Université Mohammed V – Souissi.

l'École Nationale Supérieure d'Informatique et

d'Analyse des Systèmes (ENSIAS)

Audit et qualité

Professeur
Monsieur Karim BENJELLOUN
 Plan de la présentation

Comprendre le concept d’audit et de

qualité
Objectifs de la
formation
Les référentiels d’audit logistique
 Le concept de l’audit

c’est quoi
L’audit
L’audit ?
 Confusion entre concepts
Contrôle

1
Audit
Inspection

2 3
Inspection diagnostic diagnostic

Confusion entre concepts

4
 Le concept de l’audit

La qualité

La norme iso 9000 définit la qualité comme "L'aptitude d'un ensemble de

caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences"… Dans la pratique,
la qualité se décline sous deux formes :

La qualité externe : c'est lorsqu'un produit ou service répond parfaitement

aux besoins et attentes des clients. Au quotidien, de nombreuses
entreprises perdent des parts de marchés, car elles ne parviennent pas
répondre efficacement aux exigences clients.

La qualité interne : C'est la maîtrise et l'amélioration du fonctionnement de

l'entreprise. Les bénéficiaires en sont la direction, le personnel de
l'entreprise, les actionnaires … et bien sûr les clients. Difficile de faire de la
qualité externe sans qualité interne !
 Définition
 diagnostic peut être défini comme une démarche d’analyse de
l´état d´un organisme, en vue d´identifier ses points forts et
Le ses insuffisances, tout en proposant des actions
diagnostic
d´amélioration.
À partir de la dentition ci-dessus, nous considérons le diagnostic
comme :
 – une vue objective de l’organisation achats de l’entreprise,
 – un outil de progrès et de motivation.
 Le diagnostic décrit ci-après comporte deux dimensions :
 – diagnostic qualitatif,
 – diagnostic quantitatif.

 la norme ISO 8402 le définit comme étant un examen

l’audit méthodique et indépendant en vue de déterminer si les
activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux
dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en
œuvre de façon efficace et apte à atteindre les objectifs
6
 Définition de l’audit
Audit Vs diagnostic

 « L’audit est l’examen par un professionnel compétent et

indépendant, en vue de l’expression d’une opinion motivée sur la
régularité, la sincérité et l’efficacité d’une information ou d’une
série d’opérations d’une entreprise par référence à des critères de
qualité. »
 « L’audit consiste en une observation, examen, analyse de faits,
situations et informations par rapport à des référentiels internes (la
politique de l’entreprise) ou externes (la réglementation) de manière à
mettre en évidence des écarts ou dysfonctionnements, en
rechercher les causes et les conséquences en terme de risques et de
coûts, permettant ainsi à l’auditeur de présenter dans un rapport des
avis et recommandations à court et moyen terme ».
7
 Audit Vs diagnostic
Audit Vs diagnostic

 l'audit, se base sur des référentiels préétablis au déclenchement de la mission,

ne possède qu’une marge d'action et d’ajustement plus réduite.
 l'audit suppose l'existence d'objectifs et de procédures formalisés, le
diagnostic peut être réalisé même dans des organisations où la fonction
concernée (qualité, logistique…) est faiblement structurée.
 L'audit est effectué de façon régulière, selon un programme défini, alors que
le diagnostic est plutôt mis en œuvre ponctuellement en fonction des besoins
ressentis par l'entreprise

DIFFÉRENCIER AUDIT ETDIAGNOSTIC :

 Les CONSTATS D’AUDITS sont réalisés par rapport à des critères définis
(articles, normes, procédures,r réglementation … ).Le DIAGNOSTIC permet
d’évaluer les forces et faiblesses d’une organisation sans obligation de
référentiel.
8
Mettre en place un audit

Pour mettre en
place un audit ?

9
 Mettre en place un audit

un dysfonctionnement logistique constaté: une contre-performance, un

mécontentement des clients, un taux de litiges important, des retours
importants...,

des changements stratégiques

ou structurels touchant une absence de
l'environnement de l'entreprise coordination
comme la mise en place de commercial/
nouveaux schémas logistiques Pour mettre en production/logistique,
par les clients, une place un audit ? des difficultés de
réorganisation, une communication avec les
restructuration, une fusion, un fournisseurs et les
regroupement clients…

des coûts logistiques perçus comme élevés par rapport à la concurrence, une
moins bonne qualité que la concurrence, des réclamations clients, une
augmentation forte des litiges, une faible productivité des entrepôts ou une
grande disparité dans la productivité des entrepôts, des surcoûts permanents de
transports du fait d'un appel permanent à de l'express , une augmentation des
erreurs, des retards de livraison, …
10
 Typologie d’audit

L’audit de Il consiste en la vérification de la bonne application des règles

régularité internes de l’organisation, le bon fonctionnement de ses
structures, le respect des dispositions légales.

