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Ama fiertéBrahim, mon idole et mon ilot de tendresse. Tu m'as appris à ne pas
détourner le regard devant les défis et à rester droite dans l’adversité. Même si tu n’es
plus parmi nous, tu resteras pour toujours dans mon cœur. Je dédie ce travail à ton âme.
Repose en paix mon cher papa
Ama mamanSihem, qui m’as soutenu et encouragé durant ces années d’études, qui m’a
jamais dit non a mes exigences et qui n’a épargné aucun effort pour me rendre heureuse
Qu’elle trouve ici le témoignage de ma profonde reconnaissance.
Ama chère Dalel Bejaoui et mon cher Yassine Ayari pour votre amour, votre soutien
moral, votre gentillesse, vos conseils, vos encouragements et vos aides.
Que le bon dieu vous garde à mes cotes pour l’éternité.
Amoi-même, je veux me remercier d'avoir pu trouver la force pour terminer ce travail, d’avoir
cru en moi, de ne jamais avoir abandonné, d'avoir donné plus que ce que je reçois, d'être
toujours moi, deme relever toujours et d’aller de l’avant
Remerciement
Je remercie Dieu qui m’a aidé et m’a donné la patience et le courage durant ces
longues années d’étude.
Mme Selima Belhadj Othmanpour son important soutien et ses efforts tout au
long de mon stage en acceptant de m’encadrer malgré ses occupations. Et a tous le staff
de l’agence Kheireddine
Mes vifs remerciements s’adressent également aux membres du jury pour avoir
accepté d’évaluer ce travail.
Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui ont contribué à leur
manière à la réalisation de ce rapport.
Sommaire
Introduction général
Chapitre 1 : Présentation de la banque Zitouna
Section 1 : Description du secteur d’activités de la banque Zitouna
Section 2 : Présentation de la banque ZITOUNA
Chapitre 2: Evaluation du risque crédit
Section 1 : Notion du risque
Section 2 : Notion et typologie des risques bancaires
Section 3 : Risque de crédit
Chapitre 3 : LE SCORING COMME UN OUTIL DE PREVENTION DU
RISQUE CREDIT
Section 1 : Concepts du modèle du Crédit Scoring
Section 2 : Les méthodes appliquées dans le cadre du crédit Scoring
Section 3 : Démarche pratique d’élaboration d’un modèle de score
Conclusion
Conclusion générale
Liste des tableaux
1
C’est dans un contexte d’évaluation des risques de crédit des clients par la méthode
de scoring, que s’intègre notre projet de fin d’études qui répondent à la
problématique suivante
« Qu’est ce qu’un modèle de Crédit Scoring ? Et comment peut-on évaluer le risque
de crédit des clients à travers cette méthode ? »
Afin de répondre à cette problématique, nous allons tout au long de notre travail
répondre progressivement à certaines questions auxiliaires :
Qu’est-ce qu’un risque bancaire ? Quels sont les types des risques bancaires ?
Qu’est ce qu’un modèle de scoring ? Qu’ells sont les types des modèles utilisés
dans le cadre de crédit scoring ? Quelle est la méthodologie à suivre pour
l’élaboration d’un modèle Scoring ?
Ce rapport se compose de trois chapitres :
Le premier chapitre décrit le secteur bancaire Tunisien, la banque zitouna et les
taches observées.
Le deuxième chapitre présente le contexte général de ce projet et qui contient
toute définition auxquels la notion risque est liée avec, dans le but de bien
mettre le lecteur dans le cadre de sujet.
Et, finalement un troisième chapitre qui est consacré à l’étude de l’évaluation
du risque de crédit des clients par la méthode de Crédit Scoring.
2
CHAPITRE 1 :
Présentation de la banque Zitouna
3
Chapitre 1 :Présentation de la banque Zitouna
4
Section 2 : Présentation de la banque ZITOUNA
1.1 Historique :
Créée en Octobre 2009, la banque Zitouna est une banque commerciale universelle, qui obéit aux
textes régissant l’activité bancaire en Tunisie. Il s’agit d’une Banque Citoyenne à forte responsabilité
sociale ayant une grande volonté à contribuer à l’expansion économique du Pays.
La banque Zitouna s’est ouverte au public le 28 mai 2010 en offrant aux particuliers, professionnels et
entreprises une gamme innovante de produits et services conformes aux principes de la Finance
Islamique. De même, elle offre aux particuliers et professionnels une large gamme de produits et
services en matière de comptes de dépôt, de financements, d’investissements participatifs, de
monétique et de banque à distance.
Afin d’accompagner les entreprises dans la gestion quotidienne de leur trésorerie, la banque Zitouna
offre des solutions de financement des cycles d’exploitation et d’investissement et conçoit des
pratiques innovantes en matière de traitement des opérations du commerce extérieur.
