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Spécialité: Finance
Sommaire
R EMERCIEMENTS.......................................................................................................................................6
Chapitre 1 : Présentation de la BNA et les différentes tâches effectuées durant le stage........................8
1
Section 1 : présentation de la BNA.....................................................................................................8
1-4-Structure de BNA :..................................................................................................................9
2-L’organigramme............................................................................................................................13
Section 2 : Les connaissances acquises et les taches effectuées dans les différents services durant le
stage.................................................................................................................................................14
A -Définition :..............................................................................................................................14
B – Cible :....................................................................................................................................14
A – Définition :............................................................................................................................15
B -Cible :......................................................................................................................................15
A – Définition :............................................................................................................................15
B -Cible :......................................................................................................................................15
2
2-Contrôle caisse et opération de guichet :.......................................................................................16
A - En cas de cheque........................................................................................................................16
2-4-Virement :..................................................................................................................................18
Virement ponctuel........................................................................................................................18
Virement permanent.....................................................................................................................18
Chapitre 2 : Aperçu théorique sur le système bancaire et les risques rencontrés...............................19
Section 1 : Le crédit et les risques bancaires....................................................................................20
1-1-Définition :.................................................................................................................................20
1-2-Rôle :.........................................................................................................................................20
1-Notion du risque :..........................................................................................................................23
3
3-Les types de risques :....................................................................................................................24
1-Notion de risque :..........................................................................................................................26
Les scorecards.............................................................................................................................27
2-1-Définition :.................................................................................................................................30
2-2-Principes :..................................................................................................................................30
2-2-1-Ratio de liquidités...............................................................................................................31
Conclusion générale.............................................................................................................................40
Reference bibliographie...............................................................................................................41
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5
REMERCIEMENTS
J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes
réflexions et ont accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes
recherches.
Je remercie mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi. Je remercie mes sœurs, et
mon frère, pour leurs encouragements
Enfin, je remercie mes amis qui ont toujours été là pour moi. Leur soutien inconditionnel et
leurs encouragements ont été d’une grande aide.
6
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les autorités réglementaires ont, en réalité, depuis 1999 commencé à débattre de la définition,
l'identification, la mesure et la gestion de risque opérationnel. Elles ont aussi exigé des
banques de mettre en place un cadre de gestion propre au risque opérationnel. Ce cadre exige
que les banques mettent à part un capital permettant de couvrir les pertes dues au risque
opérationnel comme c'est le cas pour le risque de crédit et le risque de marché.
Les autorités réglementaires ont, par ailleurs, proposé plusieurs approches de mesure du
risque opérationnel mais elles ont laissé le choix aux banques de choisir celle qui leur
convient le mieux.
Dans un second chapitre, nous nous focalisons sur les différents types de crédit bancaires puis
les types de risques et enfin dans la troisième section j’ai présenté le risque opérationnel, ses
formes son historique et sa méthode d’évaluation
7
.
durant le stage
Introduction :
Dans le cadre de mes études dans la faculté de Jendouba ; j’ai effectué un stage au sein d’une
établissement financière ; la Banque Nationale d’Agricole. Ce stage avait pour but de voir sur le
champ de l’organisation et le déroulement de travail dans certains services de la banque. Alors dans
ce chapitre je vais présenter la notion de la BNA et les différents pratiques acquises durant le stage
1- Définition de la BNA :
La Banque nationale agricole ou BNA est une banque publique tunisienne. Fondée le 1ᵉʳ juin
1959, elle a le statut de société anonyme dont le capital social se monte à 176 millions de
dinars. Elle compte 164 agences couvrant tout le territoire et réparties en cinq catégories selon
l'importance de leur activité Banque nationale agricole ou BNA est une banque publique
tunisienne. Fondée le 1ᵉʳ juin 1959, elle a le statut de société anonyme dont le capital social se
monte à 176 millions de dinars. Elle compte 164 agences couvrant tout le territoire et réparties
en cinq catégories selon l'importance de leur activité
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1-3- L’historique du BNA :
Après la révolution tunisienne 2011, Jaafar Khattèche est nommé président-directeur général
de la banque, succédant à Mohamed Bichiou.
