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Université de Tunis
INTITULE :
performance d’une
Entreprise
Méthodes d’évaluation du risque de crédit et modalités de la
gestion de ce risque par la banque
REALISE PAR :
ABDELKARIM AYARI
SOUS LA DIRECTION DE :
Remerciements
Nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté
d’entamer et de terminer ce rapport.
Tout d'abord, je tiens à remercier tout le corps des Professeurs à l’institut Supérieur
de Gestion de Tunis.
Je tiens à remercier mon superviseur Mme « Rym BEN JEMAA » pour l’aide et les
conseils prodigués lors de la préparation de ce rapport.
J’adresse aussi mes remerciements aux membres du jury pour l’honneur qu’ils m’ont
fait de participer à l’examen de mon projet de fin d'Etudes.
Je tiens aussi à remercier, tous les personnels de la banque « UBCI » qui ont
contribué au bon déroulement de l’étude.
Dédicaces
À mes très chers parents qui ont toujours été présents tout au long de
mes études.
J'espère qu'ils trouveront toute ma gratitude dans ce travail et tout mon amour.
2
Merci à mes chers amis pour votre précieux amour, vos encouragements et votre
soutien.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail
Sommaire
Introduction générale.......................................................................................................................7
I. Chapitre 1 : Cadre environnemental du stage..................................................................10
II. Chapitre 2 : les aspects théoriques de la gestion du crédit..........................................26
1. Les crédits d’investissement :.............................................................................................28
2. Les crédits d’exploitation :....................................................................................................29
1. Définition de risque du crédit et ses différents types :..................................................33
2. L’origine de risque de crédit :..............................................................................................34
3. Les conséquences du risque de crédit sur l’activité bancaire :..................................35
1. L’analyse financière :..............................................................................................................36
2. Le crédit scoring :...................................................................................................................45
3. Le RAROC :...............................................................................................................................48
4. Le rating :...................................................................................................................................49
III. Chapitre 3 : cas pratique de l’entreprise SFBT............................................................51
Introduction......................................................................................................................................51
1. Fiche signalétique...................................................................................................................51
2. Les produits proposés par la société.................................................................................52
3. L’actionnariat de la SFBT......................................................................................................53
1. L’analyse de l’équilibre financier.........................................................................................53
2. L’analyse par la méthode des ratios...................................................................................58
Conclusion générale.......................................................................................................................65
Bibliographie....................................................................................................................................67
Annexe...............................................................................................................................................69
3
LISTE DES ABREVIATIONS
EC : Emplois cycliques
DE : délai
AC : actif courant
RC : Ressources cycliques
RE : Ressource d’exploitation
4
ROE : Return On Equity
TN : trésorerie nette
5
LISTE DES TABEAUX
6
Tableau 18 calcul du RLR...........................................................................................61
Tableau 19 calcul du RLI.............................................................................................62
Tableau 20 calcul du Ratio de rentabilité financière...................................................63
Tableau 21 calcul du ROE..........................................................................................63
7
Introduction générale
La fable de l’inventeur et du banquier1
8
La fable du créateur et du banquier n’est bien sûr qu’une caricature de la réalité.
La gestion des risques a fait l'objet de plusieurs études ces dernières années,
mettant l'accent sur la multiplicité des risques bancaires. Les banques sont
confrontées à de multiples risques répartis en quatre catégories : risque financier,
risque opérationnel, risque d’exploitation et risque accidentel. Dans le cadre du
risque financier, le risque de crédit est considéré comme le principal risque auquel
sont confrontées les banques. Il correspond à l'incapacité de l'emprunteur à payer les
intérêts dus ou à rembourser le principal selon les modalités prévues dans le contrat
de prêt.
La crise des « subprimes » en 2008 a montré une fois de plus que le risque de
crédit demeure le principal risque auquel sont confrontées les institutions financières.
De ce point de vue, le poids relatif des créances en souffrance est un critère
important pour juger de la santé du secteur bancaire. Par conséquent, le risque de
crédit est l'un des indicateurs de stabilité financière utilisés par le Fonds monétaire
international (FMI) et la Banque mondiale (BM) pour évaluer la vulnérabilité du
secteur financier. Donc, une gestion efficace du risque de crédit assure la survie à
long terme des établissements bancaires et à la stabilité financière mondiale.
La Tunisie compte parmi les pays les plus affectés par le problème de risque de
crédit. Le secteur bancaire tunisien comprend 30 banques dont 23 sont résidentes et
7 non-résidentes. Parmi ces banques, L’Union bancaire pour le commerce et
9
l'industrie, qui est l’une des plus grandes banques privées en Tunisie. L’UBCI est
notre entreprise d’accueil pendant le stage de PFE.
À la suite de cette courte expérience nous avons remarqué que le secteur bancaire
tunisien est caractérisé par l’accumulation d’un important volume de crédits non
performants et pour cela l'objectif de notre étude est de déterminer l'importance de la
gestion du risque de crédit dans les activités bancaires et de préciser les méthodes
utilisées par l’UBCI pour minimiser le risque au niveau financier.
C’est pourquoi, notre problématique sera comme suit : comment l’UBCI gère-t-
elle son risque de crédit et quels sont les modèles utilisés pour évaluer ce
phénomène ?
Notre rapport sera composé de trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous
allons faire une présentation de l’établissement d’accueil, dans le deuxième chapitre
nous présenterons les aspects théoriques de gestion de risque de crédit ainsi que les
modèles d’évaluations. Et enfin, le troisième chapitre sera consacré à une étude de
cas sur l’analyse financière au sein de la société « SFBT ».
10
I. Chapitre 1 : Cadre environnemental du stage
INTRODUCTION
L’Union bancaire pour le commerce et l'industrie est l’une des plus grandes banques
privées en Tunisie. Ce chapitre va s’articuler sur deux sections : Dans une première
section, nous présenterons l’UBCI, une deuxième section comportera la Description
du service et des tâches effectuées.
11
En 1963, le CENP a mis en place la banque d’escompte et de crédit à l’industrie en
Tunisie (BEIT) avec deux collaborateurs : la banque industrielle de l’Afrique du Nord
(BIAN) et Morgan Guaranty Trust.
Les réseaux d’agences du BIAN et du CNEP sont repris par le nouvel établissement
au sein de l’union bancaire pour le commerce et l’industrie (UBCI), au capital de 250
000 dinars tunisiens tels que le siège social est à Tunis, 7 et 9 rues Es-Sadiki.
12
Historique de l’UBCI
13
Création de la Banque de
l’union nord-Afrique (BUNA)
en Algérie
Ouverture d’une agence CNEP
1894 à Tunis
1894
1922
Ouverture de l’agence de
Tunis de la BNCI Afrique
1960
1963
1969
14
Le logo actuel de l’UBCI est basé sur une charte graphique de couleur
vert, blanc et bleu. Le logo avait connu plusieurs transformations, cette refonte de la
marque conforte la position de la banque comme acteur majeur dans le paysage
financier tunisien et traduit sa vision d’être résolument tournée vers l’avenir.
