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Je dédie ce modeste travail


A mon cher père Ammar, aucune dédicace ne saurait exprimer
l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu
pour lui. Rien au monde ne vaut ses efforts fournis jours et nuits
pour mon éducation et mon
bien être.
A ma chère mère TOUMIA, pour l’amour et les sacrifices qu’elle a
consentis pour me pousser toujours vers l’avant, j’espéré pouvoir
lui rendre une once de
ce qu’elle m’a donné
A ma chère sœur GHOFRANE, pour l’aide et le soutien qu’elle
m’témoigné, sa générosité et son sens de responsabilité faisait
d’elle l’épaule sur laquelle je
me reposais, que dieu réalise ses rêves.
A mon très cher frère KAIS, en témoignage de mon affection
fraternelle, de ma profonde tendresse et reconnaissance, je leur
souhaite un avenir radieux plein
de réussite.
A ma cher ALI, pour sa tendresse, son soutien inconditionnel et son
encouragement.
A tous les membres de ma famille, petits et grands, qu’ils trouvent
dans ce
modeste travail l’expression de mon affectation.

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Finalement, a tous mes amis, pour leur présence et leur soutien, et à
tous ceux
qui me sont chers.

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Je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir donné la santé et la
volonté d’entamer et de terminer ce rapport.
Je voudrais tout d’abord, adresser toute ma reconnaissance et ma
profonde considération à la directrice de ce rapport, Mme Mouna Abbes
Boujéléne, mon encadrante universitaire à la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion de Sfax (FSEGS), pour sa patience, sa
disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter
ma réflexion.
A l’issue de mon stage, je tiens à remercier toutes les personnes qui
ont contribué de près ou de loin au bon acheminement de cette formation,
ainsi qu’à tout le personnel de la Direction Régionale de la BNA – Sfax Pour
l’excellent accueil, les conseils avisés et la bonne humeur partagée.
Je tiens remercier particulièrement, Mr Mounir Ayedi, le directeur
régional de la BNA à Sfax pour m’avoir accueilli au sein de la direction
régionale de la BNA. Son aide, son attention et sa gentillesse tout au long du
stage, ont fait de ces deux mois un moment très plaisant et intéressant.
Je souhaite également, remercier très chaleureusement Mr Najib Ben
soltana et Mr Chokri Mnif, pour m’avoir donné l’occasion de réaliser ce
stage, pour le temps qu’ils ont consacré à m’apporter les outils méthodologies
et les documents indisponibles à la conduite de cette recherche.

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Je remercie aussi, Mr MOHAMED Aoud, pour m’avoir accompagné
tout au long du stage en me considérant comme un élément à part entière de
son équipe, ce qui a énormément favorisé mon épanouissement personnel et
professionnel.
Encore faut-il remercier Mr Riadh Khcharem, pour son accueil
chaleureux et la confiance qu’il m’accordé dès mon premier jour à la banque.
J’aimerais aussi gratifier ses efforts, son support, et ses encouragements qu’il
n’a cessé de m’apporter tout au long de la période de stage.
Un remerciement très spécial pour Mme Wided Abdennadher, la
femme exceptionnelle, avec qui j’avais l’honneur de passer deux mois de
stage dans un même bureau, auprès de qui j’ai appris la sagesse, la
générosité, la tendresse, qui m’a aidé et encouragé aux moments opportuns.
Sa présence bienveillante a été précieuse pour moi, j’ai beaucoup appris à ses
côtés et lui en suis éternellement reconnaissant.
Merci aussi à tous les stagiaires de l’unité pour très bons moments
partagés ensemble, et qui ont rendu ce stage particulièrement.
Enfin, je remercie très sincèrement les membres de jury qui ont
accepté d’évaluer ce travail.

i
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fÉÅÅt|Üx
Introduction générale........................................................................................ 1
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de
crédit ................................. 2
Introduction .......................................................................................................................
2
Section 1 : La typologie du risque de crédit ......................................................................
2 Section 2 : Les techniques de gestion du risque de
crédit ................................................. 5
Conclusion .......................................................................................................................
18

Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la


BNA .......... 19
Introduction .....................................................................................................................
19 Section 1 : Le système bancaire
tunisien ........................................................................ 19 Section 2 : Présentation
générale de l’établissement d’accueil ....................................... 23
Section 3 : Etude de cas de la gestion du risque de crédit au sein du BNA ...................
34
Conclusion .......................................................................................................................
39

Conclusion générale .......................................................................................................


40

Bibliographies ..................................................................................................................
41

i
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Annexes ..............................................................................................................................
42

Table des matières .........................................................................................................


43

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Figure 1:Le fonctionnement d’une opération de titrisation ................................................
14
Figure 2: Structure du système bancaire tunisien ............................................................... 20
Figure 3: Organigramme de la direction régionale de la BNA - Sfax ................................ 25
Figure 4: Organigramme de chiffres d’affaires 2019 par rapport 2018 ..............................
38

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Tableau 1 : Les soldes intermédiaires de gestion ..................................................................
6
Tableau 2: Fiche signalétique de la BNA ........................................................................... 24
Tableau 3 : Présentation de la société .................................................................................
35
Tableau 4: Le bilan de la société ABC ................................................................................
35
Tableau 5: Structures financières ........................................................................................
36

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Tableau 6: Ratios financières ..............................................................................................
36
Tableau 7: Rentabilité prévisionnelle ..................................................................................
37

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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Introduction générale

2
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Introduction générale

L
’octroi du crédit est la fonction principale des banques. C’est une
opération par laquelle un établissement de crédit met ou promet de mettre
une somme d’argent à la disposition d’un client avec des intérêts et frais
pour une période déterminée. C’est donc un emploi des ressources qu’effectue une banque
dans l’espoir d’être remboursée et cela ajoute des intérêts constituant le prix du risque
qu’elle prend et d’autres frais accessoires.
Dès lors, même si le banquier espère avoir un gain dans cette opération il s’expose
de simultanément à une incertitude de non remboursement de l’emprunteur. En effet,
lorsqu’un Crédit est octroyé, l’établissement prêteur n’est pas toujours sûr de récupérer ses
fonds. Celui-ci se trouve fréquemment exposé au risque de crédit. Le banquier devra
trouver des moyens efficaces afin de prémunir, si on non maitriser ce risque de non
remboursement du client.
Le risque de crédit est l’une des majeures causes de des résultats des entreprises et
des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé
à une multitude de risques qui peuvent entrainer sa défaillance et faillite.
La propagation du coronavirus, a importé amplement l’activité économique de la
Tunisie surtout au niveau des entreprises qui ont été considérablement touchées par l’arrivé
de cette crise sanitaire.
Suite au confinement qui a été procédé par des mesures préventives, l’activité
économiques a été impactée à travers des multiples canaux de transmissions,
principalement l’arrêt de la production, la fermeture des points de vente et l’arrêt de
recouvrement interentreprises ainsi que la suspension des opérations du commerce
international.
Alors, notre objectif est d’étudier l’impact la pandémie COVID 19 sur la gestion
du risque de crédit au sein de la banque BNA.

3
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Chapitre 1 : Les
techniques de gestion du
risque de crédit

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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Introduction
L’octroi du crédit par une institution financière est toujours une opération risquée
car l’évènement de non remboursement des dettes de la part d’un emprunteur défaillant
induit des effets pervers sur la situation financière de l’établissement de crédit.
La gestion du risque de crédit apparait donc une nécessité et constitue le fondement
du métier de la banque. Cette gestion se fait à deux niveaux :

- Avant l’octroi du crédit, la banque doit minimiser son exposition à ce risque à travers sa
bonne évaluation par l’étude classique du dossier de crédit, le recours à la notation et la
prise de certaines précautions (division du risque... ETC)
- Après l’octroi du crédit, la banque doit faire le suivi (constater le retard, lancer le
recouvrement……ETC) et déposer des fonds propres nécessaires pour absorber une
perte éventuelle.

La suite de ce chapitre sera organisée en deux sections. La première section


présentera la typologie de risque du crédit. La deuxième section développera les différentes
techniques de gestion du risque de crédit.

Section 1 : La typologie du risque de crédit


Dans cette section, nous commencerons par la définir le risque de crédit, puis nous
discuterons ses différentes typologies.

I. Définition du risque de crédit


Le risque de crédit1 appelé aussi le risque de contrepartie, risque de défaut ou risque
d’insolvabilité est le risque, pour la banque risque, de ne pas être remboursée (totalement
ou partiellement). Autrement dit, le risque de crédit est le risque que la banque subit des
pertes à la suite d’un non remboursement total ou partiel des crédits accordés.
Ce type de risque est plus important de tous les risques auxquels sont exposées les
institutions financières, dans la mesure où il met le plus en cause la survie de l’organisation
De nos jours la finance est devenue largement une industrie de transformation des
anticipations de revenus et de risque en instruments dont le prix peut être négocié sur des
marchés ou auprès d’institutions ad hoc.
1 https://www.memoireonline.com/07/09/2318/m_Le-risque-de-credit-evaluation-a-partir-
desengagementsdes-banques-aupreacut10.html
5
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Cela permet le transfert des risques à ceux disposés à les prendre (contre des
revenus espérés), la compensation des risques inverses (exemple le risque de change d’un
importateur est inverse de celui d’un exportateur, le taux d’un préteur est inverse d’un
emprunteur.) et la diversification des risques.

II. Typologies du risque de crédit


Il existe plusieurs types de risque de crédit2 :

- Le risque de contrepartie
- Le risque de liquidité
- Le risque de lié à l’activité de structure du demandeur
- Le risque sectoriel
- Le risque financier
- Le risque opérationnel
- Le risque politique

1. Le risque de contre partie


Qui est pour une banque ou une entreprise qu'une contrepartie (partie d'une
transaction sur le marché de gré à gré) n'honore pas ses obligations envers elles. C'est le
risque de défaillance d'un débiteur sur lequel l'établissement détient une créance ou un
engagement de hors bilan assimilable.
Il comprend en général :
 Les crédits octroyés
 Les titres détenus
 Les engagements hors bilan
Les véhicules qui permettent la distribution des risques sont les produits dérivés
comme les swaps, les contrats à terme et les options. Aux états unis, le fédéral réserve
board estimait qu'en 1996, les banques américaines détenaient plus de trente-sept trillions
de dollars de position hors bilan, comparé à un montant d'environ un trillion de dollars
seulement, 10 ans plus tôt. Ceci montre que ce risque est apparu avec la diversification des
activités des banques (intermédiation dans les marchés financiers).