En 2012, la Banque nationale agricole signe un partenariat sportif de quatre ans avec
le comité national olympique tunisien, partenariat valable jusqu'en 2015
En décembre 2015, le PDG est remplacé par Habib Benhadj-Kouider qui prend officiellement
ses fonctions le 11 décembre après une année difficile. En effet la direction annonce que le
résultat net d'exploitation a été divisé par deux, passant de 50,8 à 25,4 millions de dinars.
Pour l'exercice 2017 la banque annonce des résultats atteignant près de 190 millions de dinars.
La direction décide alors de faire un geste en faveur des porteurs avec la distribution en
avril 2018 d’une action gratuite pour dix actions.
1-4-Structure de BNA :
La banque est composée d'une direction générale regroupant un président-directeur général,
un directeur général adjoint et un secrétaire général auxquels sont rattachés treize directions
centrales, un conseiller, des comités, un secrétariat permanent des marchés et une direction
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d'audit interne. Par ailleurs, quinze directions régionales sont installées dans les chefs-
lieux des gouvernorats. Elle totalise 169 agences fin 2013.
Le groupe BNA comporte 18 filiales dont neuf sociétés financières et neuf actives dans divers
secteurs d'activité : immobilier, agricole et services.
12
10
8
6 7400
4 7000
2 6600
0
6200
20- 20-
janv févr 20- 20- 20- 20- 5800
mars avr
mai juin 20- 20 20- 20- 5400
juil aout
sept oct 20- 20-
nov déc
5400 5600 5800 6000 6200 6400 6600 6800 7000 7200 7400
10
Package Produits d’Epargne Financement des Particuliers Domicilation
Comptes en dinars Produits de Placement Financement des Entreprises Paiements
Comptes en devises Financement Agricole Internationaux
et en dinars Financement des Garanties
convertibles Professionnels Internationales
Banque à distance Opérations de Change
Cartes bancaires Nos correspondants
Affiliation TPE Allocation voyage
Bancassurance d'affaires AVA
Allocation voyage MoneyGram
d'affaires AVA
MoneyGram
De consentir à toute personne physique ou morale selon les conditions et formes autorisés
D’établir des mises à disposition, des lettres de crédits et autres opérations de banques
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12
2-L’organigramme
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Section 2 : Les connaissances acquises et les taches effectuées dans les différents services
durant le stage
Lieu de stage :
Durée de stage :
Du 02/08/2021 au 31/08/2021
1-Service juridique :
A -Définition :
Compte bancaire ou postal par lequel on peut utiliser des chèques comme moyen de paiement.
B – Cible :
Toute personne physique résidente ou non résidente jouissant de la capacité civile
Présentation de la CIN
*Les associations :
Statuts enregistres
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1-1-2- Compte courant (0115) :
A – Définition :
Le compte courant est le dispositif bancaire dont se sert le client d'une banque pour ses achats,
ses retraits et ses dépôts quotidiens
B -Cible :
Toute personne physique ou morale, jouissant de la civile, exerçant une activité commerciale
ou industrielle matérialisée par l’ouverture d’un registre de commerce
Toute autre personne non commerçante qu’elle que soit physique (agriculteur ,,,) ou morale
( société civile , association ,,,,)
Dépôt de signature
A – Définition :
Le compte épargne, ou livret d'épargne, est un placement financier proposé par une banque. Il
permet d'obtenir des intérêts sur des sommes d'argent qui sont épargnées
B -Cible :
Toute personne physique résidente et non résidente quel que soit son âge
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C - Les documents nécessaires
Signer une demande décharge d’ouverture un compte
Dépôt de signature
L’autorisation de dépassement et les facilités de caisse accordés a la relation ainsi que leurs
échéances
2-2- Retrait :
A - En cas de cheque
Pour pouvoir passer cette opération, il faut que le client présente sa pièce d’identité au niveau
de guichet, Le rôle du contrôleur est de :
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Vérifier la conformité de la signature sur le spécimen de signature
L’absence d’opposition
Dans ce cas, le banquier doit mentionner la date de retrait, le montant relevé et le solde restant
en chiffre et en lettre
Pour le caissier, il oppose son visa sur le livret et maitre le cachet de l’agence, ensuite procède
au décaissement
2-3- Versement :
S’il s’agit d’un montant important, la banque vous demandera éventuellement d’en justifier la
provenance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment. S’il s’agit de monnaie étrangère
(billets uniquement), le dépôt subit une opération de change
Pour déposer de l’argent au guichet de votre banque, vous devez généralement établir un
bordereau de dépôt d’espèces qui indique :
la décomposition de la somme versée, en billets et en pièces,
votre nom, votre numéro du compte, la date.
