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Dédicaces

Merci Dieux pour la patience et le courage dont vous m’avez donné pour
l’accomplissement de ce travail

Je dédie Mes chers parents Mahmoud et Assia

Que nulle dédicace ne puisse exprimer ce que je dois, pour leur


bienveillance, leur affection et leur soutien ...trésors de bonté, de
générosité et de tendresse, en témoignage de mon profond amour et
ma grande reconnaissance.

Mes frères Achraf et Iheb

Pour leurs amours et leurs soutiens. Qu’ils trouvent dans ce modeste travail
l’expression de mon attachement. Que dieu les protège et leurs accordent
joies, bonheur et succès.

Et tous les membres de la famille ainsi qu’à tous mes amis. Pour leur Soutien
et leur encouragement en déclarant tout l’amour que j’ai pour eux.

Que toute personne m’ayant aidé de prés ou de loin, trouve ici l’expression de
ma reconnaissance.
Remerciements

Mes plus sincères remerciements sont tout d’abord adressés à mon


encadreur universitaire monsieur Mejdi Argoubi pour ses précieux conseils,
ses encouragements et son suivi tout au long de ce travail.

Je tiens à remercier aussi toute l’équipe de la TSB M’Saken en particulier


madame Leila bel haj Khalifa, pour les conseils et pour le temps qu’elle m’a
accordé.

A tous nos enseignants, avec lesquels nous avons pu apprendre les


connaissances académiques tout en profitant de leurs expériences
professionnelles à la fois pointues et diversifiées.

A tous mes collègues et amis, pour l’entraide et l’amitié dont ils ont fait
preuve pendant tout le cursus qui était crucial pour réussir.

Et enfin, je tiens à remercier les membres du jury pour leur présence et


l’honneur qu’ils me font en acceptant de juger ce modeste travail.
Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION SYSTEME BANCAIRE ET TUNISIAN SAUDI


BANK 2

INTRODUCTION 3

Section 1 : Présentation Tunisian Saudi Bank 4


1. HISTORIQUE 4
2. Présentation de l’agence TSB M’Saken 5
3. ORGANIGRAMME DE L’AGENCE TSB 6
3.1. L’organisation du point de vente 6

Section 2 : Les tâches exécutées 8

Section 3 : Les produits de TSB 9


1. Les comptes bancaires 9
1.1. Compte à terme 9
1.2. Compte courant 9
1.3. Compte professionnel en devise 10
1.4. Compte Commerce international 10
2. Les cartes bancaires 10
2.1. La carte platinum nationale 10
2.2. La carte Allocation Touristique « SAWAH » 11
2.3. La carte MASTERcard platinum internationale 11
3. les crédits bancaires 11
3.1. Crédits immobiliers 11
3.2. Le crédit d’investissement 12
3.3. Le crédit immédiat 12

CONCLUSION 12

Chapitre 2 : Cadre théorique de l’opération du crédit documentaire 13

INTRODUCTION 14

Section 1 : Les techniques de paiement à l’international 14


1. Transfert international 14
2. Chèque en devises 15
3. Traite Simple 15
4. Traite Acceptée & Avalisée 15
5. Les techniques Documentaire 16
5.1. La remise documentaire 16
5.2. Le Crédit Documentaire 16

Section 2 : Présentation de la notion de crédit Documentaire 17


1. Définition de crédit documentaire 17
2. Rôle du crédit Documentaire 18
3. Les intervenants 18
4. Les types de crédit documentaire 19
4.1. Crédit documentaire révocable 19
4.2. Crédit documentaire irrévocable 19
4.3. Le crédit documentaire irrévocable et confirmé 20
4.4. Crédit documentaire Stand-by 20
4.5. Crédit documentaire revolving ou renouvelable 20
4.6. Crédit documentaire transférable 20
4.7. Crédit documentaire adossé ou back-to-back 21
5. Le mécanisme de crédit documentaire 22
6. Procédure de crédit documentaire 23
A. Ouverture d’un crédit documentaire 23
B. Traitement de la demande d’accréditif par le SBE 24
C. Expédition des marchandises 24
D. Paiement au bénéficiaire 24
E. Débit du compte du donneur d’ordre 24
F. Remise des marchandises 24
7. Les modalités de paiement de crédit documentaire 25
A. Crédit documentaire par paiement à vue 25
B. Crédit documentaire par paiement d’acceptation 25
C. Crédit documentaire par paiement différé 25
D. Crédit documentaire par paiement par négociation 25
8. Les différents documents dans le crédit documentaire 26
A. La facture commerciale 26
B. Les documents d’expédition 26
C. Le document d’assurance 27
D. Autres documents 27
9. Les pièces à fournis pour l’ouverture un crédit documentaire 27

Section 3 : La différence entre la remise documentaire et le crédit documentaire 28

CONCLUSION 29

CHAPITRE 3 30
CAS PRATIQUE D’UN CREDIT DOCUMENTAIRE 30

INTRODUCTION 31

Section 1 : Présentation l’activité de l’exportateur 31

Section 2 : Processus de l’opération crédit documentaire 33


1. Demande de domiciliation du titre extérieure (annexe 1) 33
2. Prise de connaissance avec le client 33
3. La demande d’ouverture d’un crédit documentaire (annexe 2) 34

section 3 : le système SWIFT 37


1. Définition 37
2. Les codifications SWIFT de l’opération d’importation de société « SI AGRO » 37
3. Actualité 38

CONCLUSION 39

CONCLUSION GENERALE 40
INTRODUCTION GENERALE

Les dix dernières années l’économie tunisienne a connu de graves difficultés surtout après
la révolution du 14 Janvier avec une instabilité politique et stratégique. De plus les trois
années de pandémie dues à la covid 19 ainsi que la guerre actuelle entre la Russie et
l’Ukraine ont aggravé la situation économique en Tunisie. Cela a également eu un impact
considérable sur le domaine bancaire et à l’échelle nationale et internationale.

Cette situation traduit le grand intérêt, pour une banque d’étudier avec rigueur la situation
du commerce international afin de réduire le risque y afférent. Les banques cherchent les
pratiques les plus sures afin de minimiser les risques opérationnels.

De ce fait, les banques utilisent le crédit documentaire dans le commerce extérieur qui
répond à ses attentes et créent des transactions sécurisées grâce à la caution présentée par
l’intervenant.

En fait, les opérations internationales évoluent jour après jour ce qui crée par conséquent
un accroissement des risques liés aux conditions de financement des importations à
l’encaissement et à la mobilisation des créances des exportations.

Dans ce contexte, on va essayer de répondre aux questions suivantes :

Qu’est ce qu’un crédit documentaire ?

Quelles sont les processus pour l’octroi d’un crédit documentaire ?

Quel est l’impact sur la société importatrice après la sanction de la Russie ?

Ce travail est le fruit d’un stage effectué à l’agence de TSB M’Saken, mon travail est
divisé en trois parties :

Dans une première partie on s’intéressera à la présentation de la TSB ainsi qu’à diverses
tâches et ses produits, dans une deuxième partie on présentera le crédit documentaire avec
son mécanisme théorique, et enfin, on présentera un cas pratique sur le crédit
documentaire.

1
CHAPITRE1 :
PRESENTATION DE LA
BANQUE

2
INTRODUCTION

La banque est une institution financière qui effectue les opérations suivantes :

Accorder des crédits sous toutes leurs formes, collecter des dépôts auprès des différents
agents économiques, assurer les opérations de commerce international pour le compte des
opérateurs économiques, mettre à la disposition de la clientèle et la gestion des moyens de
paiements, et enfin donner des conseils en matière de gestion de patrimoine, de gestion
financière et d’une manière générale tous les services destinés à faciliter la création, le
développement et la restructuration des entreprises.

