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Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et

des Technologies de l’Information et de la Communication

RAPPORT DE STAGE

GESTION DE RISQUE DE

CREDIT AGRICOLE CAS DE

LA BNA

Réalise par : Encadré par :

MABROUK Samia Mme BASTY Nadia

Mr Afif

Année universitaire 2017/2018


REMERCIEMENT
Avant tout je remercie mon dieu le tout puissant de m’avoir donné le
courage et d’avoir guidé pour pouvoir mener à bien ce modeste travail.

Au terme de ce travail, j’adresse mes remerciements le plus sincères


à mon encadreur professionnel Mr Afif au sein BNA pour m’avoir permis de
bénéficier de leur grand savoir des différents sujets tout au long de mon stage,
pour sa pédagogie, sa compétences, sa modestie et son aide précieuse tout au
long de réalisation de ce rapport de stage même pendant les moments difficiles.
Vraiment merci pour une qualité d’encadrement si sérieuse et si consistance.

Mes remerciements les plus cordiaux s’adressent à ma belle encadreuse


Mme BASTY Nadia, enseignante à l’institut supérieur de gestion de Sousse, pour
sa disponibilité, son aide, ses conseils précieux, ses critiques constructives, ses
explications suggestions pertinentes ainsi que pour ses qualités humaines
et morales que toujours appréciées.

Un immense merci aux tous personnels de banque national agricole


Monastir méritants tout le respect pour leur encouragement, et de m’avoir
accueillis dans la banque, pour leur sympathie et leur disponibilité.

Je remercie toutes personne qui ont contribué de près ou de loin à la


réalisation de ce rapport qu’ils trouvent tous ici l’expression de ma gratitude
et parfaite considération.

Je remercie également les membres des jurys qui ont accepté d’évaluer ce
modeste travail.

Samia …
DÉDICACES

A ma mère Nawara, ma raison d’être, la lanterne qui éclaire mon chemin

et m’illumine d’affaire et d’amour.

A mon père Salem, en signe d’amour et de gratitude pour tous les soutiens
et les sacrifices dont il a fait preuve à mon égard.

A mes chères sœurs : Basma, Sondos, Nadra, khawla

Aucun mot ne pourra décrire vos dévouements.

A mes chers frères: Anis, Wajdi, Mohamed, Radhwan, Sahbi

A mon fiancé : Mohamed Ali Sadek

A mes chères amies : Siwar Kouki, Imen Jmour, Samia Aribi, Mona Hermi

Je vous dédies ce travail en vous souhaitant un avenir éclatant et plein de


bonnes promesses.

A tous les gens qui ont cru en moi et qui me donnent l’en vie d’aller en
avant, je vous remercie tous, vos encouragement et votre soutien me
donnent la force de continuer

Samia …
SOMMAIRE

Introduction général..........................................................................................................1

Chapitre 1 : La présentation de BNA................................................................................3

Introduction...................................................................................................................4

Section 1 : Le système financier tunisien :...................................................................4

Section 2 : Présentation général de la BNA..................................................................6

Section 3 : Organigramme de la BNA et principe taches et activité..........................11

Section 4 : Les services et les produits présentés par la banque.................................14

Section 5 : Les taches effectuées................................................................................20

Conclusion..................................................................................................................21

Chapitre 2 : Les risques de crédit...................................................................................22

Introduction.................................................................................................................23

Section 1 : Typologie de risques bancaires.................................................................23

Section 2 : Le risque de crédit : principes et gestion..................................................29

Chapitre 3 : Evaluation des risques associés au crédit agricole : cas de BNA...............37

Introduction.................................................................................................................38
Section 1 : Les crédits agricole...................................................................................38

Section 2 : L’octroi du crédit agricole : risques et garanties......................................42

Section 3 : La documentation une Etape préalable à la gestion du risque crédit........44

Section 4 : L’analyse du risque crédit : démarche et méthodologie...........................46

Conclusion..................................................................................................................52

Conclusion générale.......................................................................................................53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

INTRODUCTION
GÉNÉRAL

Du moment que nous sommes des étudiants, font partie de l’institut supérieur de
gestion de Sousse en 3eme année licence appliquée en finance. Le stage constitue un
élément indispensable à notre formation. C’est un contact qui permet à l’étudiant de
vivre la réalité socio-économique des banques et leurs problèmes de gestion
et d’organisation et représenté une occasion qui nous permet de mettre en application
nos savoirs et confronter l’environnement professionnel dans lequel nous entamerons
notre future carrière.

C’est une opportunité pour nous pour découvrir la banque, partenaire de toutes
les activités économiques. La banque nationale agricole est une banque très bonne
agences, qui se propose toujours des nouvelles solutions à ses fidèles clients ses
objectifs d’êtres toujours innovants.

Nous avons donc effectué ce stage qui nous a permit d’une part de découvrir
l’univers bancaire et les services fournis et d’autres part de faire connaissance de la
clientèle de l’agence. Au fur et a mesure au cours de stage nous avons observé les
différents métiers, compte tenus de ce qui procède, nous développerons au cours de ce
stage et nous avons réussies à traiter certaines missions.

L’activité bancaire est exposée à plusieurs risques tels que le risque de marché,
le risque opérationnel et le risque de liquidité, mais le risque de crédit reste toujours le
risque le plus important car il est difficile de l’estimer. De ce fait, les banques doivent

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

faire une étude complète bien détaillée pour pouvoir analyser le risque de crédit lié à la
défaillance des clients.

L’appréciation du risque d’insolvabilité est donc d’une première importance


et nous pouvons étudier le comportement de la banque vis-à-vis ce risque. En effet un
crédit n’est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement
excède celle de nom remboursement.

Notre problématique se présente comme suit : comment les banques gèrent elles
le risque de contrepartie associé aux crédits agricole ?

A travers ce rapport on va constitue une recherche sur la gestion de risque de


crédit agricole, accordé par la banque national agricole.

Pour répondre à cette problématique nous avons structuré notre rapport en trois
chapitres. Le premier portera sur le secteur bancaire tunisien, ainsi la présentation de la
banque et ses produits. Le second présenté le risque de crédit. Le troisième chapitre
sera consacré à une étude pratique d’une demande d’un dossier de crédit d’une société.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

CHAPITRE 1 :

LA PRÉSENTATION

DE BNA

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Introduction

La banque constitue, juridiquement, une institution financière régie par le code


monétaire et financier. Sa fonction principale consiste à gérer les dépôts et collecte
l’épargne de ses clients, accorde des prêts et offre des services financiers. Elle effectue
cette activité en général grâce à un réseau d’agences implantées sur tout le territoire
national. Elle utilise en plus d’autres canaux de distribution : opérations sur internet,
guichets automatiques dans les lieux publics, accords avec les commerçants pour le
paiement par carte de crédit et le crédit à la consommation, publipostage. Les banques
contribuent à orienter l’argent de ceux qui ont momentanément trop vers ceux qui ont
besoin et qui présentent des garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la
sélection des projets en fonction de leurs perspectives économiques.1

Donc on va consacrer cette partie à la présentation de BNA, son historique, le


statut, les services et produit, les tâches du personnel ainsi que sa fiche signalétique et
son organigramme.

Section 1 : Le système financier tunisien :

A l’instar de plusieurs pays avancés ou homologues, la Tunisie est dotée d’un


système monétaire et financier performant composé d’un système bancaire hétérogène
et d’un marché financier composé d’un marché des émissions et d’une bource des
valeurs mobilières en perpétuelle évolution.

1
Www .lafinancepourtous .com

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Actuellement, le SFT regroupe en plus du marché financier (BVMT) et le


marché monétaire (marché interbancaire, marché de créance négociable), 43
établissements de crédits dont les missions sont distinctes mais complémentaires et que
l’on peut classer selon les groupes homogènes suivants :

 21 banques universelles de détailles.

 14 établissements financiers spécialisés dont 10 sociétés de leasing, 2

établissements de factoring, 2 banques d’affaires

 8 banques off-shore

Or les institutions financières dans le système financier tunisien sont regroupées


en 2 catégories :

 Les institutions financières non monétaires IFNM : ne déposent pas d’une

capacité de la création monétaire. Nous distinguons :

 Les institutions bancaires non monétaires : les banques de

développements, les banques off-shore, les banques d’affaires.

