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Finalement, a tous mes amis, pour leur présence et leur soutien, et à
tous ceux
qui me sont chers.
exÅxÜv|xÅxÇàá
Je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir donné la santé et la
volonté d’entamer et de terminer ce rapport.
Je voudrais tout d’abord, adresser toute ma reconnaissance et ma
profonde considération à la directrice de ce rapport, Mme Mouna Abbes
Boujéléne, mon encadrante universitaire à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion de Sfax (FSEGS), pour sa patience, sa
disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter
ma réflexion.
A l’issue de mon stage, je tiens à remercier toutes les personnes qui
ont contribué de près ou de loin au bon acheminement de cette formation,
ainsi qu’à tout le personnel de la Direction Régionale de la BNA – Sfax Pour
l’excellent accueil, les conseils avisés et la bonne humeur partagée.
Je tiens remercier particulièrement, Mr Mounir Ayedi, le directeur
régional de la BNA à Sfax pour m’avoir accueilli au sein de la direction
régionale de la BNA. Son aide, son attention et sa gentillesse tout au long du
stage, ont fait de ces deux mois un moment très plaisant et intéressant.
Je souhaite également, remercier très chaleureusement Mr Najib Ben
soltana et Mr Chokri Mnif, pour m’avoir donné l’occasion de réaliser ce
stage, pour le temps qu’ils ont consacré à m’apporter les outils méthodologies
et les documents indisponibles à la conduite de cette recherche.
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Je remercie aussi, Mr MOHAMED Aoud, pour m’avoir accompagné
tout au long du stage en me considérant comme un élément à part entière de
son équipe, ce qui a énormément favorisé mon épanouissement personnel et
professionnel.
Encore faut-il remercier Mr Riadh Khcharem, pour son accueil
chaleureux et la confiance qu’il m’accordé dès mon premier jour à la banque.
J’aimerais aussi gratifier ses efforts, son support, et ses encouragements qu’il
n’a cessé de m’apporter tout au long de la période de stage.
Un remerciement très spécial pour Mme Wided Abdennadher, la
femme exceptionnelle, avec qui j’avais l’honneur de passer deux mois de
stage dans un même bureau, auprès de qui j’ai appris la sagesse, la
générosité, la tendresse, qui m’a aidé et encouragé aux moments opportuns.
Sa présence bienveillante a été précieuse pour moi, j’ai beaucoup appris à ses
côtés et lui en suis éternellement reconnaissant.
Merci aussi à tous les stagiaires de l’unité pour très bons moments
partagés ensemble, et qui ont rendu ce stage particulièrement.
Enfin, je remercie très sincèrement les membres de jury qui ont
accepté d’évaluer ce travail.
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fÉÅÅt|Üx
Introduction générale........................................................................................ 1
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de
crédit ................................. 2
Introduction .......................................................................................................................
2
Section 1 : La typologie du risque de crédit ......................................................................
2 Section 2 : Les techniques de gestion du risque de
crédit ................................................. 5
Conclusion .......................................................................................................................
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Bibliographies ..................................................................................................................
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Annexes ..............................................................................................................................
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Tableau 6: Ratios financières ..............................................................................................
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Tableau 7: Rentabilité prévisionnelle ..................................................................................
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Introduction générale
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Introduction générale
L
’octroi du crédit est la fonction principale des banques. C’est une
opération par laquelle un établissement de crédit met ou promet de mettre
une somme d’argent à la disposition d’un client avec des intérêts et frais
pour une période déterminée. C’est donc un emploi des ressources qu’effectue une banque
dans l’espoir d’être remboursée et cela ajoute des intérêts constituant le prix du risque
qu’elle prend et d’autres frais accessoires.
Dès lors, même si le banquier espère avoir un gain dans cette opération il s’expose
de simultanément à une incertitude de non remboursement de l’emprunteur. En effet,
lorsqu’un Crédit est octroyé, l’établissement prêteur n’est pas toujours sûr de récupérer ses
fonds. Celui-ci se trouve fréquemment exposé au risque de crédit. Le banquier devra
trouver des moyens efficaces afin de prémunir, si on non maitriser ce risque de non
remboursement du client.
Le risque de crédit est l’une des majeures causes de des résultats des entreprises et
des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé
à une multitude de risques qui peuvent entrainer sa défaillance et faillite.
La propagation du coronavirus, a importé amplement l’activité économique de la
Tunisie surtout au niveau des entreprises qui ont été considérablement touchées par l’arrivé
de cette crise sanitaire.
Suite au confinement qui a été procédé par des mesures préventives, l’activité
économiques a été impactée à travers des multiples canaux de transmissions,
principalement l’arrêt de la production, la fermeture des points de vente et l’arrêt de
recouvrement interentreprises ainsi que la suspension des opérations du commerce
international.