Les banques sont considérées comme des IFM parce qu’elles créent leur propre monnaie,
la monnaie scripturale, en accordant des crédits aux agents non financiers.

En Tunisie il existe plusieurs types de banque :

Banque centrale de Tunisie BCT


Les banques d’affaire
Les banques d’investissement
Les banques off shore
Les banques commerciales ou banques de dépôt

Banque Centrale De Tunisie (BCT)

Etablissements de crédit Banques spécialisées

Les Banques de Etablissements financiers Banque off shore


dépôt
an
Banque d’affaire

Société de leasing

Société de factoring

Figure 1: Structure du système bancaire tunisien

3
TSB se classe parmi les banques de dépôts en Tunisie. Les banques de dépôt ou
commerciales sont celles qui effectuent toutes les opérations prévues à l’article 2 de la loi
N 67/51 et complété par la loi 94/25.

Au cours de ce chapitre nous parlerons de la TSB, les différentes tâches et les produits de
la banque.

SECTION 1 : PRESENTATION TUNISIAN SAUDI BANK

1. HISTORIQUE

STUSID BANK ex Société Tuniso-Saoudienne d’Investissement et de Développement


(STUSID)) a été créée le 30 mai 1981 au terme d’une convention signée entre le
gouvernement de la République Tunisienne et le Gouvernement du Royaume d’Arabie
Saoudite. Elle est dotée d’un capital de 100 millions de dinars équitablement réparti entre
les deux gouvernements.
Depuis sa création, la STUSID BANK à assuré pleinement son rôle d’institution de
développement en s’engageant notamment dans la promotion et la réalisation de grands
projets novateurs et structurant contribuant par-là à dynamiser et évoluer des zones de
développement régional et/ou à relancer tout un secteur de l’économie nationale. Dans ce
cadre, la STUSID BANK a financé des projets permettant le développement du secteur du
tourisme saharien, de l’élevage bovin et de la transformation du lait (Les société
SMADEA&LAINO) et qui ont constitué une belle illustration de sa mission. Il est
également intéressant de citer le projet « Montazah Tabarka » qui a été un moteur de
développement de toute la région de TABARKA à travers l’aménagement touristique et
urbain de la ville et le projet « Sfax El Jadida » qui a contribué à la transformation
architecturale de toute la ville de Sfax.
L’année 2005 marquera un nouveau challenge pour l’institution avec sa conversion en une
banque universelle. Ainsi, en offrant à sa clientèle les nouveaux métiers d’une banque
universelle, la STUSID BANK traduit sa volonté, non seulement, de capitaliser les acquis
construits tout au long des 25 ans passés au service du développement économique du
pays, mais aussi de renforcer ses liens avec sa clientèle en répondant mieux à leurs besoins
et en leur offrant un accompagnement, mutuellement, plus fructueux. Qu’il s’agisse de
particuliers, entreprises ou institutions, professionnels, la STUSID BANK concentre ses

4
efforts en offrant une gamme de produits adaptés aux besoins de ses clients leurs ouvrant
ainsi la voix de la concrétisation de leurs idées d’avenir.
L’année 2018 marque un tournant dans l’histoire de la banque, STUSID BANK devient
TUNISIAN SAUDI BANK (TSB), est affiche une nouvelle identité visuelle plus moderne.
Cette posture est incarnée par une nouvelle signature de marque « Ma banque et plus … »
orientée et centrée sur la proximité et l’expérience client.

2. PRESENTATION DE L’AGENCE TSB M’SAKEN

Tunisian Saudi Bank M’saken est une banque commerciale, société Tuniso-saoudienne
d’investissement et de développement ex- Stusid Bank créée le 6 novembre 2009, le point
de vente n° 11, installé au rez de chaussé, dispose d’une entrée sur la rue de 50 av Taieb
Hachicha M’saken.

A l’entrée de l’agence à gauche, sont placés les bureaux de chef d’agence, chargé clientèle,
et en face se trouve le guichet où le front office et le caissier exécutent les opérations
courantes avec un espace libre au milieu.

Tableau 1: Renseignement généraux

Raison sociale TSB BANQUE

Siège social 32 rue Hédi Karray, 1082 Tunis

Capital 100 Millions de dinars


Président Directeur Général Mr. JAMELEDDINE BEN HAJ
ABDALLAH

Tél, Fax +216 70 243 000 / :


+216 71 719 233

E-mail contact@tsb.com.tn
Site web www.tsb.com.tn
Registre de commerce n° B16641997
Matricule Fiscal n° 013026/E/A /M/000
Swift TSIDTNTT
Nombre de point de ventes 26 point de ventes

5
3. ORGANIGRAMME DE L’AGENCE TSB

Chef d’agence :

Madame

Leila bel haj khalifa

Caissier principale : Front office : Chargé clientèle :


1. L
Monsieur Ladheri Helmi Monsieur Majdoub Nizar Monsieur Abed el aali
2. Oussama

Figure 2 : Organigramme TSB M'saken

3.1. L’organisation du point de vente

La structure hiérarchique de l'agence TSB est représentée de la façon suivante ;


Le chef de l’agence ;
Le chargé de clientèle ;
Le responsable de guichet et contrôleur front office ;
Le caissier.
3.1.1. Les différents services
a) Le chef d’agence

Le chef d’agence est le premier responsable il est rattaché à la direction de l’exploitation, il


a pour principales tâches :

Définir en collaboration avec le directeur de l’exploitation les tachés et les


opérations de chaque poste de l’agence et affecte l’employé le plus apte à exercer la
fonction correspondante ;
Proposer à la Direction de L’exploitation tout avantage ou condition préférentielles
à consentir à une certaine gamme de clients ;
Autoriser toute ouverture ou clôture de compte ;

6
Contrôler la journée et s’assurer de la bonne exécution des opérations ainsi que de
l’efficacité des contrôles mis en place ;
Autoriser tout dépassement en compte client dans la limite de ses habitations ;
Assurer le rôle du contrôleur de toute l’équipe en cas d’absence ou d’inexistence ;
Assurer journalièrement la mis en marche du système de sécurité du coffre fort.
b) Le chargé de clientèle

Ce poste est rattaché directement au chef d’agence, il a pour principales tâches :

Accueillir les clients et diagnostiquer leurs besoins ;


Informer, orienter et conseiller les clients ;
Conseiller les clients dans leurs choix de placement et de financement ;
Suivre la constitution et la mise en place des dossiers de crédit ;
La gestion et suivi des dossiers des crédits et du service bancaire étranger ;
Donner un avis sur les performances des produits commercialisés dans l’agence et
proposer des améliorations ;
Prendre en charge toute autre tâche ou service qui peut lui être confiée par le chef
d’agence.
c) Le Responsable du Guichet

Le Guichetier est rattaché directement au chef d’agence, il a pour principales fonctions :

Procéder aux opérations d’ouverture et de clôture de compte en dinars ;


Procéder aux demandes la remise de formules de chèques aux nouveaux clients
auprès de la BCT ;
Assurer la gestion des chéquiers ;
Contrôler les soldes des comptes d’instance avec les valeurs physiques, chèques,
effets, virements ;
Consultation de solde et extrait de compte ;
La gestion des opérations du portefeuille et de la compensation reçue et émise.
d) Le contrôleur

Le contrôleur joue un rôle important et essentiel dans l’agence il est rattaché aussi au chef
d’agence, il a pour principales fonctions :

Veiller au bon fonctionnement des opérations ainsi qu’à l’application des


mesures de sécurité en vigueur ;

7
Contrôler la journée et s’assurer de la bonne exécution des opérations notamment
toutes les tâches de confirmation des opérations exécutées par le guichet ou
l’arrière guichet à savoir :
Contrôler les bordereaux des opérations diverses ;
Contrôler les virements émis et reçus ;
Contrôler les effets reçus pour paiement ;
Contrôler les chèques compensés manuellement ;
Assure le recouvrement des impayés ;
Suivie et justification des valeurs en instances.
e) Le caissier

Le caissier qui effectuait des opérations journalières qui représente les opérations
courantes de la banque, qui se trouvent toujours en contact direct avec les clients et ce pour
répondre à leurs besoins, il a pour principales tâches :

Effectuer les opérations de :


Versement espèces
Retraits espèces
Change manuel
Assurer le bon fonctionnement du distributeur ;
Procéder à l’arrête de la journée de la caisse et en transmet une copie au
contrôleur ;
Mettre à jour le registre de caisse.
Tous les postes sont rattachés directement avec le chef d’agence qui fait le
contrôle de tous les opérations effectué au cours de la journée.