 Les institutions financiers non bancaires : les institutions les de

collecte d’épargne (les centre d’épargne postal, les sociétés

d’assurances, les organismes de sécurité social) ; les institutions

financières de financements (les leasings, les SICAR) ; les

institutions financiers de placement (les organismes de gestion de

portefeuille, les organismes de placement collectifs, les SICAF).

 Les institutions financières monétaires IFM : elles déposent de la capacité de la

création monétaire, elles comprennent la BCT, les banques et le trésor public.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Section 2 : Présentation général de la BNA 

1- Fiche signalétique

Fiche signalétique

Dénomination : BANQUE NATIONALE AGRICOLE

Forme juridique : Société Anonyme à Conseil d’Administration et Direction Générale

Nationalité : Tunisienne

Date de constitution : 1er Juin 1959

Siège social : 5 Rue de Syrie 1002 Tunis

Objet social : Activités bancaires

Régime fiscal : Droit commun

Durée : 99 ans

Registre de Commerce : B142431996 Tunis

Matricule Fiscal : 000 123 LAM 000

Capital social : 160.000.000 Dinars

Site Web : www.bna.tn

E-mail : bna@bna.tn

Téléphone : (00 216) 71 831 000 / (00 216) 71 831 200

Fax : (00 216) 71 830 117

Télex : NABATTU 14 130 / BANATU 15 436 / DIRBNA 13 220

Swift : BNTETNTT

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2- Historique de la banque

La Banque Nationale Agricole est une banque étatique tunisienne, est une


société anonyme au capital de 160 millions de dinars, composé de 32.000.000 actions
de 5 DT chacune, admises à la côte permanente de la bourse des valeurs mobilières de
Tunis

3- Outils système informatique

Smille est l’application informatique qui gère les opérations à BNA, cet
application contient des sous application parmi lesquelles on trouve les sous application
Smille : journée ; front-office ; back-office ; caisse….

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4- Structure de capital au 31 décembre 2017 en %

Au 31/12/2017, le capital social de la BNA est réparti comme suit :

Figure 1 : Structure de capital de la BNA au 31 décembre 2017

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5- Les Groupes de BNA 

Dans le cadre de sa mise à niveau, la BNA a modernisé ses structures


et méthodes de gestion, en améliorant la qualité de service enrichissant la gamme de
produits offerts dans le but d’avoir une meilleure réputation par rapport aux autres
institutions financière. Le groupe BNA comporte 19 filiales dont Huit sociétés
financières et treize actives dans divers secteurs d'activité : immobilier, agricole
et services. Elle a des relations de correspondance avec près de 800 banques.

A/ Filiales financiers 

 BNA capitaux : c’est une société d’intermédiation en bourse, elle porte


essentiellement sur le courtage en bourse et la gestion de tout portefeuille de
valeurs mobilier
 SOIVM SICAF : a pour objet la gestion d’un portefeuille de valeurs
mobilières. les revenus de la société constitues de dividendes et de produit de
placement.

 Société placement obligatoire SICAV :  a pour objet constitution et la


gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières

 SICAR INVEST : a pour objet la participation pour son propre compte ou


pour le compte de tiers au renforcement des fonds propres des entreprises.
 SIP- SICAR :
 SICAV BNA : de type mixte. a pour objet la constitution et la gestion d’un
portefeuille de valeurs mobilières acquis au moyen de ses fonds propres
 SICAF Participation BNA : cette société est chargée d’acquérir et de gérer
le portefeuille titres de participation « non rentables » de la BNA.
 Société financière de recouvrement des créances : est une société de
recouvrement de créances affiliée à la Banque Nationale Agricole

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

B/ Filiales immobiliers 
 SIMPAR : est une société mère du groupe immobilier. son activité porte sur
toutes les opérations immobilières et de participation
 Société ESSOUKNA : est une société de promotion immobilière. Est la
2ème filiale immobilière de la BNA cotée en bourse

 Société immobilière les ŒILLETS : l’activité initiale portait sur la


construction de logements pour le compte du personnel de la BNA

 Société de promotion immobilière EL MADINA : est une société


anonyme de promotion immobilière

 SIVIA : son activité porte sur toutes les opérations immobilières

 SOGEST : L’objet de la société porte sur l’engineering conseil comprenant


les études techniques, la surveillance de chantiers, la supervision, la
coordination et le contrôle des travaux dans le domaine du génie civil

 SODET SUD Cette société a pour objet l’étude et l’aménagement des zones


et stations intégrées dans le sud tunisien

C/ Filiales de services
 TIS : Elle a pour objet de concourir au développement des secteurs de
l'informatique, de la télématique et de la monétique
 Agro services : a pour objet de concourir au développement du secteur de
l'agriculture et de la pêche et ce, par la réalisation d'études de faisabilité et la
fourniture d'une assistance technique en matière de production, et de gestion
d’exploitations agricoles

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

D/ Autre filiales 
 Société ZIED : a pour objet la gestion d’un portefeuille de valeurs
mobilières
 Société de Développement Agricole LAKHMES : pour objet
l’exploitation d’un complexe agro-industriel intégré de production et de
commercialisation de grandes cultures

Section 3: Organigramme de la BNA et principe


taches et activité 

1- Organigramme de l’Agence BNA Monastir 

L’agence BNA Monastir, lieu de mon stage, situé cité trabelsia prés de magasin
générale 5000 Monastir. Elle se présente comme une grande agence qui développe
toute une gramme et services pour ces clients particuliers et professionnels couvrant
leurs besoins quotidiens, leurs financements de projets et la gestion de leur épargne de
projets et la gestion de leur épargne. Elle est constituée de 8 employés : un chef
d’agence, chef de caisse, deux caissiers, trois chargés clientèles, comptable

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Figure 2 : Organigramme de la BNA Monastir

2- Principales taches et activité 


L’agence de Monastir, dans laquelle j’ai effectué mon stage, est composée
comme suit :

A/ Le chef d’agence 
 Diriger une équipe de commerciaux et de conseillers

 Rempli les objectifs commerciaux fixes par la direction

 Evaluer la prise de risque

 Responsable des flux financiers des caisses

 Suivre les charges de clientèle dans la gestion de ses (de crédit

d’ouverture de compte…)

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B/ Service de guichet

 Versement espèce

 Retrait espèce

 Remise chèque/effet

 Extrait de compte

 Virement

 Les opérations de change

 Money Gram

C/ Service juridique

 L’ouverture de compte

 Le contrôle des garanties remises par les clients lors de la


constitution du dossier crédit

 La mise à jour des dossiers de la clientèle

D/ Service crédit
Ce service s’intéresse à la réception et à l’étude des demandes des crédits
formulées par les entreprises et les particuliers

E/ Service portefeuille
Ce service s’intéresse spécialement à des crédits bancaires à court terme,
à moyen terme et à long terme

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F/ Service monétique

 Mises en œuvre des cartes bancaires

 La commercialisation des TPE (Terminal de Paiement


Electronique) et des produits bancaires à distance (BNA NET /
BNA SMS / BNA PHONE)

Section 4 : Les services et les produits présentés


par la banque 

1- Les services

On va citer tout d’abord les services bancaires de base qui sont composés
notamment de 4 services suivants :

A/ Services guichet 

S’occupe des opérations suivantes :

 Les opérations de retrait 

 Les opérations de versements 

 Les opérations de virement 

 Opérations de changes

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B/ Services Portefeuille

S’occupe des opérations suivantes :

 Versement chèque

 Versement chèque hors place

 Versement effet

C/ Service Juridique 

Responsable des tâches suivantes 

 Ouverture des comptes 

 Le règlement d’un chèque sans provision 

 Contentieux :

 Conserver la documentation juridique de la clientèle.

 Gérer la documentation et les affaires juridiques de l’agence.

 Contrôler l’aspect juridique des actes d’engagements et des


garanties reçues.
 Gérer les successions, oppositions, saisies-arrêts et avis à tiers
détenteurs émis sur le compte de la clientèle de l’agence.

D/ Service crédit 

 La collecte des fonds du public

 La distribution de crédits

 La mise à disposition de la clientèle des moyens de paiement

 La gestion des moyens de paiement

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

2- Les produits 
Le produit bancaire permet de répondre à un besoin donc à une demande d’un
client et sa présentation suppose l’accomplissement de tout un enchainement
d’opérations. Mais la diversification des produits bancaires implique une classification
et il est pertinent de distinguer :

A/ Les dépôts à vue 

 Le compte courant :

C’est un contrat par lequel le banquier et son client conviennent d’inscrire un


ensemble d’opérations qu’ils effectueront au débit et au crédit d’un compte dont seul le
solde sera exigible (à la clôture).