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2-4-Virement :
Cette opération bancaire doit suivre des règles précises, notamment être autorisée, enregistrée
et notifiée. À défaut, elle peut être contestée et annulée.
Virement ponctuel
Un virement est réputé ponctuel si l'ordre est émis pour une transaction unique. Dans la
plupart des cas, s’il est réalisé en ligne à partir de la plateforme internet de la banque, ce
service est gratuit. S’il est demandé en agence, par fax ou par téléphone, il peut être facturé
(par exemple à hauteur de 4 €). Dans l’hypothèse où les coordonnées bancaires du
bénéficiaire soient incorrectes ou incomplètes, des frais annexes peuvent s’additionner.
Virement permanent
Un virement est dit permanent (ou automatique) si ordre est donné à la banque de le répéter
plusieurs fois à fréquence régulière. Cet ordre peut être programmé pour une durée
déterminée ou indéterminée. Il peut être annulé à tout moment à condition de prévenir sa
banque par courrier avec AR. Lorsqu’ils sont effectués en ligne, les virements permanents
sont généralement gratuits. S’ils sont mis en place ou modifiés en agence, des frais (par
exemple 1 €) peuvent être réclamés lors de la mise en place du service.
Pour faire passer cette opération au niveau de la caisse, on met le verso de la feuille
précédente dans l’imprimante et on applique la procédure « retrait money-gram »
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Le client doit mettre sa signature sur la feuille, aussi que le contrôleur met ensuite le cachet «
signature conforme »
Alors il faut que cette personne se présente au niveau du guichet accompagné de sa carte
d’identité dont le guichet prend le nom, le prénom, la nationalité, le type de devise et le
montant puis il met un bordereau de tableau de change de devise dans l’imprimante dont il
passe au caissier qui après vérification de devise vise sur le bordereau et donne une copie au
client
Le chef d’agence ou son second doit pointer en présence du caissier le détail des existants
Si le solde comptable ne coïncide pas avec les existants en caisse, le caissier doit faire une
déclaration du montant du différence
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Section 1 : Le crédit et les risques bancaires
1-1-Définition :
Le crédit consiste en la mise à la disposition par une personne ou une organisation (le
créancier), d’une ressource (une somme d’argent ou un bien) à une autre (le débiteur) dont
elle n’en dispose pas immédiatement, contre l’engagement d’être payée ou remboursée
ultérieurement, à une date déterminée. L’ouverture de crédit est une mise à disposition
d’argent. Elle est définie comme étant « L’engagement de la banque de mettre des moyens de
paiement à la disposition de bénéficiant et de tiers désigné par lui à concurrence d’une
certaine somme d’argent » (M. CHARQI, 2006)
• S’il s’agit d’un équipement lié directement à l’exploitation d’une entreprise, on parle de
Crédit-bail.
• La 3ème forme est le Crédit Bancaire, il se matérialise lorsqu’une somme d’argent est
accordée par un établissement bancaire. Dans ce dernier cas, le montant prêté (Le principal)
constitue systématiquement la base pour le calcul de l’intérêt par l’application d’un taux
d’intérêt. Cet intérêt constitue la rémunération du prêteur pour avoir renoncé à une somme
d’argent actuelle en vue de percevoir un gain ultérieur. L’emprunteur devra donc, à
l’échéance, payer le montant emprunté, augmenté des intérêts.
1-2-Rôle :
Le crédit remplit principalement quatre fonctions à savoir :
C’est la fonction la plus ancienne de la banque. Le crédit permet aux entreprises une certaine
continuité de leur processus de production et de commercialisation du fait qu’il constitue une
anticipation des recettes et leur donne ainsi, à l’avance, un pouvoir d’achat ou d’échange aussi
bien sur le marché intérieur que sur le marché international.