Figure 3 1ere logo Figure 4: 2eme Figure 5: logo de Figure 6: logo de l'UBCI
de l'UBCI logo de l'UBCI l'UBCI jusqu'a 2021 depuis janvier 2022
Figure 1: logo de l'UBCI de 1961 jusqu'a 1987
Simple et pur, le nouveau logo vient donc renfoncer et refléter l’image d’une banque
solide, indispensable dans le secteur bancaire.
Banque universelle :
L’UBCI est aujourd'hui forte d'un réseau de plus de 100 agences installées
au cœur même des principaux centres économiques du pays.
15
A l'écoute de ses clients, l'UBCI a développé toute une gamme de produits et
services pour ses clients Particuliers et Professionnels couvrant leurs besoins
quotidiens, leur financement de projets, la gestion de leur épargne, la couverture de
leur famille en cas d'accident ou de décès et la préparation de leur retraite.
En outre, l'UBCI offre un ensemble de prestations à ses clients Entreprises,
notamment par le biais de ses équipes spécialisées dans les domaines des activités
de marché, de banque d'affaires, de commerce international et d'ingénierie
financière.
16
A. Information générique :
2
Tableau 1: Fiche signalétique de l'union Bancaire pour le commerce et l'Industrie
2
SOURCES : Travail réalisé à partir des données de l’UBCI.
17
a) L’actionnariat de l’UBCI :
Le capital social de l’UBCI a atteint 100 007 645 Dinars divisé en 20 001 259
actions, de valeur nominale chacune 5 dinars TND.
-Actionnaire majoritaire : c’est le groupe Carte détenant 39% des parts, son nombre
d’actions est de 7 800 000.
3
Tableau 2: La répartition de l'actionnariat de l'UBCI
Pourcentages dans
Actionnaires Nombre d’actions
le capital
Autres actionnaires
39,73% 7 946 500
Privés tunisiens
3
Source : Travail réalisé à partir des données de l’UBCI.
18
b) Faits marquants dans l’histoire de l’UBCI
La naissance de l’UBCI
Ouverture des agences et sous agence à Bizerte
1961
Grombalia, Manzel bouzelfa, Sousse et Sfax.
I.
A.
B.
C. Activités de l’UBCI :
a) Corporate Banking :
Les services bancaires aux sociétés, aussi appelés financements des sociétés,
sont une branche spécialisée des finances qui s’occupe spécifiquement des sociétés et de
leurs besoins. Le travail d’un banquier d’entreprise est d’améliorer la valeur commerciale de
la société de financement gériatrique, qui traite des besoins financiers de toutes les
entreprises, est un domaine similaire, mais plus généralisée.
Forte de son organisation, l’UBCI continues d’être la banque de référence pour ses
clients. Son approche devient de plus en plus appréciée par ces derniers.
Le factoring
20
c) Le retail Banking :
21
B. L’environnement de l’UBCI :
a) Les concurrents :
L’UBCI fait face à une forte concurrence, elle a été classée dixième
(10ème) dans le classement de l’année 2021
selon ILLBOURSA
23
C. La structure de l’UBCI :
a) L’organigramme :
COSEIL D’ADMINISTRATION
PRESIDENT M. Hassine Doghri
UCDS
Organisation Contrôle permanent
L.Khemira A pouvoir Région Tunis.N
GIS
M. Belhoula
Immobilier
Achats
M. Fettah
A.Lakhdhar
Région du sahel
Sécurité Globale N.Lazreg
RSE
B. Selmi
Y. Achich
Qualité
Région du Sud
I.BH.Kacem Comptabilité F/S
M.A.Louati
H .berrached
Pole support
réseau
I .Achouri
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section 2. : la Description du service et des tâches
effectuées
La deuxième partie de ce chapitre portera sur les tâches accomplies pendant les
deux moins passés à la banque.
Tout d'abord, nous présenterons les services visités dans le service conformité et
portefeuille client. Ensuite, nous expliquerons les diverses tâches accomplies.
25
Mon expérience professionnelle a été effectuée au sein de l’UBCI au département
service portefeuille client. Cette expérience était une opportunité pour effectuer
plusieurs taches tels que :
Pointage des courriers : Transmission quotidienne des éditions et des états CNP aux
agences concernées.
Classement des préavis par type : il existe 2 types de préavis, les intra qui
correspondent à des chèques ubci-ubci et les inter qui correspondent à des chèques
UBCI émis dans une autre banque.
Le traitement des préavis des chèques sans provisions et la passation des écritures
comptables sur atlas soit par le rejet de chèques ou par l'élimination de chèques du
compte de client et du compte interne de l’organisme.
En cas de rejet je dois remettre les chèques rejetés à l’agent de CNP pour traiter les
certificats de non-paiement.
Contrôler la conformité entre les valeurs des états comptables CNP et celles
enregistrées dans le système de l’UBCI (ATLAS). En cas de non-conformité, le
problème sera résolu en réclamant les agents des agences ou de passer
l’information au responsable.
Mon stage m'a beaucoup aidé et m'a beaucoup appris. J'ai donc compris
l'écoulement du cycle du chèque. J'ai constaté qu'un air familial régnait au sein de la
banque, avec une absence des rapports de force entre dirigeants et subordonnés, et
une présence de l'entraide entre les différents employés.
Conclusion
Notre banque est une banque universelle qui opère dans le financement des
entreprises mais ce financement se fait selon des critères précis qui vont être
accomplis par le demandeur. Maintenant, pour aborder notre thème, nous allons
passer au second chapitre pour comprendre l'aspect théorique de risque de crédit et
les méthodes d’évaluation des entreprises par les banques.
26
II. Chapitre 2 : les aspects théoriques de la gestion du
crédit
Introduction
27
1.1. Définition de crédit :
Les entreprises ont fréquemment des besoins en capitaux. Afin de satisfaire leurs
besoins il ont deux solutions, soit de recourir à des sources de financement internes
soit de s'adresser à des sources de financement externes tels que les crédits
bancaires .
Les crédits bancaires sont des financements accordés aux divers agents
économiques (personnes morales ou personnes physiques) par les institutions de
crédit. Ils entraîner avant leur attribution, une analyse de risque, et aussi des prises
de garanties. Ils peuvent être consentis pour des durées et pour cela en distinguent
des crédits selon leur durée :
Les crédits à court terme destinés à substituer aux besoins occasionnels des
entreprises ou aux nécessités de consommation des particuliers et dont la durée
s'étale le plus souvent de quelques mois à deux ans.
Les crédits à moyen terme ayant pour objet d'achever le financement de projets
d'investissement et dont la période varie de 2 ans à sept ans.