 Le compte chèque :

C’est un contrat par lequel le banquier s’engage à recevoir des dépôts, quelque
soit le procédé de versement et à honorer les retraits de son client (présentés par lui
même ou par des tiers) dans la limite du solde disponible, en tenant une comptabilité
matière.

B/ Les dépôts d’épargne 

 Le compte spécial d’épargne : AL-WAFA


Les banques sont autorisées à ouvrir des comptes spéciaux d’épargne à toute
personne physique résidente quelque soit son âge. Le compte d’épargne donne lieu
à l’inscription des mouvements sur un livret remis au client. Le montant minimum de
chaque opération est de dix dinars.

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 Le compte épargne étude : FAIEZ


Est un plan d’épargne pouvant être souscrit aux noms des enfants. Ce compte
leurs permet grâce à une épargne périodique pendant la durée de leurs scolarité, de
bénéficier d’un prêt afin de poursuivre leurs études.

 Le compte épargne ménage : FAREH


C’est une formule de placement permettant à son souscripteur d’obtenir après
deux ans d’épargne, un prêt personnel, destiné à financer des achats et dépenses.

 Le compte épargne investissement : MALEK


C’est un compte spécial d’épargne recevant les dépotes des personnes physiques
et morales.

 Le compte épargne emploi : COMPTE VERTE


C’est un compte d’épargne ouvert aux personnes physiques, pour recevoir leurs
dépôts et le compte verte liée a compte dépôt a vie qui offre un crédit égale au double
de solde moyen d’épargne avec un plafond de 20000 dinars.

3- Les produits de financement 

A/ Crédit particulier 

 Prêt Perso 

La BNA propose le PRÊT PERSO en trois versions : Dépenses Courantes,


Aménagement et Aménagement Hypothécaire pour répondre a besoins des clients qui
va acquérir des meubles pour préparer un mariage, financer des travaux
d’aménagement.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

 Prêt Auto 

C’est un prêt sur mesure pour financer l’acquisition de votre voiture neuf ou
d’occasion, à usage personnel ou professionnel, La BNA vous propose le PRÊT
AUTO, une solution avantageuse et adaptée à vos besoins.

 Prêt Immobilière  

C’est un financement approprié pour votre projet immobilier pour acquérir un


terrain à usage d’habitation, acheter un logement neuf ou ancien, construire ou
aménager une maison,…la BNA vous propose le PRÊT IMMO pour concrétiser votre
projet immobilier.

 Programme 1er logement 

C’est une formule avantageuse pour l’acquisition d’un logement à des


conditions favorables auprès d’un promoteur immobilier ou auprès d’un particulier. La
BNA vous propose le Programme "PREMIER LOGEMENT. Pour l’acquisition de
votre premier logement sans autofinancement, avec beaucoup de souplesse
et à moindre coût.

B/ Crédits des Entreprises 

 Extension et développement de votre entreprise


 Création de nouveau projet
 Couverture de vos besoins d'exploitation
 Caution de la BNA

C/ Crédits des professionnels 

 Professionnel libérales
 Commerçants et artisans

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

D/ Crédits des agricoles 


 Crédits de campagnes
 Crédits d’investissement
 Crédits de gestion

4- Les cartes bancaires 

 Carte locale 
 BNA VISA Electron

 Carte CIBT

 Carte BNA MasterCard Nationale

 Carte BNA Visa Gold Nationale

 Carte international :
 Carte BNA/VISA MasterCard Internationale

 Carte BNA Visa Gold Internationale

 SAFAR CARD

 Carte Technologique Internationale

5- Bancassurances 
 Assurance vie sur Crédit 
 Assurance vie sur Compte de dépôt à vue

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Section 5 : Les taches effectuées

1- Taches effectuées au cours du stage 


Au cours de stage j’ai assistés à plusieurs événements qui ont rendu de stage
une expérience spéciale et marquante

Les tâches effectuées au cours de ce stage sont :

 Versement espèce même agence qui consistent à alimenter les


comptes client au sein de la même agence (voir annexe1)
 Versement espèce des autres agences qui consistent à alimenter
d’autres comptes clients dans d’autre agence de la même agence
 Retrait en espèce : j’étais chargée de mettre à disposition de
l’argent liquide au profit des clients de la même agence, des clients
des autres agences de la même banque. (voir annexe 2)
 Money Gram (voir annexe 3)
 Ouverture de compte

2- Bilan personnel et les difficultés rencontrées


pendant le stage 
Après ces trois mois de stage que j’ai passés dans BNA, perçu une bonne
qualification et une réussite convenable. Je peux synthétiser les notions et les privilèges
de mon stage dans BNA comme suivant :

 Respecter les règles et les horaires du travail

 Réviser, tester et améliorer mon connaissance

 Distinguer l’aspect théorique et l’aspect pratique

 Etre supervisé et encadré de prés

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

 Enfin j’ai réussi à être distinguée durant ce stage par les précieuses

qualifications, à savoir, être ambitieuse, sociable, curieuse et sérieuse

3- Les difficultés rencontrées pendant le stage


Les difficultés quelles j’ai rencontré ce stage sont :

 Le premier jour de mon stage est une chose prodigieuse quelle j’ai

clairement apparu réagi une sorte de peur

 L’encombrement des clients dans un certain moment

 On sent de la fatigue, de la peine et de stress tout au long de la

journée

Conclusion 

Dans ce chapitre, on a présente le système financier tunisien, puis l’agence

BNA MONASTIR (lieu de stage), nous avons commencé par sa fiche signalétique, son

historique, puis nous avons présenté l’agence dans lequel j’ai passé mon stage ainsi que

les missions que j’ai pu effectuer

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

CHAPITRE 2 :

LES RISQUES DE
CRÉDIT

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Introduction 

Le risque de crédit est l'une des causes majeures de la volatilité des résultats des
entreprises et des institutions financières. Comme toute entreprise, un établissement de
crédit est exposé à une multitude de risques qui peuvent entraîner sa défaillance et sa
faillite.

Dans cette deuxième partie, nous allons présenter les typologies de risques
bancaires. Ensuite, nous concentrons sur le risque de crédit notamment le risque lié aux
particuliers, aux entreprises, nous illustrons les moyens pour étudier ce risque tels que
les états financiers et les ratios.

Section 1 : Typologie de risques bancaires

Toutes les banques et les établissements financiers doivent apprendre à gérer les
risques bancaires. Ces risques sont nombreux. Ils impactent les tarifs bancaires comme
la rémunération des placements. Pour mieux appréhender les risques bancaires, les
banques ont mis en place un département ou une direction des risques.

1- Définition de risque bancaire


Toutes les banques ont pour activité principale de prendre des risques. Ces
risques sont rémunérés et doivent être maîtrisés. Les risques bancaires sont nombreux
et directement liés aux fluctuations monétaires et aux marchés financiers. Pour être
performantes, les banques doivent donc bien gérer ces risques en essayant notamment
de prévoir leur impact financier à court terme comme à long terme.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

2- Risques majeurs de l'activité bancaires 

A/ Le risque de crédit 
Le crédit est une opération qui consiste pour un prêteur ou un créancier à mettre
à disposition d'un emprunteur ou débiteur, une certaine somme d'argent moyennant un
engagement de remboursement à une date déterminée à l'avance.

Le risque de crédit est le risque que ce débiteur ou emprunteur fasse défaut ou


que sa situation économique se dégrade au point de dévaluer la créance que
l'établissement bancaire détient sur lui. Très prosaïquement, il existe donc un risque
pour la banque dès lors qu'elle se met en situation d'attendre une entrée de fonds de la
part d'un client ou d'une contrepartie de marché.

La banque doit faire face à tout type de risque de faillite pour les sociétés ou
d'insolvabilité pour les particuliers et professionnels. Elle se doit par conséquent de les
connaître, les identifier le moment venu de la manière la plus rapide possible, et les
anticiper au maximum. Le cas échéant, il convient également de sortir du crédit avec un
minimum de pertes.

