et le remet à l’AGI (Agent de

Guichet intégral) Accompagné de la photocopie de sa CNI ;
- L’AGI nettoie l’ordre, et l’identifie à travers sa CNI, saisie l’opération dans la
plateforme flash transfert rubrique réception, imprime le bordereau ;
- Saisie ensuite l’opération (le décaissement) dans AMPLITUDE dans la rubrique retrait
en débitant le compte DAP- Flash transfert ;
- Fait un contrôle de conformité de lòrdre a lòpération saisie puis, Edite le bordereau et
contre signe avec le client, remet la souche au client et range l’original dans la journée
comptable puis, remet les fonds au client.
- NB1 : Si le client veut une réception par crédit en compte, on matérialise le
décaissement dans Amplitude dans la rubrique saisie de virement en débitant le compte
DAP Flash transfert et on crédit le compte du client bénéficiaire.
- NB2 : Les 0,2% imposés sont prélevés lors de lènvoi et retrait dàrgent.
Compte Montant
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
381 DAP flash transfert X
57/37 Caisse/ client X
Pour retrait flash transfert
3)-OPERATIONS DE SMALL WORLD

C’est un moyen d’envoi et de réception des fonds à l’échelle internationale à travers le réseau
Small Word tout comme money gram.
NB : Les procédures de traitement d’envois et de retrait Small Word sont identiques à celles
de money gram. Il en est de même pour les écritures comptables.

C - LES OPERATIONS DE CASH ADVANCE
Le Cash Advance est une opération de retrait d’argent avec la carte bancaire sur un terminal
de paiement électronique (TPE) à la caisse.
Le processus de traitement est le suivant
- Le client se présente au guichet approprié avec sa carte bancaire, et sa carte nationale

d’identité ;
- L’AGI identifie le client, passe la carte dans le TPE et le client renseigne le code, le
montant puis valide ;
- Deux tickets sont imprimés sur le TPE le client signe sur l’un des tickets et inscrit son
nom, son numéro de téléphone, la date du jour, le remet à l’agent et repart avec l’autre
ticket ;
- Le bordereau est imprimé et signé par l’agent d’accueil et le client sìl sàgit dùne
carte de débit, cèst le même procédé sìl sàgit d’une carte prépayée, sauf que lÀGI
nìmprime aucun reçu sur Amplitude, le bordereau ainsi que le ticket sont rangés dans
la journée comptable ;
- L’AGI paie au client le montant ordonné.
NB : le plafond pour le paiement des opérations cash advance est fixe à

XAF 5 000 000/jour
37/38 Client/Carte X
57 Caisse X
Pour cash advance
D -LE VIREMENT BANCAIRE
Suivant làrticle 177 du règlement CEMAC relatif aux systèmes, moyens et incidents
de paiement `` le virement est lòpération par laquelle un teneur de compte, sur ordre de son
client, transfère des fonds, valeurs, titres ou effets, au profit dùn bénéficiaire désigné, par le
crédit de son compte et par le débit du compte du donneur dòrdre``
1-Les mentions obligatoires des ordres de virement
Au sens de l’article 178 du règlement CEMAC, les ordres de virements doivent avoir
les mentions suivantes :
 Le mandat donné au teneur de compte par son client de transférer des fonds dont le
montant est déterminé ;
 L’indication du compte à débiter ;
 L’indication du compte à créditer et de son titulaire ;
 La date d’exécution ;
 La signature du donneur d’ordre.
 Le cachet de l’entreprise si c’est une personne morale.
Il existe plusieurs types de virement à savoir :
Selon le lieu de domiciliation du compte
 Le virement interne ;

 Le virement externe ;
Selon le nombre de bénéficiaire
 Le virement simple : c’est un virement qui consiste à débiter le compte du
donneur dòrdre pour créditer le compte dùn seul bénéficiaire ;
 Le virement multiple : cèst le virement dans lequel on débilite le compte dùn
seul donneur dòrdre pour créditer plusieurs bénéficiaires.
2 -Le virement interne
C’est un virement dont le compte du bénéficiaire et celui du donneur dòrdre sont
domiciliés dans une même banque. Il existe le virement inter- agence et le virement intra –
agence.
a- Le virement intra-agence
C’est le virement dont le compte du donneur d’ordre et celui du bénéficiaire est
domiciliés dans la même agence.
Ecriture comptable :
N° de Compte Libelles Montant
37 Client donneur d’ordre X
37 Client bénéficiaire X
Pour exécution du virement
b- Virement inter-agence
C’est le virement dont le compte du donneur d’ordre et celui du bénéficiaire sont
domiciliés dans deux agences différentes. Il existe :
 Les virements sur place (dans la même ville)
o Dans l’agence du donneur d’ordre
459 Compte de liaison Client bénéficiaire X

o Dans l’agence du bénéficiaire
459 Compte de liaison Client donneur d’ordre X
 Virements hors place (dans deux villes différentes)

C’est le virement donc le compte du donneur d’ordre et celui du bénéficiaire sont domiciliés
dans deux villes différentes. Dans ce cas, le donneur dòrdre en plus du montant à virer au
bénéficiaire, le donneur d’ordre sera débité des commissions + taxe.

o Dans l’agence du donneur d’ordre
37 Client donneur d’ordre X+Y+Z

72 Commissions Y
43 TVA Z

o Dans l’agence du bénéficiaire
N° de Compte Montant
Débit Crédit Libelles Débit Crédit
3 -Les virements externes

C’est un virement dont les comptes sont domiciliés dans deux banques différentes. Nous
distinguons selon le montant et l’urgence du virement : le virement SYSTAC et le virement
SYGMA.
a- Le virement SYSTAC
Système de Télé compensation en Afrique Central (SYSTAC) est un système qui traite les
virements interbancaires dont le montant est strictement inférieur à Cent (100) millions F
CFA.
 Les virements SYSTAC émis
411 Chambre de compensation X

Imputation des frais
37 Client donneur d’ordre X+Y
72 Commission X
43 TVA Y
 Virements SYSTAC reçus

411 Retour confrères X
Pour retour des confrères

b- Le virement SYGMA
Le Système de Gros Montant Automatisé (SYGMA) est un système qui traite les virements
interbancaires dont les montants sont supérieurs ou égaux à Cent (100) millions FCFA et les
montants inférieurs à Cent (100) millions FCFA présentant un caractère urgent.
 Virement SYGMA émis

56 Compte BEAC X

72 Commissions X
43 TVA Y
 Virement SYGMA reçu

56 Compte BEAC X
E- REMISE CHEQUES
C’est une opération par lequel un client se présente à la banque avec un chèque dont
il est le bénéficiaire pour encaisser dans son compte. Il faut souligner que seuls les chèques
Afriland sont traités en caisse. Les chèques des autres banques sont transmis au back office
pour envoyer en compensation. Les étapes de traitement des remises chèque en caisse sont les
suivantes :
 Le client remplit le bordereau de remise chèque et remet à l’AGI accompagné du
chèque Afriland ;
 L’AGI reçoit l’ordre du client ;
 Nettoie l’ordre, mentionne la date de dépôt et son nom puis décharge la souche du
bordereau et remet au client ;
 Saisit l’opération dans AMPLITUDE rubrique saisie des remises, édite le
bordereau et faire un contrôle sur le bordereau édité ;
 Après la saisie, l’agent vérifie si le chèque est passé ou s’il est en attente. Si le
chèque est en attente elle appelle le gestionnaire du compte pour signaler qu’elle a
un chèque en attente et attend la validation ou le rejet du chèque.

F- LES OPERATIONS MOBILE MONEY
Le Mobile Money est un produit qui donne la possibilité aux abonnés MTN dènvoyer
et recevoir de làrgent via leurs téléphones portables.
Pour bénéficier de ces services, il faut au préalable que lÀGI effectue une recharge du
numéro mobile money du marchand.
- Le client remplit un bordereau de versement dèspèces, coche la case Mobile Money;
- Il renseigne son numéro de téléphone, le montant en chiffre et en lettre, son nom, le
billetage et signe, coche lòrigine des fonds puis remet lòrdre a lÀGI :
- L’AGI nettoie l’ordre du client et reconnaît les fonds. Si tout est conforme,
- Elle traite l’opération dans Amplitude menu versement d’espèce dans le DAP Mobile
money ensuite dans le logiciel Flash Transfert menu mobile money pour envoyer les
fonds à MTN pour la recharge du compte.
-
*Comptabilisation :
371/57 Client/ caisse X
381 DAP Mobile Money X
Pour cash in mobile money
G- RECHARGE I-CARD
La I-Card Plus est une carte prépayée qui n’est pas rattachée à un compte, c’est un
portemonnaie électronique. Il s’agit d’une carte protégée par un code et qui permet à son
titulaire d’effectuer les retraits via les Terminaux de Paiement Electronique (TPE) ou des
Guichets Automatiques de Billets (GAB). Et également sa recharge au guichet d’une agence.
La recharge I-CARD plus est une opération par laquelle un client se pressente au guichet
de la banque afin dàpprovisionner sa carte. Elle se fait dans deux logiciels AMPLITUDE et
SELECT SYSTEM. La recharge peut se faire soit par versement d’espèce ou par débit en
compte.
. 1-Recharge I-CARD par versement d’espèce

Pour ce type de recharge le client remplit le bordereau de versement avec le numéro de sa
carte à recharger et remet à l’AGI qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client, le nettoie ;
 Reconnait les fonds du client ;
 Saisie l’opération dans AMPLITUDE rubrique versement d’espèce (le numéro de
compte à utiliser est le compte DAP I- CARD;
 Edite le bordereau et vérifie si l’ordre a été bien respecter ;
 Se connecte à SELECT SYSTEM pour la recharge de la carte, clique sur gestion des
cartes puis gestion des prépayés ;
 Saisie le numéro de la carte à recharger, saisie le numéro d’évènement généré par
Amplitude puis valide l’opération ;
 Edite le reçu puis cosigne avec le client lui remettre la souche et classe l’original dans
la journée comptable.
2-Recharge I-CARD par débit en compte.

Lorsque la recharge est par débit en compte, le client remplit l’ordre de virement de
manière suivante :
 Il écrit le numéro de compte à débiter ;
 Au niveau du compte à créditer, il remplit le numéro de la carte à recharger ; puis
remet l’ordre à l’agent qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client et le nettoie ;
 Saisie l’opération dans AMPLITUDE rubrique virement bancaire en débitant le
compte du client et en créditant le compte DAP I- CARD;
 Edite le bordereau, vérifie et cosigne avec le client ;
 Se connecte à SELECT SYSTEM pour la recharge de la carte, clique sur gestion des
cartes puis gestion des prépayés ;
 Saisie le numéro de la carte à recharger ;
 Saisie le numéro de référence généré par Amplitude puis valide l’opération ;
 Edite le reçu puis cosigne avec le client lui remettre la souche et classe l’original dans
la journée comptable.
H - OPERATION CNPS EN ESPECES
Le paiement de la CNPS se traite dans deux logiciels : AMPLITUDE et PORTAL.
Pour le paiement CNPS le client remplit le bordereau de versement CNPS et remet à
l’agent qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client, le nettoie, reconnait les fonds du client ;
 Se connecte dans PORTAL, clique sur CNPS puis sur opérations de caisse ;
 Rempli les champs obligatoires et valide, relève le numéro de l’évènement qui
s’affiche ;
 Se connecte sur AMPLITUDE rubrique versement, rappelle l’opération en
saisissant le numéro de l’évènement, Saisir le billetage, faire un contrôle de
conformité et valide ;
 Edite le bordereau, contrôle puis revient dans PORTAL et clique sur
Terminer ;
 Edite le bordereau et cosigne avec le client puis, lui remet la souche et range
l’originale dans sa journée comptable.
I - SARA MONEY
Les opérations de Sara money qui se fond en caisse sont les versements (cash in
wallet) et retrait d’espèce (cash -out-wallet) et les retraits Sara non client.
1-Cash-In Wallet ou versement d’espèce

Pour effectuer un versement d’espèce dans son compte SARA Money, le client doit remplir le
bordereau de versement en inscrivant le numéro de téléphone à recharger. Puis il remet l’ordre
à l’AGI qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client et le nettoie, reconnait les fonds du client ;
 Se connecte dans NANO Bank, clique sur cash-in-wallet et remplir les champs
obligatoires ;
 Valide et copie le code de l’opération qui apparait, se connecte sur AMPLITUDE menu
versement ;
 Rappelle l’opération et saisir le code sus- copier, saisit le billetage puis valider ;
 Contrôle l’opération et imprime, cosigne avec le client, range l’original dans la journée
comptable et remet la souche au client, revient à NANO Bank et cliquer sur OK

2-Cash-out wallet ou retrait d’espèce
Pour un retrait d’espèce dans SARA Money, le client doit remplir le bordereau de retrait et
remettre à l’AGI qui à son tour :
 Reçoit l’ordre du client et le nettoie, se connecte dans NANO Bank ;
 Clique sur cash-out-wallet et remplir les champs obligatoires, valide et un code sera
automatiquement envoyé au client par SMS. Récupérer ce code et renseigner dans le
champ indiquer ;
 Valide et copie le code de l’opération qui apparait, se connecte sur AMPLITUDE menu
retrait d’espèce ;
 Rappelle l’opération et saisit le code sus- copie, saisit le billetage puis valide ;
 Contrôle l’opération et imprime ;
 Cosigne avec le client, range l’original dans la journée comptable et remet la souche au
client.
 Revient à NANO Bank et clique sur OK, remet les fonds au client.
3- Le retrait non Sara
Cèst lòpération qui consiste pour le client qui nèst pas abonné au produit Sara de
pouvoir recevoir de làrgent qui découle dùn envoi Sara money a la caisse. Pour cela le client
non Sara remplit la fiche de retrait en indiquant son nom, le numéro de téléphone, le montant
du transfert et le code reçu de lènvoi puis remet à lÀGI qui a son tour
 Reçoit l’ordre du client et le nettoie, se connecte dans Fin Tech ;
 Clique sur paiement – retrait non Sara, remplit les champs obligatoires, un code sera
automatiquement envoyé au client par SMS. Récupérer ce code et renseigner dans le
champ indiquer ;
 Valide et copie le code de l’opération qui apparait, se connecte sur AMPLITUD/E menu
retrait d’espèce ;
 Rappelle l’opération et saisit le code sus- copie, saisit le billetage puis valide ;
 Contrôle l’opération et imprime ;
 Cosigne avec le client, range l’original dans la journée comptable et remet la souche au
client, revient sur Fin Tech et clique sur OK puis remet les fonds au client.
II- QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS FAITES DANS LE SERVICE DE
LÀCCUEIL AVEC MANIPULATION
SUGGESTIONS POUR
REMARQUES SUR LE SERVICE RISQUES AMELIORER LE SERVICE
lèxécution des opérations de virements multiples Le risque de Paramétrer le système pour que ses
qui vont en dérogation ne sont pas rappelées par violation du opérations puissent être rappelées afin
lÀGI car le système ne lui permet pas. LÀGI est secret bancaire quèlle remette une souche ne
contrainte de remettre la souche de la dérogation Le risque comportant pas le solde du compte au
hors celle-ci porte le solde du compte, et le client dìmage client.
pouvant être un mandataire dont le mandat ne lui
permet pas de connaitre le solde du compte.
Le système ne permet pas de vérifier si le client a Le risque Paramétrer le système de façon à
atteint son plafond dàchat de devises. Pour un règlementaire demander la dérogation sur la vente des
voyage, le client a la possibilité dàller au-delà du devises. Pour lever cette dérogation, le
plafond règlementaire en achetant les devises gestionnaire doit consulter un fichier
dans toutes les caisses, de faire le transfert au ou une liste déroulante (présentant la
commerce et même acheter dans une autre agence situation des opérations du client) pour
Afriland vérifier si le client nèst pas en
dépassement du plafond avant toute
autorisation.
Les opérations dènvoi flash transfert par débit en Le risque de Paramétrer le système afin que les

compte traitées dans Amplitude (menu transaction perte opérations d’envoi de transfert d’une
banalisée) ne vont pas en dérogation quel que soit financière valeur supérieure à 5 000 000 FCFA
le montant de la transaction. Ce qui nòbéit pas à puissent avoir un deuxième niveau de
la procédure interne de la banque relative à la Le risque de validation.
gestion des opérations remarquables fraude
Le bordereau de la recharge carte prépayée Le risque Améliorer lìmpression de ces
imprimé dans la plateforme select système est dìmage bordereaux afin quìls soient lisibles
totalement illisible ce qui détériore la qualité de par le client.
service quòffre la first Bank a sa clientèle.
Conclusion
L’espace d’accueil avec manipulations de fonds est la principale plate-forme
d’échange entre la banque et le client. Il est donc primordial pour l’AGI de faire preuve de
beaucoup de vigilance dans lèxécution de ces opérations. Aussi la notion de contrôle doit
demeurer une priorité pour les AGI car ce n’est qu’en contrôlant à tous les niveaux que le
risque sera réduit au maximum, de cette façon elle pourra déceler les actes frauduleux et
couvrir la banque de tout risque de blanchiment de capitaux.
CHAPITRE III : L’ESPACE D’ACCUEIL SANS