2 https2://www.ecofinanc.com/2019/03/typologie-des-risques-de-credit.html
6
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

2. Le risque de liquidité
Qui apparaît lorsque le client se trouve dans une situation d'illiquidité (temporaire ou
conjoncturelle). On parle alors de risque de non-paiement.

3. Le risque de lié à l’activité de structure du demandeur


Est le risque lié à une baisse du chiffre d'affaires dont les conséquences se font
surtout ressentir au niveau de la rentabilité puis de la liquidité si la chute est durable. En
effet, l'entreprise en proie a des difficultés financières va faire une hiérarchie de ses
engagements, donner une position secondaire au créancier « banque » et honorera
tardivement ses engagements auprès de celle-ci.

4. Le risque sectoriel
Lié au secteur d'activité
Exemple : l'excès de concentration par secteur peut aussi s'avérer catastrophique
ainsi qu'en témoigne l'exemple du crédit lyonnais, en France, qui avait une exposition
excessive dans le secteur immobilier quand celui-ci s'est effondré en 1992 entrainant le
crédit lyonnais.

5. Le risque financier
Rattaché aux crises financières macroéconomiques (dévaluation, révision du taux
par la banque centrale).
Nous illustrerons ce risque par exemple le plus marquant des caisses d'épargne aux
états unis durant la période 80. Les de ces institutions étaient constituées en grande partie
de dépôts à court terme qui étaient utilisés pour financer des investissements immobiliers
sous forme des prêts à long terme à taux fixe.
La hausse brutale des taux au début des années 80 a eu pour conséquences une
chute de la valeur de l'actif net de la caisse d'épargne dont le cout des ressources

6. Le risque opérationnel
Concerne des risques d'ordre organisationnel liés au fonctionnement même de
l'établissement de crédit. Il a été démontré que les crises financières surtout dans nos pays
ont eu pour cause les défaillances ou manquements du système de contrôle de l'activité
bancaire. En fait, la banque doit surtout veiller à un système d'octroi du crédit qui ne

7
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

présente aucune faille surtout au niveau des autorisations qui provoquent dans la plupart
des cas une dérive du risque de crédit.

7. Le risque politique
Lié à la probabilité que le changement de législation ou de réglementation réduisent
le taux de rendement attendu des investisseurs.

Section 2 : Les techniques de gestion du risque de crédit


Le risque de crédit est le principal risque contenu dans le bilan d'une banque car il
consomme en moyenne autour des trois quarts des fonds propres réglementaires d’où
l’importance de sa gestion et de son suivi.
Les banques disposent de plusieurs outils et produits financiers pour gérer ce risque,
qui peuvent être regroupés en deux grandes familles : les techniques « classiques » et les
techniques « récentes ».

I. Les techniques classiques de gestion du risque de crédit


Les techniques classiques 3sont utilisées en amont de l’octroi de crédit avant la
signature de contrat de crédit. Ces techniques sont primordiales pour la banque car lui
permettent de limiter la prise de risque ou au moins de limiter ses conséquences lors de sa
survenance.

1. La sélection des contreparties


La banque a la possibilité de réduire son exposition au risque de crédit en
sélectionnant les contre parties les moins risquées
La banque a la possibilité de réduire son exposition au risque de crédit en
sélectionnant les contreparties les moins risqués. Cette sélection peut se faire grâce à
l’analyse financière, le calcul de scores, …. ETC

1.1.L’analyse financière
L’analyse financière se rapporte à l’évolution de la situation financière d’une
entreprise, d’une personne ou d’un projet. Le but de cette analyse est de fournir, à partir
d’information chiffrés d’origines diverses, une vision synthétique qui fait ressortir la réalité
de la situation et qui doit aider le dirigeant, l’investissement ou le prêteur (Banque) dans
3 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun18.html
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

leurs prises de décision au regard de la rentabilité et du risque. Les aspects les plus souvent
étudiés sont la profitabilité, la solvabilité et la liquidité de l’activité considérée.
Parmi les outils utilisés dans l’analyse financière, on cite les soldes intermédiaires
de gestion (SIG), le fonds de roulement (FR), le besoin de fonds de roulement (BFR), la
trésorerie nette (TN), et les rations de structure.

1.1.1.Les Soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Les soldes intermédiaires de gestion (ou SIG en abrégé) est un outil qui peut
compléter le compte de résultat et qui permet son analyse, en le divisant en plusieurs soldes
intermédiaires. II met en évidence les postes clés qui ont contribué à la formation du
résultat de l'entreprise en dégageant les différentes marges pertinentes liées à l'appréciation
de la performance de l'entreprise.
Les SIG, leurs définitions et leurs méthodes de calcul sont résumés dans le tableau 2
ci-après.

Tableau 1 : Les soldes intermédiaires de gestion


Indicateurs Formule de calcul Définition
MC = Chiffre d’affaires
Marge La MC est un indicateur de rentabilité. Elle permet
– coût d’achat des
commerciale de positionner une entreprise par rapport à ses
marchandises
MC) concurrents.
Vendues
La VA mesure la richesse créée par l’activité
d’exploitation de l’entreprise. C’est un critère
Valeur ajoutée VA = Marge sur coût D’appréciation de l’augmentation de valeur que
matières – Autres charges l’entreprise apporte, du fait de son activité, aux
(VA)
biens et services intermédiaires qui proviennent des
tiers.

L’EBE est un indicateur financier utilisé pour


Excédent brut EBE = VA + évaluer la capacité d’une entreprise à créer de la
d’exploitation Subventions valeur à partir de son activité d’exploitation, c’est
d’exploitation – Impôts l’un des critères les plus couramment utilisés par les
(EBE ou
et taxes – Charges de analystes financiers lors de l’analyse des comptes
EBITDA) personnel de résultat.

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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

RE = EBE + Autres Le RE mesure la performance économique de


produits d’exploitation l’activité de l’entreprise. Il traduit le dynamisme
– Autres charges d’une entreprise, il donne une idée de la ressource
Résultat d’exploitation – dégagée par l’activité Commerciale durant un
d’exploitation Dotations aux exercice donné et il tient compte du processus
(RE) amortissements et d’amortissement À travers les charges calculées.
provisions

Le RCAI est un indicateur de gestion


particulièrement indispensable pour l’analyse de
Résultat RCAI = RE + Autres
l’activité et de la rentabilité d’une entreprise. C’est
courant produits ordinaires +
la somme du résultat d’exploitation et du résultat
avant impôts Produits financiers –
financier (produits financiers - charges financières),
Autres charges ordinaires pour dégager le revenu net provenant de L’activité
(RCAI) – Charges financières habituelle de la société.

Le résultat net permet d’évaluer la rentabilité des


actionnaires, il représente la conséquence de toutes
Résultat net RN = RCAI – Impôts les politiques et les décisions financières prises par
(RN) sur le résultat l’entreprise. Il peut être négatif (déficit, perte) ou
positif (bénéfice).

1.1.2.Le fonds de roulement (FR), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la

trésorerie nette (TN)

Le fonds de roulement (FR)

Le fonds de roulement (FR) appelé fonds de roulement net global (FRNG) mesure
les ressources dont l’entreprise dispose à moyen et long terme (hors chiffre d’affaires) pour
financer son exploitation courante.
Il représente la somme dont dispose l’entreprise pour payer ses fournisseurs, ses
employés et l’ensemble de ses charges de fonctionnement, en attendant d’être rémunérée
par ses clients. Le FR se calcule comme suit :
FR = Capitaux permanents - Actifs immobilisés
Ou
FR = Actifs à court terme - Passifs à court terme
Un FR supérieur à 0 signifie que l’entreprise est en bonne santé financière.
Un FR inférieur à 0 signifie que l’entreprise ne dispose pas de ressources financières
suffisantes pour supporter l’intégralité de ses investissements.

Le besoin en fonds de roulement (BFR)

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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Le besoin en fonds de roulement (BFR)4 est la somme nécessaire que l'entreprise


doit posséder pour payer ses charges courantes en attendant de recevoir le paiement dû par
ses clients.
Le BFR se calcule de la manière suivante :
BFR = Stocks + Créances clients et autres créances - Dettes fournisseurs

Un BFR négatif signifie que l’entreprise est en bonne santé financière et dispose de
suffisamment d'argent pour être capable d'honorer ses dettes de court terme.
Un BFR positif indique que les dettes des clients de l'entreprise ne sont pas
suffisantes pour couvrir les actifs à court terme et qu'il sera nécessaire de recourir à des
financements externes.

Trésorerie nette (TN)

La trésorerie nette correspond au montant qu’une entreprise peut mobiliser


rapidement pour payer une dette. Elle se calcule par la différence entre le FR et BFR.
TN= FR-BFR
Une trésorerie nette positive signifie que la société peut rapidement payer une dette
C’est un signe positif.

1.1.3.Les ratios de structure financière

L’analyse de la structure financière de l’entreprise, qu’elle soit statique (bilan


fonctionnel) ou dynamique (tableau de financement), a pour but d’apprécier la solidité de
celle-ci, c’est-à-dire sa capacité à résister face à des difficultés économiques.
Les ratios permettant d’évaluer la structure financière de l’entreprise sont très variés
et chaque analyste financier est libre de créer ceux qui lui semblent pertinents. Nous
n’étudierons donc ici, que les ratios les plus communément utilisés par les banquiers.

Capitaux propres / Dettes financières

Ce ratio représente la structure de financement de l’entreprise (autofinancement ou


recours à l’emprunt). Là encore, il n’existe pas de norme absolue mais en règle générale, un
« bon » rapport ne doit pas être inférieur à 1.

Dettes financières / Capacité d’autofinancement

4https://www.l-expert-comptable.com/a/37381-qu-est-ce-que-le-besoin-en-fonds-de-roulementbfr.ht
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Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Ce ratio représente le nombre d’années nécessaires pour rembourser la dette dans le


cas où la capacité d’autofinancement (ou CAF) serait exclusivement employée à ce
remboursement (pas de dividendes ni d’investissements). Ce chiffre peut utilement être
comparé à l’échéancier des dettes financières.