Cette banque est devenue au fil de ces dernières années un acteur solide sur ile marché bancaire
tunisien notamment en étant adossée au groupe MajdaTunisia. En effet, elle adopte une stratégie de
diversification des activités, spécialisées dans la Micro finance, l’assurance, la gestion des fonds
d’investissement et la formation avec la création de ZitounaTamkeen, ZitounaTakaful, Zitouna Capital,
Zitouna Institute et Zitouna Finance.
Aujourd’hui, Banque Zitouna confirme sa réussite par le développement de ses parts de marché et
le renforcement de son positionnement sur les principaux indicateurs d’activité.
Le comité des risques aide le Conseil d’Administration dans l’accomplissement de ses prérogatives en
termes de gestion et de surveillance des risques et du respect de la réglementation et des politiques y
afférentes. Il tient au moins six réunions par an et peut tenir des réunions supplémentaires en cas de
besoin et il est composé de 3 administrateurs. La présidence est confiée à un administrateur
indépendant
Comité d’Audit :
Le Comité d’audit assiste le Conseil d’Administration dans la mise en place d’un dispositif de contrôle
interne efficace. Cette comité qui tient au moins six réunions par an et qui peut tenir des réunions
5
supplémentaires en cas de besoin, comprend 4 administrateurs ou la présidence est confiée à un seul
administrateur indépendant.
Comité charia :
Le Comité Charia de Banque Zitouna est un organe indépendant composé d’experts et de spécialistes
en Finance Islamique et en jurisprudence islamique. Le Comité Charia est chargé de l’examen et de la
validation des produits et opérations de la banque et la vérification et l’assurance de conformité des
diverses opérations et transactions aux dispositions et préceptes de la Charia. Le Comité Charia a aussi
pour mission l’étude de tous les documents et produits, dans le cadre de l’élaboration de l’audit
choraïque externe afin de s’assurer de la bonne application de ses décisions.
Vision :
Être la première banque en Tunisie, et être un acteur majeur de la Finance Islamique dans la
région Europe et Afrique Francophone.
Missions :
Répondre à une demande de plus en plus pressante pour des produits et services financiers
conformes aux principes de la Finance Islamique.
Valeurs :
Ambition : Nous avons tous nos rêves, nos idées et nos projets. Un pas nous sépare de leur
réalisation : ‘’L’ambition’’. Banque Zitouna, une banque avec une nouvelle vision, vous
encourage et vous aide à les concrétiser.
6
Innovation : Nous vivons dans un monde en perpétuel mouvement, où nous devons
constamment nous adapter à notre environnement. Nous sommes convaincus qu’en anticipant et en
innovant, nous pourrons proposer les meilleures solutions à nos Clients.
Engagement : Chacune de nos actions est un véritable engagement. Une mission clairement
inspirée des Fondements de la Finance Islamique. Nous partageons les résultats et agissons en
véritables Partenaires.
Confiance : Nous bâtissons nos relations avec nos partenaires, fournisseurs et clients sur cet état
d’esprit qu’est « la Confiance », mais surtout, nous travaillons toujours davantage pour être
constamment à la hauteur de la vôtre.
Fidélité : Nous veillerons toujours à être Fidèles à nos valeurs et à vos valeurs en les partageants
avec vous au quotidien et en vous proposant le meilleur de nos services
Management :
Président du conseil: Abdelwaheb Nachi
Directeur Général: Ezzedine Khoja
Administrateurs :
Abdelwaheb Nachi
Al Karama Holding
Etat Tunisien
Banque Islamique de Développement
Chaibi Nabil
7
BEN AYED Abdelwaheb
Sté CLC SA
BOUCHAMAOUI Rafik
ZGHAL Sami
MaamouriHafedh (Source: AL KARAMA Holding – Date : juin 2018)
Structure du capital
Mission:
En tant qu’établissement bancaire leader de la Finance Islamique en Tunisie, Banque Zitouna
s’engage à jouer un rôle déterminant sur les planséconomique, social et environnemental pour
favoriser l’ancrage du développement durable en Tunisie .Banque Zitouna, dans le cadre de sa
8
stratégie RSE 2020-2024, œuvre pour la pérennité de ses activités, l’excellence opérationnelle
et l’engagement en faveur de la construction d’un avenir durable en Tunisie.
1.5.2 Objectifs :
Cette stratégie sera véritablement intégrée dans les différents métiers et processus de la Banque
et permettra :
La consolidation du climat social sain en s’appuyant sur la cohésion des équipes comme un
puissant levier ;
Le renforcement de l’identité de la Banque et le partage des valeurs avec toutes les parties
prenantes.