SECTION 2 : LES TACHES EXECUTEES

Lors de mon stage au sein de la TSB je bien connaitre l’activité bancaire, j’essaierai de
décrire les différentes opérations que j’ai eu l’occasion de traiter durant mon passage au
point de vente TSB M’SAKEN.

La compensation des chèques ;


La compensation des effets à l’escompte et l’encaissement ;

8
Demande de carte ;
Demande de chèque ;
Chargement et déchargement du DAB ;
Extrait bancaire ;
Traite des opérations de contrôle ;
Ouverture des comptes ;
Fermeture d’un compte ;
Contrôler les bordereaux des opérations diverses ;
Mise en place des dossiers de crédit ;

SECTION 3 : LES PRODUITS DE TSB

1. LES COMPTES BANCAIRES

1.1. Compte à terme

Le compte à terme est un compte de dépôts qui offre des intérêts dans lequel les fonds
déposés restent bloqués pendant un certain temps. Il est éligible pour toute personne
physique ou morale.

Les principes et les règles :


Le compte à terme peut être souscrit en Dinars ou en Dinars Convertibles ;
Il ne peut être ouvert à une période ni inférieure à 3 mois ni supérieure à 5 ans ;
Le compte à terme ne donne pas droit à la délivrance d’un chéquier.

1.2. Compte courant

Le compte courant est un compte à vue, utilisés par les clients TRE, destinés à recevoir ses
entrées d’argent en devise ou en dinar et à en disposer à tout moment en dinar ou en devise
en Tunisie et à l’étranger (selon la nature de compte à vue utilisé).

Les principes et les règles :


Le compte courant peut donner accès à un chéquier et à une panoplie de cartes
Affaires nationales ou internationales en faveur du gérant et des cadres de
l’entreprise pour leurs dépenses professionnelles en Tunisie ou à l’étranger.

9
1.3. Compte professionnel en devise

Le compte à vue en devise ouvert aux résidents de nationalité tunisienne ou étrangère, sans
autorisation préalable de la BCT, destiné à loger une partie de leurs revenus en devise en
vue de les utiliser pour les besoins de votre activité.

Les principes et les règles


Le compte professionnel est ouvert dans toute devise convertible cotée par la BCT
Il peut être ouvert au nom de personnes morales résidentes
Ce compte n’est pas rémunéré sauf placement en devise pour des montants de
placements est équivalent en devise de 10 000 DT, productif d’intérêt librement
négociés avec le titulaire du compte en fonction des taux existant sur le marché.

1.4. Compte Commerce international

Le compte en devise ouvert aux opérateurs résidents habilités à effectuer des opérations
de commerce et/ou de négoce international, et destiné au règlement de ces opérations et
à la couverture des dépenses afférentes. Il est destiné pour toutes les entreprises
résidente de nationalité tunisienne ou étrangère, habilitée à effectuer des opérations de
commerce international et/ou de négoce international.

Les principes et les règles


Le compte commerce international peut être librement crédité :
Des bénéfices et/ou commissions provenant des opérations de commerce
international et de négoce international.
Des devises rachetées sur le marché des changes.
Le compte commerce international peut être librement débité :
Du remboursement des emprunts contractés en devises
Du paiement des dépenses découlant des opérations de négoce international.

2. LES CARTES BANCAIRES

2.1. La carte platinum nationale

Est une carte à puce qui ne fonctionne que sur le territoire national, elle permet de réaliser
les opérations suivantes :

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Retraits d’argent auprès des DAB ou auprès le guichet de TSB
Règlements des achats auprès des commerçants et prestataires de service adhérant
au système de paiement par carte sur le territoire Tunisien
Règlements de paiement par carte sur le territoire Tunisien

2.2. La carte Allocation Touristique « SAWAH »

Est une carte internationale de retrait et de paiement elle est utilisée exclusivement à
l’étranger pour les opérations suivantes :

Retrait d’argent auprès des DAB et cash advance


Paiement de bien et règlement des services auprès des commerçants
Règlement des réservations d’hôtels à l’étranger via internet
Le client peut partager librement son allocation touristique entre billets de banque
et carte SAWAH.

2.3. La carte MASTERcard platinum internationale

Carte de retrait et de paiement (MASTERCARD ou AVA au choix du client), utilisable en


Tunisie et à l’étranger, destinée à des clients TRE haute gamme, elle permet à son
titulaire :

De régler ses diverses dépenses en Tunisie et à l’étranger auprès des établissements


affiliés.
D’effectuer des retraits sur l’ensemble des DAB TSB et du réseau bancaire et
postal national et international.

3. LES CREDITS BANCAIRES

3.1. Crédits immobiliers

Le crédit immobilier est un prêt accordé par la TSB sur le moyen ou le long terme à un
client TRE pour le financement de son projet immobilier en tunisie ;

Acquisition d’un logement neuf ou ancien,


Acquisition d’un terrain,
Construction, aménagement ou extension d’un logement.

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3.2. Le crédit d’investissement

Le crédit d’investissement à moyen et long terme est destiné pour les agents qui ont des
projets sont des solutions de financement qui finançant jusqu’à 70% du cout total de votre
projet, ce type de crédit est accordé par la TSB pour le but de développement sont activité ;

Acquisition des nouveaux équipements


Projet d’extension
Opération de restructuration
Projet de développement avec des entreprises étrangères.

3.3. Le crédit immédiat

Le crédit immédiat est une formule de crédit simple et adéquate pour répondre à vos divers
besoins ponctuels : une période d’augmentation et dépenses de consommation, ou de
dépenses imprévues ou urgentes, destiné pour tout personne physique, le montant du crédit
immédiat peut atteindre 20 000 DT en fonction de votre revenu et remboursable sur une
période bien déterminer.

CONCLUSION

D’après ce qu’on a vu dans ce chapitre on peut déduire que l’activité bancaire est une
activité de service par excellence qui exige des techniques particulières pour la
commercialisation des différents produits et services.

Selon mon expérience durant ce stage au TSB, j’ai eu l’occasion de connaitre les taches du
guichet ainsi que du chargé clientèle.

Pendant ce stage j’ai travaillé dans le service bancaire étranger ce qui m’a encouragé à
travailler sur le sujet des instruments et techniques de paiement international, et plus
spécialement sur le crédit documentaire.