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L’évolution et l’essor de l’activité de production se réalisent grâce à l’innovation des
équipements et leur renouvellement. Le crédit permet aux entreprises d’acquérir de nouvelles
technologies afin qu’elles puissent augmenter la qualité et la quantité de leur production. De
leur côté, les ménages consommeront cette production à travers le recourt au crédit, stimulant
ainsi les achats, et par conséquent le secteur de production également.
• Un amplificateur du développement :
Il est indispensable d’évoquer à cet égard l’effet multiplicateur de crédit. La théorie bancaire
affirme que ces effets, qui sont engendrés en général par les prêts, ne se manifestent pas
uniquement chez l’agent économique bénéficiaire, mais ils s’étendent indirectement à d’autres
agents
Lorsqu’une banque octroi un crédit, elle crée de la monnaie par de simples jeux d’écriture au
niveau de sa comptabilité (Une monnaie scripturale) en créditant le compte de l’agent
emprunteur en contrepartie d’une créance. Cette monnaie peut être créée « ex nihilo » et
circule comme si elle avait pour origine un dépôt réel. Néanmoins, une banque ne peut en
aucun cas consentir des emprunts supérieurs à ce qu’elle possède, d’où le rôle de la Banque
centrale qui a pour mission la réglementation et le contrôle de la création et de la circulation
de la monnaie.
a. Le crédit-bail :
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blaise. (2010). mécanisme de crédit bail. winner soft, 30.
b. Le crédit à la consommation :
C’est le genre de crédit qui permet aux ménages de financer les biens d’équipement courants
et durables (Automobiles, meubles, électroménager...). C’est la forme de crédit la plus
courante
c. Le crédit immobilier
Comme l’indique son nom, c’est un type de crédit destiné à financer les opérations
immobilières comme l’achat d’un bien immobilier (Résidence principale ou secondaire), un
investissement locatif ou un projet de construction. La procédure d’octroi de ce type crédit est
plutôt délicate comparée aux autres, et ceci est dû au fait de l’importance du montant accordé.
La banque exige le plus souvent la justification par un compromis de vente, et dès son
acquisition, le bien immobilisé est apporté en garantie hypothécaire.
a. Le crédit d’investissement
Il s’agit d’un prêt destiné à financer le « haut du bilan » des entreprises, c’est-à-dire
l’acquisition d’immobilisations nécessaires à la réalisation d’un projet d’investissement
comme les terrains, les bâtiments, les engins, les machines, les outillages, … L’investissement
22
peut également être de nature financière, il peut s’agir, en effet, d’une introduction en bourse,
d’une émission/acquisition de nouveaux titres, d’une OPA/OPE, … Lorsque le prêt est d’un
montant très important, il se peut que le risque soit partagé entre plusieurs banques, il est
appelé dans ce cas « crédit syndiqué ». Il arrive également que l’octroi d’un crédit
d’investissement requiert les compétences d’une banque d’investissement qui se charge de la
fixation des mesures de couverture pour riposter contre les éventuelles difficultés que peut
rencontrer ultérieurement l’entreprise emprunteuse quant au remboursement de sa dette.
Souvent, les biens acquis font l’objet d’une garantie au profit de la banque pour permettre de
telles couvertures. Par ailleurs, les banques peuvent ne pas accorder la totalité du montant
demandé (70% à 80%) si elles anticipent, par exemple, une baisse au niveau des recettes de
l’entreprises, ou encore, que le projet d’investissement ne génère pas d’importants gains. Dans
ce cas, l’entreprise devra faire appel à ses réserves d’autofinancement pour compléter le reste.
b. Le crédit-bail :
Comme pour les particuliers, il s’agit d’une technique de financement par laquelle une
banque ou une société de Leasing achète un bien en vue de louer à une entreprise qui s’engage
à verser, en contrepartie, des redevances selon les périodicités convenues. Il est le plus
souvent assorti, en fin de période, à une valeur résiduelle appelée option d’achat. Ainsi, à
l’échéance, l’entreprise peut soit rendre le bien loué, soit le racheter à sa valeur résiduelle, soit
continuer à le louer.