Les crédits à long terme dont l'objet est semblable à celui des crédits à moyen terme
mais dont la période de remboursement dépasse les sept années, à savoir en raison
4
Source « aqua portail »
28
de l'importance des programmes d'investissement, ou bien compte tenu de la
défaillance relative de leur capacité d'autofinancement ou les deux à la fois.
Donc on peut dire que les crédits à court terme sont des crédits destinés pour le
financement de l’exploitation des entreprises alors que les crédits à long et moyen
terme sont des crédits semblables destinés au financement de la création des
projets.
Selon le communiqué publié par l’UBCI 5, ce type de crédit est de servir pour des
projets de création, d’extensions ou de modernisation d’une entreprise.
C’est un financement sur mesure qui assure un financement jusqu'à 70% du coût
d’un projet.
6
Circulaire aux établissements de crédits n : 87-47 article 18
7
Circulaire aux établissements de crédits n : 87-47
29
1.2. LE CRÉDIT MLT SUR LIGNES ETRANGÈRES :
Selon le communiqué publié sur le site de l’UBCI8 , ce type de crédit sert pour :
Les crédits d’exploitations sont l’ensemble des crédits accordés par la banque
aux entreprises. Dans ce cadre, les banques doivent respecter les normes d'octroi
des crédits fixées par la BCT 10. Ce sont des crédits à court terme.
Ces types de crédits visent à combler les besoins provisoires de capitaux pour éviter
la suspension de paiements ou le bouleversement de l’activité de l’entreprise,
financer les actifs circulants c'est-à-dire les besoins en fonds de roulements, et faire
8
www.UBCI.TN
9
Source : www.sunref.org
10
Circulaire aux établissements de crédit n :87-47
30
face à certains décalages dans le temps entre les profits et les dépenses de
l’entreprise.
- l’escompte
1.
2.
2.1.
2.2.
31
2.2.2. Avance sur facture :
L’avance sur facture est destinée à mobiliser le poste « clients » des entreprises qui
travaillent avec des administrations.
Ce sont des crédits accordés par les banques afin de financer les besoins résultant
de l’activité exportatrice de l’entreprise. Dont le montant de crédit est plafonné de
30% du chiffre d’affaires réalisé à l’export durant le dernier exercice. A propos, les
agios sont prélevés à l’avance à un taux en vigueur.
Leur objet est de permettre aux entreprises de marchés publics ou privés de faire
face à leurs besoins de trésorerie provoqué par leurs dépenses que ce soit par les
travaux ou les fournitures…
Le montant de crédit est fixé à 10% du montant du marché après la déduction des
avances de l’administration.
Son objet est de permettre le paiement du montant des effets sans attendre leur
échéance. Il s’agit d’un crédit qui assure pour les entreprises industrielles et
commerciales de mobiliser leurs créances réglées par des effets de commerce.
32
1.
2.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4. Les crédits par signature :
Dans ce type de crédits, le banquier s’engage par sa signature sans décaissement
effectif d’argent lors de l’octroi de crédit. C’est un crédit sous forme d’engagement où
la banque prête simplement sa signature sans supporter de charges de trésorerie.
Les crédits par signature peuvent être classés selon les catégories suivantes :
33
La retenue de garantie est destinée à protéger l’obligation de l'idéale réalisation des
prestations lorsque le marché comporte un délai de garantie. Par exemple, couvrir
les défectuosités découvertes par la suite à la réception définitive des travaux. Ce qui
signifie que le client a l’obligation de compléter l’achèvement des travaux pour éviter
les dits prélèvements. L’objectif de la caution de retenue est alors d’éliminer un
prélèvement de la retenue de garantie par l’administration sur les règlements
effectués en cours d’exécution du marché.
section 1.
11
MICHEL R., et GERARD N., Le contrôle de gestion bancaire et financier, Revue banque, Paris,
1998, P.30
34
Le risque de crédit a été défini aussi selon l’article 22 de la circulaire de la BCT
associée aux établissements de crédit comme étant : « Le risque de crédit s’entend
du risque encouru en cas de défaillance d'une contrepartie ou de contreparties
considérées comme un même bénéficiaire au sens de la réglementation en
vigueur. »12
12
Article 22 de la circulaire n : 2006-19 de la banque centrale de Tunisie
35
2. L’origine de risque de crédit :
L'origine du risque crédit est donc propre à l'entreprise, mais qui se transfert à la
banque en raison des relations commerciales. Il importe au banquier de reconnaitre
ses différents risques et de les analyser à l'occasion de chaque opération de crédit.
36
3.4. Risque systémique :
Le risque systémique est le risque que la défaillance d’un établissement soit
« contagieuse » et entraîne la défaillance d’autres établissements. En effet, le risque
de crédit peut provoquer une crise systémique contagieuse. La stabilité globale du
système est, dans un tel contexte, compromise.
3.5.
37
section 3. Les méthodes d’évaluation du risque de
crédit :
Face à la décision d'accorder un crédit, il est essentiel que le décideur ait des outils
d'évaluation quantitatifs qui lui permettent d'évaluer la solvabilité du client afin de
s'assurer que le risque de défaillance est minime.
Pour cela, nous avons trouvé très utile de mettre en évidence, à travers ce qui suit,
les méthodes d'aide à la décision de crédit tel que : l’analyse financière, la méthode
de scoring et le rating.
1. L’analyse financière :
De manière générale, l'analyse financière d'une entreprise constitue une
approche quantitative dans le but d'évaluer la situation financière, la rentabilité et la
solvabilité future de l’entreprise à partir de l'analyse de ses états financiers. Elle
conduit donc à l’élaboration du diagnostic financier. Les diagnostics financiers aident
à identifier les problèmes identifiés et présenter les recommandations nécessaires
faites par l'entreprise pour assurer sa Durabilité. Dans ce contexte, les créanciers
(les prêteurs comme les banques) doivent effectuer une analyse financière des
entreprises sollicitant un financement (un prêt) pour évaluer la situation financière et
identifier les facteurs susceptibles d'échouer à l'avenir. Ainsi, le risque de crédit peut
être analysé sous de nombreux angles différents (une liquidation ou en cours) sur la
base d'une analyse des états financiers : calculer et utiliser différents ratios
financiers.
38
(BFR) et la trésorerie nette (TN).
Les analystes du crédit évaluent également la structure financière par le biais du
bilan. Il convient donc de réconcilier la demande de crédit avec le niveau
d'endettement. Elle regarde le niveau d'endettement et le niveau des fonds propres
pour apprécier si la nouvelle dette a du sens, s'il y a encore de la mobilité ou une
marge de sécurité, en cas de surendettement, les possibilités d'investissement
futures pèsent. En cas de fonds propres très faibles, l'entreprise ne dispose plus
d'aucune marge de sécurité avant de faire potentiellement faillite si la situation ne
s'améliore pas. Les études patrimoniales doivent évaluer le risque d'échec.