12
CHAPITRE 2 :
CADRE THEORIQUE DE L’OPERATION
DU CREDIT DOCUMENTAIRE

13
INTRODUCTION

Le commerce international est une activité compliquée et un peu difficile qui comprend
plusieurs risques. En effet, insolvabilité de l’acheteur, qualité déficiente des marchandises,
services non prestés, erreurs techniques, limitations imposées aux transactions en devises,
les techniques de fraude, organisation défaillante des transports, l’environnement politique,
et les grèves, ect… Sont des facteurs qui peuvent engendrer des conséquences graves aussi
bien pour l’importateur que l’exportateur. Pour éviter les risques de cette transaction, la
banque joue un rôle d’intermédiaire pour créer un instrument de paiement spécifique
appelé crédit documentaire, lettre de crédit, ou aussi Credoc. Parmi ces instruments, le
crédit documentaire est le moyen de paiement qui offre plus de sécurité et de confiance et a
l’avantage de concilier les intérêts divergents du vendeur et de l’acheteur.

Au niveau de ce chapitre, je présenterai une étude théorique concernant le crédit


documentaire.

SECTION 1 : LES TECHNIQUES DE PAIEMENT A


L’INTERNATIONAL

Les exportations et les importations des biens et des services sont caractérisés par
l’éloignement géographique de partenaires, et par des délais différents entre la conclusion
du contrat commercial et le paiement.

Divers problèmes se posent lors d’une transaction de commerce international, En effet :

Pour l’exportateur : Il cherche toujours les moyens de s’assurer que l’importateur


arrive à respecter ses engagements.
Pour l’importateur : Il souhaite avoir l’assurance que sa marchandise à été expédiée
avant de payer, il souhaite également recevoir la marchandise avec une qualité
conforme et dans un délai bien déterminer.

1. TRANSFERT INTERNATIONAL

C’est un ordre donné par l’importateur à sa banque de virer au profit de son fournisseur
étranger une somme en règlement d’une facture.

14
Le virement est effectué par le réseau SWIFT : C’est le moyen le plus rapide
permettant de virer une somme de la banque de l’importateur à celle du fournisseur
étranger dans un délai de moins de 20 minutes (souvent de l’ordre de deux
minutes).

2. CHEQUE EN DEVISES

C’est un ordre écrit de payer une somme déterminée au bénéficiaire ou au détenteur du


chèque.

Par l’importateur lui-même : Le paiement du chèque interviendra suite à la


présentation à l’encaissement chez le banquier titulaire du compte.
Par la banque de l’exportateur : on parlera de chèque de banque.

3. TRAITE SIMPLE

C’est un écrit par lequel le tireur (fournisseur étranger) donne l’ordre au tiré (importateur)
de payer une somme déterminée, à lui-même ou à un tiers, à vue ou à une date précise.

C’est un mode de règlement qui permet de matérialiser les délais de paiement accordés à
l’importateur et qui constate, à travers l’acceptation de la traite, l’engagement du tiré de
payer à l’échéance.

La banque intervient dans le cadre de paiement par traite simple à deux niveaux :
1. Réception de la traite du correspondant avec instruction de la présenter à
l’importateur pour acceptation (éventuellement de la retourner après acceptation
ou de la garder jusqu’à l’échéance)
2. Réception de la traite à l’échéance pour encaissement en faveur du
correspondant étranger.

4. TRAITE ACCEPTEE & AVALISEE

L’aval est un Engagement Par Signature (EPS) donné par la banque et matérialisé par
l’apposition au verso de la traite du cachet comportant l’aval, le montant, l’échéance et la
signature de la banque.

15
5. LES TECHNIQUES DOCUMENTAIRE

5.1. La remise documentaire

C’est une opération qui consiste pour le vendeur à faire encaisser par une banque le
montant du par un acheteur contre remise de documents. Les documents sont remis à
l’acheteur uniquement contre paiement d’une lettre de change peut être avalisée par une
banque, ce qui procure au vendeur une sécurité de paiement. Ce mode de paiement suppose
également une confiance entière de la part du vendeur envers son client.

Dans la remise documentaire, le fournisseur étranger confie à sa banque, pour


transmission à la banque de l’importateur, les documents destinés à être remis à
celui-ci contre paiement immédiat ou acceptation d’une traite. Les documents
serviront à prendre possession de la marchandise.
On distingue trois modes de paiement d’une remise Documentaire :
1. Documents contre paiement (D/P) : Les documents, qui permettent de retirer la
marchandise, ne seront délivrés à l’importateur que contre paiement.
2. Documents contre Acceptation (D/A) : Les documents ne seront remis à
l’importateur que contre acceptation d’un effet de commerce.
3. Documents contre Acceptation et Aval : Le fournisseur peut exiger que les
documents ne soient remis que contre acceptation et aval de l’effet de
commerce par la banque.

5.2. Le Crédit Documentaire

Le Crédit Documentaire est aujourd’hui très utilisé dans les opérations de change
international (L’exportation et L’importation) pour sécuriser les transactions de commerce
international

16
Moins approprié Meilleure convenance

1. Compte courant : transfert international ou chèque

Acheteur ou Importateur
Vendeur ou exportateur

2. Encaissement Documentaires (Remise documentaire) :

*Documentaire contre paiement.

*Document contre acceptation traite

3. Traite avalisée par la Banque ou Crédit Documentaire

Meilleure convenance Moins approprié

Figure 3: Technique de paiement internationale

SECTION 2 : PRESENTATION DE LA NOTION DE CREDIT


DOCUMENTAIRE

1. DEFINITION DE CREDIT DOCUMENTAIRE

Le crédit documentaire est l’engagement d’une banque de payer un montant définit au


fournisseur d’une marchandise ou d’un service contre la remise, dans un délai fixe, et des
documents conformes prouvant que la marchandise a été expédiée ou la prestation réalisée.

Le crédit documentaire remplit les fonctions suivantes :

C’est un instrument de financement ;


C’est un instrument de sécurité ;
C’est un moyen efficace de paiement.

Un peu d’histoire : la lettre de crédit fut l’un des premiers outils de paiement à distance
émis au Moyen Age (à partir de l’an 500) par les banquiers Lombards (italy) et

17
hanséatiques l’association des villes marchandes de l’Europe du Nord autour de la mer du
Nord et de la mer baltique.

(Source : wikipedia)

2. ROLE DU CREDIT DOCUMENTAIRE

Le crédit Documentaire a pour rôle de satisfaire l’importateur (acheteur) et le l’exportateur


(vendeur) car c’est un :

Moyen de transaction : Il permet d’acquérir des biens et des marchandises avec


l’intervention de deux banques : celle de l’importateur et celle de l’exportateur.
Instrument de règlement : Il peut se révéler de pratiquer courante pour des
exportateurs avisés pour peu qu’on ne l’alourdisse pas de clauses et conditions
inutilement sophistiqué.
Elément de confort et sécurité : Il est pour les contractions commerciales et la
dénomination commune de leur préoccupation

3. LES INTERVENANTS

Le crédit documentaire met généralement en présence quatre intervenants :

Le Crédit documentaire
implique quatre parties :

Le donneur Une banque Le Une banque


d’ordre émettrice Bénéficiaire notificatrice ou
confirmatrice

A. Donneur d’ordre (appliquant)

C’est l’importateur qui s’adresse à sa banque pour ouvrir un crédit documentaire au


bénéfice du l’exportateur, en précisant l’instruction nécessaire qui doivent être complètes
et conformes aux conditions du contrat commercial.

18
B. Banque émettrice

C’est la banque de l’importateur qui ouvre le crédit sous l’ordre de ce dernier.

La banque émettrice prend l’engagement de payer l’exportateur en cas d’un problème


préalable.

C. Le Bénéficiaire

C’est celui qui expédie la marchandise ou fournit la prestation, complet toute les conditions
mentionnées sur la fiche de crédit documentaire, demande toute modification avant
expédition en cas de désaccord ou de réserves et encaisse le montant du crédit
documentaire.