MANIPULATION DES FONDS
L’espace d’accueil sans manipulation de fond est le service qui met en relation la
banque et le client. Il a la charge de recevoir, écouter, informer et orienter la clientèle de la
banque. Les agents d’accueil sont garants de l’image de la First Bank.
Les agents d’accueil sans manipulation de fonds ont pour mission de renseigner les
clients sur :
 Les ouvertures de compte ;
 La mise à jour des comptes ;
 La clôture des comptes ;
 La situation du compte ;
 La distribution des formulaires ;
 La communication des soldes ;
 Les éditions des historiques ;
 La gestion des chèques (demande de carnet de chèque, réception des chèques des
confrères, demande de cheque banque, demande de cheque certifiés, la remise des
chèques de guichet, la remise des chèques certifiés et chèques banque) ;
 La réception des effets de commerce autres banques pour les transférer au service des
opérations locales ;
 La remise des effets de commerce impayés ;
 La réception des ordres de virement permanents ;
 La gestion des cartes bancaires ;
 Làctivation de SARA Banking ;
 La gestion de la file dàttente.

I- LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE
Lèspace dàccueil sans manipulation de fonds est constitué des services chargés
dÒuverture de compte, de làccueil Central et des services de làccueil Spécialisé.
A- L’OUVERTURE DE COMPTE
C’est la convention signée entre la banque et le client par laquelle ce dernier devient
titulaire d’un compte au sein de la banque. Les ouvertures de compte à la First Bank sont
confiées aux gestionnaires des fonds de commerce.
Le compte bancaire étant un état comptable tenue en exécution d’un contrat entre la
banque et son client, lequel retrace ses mouvements financiers tels les entrées au crédit, les
sorties au débit afin de dégager progressivement le solde du compte.
Lòuverture de compte se fait à la demande du client. En effet, le client se présente
chez un gestionnaire de fonds de commerce (GFC) et demande à ouvrir un compte, on parle
dùne entrée en relation. Le gestionnaire écoute le client, identifie ses besoins, et le renseigne
sur les différents types de comptes qu’offrent la First Bank et leurs caractéristiques, afin quìl
puisse ouvrir le compte adéquat à son secteur d’activité. Selon le compte que le client aurait
choisi, le gestionnaire va lui donner la liste des documents à produire.
a- Le processus de traitement est le suivant :

Apres réception de lènsemble des documents du client, le gestionnaire de fonds de
commerce
- Accède au menu ``gestion des clients`` dans Amplitude pour créer le compte du client.
Il renseigne les champs de lìnterface conformément à la pièce dìdentité du prospect, à
la justification de revenu et aux autres informations fournies. Cette étape permet de
créer le matricule du compte ;
- - Le gestionnaire accède au menu suivant pour choisir le type de compte sollicité par le
client. Cette étape génère la clé ;
- Le gestionnaire accède à làpplication portal, fait entrer le code client, imprime la fiche
dìnformation en 2 exemplaires, le carton de signature, la convention de compte et
làttestation sur l`honneur, puis les signe conjointement avec le client ;
- Le gestionnaire rassemble à ces 5 documents les documents liés à lòuverture pour
constituer le dossier juridique quìl numérise et envoi à son chef hiérarchique pour
contrôle ;
- Le gestionnaire imprime une attestation dìdentité bancaire (RIB) quìl signe
conjointement avec le chef dàgence ;
- Le gestionnaire rapatrie le compte dÀmplitude vers portal, pour que le chef dàgence
accède et contrôle lòuverture ;
- Le gestionnaire remet au client son attestation dìdentité bancaire et sa pièce dìdentité
et envoi ensuite le spécimen de signature à làccueil pour scénarisation et intégration
dans le système ;
 Architecture d’un compte
Le Relevé d’Identité Bancaire comporte 23 caractères et se compose comme suit :
Code banque Code Agence Matricule Code Produit N° Séquence Clé
05 caractères 05 caractères 07 caractères 03 caractères 01 caractère 02 caractères

TABLEAU RECAPITULATIF DES DIFFERENTS TYPES DE COMPTES
TYPE DE CODE CARACTERISTIQUES CONDITIONS PIECES
COMPTE PRODUIT REQUISES
-Il est offert aux Photocopie CNI ou Passeport ou

personnes physiques récépissé en cours de validité
-Il permet d’effectuer - 01Photo en couleur4*4
L’ensemble des Minimum à -Plan détaillé de localisation
Compte Opérations de banque l’ouverture géographique
Courant (versement, retrait, Zéro franc -Justificatif de Revenus (fiche de
105
Particulier virement,) Pas de frais de paie ou contrat de travail)
CCP Peut passer débiteur tenue de compte -Photocopie d’une facture
-Ne génère pas domestique (CAMWATER, ENEO
d’intérêts créditeurs ou CAMTEL) ou une photocopie
-Le client peut avoir un du contrat de bail ou une attestation
chéquier d`hébergement
Photocopie CNI ou Passeport ou
*Min. à récépissé en cours de validité
Les opérations l’ouverture - 01Photo en couleur4*4
Compte 110 Sont limitées 25.000 FCFA -Plan détaillé de localisation
Epargne aux retraits et aux *Min. en compte géographique
sur versements 25.000 -Justificatif de Revenus (fiche de
Livret FCFA paie ou contrat de travail)
(CEL) *Génère des -Photocopie d’une facture
intérêts créditeurs domestique (CAMWATER, ENEO
semestriels ou CAMTEL) ou une photocopie
*Pas de Frais de du contrat de bail ou une attestation
tenue de d`hébergement
Compte
*Donne droit à
un livret
d’épargne.
Il est adapté aux *Minimum en

Loi du Coran en matière compte 25.000
de finance et permet FCFA
Compte l’exécution de *Ne génère pas IDEM
Dépôt 170 Toutes les opérations de d’agios ni
Islamique banque (versement, d’intérêts
(CDI) retraits, virement,) créditeurs
Pas de frais de gestion *Donne droit à
de compte un livret de
d`épargne.
Une demande dòuverture de
compte sur papier entête signée par
le représentant légal
-Extrait du RCCM valide
-Photocopie de la
Carte du contribuable
-Photocopie de la quittance de
Compte Son fonctionnement est *Min. à paiement de la patente
Courant 100 Semblable à celui d’un l’ouverture : -Plan de localisation de l’entreprise
Entreprise CCP. Il est offert aux Négociable Certifié aux impôts
(CCE) personnes morales *frais de tenue de -Statut pour les SARL et les S.A.
compte -Une Photocopie CNI pour chacun
des signataires
-Photo 4*4 couleur pour chacun des
signataires

-Plan de localisation
pour chacun des mandataires.
B- LA MISE A JOUR DES COMPTES
La mise à jour des comptes consiste à actualiser les données du titulaire de compte qui ont
changé avec le temps signature, photo, carte d’identité, domicile, son activité, personnes à
contacter, ou d’introduire les nouvelles informations données par le titulaire du compte telles
que les différentes signataires dans son compte. Les documents à fournir par le client pour la
mise à jour sont les suivant :
 Photocopie CNI ou Passeport ;
 1 Photo en couleur4*4 ;
 Plan détaillé de localisation géographique ;
 Attestation d’immatriculation fiscale.
 Preuve de revenu (bulletin de paie ; contrat de travail)
 Une facture ENEO, CAMWATER, CAMTEL
Lorsque le client réunis tous ces éléments il revient à l’accueil et remet à l’agent d’accueil qui
à son tour :
 Reçois les éléments fournis par le client, fait un contrôle de régularité et
dèxhaustivité ;
 Le client remplit la fiche de collecte d’information ;
 Làgent dàccueil remplit la fiche de mise à jour et achemine le dossier soit
chez le gestionnaire du compte soit chez le chef d’agence pour traitement.
C- LA CLOTURE DES COMPTES

La clôture d’un compte est l’opération qui met fin à la relation entre le client et sa banque.
Cette opération peut se faire soit à l’initiative du client soit à celle de la banque. Le client
désireux de clôturer son compte fait une demande motivée à l’intention du Directeur
d’agence. Notons que la clôture des comptes courants se fait chez les Gestionnaires tandis que
celle des comptes d`épargne se fait à la caisse.
II- LES SERVICES DÀCCUEIL CENTRAL
L’accueil central est la vitrine de la banque il est chargé de recevoir, écouter, informer
et orienter la clientèle de la banque mais aussi de réceptionner les valeurs de cette clientèle
pour des traitements ultérieurs. Il s’occupe de :
a- LA DISTRIBUTION DES FORMULAIRES
L’agent d’accueil met à la disposition des clients les formulaires nécessaires pour leurs
différentes transactions, nous pouvons citer le bordereau de versement, la fiche de retrait,
l’autorisation de service, la fiche de négociation de devises, l’ordre de virement, remise
cheque, bordereau de demande cheque, le chèque guichet…
b- EDITION DES EXTRAITS ET HISTORIQUE DE COMPTE

L’historique représente l’ensemble des mouvements enregistrés dans un compte sur
une période donnée. L’Edition dùne page est à 1000fcfa. Pour avoir l`historique, le client
remplit le bordereau de demande d’informations en indiquant son numéro de compte,
lìntitulé, la période sur laquelle il souhaite avoir l`historique, la date du jour, son nom et
signe puis remet à làgent dàccueil suivi de sa carte dìdentité nationale :

 L’agent d’accueil reçoit l’ordre ainsi que la carte nationale d’identité du client le nettoie
en vérifiant la conformité du nom et de la signature dans le système,
 Si toutes les informations sont conformes, il précise la période demandée par le client et
édite l’historique puis remet au client.
c- COMMUNICATION DES SOLDES

Avant toute communication du solde l’agent d’accueil doit vérifier que le client voulant
cette information est le titulaire du compte en question ou qu’il a une procuration valide et
reconnue par la banque làutorisant à accéder au compte. Pour cela, le remplit le bordereau de
demande d’informations, le remet avec sa carte nationale d’identité en cours de validité.
L’agent d’accueil nettoie l’ordre, vérifie le nom et la signature en machine, si les informations
sont conformes, il consulte le solde et l’inscrit sur le bordereau du client.
d- EDITION DES DETAILS DE VIREMENT

Le détail de virement est un document qui atteste le bon dénouement d’un virement
émis ou reçu. Le client après avoir reçu ou émis un virement peut avoir besoin du détail de
virement. Il se rapproche auprès de l’agent d’accueil, remplit et signe le bordereau de
demande d’informations, remet à l’agent d’accueil qui reçoit, le nettoie et se connecte sur
WEB SYSTAC. Il saisit la date d’émission ou de réception du virement, le montant viré ou
reçu, après validation toutes les informations sur ce virement s’affichent et il édite le remet au
client.
e- LA GESTION DES CHEQUES

 Demande de carnet de chèque
Tout client titulaire d’un compte courant particulier ou entreprise peut demander un carnet
de chèque. Pour cela, il doit :
 Remplir une fiche de demande de carnet de chèque auprès de l’agent d’accueil,
 L’agent d’accueil après vérification de la conformité des signatures envoi la demande au
gestionnaire du compte de ce client pour validation ;
 Cette demande doit être signée par le gestionnaire de fonds de commerce ;
 L’agent saisit l’opération relative à la demande de chéquier dans delta, la direction des
opérations bancaires se charge de la confection des carnets de cheque ;
 Le chéquier personnalisé est remis à l’agent d’accueil qui l’enregistre dans un registre
réservé à cet effet ;
 Lorsque le client se présente pour le retrait, l’agent saisit la remise dans le système
d’information puis remet le chéquier contre décharge de l’accusée de réception.
 Réception des chèques des confrères
Il s’agit des chèques tirés sur des confrères au profit de nos clients, le client remplit le
formulaire « remise chèque » remet à l’agent d’accueil ainsi que le chèque ; l’agent vérifie :
 Que toutes les mentions sont inscrites sur le chèque et celles inscrites sur la remise ;
 Vérifie que le client a endossé le chèque, si le chèque est tiré au profit d’une personne
physique qu’il ait mentionné à l’endos son nom, numéro de compte bancaire et sa
signature. Si le bénéficiaire du chèque est une personne morale en plus des informations
citées, le cachet de son entreprise ;
 Si toutes les informations sont conformes l’agent d’accueil réceptionne le chèque et pose
son cachet sur la remise et indique l’heure à laquelle le client a déposé sur la souche qui
sera remis au client ;
 Enregistre la remise dans son registre et transmet aux services des opérations locales pour
le traitement.