-la règle de l’équilibre financier stipule que les ressources stables soient suffisantes
pour financer les emplois stables .la différence des montants entre les deux fait
apparaitre le fonds de roulement.
À la suite de l’égalité entre l’actif et le passif, le fonds de roulement se calcule soit par
le haut ou par le bas du bilan.
13
Christian et Mireille ZAMBOTTO
Figure 10: le FR
39
Calcul par le bas de bilan :
FR > 0 : cela implique que l’équilibre financier à long terme est bien respecté, c’est-
à-dire que l'entreprise en question dispose suffisamment de fonds durables pour
financer ses emplois stables. Ce surplus de fonds est ainsi défini comme le FR de
l’entreprise, il sera ensuite affecté dans le financement des actifs circulants.
FR<0 : cela signifie que l’entreprise n’est pas en équilibre financier ce qui est très
néfaste dans la progression financière de cette dernière : c’est un indicateur
considérable pour le banquier qui donne une idée sur la solvabilité globale de
l’entreprise. Par certitude donc, la banque n’accorde pas de prêt dans le cas où
l’entreprise n’a pas suffisamment de FR car cela signale que le client n’est pas
solvable.
C’est une mesure des ressources financières qu'une entreprise doit dégager pour
couvrir ses besoins financiers du fait de la variation de trésorerie correspondant à
ses décaissements (charges et produits d'exploitation nécessaires à la production) et
ses encaissements (commercialisation de biens et services) liés à ses opérations. Le
besoin en fonds de roulement est souvent appelé « fonds de roulement » lorsqu'il est
négatif.
Calcul du BFR :
Le BFR est calculé sur la base de la différence entre les emplois circulants et les
ressources circulantes
40
BFR= emplois circulants-ressources circulantes
Un BFR positif indique un besoin de financement à court terme. Cela signifie que
les comptes clients débiteurs et les niveaux de stocks sont supérieurs à la dette du
fournisseur. Cela veut dire que l’entreprise paye ses fournisseurs avant que son
client ne l’a paie. Autrement dit les délais de règlement de dettes sont inférieurs aux
délais de recouvrement des créances.
Un BFR négatif indique une source de financement créée par l’activité d’exploitation
de l’entreprise. En d'autres termes, le cycle d'exploitation de l'entreprise fonctionne
bien. C'est-à-dire que l'entreprise concernée paie le fournisseur après que le client l’a
payé. Dans ce cas, les délais de règlement de dettes sont supérieurs aux délais de
recouvrement des créances.
41
Si| FR|>|BFR|, donc une trésorerie nette positive, traduisant une structure financière
confortable et saine, c'est-à-dire sans problème de
liquidités mais qui peut entraîner un autre genre de
problème : la rentabilité. En effet, une trésorerie
nette positive risque d'établir un actif non investi
dans des emplois rentables, on parle alors d’une
trésorerie oisive.
Les ratios sont des rapports entre deux grandeurs caractéristiques. Les ratios se sont
des mesures synthétiques de la structure financière et des performances de
l’entreprise, permettent d’analyser l’évolution de la situation financière dans le temps.
Les ratios assurent pour une entreprise de comparer leur situation financière actuelle
avec des entreprises ayant la même activité.
Les ratios sont formés de 3 catégories on a les ratios de structure financière, les
ratios d’activité et les ratios de rentabilité.
42
Tableau 4 les ratios de structure
43
surmonter une situation de crise
économique
Si ce ratio est faible par rapport au secteur
en peut dire que l’entreprise ne dispose
pas d’une bonne capacité d’emprunt. Le
risque de faillite va être plus important si
une situation de crise économique se
présente
44
entreprise à faire face à ses liquidité /passif courant
engagements à court terme sans
recourir à ses actifs à court terme
non liquides
C'est l'un des ratios de structure financière. Il traite des passifs financiers ayant la
capacité de s'autofinancer. En effet, la capacité d'une entreprise à rembourser sa
dette peut être appréciée par son ratio de structure financière, qui se mesure par le
rapport entre son passif financier et sa capacité d'autofinancement « CAF ». Ce ratio
mesure le nombre d'années nécessaires pour rembourser les dettes financières à
long terme.
45
Ratio de remboursement des dettes= dettes financières/CAF
Ratios de rentabilité :
46
2. Le crédit scoring :
2.1. Définition de Scoring :
« Le crédit Scoring est le processus d’assignation d’une note (ou score) à un
emprunteur potentiel pour estimer la performance future de son prêt »14
Toutefois, le crédit Scoring est un outil de gestion des risques qui vise à prédire la
probabilité de défaut d'un nouveau prêt en utilisant les prêts précédents. Par
conséquent, l'objet du pointage de crédit est de prédire le risque, pas de l'interpréter ;
Il est pourtant important d'analyser les facteurs déterminants qui permettent de faire
la distinction entre les mauvaises et les bonnes dettes.
Il s'agit donc de prédire le défaut d'un débiteur en calculant une fonction score, basée
sur des données passées, permettant de le classer en deux sous-catégories : solvant
est défaillant.
47
- analyse statistique.
Cela suppose que les entreprises susceptibles de faire faillite auront des
caractéristiques générales. En d'autres termes, il faut choisir un échantillon
d’entreprises décomposé en de deux sous-échantillons : entreprises en faillite et
entreprises en bonne santé, et calculer un ratio lié à cet échantillon "n".
L'analyse discriminante linéaire permet de choisir dans un premier temps les ratios
pertinents (discriminatoires) pour distinguer deux sous-groupes de la population
(entreprises saines/en faillite). Elle permet alors d'obtenir une combinaison linéaire
de ces ratios et de déterminer le facteur de pondération de chaque ratio. Cette
combinaison est représentée par une fonction score exprimée comme suit :
Z score = α 1 R 1 + α 2 R 2 + α 3 R 3 +………+ α i R i
Avec :
Avec :
- X2 : Réserves/Total Actifs ;
- X3 : BAII/Total Actifs ;
48
- X4 : Capitalisation boursière/Total des Dettes ;
Si 1,81 < Z score<2,99 : l’entreprise est à risque de défaut non déterminé (zone
d’incertitude)
- Si Z score > 2,99 : l’entreprise est en bonne santé (risque de défaut faible)
La fonction score de Conan et Holder (1979) est estimée à partir des données
comptables et financières de 190 entreprises de 1970 à 1975 (seulement 95 ont bien
performé et les autres ont fait faillite durant cette période). Il s'agit d'une fonction de 5
variables, choisies parmi 31 ratios financiers. Fonction Z-score est présentée comme
suit :
Z = 24 R 1 + 22 R 2 + 16 R 3 -87 R 4 -10 R 5
Avec :
R1 : EBE/Dettes totales
R4 : Frais financiers/CAHT
Si Z<4 en faillite
49
Tableau 8:Quelques avantages et inconvénients du crédit Scoring
Avantages Inconvénients
Il est plus objectif Il peut réduire l’accès au crédit pour ceux
qui n’ont pas d’historique de crédit
Il peut améliorer la fiabilité de l’évaluation Il peut avoir recours à des variables
du crédit immorales et nécessite une quantité
importante d’informations
-Il ne classe pas les emprunteurs lorsque le Z-score est dans la zone d'incertitude.