D. La banque confirmante (qui peut être également la banque notificatrice)

C’est celle qui s’engage à payer le montant du crédit dés qu’elle reçoit du vendeur des
documents conformes. La banque confirmante transmet ensuite les documents à la banque
émettrice pour se faire rembourser.

4. LES TYPES DE CREDIT DOCUMENTAIRE

4.1. Crédit documentaire révocable

Ce type de crédit documentaire qui peut être annulé ou modifié à tout moment sur simple
décision de l’acheteur donneur d’ordre sans que le bénéficiaire ne soit obligatoirement
prévu à l’avance. En fait, un crédit révocable ne présente aucune garantie pour le
bénéficiaire.

Le crédit révocable est un peu utilisé en raison de son faible degré de sécurité pour
l’exportateur. Cependant, il peut être utilisé entre deux partenaires de long terme, entre une
société mère et sa filiale, ect…

4.2. Crédit documentaire irrévocable

C’est un crédit documentaire ou la banque émettrice il ne peut être annulé ou amendé sans
l’accord de toutes les parties jusqu'à la date de validité inscrite sur la lettre de crédit.

Ce type de crédit permet la prémunition contre le risque commercial mais pas contre le
risque politique.

19
4.3. Le crédit documentaire irrévocable et confirmé

La confirmation de ce type de crédit est engagé par une banque tierce dans le pays de
l’exportateur (banque confirmante) de réalisé l’opération en lieu et place de la banque
émettrice pour autant que les termes et conditions du crédit soient respectés.

La confirmation permet de se garantir l’exportateur contre les risques politique, de non-


transfert et de défaillance de la banque émettrice.

4.4. Crédit documentaire Stand-by

C’est un crédit documentaire qui est ouvert pour ne pas être utilisé pour un volume
d’importation couvrant une période donnée, pour un objectif de facilité la transaction et la
lettre de crédit est ouverte comme garantie mais le paiement des factures sera assuré par le
transfert ou autre.

En cas de non paiement, le vendeur actif le stand-by, c’est un type de lettre de crédit qui a
donc pour but principale, la garantie.

4.5. Crédit documentaire revolving ou renouvelable

C’est un crédit documentaire qui se renouvelle par lui-même dans certaines circonstances.
Ce type de crédit évite l’ouverture de multiples autres crédits documentaires dans le cadre
d’un courant d’affaires régulier, avec des expéditions de volume constant.

Ce crédit signifie qu’il y a remise en vigueur ou reconduction automatique du crédit après


la première utilisation dans les limites de son plafond maximum autorisé. Le caractère
renouvelable est défini de façon multiple (montant global, nombre de renouvellement,
périodicité, période validité, ….).

4.6. Crédit documentaire transférable

Un crédit transférable est un crédit qui permet l’exportateur à demander à la banque (très
généralement la banque notificatrice) de transférer tout ou partie du crédit au profit à un ou
plusieurs autres fournisseur avec les mêmes conditions (à l’exception de la facture et du
prix) que celles reçues par le premier bénéficiaire.

20
4.7. Crédit documentaire adossé ou back-to-back

Dans ce type de crédit si l’importateur refuse d’ouvrir un crédit documentaire transférable


ou que l’exportateur ne désire pas que son client ait connaissance qu’il en sous-traite la
réalisation, ce dernier peut adosser au crédit export reçu de son client des crédits imports
qu’il fait émettre en faveur de ses sous-traitants.

La banque notificatrice ou confirmatrice du crédit reçu de l’étranger devient alors aussi la


banque émettrice du crédit documentaire que le bénéficiaire destine à son fournisseur.

L’organisation de l’opération n’établit aucun lien juridique entre les deux crédits
documentaires, contrairement au crédit documentaire transférable.

Le premier crédit sera appelé « crédit de base » et l’autre sera qualifié de « contre-crédit ou
crédit adossé »

La marchandise peut être adressée directement à l’acheteur final par le fournisseur


d’origine, et le paiement du crédit documentaire export devrait intervenir en premier lieu
avant la lettre de crédit import.

21
5. LE MECANISME DE CREDIT DOCUMENTAIRE

Phase 1 : L’ouverture de crédit documentaire/ L’émission

L’EMISSION

Figure 4 : L'ouverture d'un C/D

22
Phase 2 : Le paiement de crédit documentaire

LE PAIEMENT

Figure 5 : Paiement C/D

6. PROCEDURE DE CREDIT DOCUMENTAIRE

A. Ouverture d’un crédit documentaire

Le client (donneur d’ordre) dépose à sa banque une demande d’ouverture d’un crédit
documentaire en faveur d’un bénéficiaire accompagnée d’un dossier comportant les
documents nécessaires à cet effet. Après, la banque émettrice transmettre le dossier de
crédit documentaire par l’intermédiaire de sa banque correspondante dans le pays du
vendeur «banque notificatrice ».

Au cas ou la demande est déposée auprès du BO ou du SBE celle-ci doit être transmise à
l’agence pour traitement.

23
B. Traitement de la demande d’accréditif par le SBE

A la réception du dossier signé par le chef d’agence, le chargé du crédit documentaire au


SBE doit vérifier tous les documents remis par le client, s’assurer de la concordance des
informations figurant sur la demande avec celles des documents, après la vérification
informer l’agence de la décision du comité d’escompte et faire retourner le dossier en cas
de refus.

En cas d’acceptation la banque notificatrice notifie l’ouverture du crédit au bénéficiaire et


y ajoute sa confirmation. Il va créer un dossier et lui donner la première référence
disponible (CDI, N°séquentiel/année), puis, envoyer le message accompagné du dossier
pour signature par le directeur de l’exploitation et le directeur des engagements et adresser
le message MT 700 signé à la cellule SWIFT pour exécution.

Dans ce cas, le vendeur s’engage à payer le montant si les documents sont présentés
conformes dans les délais impartis.

C. Expédition des marchandises

Le vendeur « exportateur » procède à l’expédition des marchandises selon le mode de


transport mentionnée dans le crédit, en respectant les conditions et la date de l’expédition.

D. Paiement au bénéficiaire

Si les documents présentent l’apparence de conformité avec les termes et conditions de


contrat de crédit, et les délais sont respectés, la banque confirmatrice paie la valeur des
documents en y déduisant ses frais de cette opération.

E. Débit du compte du donneur d’ordre

Effectué par la banque à son client.

F. Remise des marchandises

Les marchandises sont remises au porteur du connaissement (titre de propriété) donc


l’acheteur.

Les documents lui ont été restitués par le canal bancaire, il peut donc procéder au
dédouanement des marchandises et en prendre possession.

24
7. LES MODALITES DE PAIEMENT DE CREDIT DOCUMENTAIRE

La réalisation d’un crédit documentaire correspond à l’acte par lequel la banque réalise ces
engagements vis-à-vis du bénéficiaire. Il existe quatre modes de paiement d’un crédit
documentaire :

A. Crédit documentaire par paiement à vue

Après la banque notificatrice à reçu les documents conformes (la banque dispose de sept
jours pour vérifier la conformité des documents) la banque va réglé au bénéficiaire le
montant de crédit. En cas, le crédit n’est pas confirmé la banque notificatrice ne paye
qu’après couverture par la banque émettrice.

B. Crédit documentaire par paiement d’acceptation

Ce mode de paiement consiste pour l’exportateur (bénéficiaire) à tirer une traite à terme
(lettre de change) sur la banque émettrice ou encore sur l’importateur (acheteur). A la
réception de l’effet de commerce. C'est-à-dire que le délai de paiement est matérialisé par
une traite.