 Demande de chèques banque
Le chèque banque est un chèque tiré par la banque sur elle-même qui garantit la
disponibilité de la provision au guichet de la banque. Le client remplit le formulaire
« demande de cheque banque » remet à l’agent d’accueil qui, nettoie l’ordre, le décharge,
l’enregistre dans son registre et le transmet aux opérations locales pour le traitement.
 Demande de chèques certifiés
Le chèque certifié est un chèque dont le tireur est un client de la banque et demande
qu’on appose la mention de certification sur son chèque. Il remplit également le formulaire
« demande de cheque banque » joint au cheque puis remet à l’agent d’accueil qui le nettoie, le
réceptionne, nettoie, décharge la remise, l’enregistre et le transmet aux services des opérations
locales pour certifications.
 La remise des chèques de guichet
Le chèque de guichet est le chèque que la banque met à la disposition des clients qui
ont un compte courant particulier ou entreprise lorsque ces derniers n’ont pas leur carnet de
chèque ou alors leur carnet de chèque est en cours de fabrication. Le chèque de guichet est
remis dans làgence de domiciliation du compte.
f- LA REMISE DE L’EFFET DE COMMERCE

Un effet de commerce est une reconnaissance de dette matérialisée par un titre
représentant une créance commerciale. Il existe deux types d’effet fréquemment reçus : le
billet à ordre et la lettre d’échange. Ces effets sont soit à l’escompte soit à l’encaissement. Le
client rempli le formulaire « remise de l’effet à l’escompte » ou « remise de l’effet en
l’encaissement » remet à l’agent d’accueil ainsi que l’effet.
L’agent d’accueil nettoie l’effet en vérifiant l’agence, la date, le numéro du compte, le nom du
bénéficiaire, l’échéance, la domiciliation, la référence et le montant avec ceux renseignés sur
l’effet.
Après toutes vérifications, l’agent d’accueil appose son cachet reçu en mentionnant l’heure,
enregistre et le transmet aux opérations locales pour traitement.
g- RECEPTION DES ORDRES DE VIREMENTS PERMANENTS

C’est un ordre sur lequel le client mandate la banque de débiter son compte et de
créditer le compte d’un bénéficiaire d’un montant donné et sur une période. Le client remplit
le formulaire d’ordre de virement permanent et le dépose à l’accueil ensuite, làgent dàccueil
nettoie puis l’enregistre et le transmet aux services des opérations locales pour traitement.
III : LE SERVICE DE L’ACCUEIL SPECIALISE
C’est le service qui s’occupe des opérations spécifiques. Il s’agit de :

a- LA GESTION DES LIVRETS D’EPARGNE
La mise à jour dùn livret d`épargne consiste pour l’agent d’accueil dàctualiser le
livret d’épargne du client sous la demande de celui-ci. Les livrets peuvent présenter des
irrégularités notamment dues aux opérations effectuées sans livret, dans ce cas, le service est
chargé de mettre à jour le livret qui consiste à matérialiser les opérations manquantes dans le
livret.
b- REMISE DES CHEQUES

 Chèques certifiés après certification du ou des chèques, l’agent d’accueil appelle le
client et lui remet son chèque contre décharge.
 Chèque banque l’agent d’accueil remet le chèque banque au client donneur d’ordre
contre décharge.
 Chèques impayés quand un chèque revient impayé l’agent informe le client et lui
remet son chèque avec le motif de l’impayé.
Les chèques retournent impayés suite à plusieurs motifs : absence ou insuffisance de
provisions dans le compte du client donneur d’ordre, endos irrégulier, blocage débit. Les
chèques tirés sur la First Bank ou sur les confrères présentant un sort impayé sont retournés au
service clientèle qui est chargée d’appeler les concernés pour leur remettre contre décharge.
c- LE DEPOT D’ORDRE ET LE RETRAIT DES ATTESTATIONS DE

VIREMENTS BANCAIRES
Lorsque le client effectue une opération de virement au profit des impôts, il reçoit une
souche du bordereau qui certifie qu’il s’est acquitté de ses droits d’impôts par la suite :
 Il remplit la demande et remet à l’agent d’accueil ;
 L’agent d’accueil enregistre et imprime l’attestation, fait signer par les chefs des
opérations et remet au client.
d- REMISE DES EFFETS DE COMMERCE IMPAYES
Lorsque l’effet revient impayé l’agent d’accueil appelle le client et lui remet l’effet contre
décharge avec le motif de l’impayé.
e- GESTION LES CARTES BANCAIRES
1- La souscription des cartes bancaires :

Pour souscrire à une carte, le client doit remplir le formulaire de souscription. La
souscription des cartes se fait maintenant en pack. Le choix d’un pack dépend du niveau de
revenu du client. On distingue quatre types de pack à savoir :
 Le pack budget : réservé aux étudiants et personnes à faible revenu, il est rattaché à
la carte Fellow, sa souscription/remplacement/abonnement coute 6.000 par an ;
 Le pack Eco : réservé aux employés du secteur privé et public, il est rattaché à la
carte Partner, sa souscription/remplacement/abonnement coute 23400 par an ;
 Le pack business : Réservé aux personnes ayant un revenu moyen et désirant
effectuer les achats en ligne, il est rattaché à la carte visa classic, sa
souscription/remplacement/abonnement coute 54.000 par an ;
 Le pack Premium : Réservé aux élites, personnes ayant de forte revenu désirant faire
des achats et voyage à l’internationale, il est rattaché à la carte visa Gold, sa
souscription/remplacement/abonnement coute 144.000 FCFA par an ;
Pour souscrire à une carte de débit, le client rempli le formulaire de souscription, y joint
la photocopie de sa carte nationale d’identité. Sìl sàgit dùne carte prépayée, constitution
dùn dossier par le client composé des documents liés à lòuverture dùn compte puis, les
remets soit à un agent de la monétique, soit au gestionnaire du client. Làgent après réception
des documents procède au
- Nettoyage de la fiche de souscription et vérification du spécimen et du numéro de
compte si aucune anomalie nèst détectée, validation par le GFC
- Saisie des informations du client dans Smart Vista et génération dùn code ID
- Transmission de la fiche de souscription au chef des opérations pour validation du code
ID
- Fabrication de la carte

- Transmission des cartes fabriquées aux agents dàccueil en charge de la monétique
contre décharge
- Classement des cartes par ordres alphabétique.
2- Le retrait des cartes bancaires

Pour entrer en possession de sa carte préalablement souscrite, le client remplit une
fiche de retrait de carte, y joindre sa CNI et remettre à làgent dàccueil qui :
- Vérifie le nom et la signature du client dans le système ;
- Saisie le numéro de la carte dans GESCARD et retrait de la carte du stock, imprime
une fiche de décharge sur lequel il va signer conjointement avec le client ;
- Remise de la carte bancaire au client suivi de la fiche de décharge sur le lequel il a
signé qui lui permettra dòbtenir le code chez un autre agent dàccueil. ;
 Processus de retrait du code

- Vérification des données inscrites sur la carte bancaire
- Nettoyage de la décharge signée ainsi que de la pièce dìdentité du client
- Activation de la carte dans le logiciel SMART VISTA et génération du code transmis
par SMS au client ;
- Remise de la carte et la CNI au client ;
- Làgent conserve la décharge signée par le client.
On distingue deux types de carte : les cartes GIMAC locales et les cartes internationales
1- Les cartes GIMAC locales

Les cartes locales sont les cartes utilisées uniquement dans le territoire national sur
les guichets de la FIRST BANK et ceux des confrères. Elles se subdivisent en deux groupes :
les cartes prépayées rechargeables à la caisse et les cartes de débit rattachées aux comptes
bancaires.
a- Les cartes prépayées
Les cartes prépayées ne sont pas rattachées à un compte, son plafond de retrait est
d’un million (1 000 000F) la semaine et la souscription est de 6000frs TTC l’année. Nous
distinguons plusieurs variétés :
 I-Card plus salaire utilisé par les chefs des entreprises afin de payer les salaires de ses
employés.
 I-Card plus jeune pour les jeunes et les étudiants.
b- Les cartes de débit local

Nous avons la carte fellow et la Partner
 La carte fellow : c’est une carte bancaire qui est rattaché aux comptes d’épargne et de
dépôt islamique, la souscription est fixée à 6000frs HT et le plafond de retrait par semaine
est de 750 000 frs.
 La carte Partner : c’est une carte qui est rattachée aux comptes courant, d’épargne,
compte chèque, compte de dépôt islamique, la souscription est fixée à 23400frs HT/an et
le plafond de retrait par semaine est de 1 000 000frs.
1) Les cartes internationales

Les cartes internationales sont les cartes qui donnent la possibilité non seulement de
faire des retraits sur des GAB AFRILAND FIRST BANK mais également sur les GAB

des banques des confrères et à l’international, faire également les achats en ligne via
internet.
On distingue deux types de cartes internationales : les cartes VISA et les MASTER
CARD
 LES CARTES VISA

On distingue :
 LA VISA PREPAYE : c’est une carte prépayé non rattaché à un compte, la souscription
est de 10 000frs l’an et 1 000 000frs de plafond de retrait par semaine, souscription 10 000
TTC
 LA VISA CLASSIC : c’est une carte liée au solde d’un compte qui permet à son
propriétaire de faire les mouvements de débit dans son compte, la souscription est de 40
000frs HT l’an et le plafond de retrait est fixé à 1500 000frs la semaine, elle est rattachée à
un compte courant d’épargne, compte chèque, compte de dépôt islamique.
 LA VISA GOLD : c’est une carte qui permet à son propriétaire d’effectuer les opérations
jusqu’à 2 500 000 par semaine, sa souscription est fixée à 70 000frs.
 LA MASTER CARD
LA MASTER CARD a les mêmes fonctionnalités et conditions de souscription que la
CARTE VISA ; on distingue :
 La MASTER CARD PREPAYE qui n’est pas rattachée à un compte.
 La MASTER CARD PREMIUM DEBIT qui est rattachée à un compte qui fonctionne
avec l’approvisionnement du compte.
 La MASTER CARD GOLD : également rattachée à un compte qui donne aux clients un
certain découvert.
f- LES PRODUITS DE LA BANQUE ASSURANCE
Ce sont les produits dàssurance proposés par les banques, autrement dit les services
financiers qui intègrent les activités de banque et dàssurance. Ils sont classés en deux
catégories : les produits de capitalisation et les produits de prévoyance.
1- Les produits de capitalisation

On distingue deux produits de capitalisation :
 Le flash millenium : est un contrat qui permet à l’assuré ou au souscripteur/payeur de
prime de préparer de manière sûr la retraite en versant des primes à une fréquence définie
dans le contrat. Ce contrat est une opération d’épargne et de prévoyance. Le souscripteur
est libre de déterminer le capital garanti.
 Le AS Millenium c’est un contrat qui assure le financement des études supérieures des
enfants du souscripteur peu importe les aléas de la vie. Ce produit offre une certaine
flexibilité au souscripteur concernant le montant des primes et la périodicité des
cotisations.
2- Les produits de prévoyance

On distingue :
 AKIBA est un contrat d’assurance vie lié au compte d'épargne qui, garantit le
paiement d’un capital au profit des bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré.
 MALAIKA est un contrat d’assurance vie lié au compte courant qui garantit le
paiement d’un capital au profit des bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré
après déduction du montant de découvert le cas échéant.

I- PRODUIT DE BANQUE A DISTNACE
La banque à distance à la FIRST BANK est constituée d’un ensemble de produits qui
permet aux clients de gérer leur compte bancaire soit par téléphone soit par internet (e –first)
soit par sms (sms first). Pour la souscription, le client doit remplir le formulaire de
souscription des services de banque en ligne auquel il joint une photocopie de sa CNI et
dépose chez son gestionnaire.
1) Le E-First et SARA
Ce produit permet au client de gérer son compte en temps réel via internet ou à travers une
application via SARA. En effet, le client peut effectuer ses opérations bancaires lui-même, la
demande de solde du compte, l`historique, virement etc.
2- Le SMS First
C’est un produit qui permet de tenir régulièrement le client informé sur la situation de son
compte ; Ceci par des alertes SMS (solde du compte, alerte sur opérations débit et crédit).
3-
4- Le MAC Orange et MTN
C’est un service qui permet aux clients et Abonnés MTN Mobile Money et Orange Money et
titulaires d’un compte bancaire à la FIRST BANK de transférer des fonds 24h/24 et 7j/7 à
partir de leur téléphone portable.
Avec le MAC l’abonné peut :
- Effectuer un virement de fonds de son compte bancaire domicilié à la FIRST BANK vers
son compte MTN Mobile ou Orange Money,
- Effectuer un virement de fonds de son compte MTN Mobile ou Orange Money vers son
compte bancaire domicilié à la FIRST BANK,
- Assurer une gestion autonome de ses fonds ;
- Effectuer les opérations de paiements de factures ;
- Consulter le solde de son compte bancaire.
a) Conditions d’adhésion du MAC

 Avoir un compte bancaire à la First Bank
 Etre client MTN ou ORANGE
 Etre abonné Mobile Money ou Orange Money
b) Les avantages du MAC
 Consultation des soldes du compte
 Virement compte bancaire à un compte Orange Money ou Mtn Mobile
 Rapidité : exécution instantanées des opérations plus de longues files d’attente auprès des
caisses
 Autonomie : vous êtes votre propre agent de manipulation de vos fonds
 Disponibilité du service de fonds 24H/24
 Règlements des factures d’électricité, eau, canal sat, etc.
5- SARA BY AFRILAND
SARA est une application mobile 2 en 1 : SARA BANKING et SARA MONEY qui offre un
large portefeuille de services bancaires et financiers à partir de son téléphone portable tels que
la consultation de son solde, l’historique, le virement etc… :
 SARA BANKING est lié aux comptes bancaires et permet d’effectuer les
différentes opérations telles que les virements de compte vers un compte
AFRILAND, les virements interbancaires, les virements permanents, les

demandes de chéquier, de consulter la liste des agences proche de notre
localisation et des GAB, le taux de change du jour.
 SARA MONEY : est un portemonnaie électronique qui permet à tout individu
titulaire dùn compte bancaire à la FIRST BANK ou non dèffectuer des
transferts et paiements. Il est constitué du Wallet qui est la monnaie
électronique, il se recharge à partir dùn compte bancaire et également au
distributeur. Sara permet de faire les transferts des fonds du Wallet pour un
autre Wallet, vers un compte AFRILAND, de faire les achats de crédit de
communication, le flash transfert, les tontines et de renseigner sur la position
des GAB et agences de proximité etc…
 SARA USSD : ce SARA concerne plus les clients qui n’ont pas de connexion
internet et de téléphone Android. Le client doit composer le #237*001#.
 Conditions d’adhésion à SARA Banking et SARA Money
- -Avoir un téléphone androïde
- -Avoir un compte bancaire
- -Etre client MTN ou ORANGE
 Avantages de SARA
- La sécurité : un système OTP par sms assure la sécurité des transactions
- La simplicité : une application simple et facile à utiliser
- Facilité : dans l’exécution des différentes opérations bancaires
- Flexibilité : mouvementez vos comptes dans un sens comme l’autre
- Rapidité : exécution instantanée des opérations plus de longues files
d’attente auprès des caisses, gain de temps.
- Autonomie : vous êtes votre propre gestionnaire, le suivi de son compte
bancaire sans avoir forcement recours a son gestionnaire.
- Tontines
- Flash transfert
- Virements internes et interbancaires
III- QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS SUR LE SERVICE DE

LÀCCUEIL SANS MANIPULATION DE FONDS

L`écritoire est très petite pour le - Risque dìmage de la banque. Agrandir l`écritoire pour permettre
grand nombre de clients que - Dégradation de la qualité de aux clients de remplir leur
possède Afriland. service bordereau dans de meilleurs
conditions.
Les valeurs reçues de nos clients Le risque de perte de valeurs Acquérir un coffre au niveau de
pour le recouvrement ne sont pas le risque de perte financière làccueil pour sécuriser ces valeurs
assez sécurisées au niveau de en attendant leur transfert au
làccueil. Ces valeurs sont service des opérations locales et
conservées dans une caisse. dans certains cas le retrait de ces
valeurs par le client.
CONCLUSION
Le service d’accueil est le service qui reflète l’image de la banque pour ce fait, les agents
doivent écouter, orienter, et effectuer les opérations des clients conformément à la procédure
interne et à la règlementation, répondre aux attentes des clients, les renseigner sur l’ensemble
des produits et service qu’offre la First Bank.