Alors, notre objectif est d’étudier l’impact la pandémie COVID 19 sur la gestion
du risque de crédit au sein de la banque BNA.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Chapitre 1 : Les
techniques de gestion du
risque de crédit
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Introduction
L’octroi du crédit par une institution financière est toujours une opération risquée
car l’évènement de non remboursement des dettes de la part d’un emprunteur défaillant
induit des effets pervers sur la situation financière de l’établissement de crédit.
La gestion du risque de crédit apparait donc une nécessité et constitue le fondement
du métier de la banque. Cette gestion se fait à deux niveaux :
- Avant l’octroi du crédit, la banque doit minimiser son exposition à ce risque à travers sa
bonne évaluation par l’étude classique du dossier de crédit, le recours à la notation et la
prise de certaines précautions (division du risque... ETC)
- Après l’octroi du crédit, la banque doit faire le suivi (constater le retard, lancer le
recouvrement……ETC) et déposer des fonds propres nécessaires pour absorber une
perte éventuelle.
Cela permet le transfert des risques à ceux disposés à les prendre (contre des
revenus espérés), la compensation des risques inverses (exemple le risque de change d’un
importateur est inverse de celui d’un exportateur, le taux d’un préteur est inverse d’un
emprunteur.) et la diversification des risques.
- Le risque de contrepartie
- Le risque de liquidité
- Le risque de lié à l’activité de structure du demandeur
- Le risque sectoriel
- Le risque financier
- Le risque opérationnel
- Le risque politique
2 https2://www.ecofinanc.com/2019/03/typologie-des-risques-de-credit.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
2. Le risque de liquidité
Qui apparaît lorsque le client se trouve dans une situation d'illiquidité (temporaire ou
conjoncturelle). On parle alors de risque de non-paiement.
4. Le risque sectoriel
Lié au secteur d'activité
Exemple : l'excès de concentration par secteur peut aussi s'avérer catastrophique
ainsi qu'en témoigne l'exemple du crédit lyonnais, en France, qui avait une exposition
excessive dans le secteur immobilier quand celui-ci s'est effondré en 1992 entrainant le
crédit lyonnais.
5. Le risque financier
Rattaché aux crises financières macroéconomiques (dévaluation, révision du taux
par la banque centrale).
Nous illustrerons ce risque par exemple le plus marquant des caisses d'épargne aux
états unis durant la période 80. Les de ces institutions étaient constituées en grande partie
de dépôts à court terme qui étaient utilisés pour financer des investissements immobiliers
sous forme des prêts à long terme à taux fixe.
La hausse brutale des taux au début des années 80 a eu pour conséquences une
chute de la valeur de l'actif net de la caisse d'épargne dont le cout des ressources
6. Le risque opérationnel
Concerne des risques d'ordre organisationnel liés au fonctionnement même de
l'établissement de crédit. Il a été démontré que les crises financières surtout dans nos pays
ont eu pour cause les défaillances ou manquements du système de contrôle de l'activité
bancaire. En fait, la banque doit surtout veiller à un système d'octroi du crédit qui ne
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
présente aucune faille surtout au niveau des autorisations qui provoquent dans la plupart
des cas une dérive du risque de crédit.
7. Le risque politique
Lié à la probabilité que le changement de législation ou de réglementation réduisent
le taux de rendement attendu des investisseurs.
1.1.L’analyse financière
L’analyse financière se rapporte à l’évolution de la situation financière d’une
entreprise, d’une personne ou d’un projet. Le but de cette analyse est de fournir, à partir
d’information chiffrés d’origines diverses, une vision synthétique qui fait ressortir la réalité
de la situation et qui doit aider le dirigeant, l’investissement ou le prêteur (Banque) dans
3 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun18.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
leurs prises de décision au regard de la rentabilité et du risque. Les aspects les plus souvent
étudiés sont la profitabilité, la solvabilité et la liquidité de l’activité considérée.
Parmi les outils utilisés dans l’analyse financière, on cite les soldes intermédiaires
de gestion (SIG), le fonds de roulement (FR), le besoin de fonds de roulement (BFR), la
trésorerie nette (TN), et les rations de structure.
Les soldes intermédiaires de gestion (ou SIG en abrégé) est un outil qui peut
compléter le compte de résultat et qui permet son analyse, en le divisant en plusieurs soldes
intermédiaires. II met en évidence les postes clés qui ont contribué à la formation du
résultat de l'entreprise en dégageant les différentes marges pertinentes liées à l'appréciation
de la performance de l'entreprise.
Les SIG, leurs définitions et leurs méthodes de calcul sont résumés dans le tableau 2
ci-après.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Le fonds de roulement (FR) appelé fonds de roulement net global (FRNG) mesure
les ressources dont l’entreprise dispose à moyen et long terme (hors chiffre d’affaires) pour
financer son exploitation courante.