1.6 Initiatives :
Banque Zitouna a organisé en partenariat avec l’IEEE (Institute of Etectrical and Electronics Engineers)
Branche INSAT, un Hackathon intitulé "REC IT UP’24 hours challenge" et ce pendant le Weekend du 16
et 17 Février 2019 au Siège social de la Banque.
Cet événement, a connu la participation d’une centaine d’étudiants ingénieurs provenant de toutes les
écoles d’ingénieurs en Tunisie. L’objectif est de développer des applications innovantes dans le
domaine de l’énergie renouvelable.
L’exposition a rendu hommage aux femmes artisanes rurales et a confirmé nos valeurs partagés
et notre engagement à consommer les produits tunisiens.
9
1.6.3 Engagés pour une meilleure qualité d’éducation :
Plusieurs initiatives ont été réalisées en faveur des élèves provenant de zones
défavorisées. Chaque rentrée scolaire, la Banque prend en charge les frais de scolarité des
enfants émanant d’une école, un village SOS ou une région défavorisée. Afin de favoriser
l’économie circulaire d’une part et de développer l’inclusion technologique au sein des
écoles, la Banque a lancé le projet "PC pour Tous" visant la distribution d’une centaine
d’ordinateurs en faveur des écoles et des centres culturels. Banque Zitouna a lancé
l’initiative "Rooya" ayant pour objectif d’aider les enfants souffrant des problèmes de
vue en les équipant avec des paires de lunettes. Cette initiative est en partenariat avec
Enactus IHEC Carthage et Croissant rouge Kebili.
10
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1.7
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1.7.1
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h
CPrésentation du lieu de stage :
Cordonnées :
Adresse : Annexe Banque zitouna – Direction du réseau ,Immeuble AMO
Téléphone : 71164343
Fax : 71165340
Site : Agence.annexe@banquezitouna.com
Le département de la direction réseau ou j’avais l’opportunité de passé mon stage a été créée le 31
Décembre 2014 avec un effectif de 3 personnels : un chef d’agence, un chargé client et un agent de
caisse. Sous la direction du directeur régional monsieur Riadh Elfhaiel.
1.7.2 Organigramme :
11
Figure n°2 : Organigramme de l’agence kheireddine
Objectif ressources
Versement d’argent,
Retrait d’argent,
12
Demande des extrais qui aident les clients à vérifier leurs comptes
Les opérations d’achat et de vente de devise
Le transfert d’argent avec western union, Ria et moneyGram
Remises de chèques
La classification des dossiers
Destruction de cartes bancaires expirées
Scannages de spécimens
Délivrance des carnets de chèques
Délivrance des cartes bancaires avec leurs codes
Traitement des convocations aux clients qui ont dépassé la date limite de récupération de
leurs cartes.
L’envoie et la réception des colis entre les différentes agences de la banque Zitouna
Conclusion :
Ces quatre semaines de stages bénéfiques et instructives au sein de l’agence kheireddine m’ont
permis d’accroitre mes connaissances en matière de banque. En effet, j’ai eu l’opportunité
d’observer et de participer au fonctionnement journalière de l’agence .Le milieu de travail est
caractérisé par une ambiance professionnelle et chaleureuse ou j’ai pu construire des bonnes
relations professionnelle au sein de l’agence qui m’ont facilement favorisé la cohésion avec les
autres personnels de la banque.
13
14
CHAPITRE 2 :
Introduction :
L’évaluation du risque de crédit est un processus qui s’inscrit dans l’utilisation des différentes
méthodes après la phase de l’identification du risque de crédit.
Evaluer le risque de crédit d’une entreprise vise à mesurer, plus ou moins formellement,
quantitativement et/ou qualitativement, la probabilité qu’elle rencontre des difficultés
financières et soit incapable d’honorer ses engagements, autrement dit la probabilité que sa
possible détresse financière génère un accident de crédit (Kharoubi et Thomas, 2016).
15
Section 1 : Notion du risque
En tapant le mot « risque » dans le moteur de recherche Google la première définition qui ressort
est que le risque s’agit d’un obstacle potentiel à la réalisation d'un objectif, il peut être aussi un
danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité. En économie,
le risque est une probabilité qu’un événement se réalise et aura un impact sur la réalisation des
objectifs de l’organisation.
« Le risque est une source de profit pour une banque et celle qui n’en prendrait aucun prendrait
le plus grand d’entre eux : faire la faillite » (Antoine Sardi, Henri Jacob)
Dans le domaine bancaire, le Comité de Bâle, organisme participant à la régulation prudentielle du
secteur bancaire, définit le risque comme étant l’association de deux éléments : un aléa et une
perte potentielle. Si l’aléa ne porte que sur des scénarios positifs, il n’est pas considéré comme du
risque. D’autre part, si la perte est certaine, elle n’est plus considérée comme un risque.