CHAPITRE IV : LA COMPENSATION
La compensation est un mécanisme d’échange de valeurs entre les banques dans le

but d’éteindre les dettes réciproques qui naissent des différentes transactions entre leurs
clients respectifs.
Les valeurs échangées lors de la compensation sont : les chèques, les virements
interbancaires, les effets de commerce, les Gold Chèques CBC, les Flashs Cash et les
prélèvements.
Nous distinguons deux types de compensation : la télé compensation et l’échange
bilatérale.
I- LA TELE COMPENSATION
C’est la compensation effectuée de façon électronique à travers SYSTAC (Système de
Télé compensation en Afrique Centrale) sous la supervision de la BEAC. La télé
compensation se déroule en trois phases : la phase aller, la phase retour et la phase de
détermination des soldes.
A- LA PHASE ALLER
La phase aller consiste pour chaque banque de préparer et présenter ses valeurs tirées
sur les confrères à la BEAC pour leur recouvrement. Les valeurs à présenter sont les suivantes
:
 Les chèques tirés sur les confrères dont nos clients sont bénéficiaires ;
 Les gold chèques de la CBC dont nos clients sont bénéficiaires ;
 Les virements SYSTAC émis ;
 Les prélèvements émis ;

 Nos rejets sur la présentation veillent des confrères.
1- Le processus de traitement de la phase aller débute à làgence et se termine à la
DOB (Direction des opérations Bancaires).
- Traitement en Agence
L’opérationnel reçoit les chèques de làccueil et procède comme suit :
 Nettoie les valeurs ;
 Scanne les valeurs (Chèque) dans Barberousse capture ;
 Edite l’état des remises chèques pour les confronter aux les valeurs scannées ;
 Génère le fichier Data ;
 Transfert du fichier Data de Barberousse pour AMPLITUDE.
- Traitement à la DOB
L’opérationnel de la DOB se connecte dans AMPLITUDE et procède comme suite :
 Clique sur le menu Télé compensation Aller, puis sur intégration remise BFI :
pour l’intégration du fichier dans le corps Banking puis valide ;
 Clique sur génération Evènement remise chèque déplacé puis valide : cette
étape permet que chaque chèque soit comptabilisé dans son agence de
domiciliation.
 Cliquer sur génération des fichiers de valeur pour transférer le fichier
d’AMPLITUDE pour SYSTAC.
 Il se rassure que les fichiers text sont réconciliés avec les images du chèque ;
 Procède à la génération des fichiers ;
 Dans Systac, cliquer sur l’Adhérent pour le dépôt des valeurs dans le serveur
BEAC.
 Se rassurer que tous les lots envoyés à la BEAC ont été reçu (télécollecte)
 Extraire les statistiques Aller provisoire et renvoyer dans les unités pour
vérification.
2- Ecritures comptables :
- Pour les virements émis
72 Commission de virement émis Y
43 TVA Z
- Pour les chèques envoyés en compensation
Compte Montant
387 Compte d’encaissement X
Chèques en compensation
- Nos rejets sur la compensation de la veille des confrères
453 Client chèque en attente de décision X
Chèques en compensation
B-LA PHASE RETOUR

C’est la phase de réception et de traitement de valeurs présentées par les confrères, il
s’agit:
 Des chèques AFRILAND BANK reçus des confrères ;
 Les virements SYSTAC reçus au profit de nos clients ;
 Les prélèvements reçus ;
 Les Flashs Cash ;
 Les rejets des confères sur nos présentations veille de la DOB.
1- Le processus de traitement de la phase retour débute à la DOB et se termine
en agence
- Traitement a la DOB
En début d’après-midi, les valeurs arrivent à la DOB à travers la plateforme SYSTAC
et lòpérationnel traite de manière suivante :
 Réception des valeurs dans SYSTAC et transfert dans AMPLITUDE.
 Contrôle de l’exhaustivité des fichiers intégrés ;
 Dans AMPLITUDE, cliquer sur le menu Télé compensation retour
 Cliquer sur réception des fichiers puis valider ;
 Cliquer sur le menu traitement des valeurs puis cocher la case déclenchement des
sorts ;
 Extraire l’état statistique des valeurs reçu et envoyé dans les unités concernées.
- Traitement en agence
L’agent opérationnel :
 Edite les différents états statistiques ;
 Télécharge les lots puis édite l’état d’authentification chèque ainsi que les images
des valeurs ;
 Procède au contrôle visuel des valeurs : cette étape consiste pour l’agent
d’identifier le tireur du chèque par la conformité des signatures, vérifie la
régularité de l’endossement, la concordance entre le montant en lettre et en chiffre
et procède aux rejets visuels des valeurs présentant des anomalies pour les mettre
en attente de décision du comité de compensation ;
 En cas de rejet visuel saisir cette valeur dans AMPLITUDE au menu « saisie rejet
visuel ».
- Virement SYSTAC reçus
411 Retour confères X
- Pour les chèques et les flashs cash reçus
Compte Montant
381/37 DAP FC en circulation/ client donneur d’ordre X
- Pour les valeurs mises en attente après le contrôle visuel dont le comité de
compensation va décider sur le sort
453 Chèques en attente de décision X
411 Retour confrère X

- Les chèques reçus de nos confrères mis en attente sont envoyés au comité des
gestionnaires pour décider du payement de la valeur ou non
*Si le comité décide de payer :
453 Chèque en attente décision X
72 Commission de forçage Y
43 TVA Z
*Si le comité décide de rejeter
453 Chèque en attente décision X
Les frais d’impayés vont être prélevés chez le client donneur d’ordre.
37 Client tireur X+Y
72 Commissions X
434 TVA Y
- S’agissant de nos valeurs envoyées chez les confrères pour paiement. Les écritures
comptables sont les suivantes :
 Si la valeur est payée :
 Si le confrère rejette nos valeurs :
C- LA PHASE DE DETERMINATION DU SOLDE

Dans cette phase la BEAC reçoit la présentation de chaque banque, calcule
automatiquement le solde de compensation et impacte les comptes de règlement de chacune
selon le solde dégagé et envoi un avis de débit ou de crédit en fonction de la situation.
Le solde de compensation est calculé de la manière suivante :
Solde de compensation = valeurs à encaisser – valeur à payer
 Valeurs à encaisser = les chèques confrères et gold chèques reçus de nos clients
présentés + virement Systac reçus + nos rejets sur la présentation veille des
confrères.
 Valeurs à payer = les chèques AFRILAND, Flash Cash et les prélèvements reçus
des confrères + virement émis + les rejets des confrères sur notre présentation
veille.
Cependant le solde de compensation peut être soit positif, négatif ou nul :
 Si le solde est positif : cela traduit un gain de compensation c’est-à-dire que nos
présentations ont été supérieures à celles des confrères et donc la banque recevra la

différence, dans ce cas la BEAC, nous envoie un message SWIFT d’un avis de crédit
de notre compte.
 Si le solde est négatif : cela traduit une perte de compensation c’est-à-dire que nos
présentations ont été inférieures aux présentations des confrères et donc la banque
devra payer la différence aux confrères, Dans ce cas, nous recevrons un avis de débit.
Les échanges peuvent être équilibrés lorsque le solde est nul.
Ecritures comptables :
 S’il y a gain de compensation
56 BEAC X
 S’il y a perte de compensation
56 BEAC X
A la fin de la compensation, l’opérationnel doit faire un contrôle de justesse qui a pour

objectif de s’assurer que la compensation s’est bien dénouée. Sur le plan comptable c’est
de s’assurer à la fin de la journée que les comptes de passages utilisés lors du traitement
de la compensation sont soldés (chambre compense et retour confrères).
II- ECHANGE BILATERALE
L’échange bilatéral est l’échange physique des valeurs entre deux banques ou institutions
financières. Il sàgit des valeurs non normées telles que les effets de commerce (lettre
d’échange, billet à ordre), les valeurs normées fautées qui n’ont pas pu être scannées
(chèques, certificat de dépôts). Il se fait en deux étapes :
A- LA PHASE DE PRESENTATION DES VALEURS
Cette phase consiste pour nous de présenter aux confrères les valeurs tirées sur eux en
faveur de nos clients. Les valeurs à présenter sont les suivantes :
 Les effets de commerce ;
 Les chèques normés fautés et les gold chèques fautés payable chez les confrères.
 Le processus de traitement est le suivant :

- L’agent nettoie les valeurs reçues des clients ainsi que le bordereau de remise ;
- Saisie dans Amplitude menu « remise cheque » ou « traitement des effets » les
informations relatives à l’opération (mise en portefeuille) ;
- Edite l’état de contrôle des valeurs présentées,
- Fait un contrôle de concordance entre l’état édité et les valeurs physiques ;
- Reparti les valeurs à présenter par confrères ;
- Edite le bordereau qui récapitule les présentations (bordereau 1111);
- Prépare les correspondances à transmettre aux confrères qui indiquent le nombre
de valeurs présentées et le montant attendu, le numéro de compte à créditer, y
joindre les valeurs physiques concernées, se rendre chez les différents confrères et
leur remettre contre décharge.
a- Chèques à encaisser

387 Compte d’encaissement chèque X
b- Effets à encaisser
3872 Compte d’encaissement effet X
B- PHASE DE RECEPTION DES VALEURS

Cette phase consiste à la réception des valeurs de la FIRST BANK présentées par nos
confrères. Le processus de traitement est le suivant :
 L’agent opérationnel nettoie les valeurs reçues et les reparti par agence de domiciliation,
 Renseigne le bordereau des valeurs reçus et des rejets sur nos présentations de la veille
pour chaque agence (bordereau 1112)
 Saisit dans amplitude le retour compensation globale (total des valeurs présentés - total
des valeurs reçus) et en détail sur chaque confrère et en dégage un solde global de la
compensation,
 Edite le bordereau de retour de la compensation ;
 Débite le client donneur d’ordre et envoie les valeurs en attentes au comité de
compensation.
Le traitement comptable reste le même que celui de la télé compensation.
- Cas de provisions dans le compte du client est sans blocage
- Cas d’envoi des valeurs au comité de compensation
453 Chèques/ effets en attente X
*Si le sort favorable
453 Chèque / effets en attente X
72… Commission forçage Y
453 TVA Z
*Si le sort nèst pas favorable
453 Chèques/ effets en attente X
Les frais dìmpayés
72 Commissions X
434 TVA Y

C- PHASE DE DETERMINATION DU SOLDE DE COMPENSATION
Dans le cadre de la bilatérale, chaque banque calcul son solde et effectue directement des
couvertures aux confrères.
Solde de compensation = (Nos présentations - les présentations des confrères).
CHAPITRE V : LE PORTEFEUILLE
Le portefeuille est l’ensemble de valeurs, titres et obligations détenus par la banque à un

moment donné, qu’elle gère pour le compte de ses clients et dans certains cas pour son propre
compte.
Le portefeuille à la First Bank a pour activités :
- Le traitement des chèques certifiés et chèques banque ;
- Le traitement des remises chèques ;
- Traitement des remises d’effets de commerce a lèncaissement et des escomptes
dèffet de commerce.
I- TRAITEMENT DES OPERATIONS DE PORTE FEUILLE
A- CHEQUES CERTIFIES ET CHEQUES BANQUES

Le chèque est un moyen de paiement normé payable à vue par lequel une personne
titulaire dùn compte appelée tireur donne l’ordre à sa banque appelée tiré de payer à vue soit

à son profit, ou soit au profit dùne tierce personne bénéficiaire une somme déterminée à
prélever immédiatement sur son compte ;
Selon l’article 13 du règlement CEMAC relatif aux moyens et incidents de paiement un
chèque doit avoir les mentions obligatoires suivantes :
1-La dénomination chèque, insérée dans le texte même titre et exprimée dans la langue
employée pour la rédaction de ce titre ;
2-Le mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
3-Le nom de celui qui doit payer, dénommé tiré ;
4-L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer ;
5-L’indication de la date et du lieu de création du chèque ;
6- la signature de celui qui émet le chèque, dénommé tireur ;
1- LE CHEQUE CERTIFIE
Le chèque certifié est un chèque émis par le client par laquelle la banque atteste et
garantie la provision pendant le délai de présentation. Pour cela, le client joint à son chèque
une demande de chèque certifié quìl dépose à làccueil, làgent dàccueil après réception
nettoie le chèque et le transmet au service des opérations pour traitement
Lorsque l’opérationnel de portefeuille reçoit la demande de chèque certifié il doit :
- Nettoyer l’ordre et lènregistrer dans un registre de portefeuille conçu à cet effet,

- Vérifier la provision et signature dans le système,
- Si tout est correct, saisir l’opération dans Amplitude en débitant le compte du donneur
d’ordre puis éditer le bordereau,
- Se connecte dans « portal » menu « impression automatique » et saisit le numéro de
l’évènement généré dans Amplitude. Ainsi, les champs sont automatiquement
renseignés puis, enregistre et imprime le reçu et le chèque.
- Signe et fais signer par le chef des opérations puis enregistre le chèque dans le registre
« chèque certifié », lequel sera transmis à l’accueil et remis au client sous décharge.
37 Client tireur X+Y+Z
381 DAP chèque certifié X
72 Commission Y
43 TVA collecté Z
Pour certification cheque
2- LE CHEQUE BANQUE
Le chèque banque est un chèque émis par la banque à la demande dùne tierce personne
(titulaire du compte ou non) contre espèces (sìl est non client) et par débit en compte (sìl est
client) et dont la provision est garantie jusqu’à la présentation du chèque.
Le processus de traitement est le même que celui du chèque certifié, si le client n’est pas
client de la banque, il joint à sa demande son bordereau de versement.
L’opérationnel nettoie l’ordre et saisit lòpération dans amplitude et l’imprime dans portal.
L’écriture comptable reste inchangée à la seule différence que le DAP chèque certifié est
remplacé par le DAP chèque banque.

B- LA REMISE CHEQUE A L’ENCAISSEMENT
La remise chèque à lèncaissement est une opération par laquelle un client dépose un
chèque reçu d’un autre client de la FIRST BANK avec pour finalité que son compte soit
crédité du montant porté sur le chèque. Selon que les comptes du tireur et du bénéficiaire
soient dans la même agence ou non, on distingue :
a- REMISE CHEQUE INTRA AGENCE

On parle de remise chèque intra agence lorsque le tireur et le bénéficiaire ont leur compte
domicilié dans une même agence. Après décharge des remises par l’agent d’accueil, l’AGI
doit :
- Nettoyer le chèque et le bordereau de remise, s’assurer que les informations inscrites

sur les deux, sont identiques et bien remplies et endossées ;
- Elle décharge le bordereau de remise cheque et appose sur la souche le cachet Afriland
First Bank ainsi que son nom pour faciliter le contrôle en cas dìncident puis remet la
souche au client ;
- Elle saisit le chèque dans Amplitude menu remise cheque puis contrôle et édite le
reçu, fait un deuxième contrôle et attend en fin de journée pour vérifier dans
consultation des évènements si la remise est validée ou mise en attente.
NB : Si le compte du donneur dòrdre contient la provision suffisante, lòpération sera

validée autrement dit le compte du donneur dòrdre sera débité et celui du bénéficiaire crédité.
Par contre, Lorsqu’il y’a insuffisance de fonds ou blocage dans le compte du tireur ou du
donneur d’ordre, le système met cette valeur en attente et l’AGI va rappeler le gestionnaire
des chèques mis en attente et après analyse, il peut décider soit, de forcer le compte ou soit, de
rejeter le chèque.
Pour les chèques forcés, l’AGI les classe dans sa journée comptable, au cas contraire,
elle les retourne au client remettant.
Ecritures comptables :
- Si chèque payés sans anomalie : le compte du tireur est approvisionné

37 Client tireur X
Remise chèque n°
- Si absence de provision, ou anomalie sur le compte, chèque est envoyé au comité
453 Chèque en attente X
Cheque en attente
 Décision du comité de payer les valeurs
72 Commission Y
43 TVA Z

Pour décision de paiement
 Décision du comité de rejet du chèque
Le paiement des frais impayés sur le tireur.
37 client X+Y
72 Commission X
43 TVA Y
b- REMISE CHEQUE INTER AGENCE

On parle de remise chèque inter agence lorsque le compte du tireur et du bénéficiaire sont
domiciliés dans deux agences différentes de la même banque.
Le traitement comptable est le suivant :
- Si la provision est suffisante :