B/ Le risque de marché

Les risques de marché sont les pertes potentielles résultantes de la variation du


prix des instruments financiers détenus dans le portefeuille de négociation ou dans le
cadre d'une activité de marché.

L'activité de marché concentre et amplifie tous les risques bancaire


traditionnels : risque de change, de taux d'intérêt, de crédit (ou de contrepartie), sur les
actions, de liquidité, opérationnel. Le développement exponentiel des volumes traités
sur les marchés traditionnels, et surtout sur nouveaux marchés de produits dérivés,
a considérablement amplifié les risques. Ils ont été largement illustrés par des affaires

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

qui mettent en exergue une étonnante faiblesse dans le contrôle que certaines banques,
et grandes entreprises, exercent sur ces activités.

C/ Le risque opérationnel
Le risque opérationnel peut être défini comme le risque de perte liée à des
processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou défaillants ou
à des événements externes.

D/ Le risque pays

Compte tenu de la forte croissance du commerce mondial et des investissements


internationaux notamment dans les pays émergents plus risqués et instables, les enjeux
liés au risque pays sont désormais à prendre en compte dans certains cas.

Le « risque pays » peut être défini comme le risque de matérialisation d'un


sinistre, résultant du contexte économique et politique d'un Etat étranger, dans lequel
une entreprise ou une banque effectue une partie de ses activités.

De ce fait, le risque pays peut englober deux composantes :


 Une composante « risque politique », résultant soit d'actes ou de mesures

prises par les autorités publiques locales ou du pays d'origine

(gouvernements, législation), soit d'événements internes (émeutes) ou

externes (guerre).

 Une composante « risque économique et financier », qui recouvre aussi

bien une dépréciation monétaire qu'une absence de devises se traduisant,

par exemple, par un défaut de paiement.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

E/ Le risque de liquidité 

Le risque de liquidité, ou plus précisément d'absence de liquidité donc


d'illiquidité, est le fait pour une banque de ne pouvoir faire face à ses engagements par
l'impossibilité de ce procurer les fonds dont elle a besoin.

La défaillance due à l'illiquidité, plus qu'une cause, est un effet. Elle est souvent
la conséquence de l'appréciation que portent le marché et les déposants sur la capacité
de l'établissement à rembourser les dépôts qui lui ont été confiés. Cette appréciation
peut être objective mais aussi parfois subjective.

Un autre aspect du risque de liquidité est celui de ne pas pouvoir trouver, à un


instant donné, des instruments financiers destinés à couvrir une position, ou de devoir
les acheter ou les vendre à un prix anormal, du fait de l'insuffisance ou de l'absence de
liquidité sur le marché.

F/ Le risque contrepartie
Les risques de contrepartie qui se traduisent par l'incapacité des clients des
banques, particuliers et professionnels, à honorer leurs paiements.

3- Réglementation prudentielle et gestion du


risque 
Pour gérer au mieux les risques bancaires, les banques s'entourent de personnes
hautement qualifiées. Ces personnes ont pour rôle d'estimer les risques afin de faire les
meilleurs placements. Les établissements d'enseignement supérieur sont d'ailleurs de
plus en plus nombreux à proposer des formations spécialisées dans la gestion des
risques bancaires. Par exemple, il est possible d'intégrer un Master finance gestion des
risques ou un Master contrôle des risques bancaires, sécurité financière et conformité.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Parallèlement, les banques doivent respecter des normes comme celles qui
composent l'Accord de Bâle. Il rassemble un ensemble de recommandations (ratio de
solvabilité, ratio de liquidité, etc.) destinées aux banques.

Enfin, les banques tentent de limiter les risques auprès des particuliers et des
professionnels qui demandent un prêt. Chaque cas est analysé, la capacité d'emprunt est
étudiée et les prêts sont accordés au plus juste.

A/ L’accord de Bâle 1

 Définition de ration de solvabilité (Cooke) 

L'Accord de Bâle fait en 1988, a placé au centre de son intérêt le ratio Cooke,
qui veut que le ratio des fonds propres réglementaires d'un établissement de crédit par
rapport à l'ensemble des engagements de crédit de cet établissement ne peut pas être
inférieur à 8 %.

Le ratio de solvabilité, dans le cas des banques, s'exprimait initialement par le


rapport du montant des fonds propres au montant des crédits distribués. À savoir
le risque de marché et le risque opérationnel et s'exprime de la façon suivante :

B/ L’accord Bâle II

 Définition de ratio de Mac Donough

Les normes Bâle II constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux


appréhender les risques bancaires

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Les normes de Bâle II devraient remplacer les normes mises en place par Bâle I
en 1988 et visent notamment à la mise en place du ratio Mac Donough destiné
à remplacer le ratio Cooke. En 2010, le minimum de fonds propres Tiers-I requis par
les accords de Bâle est de 4 % mais les investisseurs exigent plutôt des banques un ratio
supérieur à 10 %. Face aux 500 milliards d'euros de produits dérivés et aux risques hors
bilan qu'ils représentent, la révision des normes bancaires Bâle III est en cours.

Suivant le même canevas, de nouvelles normes Solvabilité II sont, en 2008, en


cours de discussion pour les sociétés d'assurances et de réassurance.

Ratio de Mac Donough

Ce ratio affine le précédent en imposant aux établissements de crédit de détenir


un niveau de fonds propres minimum davantage en adéquation avec l’ensemble des
risques encourus

C/ L’accorde de Bâle III

Après la crise des subprimes en 2007 et ses fruits désagréables, le Financial


stability board et le groupe des Vingt ont contribué à la mise en œuvre des nouvelles
mesures pour que le système bancaire soit stable ce dernier été annoncé en 2010 et il
est entré en vigueur en 2014.

L’objectif principal de Bâle III d’une part, est de créer un ratio de liquidité
à long terme pour encourager les banques à découvrir des ressources stables pour leur
financement, D’une autre part la couverture contre le risque systématique.

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Section 2 : Le risque de crédit : principes et gestion

Le risque de crédit est défini comme étant : « étant le risque résultant de


l’incertitude qu’à la possibilité ou la volonté des contreparties ou des clients de remplir
leur obligations, donc il existe un risque pour la banque dés lors qu’elle se met en
situation d’attendre une entrée des fonds de la part d’un client ou d’une contrepartie de
marché ».

I/ La gestion de risque de crédit

1- Gestion de risque de crédit pour les particuliers


Les crédits aux particuliers sont pour la banque un domaine d’activité à part
entière. Les particuliers utilisent quotidiennement le crédit tant qu’a moyen ou long
terme.

Classiquement, le banquier analyse la capacité de remboursement de


l’emprunteur, les annuités ou mensualités de remboursement ainsi que les intérêts parce
qu’il ne doit pas constituer une charge insupportable par rapport aux revenus actuels ou
futures.

L’octroi de crédit s’accompagne en outre par une prise de garantie que le


banquier afin de faire face à l’insolvabilité de l’emprunteur, si le cas se présente.

Les particuliers demandent deux sortes de crédits ; des crédits à court terme
destinés à pallier à un décalage temporaire entre revenus et dépenses et des crédits
à moyen et long terme dont l’objet est de financer le fonctionnement de biens
immobiliers.

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A/ Les crédits à court terme

Les crédits à court terme sont demandés soit pour financer l’achat d’un bien de
consommation précis soit pour financer un autre besoin, mais quelque soit l’objet de
crédit il présente un risque pour la banque qu’elle doit l’évaluer.

En premier lieu, il convient que le montant de crédit soit en rapport avec les
revenus de l’emprunteur. D’autre part, l’insolvabilité de l’emprunteur se manifeste lors
qu’il s’agit d’un décalage entre revenus et dépenses du particulier. Le risque que le
revenu futur diminue ou disparaisse. Un autre risque, celui de la malhonnêteté de
l’emprunteur est un risque difficile à apprécier car le banquier ne dispose pas beaucoup
d’informations sur le comportement de client. Il peut utiliser la fiche client s’il d’un
client ancien pour vérifier si son compte fonctionne dans les conditions normales.

B/ Les crédits à long et moyen terme

Les crédits à long terme sont demandés pour financer l’acquisition ou


l’amélioration d’un logement. Leur montant est plus élevé que les crédits à court terme.
L’appréciation du risque de ce crédit est plus délicate par l’allongement de la période
du prêt ce qui est élargir l’incertitude de la continuité du revenu pendant cette période.