Actif disponible à moins d’1 an / Dettes exigibles à moins d’1 an

Ce ratio, appelé ratio de liquidité, reflète le risque d’illiquidité de l’entreprise. Il doit


être au moins supérieur à 1 car sinon l’entreprise risque de se retrouver en situation de
cessation de paiement.
1.2.La notation
La notation (ou rating) consiste à attribuer une note à un emprunteur (particulier,
entreprise, Etat… etc.) reflétant son niveau de risque. Cette note est attribuée après la
collecte d’informations quantitatives et qualitatives sur l’emprunteur

1.2.1.La notation interne

La banque peut utiliser son propre système de notation pour noter ses emprunteurs
(particuliers, professionnels et entreprises).
En Tunisie, la circulaire aux établissements de crédit n°2006-19 relative au contrôle
interne précise que l’évaluation du risque de crédit donne lieu à l’attribution, à chaque
emprunteur, d’une note qui doit permettre d’évaluer avec pertinence son risque. Parmi les
systèmes de notation interne, nous citons le crédit Scoring.
Le crédit Scoring permet d’associer à chaque emprunteur un score reflétant son
niveau de risque de crédit. Ce score est attribué grâce à une fonction score développée par
la banque.
Le processus de crédit Scoring comporte plusieurs étapes :

Constitution d’un échantillon de dossiers de crédits déjà traités par la banque

Dans cet échantillon, deux classes d’emprunteurs sont distinguées : les bons
emprunteurs (qui ont remboursé leurs crédits sans incidents) et les mauvais emprunteurs
(qui, soit n’ont pas remboursé leurs crédits, soit ont remboursé mais avec retards).

Collecte des informations sur les emprunteurs de l’échantillon constitué

Une fois l’échantillon est constitué, il faut collecter toutes les informations relatives aux
emprunteurs de cet échantillon. Ces informations portent sur un ensemble de critères :

12
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

- Pour les particuliers : profession, âge, situation de famille, revenu, expérience, etc.
- Pour les entreprises : forme juridique, effectif, capital social, chiffre d’affaires,
ratios financiers…etc.

Construction de la fonction score

Le recours à l’analyse discriminante permet de :


- trouver les critères les plus significatifs (Ci), c’est-à-dire, qui permettent de
distinguer le mieux les bons et les mauvais emprunteurs ; - déterminer la
pondération ( i) à attribuer à chacun de ces critères.
On obtient alors la fonction score qu’on appelle souvent Z et qui se présente comme suit :
Z = 1C1 + 2C2 + ……+ nCn

Etablissement d’un questionnaire

La banque établit un questionnaire comprenant les critères significatifs. Ce


questionnaire va être rempli lors de chaque nouvelle demande de crédit.
En additionnant pour chaque emprunteur la valeur de chaque critère pondéré par la
pondération correspondante, on obtient le score de cet emprunteur. Ce score peut être
comparé à un score limite fixé par la banque. Ainsi, tout emprunteur dont le score est
inférieur au score limite est considéré comme défaillant et inversement. Il peut également,
être situé dans un intervalle de score parmi des intervalles de scores fixés par la banque.
Chaque intervalle correspond à une classe de risque.

1.2.2.La notation externe

La notation externe est accordée par les agences de notation dont les principales
sont Moody's, Standard and Poor’s, Dull & Phillip et Fitch. Ces agences sont des
établissements privés spécialisés dans l’évaluation du risque de crédit d’un emprunteur
(entreprise, Etat, … etc.) en lui attribuant une note qui renseigne les prêteurs sur sa
solvabilité.
Si nous prenons le cas des agences comme Standard & Poor's, un crédit noté : AAA
signifie une capacité à rembourser extrêmement forte alors qu’un crédit noté C indique une
créance à très grand risque.
Cette notation n'est pas constante. Elle évolue dans le temps ce qui implique qu'une
entreprise notée AA peut évoluer favorablement (atteindre AAA) ou régresser dans la

13
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

notation (BBB). Mais à un instant donné, elle sert à situer l'entreprise dans son
environnement. Les taux d'intérêt doivent être d'autant plus élevés que les notes sont basses

2. La prise de garantie
Afin de limiter le risque de crédit, la banque fait recours à la prise de garantie qui
lui permettra de récupérer les fonds prêtés en cas de défaillance temporaire (risque
d'immobilisation) ou définitive (risque de non remboursement) de son client. Cette prise de
garantie revêt deux formes : les garanties personnelles et les garanties réelles.4 Les
premières prennent généralement la forme d'un cautionnement ou d'avalisassions d'un tiers
au profit du client sollicitant le crédit. Les secondes, c-à-d les garanties réelles sont le
nantissement et l'hypothèque. Elles sont fondées sur un bien réel au profit de la banque.
3. La diversification des engagements
La diversification est l’un des moyens les plus anciens de réduction des risques. Elle
permet aux banques de se prémunir contre une perte trop lourde pouvant conduire à une
défaillance. En effet, une banque a intérêt à répartir les risques entre un grand nombre de
contreparties pour que la probabilité de perte soit faible étant donné que le risque global
d'un portefeuille est inférieur à la somme de ses risques individuels. A l’inverse, une
concentration trop importante des risques sur un nombre de contreparties fragilise la
gestion de la banque et met en danger sa pérennité en cas de défaillance de l’une des
contreparties les plus importantes.

4. L'assurance-crédit
Les contrats d'assurance-crédit sont émis par des sociétés et compagnies
d'assurances spécialisées. Ils visent à protéger une entreprise des impayés de ses clients.
Pour la banque, l'objectif du contrat d'assurance-crédit est de s'offrir une protection
contre le défaut de ses clients. L'entreprise d'assurance perçoit une prime contre la garantie
qu'elle accorde à la banque d'assumer le paiement de la dette assurée dans le contrat5.
Deux types de contrats d'assurance-crédit sont pratiqués : l’assurance-crédit par
encours et l’assurance-crédit en excédent.

5 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun18.html
14
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

4.1.L’assurance-crédit par encours


L’assurance-crédit par encours permet à un assureur d'examiner l'ensemble du
portefeuille de créances de son assuré et de fixer des limites de couverture par débiteur ou
par nature de débiteur.
Dans ce type de contrat, l'assureur offre, en amont de la transaction entre l’assuré et
son client des conseils sur la solvabilité du client, et en aval des services de recouvrement.
Toute perte liée à un fait générateur assuré (insolvabilité constatée ou présumée)
sera indemnisée dans la limite de l'encours fixé sur le débiteur concerné, déduction faite de
la franchise contractuelle.

4.2.L’assurance-crédit en excédent (ou l’assurance-crédit catastrophe)


L’assurance-crédit en excédent permet à un assureur, après avoir examiné la
politique de crédit et de recouvrement de son assuré, d'offrir une protection venant en

excédent d'une franchise annuelle tous sinistres confondus. En base annuelle, la garantie
joue dès lors que ce montant de franchise en cumul de sinistres est atteint et dans la limite
de la somme assurée.

5. Les techniques quantitatives


Les techniques quantitatives sont des modélisations du risque de crédit qui utilisent
les théories financières, notamment celle de la gestion du portefeuille d’actifs, combinées
aux statistiques et aux mathématiques pour prédire le risque de défaut des contreparties.
Ces techniques permettent de quantifier les fonds propres au regard de l'exposition
globale du portefeuille. L'utilisation de ces techniques nécessite des informations
qualitatives et quantitatives sur les contreparties qui serviront d'inputs aux modèles
d'évaluation.
Deux modèles d'évaluation du risque de crédit peuvent être distingués : le modèle
structurel et le modèle à forme réduite.
Le modèle structurel est basé sur le principe qu'une contrepartie (entreprise) est
capable d'honorer ses engagements tant que la valeur de marché de son actif est
suffisamment élevée. Autrement dit, le défaut d'une entreprise est déclenché par le
franchissement d'une barrière basse qui correspond au niveau de la dette.

15
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Le modèle à forme réduite fait un lien entre la valeur de l'actif de la contrepartie


(entreprise) sur le marché et le défaut qui découlerait d'un événement imprévisible. A la
différence du modèle structurel, le risque de défaut n'est pas un processus progressif.

6. Le pool bancaire ou la syndication


Depuis longtemps, les banquiers ont cherché à constituer des « pools bancaires »
appelés également « syndicats bancaires »6. Il s’agit d’un groupe de banques qui participent
au financement d’un même projet. Chaque banque du pool a une part dans la masse totale
des crédits accordés.
L'intérêt de cette technique est de répondre aux besoins de division des risques car
cela permet à chaque banque de détenir une fraction plus faible de la créance de l'entreprise
et par conséquent une faible fraction du risque de crédit.

II. Les techniques récentes de gestion du risque de crédit


Les techniques récentes de gestion du risque regroupent une panoplie d’instruments
qui ont été développées assez récemment par l’ingénierie financière. L’intérêt de ces
techniques réside dans le fait qu’elles permettent à la banque de gérer le risque de maniéré
dynamique. Ainsi, le risque peut être cédé en cours de la vie des contrats sans nuire à la
relation commerciale.
Parmi ces techniques, on cite la cession de créances, la titrisation et les dérivés de crédit.

1.La cession de créances


La cession de créances est une transaction de gré à gré dont l'objectif pour le cédant
(dans notre cas la banque) est motivé par :
- un besoin stratégique ; le but étant un recentrage sur un métier donné en cédant la
partie du portefeuille sur lequel celui-ci souhaite se désengager.
- un besoin de gestion de risque, par un transfert du risque de crédit par exemple pour
limiter la concentration sur un secteur d'activité donné ou sur un type de crédit.

6 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-lamethode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun19.html
16
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

La cession se fait sur le marché secondaire au prix convenu entre le cédant et


l'acquéreur. Ce prix peut être de 100% du pair pour les meilleurs risques ou avec une cote
pour les portefeuilles « difficiles » nécessitant des frais de sortie élevés.

2.La titrisation
Née aux États-Unis dans les années 1960, la titrisation a été introduite en Tunisie en
2001 par la loi n°2001-83 du 24 juillet 2001.