 Dans l’agence du donneur d’ordre
Remise chèque n°
 Dans l’agence du bénéficiaire

- Si la provision est insuffisante, ou anomalie sur le compte, chèque est envoyé au

comité
Cheque en attente
 Décision du comité de payer les valeurs
72 Commission Y
43 TVA Z
Pour décision de paiement
 Décision du comité de rejet du chèque

Le paiement des frais impayés sur le tireur.
37 client X+Y
72 Commission X
43 TVA Y
II- TRAITEMENT DES EFFETS DE COMMERCE

Un effet de commerce est un titre de créance négociable et payable à l’échéance. On
distingue trois types dèffets de commerce à savoir : la lettre de change, le billet à ordre, le
récépissé warrant.
La lettre de change :
C’est un écrit par lequel une personne (tireur) demande à son débiteur (tiré) de payer à
une date précise, une somme d’argent déterminée au profit dùn bénéficiaire qui peut être lui-
même. Lèngagement accepté par le débiteur est matérialisé par sa signature sur la lettre de
change.
Làrticle 79 du règlement 03/16/CEMAC/UMAC/CM stipule que la lettre de change
contient :
 La dénomination de la lettre de change insérée dans le texte même du titre et
exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre ;
 Le mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
 Le nom de celui qui doit payer, dénommé tiré ;
 Lìndication de l`échéance ;
 Celle du lieu où le paiement doit sèffectuer ;
 Le nom de celui auquel ou à lòrdre duquel le paiement doit être fait ;
 Lìndication de la date et du lieu où le la lettre est créée ;
 La signature de celui qui émet la lettre, dénommé tireur ;
Le billet à ordre
C’est un écrit par lequel une personne dénommée souscripteur sèngage à payer a
une échéance précise une somme déterminée au profit dùn bénéficiaire qui est
généralement son créancier.
Làrticle 159 du règlement 03/16/CEMAC/UMAC/CM stipule que le billet à ordre
contient :
 La clause a ordre ou la dénomination de la lettre de change insérée dans le texte
même du titre et exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre ;
 La promesse pure et simple de payer une somme déterminée ;
 Lìndication de l`échéance ;
 Celle du lieu où le paiement doit sèffectuer ;
 Le nom de celui auquel ou à lòrdre duquel le paiement doit être fait ;
 Lìndication de la date et du lieu où le billet à ordre est souscrit ;
 La signature de celui qui émet le titre, dénommé souscripteur ;
A- REMISES D’EFFET A L’ENCAISSEMENT

C’est une opération par laquelle un client bénéficiaire d’un effet mandate sa banque de
recouvrer pour son propre compte la provision de l’effet à l’échéance.
La procédure de traitement d’une remise d’effet à l’encaissement est la suivante :

- Réception de la valeur : lorsque le client se présente avec sa valeur, il remplit le
bordereau de la remise d’effet auquel il joint l’effet et les remet à l’agent d’accueil qui
procède au nettoyage et accuse réception sur le coupon du client lui remet la souche et
les transmet au service du portefeuille
- L’entrée en portefeuille : Le gestionnaire de portefeuille nettoie l’effet et, saisie l’ordre
dans Amplitude pour le suivi, enregistre et range l’effet dans l’échéancier qui sera
consulté tous les matins jusqu’au jour de l’échéance de l’effet ;
- Fait la sortie du portefeuille à l’échéance, le système passe automatiquement l’écriture
de recouvrement suivant les comptes tiré et tireur renseigné au moment de l’entré en
portefeuille
- Lòpérationnel détache l’avis de domiciliation de l’effet et l’agrafe à une copie de
l’effet pour classement dans sa journée comptable, l’original de l’effet est remis au tiré
comme justificatif du débit de son compte.
Pour le traitement des effets remises à l’encaissement nous distinguerons plusieurs cas
de figure : remise d’effet à l’encaissement même agence, inter agence et inter bancaire.
1) Effet à l’encaissement même agence (intra agence)
Comptabilisation :
- Entrée en portefeuille
413 Effet à recouvrer à la clientèle X
415 Compte d’encaissement client X
- Sortie de portefeuille
 Si la provision est suffisante dans le compte du tireur : paiement de l’effet

37 Client tiré X
37 Client bénéficiaire (tireur) X
 Imputation des commissions d’encaissement
37 client bénéficiaire (tireur) X+y+Z
72 Commission d’encaissement X
43 TVA y
 Cas de défaut de provision (envois de l’effet au comité)
453 Effet en attende de décision X
37 Client bénéficiaire (tireur) X
- Si le comité décide de payer (sort favorable)
37 Client tiré X
453 effet en attente de paiement X
Si l’effet est forcé pour défaut de provision en plus de cette écriture on prélève les frais
de forçage dans le compte du tiré.
- Si le comité décide de rejeter : le traitement comptable est le suivant :
 Annuler l’écriture de mise en attente ;
 Imputer les frais d’impayé au client tiré.
2) Effet à l’encaissement inter agence
C’est le cas où le compte du tiré ou souscripteur et celui du bénéficiaire sont domiciliés
dans deux agences différentes.
Traitement comptable
 Dans làgence du tireur de lèffet
- Entrée en portefeuille (Agence tireur)
 Cas de paiement de l’effet (provision suffisante)
 Dans làgence du bénéficiaire (tireur)
459 Compte de liaison client tiré X
Le bénéficiaire est ainsi crédité en valeur nominale mais ensuite, les frais d’encaissement
TTC sont prélevés.
 Dans l’agence du tiré
371 Client tiré X
 Cas de défaut de provision : envoi de l’effet au comité

453 Effet en attente de décision X
- Si le comité décide de payer
37 Client tiré X
453 Effet en attende de décision X
Si l’effet est forcé pour défaut de provision, en plus de cette écriture, on prélève les frais
de forçage dans le compte du tiré.
- Si le comité décide de ne pas payer la valeur :

 L’écriture de mise en attente de lèffet sera annulée ;
 Imputation des frais d’impayé au tiré.
3) Effet à lèncaissement inter bancaire

Lòpérationnel va présenter lèffet de commerce par échange bilatérale ou manuelle
(confère service de compensation).
B- REMISE DE L’EFFET A L’ESCOMPTE
L’escompte est une forme de crédit à court terme par laquelle le bénéficiaire d’un effet de
commerce cède la propriété de son effet à sa banque en contrepartie du paiement avant
échéance (auquel seront déduite du montant nominal les Agios). On distingue deux types
dèscomptes à savoir lèscompte en valeur et lèscompte en intérêt. On parle dèscompte en
valeur lorsque lèffet de commerce est escompté sur la partie consommée et dèscompte en
intérêt lorsque l’effet est escompté sur la totalité de son montant.
Lòpération dèscompte dèffet de commerce n’est faite qu’après avis favorable du
comité de crédit. Le processus de traitement est le suivant :
- Le client rencontre son gestionnaire pour la négociation de son effet de commerce.il
rédige une demande dèscompte quìl dépose auprès du gestionnaire ;
- Le gestionnaire analyse le dossier selon la procédure édictée en la matière, et transmet
son analyse au comité de crédit ;
- Un procès-verbal (PV) est établi conformément au sort du dossier. En cas dàvis
favorable, le gestionnaire du client concerné vise sur le bordereau dèscompte
préalablement rempli par le client et recueille le visa dùne autre personne autorisée,
puis transmet lèffet ainsi que le PV a làgent du service de portefeuille pour
traitement ;
- Làgent du service de portefeuille nettoie l’effet, procède à la saisie dans Amplitude
(en créditant le compte du client du montant accordé, en prenant en compte les Agios
lorsquìls sont à la charge du tireur/bénéficiaire) et y appose le cachet « valeur
escomptée ». L’effet est ensuite classé » dans le coffre et sera encaissé à l’échéance en
remboursement du crédit accordé au bénéficiaire.
Puisque l’escompte est une opération de crédit, il convient ici de distinguer les écritures de
mise en place et de mise en recouvrement.
- Ecriture de mise en place
32 Compte d’engagement bénéficiaire X
- Mise en recouvrement
371 Client tiré X
32 Compte d’engagement bénéficiaire X
NB : en plus de cette écriture, on va prélever les Agios TTC au tireur/bénéficiaire si les frais
dèscompte sont supportés par lui.
Comme dans l’opération d’effet à encaisser nous distinguerons : l’escompte dans la même
agence, autre agence et autre banque.
Conclusion
Le service du portefeuille étant chargé de la gestion des valeurs nécessite un traitement
particulier, car l’opérationnel doit veiller minutieusement à ce que ces valeurs ne se perdent

pas, il doit également vérifier l’échéancier afin de suivre l’encaissement des effets à temps
réel.
CHAPITRE VI : LE VIREMENT
Le virement est une opération par laquelle le titulaire d’un compte donne l’ordre à sa
banque de débiter son compte pour créditer un ou plusieurs autres comptes.
Suivant l’article 177 du règlement CEMAC relatif aux systèmes, moyens et incidents de
paiement « le virement est l’opération par laquelle, un teneur de compte, sur ordre de son
client, transfère des fonds, valeurs, titres ou effets, au profit d’un tiers bénéficiaire désigné,
par le crédit de son compte et le débit du compte du donneur d’ordre »
I- LES MENTIONS OBLIGATOIRES DES ORDRES DE VIREMENT
Au sens de l’article 178 du même règlement les ordres de virements doivent avoir les
mentions suivantes :
 Le mandat donné au teneur de compte par son client de transférer des fonds dont le
montant est déterminé ;
 L’indication du compte à débiter ;
 L’indication du compte à créditer et de son titulaire ;
 La date d’exécution ;
 La signature du donneur d’ordre.
II- LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DÙNE OPERATION DE VIREMENT
Lorsque les ordres de virement arrivent au service des opérations locales, l’opérationnel
procède comme suit :
- Lìdentification du porteur dòrdre : permet de se rassurer que le porteur dòrdre est
signataire dans le compte ou est un mandataire présentant une procuration valide ;
- Nettoyage de lòrdre consiste pour làgent de se rassurer de la régularité de tous les
champs obligatoires sur lòrdre, de la conformité des signatures ;
- Saisie lòpération sur amplitude menu saisie des virements, en débitant le donneur
dòrdre et en créditant le bénéficiaire ;
- Faire un contrôle de conformité entre l’opération saisie et lòrdre du client ;
- Edite le bordereau cosigne avec le client, lui remet la souche et range lòriginal dans
ma journée comptable ;
III- LES CANAUX DE TRANSMISSION DES ORDRES DE VIREMENTS

Le client dispose de plusieurs canaux pour transmettre son ordre de virement à la
banque :
 Par dépôt direct au guichet : le client donneur d’ordre est un particulier qui remplit un
bordereau dòrdre de virement et remet à lÀGI pour lèxécution, il peut se trouver
dans son agence de domiciliation (virement sur place) ou dans une autre agence de la
même banque (virement hors place) ;
 Par Courrier : ces ordres de virement sont destinés aux entreprises ou un mandataire
muni dùne procuration. Les informations sur le virement sont renseignées sur un
papier en tête. Ces ordres de virement sont déposés au service du courrier et visés par
le chef d’unité ou le gestionnaire du compte qui le transmet ensuite au service du
virement pour traitement.
 Par Mail : le client envoie son ordre de virement chez son gestionnaire par mail, celui-
ci après confirmation du client imprime et le transmet au service du virement.
IV- TRAITEMENT DES VIREMENTS
Selon que le compte du donneur d’ordre et du bénéficiaire soient domiciliés dans la

même agence ou non on distingue : le virement interne et le virement externe
A- LE VIREMENT INTERNE
Il existe le virement inter agence et le virement intra agence
1) Le virement intra agence

C’est celui dont le compte du donneur d’ordre et du bénéficiaire est domicilié dans la
même agence.
*Ecriture comptable :
2) Virement inter agence

C’est celui dont le compte du donneur d’ordre et le bénéficiaire ont les comptes
domiciliés dans les agences différentes. Il existe
 Les virements sur place (dans la même ville)
*Dans l’agence du donneur d’ordre
*Dans l’agence du bénéficiaire
 Virements hors place (dans deux villes différentes)

En plus des écritures précédentes, on débite le donneur d’ordre des commissions
*Dans l’agence du donneur d’ordre
N° de Compte Montant
Débit Crédit Libelles Débit Crédit
72 Commissions Y
43 TVA Z
*Dans l’agence du bénéficiaire
B- LES VIREMENTS EXTERNES

C’est un virement dont les comptes sont domiciliés dans deux banques différentes.
Nous distinguons selon le montant et l’urgence du virement : le virement SYSTAC et le
virement SYGMA.
1- Le virement SYSTAC
Système de Télé compensation en Afrique Central (SYSTAC) est un système qui traite
les virements interbancaires dont le montant est strictement inférieur à Cent (100) millions F
CFA.
 Les virements SYSTAC émis

72 Commission X
43 TVA Y
 Virements SYSTAC reçus
Pour retour des confrères
2- Le virement SYGMA
Système de Gros Montant Automatisé (SYGMA) est un système qui traite non
seulement les virements interbancaires dont les montants sont supérieurs ou égaux à Cent
(100) millions F CFA ou les montants inférieurs à Cent (100) millions F CFA présentant un
caractère urgent, mais également le règlement des soldes de compensation interbancaire
notamment la compensation GIMAC, SYSTAC.
 Virement SYGMA émis
56 Compte BEAC X

72 Commissions X
43 TVA Y
 Virement SYGMA reçu

56 Compte BEAC X
V- LA CLASSIFICATION DES VIREMENTS

On distingue :
1. Selon lòrigine du virement

 Les virements émis : ce sont les virements émis en faveur des confrères et dont les
comptes à débiter sont domiciliés dans nos livres ;
 Les virements reçus : ce sont les virements émis en faveur de nos clients et dont les
comptes à créditer sont domiciliés dans nos livres.
2. Selon le nombre de bénéficiaire

 Le virement simple : c’est un virement qui consiste à débiter un compte sous ordre du
titulaire de ce compte pour créditer un autre compte ;
 Le virement multiple : consiste à débiter un compte sous ordre du titulaire de ce
compte pour créditer plusieurs autres comptes.
3. Selon la périodicité
 Le virement ponctuel ou immédiat : c’est un virement dont lèxécution par la banque
est immédiate à la réception de lòrdre du titulaire du compte ;
 Le virement permanant : l’ordre est donné à la banque par un titulaire du compte de
débiter son compte pour créditer le compte du bénéficiaire à une date précise de
manière répétitive et sur une durée déterminée ;
 Le virement différé : c’est un virement dont lèxécution se fait à une date ultérieure à
celle de la date de dépôt de l’ordre.
4. Selon la destination du compte

 Le virement même agence : cèst le virement dont le compte du donneur d’ordre et
celui du bénéficiaire sont domiciliés dans la même agence ;
 Le virement inter agence dans la même ville : dont le donneur d’ordre et le
bénéficiaire ont les comptes domiciliés dans deux agences différentes de la même
ville (virement sur place) ;
 Le virement inter agence de ville différente : dont le compte du donneur d’ordre et
celui du bénéficiaire sont domiciliés dans deux villes différentes (virements hors
place) ;
 Le virement inter bancaire : dont le compte du donneur d’ordre et du bénéficiaire
sont domiciliés dans deux banques différentes ;
VI - AUTRES CAS DE VIREMENT