Il représente la somme dont dispose l’entreprise pour payer ses fournisseurs, ses
employés et l’ensemble de ses charges de fonctionnement, en attendant d’être rémunérée
par ses clients. Le FR se calcule comme suit :
FR = Capitaux permanents - Actifs immobilisés
Ou
FR = Actifs à court terme - Passifs à court terme
Un FR supérieur à 0 signifie que l’entreprise est en bonne santé financière.
Un FR inférieur à 0 signifie que l’entreprise ne dispose pas de ressources financières
suffisantes pour supporter l’intégralité de ses investissements.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Un BFR négatif signifie que l’entreprise est en bonne santé financière et dispose de
suffisamment d'argent pour être capable d'honorer ses dettes de court terme.
Un BFR positif indique que les dettes des clients de l'entreprise ne sont pas
suffisantes pour couvrir les actifs à court terme et qu'il sera nécessaire de recourir à des
financements externes.
4https://www.l-expert-comptable.com/a/37381-qu-est-ce-que-le-besoin-en-fonds-de-roulementbfr.ht
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
La banque peut utiliser son propre système de notation pour noter ses emprunteurs
(particuliers, professionnels et entreprises).
En Tunisie, la circulaire aux établissements de crédit n°2006-19 relative au contrôle
interne précise que l’évaluation du risque de crédit donne lieu à l’attribution, à chaque
emprunteur, d’une note qui doit permettre d’évaluer avec pertinence son risque. Parmi les
systèmes de notation interne, nous citons le crédit Scoring.
Le crédit Scoring permet d’associer à chaque emprunteur un score reflétant son
niveau de risque de crédit. Ce score est attribué grâce à une fonction score développée par
la banque.
Le processus de crédit Scoring comporte plusieurs étapes :
Dans cet échantillon, deux classes d’emprunteurs sont distinguées : les bons
emprunteurs (qui ont remboursé leurs crédits sans incidents) et les mauvais emprunteurs
(qui, soit n’ont pas remboursé leurs crédits, soit ont remboursé mais avec retards).
Une fois l’échantillon est constitué, il faut collecter toutes les informations relatives aux
emprunteurs de cet échantillon. Ces informations portent sur un ensemble de critères :
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
- Pour les particuliers : profession, âge, situation de famille, revenu, expérience, etc.
- Pour les entreprises : forme juridique, effectif, capital social, chiffre d’affaires,
ratios financiers…etc.
La notation externe est accordée par les agences de notation dont les principales
sont Moody's, Standard and Poor’s, Dull & Phillip et Fitch. Ces agences sont des
établissements privés spécialisés dans l’évaluation du risque de crédit d’un emprunteur
(entreprise, Etat, … etc.) en lui attribuant une note qui renseigne les prêteurs sur sa
solvabilité.
Si nous prenons le cas des agences comme Standard & Poor's, un crédit noté : AAA
signifie une capacité à rembourser extrêmement forte alors qu’un crédit noté C indique une
créance à très grand risque.
Cette notation n'est pas constante. Elle évolue dans le temps ce qui implique qu'une
entreprise notée AA peut évoluer favorablement (atteindre AAA) ou régresser dans la
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
notation (BBB). Mais à un instant donné, elle sert à situer l'entreprise dans son
environnement. Les taux d'intérêt doivent être d'autant plus élevés que les notes sont basses
2. La prise de garantie
Afin de limiter le risque de crédit, la banque fait recours à la prise de garantie qui
lui permettra de récupérer les fonds prêtés en cas de défaillance temporaire (risque
d'immobilisation) ou définitive (risque de non remboursement) de son client. Cette prise de
garantie revêt deux formes : les garanties personnelles et les garanties réelles.4 Les
premières prennent généralement la forme d'un cautionnement ou d'avalisassions d'un tiers
au profit du client sollicitant le crédit. Les secondes, c-à-d les garanties réelles sont le
nantissement et l'hypothèque. Elles sont fondées sur un bien réel au profit de la banque.
3. La diversification des engagements
La diversification est l’un des moyens les plus anciens de réduction des risques. Elle
permet aux banques de se prémunir contre une perte trop lourde pouvant conduire à une
défaillance. En effet, une banque a intérêt à répartir les risques entre un grand nombre de
contreparties pour que la probabilité de perte soit faible étant donné que le risque global
d'un portefeuille est inférieur à la somme de ses risques individuels. A l’inverse, une
concentration trop importante des risques sur un nombre de contreparties fragilise la
gestion de la banque et met en danger sa pérennité en cas de défaillance de l’une des
contreparties les plus importantes.
4. L'assurance-crédit
Les contrats d'assurance-crédit sont émis par des sociétés et compagnies
d'assurances spécialisées. Ils visent à protéger une entreprise des impayés de ses clients.