2.1.Définition
La titrisation est pratique financière qui permet de transformer des créances ou des
prêtes en cours détenus par une entreprise ou une banque en titres financières négociables
par le biais d’une société financière spécialisé.

2.2.Déroulement
Prenons l'exemple d'une banque qui désire vendre un portefeuille de crédits
immobiliers d’un montant de 500 Mille Dinars (MD) à un FCC qui en finance le prix en
émettant 1000 obligations de valeur nominale de 500 D chacune. Ces obligations seront
achetées par des investisseurs (personnes physiques et morales).
Le déroulement de l’opération de titrisation se résume comme suit :
La banque crée une société appelée société de gestion du FCC. Cette société a pour objet
unique la gestion du FCC (Article 44 de la loi n°2001-83).
Le FCC est créé à l’initiative conjointe de la banque et de la société de gestion (Article
43 de la loi n°2001-83). D’après l’article 35 de la loi n°2001-83, le FCC est une
copropriété ayant pour objet unique l’acquisition de créances saines détenues par les
banques (ou autres organismes) en vue d’émettre des parts représentatives de ces
créances. L’émission de ces parts s’effectue en une seule fois.
La société de gestion du FCC acquiert, pour le compte du FCC, le portefeuille de crédits
immobiliers cédé par la banque qui s’élève à 500 MD ainsi que les garanties
attachées. Par la suite, elle émet 1000 obligations d’une valeur totale de 500 MD
(1000 x 500 D) qui seront souscrits par des investisseurs (personnes physiques et
morales). La somme collectée servira à payer la banque cédante.

17
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

BANQUE
Paiements du prix
de vente Portefeuille de
(500 MD) crédits
immobiliers

FCC Vente

Valeur de
l’émission Emission
obligatoire
(500 MD) Investissements

1000 obligations
d’une valeur
nominale de 5000
chacune
Souscripteur

Figure 1:Le fonctionnement d’une opération de titrisation

3.Les dérivés de crédit


Les dérivés de crédit sont apparus aux Etats-Unis à la fin des années 90. Il s'agit
d'un contrat permettant à deux contreparties de transférer un risque de crédit portant sur un
tiers sans transférer l'actif. Le porteur initial du risque de crédit est appelé acheteur de
protection (dans notre cas la banque), et son cocontractant, vendeur de protection. Quant à
l'agent à la base du risque de crédit, il est défini comme entité de référence (dans notre cas
le client).
Ainsi, l'acheteur de protection s'assure, contre le paiement d'une prime, un
versement de la part du vendeur de protection en cas de réalisation d'un événement de
crédit (faillite, défaut de paiement, restructuration) de l'entité de référence.
Les dérivés de crédit ne sont pas utilisés que par les prêteurs. Les emprunteurs
(émetteurs d'obligations par exemple) sont également amenés à s'en servir pour se couvrir
contre d'éventuelles fluctuations des conditions de marché qui pourraient entrainer une
dégradation de leurs conditions de financement et altérer leur capacité de remboursement.

18
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

4.La tarification du risque de crédit


La technique de tarification du risque de crédit est aussi connue sous le nom de
mesures de performances ajustées pour le risque ou Risk Adjusted Performance
Mesurément(ou RAPM). Elle a été développée pour pouvoir déterminer le risque en
fonction du profil des contreparties.
Plusieurs techniques de tarification du risque de crédit ont vu le jour, selon la
méthode d'ajustement utilisée. On peut citer trois ratios de type RAPM qui sont Risk
Adjusted Return On Capital(RAROC), Return On Risk Adjusted Capital (RORAC), Risk
Adjusted Return On Risk Adjusted Capital (RARORAC).

4.1.Risk Adjusted Return On Capital (RAROC)


Le RAROC consiste à moduler les marges pour corriger la rentabilité requise en
fonction du risque sans moduler le capital de référence. L'ajustement se fait en déduisant
une prime de risque du résultat, et le rapporter aux fonds propres qui lui sont alloués.
Selon la période et les périmètres des calculs, nous pouvons distinguer quatre
types de RAROC à savoir :
Le RAROC à l’origine

Il est calculé à l'octroi du crédit sur la période allant de la date d'octroi du concours
jusqu'à sa date d'échéance ; il est souvent utilisé comme une méthode de tarification des
crédits à l'égard du risque et comme outil d'aide à la décision.

Le RAROC résiduel

Son calcul se fait pendant la période d'utilisation du crédit, sur un horizon qui va de
la date d'observation jusqu'à la date d'échéance. Le calcul prend en compte les changements
des caractéristiques des clients (notes), des crédits (provisions) et des garanties. Cependant,
sa forte dépendance des différents événements de vie du crédit (commissions, frais de
gestion, ... etc.) le rend difficile à manier.

Le RAROC annuel

C’est une solution intermédiaire aux deux précédentes. Elle peut correspondre à
l'exercice budgétaire et donner la possibilité d'adopter une stratégie, de fixer des objectifs et
de pouvoir mesurer les résultats à la fin de la période.

Le RAROC complet

19
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

Le calcul prend en c1ompte à une date donnée, tous les éléments des engagements
en cours, de la date d'origine à la date d'échéance de chaque concours. Sa stabilité et son
exhaustivité le rend plus adéquat pour l'adoption d'une stratégie soit au niveau d'un client
ou d'un portefeuille de clients.
Le choix entre ces différents types de RAROC se fait principalement en fonction de
l'utilisation finale et des attentes de l'utilisateur.

4.2.Return On Risk Adjusted Capital (RORAC)


L’ajustement de type RORAC consiste à rapporter les résultats non-ajustés aux
fonds propres corrigés par le risque encouru (Fonds propres économiques).

4.3.Risk Adjusted Return On Risk Adjusted Capital (RARORAC)


Le RARORAC tient compte de deux types d'ajustements. D’abord, une prime de
risque sera retranchée du résultat, puis ce résultat ajusté sera rapporté aux fonds propres
corrigés par le risque encouru7.

Sur le plan conceptuel et d'analyse, le RARORAC est le meilleur ratio de référence.

4.4.Le ratio prudentiels


Un ratio prudentiel est un ratio deca duquel une banque présente un risque
d’insolvabilité. Ce ratio mesure en comparant le niveau des engagements d’une banque (le
montant qu’elle prête) ou le montant de ses fonds propres (capital apporté par les
actionnaires et profit de la banque).
Afin d’assurer la stabilité du système bancaire international fixant une quantité
minimale de fonds propres des banques. Initialement a fixé à 8 de fonds propres par rapport
aux crédits accordés, Ce ratio COOKE dont la limite principale était de ne prendre en
compte pour ce calcul que le montant total distribués et non le risque clients attaché à ceux-

7 https://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-par-la-methode-RAROC-
application--Eco-Bank-Cameroun22.html
20
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

ci. Il fut consolidé et entouré de ceux garanties et entouré de deux garanties


supplémentaires lors de la signature de l’accord de Bale-il en 2004. Celui-ci s’appuie sur
trois piliers

Le premier reposant sur le Ratio McDonough Prenant en compte non plus seulement
le montant des crédits alloués mais les probabilités de défaut de la contrepartie et de
la ligne de crédit, se voulait offrir une meilleure évaluation des risques de crédits en
autorisant l’usage des notations d’agences agrées (par ex Standard et poor’s) ou de
modèles de risques internes aux banques
Le deuxième permet au régulateur de contrôler l’application de ces standards et de
revoir à la hausse l’exigence de fonds propres si besoin
Le troisième exige la transparence des informations communiquées par les banques au
public sur les actifs et leur risque. Parce que la crise à démontré que la régulation ne
pouvait se penser, uniquement de façon régulatoire mais devait inclure une part de
prudentiel à travers la notion « macro prudentiel » On été élaborées les normes dites
de BALE III. Celles-ci sont de type prudentielles régulatoires, c’est-à-dire des
normes prudentielles devenus sensibles au contexte du marché et visant, comme le

font les normes régulatoires, à maintenir dans des équilibres efficaces des marchés
qui ne peuvent les établir par eux-mêmes. En particulier les accords de Bale III
prennent en compte le risque naguère non considéré, de la pratique étendue des
dérivés (titres présentant d’importations risques hors bilan), impliquant des mesures
d’ordre prudentiel, qui avait participé à la mauvaise information sur les risques
pouvant circuler sur les marchés, nécessitent alors des mesures régulatoire, la
transparence du marché étant alors le moyen clé poursuivi par la régulation.

Conclusion
Les établissements de crédit sont confrontés à divers types de risques qui menacent
leurs performances et les fragilisent, mais le risque de crédit reste le plus important à cause
de la montée de la concurrence et le déséquilibre informationnel entre prêteur et
emprunteur.
Plusieurs techniques de gestion du risque de crédit ont été ainsi, développées par
les banques allant des techniques classiques d’analyse financière aux techniques récentes
de transfert de risque par la titrisation et les dérivés de crédit.
21
Chapitre 1 : Les techniques de gestion du risque de crédit

22
Chapitre 2 : Présentation du
système bancaire Tunisien et
de la BNA
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA

Introduction
Aujourd’hui le système bancaire tunisien est consisté 18 petites banques locales et trois
banques, les plus grandes, contrôlés par l’Etat. Le secteur a toujours été caractérisé comme
étant petit et fortement concentré.
Les banques prêtent et recyclent l’excédent de monnaie au sein du système financier de
plus elles créent, distribuent et négocient des titres. Vente d’autres produits financiers tels que
les assurances et les fonds de placement.
Dans la suite de ce chapitre, nous allons présenter dans une première section, le
système bancaire tunisien. Dans une seconde section on doit décrire la banque nationale
agricole BNA

Section 1 : Le système bancaire tunisien


I. Définition de la banque
Une banque est une entreprise qui a une activité financière. Sa fonction principale
consiste à proposer des services financiers tels que collecter l’épargne, recevoir des dépôts
d’argent, accorder des crédits, gérer les moyens de paiements. Chaque banque est spécialisée
selon son activité principale et sa clientèle.