Examine le bien-fondé des règles en vigueur, récence les

L’audit de dysfonctionnements et goulots d’étranglement qui freinent ou
d’efficacité paralysent l’efficacité de l’organisation.

Examine la politique de l’organisation depuis son élaboration

L’audit de
management jusqu’à son application, vérifiant au passage la cohérence avec les
moyens mis en œuvre.

L’audit des un instrument de dépassement de l’analyse traditionnelle pour

performances explorer en profondeur une situation, procéder aux analyses
subséquentes et prescrire des actions à mettre en œuvre.
11
 Catégorisation selon le champ couvert par l’audit

garantir la validité des informations comptables et la cohérence de

la politique de gestion financière de l’organisation, en dépit de
l’important travail effectué par le commissariat aux comptes qui
L’audit
comptable et certifie les états financiers pour le compte des propriétaires de
financier l’organisation. L’audit comptable et financier débute toujours par
des travaux devant conduire l’auditeur à certifier les comptes
conformément aux normes et principes comptables en vigueur.

L’audit social L’audit social s’intéresse au système de gestion des ressources

humaines et au pilotage des relations sociales.

L’audit
marketing, … …..

12
 L’audit Logistique
La recherche de la performance a toujours été une préoccupation de
la logistique et du Supply Chain Management ; pour pouvoir mesurer,
évaluer et améliorer sa performance logistique, une entreprise recourt
Contexte à des techniques telles que les tableaux de bord, le benchmarking ;
l’audit (l’audit des performances logistiques)…logistique
l’audit de performance est une technique qui consiste à examiner de
façon indépendante, objective et fiable si des entreprises, des
systèmes et des opérations fonctionnent conformément aux principes
d’économie, d’efficience et d’efficacité et si des améliorations sont
possibles.
Dans un contexte de management logistique ou de SCM, l’audit de
L’audit performance correspond à un examen planifié de l’ensemble des flux,
Logistique des pratiques et des activités logistiques conformément à un
référentiel.
Selon la norme ISO 19011 :2011, un audit logistique est un examen
méthodique et indépendant, en vue de déterminer si les activités et
résultats relatifs, à la logistique, satisfont aux dispositions préétablies
(cahiers des charges, normes..) et si ces dispositions sont mises en
œuvre de façon efficace et si elles sont aptes à atteindre les objectifs.
13
 Objectifs de l’audit Logistique

Mesurer la performance de l’organisation logistique,

s’assurer du fonctionnement d’un site avec les coûts les

plus minimes possibles tout en garantissant un certain
niveau de performance conçu.

Mettre en œuvre un plan d’actions et mesurer les

L’audit progrès accomplis.).
Logistique

Mettre en œuvre un plan d’actions et mesurer les

progrès accomplis.).

Il permet de situer précisément l’entreprise face a des

critères précis( les procédures, normes, articles et
réglementation

14
 Qui conduit l’audit logistique?

- Les audits externes : pratiqués par

des experts des clients, des organismes,
des assureurs ou par des consultants
extérieurs, indépendants ou faisant
partie d’un cabinet spécialisé.
Qui conduit l’audit
logistique? -Les audits internes : : pratiqués par
des spécialistes faisant partie du siège
de l'entreprise.

Un audit doit être conduit par quelqu’un de compétent d’une part et d’indépendant
d’autre part si l’on veut respecter la définition de la norme ISO 8402.
 termes de référence

termes de Par termes de référence, il faut comprendre le document

référence ressortant le contexte de l’audit et son objectif, le champ couvert,
la durée et la date de début, les qualifications requises, le lieu
d’exécution et la forme du rapport.
les travaux seront effectués dans des délais précis, avec une date de début et une
date de fin, sur un site identifié, par des équipes aux qualifications prédéterminées.
Ils donneront lieu à rédaction et production de rapports intérimaires ou d’étapes, et
d’un rapport définitif ou final. Au total, on pourrait décomposer ainsi qu’il suit la
structure de rédaction des termes de référence :
le contexte de l’intervention ;
 l’objectif de l’audit ;
 les contours de la mission de l’auditeur ;
 la durée de la mission ;
 la date de début et éventuellement la date de fin ;
 la composition des équipes et les qualifications requises ;
 le lieu d’exécution de la mission ;
 les rapports requis.
les rapports requis. 16
 Déroulement de la démarche de Diagnostic en 3 phases
Compréhension de la problématique logistique de l’entreprise,
analyse de son fonctionnement actuel et des problèmes rencontrés
Phase 1 : Étude - recueil des données de base
de l'existant : entretiens avec les différents responsables pour bien comprendre
la gestion des flux physiques et administratifs