On distingue :
1- La Mise à disposition
C’est une opération par laquelle le titulaire d’un compte donne l’ordre à sa banque de
payer par le débit de son compte devant ses guichets pour payer en espèces, une somme
d’argent à un bénéficiaire désigné.
Làgent des opérations qui reçoit lòrdre du client visé préalablement par son
gestionnaire ou le chef dùnité, le nettoie, vérifie la signature et la provision. Il saisit
lòpération dans amplitude et débite le compte du donneur dòrdre du montant du virement et
des frais, édite le bordereau, imprime le chèque DAP au nom du bénéficiaire dans portal, fait
signer par deux responsables habilités, enregistre et le transmet au service de la clientèle pour
remise au bénéficiaire

*Comptabilisation :
 Lors de l`établissement
37 Client donneur dòrdre X+Y+Z
381 DAP virement X
72 Commission bancaire Y
43 TVA Z
 Lors du paiement
381 DAP virement X
571 Caisse X
2- Le Prélèvement
Selon l’article 190 du règlement relatifs aux systèmes moyens et incidents de payement
Le prélèvement est l’acte par lequel un débiteur titulaire d’un compte, autorise son créancier à
prélever, à une certaine date, des fonds, valeurs, titres ou effets sur son compte à titre de
règlement de sa dette au moyen d’un avis de prélèvement et ordonne à l’établissement
assujetti teneur de compte de transférer les fonds, valeurs, titres ou effets indiqués au crédit du
compte du créancier émetteur de l’avis de prélèvement.
L’autorisation de prélèvement doit comporter :
 Le nom et les coordonnés bancaires de l’émetteur de l’avis de prélèvement ainsi que
son numéro d’émetteur d’avis de prélèvement délivré par la banque centrale ;
 Le nom et les coordonnés bancaires du débiteur donneur d’ordre ;
 L’ordre inconditionnel de transférer les fonds, valeur ou effets ;
 Le montant du transfert ;
 La périodicité du prélèvement ;
 La signature du débiteur donneur d’ordre.
VII- REMARQUES ET SUGGESTIONS AUX OPERATIONS LOCALES :
La présentation des valeurs chez les confères dans -Le risque dàgression Confier le transport des
le cadre de l`échange bilatérale est effectuée par les valeurs à un prestataire de
agents opérationnels dòù leur absence à leur poste - Risque de perte des service.
de travail. Aussi, lìnsécurité de ces valeurs valeurs
lorsqu’on les achemine chez les confrères (dans une
chemise)
Le système ne prélève pas automatiquement les Risque de perte Paramétrer le système de

façon à prélever

frais de détail de virement. financière automatiquement les frais de
détail de virement.
Conclusion
Le service de virement est un service qui fait intervenir des opérations sans la présence du
client. Il est donc très important de renforcer le contrôle dans l’exécution ses opérations afin
de se rassurer qu’effectivement l’ordre reçu est rempli par le titulaire du compte ou les
signataires de ce compte
CHAPITRE VII : LE COMMERCE EXTERIEUR
Le Service du Commerce extérieur est un service de la banque en charge des

opérations avec l’étranger (Pays hors CEMAC). Il gère donc les moyens de paiement à
lìnternational tels que les transferts, le crédit documentaire, la remise documentaire et les
effets libres. Les opérations du COMEX sont encadrées par :
- La règlementation de change : qui encadre les opérations de change dans la sous-
région CEMAC et l’extérieur ;
- Les Instructions : définissent le cadre de mise en œuvre de la règlementation de
changes ;

- Les Circulaires : Donnent les détails et les précisions sur certaines dispositions de la
réglementation de changes ;
Les opérations du COMEX sont classées en deux grandes catégories à savoir : Les
opérations du guichet et les opérations de portefeuille.
I-LES OPERATIONS DE GUICHET
Ce sont les opérations dont le dénouement se fait dans un délai relativement court (en
48H maximum). Toutes les opérations exécutées avec lèxtérieur sont encadrées par le
règlement 02/18/CEMAC/UMAC/CM portant règlementation de change dans la CEMAC.
Dans cette catégorie, on distingue :
- Les transferts émis ;
- Les transferts reçus ;
- La domiciliation des importations des biens et services ;
- La domiciliation des exportations des biens et services ;
- L’apurement.
A- Les transferts émis
- Un Transfert émis est une opération par laquelle un client titulaire dùn compte
donne l’ordre à sa banque de débiter son compte et créditer celui de son partenaire
domicilié dans une banque à l’étranger. La lettre de circulaire no 025/GR/2019 du 09
Décembre 2019 précise la documentation à fournir par la clientèle en fonction de la
nature de lòpération. Le tableau ci-dessous pressente les opérations les plus
courantes au service du commerce extérieur (COMEX) de la First Bank ainsi que les
documents exigés pour lèxécution de ses ordres de transfert :
MOTIF DU TRANSFERT DOCUMENTS EXIGES
Assistance Familiale (le - Lòrdre du client dument rempli

montant du transfert est - le RIB du bénéficiaire
plafonné à (1) Million de F - la photocopie de la carte de séjour, son passeport/la carte d`étudiant du
CFA par mois et par bénéficiaire
personne. - Toutes autres pièces permettant de se rassurer que le bénéficiaire se trouve
dans le pays ou les fonds à transférer sont destinés.
Règlement facture dàchat - l’ordre de transfert dument rempli ou sur papier entête
dùn bien (importation de - une attestation de domiciliation dìmport service
biens) - une déclaration dìmportation de biens
- une facture pro-forma ou définitive
- un contrat, le cas échéant
- lèngagement ferme de fournir les pièces justificatives pour apurement
- Un dossier fiscal (une attestation dìmmatriculation(NIU), une attestation de
non redevance aux impôts, lìnscription au registre du commerce et du crédit
mobilier(RCCM))
Règlement facture dàchat - l’ordre de transfert dument rempli ou sur papier entête
dùn service (importation de - une attestation de domiciliation dìmport service
services) -une déclaration dìmportation de service
-une facture pro-forma ou définitive
-un contrat de service enregistré au centre des impôts
-lèngagement ferme de fournir les pièces justificatives pour apurement
-un dossier fiscal (une attestation dìmmatriculation(NIU), une attestation de
non redevance aux impôts, lìnscription au registre du commerce et du crédit
mobilier(RCCM))
Règlement frais de scolarités - lòrdre de transfert dument rempli

- la note de frais délivré par l`école
- la lettre dàdmission
- le RIB de l`école
- la carte d`étudiant, le passeport, le visa
-Tous autres documents justificatifs
Paiement des loyers -lòrdre de transfert dument rempli
-le contrat de bail enregistré
-Titre de propriété du bénéficiaire des paiements
-la facture pro-forma, le cas échéant.
Remarque : Une note récente de la BEAC exige aux banques de prendre au donneur
dòrdre (personne morale et physique) pour lèxécution dùn transfert de fonds : Une
attestation de non défaut dàpurement (document attestant que le donneur dòrdre nà pas
un dossier de transfert en instance dàpurement dans les autres banques) et aussi une
déclaration sur l`honneur (document attestant làuthenticité des documents fournis à la
banque pour lèxécution du transfert).
Lorsqu’un client se présente à la banque pour effectuer un transfert, il doit remplir la demande
de transfert y joindre tous les documents nécessaires et remettre son ordre à l’agent. L’agent
reçoit l’ordre du client et procède comme suit :
Le processus de traitement dùn transfert émis est le suivant :
 Première étape : Contrôle

- Contrôle l’exhaustivité en vérifiant que le dossier est complet, que toutes les
pièces à fournir y sont ;
- Contrôle la cohérence en vérifiant que les mentions portées sur l’ordre
concordent avec celles figurant sur les justificatifs ;
- Vérifie la signature dans le système pour se rassurer que le donneur d’ordre
est soit titulaire ; signataire ou dispose d’une procuration valide et reconnue
par la banque dans le compte ;
- Vérifie la provision si elle est suffisante pour effectuer le transfert (nominal+
frais) ;
- Si tout est conforme l’agent décharge le bordereau et remet la souche au
client, puis enregistre le transfert dans le registre ;
 Deuxième étape : Traitement

 S’il s’agit d’un transfert de moins de 5 000 000 XAF :
- L’agent saisit l’opération dans Amplitude Menu transfert émis, qui va
générer un numéro de transfert, il fait un contrôle et édite l’accusé de
réception de l’ordre de transfert ;
- Scanne l’ordre du client, l’accusé de réception et toutes les pièces fournis par
le client pour ce transfert ;
- Se connecte à GED pour charger les documents scannés ;
- Initier le transfert dans Swift en rappelant la référence de transfert pour
traiter et transmettre à la DOB pour validation ;
- Se rassurer que l’opération a été validé dans Swift et édite le message Swift ;
- Fait un dernier contrôle puis archive le dossier complet dans le carton
d’archive.
 Pour les transferts dont le montant est supérieur à 5 000 000 XAF et inferieur
a 50 000 000 XAF, lòpérationnel au niveau de lùnité fait une réservation des

fonds du client dans Amplitude, scanne le dossier de transfert et envoi à la DOB
soit pour envoyer en préfinancement BEAC dans lènveloppe hebdomadaire ou
pour validation dans les 30% (notre volant de liquidité) avec làccord de la
trésorerie.
 Pour les transferts dont le montant est supérieur ou égal à 50 000 000 XAF,
lòpérationnel au niveau de lùnité fait une réservation des fonds du client dans
Amplitude, scanne le dossier complet et envoi à la DOB soit pour envoyer en
préfinancement individuel soit pour validation dans les 30% si nos avoirs en devise
chez les correspondants nous permettent.
NB : Après réception des devises en question de la banque centrale pour les transferts
envoyés en préfinancement, lòpérationnel lève la réservation dans le compte du client
et exécute le transfert tel que décrit plus haut.
Remarque : Au regard du précèdent processus, on constate que la banque dans le

processus de traitement de ces transferts à trois sources de financement : le volant de liquidité
(30%), le préfinancement BEAC par enveloppe hebdomadaire et le préfinancement individuel
par la BEAC.
*ECRITURE COMPTABLE
 En agence (En XAF)
459 Compte de liaison client donneur dòrdre X
72 Commission Y
43 TVA Z
 A la trésorerie (En XAF)
Compte Montant
 A la trésorerie (En Devise)

56 Compte de Correspondant X
B-Transferts reçus
Un Transfert reçu est une opération par laquelle un client étranger donne l’ordre à sa
banque de débiter son compte pour créditer le compte de son partenaire domicilié dans une
banque nationale. Lorsque la banque reçoit le transfert d’un client venant de l’extérieur à
travers la plateforme SWIFT, le traitement est le suivant :
- L’opérationnel en charge reçoit le message SWIFT et identifie le Gestionnaire du
client concerné ;
- L’opérationnel en charge notifie le gestionnaire du client de la présence de fonds de
son client et le gestionnaire informe son client et lui demande de fournir les
justificatifs liés à ce transfert ;
- L’opérationnel de la DOB saisie l’opération dans Amplitude rubrique
rapatriement des fonds ;

- Après avoir impacter le compte du client, il fait une réservation des fonds dans
le compte du client en attendant les pièces justificatives ;
- Lorsque le client fournie les pièces justificatives, l’opérationnel lève la
réservation et les fonds sont disponibles dans le compte du client.
*ECRITURE COMPTABLE :
 A la trésorerie (En Devise)
56 Compte de Correspondant X
 A la trésorerie (En XAF)

Compte Montant
 Imputation des frais de change et transfert :

459 Compte de liaison client donneur dòrdre

37… Client bénéficiaire X
72 Commission transfert Y
43 TVA Z
C-Domiciliation
La Domiciliation : c’est une opération par laquelle la banque s’engage en tant

qu’intermédiaire agrée à suivre une opération du début jusqu’à son dénouement final
conformément à la réglementation de changes et à rendre compte aux Autorités
Administratives Compétentes. La domiciliation pour le client, consiste à choisir une banque
pour le traitement de ses opérations à l’international. Les articles 53 et 63 de la règlementation
de change exigent que toutes les transactions liées aux importations et exportations de biens
soient déclarées aux autorités compétentes. Cependant, la domiciliation auprès des
établissements de crédit de la CEMAC nèst exigible que pour les transactions dùne valeur
supérieur ou égal à 5 millions FCFA.
Le processus de traitement dùne domiciliation est le suivant :
A la réception des documents, l’opérationnel :

 Nettoie le dossier de domiciliation, s’assure que le client a un compte dans nos
livres et la provision suffisante pour payer les frais de domiciliation ;
 Vérifie dans la plate-forme du guichet unique l’enregistrement de la déclaration
d’importation (DI), ou dèxportation (DE) ;
 Si la DI ou là DE est enregistrée dans la plate-forme du guichet unique (GUCE),
l’opérationnel saisit et valide l’opération dans Amplitude, le numéro de référence
est généré automatiquement par le système (si par contre, la DI ou la DE nèst pas
dans E-GUCE, lòpérationnel demande au client de faire valider) ;

 Scanne le dossier complet et charge dans GED ;
 Repart dans E-GUCE et saisie le numéro de REF généré puis valide et édite
l’attestation de domiciliation qui sortira automatiquement de la machine avec un
cachet de domiciliation ;
 Fait un dernier contrôle et range le dossier complet dans la boite d’archive.

371 Client X+Y
729 Commissions X
434 TVA Y
II-OPERATION DE PORTE FEUILLE
Ce sont les opérations qui sàccompagnent avec les documents et font lòbjet dùn
suivi comptable (entrée en portefeuille jusquàu dénouement des opérations). Nous pouvons
citer :
La remise documentaire à l’import ;
La remise documentaire à l’export ;
Le crédit documentaire à l’import ;
Le crédit documentaire à l’export ;
Les effets libres à encaisser ;
Les effets libres à recouvrer ;
A-LA REMISE DOCUMENTAIRE
C’est une opération par laquelle un fournisseur (exportateur) conclu un contrat
commercial avec son client (Importateur) et remet les documents à sa banque qui se charge de
les transférer à la banque du client contre paiement ou acceptation d’une traite. On distingue
deux types de remise documentaire à savoir : la REMDOC Import et la REMDOC Export.
1- Remise documentaire Export
La REMDOC à l’exportation est l’opération par laquelle notre client est vendeur, et a
pour obligation de nous remettre les documents relatifs à l’expédition des marchandises.
La banque recueille les documents auprès de son client et les envoie à la banque de
l’importateur accompagnés d’un certain nombre d’instructions à respecter (documents contre
paiement ou acceptation de la traite). Le client va se présenter à la banque munie du contrat
conclu entre lui et son client, ainsi que les autres documents exigés dans le cadre d’une
exportation. Il va joindre à cela une demande d’ouverture de REMDOC et remettre à
l’opérationnel qui va se charger de :
 Lire le contrat et ouvrir la remise dans AMPLITUDE puis finaliser dans SWIFT.
 Il va expédier le dossier à la banque de l’importateur qui va se charger de remettre les
documents au client contre paiements ou acceptation d’une traite. Lorsque le transfert
sera reçu le traitement se fera comme dans les étapes de transfert reçu ci-dessus.
*ECRITURES COMPTABLES :

- Entrée en portefeuille
413 Effet à recouvrer reçu de la clientèle X
- Imputation des frais de notification et dènvoi des documents

371 Client bénéficiaire X+Y
72 Frais dènvoi X
434 TVA Y
 A la réalisation de la RDE, on reçoit le paiement et on crédite le client.
- Réception du paiement
 En devise
56 Correspondant W
475 Position de change W
 En XAF
476 Contre-valeur position de change W
721 Commission de change X
434 TVA Y
371 Client W+X+Y