II.Historique du système bancaire tunisien


En 1958 et plus précisément le 19 septembre 1958, le système bancaire tunisien a
commencé à prendre sa forme par la promulgation de la loi numéro 58-90 portant sur la
création et l’organisation de la banque Centrale de Tunisie BCT qui est entré en activité le 3
Novembre de la même année. Le dinar tunisien est instauré comme unité monétaire du pays.
Les rôles de la BCT, encadrer la circulation de la monnaie, à superviser les établissements de
crédit et le principal rôle c’est préserver la stabilité et la sécurité du système financier.
La banque joue un rôle essentiel dans le développement économique. Son rôle consiste,
en particulier, à choisir les firmes qui pourront bénéficier de l’épargne publique. Le secteur
bancaire agit donc sur le sentier d’expansion économique par l’intermédiaire de la création
monétaire et de l’allocation de l’épargne.
Concernant le système bancaire tunisien, on a vu depuis la décennie 1990 plusieurs
réformes économiques et financières caractérisées par la libéralisation et la déréglementation
du système. ... En effet, les banques ont la liberté de prendre leurs propres décisions

19
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
d'allocation de crédit.

III.Structure du système bancaire tunisien


Le système bancaire tunisien comprend la banque centrale Tunisie, 23 banques
résidents ,7 banques off-shore, 13 établissements financiers : dont 2 banques d’affaires ,8
établissements de leasing, 2 sociétés de factoring.

Figure 2: Structure du système bancaire tunisien


1.Banque Centrale Tunisienne.
1.1. Définition

Créé le 19 septembre 1958, la Banque Centrale de Tunisie est une institution financière
publique nationale dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière.

1.2. Objectifs de la BCT

L’objectif principal de la BCT consiste à préserver la stabilité des prix.


A côté de cet objectif principal la BCT :
- Participe à préserver la stabilité financière.
- veille une meilleure coordination entre la politique monétaire et la politique
économique de l’Etat.

20
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.3. Missions de la BCT

1.3.1.Missions générales

La BCT possède de nombreuses missions parmi lesquelles :


- La BCT définit et conduit la politique monétaire pour atteindre son objectif principal
qui est la préservation de la stabilité des prix. Les instruments de cette politique
monétaire sont nombreux. Nous citons à titre d’Example le taux directeur.
- La BCT exerce, pour le compte de l’Etat, le prêt privilège exclusif d’émettre sur le
territoire de la République tunisienne des billets de banque et des pièces de monnaies
métalliques.
- La BCT veille à la mise en œuvre de la politique de change fixée par le gouvernement.
- La BCT détient et gère les réserves de change fixée par le gouvernement.
- La BCT assure le contrôle des banques et des établissements financiers.
- La BCT assure à son siège et ses succursales, la tenue du compte courant du trésor et
exécute toutes les opérations ordonnées au débit et aux crédits de ce compte.
- La BCT assure la tenue d’une centrale d’informations. Celle-ci est régie par le
circulaire de la BCT N°2008-06 du 10 mars 2008. A travers cette centrale, la BCT
assure la tenue d’un fichier des incidents de paiements relatifs aux chèques, d’un
fichier des crédits professionnels et non professionnels, etc.

1.3.2.Missions particulières

- L’émission de billets de banque et de pièces de monnaie.


- L’opération sur devises.
- La fonction de banque de l’Etat.
- La fonction d’autorité et la mise en place des normes prudentielles.
- Le prête de son appui à la politique économique de l’Etat.
- La fonction de suivi de la qualité des services bancaires.

2.Les établissements de crédits


2.1. Définition et rôle des établissements de crédits

Un établissement de crédit correspond à une personne morale ou une physique


financière qui à titre d’activité principale effectue des opérations des banques.
Les opérations des banques comprennent
- Les opérations de réception des dépôts du public quelles qu’en soient la durée et la forme.
21
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
- Les opérations d’octroi des crédits sous toutes leurs formes.
- Les opérations de leasing.
- Les opérations de factoring.
- Les opérations bancaires islamiques.
- La mise à la disposition de la clientèle des moyens de paiements et la prestation de
services de paiements.
Les établissements de crédits peuvent aussi effectuer les opérations liées aux son
activité telles que le conseil et l’assistance en matière de gestion financière et d’ingénierie
financière, les services destinés à faciliter la création, le développement et la restructuration
des entreprises.

2.1.1.Les typologies des établissements de crédits

Les établissements de crédits comprennent les banques et les établissements financiers.


Les établissements de crédits peuvent effectuer toutes les opérations énumérées à
l’article n°2 de la présente loi, seuls, toutefois, les banques sont habilitées à recevoir du public
des dépôts quelles qu’en soient la durée et la forme.

Les Banques

En Tunisie, le secteur bancaire est majoritairement composé de banques privées et à


capital mixte (70%) mais les banques publiques y jouent un rôle prépondérant dans le
financement de l’économie. Sur les 23 banques que dénombre le système bancaire tunisien, 11
banques sont cotées à la Bourse de Tunis et ils représentent plus de 90% du secteur bancaire
tunisien dans son ensemble. Les autres banques ne sont pas cotées. On compte actuellement 23
banques universelles à savoir : UIB (Groupe Société Générale), BT, BH, UBCI (Groupe PNB
PARIBAS), Amen Bank, ATB, BTS, BNA, STB, Attijari Bank (Groupe Wafa /Santander
Bank), BIAT, BTE, BTK (Groupe Français Caisse d'épargne), QNB, TSB connue auparavant
sous le nom de STUSID BANK, ABC, BTL, BFPME, Banque de Zitouna, BFT, Citibank, AL
BARAKA et WIFAK International Bank. Les banques sont habilitées à exercer les opérations
bancaires. Les banques peuvent aussi effectuer les opérations liées aux opérations bancaires.
- Le conseil et l’assistance en matière de gestion financière et d’ingénierie financière ;
- Les services destinés à faciliter la création, le développement et la restructuration des
entreprises.
- La gestion de patrimoine.

22
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Les établissements financiers

Les établissements financiers en Tunisie se composent des établissements de leasing,


des sociétés de factoring et des banques d’affaires.

Les établissements de leasing

Le leasing est une opération de location d’équipement, de matériels ou de biens


immobiliers achetés ou réalises en vue de la location, par le bailleur qui en demeure
propriétaire et destinés à être utilisés dans les activités professionnelles, commerciales,
industrielles, agricoles, de pêche ou de services. Les établissements de factoring

Le factoring est considéré comme un service de gestion des créances commerciales en faveur
d’un détenteur de portefeuille de créances commerciales.
En pratique, les sociétés de factoring réalisent notamment les activités suivantes :
- elles achètent les factures des entreprises matérialisant leurs ventes, et assurant par la
suite leur recouvrement pour leur propre compte.
- elles gèrent les comptes clients des entreprises : tenue des comptes, recouvrement des
factures, engagement éventuel d’actions de contentieux, etc….

Section 2 : Présentation générale de l’établissement d’accueil


La Banque Nationale Agricole (ou BNA) est une banque publique tunisienne, fondée le
1er Juin 1959. Elle compte aujourd’hui, 182 agences couvrant tout le territoire et réparties en
cinq catégories selon l’importance de leur activité.
Dans cette section, nous fournirons une description de l’établissement d’accueil qui est
la direction régionale de la BNA – Sfax.

I. Description de la BNA
1. Historique
Les origines : La BNA est la première banque tunisienne spécialisée dans le
financement agricole. Le 10 octobre 1959, l'ancien président de la République tunisienne,
Habib Bourguiba a annoncé la création de la Banque Nationale Agricole dans l’espoir
d’unifier le crédit agricole et encourager le développement agricole.
1969 : Dix ans plus tard, l'incroyable croissance de l'activité de la BNA en ouvrant des
financements à différents secteurs de l'économie et sa participation importante au
développement du pays ont conduit à changer son nom à la Banque Nationale de Tunisie.

23
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1989 : La réorganisation de la BNT et sa fusion avec la Banque Nationale de
Développement Agricole (BNDA) ont eu lieu le 24 juin 1989, dans le but d'aider la banque à
retrouver son nom initial et à unifier la structure du crédit agricole.
Cette opération de fusion avait pour objectifs de renforcer les activités agricoles de la
BNA et de lui permettre de jouer efficacement son rôle dans le développement de la
production agricole pour faciliter l'accès des agriculteurs au crédit agricole à court, moyen et
long terme, et améliorer l'efficacité de la gestion du secteur agricole en combinant les
ressources matérielles, humaines et financières des deux institutions.
1990 : Afin de s'adapter à ce nouvel environnement, la BNA a restructuré son
organisation, modernisé ses outils et ses méthodes de gestion et mis enplace une stratégie
commerciale axée sur l'approche client / produit, l'amélioration de la qualité de service et
l'innovation financière.
2019 : Le capital social de BNA a passé à 176 à 320 millions de dinars tunisiens
(MDT).

2. Fiche signalétique de la BNA

Le tableau suivant fournit la fiche signalétique de la BNA.

Tableau 2: Fiche signalétique de la BNA


Dénomination sociale Banque National Tunisie
Abréviation BNA
Nationalité Tunisienne
Objet sociale Activités bancaires
Date de constitution 1ér juin 1956
Siège social Avenue Mohamed V, Bab Bhar 1002, Tunis
Forme juridique Société anonyme
Régime fiscale Droit commun
Capital social 320.000.000
E-mail www.bna.tn
Site web bna@bna.com
Marche de cote Principal
Source : site officiel de la BNA

II.Description de la direction régionale de la BNA - Sfax


La direction régionale de Sfax, où j’ai effectué mon stage, gère 16 agences et comporte
4 divisions :
- la division des affaires juridiques,

24
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
- la division des crédits commerciaux et industriels,
- la division des opérations avec l’étranger, - la division du contrôle et inspection.
L’organigramme de cette direction est représenté dans la figure suivante :

Figure 3: Organigramme de la direction régionale de la BNA - Sfax

Les principales missions de la direction régionale sont :


- L’assistance et l’encadrement des agences redevant de sa compétence.
- La prospection commerciale.
- Le contrôle, le suivi et le recouvrement des engagements de la zone.
- La prise de décision dans le cadre des pouvoirs délégués en matière de crédit.
- La décentralisation de certaines fonctions particulièrement en matière de gestion des
crédits commerciaux, industriels et agricoles, de gestion des garanties et du contentieux
ainsi que les opérations administratives et de contrôle.