Phase 2:
Scénarios Axes d'améliorations possibles Examen et évaluation des solutions
possibles possibles (scénarios d’évolutions )
d'évolutions

actions Immédiates,
Phase 3:
Plans d'actions actions de progrès
et actions de projets.

Le contrôle de la mise en œuvre des actions ne fait pas

partie intégrante du diagnostic. c'est une action potentielle qui
Phase 4:
Mise en oeuvre intervient à l'issue du diagnostic et qui peut être réalisée en co-
production entre l'entreprise et le consultant ou directement par
l'entreprise elle même 25
Déroulement des différents phases d’audit

.
• Préparation
Description du processus.
• Collecte des informations.
• Élaboration de l'Audit.
Phases • La réalisation de l'audit.
• Les différentes étapes.
• Les attitudes et comportement.
• Les conseils.

26
Les différents phases d’audit
 Les constats d’audit

- les écarts positifs, : dispositions qui

permettent à l’entreprise de dégager
de la valeur ajoutée, d’être conforme
vis-à-vis de ses exigences, des
exigences clients, légales et
réglementaires.
Les constats d’audit
les écarts négatifs : dispositions qui
du périmètre audité
ne répondent pas aux exigences
prévues par les référentiels externes
(normes, cahiers des charges clients,
réglementation, …) et internes
(procédures, modes opératoires,
modalités de contrôles, …).
 Phases d’audit

.
• Préparation
Description du processus.
• Collecte des informations.
• Élaboration de l'Audit.
Phases • La réalisation de l'audit.
• Les différentes étapes.
• Les attitudes et comportement.
• Les conseils.

29
 Les référentiels d’audit

.
référentiels AUDITER, oui mais AVEC
QUEL RÉFÉRENTIEL ?

30
 Référentiels Secteur d’application
ASLOG Evaluation des pratiques Supply Chain ;

EVALOG/ Odette Logistics Evaluation Renforcer la relation client/fournisseur

(OLE) dans le milieu de l’automobile ;
SCOR Supply chain
MS 9000 / QS 9000 Système logistique et qualité ;
La méthode de Roux et Liu Plates-formes logistiques
Global MMOG / LE Supply chain
Bill Belt / Oliver Wight Logistique Gestion de Production
Outil d’évaluation du système logistique (O.E.S.L) Secteur de la santé.
Outil d’évaluation des indicateurs logistiques Secteur de la santé.
(OEIL
AFNOR Processus logistique
Supply Chain Master Supply Chain
SCALE Supply Chain
ECR/GCI Relation producteurs/distributeurs
World Class Logistics Supply Chain
 L’analyse et l’évaluation de la maturité logistique des
équipementiers automobiles de type PMEs, par les modèles
SCM-et GLOBAL EVALOG.

socle commun de connaissance et grille de

maturité logistique
 Référentiel Supply Chain Master

Pour aider les PME à adopter les fondamentaux de la logistique moderne, le

développement d’un référentiel Supply Chain adapté aux entreprises de 20 à 250
salariés s’est imposé.
Jusqu’alors inexistant, ce socle commun de connaissance et d’évaluation logistique
a vu le jour en 2008 suite aux travaux d’un comité d’experts issus es métiers de
l’industrie, de la distribution, du transport et de la recherche en sciences de gestion.
Dénommé « Référentiel Supply Chain Master pour les PME ou Référentiel SCM /
PME ».
le référentiel couvre l’ensemble des fonctionnalités de la logistique au service de la
compétitivité des PME. Compatible avec les référentiels utilisés par les grands
groupes, il intègre également les standards, normes, concepts et bonnes pratiques
logistiques développés par les organismes nationaux et internationaux tels que
AFNOR, APICS, ECR, GS1, GCI, ISO, Oliver Wight Companies, Supply Chain
Council, VICS, etc.
Symbolisé par la Roue de la Supply Chain (cf. figure 1), il se compose de 25
modules clés concourant à la mise en oeuvre d’une organisation logistique intégrée,
efficace et transversale communiquant avec l’ensemble des acteurs de la supply
chain.