3. Le RAROC :
« RAROC se définit comme une technique adaptée à l'analyse du risque et à
l'évaluation des projets qui exige un rendement net pour le projet le plus risqué
supérieur à celui du projet le plus sûr. L'ajustement du risque est réalisé grâce à la
réduction de la contribution du risque au rendement du projet au lieu d'être effectuée
grâce à un ajustement du coût du capital. Des formes différentes, voire plus
élaborées telles que RORAC (Return On Risk Adjusted Capital) ou RARORAC (Risk
Adjusted Return On Risk Adjusted Capital) sont également disponibles. »16
Le RAROC est une réponse à la demande des actionnaires pour une meilleure
performance, en particulier la maximisation de l’actionnariat valeur. Il ne s’agit pas
16
Levratto, N., Apoteker, T., Barthélemy, S., Delhom, M., Filippi, J. B., Maherault, L., ... & Santucci, J.
F. (2001). L’Évaluation des entreprises a fin de faciliter l’accès au crédit: quelle intermédiation
informationnelle. Rapport Final, DECAS Ministry of Economic Affairs, France.
50
seulement de mauvaises nouvelles, mais est la raison pour laquelle les offres sont
faites. Depuis, ce concept a été traité comme une panacée pour le secteur bancaire
au début des années 90, de nombreuses banques et autres intermédiaires financiers
ajoutent précisément de la valeur par leur capacité à réduire les frictions sur le
marché, comme le manque d’information et la possibilité de renégociations
coûteuses de crédits en difficulté. Une grande partie des actifs bancaires est
susceptible d’être difficile à évaluer pour l’investisseur extérieur, ce qui pourrait
entraîner des problèmes d’information et d’agence pour les banques lorsqu’elles se
trouveraient dans une situation où elles auraient besoin de capitaux externes.
Le RAROC peut être considéré comme un ratio Sharpe pour les unités d’affaires, y
compris les prêts. Son numérateur est une mesure du revenu ajusté sur une période
future (l’année suivante) ou une période antérieure (l’année dernière). Le
dénominateur est une mesure de la perte inattendue ou du capital économique à
risque découlant de cette activité.
La formule
4. Le rating :
Il s’agit d’une notation financière (ou notation) qui tente d'évaluer le risque de crédit
d'un emprunteur (émetteur d'obligations) sur une période donnée. Il reflète la
perception qu'ont les agences de notation du risque de non-paiement de la dette. La
notation exprime l'opinion de l'agence sur la capacité et la volonté de l'émetteur
(entreprise, pays) à rembourser intégralement ses obligations financières à leur
échéance, et correspond donc à la perception du risque de crédit de l'émetteur (une
notation CCC signifie une notation plus élevée) le risque est supérieur à B).
Les notations peuvent également exprimer la qualité de crédit de la dette émise par
une entreprise ou un pays et la probabilité relative de défaut de l'émetteur. Il ne s'agit
ni d'une garantie de la qualité future du crédit ni d'une prévision. Les notations
comprennent la notation globale d'une entreprise ou d'un pays sur la base d'un
processus d'évaluation financière mené par une agence de notation.
51
Une agence de notation est une agence internationale privée qui évalue le risque de
défaut d'un emprunteur sur ses obligations financières. Les emprunteurs peuvent
être des entreprises privées ou publiques, des États ou des collectivités.
Les agences internationales de notation financière sont : Standard & Poor’s, Moody's
et Services aux investisseurs, Évaluations de fitch. Une note de crédit est
généralement représentée par un ou plusieurs symboles, plusieurs lettres et chiffres.
Chaque agence de notation a sa propre échelle de notation. Elle génère également
d'autres statistiques, telles que des matrices de probabilité de défaut et de transition,
qui incluent la probabilité du passer, d’une notation à une autre au cours d'une
période donnée. L'attribution d'une notation prend 2 à 4 mois et peut se faire à la
demande de l'émetteur qui doit fournir des informations privilégiées
complémentaires. Pour noter les entreprises, les agences utilisent, d'une part, des
critères qualitatifs tels que le risque dans l'environnement industriel et économique
dans lequel l'entreprise évolue, la cohérence des choix stratégiques, la position
concurrentielle, la qualité du management, etc. D'autre part, ces agences se basent
sur des critères quantitatifs qui mesurent la performance économique et le risque
financier d'une entreprise.
Conclusion
Après avoir présenté les aspects théoriques de gestion de risque de crédit et ses
méthodes d’évaluation nous étudierons dans le chapitre suivant un dossier de crédit
à travers l’analyse financière et l’analyse par la méthode des ratios.
52
III. Chapitre 3 : cas pratique de l’entreprise SFBT
Introduction
Dans ce chapitre nous analyserons la situation financière de la SFBT afin de
dégager une réponse favorable ou défavorable concernant sa demande de crédit
d’investissement. Ce chapitre va s’articuler sur 3 sections : Dans une première
section, nous présenterons la SFBT, une deuxième section comportera l’analyse de
l’équilibre financier de la SFBT et nous finirons par une troisième section qui
s’articulera sur l’analyse par la méthode des ratios.
Le groupe Société de fabrication des boissons de Tunis a été créé en 1925 avec un
capital de 165 Millions de dinars. C’est un groupe de nombreuses entreprises
opérant dans différents domaines et dans l'ensemble du pays. À l'heure actuelle, le
champ d'application de la SFBT est de 30. Sociétés, présentes dans différents
centres d’activités : boissons gazeuses, bières, eau, lait, jus intermédiation en
bourse, transport etc. Sur les trois premières activités, le Groupe préserve bien son
leadership.
1. Fiche signalétique
Dénomination
Société de Fabrication des Boissons de Tunisie
sociale
Forme Juridique Société Anonyme
Date de création 03 JUIN 1925
Capital social 198.000.000 de dinars
53
Nombre de titres 198.000.000 d’actions
Date de clôture 31 décembre
Siège social 05 Boulevard de la Terre – Centre Urbain Nord – 1082
TUNIS
Secteur d’activité Bières, Boissons Gazeuses et autres
Identifiant unique RNE 0001985G
Code TVA 001985 G A M 000
54
En outre, elle soustraite la fabrication des boissons gazeuses en PET et en
boites chez la SNB et la SLD et la mise en boite de la bière chez la SEABG. Aussi, la
SFBT a un patrimoine immobilier destiné à la location.