III.Les taches effectuées durant le stage


Au cours de mon stage au sein de la direction régionale de la BNA-Sfax, j’ai effectué
plusieurs taches qui sont les suivantes :

- Gestion des courriers


- Suivi des correspondances avec les agences
- Gestion physique des dossiers de crédits de gestion et d’investissement
- Tirage des papiers de sous-comité de chaque jour auprès système
- Division des sous-comités selon le total engagement du client et leur envoi au chef
division pour donner son avis

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Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Pour la BNA le total engagement du client ne doit pas dépasser le plafond tous crédits
confondus :

 Délégation du pouvoir régional : inférieur ou égal 250 MD


 Délégation du pouvoir centralisé : supérieur à 250 MD
- Saisi des avis accordés par le chef division sur le système
- Validation des avis sur le système
- Etude des dossiers de crédits : vérification des documents remis par le client, édition de
la fiche d’étude sur le système, vérification des garanties, montage du dossier …etc.

IV.Les produits d’une agence BNA


Parmi les produits offerts par une agence BNA on trouve :

1.Le financement des entreprises


1.1.Le crédit d’investissement

Permet de financier vos investissements par des concours à moyen et long terme ou des
engagements par signature.

1.1.1.Crédit à moyens et longs termes

o Permettant de financier la création de votre projet industriel, commercial et /ou de


services
o Le montant du crédit peut atteindre 70% du cout d’investissement industriel ou
commercial 75% pour les services. Le crédit est imputé sur des ressources propres de la
banque et/ou des lignes de crédit extérieurs à conditions avantageuses.
o Le délai de remboursement s’étale sur une période de 7 à 12 ans.

o Le reliquat, soit 30% du cout d’investissement industriel ou commercial et 25% pour


les services, sera financé par des fonds propres provenant :
- De l’apport des associés.
o Et/ou des avantages financiers prévus par le code des incitations aux investissements.
1.1.2.Crédits participatifs

oPermettant de financier ou de renforcer votre participation dans le capital de la société à


créer ou existante. oLe montant de ce crédit peut atteindre 100% de votre participation
prévue dans le capital de la société et sera remboursé sur 7 ans.

26
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.1.3.Crédits co-finance par BNA et BFPME

Ces crédits permettent de cofinancer les projets de création, d’extension et de transfert


des PME dont le cout d’investissement se situe entre100.000 DT et 5.000.000 DT et ce dans le
cadre d’une convention signée par la BNA et la BFPME dans le but d’encourager la création
des PME.

2.Les cartes bancaires


Cartes prépayées

Carte prépayées ‘’MYCARD’’ est une carte bancaire MasterCard nationale


rechargeable et non liée à un compte bancaire, vous n’aurez pas besoin d’ouvrir un compte
bancaire ni de présenter des justifications de revenus pour en bénéficier.

Cartes FIRST

La carte FIRST est une carte bancaire Master Card prépayée, destiné aux enfants moins
18 ans. Sa première carte bancaire prépayée ‘’FIRST CARD’’ afin de lui permettre de gérer
son argent de poche d’une manière autonome, simple et sécurisée sous votre contrôle.
La carte FIRST est non liée à un compte bancaire, c’est une carte rechargeable
fonctionnant à hauteur du montant chargé sur la carte.

Cartes YOUTH

Cartes jeune ‘’YOUTH CARD’’ est une carte bancaire Master Card prépayée,
rechargeable et octroyée sans compte bancaire.
YOUTH CARD est offerte aux jeunes afin de leur permettre de gérer leurs budgets
d’une manière autonome, simple et sécurisée tout en offrant les mêmes avantages d’une carte
bancaire classique nationale.

Carte prépayée MYCARD

Carte prépayée MYCARD est une carte MasterCard national rechargeable et non liée à
un compte bancaire, vous n’aurez pas besoin d’ouvrir un compte bancaire ni de présenter des
justifications de revenus pour en bénéficier.

27
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
V.Les services d’une agence BNA
1. Service contrôle caisse
1.1.Opérations de versement

L’opération de versement consiste à créditer un compte d’un montant déterminé. Cette


opération peut se faire par le client de l’agence ou une tierce personne sous réserve de
présenter son identité.

Le versement Espèce

Les modalités de contrôle et sécurité des opérations de versements au niveau de la


caisse sont soumises aux circulaires 81/49 & 94/26. Le guichetier passe le bulletin de
versement espèce après avoir eu le N° de compte, le nom de celui qui va effectuer le
versement ainsi que le montant. Une fois que le bulletin est imprimé, 0000 le client passe à la
caisse pour verser la somme en question, le caissier vérifie la conformité du montant inscrit sur
le versement et le montant qui lui a été remis par le client ; si la conformité a lieu, il apposera
sa signature avec celle du client sur le versement puis apposera le cachet « reçu » sur l’original
de l’avis qu’il remettra au client. Il doit indiquer le détail des espèces encaissées.

Versement chèque

 Effectuer le toilettage des valeurs. (Vérification du montant en chiffre et en lettre,


des motions obligatoires, pas de surcharge) Etablir le bordereau de versement
chèque.
 Signature du bordereau par le déposant et le contrôleur plus le cachet reçu.
 Remettre l’original du bordereau au client.
Il s’agit des chèques dont les tireurs et les bénéficiaires sont clients de l’agence. Dans
ce cas, on procède aux opérations suivantes :
 Après vérification d’usage, remettre l’original du bordereau versement chèque au
client.
 Vérifier la solvabilité du tiré.
 Apposer au verso du chèque le cachet « Passé au débit du compte » et au recto le
cachet « Signature conforme » et débité le client.
 La copie du versement chèque sera utilisée comme pièce comptable pour créditer
le client bénéficiaire du chèque.
Et en cas d’insuffisance ou absence chez le tireur, le chef d’agence a le droit, soit de
rejeter le chèque, soit de le régler.
28
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
NB : Tout chèque dont le montant est inférieur ou égal à 20 DT n’est jamais rejeté.

 Versement chèque aux agences BNA :

Le chèque tiré sur d’autres agences BNA sera représenté par l’intermédiaire de la télé
compensation, le règlement se faire en 3 jours ouvrables (1er jour : jours du versement, 2eme
jours : solvabilité du tiré, 3eme jours : le compte du client sera crédité si le tiré est toutefois
solvable), et ce moyennant des commissions.

 Versement chèque aux autres banques :

Dans ce cas, le tireur travaille avec d’autres banques (STB, BIAT, BT, ATB…). La
présentation de ces chèques passe obligatoirement par la télé compensation et le règlement se
fera en 3 jours ouvrables.

Versement effet

Vous pouvez alors la déposer à votre banque en remplissant un bordereau de remise


d'effets. Cette opération de remise d'effet doit s'effectuer une quinzaine de jours avant son
échéance, si vous souhaitez être réglé à la date d'échéance indiquée.

1.2.Opération de Retrait

Dans le cadre de l’exécution des opérations, le caissier doit exiger que toutes les pièces
de retrait ou de versement porte les références d’enregistrement sur la machine et s’assurer
qu’en cas de retrait espèce :

 Le visa et les cachets « Signature Conforme » & « Pour Acquit » sont apposés sur
les chèques par le contrôleur.
 Il doit indiquer le détail des espèces décaissées ;
 Il doit apposer par la suite le cachet « Payé » au recto du chèque. Pour le paiement
du chèque omnibus, le caissier doit vérifier l’identité du bénéficiaire. L’opération
de retrait consiste à débiter le compte du client contre :
- La présentation d’un chèque tiré de son propre chéquier.
- L’établissement d’un chèque omnibus.
- La présentation d’un livret spécial d’épargne. Comme l’opération de versement, celle de
retrait est variée.

En effet, si l’opération de versement espèce est décomposée en deux parties à savoir la


position puis la validation, pour que le compte du client soit finalement crédité, celle de retrait
est immédiate.

29
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Après vérification de l’identité du titulaire du compte sur présentation d’une pièce
d’identité autorisé, le compte du client sera débité dès l’enregistrement de l’opération. L’agent
est tenu de vérifier la signature figurant sur le chèque puis y apposer le cachet « signature
conforme » au recto et le cachet « pour acquis » au verso. Le chèque et remis au caissier qui
appose le cachet « payé » au recto du chèque.

Retrait sur compte spécial d’épargne

Le client présente son livret d’épargne pour effectuer un retrait, on lui demande sa
C.I.N et le montant qu’il veut retirer. On établit un chèque omnibus qui doit être signé par le
client et comportant le cachet « Signature Conforme » au recto du chèque et « Pour Acquis »
au verso. L’opération est positionnée, le montant du chèque sera déduit du compte du client.
Le livret d’épargne et le chèque seront transmis au caissier. Ce dernier vérifie l’écriture,
appose sa signature et le cachet BNA sur le livret, le cachet « payé » sur le chèque et remet le
montant au client.

1.3.Les virements

Il s’agit de deux opérations de virement :

• Virement de compte a compte : le client ayant deux comptes dans la même agence peut
ordonner de transférer une certaine somme d’un compte à l’autre ou le titulaire du
compte ordonne à sa banque de transférer une certaine somme en faveur d’un tiers dans
une autre agence.

• Virement globale : le client ayant des salarier peut ordonner de transférer ses salaires à
leur compte

1.4.La certification des chèques

C’est une opération au bout duquel le titulaire du compte émet un chèque ordinaire
dont la banque tirée s’oblige à bloquer le montant dans un compte spécial accessible seulement
pour la banque et l’affecter au paiement jusqu’à l’expiration des délais légaux de présentation.
Le client qui veut certifier leur chèque doit mentionner dans sa demande :

- Le numéro de chèque
- Le montant
- Le bénéficiaire

Le contrôleur caisse doit déposer le cachet « chèque certifier » au recto du chèque ainsi
que cachet « BNA » au verso du chèque et la signature du chef d’agence.
30
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
1.5.Consultation et extrait du compte

Le client peut avoir à tout moment une consultation actualisée de son compte avec les
cinq dernières opérations, comme il peut avoir un extrait de compte de toutes les opérations
pendant une certaine période.

1.6.L’arrêt de la journée en dinar

A la fin de chaque journée, on procède à l’arrêt de la caisse en dinar.