C. Crédit documentaire par paiement différé

Ce mode de paiement est réalisé à la date précisé dans la lettre de crédit, le paiement
différé est analogue à celui contre acceptation si ce n’est qu’aucune traite n’est requise.
Dans ce cas, l’acheteur peut revendre sa marchandise avant l’échéance et avec le produit,
payer le montant du crédit documentaire.

D. Crédit documentaire par paiement par négociation

Dans ce mode de paiement la banque notificatrice achète les documents au bénéficiaire du


crédit et les revend à la banque émettrice contre prélèvement sur le bénéficiaire du crédit
d’une commission et des intérêts pour un nombre de jours correspondant à l’envoi des
documents à la banque émettrice et au remboursement des fonds.

25
8. LES DIFFERENTS DOCUMENTS DANS LE CREDIT
DOCUMENTAIRE

Chaque crédit documentaire doit spécifier par un ensemble des documents exigés. Les
documents sont émis par qui rapportant la marchandise comme objet du CREDOC. Dans
ce cas la banque confirmante doit examiner tout les documents avec précision pour donner
l’ordre à la banque émettrice s’ils présentent l’apparence de conformité avec les termes et
conditions du crédit.

Les documents demandés lors de la mise en place d’un crédit documentaire sont :

A. La facture commerciale

Elle est établie généralement au nom qui rapportant la marchandise mentionné dans
le crédit documentaire ;
Elle est établie dans la même monnaie que le montant du crédit documentaire ;
La valeur des marchandises, les prix unitaire et les conditions de livraison doivent
être conformes aux prescriptions mentionnées dans le crédit documentaire ;
Tous les remarques particulières, confirmation et attestation dont la mention sur la
facture est prescrite dans le crédit, doivent être signées et porter le cachet du
bénéficiaire.

B. Les documents d’expédition

Ces documents constituent la preuve que la marchandise est bien expédiée.

Le connaissement maritime :
Reconnaissance écrite des marchandises signée par le capitaine
Comporte des mentions essentielles :
Nom ou cachet de l’émetteur ;
Désignation et signature du chargeur ;
Port de départ et port de destination ;
Date d’embarquement ;
Mention concernant le frèt : « frét payé » (vente CIF) ou « frét
payable à destination » (vente FOB).

26
La lettre de transport aérien (LTA)
Etablie par l’expéditeur et remise avec la marchandise, la LTA fait foi :
De la conclusion de contrat de transport ;
De la réception de la marchandise ;
Des conditions du transport ;
Contient :
La date et le N° du vol ;
L’indication des points de départ et de destination ;
La désignation des marchandises ;
La signature du transporteur ou de son agent.
Autres documents d’expédition
La lettre de voiture internationale ;
La lettre de transport combiné.

C. Le document d’assurance

Complément du connaissement en cas de transport maritime ;


Exigé pour les autres modes de transport (moins risqués) en présence de
marchandises particulièrement fragiles ou onéreuses.

D. Autres documents

Certificat d’origine précisant le pays d’origine de la marchandise, établi


généralement par les services de douane ou les chambres de commerce ;
Liste de colisage : nombre et détail des colis.

9. Les pièces à fournis pour l’ouverture un crédit documentaire

Pour les personnes physiques :

Copie de la pièce d’identité ;


Copie de l’autorisation d’exercice délivrée par les instances de la
tutelle pour les professions libérales (carte professionnelle, ect) ;
Copie de la carte d’identification fiscale ;
Copie de l’extrait du registre du commerce ;
Déclaration fiscale et quittance.

27
Pour les personnes morales :

Copie des statuts enregistrés ;


Liste des actionnaires ou des associés ;
Copie de l’attestation de dépôt de déclaration ou de l’agrément ;
Copie de l’extrait du registre du commerce ;
Copie de la carte d’identification fiscale ;
Déclaration fiscale et quittance.

SECTION 3 : LA DIFFERENCE ENTRE LA REMISE


DOCUMENTAIRE ET LE CREDIT DOCUMENTAIRE

Il faut noter que la remise documentaire est l'opération inverse du crédit documentaire.
C’est un moyen de paiement par lequel un fournisseur autorise sa banque d'encaisser son
crédit ou d'accepter un effet de commerce en contrepartie d'une remise de documents.
Néanmoins le crédit documentaire est l'engagement émis par la banque du client en faveur
de la banque du fournisseur pour régler le montant de l'importation ou exportation contre la
remise des documents fixés par les deux parties.

Les Avantages

La remise documentaire est plus souple et rapide par contre le crédit documentaire
plus sécurisé et efficace dans les transactions de commerce international ;
Le cout de l’opération REMDOC est moins cher que l’opération CREDOC ;
La remise documentaire offre pour l’importateur les mêmes garanties que le crédit
documentaire ;
Pour l’importateur le remise documentaire peut dans certain cas d’expédiée la
marchandise avant de payer ou accepter la traite ;
CREDOC est un instrument de couverture des risques de change pour l’acheteur et
le vendeur.

Les inconvénients

La REMDOC est une technique ne protège pas l’exportateur du risque de change ;

28
Le crédit documentaire donne une formalité administrative complexe et très
lourde ;
Le Crédit documentaire est la plus couteuse parmi les autres modes de règlements ;
Dans la remise documentaire l’acheteur peut invoquer des nombreux motifs pour
ne pas payer ;
La REMDOC qui favorise la renégociation à la baisse des prix par l’acheteur
(risque de marchandage).

CONCLUSION

Comme en considère que le crédit documentaire est un moyen de paiement le plus adapté
dans la transaction des échanges internationales, on peut affirmer que ce crédit est un
moyen de paiement pour sécuriser et encourager l’exportateur et l’importateur même s’il
développe le commerce international. Ainsi le crédit documentaire offre-t-il divers
avantages pour l’exportateur et l’importateur, il permettra alors de simplifier et faciliter la
création de transactions commerciales entre les deux parties et sans oublier les
inconvénients qui sont plus ou moins importants, alors pour éviter les risques de crédit
documentaire il nécessite une souplesse, une clarté et une rigueur dans l’utilisation des
termes et des conditions du contrat.

29
CHAPITRE 3 :
CAS PRATIQUE D’UN CREDIT
DOCUMENTAIRE

30
INTRODUCTION

Comme précisé dans le deuxième chapitre le crédit documentaire est utilisé mondialement
pour assurer les transactions commerciales entre divers exportateurs et importateurs avec
l’intervention de leurs deux banques respectives et la banque correspondante. Ainsi le
crédit documentaire est une opération sûre, sécurisée et efficace de paiement des
transactions internationales. En fait, le crédit documentaire est un moyen de paiement et de
garantie aussi bien pour l’exportateur que l’importateur. Dans ce chapitre on va analyser le
cas d’un crédit documentaire au sein de la banque Tunisian Saudi Bank.

SECTION 1: PRESENTATION L’ACTIVITE DE


L’EXPORTATEUR

La société «SI AGRO » est l’un de nos clients de l’agence TSB M’saken, qui a pour
activité principale la commercialisation des engrais. La Sté SI AGRO importe des engrais
auprès de la Société « SERVALESA ».

SERVALESA est une entreprise créée dans le but d’offrir des produits pour l’agriculture
qui apportent une valeur différentielle pour leur innovation et leur contribution à
l’obtention de cultures de plus en plus saines. Son engagement au service des producteurs
et des agriculteurs lui a permis de se consolider et de se développer rapidement à
l’international. SERVALESA développé des produits qui améliorent la nutrition et la santé
des cultures, en garantissant la qualité des récoltes tout en respectant l’environnement. Ces
importants progrès, ainsi que l’optimisation des ressources et des systèmes de production,
ont placé la société à l’avant-garde de l’industrie agrochimique. La nouvelle image
corporative de Servalesa exprime cet esprit d’entreprise qui évolue au même rythme des
nouveaux temps.