Le montant du crédit demandé est en fonction de la valeur du logement


à financer ainsi que la capacité de remboursement de l’emprunteur.

Les règles générales, les charges mensuelles de remboursement de crédit


(capital et intérêts) ne doivent pas dépasser.

 40% des revenus de l'emprunteur si son revenu net est inférieur


à 1000DT.
 45% des revenus de l’emprunteur si son revenu net est enter 1000DT
et 2000DT.
 50% des revenus de l’emprunteur si son revenu net supérieur à 2000DT.

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A la différence des crédits à court terme, la prise de garantie est obligatoire.


Nous pouvons citer l’hypothèque du logement. L’emprunter contracte obligatoirement
une assurance vie qui garantit le paiement des sommes à échoir en cas de décès.

2- La gestion de risque de crédit pour les


entreprises 

Les crédits destinés aux entreprises sont plus divers que les crédits aux
particuliers et leurs montants sont beaucoup plus élevés.

Pour qu’une demande de soit crédit faite par une entreprise, il faute passer par
quatre étapes essentielles ; la première l’évaluation du besoin de financement de
l’entreprise, la deuxième l’étude du risque lié a entreprise, la troisième c’est l’étude de
la demande proprement dite, et la dernière est l’étude de garantie proposé par
l’entreprise.

A/ Les besoins de financements d’entreprise :

Il existe généralement pour une entreprise deux sortes de besoin de


financement ; un besoin lié au cycle d’exploitation et un besoin lié au cycle
d’investissement.

 Le besoin de financement lié au cycle d’exploitation :

Le cycle d’exploitation correspond au déroulement de l’activité et récurrente de


l’entreprise. Cette régularité entraîne des conséquences financières permanentes,
généralement une fois par an le gérant de l’entreprise et le banquier se réunissent pour
faire le point sur le besoin de financement (besoin en fonds de roulement ou sur le plan
de trésorerie, particulièrement lorsque l’entreprise a une activité saisonnière).

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 Le besoin de financement lié au cycle d’investissement :

Ce sont des besoins ponctuels qui se manifestent à l’occasion de la réalisation


d’un programme d'investissement qui est événement à caractère exceptionnel dans la
vie de l’entreprise. Cet investissement nécessite un financement bancaire donc il donne
lieu à la construction d’un dossier de crédit.

B/ L’étude du risque lié à l’entreprise 

L’estimation du risque de défaut d’une entreprise est très complexe, compte


tenu du nombre important des facteurs des quels il dépend, tel que les facteurs internes
ainsi que les facteurs externe de l’entreprise.

Tous les facteurs internes à l’entreprise entrent en jeu pour estimer la


probabilité de défaillance d’une entreprise. Ces facteurs sont des indicateurs propres
à chaque entreprise exemple : l’activité, la rentabilité de l’entreprise…

Les facteurs externes peuvent avoir des incidences ou indirectes sur le risque de
crédit.

En effet, le risque de crédit peut être lié d’une part à l’entreprise cliente. D’autre
part, nous trouvons le risque général qui peut affecter l’activité de l’entreprise. C’est un
risque qui est lié à la conjoncture économique, politique, sociale ou bien des
catastrophes naturelles.

Cette estimation du risque, en étudiant tous les facteurs qui peuvent influence la
rentabilité, va nous permettre de se prémunir contre le risque de crédit en exigeant les
garanties adéquates.

Pour une appréciation du risque d’un crédit, il faut analyse de sa situation


financière (ses ratios et son bilan)

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 Secteur d’activité :

Le chargé d’affaire doit étudier ; la conjoncture, le secteur d’activité de la


relation, ses parts de marché, la concurrence, le chiffre d’affaires réalisé par les
concurrents… auprès de l’institut national des statistiques ou bien sur internet par
exemple.

L’analyse la plus couramment utilisée est l’analyse du comportement du secteur


d’activité auquel appartient l’entreprise demandeur de crédit

 L’analyse de la situation financière de l’entreprise :

 Etude du bilan :

Le bilan est un état de synthèse qui représente le patrimoine de l'entreprise à une


date donnée. Le bilan prend généralement la forme d’un tableau dont la partie des
ressources est appelée passif et celle des emplois est appelée actif.

Le bilan permet à l’analyse de crédit d’évaluer la structure financière de


l’entreprise. En effet, le bilan peut être assimilé à une photo de la situation de
l’entreprise à une date donnée. Grâce au bilan, le chargé et l’analyste peuvent constituer
une idée plus claire concernant les capitaux propres de l’entreprise et son niveau
d’endettement pour voire si elle est encore capable de contracter un autre crédit par
exemple ; il nous renseigne aussi sur ses comptes clients, stocks, fournisseurs, concours
bancaires…

 Etude des ratios :

Après avoir étudié les états financiers, l’analyste de crédit sera amené
à interpréter les ratios pour constituer une idée plus claire sur la situation financière de
l’entreprise.

Pour ce faire, l’analyste a recours à une application appelée Centrale Bilan qui
lui permet de calculer certains ratios après avoir saisi les données nécessaires.

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 Le ratio d’endettement :

Ces ratios sont très importants. En effet, ils permettent d’appréhender la


capacité d’endettement de la relation.

DLMT / Capitaux propre : ce ratio nous permet de déterminer le poids des


dettes par rapport aux capitaux propres pour voir si l’entreprise peut aggraver ses dettes
ou non auprès du système

 Le ratio de liquidité générale :

Le ratio de liquidité mesure la capacité de l'entreprise à régler ses dettes


arrivées.

Le ratio de liquidité générale (Actifs courants / Passifs courants) : est l’une des
normes de gestion les plus anciennes. En effet, l’analyse de ce ratio est relative à la
nature d’activité de l’entreprise. En fait, un niveau donné pour ce ratio peut être
suffisant pour une entreprise et non pas pour une autre car il dépend de leurs cycles
d’exploitation.

 Le ratio de solvabilité :

Le ratio de solvabilité correspond à la capacité d'une entreprise à rembourser ses


dettes, et il donne une image de la santé financière de l'entreprise. Il s'exprime en
pourcentage.

Il est utile pour les gérants d'entreprise de calculer ces ratios lors du
développement financier de l'entreprise. Il peut aussi être demandé par les banques, qui
ont besoin de garanties avant d'octroyer un prêt.

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 Les ratios de la structure financière :

 CAF (cash-flows) : C’est la ressource dégagée par l’entreprise au cours de


son exercice. En fait la CAF représente la différence entre les produits
encaissés et les charges décaissées. Elle est égale au résultat net + les
dotations aux amortissements et provisions + les +/- values sur cession
d’actifs. Cette ressource lui permettra de rembourser ses crédits et de
financer le besoin en fond de roulement.
 Le Fond de Roulement (FR) : C’est la différence entre les ressources
durables et les emplois stables. Les ressources stables (appelés aussi
capitaux permanents) sont représentées par les capitaux propres et les dettes
à long et à moyen terme. Et, les emplois stables sont représentés par les
immobilisations.
FR = Ressources stables – Emplois stables
FR = (Capitaux propres + Dettes LMT) - Immobilisations

Le FR permet à l’entreprise de conserver son équilibre et de faire face aux


imprévus du cycle d’exploitation tels que clients défaillants ou une dépréciation de
stocks. Un FR positif et important renforce la confiance du banquier pour les crédits
à court terme.
 Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) : Il est calculé par la différence
entre les besoins et les ressources résultant du cycle d’exploitation.

BFR = Créances d’exploitation – Dettes d’exploitation

BFR = (Stocks + Créances clients) – Dettes fournisseurs

Le décalage entre les dépenses d’exploitation et les ressources d’exploitation


fait naitre le BFR. En effet, les délais fournisseurs ne suffisent pas, généralement, pour
le financement des stocks et les créances clients. Ce BFR est financé par le FR, qui est
positif. Quand le FR n’est pas suffisant l’entreprise recourt aux concours bancaires.

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 La trésorerie : Elle est nous mesurée par la différence entre le fond de


roulement et le besoin en fond de roulement. Peut rencontrer deux cas de
figures :
o Une trésorerie positive : ainsi, on peut conclure que le FR permet
de fiancer le BFR et de dégager une trésorerie qui permet
à l’entreprise de fiancer un surplus des dépenses.
o Une trésorerie négative : ainsi, le FR ne suffit pas pour financer le
BFR d’où le recourt aux emprunts à court terme pour financer le
cycle d’exploitation.