Fig. Présentation du référentiel SCM symbolisé

par une roue de 25 modules
Ce référentiel couvre l’ensemble des fonctionnalités logistiques sous forme d’une
roue de 25 modules clés, depuis la stratégie de l’entreprise jusqu’à la mesure de la
performance, en passant par les composants multiples de la logistique, suivant
l’approche d’amélioration continue PDCA (Plan, Do, Check, and Act) ou la roue de
Deming.
80 audits Supply Chain Masters ont déjà réalisés de janvier 2008 à décembre 2010
et ceux-ci ont permis de dresser un état des lieux de la maturité logistique des PME
dans différentes régions. Les principaux résultats sont édifiants :
- 2 entreprises sur 3 n’ont pas de stratégie logistique
- l’organisation logistique est fragmentée (cloisonnement des activités logistiques
entre les fonctions commerciales, production et achats, absence de vision globale
des flux) ;
- le processus logistique est partiellement formalisé et principalement basé sur
l’exécution des commandes – peu ou aucun indicateur logistique n’existe pour aider
les PME à suivre leurs activités dans ce domaine.
 Référentiel ASLOG :

Référentiel ASLOG.

En se basant sur le référentiel mis en place par la société VOLVO dans les années
1990,

l’ASLOG [9]: l’Association Française Logistique a conçu un référentiel logistique

pour évaluer l’aptitude d’une Supply Chain, améliorer sa compétitivité, et
mesurer sa performance logistique, d’une manière précise et uniforme, quel que
soit l’environnement observé, à fin de permettre une intégration totale de ses
partenaires externes: sous-traitants, fournisseurs, clients…etc. Aussi dans le but de
créer de la valeur ajoutée et favoriser la mise en œuvre des démarches
collaboratives.
 Référentiel ASLOG :

Référentiel ASLOG.

En se basant sur le référentiel mis en place par la société VOLVO dans les années
1990,

l’ASLOG [9]: l’Association Française Logistique a conçu un référentiel logistique

pour évaluer l’aptitude d’une Supply Chain, améliorer sa compétitivité, et
mesurer sa performance logistique, d’une manière précise et uniforme, quel que
soit l’environnement observé, à fin de permettre une intégration totale de ses
partenaires externes: sous-traitants, fournisseurs, clients…etc. Aussi dans le but de
créer de la valeur ajoutée et favoriser la mise en œuvre des démarches
collaboratives.
Ce référentiel axe les pratiques de la Supply Chain autour de trois points, soit une
méthode à développer, une performance à améliorer ou un risque à maîtriser. La
notation des pratiques qui est adoptée par l’ASLOG utilise une échelle de 4 niveaux de
performance (0, 1, 2, 3) axée sur les points évoqués précédemment (Méthode,
Performance, Risque).
Si par exemple une méthode de gestion logistique existe, on donne 1 point, si cette
méthode est maitrisée et optimisé, on accorde 2 points, et si la pertinence stratégique
de cette méthode est revue régulièrement dans un cadre de progrès permanent, on
donne 3 points, un exemple sur ce point concerne les méthodes de gestion de stocks
(FIFO, LIFO), ou les méthodes des prévisions des ventes et de la production, etc. Pour
le deuxième axe, qui est le risque, si le risque ou les dysfonctionnements sont mesurés,
on donne 1 point, si le risque est contenu dans les intervalles et les niveaux déterminés
au préalable, on accorde 2 points. Et si le risque est maîtrisé et des mesures préventives
sont mises en place, 3 points sont obtenus. Un exemple pour le risque est la
maintenance des moyens de production, de manutention, etc.
Concernant la performance, si la performance d’un processus logistique est suffisante,
même si elle n’est pas chiffrée (indicateurs qualitatifs), on donne 1 points, si la
performance est en progrès occasionnel non régulier, on donne 2 points, et si la
performance est maîtrisée dans un cadre de progrès permanent dans lequel le
personnel est largement impliqué, on donne 3 points. Un exemple de la performance
est par exemple la gestion de transport. collaboratives.
 Référentiel ASLOG :
Figure 1: Thèmes clés du référentiel ASLOG : 124 questions.

10 chapitres : Axe : Méthode, Performance, Risque

 Merci de votre attention

17 Septembre 2012 64
 Liste des exposés
• Gouvernances des Systèmes d’informations et
l’allignement stratégique des IT
• Cobit
• ITIL
• ISO 27001