Source : www.servalesa.com

31
La société Servalesa concentre sur certaine objectifs tel que :

Toujours adapté aux besoins actuels du marché avec l’évolution et développement


de ses produits ;
Notre logistique nous permet de répondre aux exigences les plus exigeants ;
Elle est largement ouverte, elle présent dans une trentaine de pays ou elle offre sa
large gamme de produits ;
Systèmes de production respectueux avec l’environnement ;
Offre trois installations de production entièrement informatisés qui nous permettent
une production flexible et adaptable.

La société Servalesa offre une large gamme de produits :

Des produits pour la nutrition :


BIOMAG ;
SERVAFER ;
MIX MICROS PS ;
NUTRISOL F ;
VERDEZIN EXTRA ;
Ect,
Des produits pour la défense phytosanitaire :
TRIAC
SULFOCAL
GAMASYSTEM
Ect,
Des produits pour bio stimulants :
BIOCROP ;
MAS RAIZ + ;
OLIVO PLUS ;
SERVAPTON ;
Ect,
Des produits pour améliorer les sols/eau
BIOSAL ;
HUMITERRA FE ;
PCA2 ;

32
ORGANTERRA MAX ;
Ect,

SECTION 2 : PROCESSUS DE L’OPERATION CREDIT


DOCUMENTAIRE

1. DEMANDE DE DOMICILIATION DU TITRE EXTERIEURE


(ANNEXE 1)

La société « SI AGRO » s’adresse à sa banque TSB munie d’un contrat commercial ou de


tout autre document équivalente.

Le titre de commerce extérieur (TCE) représente un document justificatif de base


pour toute opération commerciale d’importation ou exportation de produits. Il
existe deux formes de TCE : Les titres d’importation et les titres d’exportation.
(annexe2)
Les opérations ne rentrant pas dans le cadre des deux rubriques précédentes doivent
faire l’objet d’un formulaire F2 pour l’obtention de l’accord de principe de la
banque centrale de Tunisie, puis d’une autorisation de transfert F1, formulaire
nécessaire pour pouvoir effectuer le transfert des devises à l’étranger.

2. PRISE DE CONNAISSANCE AVEC LE CLIENT

Avant l’ouverture de la lettre de crédit et avoir l’accord du comité de crédit de la banque


sur l’ouverture du crédit documentaire, la société « SI AGRO » propose les garanties ci
détaillé :

Signer un BO (billet à ordre) échéance 3 mois pour la moitié du montant de


l’importation en contre valeur dinars tunisien en tant que découvert mobilisé (selon
crédit de gestion mis en place de Sté SI AGRO). (ANNEXE 3)
Nantissement en rang utile sur le fond de commerce de la société
Création d’un dépôt affecté avec UNE MARGE DE GARANTIE 50% : Versement
intégral et immédiat du montant total de l’opération dans un compte interne à la
banque. (annexe 4)

33
Après l’ouverture d’un crédit documentaire la Sté SI AGRO a changé son
fournisseur car la filiale Servalesa en Russie ne peut plus exporter la marchandise
suite à la sanction des banques russes de réseau interbancaire. SI AGRO ouvre
donc un crédit documentaire avec la filiale d’Espagne pour éviter les risques liés à
ces sanctions.

3. LA DEMANDE D’OUVERTURE D’UN CREDIT DOCUMENTAIRE


(ANNEXE 5)

La banque TSB réceptionnée la demande d’ouverture d’un CDI dûment renseignée


et signée par la Société « SI ARGO » accompagnée de son dossier (facture pro-
forma, contrat commercial, TCE, formulaire F1/F2/FI), alors la banque doit :
1) Etudier la demande d’ouverture du CDI et s’assurer que tous les champs de la
demande ont été bien renseignés par le client, à savoir les caractéristiques de crédit
documentaire :
Nom et adresse du donneur d’ordre : société « SI AGRO », Zone industriel
sidi Abdelhamid, Sousse
Forme du crédit : Irrévocable
Mode de réalisation du crédit : Paiement a vue
Expéditions partielles : Interdites
Expédition au plus tard le : 01/04/2022
Expédition par : Navire
Embarquement de : Valencia a Rades port
Montant en devise : 22038,98 euro
Mode de paiement : CF
Autre documents : facture commerciale, certificat de circulation de
marchandise, certificat d’origine émis par la chambre de commerce, note de
poids/liste de collisage
Banque émettrice et s’adresse : BANCO BILBAO VIZCAYA,
ARGENTARIA VALENCIA, Espagne
Description de la marchandise : En garis selon pro forma n°20 du
13/01/2022
SWIFIT : TSIDTNTT

34
2) Vérifier la cohérence de la demande d’ouverture du CDI avec les documents
constituant le dossier du client
3) Inviter le client à compléter son dossier si nécessaire
4) Délivrer la décharge au client (Société SI AGRO) sur la copie de la demande
d’ouverture du CDI en cas de conformité de son dossier
5) Soumettre la demande d’ouverture du CDI accompagnée du dossier de société au
chef d’agence pour validation et signature

En cas d’avis favorable pour l’ouverture du CDI par le chef d’agence et le chargé des
opérations de l’international est tenu de :

6) Procéder au blocage comptable de la marge de garantie


7) Saisir sous T24 l’ouverture du CDI en mentionnant les caractéristiques du donneur
d’ordre, du bénéficiaire, les différents champs concernés par l’opération (TCE, F1,
F2, FI,…) et éventuellement les champs relatifs a la prise de la marge de garantie.

Par la suite, la Directrice d’agence TSB est invité à :

8) Effectuer les vérifications nécessaires des données saisies par rapport au dossier
CDI

Ensuite, le dossier est transféré au back office SBE (Service Bancaire Etranger), afin de
vérifier le dossier du client avant la validation du Swift CDI.

9) Valider sous T24, l’opération d’ouverture du CDI

Toutes opérations de commerce international fait l’objet d’un message SWIFT transféré à
la banque correspondantes qui s’intervient entre la banque émettrice et la banque
bénéficiaire.

10) TSB envoyer le SWIFT a la banque du Servalesa (BANCO BILBAO VIZCAYA)


en lui indiquant la référence du Credoc et la somme pour prélever l’argent est payer
le fournisseur. (annexe 6)
11) A l’échéance la marchandise a été déchargée au port de Rades comme prévu dans
le contrat et en bon état.
12) Après la vérification de caractéristiques de marchandise la société SI AGRO donne
sa confirmation à la TSB pour acceptation des documents et paiement du montant
comme prévu au crédit documentaire.

35
On conclut, que cette opération d’importation effectuée par la société SI
AGRO s’est déroulée dans des bonnes conditions et les deux parties sont satisfaits.

Déroulement d’un crédit Documentaire

Figure 6 : Ouverture CDI de la Sté SI AGRO

Figure 7 : Paiement le CDI de la Sté SI AGRO

36
SECTION 3 : LE SYSTEME SWIFT

1. DEFINITION

SWIFT est une société privé qui existe depuis 1973 et détenue par ses membres dont
l’objet est d’assurer le fonctionnement d’un réseau international de communication
électronique entre les banques. La plupart des banques et de plus en plus d’acteurs non
bancaires sont adhérentes à SWIFT, onze milles établissements sont connecté a
SWIFT, Aujourd’hui 99% des banques dans le monde utilisent ce système.

C’est un système automatisé d’échange et de règlements interbancaires fiable grâce à la


normalisation et la codification des données communiquées.