Pour la banque, l'objectif du contrat d'assurance-crédit est de s'offrir une protection
contre le défaut de ses clients. L'entreprise d'assurance perçoit une prime contre la garantie
qu'elle accorde à la banque d'assumer le paiement de la dette assurée dans le contrat5.
Deux types de contrats d'assurance-crédit sont pratiqués : l’assurance-crédit par
encours et l’assurance-crédit en excédent.
5 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun18.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
excédent d'une franchise annuelle tous sinistres confondus. En base annuelle, la garantie
joue dès lors que ce montant de franchise en cumul de sinistres est atteint et dans la limite
de la somme assurée.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
6 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun19.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
2.La titrisation
Née aux États-Unis dans les années 1960, la titrisation a été introduite en Tunisie en
2001 par la loi n°2001-83 du 24 juillet 2001.
2.1.Définition
La titrisation est pratique financière qui permet de transformer des créances ou des
prêtes en cours détenus par une entreprise ou une banque en titres financières négociables
par le biais d’une société financière spécialisé.
2.2.Déroulement
Prenons l'exemple d'une banque qui désire vendre un portefeuille de crédits
immobiliers d’un montant de 500 Mille Dinars (MD) à un FCC qui en finance le prix en
émettant 1000 obligations de valeur nominale de 500 D chacune. Ces obligations seront
achetées par des investisseurs (personnes physiques et morales).
Le déroulement de l’opération de titrisation se résume comme suit :
La banque crée une société appelée société de gestion du FCC. Cette société a pour objet
unique la gestion du FCC (Article 44 de la loi n°2001-83).
Le FCC est créé à l’initiative conjointe de la banque et de la société de gestion (Article
43 de la loi n°2001-83). D’après l’article 35 de la loi n°2001-83, le FCC est une
copropriété ayant pour objet unique l’acquisition de créances saines détenues par les
banques (ou autres organismes) en vue d’émettre des parts représentatives de ces
créances. L’émission de ces parts s’effectue en une seule fois.
La société de gestion du FCC acquiert, pour le compte du FCC, le portefeuille de crédits
immobiliers cédé par la banque qui s’élève à 500 MD ainsi que les garanties
attachées. Par la suite, elle émet 1000 obligations d’une valeur totale de 500 MD
(1000 x 500 D) qui seront souscrits par des investisseurs (personnes physiques et
morales). La somme collectée servira à payer la banque cédante.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
BANQUE
Paiements du prix
de vente Portefeuille de
(500 MD) crédits
immobiliers
FCC Vente
Valeur de
l’émission Emission
obligatoire
(500 MD) Investissements
1000 obligations
d’une valeur
nominale de 5000
chacune
Souscripteur
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Il est calculé à l'octroi du crédit sur la période allant de la date d'octroi du concours
jusqu'à sa date d'échéance ; il est souvent utilisé comme une méthode de tarification des
crédits à l'égard du risque et comme outil d'aide à la décision.
Le RAROC résiduel
Son calcul se fait pendant la période d'utilisation du crédit, sur un horizon qui va de
la date d'observation jusqu'à la date d'échéance. Le calcul prend en compte les changements
des caractéristiques des clients (notes), des crédits (provisions) et des garanties. Cependant,
sa forte dépendance des différents événements de vie du crédit (commissions, frais de
gestion, ... etc.) le rend difficile à manier.
Le RAROC annuel
C’est une solution intermédiaire aux deux précédentes. Elle peut correspondre à
l'exercice budgétaire et donner la possibilité d'adopter une stratégie, de fixer des objectifs et
de pouvoir mesurer les résultats à la fin de la période.
Le RAROC complet
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Le calcul prend en c1ompte à une date donnée, tous les éléments des engagements
en cours, de la date d'origine à la date d'échéance de chaque concours. Sa stabilité et son
exhaustivité le rend plus adéquat pour l'adoption d'une stratégie soit au niveau d'un client
ou d'un portefeuille de clients.
Le choix entre ces différents types de RAROC se fait principalement en fonction de
l'utilisation finale et des attentes de l'utilisateur.