3. L’actionnariat de la SFBT
Tableau 11 calcul du FR
CP 843 076 725 920 697 517 1 002 853 1 044 895 289
603
PNC 159 769 364 181 056 435 215 259 349 220 138 616
55
Capitaux permanents 1 002 846 089 1 101 753 952 1 218 112 1 265 033 905
952
Actifs immobilisé 524 998 474 585 563 731 620 128 477 630 583 398
FR 477 847 615 516 190 221 597 984 475 634 450 507
Pendant les 4 ans de 2017 à 2020 nous avons dégagé un FR positif > 0 : cela
signifie que les ressources stables de la SFBT sont supérieures aux emplois stables
donc cette entreprise commerciale et en équilibre financier à long terme. Les
capitaux permanents permettent de financer les emplois durables (investissement) et
dégage un excédent qui servira à financer le cycle d’exploitation de la SFBT. Nous
pouvons donc dire que la situation financière de la SFBT est en bonne santé.
Nous avons constaté que la SFBT a consacré des fonds pour faire des
investissements dans Le but de réaliser des avantages monétaires futurs par
exemple :
56
L’acquisition de logiciels informatiques
Installations Techniques
1.2. Le BFR
= BFRE + BFRHE
Emplois d’exploitation 404 661 283 455 409 458 485 047 026 455 147 729
Emplois hors exploitation 224 127 442 170 498 687 270 013 299 214 150 493
Ressources d'exploitation 127 082 759 136 022 506 146 920 700 123 919 023
Ressources hors exploitation 93 689 824 104 968 545 122 848 798 155 643 772
BFR 408 016 142 384 917 094 485 290 827 389 735 427
BFRE 277 578 524 319 386 952 338 126 326 331 228 706
BFRHE 130 437 618 65 530 142 147 164 501 58 506 721
D’après le tableau, nous remarquons que le BFR est >0 durant les 4 ans de 2017 à
2020, ce qui signifie que l’entreprise a besoin de financement à court terme. C’est à
dire que les emplois d’exploitation sont supérieurs aux ressources de même nature
autrement dit que les créances clients et les stocks sont plus importantes que les
dettes financières. Cela implique que la SFBT payes ses fournisseurs avant d’être
payé par ses clients. Le délai de règlement des dettes est donc inférieur au délai de
recouvrement des créances.
57
La SFBT doit alors financer ses besoins à court terme soit par l’excédent dégagé par
le FR soit par le recours aux dettes financières à court terme (c’est-à-dire les
découverts bancaires).
En comparant le BFR au FR, nous constatons que sur toute notre période d’étude, le
FR est nettement supérieur au BFR, la marge de sécurité dégagée par l’excédent en
ressources permanentes est donc suffisante pour financer ce BFR positif.
*pour le BFRE : il augmente au fils du temps à cause d’une une augmentation des
emplois d’exploitation avec un rythme plus important que celui des ressources
d’exploitations mais il connait une certaine stabilité en 2020 à cause de la diminution
de la valeur du compte clients par rapport à sa valeur en 2019 suite à l’augmentation
de la provision de 27 298 644 DT en 2020, provenant principalement de la SFBT
pour 5 262 958DT, de la SEABG pour 13 059 360 DT, de la SLD pour 2 450 000DT,
de la SOTUCOLAIT pour 2 345 504 DT, de la SOCOLAIT pour 1042 981 DT et de la
STD pour 2 .536 747 DT.
Selon le
58
actifs financiers de 87%. En 2020 il a baissé de 20% à cause d’une une baisse
importante de BRHE de 60% suite à l’augmentation des passifs courants hors
exploitations et plus précisément les autres passifs courants qui enregistrent une
évolution de 32794974DT en 2020.
1.3. La TN
Tableau 13 CALCUL DE LA TN
TA-TP 69 831 473 131 273 127 112 693 648 244 715 080
FR 477 847 615 516 190 221 597 984 475 634 450 507
BFR 408 016 142 384 917 094 485 290 827 389 735 427
TN 69 831 473 131 273 127 112 693 648 244 715 080
Selon ce tableau nous constatons que la TN est positive pour les 4 ans de 2017 à
2020 ce qui signifie que la marge de sécurité (l’excédent de la FR) dégagé par la
SFBT couvre la totalité des besoins de son cycle d’exploitation et génère des
liquidités ce qui explique la bonne santé financière de la SFBT à court et long terme.
Dans ce cas la SFBT n’a pas besoins de recourir au découvert bancaire.
59
Figure 17 L'évolution du ratio de l'équilibre financier
CP 843 076 725 920 697 517 1 002 853 603 1 044 895 289
Dettes financières (PNC) 159 769 364 181 056 435 215 259 349 220 138 616
Ratio d’autonomie financière 5,28 5,09 4,66 4,75
60
Selon ce tableau, le RAF est supérieur à 1 pour les 4 ans allant de 2017 à 2020, cela
signifie que le poids des capitaux propres est plus important par rapport aux dettes
ce qui implique que l’entreprise en question peut couvrir ses engagements bancaires
avec ses capitaux propres.
Depuis 2018, l’augmentation des dettes fournisseurs, fiscales et sociales ont impacté
le ratio de l’indépendance financière, d’où, le ratio enregistre une régression.
Ce taux permet de donner une idée sur la politique de financement utilisée par
la SFBT.
Ce taux a été inferieur a 1 durant les 4 années, nous pouvons alors confirmer
que la situation financière de la SFBT est confortable et aussi qu’elle est peu
endettée
Ce taux n’a pas connu une variation significative dans le temps, il est plutôt
stable pendant la période d’analyse et il est proche de 60% .
Ratio de solvabilité
61
Tableau 16 calcul du Ratio de solvabilité
Dettes totales 497 609 417 538 632 510 620 436 636 605 198 771
CP 843 076 725 920 697 517 1 002 853 603 1 044 895 289
D’après ce tableau nous remarquons que durant les 4 ans le taux de solvabilité est
élevé et supérieur à 1 donc l’entreprise possède une solvabilité rassurante et peut
surmonter une situation de crise économique. La SFBT est donc solvable et ses
capitaux propres sont capables de financer ses engagements.
Actifs circulant 752 917 578 806 709 250 931 944 742 965 155 443
Passif courant 337 840 053 357 576 075 405 177 287 385 060 155
62
D’après ces résultats nous remarquons que durant les 4 ans de 2017 à 2020, le RLG
est positif et supérieur à 1. Dans ce cas, la SFBT dispose de liquidités suffisantes
pour assurer le service de la dette à court terme et dégager une marge de sécurité,
de sorte que l'entreprise est solvable à court terme.
Ce ratio fluctue en fonction du montant des crédits accordés aux clients et des
crédits obtenus des fournisseurs.