Conclusion 

Ce chapitre était consacré à la définition de risques bancaires et plus


particulièrement le risque de crédit. Ensuite, on va présenter comment gérer le risque de
crédit. Enfin dans deuxième section, nous avons exposé le risque de crédit avec une
étude des instruments utilisés pour savoir les états financiers, les indicateurs financiers
et les différents ratios.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

CHAPITRE 3 :
ÉVALUATION DES
RISQUES ASSOCIÉS AU
CRÉDIT AGRICOLE :

CAS DE BNA

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Introduction

Le risque relatif à l’activité bancaire se distingue par des autres risques par sa
multiplicité et par son caractère multidimensionnel. Le risque de l’activité bancaire
varie fortement avec la qualité du client, de même cette catégorie de risque varie selon
la nature de crédit. Mais, en réalité le risque bancaire ne se limite pas au risque de
crédit.

Dans ce chapitre nous avons présenté le risque et les garanties de crédit agricole
et on va concentrer sur l’analyse de crédit dans la banque national agricole.

Section 1 : Les crédits agricole 

Le Crédit agricole, surnommé la Banque verte du fait de son activité d'origine


au service du monde agricole, est un réseau français de banques coopératives
et mutualistes, composé des 39 caisses régionales de Crédit agricole. Il est devenu en
1990 un groupe bancaire généraliste international. Il est coté via sa holding Crédit
agricole S.A. au Premier Marché d'Euronext Paris et fait partie de l'indice CAC 40. Le
groupe Crédit agricole enregistre en 2013 un chiffre d'affaires de 26,4 milliards d'euros.

 Première ligne de crédit agricole a la banque nationale

agricole :

Le présent mémorandum d’audit de performances de projet traite de la première


ligne de crédit agricole a la banque nationale agricole de Tunisie pour laquelle a BAD
a consenti un prêt de 18 millions d’UC en 1985. La ligne de crédit avait pour but de

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contribuer à la réalisation de 1’autosuffisance alimentaire. Son objectif immédiat était


le développement de la production agricole pour satisfait la demande nationale et de
permettre aux promoteurs de réaliser des revenus substantiels. Le résultat était la
création de plusieurs sous projets dans les différentes activités du secteur agricole.

1- Définition de crédit agricole


Est une mise à disposition d’argent sous forme de prêt consentie par un
créancier (prêteur) à un débiteur (emprunteur) remboursable sur un durée déterminé
moyennant une rémunération (un taux d’intérêt) convenus entre deux parties. Ainsi un
crédit bancaire agricole est une mise à disposition de fonds par la banque au profit d’un
agriculteur pour le financement de ses besoins en matière d’investissement (création,
extension, renouvellement mise à niveau d’un projet agricole). Un crédit agricole se
conclu par l’intermédiaire d’une condition entre l’emprunteur et le prêteur qui spécifie
les éléments suivant :
 La durée de remboursement du crédit et périodicité (mensuelle,
trimestrielles, ou annule)
 La rémunération du crédit (taux d’intérêt)
 Les garanties conférées par l’emprunteur au profit du prêteur (hypothèque
d’un bien)

2- Différentes types de crédits

A/ Crédits de compagnes

Les crédits de campagne sont des crédits à court terme destinés à couvrir une
partie des dépenses à engager au cours de votre campagne agricole et qui sont
renouvelés annuellement sur simple demande.

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a- Conditions de financement

 Le montant du prêt et l'échéance de remboursement sont déterminés pour

chaque spéculation en se référant au barème des crédits de campagne et en

tenant compte des coûts actualisés et de la période d’écoulement.

 La durée de remboursement du crédit est inférieure à une année.

 Le montant du crédit est égal au nombre d'unités à exploiter multiplié par le

montant prévu par le barème de la Banque Centrale de Tunisie.

b- Les avantages de ces crédits

 Disposez des fonds nécessaires à temps et des échéances adaptées.

 Profitez de notre assistance rapprochée pour les petites et moyennes

exploitations dans le cadre des crédits supervisés.

B/ Crédits d’investissements

Ce sont des crédits destinés au financement d’opérations d’investissement


agricole et de pêche portant sur le développement de l’élevage (construction, cheptel
et équipement), l’infrastructure hydraulique (création, aménagement et équipement), le
développement de l’arboriculture fruitière et la plantation d’arbustes fourragers, la
construction et l’équipement de sardiniers et de thoniers, la construction de bâtiments
d’exploitation et l’acquisition de serres de matériel agricole et de matériel roulant.

Ce crédit est destiné à toutes personnes physiques ou morales exploitant ou


possédant une terre agricole ou ayant les qualifications pour l’exercice de la pèche.

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Ce peut être un prêt à moyen terme (3 à 7 ans) pour l'achat de matériels, voire
d'un à long terme dans le cas de matériels lourds.

a- Les avantages
 Les crédits d’investissement à moyen et à long terme sont accordés à un taux
d’intérêt inferieur à celui pratiqué par les banques de développement.
 Les promoteurs bénéfice de l’assistance de la banque ; celle-ci est dotée de
cadres et de techniciens qualifiés disposant d'une bonne expérience en matière
d'évaluation et de suivi des projets agricole et de pêche

b- Aspect réglementaires 

Opérations Autofinancement Prime Prêt


d’investissement

Catégorie (B) 10% 20% à 55% 35% à 60%

Catégorie (C) 30% 15% à 50% 20% à 55%

Tableau 1 : Aspect réglementaires

Les prêts sont accordés par la banque à un taux d’intérêt fixé actuellement au
TMM majoré de 3,5%, sur une durée maximale de 15 ans dont 5 années de grâce au
maximum pour les prêts à long terme, et sur une durée maximale de 7 ans dont 1année
de grâce pour les prêts à moyen terme.

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C/ Crédit de supervises

Ce sont des crédits destinés au financement d’opérations d’investissements

agricoles et de pêches.

Section 2 : L’octroi du crédit agricole : risques et


garanties 

Le risque crédit, ou de contrepartie, est le risque de perte sur une créance ou


plus généralement celui d’un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Il est naturellement
fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité de défaut et la
proportion de la créance qui ne sera pas recouvrée.

1- Les risques de crédit agricole

 Changement climatique

 Problème de garantie

 Problème de ressources en eaux

 Les difficultés relatives à la disponibilité des terres

 Les contraintes sociales et culturelles

 Le mécontentement des agriculteurs

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 Risque de dépendance à l’égard de la compagne concernant des

questions non agricole

 Risque de perturbation des structures sociales

 La commercialisation hors contrat

 Le détournement des intrants.

 Problème de solvabilité

 Risque de hausse des niveaux d’endettement en cas défaut

2- Les garanties 
Avant d’octroyer un crédit la banque demande des garanties de la part de
l’entrepreneur, de sa société ou de tiers, afin de couvrir les risques engendrés par
l’octroi de crédit. Cependant il y a plusieurs types des garanties, on cite à titre
d’exemple :

Types Sous types Définition

L’aval est l’engagement apporté par un tiers appelé « donneur d’ordre » ou


avaliste sur un effet de commerce pour en garantir le paiement. L’avaliste
L’aval
est donc solidaire du débiteur principal. Cette opération s’apparente donc
Les garanties à un cautionnement.
personnelles Le cautionnement est un engagement pris par un tiers, la caution, de
Le cautionnement
s’exécuter en cas de défaillance du débiteur. il ne peut excéder ce qui est
simple ou
du par le débiteur. Le cautionnement est unilatéral c'est-à-dire que seule la
solidaire
caution prend un engagement
le nantissement est l’acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien
Les garanties Le en garantie de sa créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle
réelles nantissement de gage. Il existe plusieurs types de garanties : le nantissement du fonds de
commerce, le nantissement du matériel et véhicule, le gage sur véhicule

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

et le nantissement de parts sociales.