7 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-la-methode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun22.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
Le premier reposant sur le Ratio McDonough Prenant en compte non plus seulement
le montant des crédits alloués mais les probabilités de défaut de la contrepartie et de
la ligne de crédit, se voulait offrir une meilleure évaluation des risques de crédits en
autorisant l’usage des notations d’agences agrées (par ex Standard et poor’s) ou de
modèles de risques internes aux banques
Le deuxième permet au régulateur de contrôler l’application de ces standards et de
revoir à la hausse l’exigence de fonds propres si besoin
Le troisième exige la transparence des informations communiquées par les banques au
public sur les actifs et leur risque. Parce que la crise à démontré que la régulation ne
pouvait se penser, uniquement de façon régulatoire mais devait inclure une part de
prudentiel à travers la notion « macro prudentiel » On été élaborées les normes dites
de BALE III. Celles-ci sont de type prudentielles régulatoires, c’est-à-dire des
normes prudentielles devenus sensibles au contexte du marché et visant, comme le
font les normes régulatoires, à maintenir dans des équilibres efficaces des marchés
qui ne peuvent les établir par eux-mêmes. En particulier les accords de Bale III
prennent en compte le risque naguère non considéré, de la pratique étendue des
dérivés (titres présentant d’importations risques hors bilan), impliquant des mesures
d’ordre prudentiel, qui avait participé à la mauvaise information sur les risques
pouvant circuler sur les marchés, nécessitent alors des mesures régulatoire, la
transparence du marché étant alors le moyen clé poursuivi par la régulation.
Conclusion
Les établissements de crédit sont confrontés à divers types de risques qui menacent
leurs performances et les fragilisent, mais le risque de crédit reste le plus important à cause
de la montée de la concurrence et le déséquilibre informationnel entre prêteur et
emprunteur.
Plusieurs techniques de gestion du risque de crédit ont été ainsi, développées par
les banques allant des techniques classiques d’analyse financière aux techniques récentes
de transfert de risque par la titrisation et les dérivés de crédit.
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit
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Chapitre 2 : Présentation du
système bancaire Tunisien et
de la BNA
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Introduction
Aujourd’hui le système bancaire tunisien est consisté 18 petites banques locales et trois
banques, les plus grandes, contrôlés par l’Etat. Le secteur a toujours été caractérisé comme
étant petit et fortement concentré.
Les banques prêtent et recyclent l’excédent de monnaie au sein du système financier de
plus elles créent, distribuent et négocient des titres. Vente d’autres produits financiers tels que
les assurances et les fonds de placement.
Dans la suite de ce chapitre, nous allons présenter dans une première section, le
système bancaire tunisien. Dans une seconde section on doit décrire la banque nationale
agricole BNA
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
d'allocation de crédit.
Créé le 19 septembre 1958, la Banque Centrale de Tunisie est une institution financière
publique nationale dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.3. Missions de la BCT
1.3.1.Missions générales
1.3.2.Missions particulières
Les Banques
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Les établissements financiers
Le factoring est considéré comme un service de gestion des créances commerciales en faveur
d’un détenteur de portefeuille de créances commerciales.
En pratique, les sociétés de factoring réalisent notamment les activités suivantes :
- elles achètent les factures des entreprises matérialisant leurs ventes, et assurant par la
suite leur recouvrement pour leur propre compte.
- elles gèrent les comptes clients des entreprises : tenue des comptes, recouvrement des
factures, engagement éventuel d’actions de contentieux, etc….
I. Description de la BNA
1. Historique
Les origines : La BNA est la première banque tunisienne spécialisée dans le
financement agricole. Le 10 octobre 1959, l'ancien président de la République tunisienne,
Habib Bourguiba a annoncé la création de la Banque Nationale Agricole dans l’espoir
d’unifier le crédit agricole et encourager le développement agricole.
1969 : Dix ans plus tard, l'incroyable croissance de l'activité de la BNA en ouvrant des
financements à différents secteurs de l'économie et sa participation importante au
développement du pays ont conduit à changer son nom à la Banque Nationale de Tunisie.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1989 : La réorganisation de la BNT et sa fusion avec la Banque Nationale de
Développement Agricole (BNDA) ont eu lieu le 24 juin 1989, dans le but d'aider la banque à
retrouver son nom initial et à unifier la structure du crédit agricole.
Cette opération de fusion avait pour objectifs de renforcer les activités agricoles de la
BNA et de lui permettre de jouer efficacement son rôle dans le développement de la
production agricole pour faciliter l'accès des agriculteurs au crédit agricole à court, moyen et
long terme, et améliorer l'efficacité de la gestion du secteur agricole en combinant les
ressources matérielles, humaines et financières des deux institutions.
1990 : Afin de s'adapter à ce nouvel environnement, la BNA a restructuré son
organisation, modernisé ses outils et ses méthodes de gestion et mis enplace une stratégie
commerciale axée sur l'approche client / produit, l'amélioration de la qualité de service et
l'innovation financière.
2019 : Le capital social de BNA a passé à 176 à 320 millions de dinars tunisiens
(MDT).
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
- la division des crédits commerciaux et industriels,
- la division des opérations avec l’étranger, - la division du contrôle et inspection.