A la fermeture du guichet :

 Le caissier procède à l’arrêt physique de la caisse tout en indiquant le détail des


existants sur un imprimer appelée « situation de journée ».
 Le contrôleur de la caisse doit s’assurer que les versements effectués ont été validés
et il détermine le solde comptable.

Le solde déterminé physiquement doit être égal au solde comptable.


Solde comptable= solde de la veille + versement du jour – paiement du jour.

1.7.Le carnet du chèque

Pour la délivrance d’un chéquier il faut une demande de carnet de chèque remplie par
le client et visée par le chef d’agence
Remarque : la banque doit faire des renseignements sur la situation de client à l’aide
d’un système de charge des données « SED » (système reliée à la banque centrale) s’il y a une
interdiction de détention de chéquier, la banque a le droit de refuser la délivrance d’un carnet
de chèque à ce client.

2. Les opérations juridiques.


2.1.L’ouverture de compte

Une ouverture de compte consiste pour un particulier ou une entreprise à négocier


avec un établissement financier, dans le but de créer un nouveau compte bancaire.
En effet, il y a des principes généraux régissant l’ouverture des comptes bancaires et
d’autre spécifiques selon les types des comptes.

Le compte chèque

Le compte chèque individuel permet à son titulaire d'effectuer des opérations bancaires
courantes (virement, dépôt et retrait de chèques et d'espèces, etc.) et de disposer de différents

31
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
instruments de paiement (cartes, chèques). Vous êtes le seul titulaire de ce compte. Le
compte commercial

Le compte commercial d'associé est une procédure que peut suivre une entreprise
lorsqu'elle cherche à renforcer ses fonds propres ou qu'elle a besoin de financement. Cela
signifie qu'un associé ou le dirigeant de la société prête de l'argent ou accepte de renoncer
temporairement à des créances qui lui sont dues.

Le compte courant agricole

Il peut être ouvert par le banquier à toutes personnes physiques ou morale résidente
jouissant de la capacité civile, exerçant une activité agricole.

Le compte spécial d’épargne

Ce compte est matérialisé par un livret remis au client et dont le montant minimum de
chaque opération est 10 DT. Un tel compte est ouvert à toute personne physique ou morale
quel que soit l’âge et la résidence.

2.2.La clôture du compte

C’est le fait mettre fin au contrat liant le client à la banque soit :

 Par volonté de l’une des deux parties


 Par un événement indépendant de cette volonté
 Un compte ayant un solde faible, non mouvementé depuis un an. Dans tous les
cas, la banque doit avertir au préalable son client de la clôture de son compte.
3. Les opérations de portefeuilles
3.1.La compensation émise

Traitement du chèque

Tout client disposant d’un compte peut alimenter son compte par des versements
chèque. A la réception du chèque, on doit s’assure que le chèque est à l’ordre de notre client
puisqu’il est non endossable, faire la toilette du chèque pour s’assure de l’existence de :

- La signature du tireur
- Le nom du bénéficiaire (client)
- Le lieu et la date de création
- La somme en chiffre et en lettre sans discordance
- La signature en verso, du client bénéficiaire
32
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Puis on établit la télé-compensation qui se fait à travers un cachet compensé au verso
du chèque t une scénarisation du chèque.
Une fois la scénarisation est terminée, en clôturant la journée capture, on transmet les
données ainsi que les images des chèques qui seront traités par la société de télé compensation
(SIBTEL). Les chèques scannés doivent être gardés, en attendant un éventuel rejet. Ensuite, on
les envoie au centre des archives de BNA par poste.
A la fin de journée, on procède à la clôture de la journée capture, on vérifie la liste des
remises puis on valide la journée capture.
A cette étape, les comptes vont été débités du : montant de la commission+ TVA

Traitement des effets

L’effet est un moyen de paiement qui n’est opérationnel qu’après une échéance
précisée. Le client peut présenter au guichet des effets à :

- L’encaissement : dans ce cas, le client ne bénéficie du montant de l’effet qu’après


l’échéance. Les effets présentés seront pris à l’encaissement c’est-à-dire logé dans un
compte d’attente jusqu’à recouvrement. Le client s’adresse à la banque et le cas
nonpaiement des effets, ces derniers seront remis au client. La banque joue un rôle
d’un simple transitaire entre son client bénéficiaire et le tiré.
- L’escompte : il consiste à remettre l’effet à la banque avant l’échéance. De ce fait, la
banque crédite le compte du client du montant de l’effet en diminuant les agios
(Sont calculés sur la base du capital escompté, du taux d’intérêt, du nombre de jours, et de
TVA)

3.2.La compensation reçue

C’est l’ensemble des valeurs domiciliés à l’agence présente par les autres banques. La
banque qui reçoit les images des chèques et des effets doit visualiser et faire la toilette de ces
valeurs afin de vérifier l’existence de certaine mention obligatoire et aussi vérifier la
conformité de la signature sur le chèque ou l’effet avec la signature du client sur le spécimen.

33
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA

Section 3 : Etude de cas de la gestion du risque de crédit au


sein du BNA
L’objectif de cette section est d’utiliser les documents financiers et principalement les
états financiers de l’entreprise ABC afin de procéder au diagnostic financier et l’évaluation du
risque de crédit de cette entreprise. Cette section débute par présentation générale de la société,
ensuite l'analyse de la situation financière de cette entreprise et la décision de la banque
concernant l'octroi de crédit.

I. Présentation générale de la société et de sa demande


1. Objet de la demande

1-Réexamen de sa demande de CMT exceptionnel covid-19

• Montant : 500 MD
• Durée : 7 ans dont 2 années de grâce
• Affectation : renforcement du fonds de roulement et paiement des dettes
fiscales, CNSS, des sous-traitant et des charges sociales.

2-L’application des conditions de faveur suivantes :

• Agios débiteurs : TMM+2%


• Escompte commercial : TMM+2%
• Effets à l’escompte ou à l’encaissement : 2 DT
2. Présentation de la société
La société ABC est une société SARL titiller sous l’identifiant suivant n° n*********.
Son capital est à l’ordre de 20000 Dinars. Elle créé depuis 2011. Sa principale activité est la
construction.
La société ABC exerce des mouvements de son compte ouvert auprès de l’agence
Tableau 3 : Présentation de la société
Raison sociale Société ABC
Activité Bâtiment
Forme juridique SARL
Capital sociale 20000
Structure de capitale Stable
Dirigeant Madame A Monsieur
B

34
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
II. L’analyse financière
Après avoir déposé la demande crédit par la société ABC, la banque doit étudier les
états financiers et les documents comptables pour déterminer les ratios permettant la situation
financière de la société. Plusieurs informations et ratios sont détaillés dans les tableaux n°4 et
5,6 et 7

1.Informations financières
Tableau 4: Le bilan de la société ABC
Actifs 2018 2019 Var. CAPITAUX 2018 2019 Var.
PROPRES
ET PASSIFS
1.Actifs 1.Capitaux propres
noncourants
1.2Actifs 75 10822 10747 Capital social 20000 20000 0
immobilisés : - Réserves 870 2000 1130
Immobilisations Réserves ou 0 0 0
incorporelles - 513437 520246 6809 réévaluation 0 0 0
Immobilisations 0 0 0 Autres capitaux 128633 202820 74187
corporelles - propres 75317 21346 -53971
Immobilisations 0 Résultats reportés
0 0
financières Résultats de
17556 l’exercice
1.2Autres actifs 513512 531068 224820 246166 213346
non courants
35112
Total des actifs 1027024 1062136 Total des capitaux
Non courants propres avant
résultats
2.Actifs Courants 2.Passifs
Stocks 81995 877783 795788 2.1Passifs non
courants Emprunts 297825 277037
Clients et comptes 295816 176840 -118976 Total des passifs 297825 277037
rattachés non courants
Autres Actifs 373649 387031 13382 2.2Passifs
Courants courants 817627 1033851
Liquidités & 19975 493847 473872 Fournisseurs 63227 223056
équivalents de A.P.C 671448 687259
liquidités Concours bancaire

Total des Actifs 1561435 1936301 Total Passifs 1552302 1944166


374422
courants courants

Total des passifs


Total des actifs 2074947 2467369 Total des capitaux 2074947 2467369
propres et des
passifs

35
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
L’analyse du bilan montre une augmentation au niveau de stock en 2019 par rapport
2018, et une diminution au niveau du compte client. Alors qu’on constate une augmentation
des dettes fournisseurs en 2019.

Tableau 5: Structure financière


2018 2019 Variation
Fonds de roulement 9133 -7865 -16998
Besoins en FR 1541460 185547 -1355913
Trésorerie nette -1532327 -193412 1338915

Fonds de roulement : Le fonds de roulement de la société est positif en 2018 mais


négative en 2019 ceci implique un problème dans la couverture des investissements en
immobilisations.

Besoin en fonds des roulements : La société présente des besoins en fonds de


roulement. Toutefois, ce besoin est en diminution.

Tableau 6: Ratios financiers


2018 2019 Variation
-Liquidité générale 1.01 1.00 -0.01
-Liquidité immédiate 0.69 0.72 0.03
-ROE 0.00 0.82 0.82
-ROA 0.00 0.08 0.08
-Rentabilité d’exploitation 0.06 0.10 0.04
-Endettement structurel 1.32 1.13 -0.19
-Gearing 1.24 -0.88 .2.13
-Cap. De remboursement 4.2 2.25 -1.96
On constate :

 La diminution de liquidité générale indique que l’entreprise dispose d’un actif suffisant
pour couvrir son passif exigible
 L’augmentation de ratio de liquidité immédiate indique que l’entreprise est solvablz a
court terme
 Plus l’entreprise est efficace plus son ROE est élevé et elle attire davantage des
investisseurs.
 Ratio de rentabilité d’exploitation est positif durant 2018 et 2019 cela signifie que
l’entreprise est rentable
 L’entreprise a une dépendance importante aux financements extérieurs.