16
1. Risque opérationnel :
C’est le risque de perte, directe ou indirecte, due à des déficiences ou des défaillances
de procédures, d'agents, de systèmes internes ou d'événements externes. Cette
définition inclut les risques juridiques mais exclut explicitement les risques
stratégiques et de réputation. En pratique, tout événement qui perturbe le processus
et produit des pertes financières ou non financières (telle qu'une détérioration de
l'image de la banque) est expressément exclu de la définition du Comité de Bâle
comme un risque opérationnel.Ce risque est principalement causé par l'erreur
humaine, la fraude et la malveillance, la défaillance du système, problèmes liés à la
gestion du personnel, litiges commerciaux, accidents, incendies, etc.
2. Risque de marché :
Le risque de marché peut être défini comme étant le risque de perte qui peut être résulté des
fluctuations des prix des actifs financiers qui composent un portefeuille.
Par extension, c’est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées au
marché. Il est donc du à l’évolution de l’ensemble de l’économie, des taux d’intérêts de l’inflation,
et aussi des anticipations des investisseurs vis-à-vis des évolutions futures.Il couvre :
Risques liés aux instruments de taux d'intérêt et aux titres du portefeuille de négociation.
Le risque de change est associé aux variations défavorables des prix des produits sous-
jacents découlant de toutes les activités au bilan et hors bilan.
1.2-Risque de change :
Le risque de change est l’éventualité, pour une banque, de voir sa rentabilité affectée par une
variation défavorable des cours des devises.
17
Ce risque caractérise les établissements de crédits à vocations internationales, qui de part de leur
étroite relation avec l’étranger, leurs bilans comportent des opérations libellées en monnaies
étrangères. Ce risque revêt deux formes :
Le risque de transaction : il représente pour une banque la possibilité de voir la valeur de
ses opérations en devises se modifie selon les évolutions des taux de change des devises
dans lesquelles les opérations de son activités sont libellées.
Le risque de consolidation : il nait lors de la consolidation des comptes en seule monnaie.
Cela aura pour effet de figer la valeur du patrimoine sans considérer les évolutions des cours
des devises le composant.
3. Risque de liquidités :
Le risque de liquidité ou d’illiquidité est défini comme l’incapabilité pour une banque d’être toujours
en mesure de répondre aux demandes de remboursement de ses créanciers tout en poursuivant ses
activités normales et son impossibilité d’honorer ses engagements a l’échéance prévue ou
imprévue a travers la mobilisation de ses actifs. Une situation d'illiquidité extrême a conduit à la
faillite des établissements.
Parallèlement, Frexias et Rochet(2008) avancent l’idée que le risque de liquidité se produit lorsque
la banque est face a des paiements inattendus en cash, ce risque est lié selon les auteurs aux
décisions de retraits inattendues et, si le montant des retraits devient important, les conséquences
peuvent devenir négatives
1. Risque de crédit :
Le risque de crédit fait référence à la possibilité que la dette d'un emprunteur auprès d'une
institution bancaire ne puisse être remboursée. La bonne gestion de ce risque est un enjeu majeur
car la survie des établissements bancaires en dépend. Pour ce faire, les banques doivent pouvoir
consolider en calculant le risque sur la nature et la durée de l'opération.
1. Définition du crédit :
G petit Dutaillis1« Faire crédit, c’est faire confiance : c’est donner librement la disposition effective
et immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat, contre la promesse que le même bien, ou un
bien équivalent, vous serez restitué dans un certain délai, le plus souvent rémunération du service
rendu et du couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même du service »
Un crédit est une mise à disposition d'argent sous forme de prêt, consentie par un créancier à un
débiteur. Pour le créancier, l'opération donne naissance à une créance sur l'emprunteur, en vertu
1
G. Petit, DUTAILLIS : « Le risque de crédit bancaire » Edition Economiques, Paris, 196
18
de laquelle il pourra obtenir remboursement des fonds et paiement d'une rémunération selon un
échéancier prévu.
La définition de l’opération de crédit est donnée par l’article 112 de la loi n° 90-10 du 14 Avril 1990
: « Constitue une opération de crédit, tout acte à titre onéreux par lequel une personne met ou
promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre ou prend dans l’intérêt de celle-ci, un
engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une garantie »
19
Le risque de contre partie lié au non remboursement des créances
Le risque de dégradation de la notation du client ou de la qualité du risque du client
Le risque de récupération (après la survenance de l’événement de défaut, la valeur des biens
hypothéqués ne permet pas de couvrir l’ensemble des pertes et des frais engagés).