L’organigramme de cette direction est représenté dans la figure suivante :
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Pour la BNA le total engagement du client ne doit pas dépasser le plafond tous crédits
confondus :
Permet de financier vos investissements par des concours à moyen et long terme ou des
engagements par signature.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.1.3.Crédits co-finance par BNA et BFPME
Cartes FIRST
La carte FIRST est une carte bancaire Master Card prépayée, destiné aux enfants moins
18 ans. Sa première carte bancaire prépayée ‘’FIRST CARD’’ afin de lui permettre de gérer
son argent de poche d’une manière autonome, simple et sécurisée sous votre contrôle.
La carte FIRST est non liée à un compte bancaire, c’est une carte rechargeable
fonctionnant à hauteur du montant chargé sur la carte.
Cartes YOUTH
Cartes jeune ‘’YOUTH CARD’’ est une carte bancaire Master Card prépayée,
rechargeable et octroyée sans compte bancaire.
YOUTH CARD est offerte aux jeunes afin de leur permettre de gérer leurs budgets
d’une manière autonome, simple et sécurisée tout en offrant les mêmes avantages d’une carte
bancaire classique nationale.
Carte prépayée MYCARD est une carte MasterCard national rechargeable et non liée à
un compte bancaire, vous n’aurez pas besoin d’ouvrir un compte bancaire ni de présenter des
justifications de revenus pour en bénéficier.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
V.Les services d’une agence BNA
1. Service contrôle caisse
1.1.Opérations de versement
Le versement Espèce
Versement chèque
Le chèque tiré sur d’autres agences BNA sera représenté par l’intermédiaire de la télé
compensation, le règlement se faire en 3 jours ouvrables (1er jour : jours du versement, 2eme
jours : solvabilité du tiré, 3eme jours : le compte du client sera crédité si le tiré est toutefois
solvable), et ce moyennant des commissions.
Dans ce cas, le tireur travaille avec d’autres banques (STB, BIAT, BT, ATB…). La
présentation de ces chèques passe obligatoirement par la télé compensation et le règlement se
fera en 3 jours ouvrables.
Versement effet
1.2.Opération de Retrait
Dans le cadre de l’exécution des opérations, le caissier doit exiger que toutes les pièces
de retrait ou de versement porte les références d’enregistrement sur la machine et s’assurer
qu’en cas de retrait espèce :
Le visa et les cachets « Signature Conforme » & « Pour Acquit » sont apposés sur
les chèques par le contrôleur.
Il doit indiquer le détail des espèces décaissées ;
Il doit apposer par la suite le cachet « Payé » au recto du chèque. Pour le paiement
du chèque omnibus, le caissier doit vérifier l’identité du bénéficiaire. L’opération
de retrait consiste à débiter le compte du client contre :
- La présentation d’un chèque tiré de son propre chéquier.
- L’établissement d’un chèque omnibus.
- La présentation d’un livret spécial d’épargne. Comme l’opération de versement, celle de
retrait est variée.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Après vérification de l’identité du titulaire du compte sur présentation d’une pièce
d’identité autorisé, le compte du client sera débité dès l’enregistrement de l’opération. L’agent
est tenu de vérifier la signature figurant sur le chèque puis y apposer le cachet « signature
conforme » au recto et le cachet « pour acquis » au verso. Le chèque et remis au caissier qui
appose le cachet « payé » au recto du chèque.
Le client présente son livret d’épargne pour effectuer un retrait, on lui demande sa
C.I.N et le montant qu’il veut retirer. On établit un chèque omnibus qui doit être signé par le
client et comportant le cachet « Signature Conforme » au recto du chèque et « Pour Acquis »
au verso. L’opération est positionnée, le montant du chèque sera déduit du compte du client.
Le livret d’épargne et le chèque seront transmis au caissier. Ce dernier vérifie l’écriture,
appose sa signature et le cachet BNA sur le livret, le cachet « payé » sur le chèque et remet le
montant au client.
1.3.Les virements
• Virement de compte a compte : le client ayant deux comptes dans la même agence peut
ordonner de transférer une certaine somme d’un compte à l’autre ou le titulaire du
compte ordonne à sa banque de transférer une certaine somme en faveur d’un tiers dans
une autre agence.
• Virement globale : le client ayant des salarier peut ordonner de transférer ses salaires à
leur compte
C’est une opération au bout duquel le titulaire du compte émet un chèque ordinaire
dont la banque tirée s’oblige à bloquer le montant dans un compte spécial accessible seulement
pour la banque et l’affecter au paiement jusqu’à l’expiration des délais légaux de présentation.
Le client qui veut certifier leur chèque doit mentionner dans sa demande :
- Le numéro de chèque
- Le montant
- Le bénéficiaire
Le contrôleur caisse doit déposer le cachet « chèque certifier » au recto du chèque ainsi
que cachet « BNA » au verso du chèque et la signature du chef d’agence.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.5.Consultation et extrait du compte
Le client peut avoir à tout moment une consultation actualisée de son compte avec les
cinq dernières opérations, comme il peut avoir un extrait de compte de toutes les opérations
pendant une certaine période.