L’hypothèque permet au débiteur de mettre en garantie un bien immobilier


L’hypothèque
pour couvrir le risque de sa dette ou de son emprunt auprès d’une créance

Tableau 2 : Les garanties

Section 3 : La documentation une Etape préalable


à la gestion du risque crédit

Nous avoir indiqué dans le chapitre précédent qu’une demande de crédit ne sera
traitée que par l’existence d’une décharge. Cette décharge vaut la réception du dossier
complet. Ce dossier contient :

1- Les étapes de demande de crédit 


 Demande de prêt

 Copie CIN

 Copie du titre de propriété et / ou des contrats de location

 Attestation ressources en eau cas cultures en irrigué

 Attestation pédologique (caractéristique du sol)

 Garanties

 Factures pro formas et devis estimatifs

 Autorisation (bâtir, environnement, ….)

 Etude technico-économique

Une fois le banquier aura tous les papiers et les informations nécessaires, il doit
remplir le canevas pour l’envoyer au comité afin de défendre la situation de l’entreprise

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

2- Circuit de traitement du dossier


 Dépôt du dossier
 Vérification des documents constitutifs du dossier, des risques
et attribution d’un N.P pour les nouveaux clients
 Transmission par l’agence des dossiers de crédit à la Direction Régionale
(si l’investissement est inferieur ou égal à 150000 dinars), ou à la
Direction Centrale (si l’investissement est supérieur à 150000 dinars)
 Enquête technique effectuée par les services de la banque

 Etude et décision de financement


 Notification des décisions de financement du comité de crédit de la
banque aux clients pour les dossiers d’investissement
 Elaboration des contrats et constitution des garanties
 Déblocage de la totalité du crédit en faveur du fournisseur pour les
opérations d’investissement à moyen terme
 Constat sur les lieux de l’exploitation effectue par les services de la
banque
 Déblocage des tranches restantes en fonction de l’état d’avancement des
travaux

Après avoir récupérer les états financiers, le banquier fait entrer les données
nécessaires dans une application pour pouvoir calculer les ratios qui vont être utiles
pour l’analyse financière.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Section 4 : L’analyse du risque crédit : démarche


et méthodologie

 Présentation de l’activité :

Le premier responsable de l’entreprise « SMILE » est une société spécialisée


dans l’élevage des ovins, est un client de l’agence BNA Monastir, il s’est présente au
niveau de service CA avec une demande d’un crédit agricole

Une fois le banquier aura tous les papiers et les informations nécessaires, il doit
remplir le canevas pour l’envoyer au comité afin de défendre la situation de l’entreprise

o Présentation de la société

Nom de la société : Sté SMILE

Capital social : 320 000

Libellé activité : l’élevage des ovins

Actionnaires :

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1- Bilan de la société SMILE N-N+1


Actifs N N+1 Capital propre et passifs N N+1

Actifs non courants 155 000 160 000 Capitaux propre 320 500 330 000

- Immobilisation _ - Capital 220500 215000


Incorporelles - Compte de l’exploitant
- Immobilisation 170 000 172 000 - Réserves
corporelles (15 000) (12 000) - Autre capitaux propres
- Amortissement - Résultats reportés
- Immobilisation - Résultats de l’exercice 100 000 115 000
financières
- Autre Actifs non
courants

Actifs Courants 355 000 478 000 Passifs non Courants 9 500 0

-Stocks 240 000 245 000 Emprunts 9 500


-Clients 100 000 105 000 Autres capital propres
-Autres actifs _ _ Provisions
courants
-Placements, autres
actifs financières 15 000 128 000
-Liquidité et
équivalent
Passifs Courants 180 000 308 000
Fournisseurs 140 000 250 000
Autres Passifs Courants 40 000 58 000
Concours bancaires _ _

TOTAL 510 000 638 000 TOTAL 510 000 638 000

Tableau 3 : Bilan de la société SMILE entre N-N+1

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2- Délai de règlement client


 Vente au comptant
 Vente à crédit (à 30 jours)

3- Délai de règlement fournisseurs


 Crédit à 60 jours

4- Analyse financières : N-N+1

A/ Taux d’équilibre structure 


 Fond de roulement (FR)
FR = capitaux permanents - actifs immobilisés
FR 2008 = (320000+9500) – 155000 = 175000
FR 2009 = (330000 + 0) – 160000 = 170000
 Besoin fond de roulement (BFR)
BFR = (Stocks + client + autre actifs courants) – (fournisseurs + autre passifs courants)
BFR 2008 = (240000 + 100000) – (140000 + 40000) = 160000
BFR 2009 = 245000+105000) – (250000 + 58000) = 42000
 Trésorerie nette (TN)
TN = FR – BFR
TN 2008 = 175000 – 160000 = 15000
TN 2009 = 170000 – 42000 = 128000

Interprétation :

Le FR est positif, l’entreprise est en bonne situation financiers. Elle couvre ses
investissements sur le long terme et l’excédent obtenu couvre l’intégralité de son cycle
d’exploitation. Dans cette situation, l’entreprise dispose d’une marge de sécurité
suffisante en termes de trésorerie.

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Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Le BFR est supérieur à zéro, les emplois d’exploitation sont supérieurs aux


ressources de la même nature. L’entreprise doit alors financer ses besoins à court terme
soit par son fonds de roulement soit par des dettes financières à court terme (concours
bancaires courants).

La TN est positif, les ressources d’une entreprise permettent de couvrir


l’intégralité de ses besoins. La situation financière de l’entreprise semble saine étant
donné qu’elle se trouve en mesure de financer des dépenses nouvelles sans avoir
recours à un mode de financement externe. Elle dispose donc de liquidités mobilisables
à court terme mais cette bonne nouvelle doit être relativisée. En effet, elle peut être le
résultat d’une politique de cession de l’appareil productif ou d’un déficit
d’investissement pouvant causer des difficultés ultérieurement.

5- Les ratios de structure entre N-N+1

A/ Taux de ratio de solvabilité 

Ratio de solvabilité = capitaux propre / total bilan

Ratio de solvabilité en N = 320500 /510000 = 0,628

Ratio de solvabilité en N+1 = 330000 / 638000 = 0 ,517

B/ Taux de ratio d’endettement

Ratio d’endettement = DLMT / Capitaux propre

Ratio d’endettement en N = 9500 / 320500 = 0,03


Ratio d’endettement en N+1 = 0 / 215000 = 0

53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

C/ Taux de ratio de liquidité

Ratio de liquidité général = actif courant / passif courant


Ratio de liquidité en N = 355000 / 180000 = 1,9

Ratio de liquidité général en N+1 = 478000 / 308000 = 1, 6

Interprétation :

 Le ratio de solvabilité

L’analyse de la solvabilité est l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses


échéances à moyen et à long terme, elle dépend principalement de l’importance de
l’endettement à long et moyen terme et la faciliter de la liquidation de l’actif.
Cependant on constate que ce ratio est de 0,62 en N et 0.51 en N+1, on peut conclure
que l’entreprise Alpha peut surmonter les crises de confiances

 Ratio de liquidité générale

Le ratio de liquidité générale est supérieur à 1 pour N et N+1. Il traduit


l’existence d’un FR financier positif et prouve la capacité de l’entreprise à payer ses
dettes à court terme avec ses actifs à court terme.

 Ratio d’endettement

Le ratio d’endettement nous indique l’importance des DLMT par rapport aux
capitaux propres. Or dans notre situation l’entreprise n’est pas endettée puisqu’elle
possède des fonds propres suffisants pour financer ses investissements. On peut
conclure alors que cette entreprise à une capacité d’endettement

53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

6- L’évolution de l’activité et de la rentabilité en


N – N+1
Chiffre d’affaire en N = 600000
Chiffre d’affaire en N+1 = 700000

VA = CA – (achats marchandises et approvisionnement – Variation stock)


VA en N = 200000
VA en N+1 = 230000

Résultat d’exploitation en N = 130000


Résultat d’exploitation en N+1 = 150000

Résultat Net en N = 100000


Résultat Net en N+1 = 115000

CAF = Résultat Net + amortissement


CAF en N = 115000
CAF en N+1 = 127000

Interprétation
En ce qui concerne la situation commerciale de la société, nous remarquons que
le chiffre d’affaire de l’entreprise est entrain d’augmenter. En effet il est passé de
60 000 en N à 70 000 en N+1 soit une évolution de 16.6%.

La société SMILE est une société performante qui dégage un résultat important.
Pour cette raison, BNA ne peut pas refuser un tel financement puisque c’est une
entreprise qui est très sollicité par les autres banques.