20
2- La mesure des Les mesures doivent être suffisamment globales pour couvrir
risques toutes les sources importantes de risques
Les processus de mesures doivent répondre et évoluer en
fonction des besoins des utilisateurs de ces types d’information
Les positions ouvertes peuvent être décomposées en sous-limites
en fonction des contreparties, activités, produits ou toutes autres
mesures utiles à la direction de l’entreprise
Les normes utilisées pour mesurer chaque type de risque doivent
exposer sur des principes similaires pour tous les produits et les
activités mesurés
La détermination et l’initiation de réponses adéquates au risque
doivent être fondées sur l’évolution permanente du risque et du
rendement
1. Les limites :
Plus une banque a de créances douteuses, plus ses réserves retiennent son capital et peuvent
entraîner sa faillite. Les créances des banques deviennent suspectes lorsque leur recouvrement
devient incertain, c'est-à-dire lorsque la solvabilité des clients apparaît compromise. L'évolution des
créances douteuses dans le portefeuille d'une banque détermine la composition des réserves. Si les
créances douteuses augmentent, les banques devront augmenter leurs provisions, ce qui réduira
leur rentabilité et affectera leur performance opérationnelle.
Conclusion
21
L'analyse et la mesure du risque de crédit sont des questions essentielles dans les entreprises
modernes. Pour une gestion efficace, tous les débiteurs exposés au risque de crédit sont incités à le
mesurer au préalable pour chaque débiteur. Des règles réglementaires leur enjoignent également
de prendre cette mesure, basée sur la définition du montant minimum d'autofinancement dont ils
disposent, afin d'éviter les difficultés et de réduire la probabilité d'une crise systématique.
22
CHAPITRE 3
Le scoring commeoutil de prévention du risque
crédit
Introduction
La gestion du risque de crédit dans le secteur bancaire évolue de jour en jour.
23
Une technologie sophistiquée caractérisée par des outils et des méthodes
modernes conçus pour prédire, détecter et évaluer les niveaux de risque
Il est ainsi possible de mettre en place des solutions appropriées pour l'atténuer.
En effet, parmi ces outils, nous nous intéresserons aux méthodes de scoring à des
fins de prévention le risque de crédit. Étant donné que cette méthode n'est pas
encore bien utilisée dans les banques tunisiennes nous présenterons d'abord les
différents types les modèles dans le cadre de la notation de crédit se concentrent
finalement sur l'une des "méthodes logistique", dont nous parlerons plus en
détail.
1. Définition :
D’après SAFRA, le crédit Scoring constitue une application des techniques de choix
multicritères. Il s’agit d’évaluer l’état de santé d’une entreprise ou d’un organisme
économique en vue de décider de l’octroi d’un crédit ou de suivre la performance de
cet organisme.il constitue à ce titre un moyen important à la disposition des
banquiers permettant de rationaliser les décisions d’octroi et de recouvrement de
crédit. Afin de mieux cerner le sens du Crédit Soring, plusieurs définitions ont étaient
mises en place.
Le Scoring est un outil d’aide à la décision utilisé par les organismes financiers pour
évaluer le risque de non remboursement des prêts en prenant en considération des
données historiques.
L.J.MESTER :« Le crédit scoring est une méthode d’évaluation du risque de
crédit. Il consiste en l’utilisation de données historiques et de techniques
statistiques, dans le but d’isoler et de faire apparaître la contribution de
certaines variables et le critère de défaut ».
Le résultat de l'application est une "fonction de score", comme son nom
l'indique, cette fonction génère un "score" pour chaque emprunteur.
Cependant, il permet de mettre en évidence les indicateurs d’alerte les plus
significatifs du processus de dégradation en vue de calculer le score qui sera comparé
à une norme pour décider de l’état de santé du banque en question.
En effet, SAFRA affirme que le scoring est une technique d’appréciation objective des
risques des crédits. Dés lors, ce système est un outil de gestion qui vise à prédire la
probabilité de défaut d’un nouveau prêt en utilisant les prêts précédents. Plusieurs
explication peuvent être fournies sur la définition et le rôle du Crédit Scoring, elles
peuvent être résumées selon DIALLO dans la figure ci-dessous :
24
ConstructionPrédiction
Historiquement, si le Crédit Scoring a été utilisé pour la première fois aux États-
Unis dans les années 1960, ses origines remontent en fait au début du XXe siècle,
lorsque John MOODY a publié sa première grille de notation pour les obligations
commerciales. ). En bref, nous présentons les 10 dates clés de crédit Scoring dans
le tableau ci-dessous.
Dates Evénements
2000 1ere utilisation du crédit en Assyrie, à Babylone et en Egypte
Av.JC
1851 1ere utilisation de la notation (classement) crédit par John
Bradstreet, pour ses commerçants demandeurs de crédit, USA
1909 John M. Moody publie la 1ere grille de notation pour les
obligations commerciales négociées sur le marché marché, USA
1927 1er « crédit bureau » crée en Allemagne
1941 David Durand professeur de Gestion au MIT écrit un rapport, et
suggère le recours aux statistique pour assister la décision de
crédit, USA.