Pour la délivrance d’un chéquier il faut une demande de carnet de chèque remplie par
le client et visée par le chef d’agence
Remarque : la banque doit faire des renseignements sur la situation de client à l’aide
d’un système de charge des données « SED » (système reliée à la banque centrale) s’il y a une
interdiction de détention de chéquier, la banque a le droit de refuser la délivrance d’un carnet
de chèque à ce client.
Le compte chèque
Le compte chèque individuel permet à son titulaire d'effectuer des opérations bancaires
courantes (virement, dépôt et retrait de chèques et d'espèces, etc.) et de disposer de différents
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
instruments de paiement (cartes, chèques). Vous êtes le seul titulaire de ce compte. Le
compte commercial
Le compte commercial d'associé est une procédure que peut suivre une entreprise
lorsqu'elle cherche à renforcer ses fonds propres ou qu'elle a besoin de financement. Cela
signifie qu'un associé ou le dirigeant de la société prête de l'argent ou accepte de renoncer
temporairement à des créances qui lui sont dues.
Il peut être ouvert par le banquier à toutes personnes physiques ou morale résidente
jouissant de la capacité civile, exerçant une activité agricole.
Ce compte est matérialisé par un livret remis au client et dont le montant minimum de
chaque opération est 10 DT. Un tel compte est ouvert à toute personne physique ou morale
quel que soit l’âge et la résidence.
Traitement du chèque
Tout client disposant d’un compte peut alimenter son compte par des versements
chèque. A la réception du chèque, on doit s’assure que le chèque est à l’ordre de notre client
puisqu’il est non endossable, faire la toilette du chèque pour s’assure de l’existence de :
- La signature du tireur
- Le nom du bénéficiaire (client)
- Le lieu et la date de création
- La somme en chiffre et en lettre sans discordance
- La signature en verso, du client bénéficiaire
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Puis on établit la télé-compensation qui se fait à travers un cachet compensé au verso
du chèque t une scénarisation du chèque.
Une fois la scénarisation est terminée, en clôturant la journée capture, on transmet les
données ainsi que les images des chèques qui seront traités par la société de télé compensation
(SIBTEL). Les chèques scannés doivent être gardés, en attendant un éventuel rejet. Ensuite, on
les envoie au centre des archives de BNA par poste.
A la fin de journée, on procède à la clôture de la journée capture, on vérifie la liste des
remises puis on valide la journée capture.
A cette étape, les comptes vont été débités du : montant de la commission+ TVA
L’effet est un moyen de paiement qui n’est opérationnel qu’après une échéance
précisée. Le client peut présenter au guichet des effets à :
C’est l’ensemble des valeurs domiciliés à l’agence présente par les autres banques. La
banque qui reçoit les images des chèques et des effets doit visualiser et faire la toilette de ces
valeurs afin de vérifier l’existence de certaine mention obligatoire et aussi vérifier la
conformité de la signature sur le chèque ou l’effet avec la signature du client sur le spécimen.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
• Montant : 500 MD
• Durée : 7 ans dont 2 années de grâce
• Affectation : renforcement du fonds de roulement et paiement des dettes
fiscales, CNSS, des sous-traitant et des charges sociales.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
II. L’analyse financière
Après avoir déposé la demande crédit par la société ABC, la banque doit étudier les
états financiers et les documents comptables pour déterminer les ratios permettant la situation
financière de la société. Plusieurs informations et ratios sont détaillés dans les tableaux n°4 et
5,6 et 7
1.Informations financières
Tableau 4: Le bilan de la société ABC
Actifs 2018 2019 Var. CAPITAUX 2018 2019 Var.
PROPRES
ET PASSIFS
1.Actifs 1.Capitaux propres
noncourants
1.2Actifs 75 10822 10747 Capital social 20000 20000 0
immobilisés : - Réserves 870 2000 1130
Immobilisations Réserves ou 0 0 0
incorporelles - 513437 520246 6809 réévaluation 0 0 0
Immobilisations 0 0 0 Autres capitaux 128633 202820 74187
corporelles - propres 75317 21346 -53971
Immobilisations 0 Résultats reportés
0 0
financières Résultats de
17556 l’exercice
1.2Autres actifs 513512 531068 224820 246166 213346
non courants
35112
Total des actifs 1027024 1062136 Total des capitaux
Non courants propres avant
résultats
2.Actifs Courants 2.Passifs
Stocks 81995 877783 795788 2.1Passifs non
courants Emprunts 297825 277037
Clients et comptes 295816 176840 -118976 Total des passifs 297825 277037
rattachés non courants
Autres Actifs 373649 387031 13382 2.2Passifs
Courants courants 817627 1033851
Liquidités & 19975 493847 473872 Fournisseurs 63227 223056
équivalents de A.P.C 671448 687259
liquidités Concours bancaire
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
L’analyse du bilan montre une augmentation au niveau de stock en 2019 par rapport
2018, et une diminution au niveau du compte client. Alors qu’on constate une augmentation
des dettes fournisseurs en 2019.