c. Le crédit d’exploitation :
Appelé aussi « crédit de fonctionnement », il est accordé pour une période n’excédant par
l’exercice comptable (Inférieure à une année) et destiné à assurer l’équilibre de la trésorerie
de l’entreprise tout au long de son cycle d’exploitation, et donc, à financer ses dépenses
courantes
1-Notion du risque :
Le risque est lié à la survenance d’un événement que l’on ne peut prévoir, qui a
des conséquences importantes sur le bilan de la banque. Il faut donc distinguer son
caractère aléatoire et imprévisible qui constitue l’origine du risque
Le risque de crédit est le risque que l'emprunteur ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée.
S'il était à l'origine une préoccupation pour les seuls organismes bancaires, il
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concerne pourtant toutes les entreprises, notamment via les créances qu'elles accordent à leurs
clients, qui sont des formes de prêt à court terme, et nombreuses sont aujourd'hui amenées à
l'intégrer dans leur gestion afin de le minimiser.
Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix
des instruments financiers qui composent un portefeuille.
Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêt, les taux de change, les cours
de matières premières, etc.
Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à
un tel marché
• Le risque de contrepartie :
Il est pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie (partie d'une transaction sur le
marché de gré à gré), n'honore pas ses obligations envers elles. C'est le risque de défaillance
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d'un débiteur sur lequel l'établissement détient une créance ou un engagement de hors bilan
assimilable.
• Le risque de liquidité :
C’est le risque lié à une baisse du chiffre d'affaires dont les conséquences se font surtout
ressentir au niveau de la rentabilité, puis de la liquidité si la chute est durable. En effet,
l'entreprise en proie à des difficultés financières va faire une hiérarchie de ses engagements,
donner une position secondaire au créancier « banque » et honorera tardivement ses
engagements auprès de celle-ci.
• Le risque financier :
Il est rattaché aux crises financières macroéconomiques (dévaluation, révision du taux par la
banque centrale
• Le risque opérationnel :
• Le risque politique :
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Section 3 : Mesure de risque opérationnel
1-Notion de risque :
Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque
de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance
des procédures de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non
sécurisée), de son personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de
l'informatique…), des risques externes (inondation, incendie…) ou émergents. Dans le cadre
du dispositif Bâle II, la définition du risque opérationnel, les procédures à mettre en place
pour le limiter et les méthodes de quantification ont été normalisées. L'objectif de ce
dispositif, mis en place dans les banques européennes en 2008, est d'éviter le risque
systémique.
Les risques opérationnels ont pris une importance considérable dans le contexte bancaire né
de la dérégulation, de l'imbrication croissante des acteurs du monde financier, de
l'augmentation des capitaux manipulés et de la sophistication des produits comme l'ont montré
les affaires Barings1 et Société Générale.
Dans le cadre du dispositif Bâle II ont été définies les bonnes pratiques à mettre en place par
chaque établissement financier. Le régulateur financier national est chargé de les évaluer et de
les contrôler. Les établissements financiers peuvent opter pour un dispositif d'évaluation de
ces risques plus ou moins sophistiqué. Depuis la réforme Bâle II, le risque opérationnel entre
dans le calcul des fonds propres réglementaires de l'établissement bancaire avec une incidence
proportionnelle à la qualité de ses procédures et de son dispositif de suivi et d'évaluation.
Des mesures similaires à celles mises en œuvre dans le cadre de Bâle II sont en cours de
définition pour les compagnies d'assurance dans le cadre de la réglementation Solvabilité II
1
La Barings Bank, fondée en 1762 et disparue en 1995, était la plus ancienne banque d'affaires d'Angleterre
26
3. Insuffisance des pratiques internes concernant les ressources humaines et la sécurité du lieu
de travail.
L'approche statistique
Elle s'appuie sur une base de données recensant les « événements de pertes » collectés au sein
d’une banque à laquelle sont ajoutées des données externes.
De ces éléments sont tirées des courbes probabilistes de distribution des pertes.
Cette méthode consiste à enquêter auprès des responsables des différentes lignes de métier
d’un établissement afin de mesurer la probabilité de voir des incidents opérationnels survenir.