53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

D’après ce cas, le directeur de la société se trouve dans une mauvaise situation


après la révolution puisqu’il ne peut pas rembourser le montant de crédit accordée par
la BNA a cause de :
 L’augmentation de prix alimentation
 Manque de sécurité : vol

Conclusion 

Ce chapitre était consacré à l’analyse du risque d’une entreprise qui a demandé


un crédit. Ainsi les étapes suivies par le banquier pour étudier ce risque.
Pendant nos passage au niveau de service crédit agricole nous avons utilisé nos
connaissances théoriques pour faire une analyse de l’entreprise SMILE, le résultat
que nous avons dégagé montrent que cette entreprise est rentable et solvable, c’est pour
cette raison que l’agence a répondu avec un avis favorable sur la demande de cette
entreprise.

53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

CONCLUSION GÉNÉRA
LE

Durant la période que nous avons vécu pendant notre promotion d’orientation
professionnelle dans ce stage nous avons pu observer le fonctionnement d’une agence
bancaire, nous avons pu aussi apprendre comment s’articulent les différents postes
d’une telle agence, par ailleurs les relations humaines entre le personnel (a l’agence
MONASTIR) indépendamment de l’activité exercé par chacun d’eux m’ont pris sur le
comportement à avoir en toutes circonstances. Le stage est agréablement merveilleux,
bien déroulé et instructif.

La circulation de l’information est ainsi un des points fortes que nous avons
retenu cette expérience tant en niveau collaboratif que tant l’implication de tous, dans
le bon fonctionnement de l’agence bancaire.

Nous avons pu prendre connaissance des taches essentielles de l’exercice de la


profession bancaire à savoir les opérations suivantes : extrait de compte, retrait espèces,
versement espèces et ouverture de compte ….

On a constaté que cette expérience nous a orientés vers nos désirs d’exercer
notre future profession.

Enfin nous tenons à exprimer notre grande satisfaction d’avoir pu exercer notre
stage dans un environnement agréable dans des bonnes conditions.

53
Gestion de Risque de Crédit Agricole cas de la BNA

Ce rapport a exposé la gestion de risque de crédit lié a l’entreprise ainsi qu’aux


particulier.

53
TABLES DES MATIÈRES

Introduction général..........................................................................................................1

Chapitre 1 : La présentation de BNA................................................................................3

Introduction...................................................................................................................4

Section 1 : Le système financier tunisien :...................................................................4

Section 2 : Présentation général de la BNA..................................................................6

1- Fiche signalétique.................................................................................................6

2- Historique de la banque........................................................................................7

3- Outils système informatique.................................................................................7

4- Structure de capital au 31 décembre 2017 en %...................................................8

5- Les Groupes de BNA............................................................................................9

A/ Filiales financiers..............................................................................................9

B/ Filiales immobiliers........................................................................................10

C/ Filiales de services..........................................................................................10

D/ Autre filiales...................................................................................................11

Section 3 : Organigramme de la BNA et principe taches et activité..........................11

1- Organigramme de l’Agence BNA Monastir.......................................................11

2- Principales taches et activité...............................................................................12


A/ Le chef d’agence.............................................................................................12

B/ Service de guichet...........................................................................................13

C/ Service juridique.............................................................................................13

D/ Service crédit..................................................................................................13

E/ Service portefeuille.........................................................................................13

F/ Service monétique...........................................................................................14

Section 4 : Les services et les produits présentés par la banque.................................14

1- Les services.........................................................................................................14

A/ Services guichet..............................................................................................14

B/ Services Portefeuille.......................................................................................15

C/ Service Juridique............................................................................................15

D/ Service crédit..................................................................................................15

2- Les produits.........................................................................................................16

A/ Les dépôts à vue.............................................................................................16

B/ Les dépôts d’épargne......................................................................................16

3- Les produits de financement...............................................................................17

A/ Crédit particulier.............................................................................................17

B/ Crédits des Entreprises...................................................................................18

C/ Crédits des professionnels..............................................................................18

D/ Crédits des agricoles.......................................................................................19

4- Les cartes bancaires............................................................................................19

5- Bancassurances...................................................................................................19

Section 5 : Les taches effectuées................................................................................20


1- Taches effectuées au cours du stage...................................................................20

2- Bilan personnel et les difficultés rencontrées pendant le stage..........................20

3- Les difficultés rencontrées pendant le stage.......................................................21

Conclusion..................................................................................................................21

Chapitre 2 : Les risques de crédit...................................................................................22

Introduction.................................................................................................................23

Section 1 : Typologie de risques bancaires.................................................................23

1- Définition de risque bancaire..............................................................................23

2- Risques majeurs de l'activité bancaires...............................................................24

A/ Le risque de crédit..........................................................................................24

B/ Le risque de marché........................................................................................24

C/ Le risque opérationnel....................................................................................25

D/ Le risque pays.................................................................................................25

E/ Le risque de liquidité......................................................................................26

F/ Le risque contrepartie......................................................................................26

3- Réglementation prudentielle et gestion du risque...............................................26

A/ L’accord de Bâle 1..........................................................................................27

B/ L’accord Bâle II..............................................................................................27

C/ L’accorde de Bâle III......................................................................................28

Section 2 : Le risque de crédit : principes et gestion..................................................29

I/ La gestion de risque de crédit..................................................................................29

1- Gestion de risque de crédit pour les particuliers.................................................29


A/ Les crédits à court terme.................................................................................30

B/ Les crédits à long et moyen terme..................................................................30

2- La gestion de risque de crédit pour les entreprises.............................................31

A/ Les besoins de financements d’entreprise :....................................................31

B/ L’étude du risque lié à l’entreprise.................................................................32

Chapitre 3 : Evaluation des risques associés au crédit agricole : cas de BNA...............37

Introduction.................................................................................................................38

Section 1 : Les crédits agricole...................................................................................38

1- Définition de crédit agricole...............................................................................39

2- Différentes types de crédits.................................................................................39

A/ Crédits de compagnes.....................................................................................39

B/ Crédits d’investissements...............................................................................40

C/ Crédit de supervises........................................................................................42

Section 2 : L’octroi du crédit agricole : risques et garanties......................................42

1- Les risques de crédit agricole..............................................................................42

2- Les garanties.......................................................................................................43

Section 3 : La documentation une Etape préalable à la gestion du risque crédit........44

1- Les étapes de demande de crédit.........................................................................44

2- Circuit de traitement du dossier..........................................................................45

Section 4 : L’analyse du risque crédit : démarche et méthodologie...........................46

1- Bilan de la société SMILE N-N+1......................................................................47

2- Délai de règlement client....................................................................................48


3- Délai de règlement fournisseurs.........................................................................48

4- Analyse financières : N-N+1..............................................................................48

A/ Taux d’équilibre structure..............................................................................48

5- Les ratios de structure entre N-N+1....................................................................49

A/ Taux de ratio de solvabilité............................................................................49

B/ Taux de ratio d’endettement...........................................................................49

C/ Taux de ratio de liquidité................................................................................50

6- L’évolution de l’activité et de la rentabilité en N – N+1....................................51

Conclusion..................................................................................................................52

Conclusion générale.......................................................................................................53
LISTE DES
ABRÉVIATIONS
BNA : Banque National Agricole

BCT : Banque Centrale de Tunisie

SFT : Système Financier Tunisien

BVMT : Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis

IFNM : Institut Financière Non Monétaire

IFM : Institut Financière Monétaire

SICAF : Société d’Investissement à Capital Fixe

SICAR : Société d’Investissement à Capital Risque

SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable

TPE : Terminal de Paiement Electronique

FR : Fond de Roulement

BFR : Besoin de Fond de Roulement

TN : Trésorerie Nette

CA : Chiffre d’Affaire

VA : Valeur Ajouté

CAF : Cash-flows

DLMT : Dette a Long et Moyen Terme

BAD : Banque Agricole de Développement


CIN : Carte d’Identité National

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Aspect réglementaires.................................................................................41

Tableau 2 : Les garanties................................................................................................43

Tableau 3 : Bilan de la société SMILE entre N-N+1.....................................................47


LISTE DE FIGURES

Figure 1 : Structure de capital de la BNA au 31 décembre 2017.....................................8

Figure 2 : Organigramme de la BNA Monastir..............................................................12


BIBLIOGRAPHIE

 WWW.BNA.COM

 Circulaire BCT N°99-04

 Circulaire interne de BNA


ANNEXES

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