La diminution de liquidité générale indique que l’entreprise dispose d’un actif suffisant
pour couvrir son passif exigible
L’augmentation de ratio de liquidité immédiate indique que l’entreprise est solvablz a
court terme
Plus l’entreprise est efficace plus son ROE est élevé et elle attire davantage des
investisseurs.
Ratio de rentabilité d’exploitation est positif durant 2018 et 2019 cela signifie que
l’entreprise est rentable
L’entreprise a une dépendance importante aux financements extérieurs.
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Figure 4: Evolution du chiffre d’affaire 2019 - 2018
Les prévisions varient par rapport la réalité On constate que le chiffre d’affaires de la
société a connu une baisse De 25% au mois de mars 2020 par rapport le mois de mars 2019 et
40% au mois d’avril 2020 par rapport le mois d’avril 2019.
3.Avis de la banque
Après l’étude de dossier de crédit de l’entreprise ABC et la performance financières, la
banque fait l’accord pour un crédit covid 200 000 dinars
Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la description de l’établissement d’accueil. En plus, nous
avons présenté une étude de cas d’un crédit octroyé par la BNA après une étude détaillée du
dossier et la prise des garanties nécessaires pour une meilleure gestion du risque de crédit.
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Conclusion générale
Conclusion générale
La banque centrale occupe nécessairement une place de choix dans la gestion des
risques de crédit des banques évidement dans leurs performances. En effet elle constitue
d’abord, le garant de toutes les politiques visant à créer un environnement propice au
développement des établissement de crédit avec les normes de gestion exigées et les
politiques d’encadrement de crédit.
La gestion du risque de crédit correspond en effet, à l’ensemble des techniques ayant
pour but d’améliorer le couple rentabilité risque et permettant à la banque de bien maitriser
son portefeuille de crédit, ainsi que de réduire le risque de faillite bancaire
Le stage que j’ai effectué au sein de la BNA m’a été très bénéfique non seulement sur
le plan pratique mais aussi sur le staff plan. J’ai eu l’occasion d’apprendre à Coopéré avec le
cadre de la banque qui m’a beaucoup soutenu et m’a aidé à apprendre le plus grand nombres
informations au long de mon stage.
Les risques fréquemment rencontrés au niveau BNA dans la gestion du risque de crédit
résultent tant des techniques adoptées pour traiter les dossiers de crédit que des répercussions
de la crise du COVID 19. Ainsi, pour remédier aux faiblesses constatées nous avons formulé
un certain nombre de recommandations et suggestions pour la bonne gestion du risque de
crédit au sein de la BNA.
Il est évident de dire enfin, que la crise du coronavirus est une crise qui a touché
plusieurs secteurs économiques et le secteur bancaire n’échappe pas aux effets. Ces derniers
se manifestent à plusieurs niveaux :
40
Bibliographies
Bibliographie
-https1://www.memoireonline.com/07/09/2318/m_Le-risque-de-credit-evaluation-
apartir-desengagements-des-banques-aupreacut10.html
-https2://www.ecofinanc.com/2019/03/typologie-des-risques-de-credit.html
-Https3://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-creditpar-
lamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun18.html
-https4://www.l-expert-comptable.com/a/37381-qu-est-ce-que-le-besoin-en-fonds-
deroulementbfr.ht
-https5://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parlamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun18.html
-https6://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parlamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun19.html
-https7://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parla-methode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun22.html
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Annexes
Table des matières
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Introduction
générale ........................................................................................................... 1Chapitre
1 : Les techniques de gestion du risque de crédit....................................................2
Introduction.............................................................................................................................2
Section 1 : La typologie du risque de crédit............................................................................2
I. Définition du risque de crédit...................................................................................2
II. Typologies du risque de crédit...................................................................................3
1. Le risque de contre partie............................................................................................3
2. Le risque de liquidité...................................................................................................4
3. Le risque de lié à l’activité de structure du demandeur..............................................4
4. Le risque sectoriel.......................................................................................................4
5. Le risque financier.......................................................................................................4
6. Le risque opérationnel.................................................................................................4
7. Le risque politique.......................................................................................................5
Section 2 : Les techniques de gestion du risque de crédit.......................................................5
I. Les techniques classiques de gestion du risque de crédit..........................................5
1. La sélection des contreparties.....................................................................................5
1.1. L’analyse financière............................................................................................5
Table des matières
Annexes ...................................................................................................................................
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