2-Remise documentaire Import
La REMDOC à l’Importation est une opération par laquelle la banque reçoit les
documents liés à une importation pour le compte de son client (acheteur). La banque est tenue
de délivrer les documents à son client dans le respect des instructions qu’elle a reçues
(documents contre paiement ou acceptation d’une traite).
La remise documentaire est ouverte par l’exportateur (fournisseur). Le processus de
traitement de la REMDOC Import est le suivant :
Tout commence par un contrat commercial conclu entre le fournisseur et son client.
Après conclusion du contrat, l’exportateur contacte sa banque et ouvre la REMDOC en
remettant les documents relatifs à la transaction à son banquier. La banque de l’exportateur
renseigne dans SWIFT et expédie les documents via DHL ou Aéroport au nom de la banque
du client. Lorsque la banque de l’importateur reçoit le dossier via le service du courrier, le
traitement est le suivant :
- L’opérationnel reçoit le dossier venant du courrier, ouvre le dossier et fait une
vérification sur la plateforme SWIFT pour s’imprégner du dossier ;
- L’opérationnel notifie le client via son Gestionnaire pour l’informer des
documents reçus en son nom et lui donne l’instruction de se présenter à la
banque munie de son ordre de paiement ou la traite si c’est par acceptation
d’une traite et des documents exigés lors de l’importations des biens ou
services
- Lorsque le client se présente à la banque munie de ces documents,
l’opérationnel reçoit l’ordre du client, le nettoie, consulte la signature et la
provision en machine si tout est bon, il décharge l’ordre du client, remet la
souche au client accompagné des documents envoyés par le fournisseur ;
- L’opérationnel exécute le transfert telle que décrit si haut, fait un dernier
contrôle et archive le dossier complet dans le carton d’archive.
- Entrée en portefeuille (làrrivée des documents)
414 Recouvreur X
 A la réalisation de la RDI
- En XAF
371 Client Bénéficiaire Z+X+Y
476 Contre-valeur position de change Z
434 TVA y
 En devise
56 Correspondant W
- Sortie en portefeuille
414 Effet à recouvrer reçu X

B-CREDIT DOCUMENTAIRE (CREDOC)
Le CREDOC est un engagement pris par la banque pour le compte de son client de
payer un montant déterminé à un bénéficiaire à l’étranger (fournisseur de marchandises ou de
prestation) contre remise des documents conformes au contrat de base. On distingue le
CREDOC Import et le CREDOC Export.
1-LE CREDOC IMPORT
Dans ce cas, le donneur d’ordre ou acheteur est client de la First Bank (banque
émettrice) et sollicite auprès de celle-ci l’ouverture d’une lettre de crédit en faveur de son
fournisseur. Il faut noter que le CREDOC est ouvert par l’importateur (Client).
 A la réception du client, celui-ci remplit une demande d’ouverture de CREDOC à
laquelle il joint la facture pro forma, la déclaration d’importation, le dossier fiscal, le
contrat commercial etc… ;
 L’opérationnelle vérifie la conformité et la cohérence des documents ;
 Il enregistre le CREDOC IMPORT et attribue une référence au dossier ;
 Il transmet au gestionnaire de fonds de commerce du client pour présentation du
dossier au Comité de Crédit qui y revient avec un procès-verbal ;
 Si l’avis est favorable, l’agent procède à l’entrée en portefeuille dans Delta ;
 Lorsque la banque du fournisseur expédie les documents, la banque du client passe
ces documents en revu et procède au transfert si c’est par paiement ou expédie la
traite si c’est par acceptation d’une traite.
NB : On distingue 03 types de CREDOC à savoir :

 Le CREDOC REVOCABLE : C’est-à-dire quìl peut être amendée ou annulée
par la banque émettrice sans avertissement préalable du bénéficiaire. Bien que
plus rapide, cette formule nàpporte aucune garantie au vendeur. Dans la
pratique il est supprimé par les RUU600 car aucune garantie de paiement n’est
fixée.
 Le CREDOC IRREVOCABLE : C’est-à-dire quìl ne peut être ni modifié ni
annulé sans làccord du bénéficiaire. Il offre la garantie de paiement sur
présentation de la totalité des documents conformes au contrat, mais ne garantit
toutefois rien contre le risque politique, économique ou catastrophiques
naturelles ;
 Le CREDOC IRREVOCABLE ET CONFIRME : cèst la seule formule qui
offre une garantie totale car dùne part, il y a lèngagement irrévocable de la
banque émettrice qui, dès lòuverture du Credoc constitue une provision
correspondant au montant du Credoc (Art7 des RUU). Et ensuite confirmation
du Credoc de la part de la banque notificative (confirmatrice (Art8 des RUU))
qui sèngage également à réaliser lòpération pour autant que les termes et
conditions du contrat sont respectés, y compris en cas de défaut de la banque ou
du pays émetteur.
Les différents modes de réalisation du crédit documentaire.
 Par paiement a vue : paiement à la présentation des documents reconnus conforme ;

 Par paiement différé : le vendeur accorde un délai de paiement à làcheteur ainsi le
paiement intervient à l`échéance fixée sur reconnaissance des documents conformes

 Par acceptation d’une traite : le schéma est similaire à celui du paiement différé
mais avec la création par le bénéficiaire dùn effet de commerce tiré sur la banque
émettrice, làcceptation de lèffet par la banque vaut garantie de paiement à
l`échéance.
1- A lòuverture du Credoc
 Constatation engagement
922 Compte dèngagement individuel du Credoc X
992 Compte général des engagements X

 Constitution de la provision
371 Client X
374 Compte provision client X

 Prélèvement des frais d’ouverture CREDOC
371 Client X+Y
721 Commissions X
434 TVA y
2- A làrrivée des documents
 Entrée en portefeuille
414 Recouvreur X

3- Réalisation du CREDOC : A la réception des documents, si tout est
Conforme, on procède au règlement du CREDOC comme suit :
 On lève la provision dans le compte du client
374 Compte provision client X
371 Client X
 Paiement en XAF
371 Client acheteur Z+X+Y

476 Contre-valeur position de change Z
434 TVA y
 Paiement du correspondant en devise
56 Correspondant W
 Sortie en portefeuille
414 Effet à recouvrer reçu X
 Annulation de lèngagement
992 Compte général des engagements X
922 Compte engagement individuel X
2-LE CREDOC EXPORT
Ici notre client est le fournisseur (exportateur) par conséquent il attend le paiement
l’intermédiaire de la banque.
 A la réception du message de l’ouverture du CREDOC, l’opérationnel enregistre
l’opération en lui attribuant une référence ;
 Vérifie avec attention les conditions d’ouverture de celui-ci. Vérifie les conditions
de livraison, de paiement, délai de validité et d’embarquement ;
 Accuse réception auprès de la banque émettrice et notifie son client ;
 L’opérationnelle attendra que l’exportateur remette les documents dans les délais de
validité du CREDOC pour vérifier leur conformité et expédier à la banque du client
(Importateur).
 Après expédition des documents, la banque va se rassurer que le paiement soit
effectif et procéder au virement dans le compte du client.
ECRITURES COMPTABLES
 Entrée en portefeuille

413 Effet à Recouvrir reçu de la clientèle W
415 Compte d’encaissement effet W

A l’envoi des documents, on extourne l’écriture d’entrée en portefeuille. Lorsque le
correspondant nous envoie le Swift qui confirme le paiement
 Réalisation du CREDOC : en Devise
Compte Montant
56 Correspondant W

 Réalisation du CREDOC : en XAF
Compte Montant
476 Contre-valeur position de change X+Y+Z
371 Client exportateur Z
721 Commissions X
434 TVA y
 Sortie en portefeuille
3–Différence entre CREDOC et REMDOC
Il existe plusieurs différences entre le CREDOC et la REMDOC à savoir :

- Le CREDOC est initié par l’importateur (client) alors que la REMDOC est initié par
l’exportateur (Fournisseur) ;
- Dans le CREDOC la responsabilité de la banque est engagée tant dis que dans la
REMDOC la banque n’a aucun engagement ;
- Dans le CREDOC, on peut avoir la présence d’une banque confirmatrice alors que
dans la REMDOC il n’y a pas de banque confirmatrice.
C-LES EFFETS LIBRES

Les effets libres sont des valeurs reçues de nos clients ou des correspondants libellées en
devise ou en monnaie locale dont la FIRST BANK est chargée d’encaisser ou recouvrer. On
distingue les effets libres à encaisser et les effets libres à recouvrer. Ces effets sont dits libres
parce que la banque ne prend aucun engagement de les payer.
1) LES EFFETS LIBRES A ENCAISSER
Ce sont des valeurs libellées en devises payable à l’étranger reçues de nos clients pour
encaissement. Le processus de traitement est le suivant :

Le client remet la valeur qu’il a reçu : un chèque ou un effet accompagné du bordereau de
remise, ainsi que les justificatifs (facture, contrat…) à l’opérationnel qui procède au nettoyage
et remet la décharge au client, puis procède au traitement comme suite :
 Fait l’entrée en portefeuille en saisissant l’opération dans Amplitude, édite le
bordereau de saisit qu’il joint à l’ensemble du dossier le scanne et charge dan GED ;
 Envoi l’effet via DHL à la banque du donneur d’ordre, suivi d’un bordereau
d’accompagnement où est mentionné la nature de l’effet le montant et les
coordonnées de la banque bénéficiaire qui est la FIRST BANK et de notre
correspondant.
L’avis de sort est reçu du correspondant par SWIFT.
ECRITURES COMPTABLES :
* Entrée en porte feuille

413 Effet à Recouvrir reçu de la clientèle W
415 Compte d’encaissement effet W

* A la réception du sort, deux cas de figures peuvent se présentent : le sort peut être payé ou
impayé.
 Le sort est payé :
 Comptabilisation en devise
56 correspondant X

 Comptabilisation en XAF
476 Contrevaleur position de change X

371 Client X-Y-Z
72 Commissions Y
434 TVA Z
 Le sort est impayé

L’écriture d’entrée en portefeuille est extourné et les frais d’impayés imputés au client.
37 Client Bénéficiaire X+Y

72 Commissions X
434 TVA Y

NB : l`écriture de sortie en portefeuille est extournes lorsque la valeur est retournée par le
correspondant.
2) LES EFFETS LIBRES A RECOUVRER
Ce sont des valeurs en monnaie locale émises par nos clients en faveur des bénéficiaires
domiciliés dans les banques étrangères.
A la réception de l’effet à recouvrer et des pièces justificatives, l’opérationnel
 Fait un nettoyage et informe son client de l’arrivée de la valeur et l’invite à
reconnaitre la valeur (si le client est bien le tireur de cette valeur) ;
 Après validation, il saisit l’entrée en portefeuille dans Amplitude Menu effet à
recouvrer ;
 Procède au paiement à échéance ou à vue suivant l’ordre du client.
 Envoie un message SWIFT pour confirmation du paiement ou pour avis d’impayé.
ECRITURES COMPTABLES :
Entrée en portefeuille
414 Recouvreur X
 Si valeur payée
- Règlement de la valeur
 En XAF
371 Client W+X+Y
476 Contre-valeur position de change W
434 TVA Y
 En devise
Compte Montant
475 position de change X
56 Correspondant X
Compte Montant

 Si la valeur est impayée, l’écriture d’entrée en portefeuille est extournée et les
frais d’impayés sont prélevés au client.
NB : on fait la sortie en portefeuille lorsque le correspondant nous retourne la valeur.
Toutefois, tout opération du COMEX doit se solder par l’apurement.
III- REMARQUES ET SUGGESTIONS AU SERVICE DU COMEX

Le secret bancaire nèst pas respecté au service Risque de Construire trois boxes pour chaque
des opérations internationales car plusieurs violation du bureau au service des opérations
clients s’y trouvent au même endroit et au même secret internationales de façon à ce que
moment. Les échanges entre lòpérationnel et un bancaire l`échange entre lòpérationnel et son
client sont connus de tous, certains clients client soit privé.
parviennent clairement à lire ce que fait
lòpérationnel sur sa machine.
Conclusion
Le service du commerce extérieur étant en relation direct avec l’étranger, il est
indispensable de prendre les mesures nécessaires (former les agents) pour pallier à toutes les
menaces venant de lèxtérieur à savoir le financement du terrorisme, le blanchiment des
capitaux qui sont les grands fléaux qui qui minent le monde et qui peuvent entrainer des
sanctions sévères jusquàu retrait de làgrément si toutes les diligences ne sont pas prises par
la banque.

CHAPITRE VIII : LA DIRECTION DU CONTROLE
PERMANENT DES OPERATIONS
Le règlement COBAC R-2016/04 relatif au contrôle interne impose les

établissements de crédit de se doter d’un système de contrôle interne efficace afin de sécuriser
toutes les transactions ainsi que les biens et les personnes de l’institution. Le conseil
d’administration est chargé de définir la politique générale de la banque et la Direction
General est chargé de sa mise en œuvre.
Afin de respecter cette exigence réglementaire, la First Bank a défini deux niveaux de
contrôle tel que stipulé par le régulateur :
 Premier niveau premier échelon : les unités opérationnelles et leurs chefs

hiérarchiques ;
 Premier niveau deuxième échelon : concerne les organes de contrôle à savoir :
 La Direction de Risques ;
 La Direction de la Conformité ;
 La Direction du Contrôle permanent des Opérations.
 Le deuxième niveau : la Direction De l’Audit
Dans le cadre de notre travail, nous allons parler de la Direction du Contrôle Permanent des
Opérations (DCPO).
I- LA DIRECTION DU CONTROLE PERMANENT DES OPERATIONS
Cèst la Direction chargée de faire un contrôle journalier de toutes les opérations de

la banque en vue de s’assurer que les risques liés aux activités sont convenablement maitrisés
à tous les niveaux. Pour lui permettre d’atteindre ses objectifs la DCPO a pour missions :
 D’assurer la qualité de l’information comptable et financière ;
 De veiller à l’application des instructions comptables et réglementaire ;
 De veiller au respect des instructions de la Direction Générale ;
 De sauvegarder le patrimoine de la banque.
Pour atteindre ses missions, la DCPO est subdivisée en 3 départements :

- Le Département du Contrôle des Activités des Unités Décentralisées et Canal Digital;
- Le Département du Contrôle des Engagements ;
- Le Département du Contrôle des Unités Centralisées.
1) Le Département du Contrôle des Activités des Unités Décentralisées et Canal

Digital
Ce département est en charge :
 Suivi des opérations des agences ;
 Contrôle des existants ;
 Du text des journées comptables en se rassurant que l’opérationnel a fait son contrôle
sur pièces comptables et rempli son rapport d’activité « Reporting »;
 Le suivi des agences ;
 Le suivi des comptes généraux : (compte de liaison, les comptes de compensation, les
comptes DAP, …) ;

 Le suivi des comptes des correspondants et Banque Centrale ;
 Le suivi de la monétique (les opérations avec la carte magnétique, le MAC…) ;
 Etc.
2) Le Département du Contrôle des Engagements

Ce département est chargé de contrôler et de vérifier :
 Les engagements par trésorerie et par signature de la banque ;
 De s’assurer que les garanties sont réelles et saisies dans le système ;
 Se rassurer également que les crédits et autres dépassements sont conformes aux
procédures et ont été effectués avec l’accord formel d’un comité de crédit ;
 Suivre les impayés et actions de recouvrement ;
 Contrôle des opérations leasings (contrat de location/ vente, les mobiliers : voiture,
engins, chaises).
 Etc.
3) Le département du contrôle des unités centralisées

Il est chargé de contrôler les activités menées par les Directions supports :
 La Direction des Ressources Humaines ;
 La Direction des Moyens Généraux ;
 La Direction des Affaires Juridiques ;
 La Direction du Développement Commerciale ;
 La Direction du Système d’Information ;
 La Direction du Leasing ;
 Etc…… ;
Leur mission au quotidien est dàccompagner les équipes métier dans la maitrise des
risques.
II- LES TECHNIQUES DE CONTROLE COMPTABLE