1958 1ere application du scoring par American Investments
1967-70 Altman crée le « Z-score » à partir de l'analyse discriminante
mutivariée.
25
1995 L'assureur d'hypothèques Freddy Mac & Fannie Mae adopte le
crédit-scoring, USA
2000 Moody's KMV introduit le RiskCalc pour le scoring des ratios
financiers (financial ratio scoring - FRS)
2004 Bâle II recommande l'utilisation des méthodes statistiques de
prévision du risque de crédit
Tableau n°7 : Historique du méthode de Scoring
26
« Les modèles de score par rapport aux autres méthodes traditionnelles
permettent, grâce à la rapidité de décision qu’ils présentent, un traitement de
masse de populations nombreuses d'emprunteurs et leur usage réduit de
manière significative la durée du traitement des dossiers de crédit (de 15 jours
à quelques heures, pour la plupart des crédits standard) »2
La méthode de Crédit Scoring basée sur l'analyse statistique des critères de
risque. Elle s'est avérée plus efficace que les méthodes classiques ; elle peut
détecter les défaillances des payements de l’entreprise manière précoce, Payer
l'entreprise, estimer les dommages et évaluer la probabilité de défaillance.
Malgré tous les avantages que présentent les modèles de Crédit Scoring
comme système avancé pour apprécier le risque de crédit, ils n’échappent pas
à quelques inconvénients présentés par VANPRAAG S, et qui réduisent leur
exactitude ; à savoir :
Prévoir un risque de défaillance n’est jamais sans risque d’erreur. Une
entreprise en bonne santé à une date donnée peut être en situation
d’insolvabilité quinze jours plus tard. Ce qui peut donner par le système Scoring
deux résultats différents ;
Egalement, toutes les bases de données contiennent des valeurs aberrantes ou
des données erronées. Bien qu’il existe différentes méthodes statistiques
d’analyses de ces données, il faut veiller à approfondir l’analyse et d’effectuer
les arrangements nécessaires.
Toutes, les modèles de score se heurtent à un « biais de sélection », encore
appelé problème de réintégration de refusés. En effet, pour construire les
échantillons servant à l’estimation des scores, une banque ne dispose
généralement que d’une population de clients ayant obtenu auparavant un
crédit. Les emprunteurs dont la demande a été refusée ne figurent pas par
construction dans la base clients. Celle-ci n’est donc pas représentative de la
population des demandeurs de crédit. En conséquence, la population utilisée
pour bâtir le score comprend des emprunteurs plutôt les moins risqués.
Les modèles de score sont des outils statistiques. Ils comportent deux types
d'erreurs, l'erreur de type : l'erreur de type I qui consiste à classer comme sain
un emprunteur dont la probabilité de défaut est en réalité élevée et l’erreur de
type II qui consiste à classer en défaut des emprunteurs sains.3
BENSAI Samir, « Gestion du risque de crédit par la méthode crédit scoring », mémoire de master, 2013, P68.
2
27
Cependant et malgré ses limites la méthode des scores reste l’une méthode
les plus utilisées pour l’appréciation du risque de crédit ainsi que la probabilité de
défaillance.
28
par exemple produit un séparateur linéaire, c'est la principale information qu'il faut
retenir »4
yK P(Y = yk )× P( X / Y = yk )
P(Y = )=
X P (x)
Dans ce cas, nous devons comparer simplement P (Y = 1/X) et P (Y = 0/X). Tel que :
o (1) représente le groupe « mauvais »
o (2) représente le groupe « bon »
Ceci nous mène à en former le rapport suivant :
Y X
P( ) P ( =2)
2X P(Y =2) Y
= ×
P(
Y
1X
) P(Y =1) P X =1
y ( )
X
=2) P(
Y
La phase la plus importante est l’estimation du rapport de probabilité X . Alors
P
Y
=1 ( )
la régression logistique insère l’hypothèse suivante :
X
P( =2)
Y
ln =b 0+b 1 X 1+ …+bjXj
X
(
P =1
y )
La quantité π =
2
(
P Y= )
X exprime un odds c-à-d un rapport de chances de la
1−π P(Y =1/ X )
survenance du numérateur comparé au dénominateur.
Notons B(X) = a0 + a1X1 +···+ ajXj, π étant représenté par la fonction logistique
devient :
B( X )
e
π= B (X )
1+e
30
Figure n°6 : L’allure graphique de la fonction de régression
Source : wikipedia.org
31
o Nous nous basons toujours sur le principe bayésien : affecter les individus au
groupe avec la probabilité a posteriori la plus élevée. Cela suppose que nous
ayons une estimation d’aj pour j, allant de 0 à P.