36
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA

Tableau 7: Rentabilité prévisionnelle


Désignation A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7
Chiffre d’affaires 2097973 2202871 2368087 2522012 2685943 2860529 3032161
T. Charges 1464569 1537798 1653133 1777118 1910402 2053682 2207708
d’exploitation
Dont Achat 1253712 1316397 1408545 1507143 1612643 1725529 1846316
CH. De personnel 301632 316714 332550 349177 366636 384968 404216
Amortissement 89889 92585 83327 79160 71244 64120 62838
R/Exploitation 241882 255774 299077 316557 337661 357760 357399
Ch. Financières 192185 193818 195466 197127 198803 200493 202197
Résultat net 49697 61956 103612 119430 138858 157267 155203
Cash-flow 139586 154541 186938 198590 210103 221387 218040
C.F Actualisé à 126896 127720 140450 135640 130457 124967 111889
10%
Cumul 126896 254616 395066 530705 661162 786130 898019

L’analyse du tableau n°7 montre que le chiffre d’affaires prévisionnel a augmenté


durant la période 7 ans. Les charges d’exploitation ont augmenté d’une année à autre. Les
charges d’exploitations représentent presque 70% du CA. Ces Charges dont principalement
composées des achats consommés. Le résultat net a connu une augmentation importante.

37
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA
Figure 4: Evolution du chiffre d’affaire 2019 - 2018
Les prévisions varient par rapport la réalité On constate que le chiffre d’affaires de la
société a connu une baisse De 25% au mois de mars 2020 par rapport le mois de mars 2019 et
40% au mois d’avril 2020 par rapport le mois d’avril 2019.

2.Les garanties Proposés

 Hypothèque premier rang sur la propriété objet de l’acte de notarié du 09/03/2008


revenant à la caution solidaire et hypothécaire de MR Y et Mme X
 Hypothèque premier rang sur la propriété objet de l’acte notarié du 29/08/2001
revenant à la caution solidaire et hypothécaire de MR Y
 Acte notarié du 13 /03/2011 revenant à Mme X : Studio estimé à 265MD
 TF 77731 Sfax : Parts indivises revenant à Mme X soit 3181/17848 : Terrain estimé à
257 MD.

3.Avis de la banque
Après l’étude de dossier de crédit de l’entreprise ABC et la performance financières, la
banque fait l’accord pour un crédit covid 200 000 dinars

4.Les garanties exigées

 Signature d’un contrat


 Acte caution Solidaire des associés
 Assurance SARE
 Hypothèque

Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la description de l’établissement d’accueil. En plus, nous
avons présenté une étude de cas d’un crédit octroyé par la BNA après une étude détaillée du
dossier et la prise des garanties nécessaires pour une meilleure gestion du risque de crédit.

38
Conclusion générale
Conclusion générale

La banque centrale occupe nécessairement une place de choix dans la gestion des
risques de crédit des banques évidement dans leurs performances. En effet elle constitue
d’abord, le garant de toutes les politiques visant à créer un environnement propice au
développement des établissement de crédit avec les normes de gestion exigées et les
politiques d’encadrement de crédit.
La gestion du risque de crédit correspond en effet, à l’ensemble des techniques ayant
pour but d’améliorer le couple rentabilité risque et permettant à la banque de bien maitriser
son portefeuille de crédit, ainsi que de réduire le risque de faillite bancaire
Le stage que j’ai effectué au sein de la BNA m’a été très bénéfique non seulement sur
le plan pratique mais aussi sur le staff plan. J’ai eu l’occasion d’apprendre à Coopéré avec le
cadre de la banque qui m’a beaucoup soutenu et m’a aidé à apprendre le plus grand nombres
informations au long de mon stage.
Les risques fréquemment rencontrés au niveau BNA dans la gestion du risque de crédit
résultent tant des techniques adoptées pour traiter les dossiers de crédit que des répercussions
de la crise du COVID 19. Ainsi, pour remédier aux faiblesses constatées nous avons formulé
un certain nombre de recommandations et suggestions pour la bonne gestion du risque de
crédit au sein de la BNA.
Il est évident de dire enfin, que la crise du coronavirus est une crise qui a touché
plusieurs secteurs économiques et le secteur bancaire n’échappe pas aux effets. Ces derniers
se manifestent à plusieurs niveaux :

- Accélération du processus de digitalisation.


- Baisse de la rentabilité.
- Augmentation des retards des paiements liés au crédit

40
Bibliographies
Bibliographie

-https1://www.memoireonline.com/07/09/2318/m_Le-risque-de-credit-evaluation-
apartir-desengagements-des-banques-aupreacut10.html
-https2://www.ecofinanc.com/2019/03/typologie-des-risques-de-credit.html
 -Https3://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-creditpar-
lamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun18.html
 -https4://www.l-expert-comptable.com/a/37381-qu-est-ce-que-le-besoin-en-fonds-
deroulementbfr.ht
 -https5://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parlamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun18.html
 -https6://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parlamethode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun19.html
 -https7://www.memoireonline.com/01/12/5157/m_La-gestion-du-risque-de-credit-
parla-methode-RAROC--application--Eco-Bank-Cameroun22.html
41

Annexes
Table des matières
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_|áàx wxá
àtuÄxtâå ................................................................................................................................ v

Introduction
générale ........................................................................................................... 1Chapitre
1 : Les techniques de gestion du risque de crédit....................................................2
Introduction.............................................................................................................................2
Section 1 : La typologie du risque de crédit............................................................................2
I. Définition du risque de crédit...................................................................................2
II. Typologies du risque de crédit...................................................................................3
1. Le risque de contre partie............................................................................................3
2. Le risque de liquidité...................................................................................................4
3. Le risque de lié à l’activité de structure du demandeur..............................................4
4. Le risque sectoriel.......................................................................................................4
5. Le risque financier.......................................................................................................4
6. Le risque opérationnel.................................................................................................4
7. Le risque politique.......................................................................................................5
Section 2 : Les techniques de gestion du risque de crédit.......................................................5
I. Les techniques classiques de gestion du risque de crédit..........................................5
1. La sélection des contreparties.....................................................................................5
1.1. L’analyse financière............................................................................................5
Table des matières

1.1.1. Les Soldes intermédiaires de gestion (SIG).................................................6


1.1.2. Le fonds de roulement (FR), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la ...
trésorerie nette (TN)...............................................................................................7
1.1.3. Les ratios de structure financière.................................................................8
1.2. La notation..........................................................................................................9
1.2.1. La notation interne.......................................................................................9
1.2.2. La notation externe....................................................................................10
2. La prise de garantie...................................................................................................10
3. La diversification des engagements..........................................................................11
4. L'assurance-crédit......................................................................................................11
4.1. L’assurance-crédit par encours.........................................................................11
4.2. L’assurance-crédit en excédent (ou l’assurance-crédit catastrophe).................11
5. Les techniques quantitatives.....................................................................................12
6. Le pool bancaire ou la syndication............................................................................12
II. Les techniques récentes de gestion du risque de crédit............................................13
1. La cession de créances..............................................................................................13
2. La titrisation..............................................................................................................13
2.1. Définition..........................................................................................................13
2.2. Déroulement......................................................................................................13
3. Les dérivés de crédit..................................................................................................15
4. La tarification du risque de crédit.............................................................................15
4.1. Risk Adjusted Return On Capital (RAROC)....................................................15
4.2. Return On Risk Adjusted Capital (RORAC)....................................................16
4.3. Risk Adjusted Return On Risk Adjusted Capital (RARORAC).......................17
4.4. Le ratio prudentiels...........................................................................................17
Conclusion.............................................................................................................................18
Chapitre 2 : Présentation du système bancaire Tunisien et de la BNA........19
Introduction...........................................................................................................................19
Section 1 : Le système bancaire tunisien..............................................................................19
I. Définition de la banque...........................................................................................19
II. Historique du système bancaire tunisien..................................................................19
III. Structure du système bancaire tunisien...................................................................20
Table des matières

1. Banque Centrale Tunisienne.....................................................................................20


1.1. Définition..........................................................................................................20
1.2. Objectifs de la BCT...........................................................................................20
1.3. Missions de la BCT...........................................................................................21
1.3.1. Missions générales.....................................................................................21
1.3.2. Missions particulières................................................................................21
2. Les établissements de crédits....................................................................................21
2.1. Définition et rôle des établissements de crédits................................................21
2.1.1. Les typologies des établissements de crédits.............................................22
Section 2 : Présentation générale de l’établissement d’accueil.............................................23
I. Description de la BNA............................................................................................23
1. Historique..................................................................................................................23
2. Fiche signalétique de la BNA...................................................................................24
II. Description de la direction régionale de la BNA - Sfax...................................................25
III. Les taches effectuées durant le stage..............................................................................25
IV. Les produits d’une agence BNA.....................................................................................26
1. Le financement des entreprises.................................................................................26
1.1. Le crédit d’investissement.................................................................................26
1.1.1. Crédit à moyens et longs termes.................................................................................26
1.1.2. Crédits participatifs.....................................................................................................27
1.1.3. Crédits co-finance par BNA et BFPME......................................................................27
2. Les cartes bancaires..................................................................................................27
V. Les services d’une agence BNA......................................................................................28
1. Service contrôle caisse..............................................................................................28
1.1. Opérations de versement...................................................................................28
1.2. Opération de Retrait..........................................................................................29
1.3. Les virements....................................................................................................30
1.4. La certification des chèques..............................................................................30
1.5. Consultation et extrait du compte.....................................................................31
1.6. L’arrêt de la journée en dinar............................................................................31
1.7. Le carnet du chèque..........................................................................................31
2. Les opérations juridiques..........................................................................................32
Table des matières

2.1. L’ouverture de compte......................................................................................32


2.2. La clôture du compte.........................................................................................32
3. Les opérations de portefeuilles.................................................................................33
3.1. La compensation émise.....................................................................................33
3.2. La compensation reçue......................................................................................34
Section 3 : Etude de cas de la gestion du risque de crédit au sein du BNA............................34
I. Présentation générale de la société et de sa demande.......................................................34
1. Objet de la demande.................................................................................................34
2. Présentation de la société..........................................................................................35
II. L’analyse financière.........................................................................................................35
1. Informations financières...........................................................................................35
2. Les garanties Proposés..............................................................................................38
3. Avis de la banque......................................................................................................38
4. Les garanties exigées................................................................................................38
Conclusion.............................................................................................................................39
Conclusion générale.........................................................................................................40
Bibliographies....................................................................................................................41

Annexes ...................................................................................................................................
42

Table des matières ...............................................................................................................


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