Les scorecards
Cette méthode s'appuie sur des indicateurs de risque apportant une vision prédictive des
risques opérationnels grâce à la construction de grilles d’appréciation complexes.
Le grand avantage de cette méthode est de permettre d’obtenir un profil de risque et d’affecter
le niveau de capital requis pour couvrir les risques opérationnels, activité par activité, au sein
du même établissement
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Chapitre 3 : la gestion de risque de crédit au sein de la BNA
Les règles établies par le Comité de Bâle (appelées "standards" en anglais) définissent des
exigences minimales que les banques et superviseurs doivent respecter. Le principal standard
en vigueur élaboré par le Comité de Bâle est la réforme dite de "Bâle 3", qui complète à partir
de 2010 la réforme de "Bâle 2". Derrière cette appellation unique, est regroupé tout un
ensemble de règles élaborées et enrichies au fil du temps
Dès 1988, le ratio Bâle I avait été créé pour limiter le risque de crédit c’est-à-dire le risque de
non remboursement associé à un prêt accordé par une banque.
Ces engagements étaient pondérés en fonction du risque de contrepartie, lequel pouvait être
nul, faible ou fort.
À cet effet, il prévoit la mise en place par les banques elles-mêmes de processus internes de
suivi et de calcul des risques et des besoins en fonds propres associés.
Les superviseurs sont ensuite chargés de confronter leur propre analyse du profil de risque de
l’établissement avec celle conduite par la banque et, en fonction de leurs conclusions,
d’engager des actions. Ils peuvent notamment exiger que la banque renforce ses fonds propres
au-delà du ratio minimum de fonds propres exigé par Bâle II.
Compte tenu de l’ampleur et de la rapidité avec laquelle la crise financière s’est propagée à
travers le monde et du caractère par nature imprévisible des crises, il est apparu essentiel que
tous les pays renforcent la capacité de résistance de leur secteur bancaire.
2
International Financial Reporting standards ; sont depuis 2005 le référentiel comptable applicable aux sociétés
cotées sur un marché européen
3
Le Mc Donough ratio fait référence en français au ratio Mac Donough. Le Mc Donough ratio est définit dans le
lexique financier à travers la définition de Ratio Mac Donough
29
C’est l’objet des accords de Bâle III adoptés par le Comité le 12 septembre 2010
2-1-Définition :
Bale III est une réforme financière qui a pour but de renforcer la sécurité et la solidité du
système bancaire. Cette réforme a été mise en place après la grande crise financière de 2007
afin d’éviter que de tels événements se reproduisent. Elle a été mise au point par le comité de
Bâle qui coordonne l’efficacité du contrôle prudentiel et la coopération entre les principaux
régulateurs bancaires de la planète.
2-2-Principes :
Les nouveaux accords prévoient notamment un renforcement du niveau et de la qualité des
fonds propres bancaires ainsi qu’une gestion plus stricte des risques de liquidité.
Le niveau des fonds propres requis a été renforcé, imposant ainsi aux banques de réduire leur
total de bilan ou d’augmenter leur capital.
Ce niveau de fonds propres est crucial puisqu’il garantit la solvabilité des banques face aux
pertes qu’elles pourraient endosser.
Depuis Bâle III, ce ratio de solvabilité a été porté à 10,5 % contre 8 % auparavant (Bâle II).
Effet de Levier
Cet effet mesure le rapport entre le total des actifs et les fonds propres de la banque. S’il est
trop important et que la valeur des actifs s’effondre, comme ce fut le cas durant la crise
financière de 2008, les banques peuvent être tentées de les brader, ce qui accentue la spirale
des pertes.
Afin de les dissuader d’accroître leur endettement de façon déraisonnable en pariant sur des
actifs plutôt que de renforcer leurs fonds propres, Bâle III a fixé ce ratio à 3%.
2-2-1-Ratio de liquidités
Il permet d’évaluer la solvabilité d’une entreprise à court ou à long terme. Un ratio de
liquidité insuffisant peut déboucher sur une crise majeure, par exemple si une banque n’a pas
assez de dépôts pour faire face à des retraits d’argent massifs en temps de crise.