Actif circulant (hors stock) 528 536 477 532 800 952 640 800 748 677 721 997
Passif courant 337 840 053 357 576 075 405 177 287 385 060 155
Pendant les 4 ans le RLR est supérieur à 1, dans ce cas nous constatons que
la SFBT couvre la totalité de ses passifs courants par les actifs circulants hors stock.
63
Tableau 19 calcul du RLI
A travers ce tableau nous remarquons que le RLI est positif et inférieur à 1 durant les
4 années, ce qui explique l’incapacité de la SFBT à faire face à ses engagements à
CT sans recourir à ses actifs à court terme non liquides. Mais, nous enregistrons une
évolution importante du RLI de 2017 à 2020 de 40% qui est expliquée par
l’augmentation importante de 140% des disponibilités accompagnée d’une
augmentation moins importante des passifs courants.
Ce ratio mesure la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés à
dégager un certain niveau de profit.
D’après ces résultats nous remarquons, que le ratio de rentabilité financière durant
les 4 années de 2017 à 2020 est positif, cela signifie que les capitaux internes
engagés sont rentables.
64
Le ROA évolue dans le temps, il augmente d’une année à une autre grâce à
l’augmentation ou l’évolution du RN qui augmente d’une année à autre.
La rentabilité commerciale est satisfaisante sur les 4 ans car le chiffre d’affaires est
supérieur à l’EBE d’un taux de 37%, 46%, 50% et 38% sur les 4 années successives.
En considérant l’EBE, qui représente la part de la valeur ajoutée qui revient à
l’entreprise et aux apporteurs de capitaux, nous constatons que le projet est rentable
sur les quatre ans.
Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons réalisé une étude sur un dossier de crédit
d’investissement au sein de la Banque UBCI à travers l’applications de la méthode
d’analyse financière et l’analyse par les ratios sur les états financiers de la SFBT à la
suite des résultats qui montrent la bonne santé financière de la SFBT. Nous
65
émettons notre avis favorable pour accéder à la demande du crédit d’investissement
et l’obtention de ce crédit.
Conclusion générale
66
Notre travail est composé de trois parties, nous avons commencé dans un
premier chapitre par la présentation de l’organisme d’accueil ainsi que les tâches
effectuées durant le stage professionnel. Cette petite expérience professionnelle
dans le cadre de notre stage pratique de deux mois au sein de l’UBCI nous a permis
d’observer que, dans le domaine bancaire, existent des méthodes de travail
universelles permettant aux banques d’évaluer et de gérer le risque de crédit. Pour
les banques, ce risque est un élément inséparable de l’activité de prêt, c’est pourquoi
tout notre intérêt a été porté à ce sujet, et nous avons cherché à travers ce travail de
recherche à trouver des éléments de réponse à cette problématique : Comment
l’UBCI gère-t-elle son risque de crédit et quels sont les modèles utilisés pour
évaluer ce phénomène ?
Pour cela dans notre deuxième partie nous avons abordé les approches
théoriques traitant de cette thématique. Nous avons présenté successivement les
différents investissements proposés par l’UBCI aux entreprises, la gestion de risque
de crédit et nous avons défini les modèles d’évaluation de ce phénomène.
Finalement dans une troisième partie, nous avons élaboré notre cas pratique. Ce
chapitre a commencé par la présentation du client de l’UBCI, la SFBT, ayant fait
l’objet de notre cas pratique. Puis, nous nous sommes penchés sur l’analyse de sa
situation financière et son développement pour la période allant de 2017 jusqu'à
2020. Pour les besoins de l’analyse, nous avons adopté deux méthodes d’évaluation,
la première est celle de l’équilibre financier et la deuxième est celle des ratios.
Cette analyse nous a conduit à admettre que la SFBT est en équilibre financier
à long et à court terme. Ce qui implique , qu’après l’étude du dossier de crédit
d'investissement, le banquier ne pourra que donner son accord favorable étant
donné qu’elle dispose d’une autonomie financière suffisante, elle est solvable et en
mesure d’honorer ses engagements et elle ne court aucun risque financier.
67
Par ailleurs, aucun travail ne manque de limite. Nous considérons que la
contrainte majeure est la non-disponibilité des informations nécessaires pour
développer d’avantage ce thème et d’avoir des résultats plus pertinents.
Enfin, nous pensons qu’il est intéressé d’approfondir les travaux de recherche
sur ce thème en appliquant d’autres méthodes d’évaluation du risque comme le
scoring ou la méthode RAROC.
Bibliographie
*Ouvrages
68
- MICHEL R., et GERARD N., Le contrôle de gestion bancaire et financier, Revue
banque, Paris, 1998, P.30
ARTICLES
- Levratto, N., Apoteker, T., Barthélemy, S., Delhom, M., Filippi, J. B., Maherault,
L., ... & Santucci, J. F. (2001). L’Évaluation des entreprises afin de faciliter l’accès au
crédit : quelle intermédiation informationnelle. Rapport Final, DECAS Ministry of
Economic Affairs, France.