Pour mener à bien son activité de contrôle, le contrôleur va faire usage des différentes
techniques ci-après :
1) Le contrôle sur pièces
Il a pour but de se rassurer que la pièce comptable reflète exactement l’ordre du client.
Pour ce faire, quatre contrôles sont effectués :
- Le contrôle d’exhaustivité : il sert à vérifier que chaque opération est sous tendue par
une pièce comptable ;
- Le contrôle de régularité : il s’agit de se rassurer du respect des lois et règlements, des
procédures et des directives de la Direction Générale. L’on vérifie aussi que l’ordre du
client a été bien rempli et ne peut donner lieu à des erreurs et réclamations ;
- Le contrôle d’autorisation : l’exécution et l’autorisation des opérations a été faites par les
personnes habilitées ;
- Le contrôle d’imputation : il sert à se rassurer que l’opération a été imputée dans le bon
compte, du bon montant et dans le bon sens.
2) Le contrôle de cohérence :

- le contrôle de cohérence comptable du compte : c’est la comparaison entre comment se
présente le compte, et comment il devrait se présenter
- le contrôle de vraisemblance : consiste à comparer les mentions comptables dont on dispose
et ce qui est supposé être.
3) Le contrôle par inventaire

Il consiste à la vérification physique des existants dans le but de déterminer le solde réel
d’un compte et d’en justifier le solde théorique
4) Le contrôle par rapprochement
Il consiste à vérifier la réciprocité des écritures apparaissant dans nos comptes ouverts dans un
autre établissement et ceux ouverts dans nos livres. De plus il sert à vérifier et à justifier le
solde des comptes d’attente tels que les comptes de liaison, les comptes DAP, les comptes des
correspondants, de position de change et contrevaleur.
III- LES DIFFERENTS OUTILS DE CONTROLE

Le contrôle comptable nécessite plusieurs outils :
- Le journal de mouvement par lots : c’est le journal qui retrace toutes les opérations du
front et du back office effectué au cours d’une journée ;
- Le journal de caisse : c’est le journal qui récapitule toutes les opérations de caisse ;
- Le rapport d’activité par utilisateur : il récapitule toutes les opérations qu’un agent a
effectuée au courant de la journée et ceci qu’elles soient validées, forcées, en attente ou
ignorées, Il donne une information plus complète sur les opérations que l’agent a
effectuées ;
- Les règles internes : les procédures internes, les conditions générales de banque, les
notes de service, les circulaires… ;
- Le plan comptable des établissements de crédit ;
- Les règles nationales, sous-région et internationales : le code général des impôts, la loi
des finances, les réglementations CEMAC, COBAC… ;
- La cartographie des risques et lòrganigramme de lèntreprise ;
- Le procès-verbal du comité de crédit ;

IV- REMARQUES ET SUGGESTIONS A LA DIRECTION DU CONTROLE
DES OPERATIONS BANCAIRES.
Le contrôle des *Risque de lettrer la mauvaise opération. Mettre sur pied des outils de
opérations par réconciliation automatique des
rapprochement se *Risque de faire la mauvaise analyse ; comptes (à l'aide des tableurs,
fait majoritairement acquisition des modules de
de façon manuelle *Risque de ne pas détecter l'anomalie à rapprochement)
(par la manipulation temps ;
des fichiers Excel)

CONCLUSION GENERALE
A la fin de notre stage de formation générale, nous avons présenté les différentes
opérations faites dans les services où nous y étions. Par ailleurs, nous avons relevé quelques
insuffisances et risques auxquels nous avons proposé des suggestions en terme
d’amélioration.
Loin d’avoir la maîtrise complète des opérations bancaires, nous allons continuer à
s’informer des procédures et des traitements des opérations, de participer de manière
significative aux respect des procédures, ainsi afin de lutter contre le blanchiment d’argent et
le financement du terrorisme qui est l’un des combats majeurs de la banque, tout en
protégeant les fonds des épargnants et d’assurer la position de leader que la First Bank occupe
dans le secteur bancaire.
Ce travail n’étant qu’une synthèse de notre formation générale, les insuffisances qui y
figurent sont l'occasion pour nous de faire de vos critiques, remarques et suggestions, des
facteurs qui viendront en complément de notre formation, afin d’améliorer notre efficacité
professionnelle.

BIBLIOGRAPHIE
- Les conditions de Banque;

- Manuels de procédures et notes de services (versements, retraits, virement etc…)
- Textes règlementaires :
- Instruction n°003/GR/2019 relative à la rétrocession des devises a la BEAC par les
établissements de crédit.
- Instruction n°006/GR/2019 précisant les conditions et modalités de déclaration,
domiciliation des exportations des biens et services et de rapatriement dans la CEMAC
des recettes afférentes.
- Instruction n°007/GR/2019 précisant les conditions et modalités de déclaration,
domiciliation et de règlement des importations des biens et services.
- Instruction n°010/GR/2019 relative à làpprovisionnement en devises par la banque
centrale des établissements de crédit pour le règlement des transactions avec lèxtérieur.
- Règlement n°03/16/CEMAC/UMAC/CM relatif aux systèmes, moyens et incidents de
paiements.
- Règlement n°02/18/CEMAC/UMAC/CM portant règlementation des échanges dans la
CEMAC.
- Règlement COBAC R/2016/04 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et
des holdings financières.

TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE................................................................................................................................i
DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................iii
ABREVIATIONS......................................................................................................................iv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................2
CHAPITRE 0: PRESENTATION GENERALE D’AFRILAND...............................................3
FIRST BANK.............................................................................................................................3
I- CONTEXTE HISTORIQUE ET EVOLUTION.............................................................3
II- OBJECTIFS ET MISSIONS........................................................................................3
III- LES RESEAUX DE LA FIRST BANK......................................................................3
A- RESAU NATIONAL...................................................................................................4
B- LE GROUPE FIRST BANK........................................................................................4
CHAPITRE I : LA CAISSE PRINCIPALE...............................................................................5
I. DEFINITION ET ROLES...............................................................................................5
1- DEFINITION...............................................................................................................5
II. LES ROLES DE LA CAISSE PRINCIPALE.............................................................6
1) LE TRANSFERT DES FONDS INTER-CAISSES....................................................6
2) TRANSFERTS DES FONDS INTER-AGENCES......................................................7
3) TRANSFERT DES FONDS BEAC................................................................................8
4-CHARGEMENT DES GAB............................................................................................9
5- LE DECHARGEMENT DU CASH DEPOSIT...........................................................9
I - QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS SUR LA CAISSE PRINCIPALE...10
CHAPITRE II : ESPACE D’ACCUEIL AVEC MANIPULATION DES FONDS................12
I. LES OPERATIONS COURANTES DE LA CAISSE SECONDAIRE........................12
A- LES OPERATIONS DE VERSEMENTS.................................................................12
B- OPERATION DE RETRAIT.....................................................................................13
C- LES OPERATIONS DE DEVISES...........................................................................15
II- LES OPERATIONS SPECIFIQUES DE LA CAISSE SECONDAIRE.........................17
A- LES OPERATIONS DE FLASH CASH.....................................................................17
B-LES OPERATIONS DE TRANSFERT........................................................................19

Les opérations de transfert sont les opérations dènvoi et de retrait d’argent entre
personnes physiques via le réseau : Money Gram, Flash Transfert, Small Word, le réseau
Afriland, agences, filiales et partenaires de la FIRST BANK...........................................19
C - LES OPERATIONS DE CASH ADVANCE..............................................................22
D -LE VIREMENT BANCAIRE......................................................................................23
E- REMISE CHEQUES..................................................................................................26
F) LES OPERATIONS MOBILE MONEY......................................................................26
G - RECHARGE I-CARD.................................................................................................27
H - OPERATION CNPS EN ESPECE..............................................................................27
I - SARA MONEY............................................................................................................28
II- QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS FAITES DANS LE SERVICE DE
LÀCCUEIL AVEC MANIPULATION..............................................................................29
CHAPITRE III : ESPACE D’ACCUEIL SANS MANIPULATION DES FONDS...............30
I- LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE....................................................................30
A- L’OUVERTURE DE COMPTE................................................................................30
B- LA MISE A JOUR DES COMPTES.........................................................................32
C- LA CLOTURE DES COMPTES...............................................................................33
II- LES SERVICES DÀCCUEIL CENTRAL...............................................................33
a- LA DISTRIBUTION DES FORMULAIRES............................................................33
b- EDITION DES EXTRAITS ET HISTORIQUE DE COMPTE................................33
e- LA GESTION DES CHEQUES................................................................................34
f- LA REMISE DE L’EFFET DE COMMERCE..........................................................35
g- RECEPTION DES ORDRES DE VIREMENTS PERMANENTS...........................35
III : LES SERVICES DE L’ACCUEIL SPECIALISE.........................................................35
a- LA GESTION DES LIVRETS D’EPARGNE...........................................................35
b- REMISE DES CHEQUES.........................................................................................35
c- LE DEPOT D’ORDRE ET LE RETRAIT DES ATTESTATIONS DE
VIREMENTS BANCAIRES.............................................................................................35
d- REMISE DES EFFETS DE COMMERCE IMPAYES.............................................36
e- GESTION LES CARTES BANCAIRES...................................................................36
f- LES PRODUITS DE LA BANQUE ASSURANCE.................................................38
I- PRODUIT DE BANQUE A DISTNACE......................................................................38
CHAPITRE IV : LA COMPENSATION.................................................................................41
I- LA TELE COMPENSATION.......................................................................................41
A- LA PHASE ALLER...................................................................................................41
B-LA PHASE RETOUR...................................................................................................42
C- LA PHASE DE DETERMINATION DU SOLDE......................................................44
II- ECHANGE BILATERALE.......................................................................................44

A- LA PHASE DE PRESENTATION DES VALEURS................................................45
B- PHASE DE RECEPTION DES VALEURS..............................................................45
CHAPITRE V : SERVICE DU PORTEFEUILLE...................................................................47
I- TRAITEMENT DES OPERATIONS DE PORTE FEUILLE......................................47
A- CHEQUES CERTIFIES ET CHEQUES BANQUES...............................................47
B- LA REMISE CHEQUE A L’ENCAISSEMENT.......................................................48
II- TRAITEMENT DES EFFETS DE COMMERCE..........................................................50
A- REMISES D’EFFET A L’ENCAISSEMENT...........................................................51
B-REMISE DE L’EFFET A L’ESCOMPTE....................................................................53
CHAPITRE VI : LE SERVICE DE VIREMENT....................................................................55
I- LES MENTIONS OBLIGATOIRES DES ORDRES DE VIREMENT...........................55
II- LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DÙNE OPERATION DE VIREMENT......55
III- LES CANAUX DE TRANSMISSION DES ORDRES DE VIREMENTS.............55
IV- TRAITEMENT DES VIREMENTS..........................................................................56
A- LE VIREMENT INTERNE.......................................................................................56
B- LES VIREMENTS EXTERNES..............................................................................56
V- LA CLASSIFICATION DES VIREMENTS.............................................................58
VI - AUTRES CAS DE VIREMENT...................................................................................58
1- La Mise à disposition.................................................................................................58
2- Le prélèvement...........................................................................................................59
VII- REMARQUES ET SUGGESTIONS AUX OPERATIONS LOCALES..................60
CHAPITRE VII : SERVICE DU COMMERCE EXTERIEUR...............................................61
I-LES OPERATIONS DE GUICHET..................................................................................61
A- Les transferts émis......................................................................................................61
B-Transferts reçus..............................................................................................................64
C-Domiciliation.................................................................................................................64
II-OPERATION DE PORTE FEUILLE...............................................................................65
A-LA REMISE DOCUMENTAIRE.................................................................................65
B-CREDIT DOCUMENTAIRE (CREDOC)....................................................................68
On distingue le CREDOC Import et le CREDOC Export.................................................68
. On distingue le CREDOC Import et le CREDOC Export...............................................69
C-LES EFFETS LIBRES..................................................................................................71
D-L’APPUREMENT...............................................................Erreur ! Signet non défini.
III- QUELQUES RISQUES ET MITIGATIONS...................Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE VIII: LA DIRECTION DU CONTROLE PERMANENT DES OPERATIONS 75
I- LA DIRECTION DU CONTROLE PERMANENT DES OPERATIONS...................75
1) Le département du contrôle des unités décentralisées et canal digital.......................75

2) Le Département du Contrôle des Engagements.........................................................76
3) Le département du contrôle des unités centralisées...................................................76
II- LES TECHNIQUES DE CONTROLE COMPTABLE.............................................76
1) Le contrôle sur pièces comptables.............................................................................76
2) le contrôle de cohérence :...........................................................................................76
3) Le contrôle par inventaire.............................................................................................77
4) Le contrôle par rapprochement.....................................................................................77
III- LES DIFFERENTS OUTILS DE CONTROLE........................................................77
IV- REMARQUES ET SUGGESTIONS A LA DIRECTION DU CONTROLE DES
OPERATIONS BANCAIRES..............................................................................................78
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................79
TABLE DES MATIERES........................................................................................................79

Rapport Formation Generale Afb

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RAPPORT DE FORMATION GENERALE

DECEMBRE 2021- AVRIL 2022

Rédigée par : YOUSSA SALAMATOU

Parrain : Mr NTCHUINTOUO William’s Blaise

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page i

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page ii

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page iii

CEMAC; Communauté Economique et Montataire des Etats de l’Afrique Centrale

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page iv

La banque est un établissement de crédit agrée, au sens de la convention du 17 janvier

La banque joue un rôle d’intermédiaire entre les agents économique (épargnants et

Le présent rapport est présenté en neuf chapitres :

- La présentation générale de la Banque ;

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 1

I. CONTEXTE HISTORIQUE ET EVOLUTION

II- OBJECTIFS ET MISSIONS

- La Création d'une passerelle entre le secteur formel et informel de l’économie ;

LES RESEAUX DE LA FIRST BANK

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 2

B- LE GROUPE FIRST BANK

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 3

 LES ACTIVITES DE LA CAISSE PRINCIPALE

a) Le comptage des fonds

 En cas d’excèdent de billet

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 4

II. LES ROLES DE LA CAISSE PRINCIPALE

1) LE TRANSFERT DES FONDS INTER-CAISSES

a) Approvisionnement de la caisse secondaire par la caisse principale

L`approvisionnement de la caisse secondaire découle d`une insuffisance de fonds pour

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 5

b) Approvisionnement de la caisse principale par la caisse secondaire

L`approvisionnement de la caisse principale intervient lorsque la caisse secondaire

2) TRANSFERTS DES FONDS INTER-AGENCES

a) Transfert des fonds de l’agence vers la caisse principale

b) Transfert de fonds de la caisse principale vers l’agence

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 6

NB : l`approvisionnement se fait également en monnaie étrangère.

3) TRANSFERT DES FONDS BEAC

a) Versement des fonds à la BEAC

b) Retraits des fonds à la BEAC

4-CHARGEMENT DES GAB

5- LE DECHARGEMENT DU CASH DEPOSIT

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III. QUELQUES REMARQUES ET SUGGESTIONS SUR LA CAISSE

REMARQUES RISQUES SUGGESTIONS

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 9

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 10

1)- Le versement sur place

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 11

2)- le versement déplacé

- Dans l’agence de domiciliation du compte

 Versement hors place

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 12

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 13

C- LES OPERATIONS DE DEVISES

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 14

476 Contre-valeur position de change X

 Décaissement des devises

475 Position de change X

Pour vente de devise

2-Les opérations d’Achat des devises

Rédigé et présenté par YOUSSA SALAMATOU Page 15

 En Euro (Encaissement des Devises)