2.2-Les inconvénients :
32
- Erreur de second type : il classe un client accepté comme un client refusé par le
modèle.
Pour construire une fonction score nous devons passer par des étapes bien précises,
qui sont :
- La constitution de l’échantillon
- La sélection des variables
- Choix de technique utilisée
- Elaboration de la fonction score
- L’analyse statistique
- Validation du modèle
1-Construction de l’échantillon :
L'objectif est de créer un échantillon représentatif sur lequel le modèle d'évaluation
du crédit est construit et validé. D'où la nécessité d'une base de données clients.
L'échantillon doit être joint aux informations financières, juridiques, etc. du
document de prêt. Ils seront présentés sous la forme d'un tableau rectangulaire
relation/variable, où la relation est divisée en deux ensembles de groupes.
Pour mieux faciliter l’analyse sur un logiciel comme la SPSS, il faut codifier les
modalités de la variable binomiale relative notée (classe) comme suit :
1: si le client est « accepter »
2: si le client est « refuser »
Durant cette phase, on peut utiliser plusieurs techniques de discrimination tels que :
l’analyse discriminante uni-variée, l’analyse discriminante multi-variée, la régression
logistique et l’analyse de la variance
33
4-Elaboration de la fonction score :L’objectif de cette partie est de déterminer une
fonction score qui effectue une meilleure combinaison des variables retenus.
5-L’analyse statistique :
Conclusion
Le risque de crédit, en fait, ne peut pas être complètement éliminé mais peut
être minimisé s'il est bien géré par les institutions financières.
Le but du banquier n'est alors pas d'éliminer cela mais surtout de trouver la
meilleure combinaison de "risque-rendement", Parmi les techniques couramment
utilisées, on retrouve le Crédit Scoring qui se fait par plusieurs méthodes telle que la
régression logistique
A travers ce chapitre, nous avons d'abord donné un aperçu général du Crédit
Scoring, son historique, les conditions d’utilisations, et nous avons abordé toutes les
étapes nécessaires à la création d'un modèle de scoring dans le cadre de la
prévention des défaillances. De même, nous avons mis en évidence la méthode de la
régression logistique, ses avantages et ses limites.
34
Conclusion générale
Avec les différentes évolutions intervenues dans le monde économique et financier ces dernières
années ayant un impact significatif sur les activités bancaires, le risque de crédit a émergé des
autres risques bancaires et est devenu un centre de préoccupation pour toute banque souhaitant
rester compétitive. C’est pour cette raison que dans notre projet de fin de recherche, nous nous
concentrons sur le risque de crédit et son évaluation.
En effet, dans un premier chapitre, nous avons d’abord présenté le secteur bancaire tunisien en
générale, la banque ZITOUNA où nous avons fait notre stage, finissons par les tâches observées.
Le deuxième chapitre, nous introduisons notre sujet afin de mieux comprendre son domaine de
travail. Ainsi, nous pouvons définir la notion de risques bancaires et leurs différents types. Où nous
nous sommes concentrés sur le risque de crédit.
La maîtrise du risque de crédit ne signifie pas son élimination, mais son appréciation. Son évaluation
reste donc une nécessité pratique dans le développement des techniques financières, statistiques et
économétriques.
Dans ce cadre, les Banques Tunisiennes ont adopté la méthode de l’analyse financière de
l'entreprise basée sur une étude de la situation financière de l'entreprise, ce qui est considéré
comme une méthode classique.Cependant, l'évaluation des risques ne peut se contenter que de
cette analyse, c'est pourquoi les banques étendent leurs recherches aux facteurs économiques et
humains pour assurer leur objectivité et maximiser leur rentabilité.
Le Comité de Bâle recommande aux banques d'utiliser des techniques plus avancées de gestion du
risque de crédit sur la scène internationale tel que le crédit scoring. Chaque technique est évaluée
sur sa capacité à faire la distinction entre les candidats ayant un bon crédit et ceux ayant un
mauvais crédit.
Les méthodes d'évaluation du crédit permettent aux banques non seulement de comprendre le
risque inhérent à une entreprise, mais également d'utiliser le système comme un moyen de gérer
globalement le risque de crédit en estimant sa probabilité de défaut. D’où la technique de
régression logistique apparaisse comme étant une des techniques les plus performantes dans
l’évaluation du risque crédit.
Dans le troisième et dernier chapitre, nous avons présenté le crédit Scoring avec son historique, ses
conditions d’utilisation, ses avantages et ses limites, puis on a passé à notre méthode de gestion du
risque de crédit qui est La régression logistique en identifiant ses avantages et limites
Les modèles de Scoring sont considérés comme une alternative très populaire à la construction de
systèmes de notation internes, et ils permettent l'utilisation des scores pour créer des classes de
risque qui sont appliquées dans la tarification du crédit et l'allocation du capital propre au risque.