SWIFT ou BIC (Bank Identifier Code) c’est un code identifiant d’une banque qui se
compose de 8 ou de 11 caractères alphanumériques de la façon suivante :

Tableau 2 : Codage SWIFT

Code banque Code pays Code ville Code agence


TSID TN TT XXX
BBVA ES MM XXX

2. LES CODIFICATIONS SWIFT DE L’OPERATION


D’IMPORTATION DE SOCIETE « SI AGRO » (ANNEXE 7)

Les deux banques


40A : forme de crédit documentaire « irrévocable »
20 : Numéro du crédit documentaire
31C : Date d’émission « le 13/01/2022 »
31D : Date et lieu de l’expiration
51A : Banque demanderesse « TSB »
50 : Partie demanderesse « SI AGRO »
59 : bénéficiaire « SERVALESA »
328 : Code devise et montant
EURO : 22038.98

37
43P : Envois partiels « au comptant »
44C : Date ultime d’envoi « le 01/04/2022 »
44E : Port de chargement « départ VALENCIA Port SPAIN »
44F : Port de déchargement « RADES Port/ TUNISIA »
46A : documents requis
47A : Autres conditions
71B : Les frais
57A : Banque notificatrice « Banco Bilbao Vizcaya »

3. ACTUALITE

Mardi 22 février 2022 avertit une sanction massive et immédiate économiques par
Washington vise à suspendre la Russie de l’accès aux financements occidentaux en cas où
la Russie entre en guerre avec l’Ukraine.

Exclusion de la Russie du système de télécommunications interbancaire Swift, essentiel


pour les échanges commerciaux bancaires internationaux. Une pénalité qui aurait un fort
impact sur le fonctionnement économique des banques russes et également sur les autres
banques qui accordent des échanges avec la Russie.

La déconnexion des banques Russe de réseau interbancaire SWIFT est bloquée la vie des
banques qui ont l’habitude d’effectuer 40 millions de transactions par jour est également
affectée non seulement leurs échanges avec les banques européennes et américaines mais
également elles vont avoir de grandes difficultés à échanger même sur des transactions
internes au pays.

Les conséquences économiques pour la Société SI AGRO

Dans le cas ou la société SI AGRO importe les engrais auprès de la filiale de société
Servalesa en Russie et n’a pas trouvé une autre solution elle a subi :

Perturbation forte sur ses échanges avec Servalesa ;


Retard de livraison ;
Risque de faillite ;
Risque de change ;
Perte les frais de dossier ;

38
Risque de perdre sa part de marché ;
Les alternatives au système SWIFT

Après la sanction, les banques russes ont décidé de développer un nouveau canal pour
SWIFT, le SPFS (Système de messagerie financière russe)

SPFS est un système de messageries interbancaires alternatives à SWIFT créé en 2014 par
la banque centrale russe, coordonne à plus de 400 institutions financières, la plupart russes
et des banques internationales dont les banques chinoises. Presque 20% des transferts
internes des banques russe qui transitant par le système SPFS.

SPFS reste très limitée comparé au système SWIFT :

Le SPFS ne fonctionnant que durant les heures de travail et hors week-ends,


Néanmoins, le système SWIFT fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heurs sur 24
Il n'y a pas beaucoup de transferts avec d'autres pays avec le SPFS
La taille de chaque message de SPFS est limitée à 20 ko

CONCLUSION

Dans ce dossier du crédit documentaire d’importation est considéré que le crédit


documentaire, est le mode de paiement le plus utilisé dans les transactions commerciales
internationales, Il permettra alors de faciliter la création de rapports commerciaux entre les
deux parties. Et le système SWIFT est un système universel qui garantit la rapidité, la
confidentialité et l’inviolabilité des échanges.

39
CONCLUSION GENERALE

En guise de conclusion, j’ai l’honneur de dire que ce stage à été pour moi un événement
très important et une chance qui m’a permis de mettre en application l’enseignement que
j’ai reçu.

Le contact que j’ai eu avec une clientèle diverse et variée m’a permis de m’adapter à
différentes situations d’approches et d’analyses des problèmes et surtout d’être à leur
écoute pour répondre à leurs besoins.

Dans l’illustration de l’exemple pratique au niveau de la TSB, nous avons constaté que le
crédit documentaire occupe une place très importante dans le financement du commerce
extérieur, car il offre d’une part, l’assurance à l’exportateur que le montant de la
marchandise commandée sera réglé dans les délais et avec la devise convenue dans le
contrat de vente, il offre d’une autre part, la garantie à l’importateur de recevoir la
marchandise commandée avant paiement, dans les délais conclus, en tenant compte de la
qualité précisée dans le contrat de vente.

Même si le crédit documentaire est considéré comme étant le moyen de paiement la plus
sure vu qu’il est pour les contractions commerciales et la dénomination commune de leur
préoccupation et il permet d’acquérir des biens et des marchandises avec l’intervention des
banques de l’importateur et de l’exportateur, sans oublier les avantages qu’il présente.
Toutefois il a aussi des inconvénients plus au moins importants comme l’utilisation du
crédit documentaire qui nécessite une souplesse et une clarté dans l’utilisation des termes
du contrat.

Il n’en demeure pas moins que le crédit reste l'instrument de paiement privilégié par la
plupart des pays du monde pour toute transaction dans le commerce internationa

40
Liste abréviation

BCT : Banque Centrale de Tunisie

BIC : Bank Identifier Code

BO : Billet à Ordre (Bill Of lading)

C/D : Crédit Documentaire

CDI : Crédit Documentaire d’Importation

CF : coût et fret (Cost and Freight)

CIF : coût, assurance et fret (Cost, Insurance, Freight)

CREDOC : Crédit documentaire

D/A : Documents contre Acceptation

D/P : Documents contre paiement

DAB : Distributeur Automatique de Billets

DOCS : Documents

EPS : Engagement Par Signature

FOB : Free On Board

LTA : La Lettre de Transport Aérien

REMDOC : Remise Documentaire

SBE : Service Bancaire Etranger

Sté : Société

TCE : Titre de Commerce Extérieur

TRE : Travailleur Résident à l’étranger

TSB : Tunisian Saudi Bank


Liste des figures

Figure 1: Structure du système bancaire tunisien ................................ 3


Figure 2 : Organigramme TSB M'saken ............................................. 6
Figure 3: Technique de paiement internationale ............................... 17
Figure 4 : L'ouverture d'un C/D ........................................................ 22
Figure 5 : Paiement C/D ................................................................... 23
Figure 6 : Ouverture CDI de la Sté SI AGRO ................................... 36
Figure 7 : Paiement le CDI de la Sté SI AGRO ................................ 36
Liste des tableaux

Tableau 1: Renseignement généraux .................. 5


Tableau 2 : Codage SWIFT .............................. 37
Bibliographiques

Ouvrages

Souilem.M, Maitriser les opérations en devise : Les aspects


pratiques et réglementaires. P 25, P28.
COUSSERGUES (de), S. (1996). « La banque, structures, marchés, gestion ».
DALLOZ. Paris.

PFE

Rapport de stage Fseg Sousse : Crédit documentaire : Yasmine Amamou


2016/2017
Mémoire fin d’étude : Etude comparative entre crédit documentaire et une
remise documentaire dans une opération d’importation au niveau de la
Banque National d’Algérie (BNA 583), 2017/2018 : Fetouh.S
Webographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanse

https://servalesa.com/

https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20220223-sanctions-
apr%C3%A8s-l-intervention-russe-en-ukraine-le-r%C3%A9seau-
interbancaire-swift-une-arme-efficace

https://wendkunibank.bf/entreprises/operations-internationales/remise-
documentaire/
Les annexes
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7

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