30
En Tunisie un nouveau ratio a été mise en place depuis janvier 2015 pour satisfaire les normes
de bale 3 (des normes prudentielles international pour la gestion des risques bancaires)
Ce ratio représente le taux de couverture de sortie nette de trésorerie par encours des actifs
liquides de haute qualité sur un horizon de 30 jours dans une situation de tension de liquidité.
La norme minimale exigé est de 100%
Court terme : pour limiter ce risque Bâle III a mis au point un ratio de liquidité́ à
court terme (LCR, Liquidity Coverage Ratio). Il prévoit que les réserves de liquidités
des banques soient supérieures aux sorties nettes de trésoreries sur un mois.
Long terme : Avec son ratio structurel de liquidités à long terme (NSFR, Net Stable
Fun ding Ratio) Bâle III prévoit également que les banques soient capables d’exercer
leurs activités dans un contexte de tensions prolongées à concurrence d’un an. Ce
NSFR établit un rapport entre les financements stables disponibles et les besoins de
financement stables. Il doit être supérieur à 100%.
31
Figure 1 bale 3
Total de crédits
32
Total des crédit / Total des dépôts
Le coefficient de rentabilité (ROE) : rapport du résultat net aux fonds propres (capital,
réserves et éléments assimilés, report à nouveau), autrement appelé return on equity ROE.
33
Tableau : évaluation de ratio de liquidité et de risque opérationnel
52312.95
2014 110.36% -3.35% 7.82%
50293.05
2015 107.78% -2.34% -3.86%
56822.1
2016 103.66% -3.82% 12.98%
66645.9
2017 109.92% 6.04% 17.29%
83063.1
2018 117.42% 6.82% 24.63%
98144.1
2019 120.78% 2.86% 18.16%
103491.3
2020 124.94% 3.44% 5.45%
127499.55
2021 112.94% -9.60% 23.20%
Tableau 2 Evaluation du ratio de liquidité et KBIA
34
Courbe représentatif de la liquidité générale de BNA
la liquidité de BNA
140
120
100
80
60
40
20
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
la liquidité de BNA
Interprétation :
35
Courbe représentatif de l’évolution du capital nécessaire pour couvrir le risque
opérationnel (KBIA)
KBIA
140000
120000
100000
80000
60000
40000
20000
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Risque opérationnel
Interprétation :
KBIA est le capital nécessaire pour couvrir le risque opérationnel selon l’approche
traditionnel ; alors nous avons le présenter graphiquement d’où nous avons déduits que durant
la période 2006-2021 le KBIA a augmenté presque 5 fois de sa valeur en 2006 soit 127499.55
contre 26516.25 et ça revient à l’évolution du pourcentage de risque opérationnel. Malgré
cette évolution il y a des dégradations dans quelques années par exemple en 2011 il a diminué
de 9.48% par rapport à sa valeur en 2010 aussi en 2015 il a baissé de 3.86%.
36
TABLEAU : MESURE DE LA RENTABILITÉ D’ UNE BANQUE PAR ROA ET ROE
37
Représentation graphique de la rentabilité de la banque
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
E
0 RO
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
ROE ROA
Interprétation :
Le ROA permet de mesurer la capacité et l’efficacité d’une entreprise à générer des profits
avec ses actifs. Vue l’évaluation que nous avons fait nous avons remarqué que la banque
retire une rentabilité insuffisante par rapport à ses ressources car elle n’a pas dépassé 5
selon l’estimation des analystes financières qu’ils estiment qu’un faible ROA est inférieur
à 5. Alors depuis l’année 2006 jusqu’à 2009 elle a augmenté de 97% soit 0.0071 contre
0.0036 puis elle a chuté jusqu’à 0.015 en 2018 et malgré les années de crise sanitaire
2019, 2020 et 2021 il a augmenté 0.0096.
Même chose pour le ROE qui est en fait la profitabilité de la banque et sa capacité à
générer de bénéfice avec ses capitaux propres. Elle a fait des fluctuations au cours de cette
période (2006-2021) mais ses valeurs sont plus élevées que le ROA. Alors en 2006 elle a
été 0.045 puis elle a commencé à augmenter peu à peu jusqu’à 0.080 en 2010 puis elle a
baissé jusqu’à 0.026 en 2013. Mais ça n’empêche pas qu’elle a fait encore une fois une
augmentation remarquable au cours des années 2016, 2017 et 2018 elles ont été
respectivement 0.180, 0.203 et 0.152.