Quelle que soit la performance d'un modèle de Crédit Scoring, il ne doit pas être utilisé uniquement
en remplacement des systèmes actuels de traitement des dossiers de crédit, le Scoring en tant que
modèle d'aide à la décision doit être en mesure de fournir un complément au système de notation
pour guider le travail de la direction vers une bonne prise de décision.
35
En guise d’une conclusion finale, nous espérons que ce travail de recherche pourra être un point de
départ pour des futures études dans le domaine d’aide à la décision et plus précisément l’octroi de
crédit afin d’encourager les banques tunisiennes autre que la banque ZITOUNA à opter pour ce
genre d’outil d’évaluation de risque crédit.
36
Webographie
Chapitre 1 :
https://www.banquezitouna.com/fr/presentation-banque-zitouna
Chapitre 2 :
https://epargne.ooreka.fr/astuce/voir/480081/risque-de-credit
https://www.webmanagercenter.com
https://www.cairn.info/analyse-financiere--9782100708901-page-453.htm
https://www.ummto.dz/dspace/bitstream/handle/ummto/10242/travail%20complet%2
0pdf.pdf?sequence=1&isAllowed=y
http://www.finances.gov.tn/fr/apercu-general-1#
Chapitre 3 :
https://wikimemoires.net/2011/05/modeles-de-scoring-systeme-de-decision/
https://cyberdoc.univ-lemans.fr/memoires/2014/Economie/M2/
Eco_Assurance_finance/M2_ECO_14_DIM.pdf
37
Bibliographie
Ellouze_fayçal « Risque de crédit : l'évaluation du risque de crédit bancaire via la méthode du crédit
SCORING »IFID
marcher »deuxième édition
196
BENSAI Samir, « Gestion du risque de crédit par la méthode crédit scoring », mémoire de master,
2013, P68.
Patrick BOISSELIER, « scoring et anticipation de défaillance des entreprises », article,
2011.
L.J Mester « A study of bank efficiency taking into account risk-preferences » juillet 1996
Van Praag « Risk, balanced skills and entrepreneurship »
38
Risk, balanced skills
and entrepreneurship
Chih
Introduction général------------------------------------------------------------------------------1
Chapitre 1 : Présentation de la banque Zitouna----------------------------------------------4
Section 1 : Description du secteur d’activités de la banque Zitouna-----------------------4
Section 2 : Présentation de la banque ZITOUNA--------------------------------------------5
1.1 Historique :----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
1.2 Ses comités :---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
1.3 Vision, Missions & Valeurs :--------------------------------------------------------------------------------------------- 6
1.4 Fiche signalétique de la banque ZITOUNA---------------------------------------------------------------------------7
1.5 Responsabilité sociétale :----------------------------------------------------------------------------------------------- 8
1.5.1 Stratégie RSE :------------------------------------------------------------------------------------------------------ 8
1.5.2 Objectifs :------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 9
1.6 Initiatives :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 9
1.6.1 Appuyons la jeunesse créative :---------------------------------------------------------------------------------9
1.6.2 Soutenons la femme artisane :----------------------------------------------------------------------------------9
1.6.3 Engagés pour une meilleure qualité d’éducation :--------------------------------------------------------10
1.7 Présentation du lieu de stage :-------------------------------------------------------------------------------------- 10
1.7.1 Cordonnées :------------------------------------------------------------------------------------------------------- 10
1.7.2 Organigramme :--------------------------------------------------------------------------------------------------- 11
1.7.3 Objectifs du département :------------------------------------------------------------------------------------- 11
1.7.4 Les tâches observées :------------------------------------------------------------------------------------------- 12
39
Conclusion :-------------------------------------------------------------------------------------12
Chapitre 2: Evaluation du risque crédit------------------------------------------------------15
Introduction :------------------------------------------------------------------------------------15
Section 1 : Notion du risque-------------------------------------------------------------------15
Section 2 : Notion et typologie des risques bancaires--------------------------------------15
1. Risque opérationnel :--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 16
2. Risque de marché-------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 16
1.1-Risque de taux d’intérêt :----------------------------------------------------------------------------------------------- 17
1.2-Risque de change--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 17
3. Risque de liquidités :---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 17
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3. Choix de techniques utilisées----------------------------------------------------------------------------------------------- 32
4-Elaboration de la fonction score :------------------------------------------------------------------------------------------- 33
5-L’analyse statistique----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 33
6-Validation du modèle.--------------------------------------------------------------------------------------------------------- 33
Conclusion---------------------------------------------------------------------------------------33
Conclusion générale----------------------------------------------------------------------------34
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