38
4-L’impact du covid-19 sur les indicateurs d’activités du BNA :
En Tunisie, les principaux indicateurs d’activités de la Banque nationale agricole (BNA Bank)
ont affiché le rouge au terme du 3e trimestre 2020, en raison de la sévérité des effets du
coronavirus.
Ainsi, le produit net bancaire (PNB) a chuté de 4,2%, soit 456,949 millions de dinars
tunisiens, MDT (165,4 millions USD) contre 476,759 MDT (172,5 millions USD) au 30
septembre 2019. Les encours des créances sur la clientèle ont atteint 11,975 MDT (4,3
millions USD) à fin septembre 2020 contre 10,749 MDT (3,8 millions USD) au 30 septembre
2019, ce qui représente une hausse de 11,4%.
Quant aux produits d’exploitation bancaires, ils ont atteint 984 MDT (356,1 millions USD) à
la fin du troisième trimestre 2020 contre 969 MDT (350,7 millions USD) un an plus tôt, soit
une hausse relative de 1,6% et absolue de 15 MDT (5,4 millions USD).
Durant la même période, les charges d’exploitation bancaire ont enregistré une augmentation
de 35 MDT (12,6 millions USD), passant de 492 MDT (178 millions USD) à 527 MDT
(190,7 millions USD), soit un taux de progression de 7,1%
Pour les charges opératoires, elles ont augmenté de 8,2% entre septembre 2019 et septembre
2020, passant de 211 MDT (76,3 millions USD) à 228 MDT (82,5 millions USD).
Néanmoins, les dépôts de la clientèle ont enregistré entre septembre 2019 et septembre 2020,
une augmentation de 420 MDT (152 millions de dollars), soit une croissance de 5%.
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Conclusion générale
Le risque existe et existera toujours. Il ne doit pas pour autant figer les banques dans
l'attentisme. Il n'y a pas de développement sans entreprises et il n’y a pas d'entreprise sans
crédit
Chaque établissement bancaire doit rechercher lui- même une très large gamme de possibilité,
les solutions les mieux adaptées à son activité, ses structures, ses ressources, sa culture. Il faut
faire adapter les risques tant bien les procédures efficaces qui permettent de maitriser les
risques tant en amont qu'en aval. Il faut également savoir partager les risques avec d'autres
établissements
Dans mon projet j’ai s’intéresser spécialement sur le risque opérationnel et j’ai fait une
analyse durant la période 2006-2021 d’où j’ai déduit que le risque tend vers le haut à travers
le calcul du KBIA ce qui influence négativement sur la rentabilité de la banque. Mais ça
n’empêche son aptitude à dégager de son exploitation des gains. Ainsi, j’ai fait l’analyse de la
liquidité générale elle a été augmentée lentement de 7.08% accompagnant par des fluctuations
au cours de cette période.
J’ai essayé d'examiner les définitions et types des risques définis principalement par le Comité
de Bâle puis compte tenu du lien étroit entre les risques et la rentabilité et j’ai essayé
d’évaluer la performance au niveau de la banque à travers le ROA et ROE.
Il s'agit donc d'un projet qui a pour objet principalement de mieux connaître les risques
opérationnels et mieux connaître la performance bancaire compte tenu du lien entre la
performance et les risques.
Pour conclure nous pouvons dire que la gestion des risques opérationnels est très récente dans les
banques. Celles-ci ne se sont intéressées à ce type de risque que depuis quelques années suite aux
diverses catastrophes qui se sont produites dans le domaine financier et bancaire.
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Reference bibliographie
www.bna.com
www.ibourse.com
www.google.com
www.wikipédia.com
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Listes des tableaux et figures
TABLEAU 1 : PRODUITS ET SERVICES DE LA BNA....................................................................10
TABLEAU 2 EVALUATION DU RATIO DE LIQUIDITÉ ET KBIA...................................................35
TABLEAU 3 MESURE DE ROA ET ROE.....................................................................................38
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Tableaux des annexes
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44
45
46