Rapports
Coppens-PME_17891800_2020.pdf
5385a4ad39f7b.pdf
Rapport-de-stage-fin-detude-rÃalisÃ-par-Atallah.pdf
Textes règlementaires :
Sites web
UBCI | Particuliers
Sunref, un label finance verte du groupe AFD | AFD - Agence Française de Développement
69
Annexe
70
ANC
Actifs immobilisés
Immobilisations 13 360 924 14 424 467 15 555 259 18 292 010
incorporelles
Moins: -9 867 362 -11 236 778 -12 732 538 -14 175 325
Amortissements &
dépréciations
3.1 3 493 562 3 187 689 2 822 721 4 116 685
Immobilisations 1 086 167 034 1 179 770 456 1 268 780 1 347 536 846
corporelles 199
Moins: -600 069 869 -633 699 995 -684 922 015 -754 273 131
Amortissements &
dépréciations
3.2 486 097 165 546 070 461 583 858 184 593 263 715
Immobilisations 40 043 112 40 811 200 37 677 085 37 262 371
financières
Moins: Provisions -6 337 470 -6 420 466 -6 386 231 -6 424 762
3.3 33 705 642 34 390 734 31 290 854 30 837 609
Titres mis en 1 702 105 1 914 847 2 156 718 2 365 389
équivalence
Total des actifs 524 998 474 585 563 731 620 128 477 630 583 398
immobilisés
Ecarts d'acquisition 28 178 197 28 178 197 28 178 197 5 812 360
Moins: -13 833 904 -15 242 515 -16 651 126 -5 085 444
Amortissements &
dépréciations
3.4 14 344 293 12 935 682 11 527 071 726 916
Impôts différés actifs 19 858 451 18 131 446 23 666 309 18 715 805
IDA
Autres actifs non 3.5 28 567 346 35 989 918 36 023 640 34 912 498
71
courants
Total des actifs non 587 768 564 652 620 777 691 345 497 684 938 617
courants
Actifs courants
Stocks et en-cours 231 888 767 282 064 185 300 007 680 297 727 317
Moins: Provisions -7 507 666 -8 155 887 -8 863 686 -10 293 871
3.6 224 381 101 273 908 298 291 143 994 287 433 446
Clients et comptes 241 779 510 250 682 398 270 284 000 271 393 895
rattachés
Moins: Provisions -61 499 328 -69 181 238 -76 380 968 -103 679 612
3.7 180 280 182 181 501 160 193 903 032 167 714 283
Autres actifs courants 72 803 384 72 265 486 83 688 097 71 859 980
Moins: Provisions -2 974 015 -3 238 260 -3 455 346 -3 959 454
3.8 69 829 369 69 027 226 80 232 751 67 900 526
Placements et autres 160 042 848 107 239 669 195 993 339 152 990 277
actifs financiers
Moins: Provisions -5 744 775 -5 768 208 -6 212 791 -6 740 310
3.9 154 298 073 101 471 461 189 780 548 146 249 967
Liquidités et 3.10 124 128 853 180 801 105 176 884 417 295 857 221
équivalents de
liquidités
Total des actifs 752 917 578 806 709 250 931 944 742 965 155 443
courants
TOTAL DES ACTIFS 1 340 686 142 1 459 330 027 1 623 290 1 650 094 060
239
72
consolidés (part
du groupe)
Résultat net de 177 291 126 172 094 257 210 586 454 210 900 466
l'exercice (part
du groupe)
Capitaux 3.11 859 879 284 789 809 321 981 059 296 939 841 599
propres part du
groupe
Part des 52 673 588 14 424 467 56 214 468 53 883 287
minoritaires
dans les
capitaux
propres
Part des 8 144 645 7 704 824 7 621 525 9 128 717
minoritaires
dans le résultat
de l'exercice
Intérêts 3.12 60 818 233 53 267 404 63 835 993 63 012 004
minoritaires IM
Total des 920 697 517 843 076 725 1 044 895 289 1 002 853 603
capitaux
propres
PNC
Emprunts et 3.13 6 125 744 7 496 351 30 283 142 33 535 839
dettes
assimilées
Autres passifs 3.14 135 739 975 119 098 049 149 185 107 142 154 345
financiers non
courants
Provisions 3.15 39 165 500 33 162 917 40 670 367 39 528 768
Provisions pour 25 216 12 047 0 40 397
73
impôts différés
passifs IDP
Total des 181 056 435 159 769 364 220 138 616 215 259 349
passifs non
courants
Passifs courant
s
Fournisseurs et 3.16 136 022 506 127 082 759 123 919 023 146 920 700
comptes
rattachés
Autres passifs 3.17 104 968 545 93 689 824 155 643 772 122 848 798
courants
Concours 3.18 116 585 024 117 067 470 105 497 360 135 407 789
bancaires et
autres passifs
financiers
Total des 357 576 075 337 840 053 385 060 155 405 177 287
passifs
courants
Total des 538 632 510 497 609 417 605 198 771 620 436 636
passifs
TOTAL DES 1 459 330 027 1 340 686 142 1 650 094 060 1 623 290 239
CAPITAUX
PROPRES ET
PASSIFS
74
Note 31.12.2020 31.12.2019
s
PRODUITS D'EXPLOITATION
Revenus 3.19 1 202 858 757 1 202 917 258
Autres produits d'exploitation 3.20 4 874 352 7 410 888
Productions immobilisées 9 810 563 1 842 730
Total des produits d'exploitation 1 217 543 672 1 212 170 876
CHARGES D'EXPLOITATION
Variation des stocks d'en-cours et produits finis 9 204 798 -2 054 752
Achats de marchandises consommées 2 909 502 2 992 149
Achats d'approvisionnement consommés 3.21 577 132 386 645 790 644
Charges de personnel 3.22 134 764 716 133 250 867
Dotations aux amortissements et aux provisions 3.23 107 547 847 78 912 461
Autres charges d'exploitation 3.24 97 261 900 88 315 964
Total des charges d'exploitation 928 821 149 947 207 333
Résultat d'exploitation 3.25 288 722 523 264 963 543
Charges financières nettes 3.26 -16 940 549 -24 487 830
Produits des placements 3.27 21 356 339 24 131 577
Autre gains ordinaires 3.28 2 873 800 3 507 118
Autres pertes ordinaires 3.29 -1 972 979 -1 403 322
Résultat des activités ordinaires avant réinvest et 294 039 134 266 711 086
impôts
Impôts sur les sociétés 3.30 -73 107 674 -45 052 561
Impôts sur les revenus des capitaux mobiliers -441 972 0
Contribution sociale de solidarité -2 878 089 -2 101 192
Quote-part de résultat des mises en équivalence 596 580 471 850
Résultat des activités ordinaires après réinvest et 218 207 979 220 029 183
impôt
Part du groupe 210 586 454 210 900 466
Intérêts minoritaires 7 621 525 9 128 717
75
Note 31.12.2018 31.12.2017
s
3.19 1 131 355 996 866 803
630
3.20 9 455 978 8 715 673
Productions immobilisées 1 678 512 941 845
Total des produits d'exploitation 1 142 490 1 006 524 321
120
CHARGES D'EXPLOITATION
Variation des stocks d'en-cours et produits finis -3 476 226 14 424 467
Achats de marchandises consommées 3 109 052 3 009 102
Achats d'approvisionnement consommés 3.21 622 433 047 511 669 383
Charges de personnel 3.22 128 503 635 118 668 547
Dotations aux amortissements et aux provisions 3.23 80 016 513 76 921 521
Autres charges d'exploitation 3.24 87 379 085 80 711 937
Total des charges d'exploitation 917 965 106 795 259 485
Résultat d'exploitation 3.25 224 525 014 211 264 836
Charges financières nettes 3.26 -20 535 318 -14 146 500
Produits des placements 3.27 20 568 231 11 610 919
Autre gains ordinaires 3.28 3 136 083 2 496 498
Autres pertes ordinaires 3.29 -1 636 267 -1 620 820
Résultat des activités ordinaires avant 226 057 743 209 604 933
réinvestissement et impôts
Impôts sur les sociétés 3.30 -40 828 597 -30 521 835
Quote-part de résultat des mises en équivalence 206 625 715 983
Résultat des activités ordinaires après 185 435 771 179 799 081
76
réinvestissement et impôt
Part du groupe 177 291 126 172 094 257
Intérêts minoritaires 8 144 645 7 704 824
77
A. Information générique :..................................................................................................16
C. Activités de l’UBCI :...................................................................................................................19
B. L’environnement de l’UBCI :.........................................................................................21
C. La structure de l’UBCI :..................................................................................................23
section 2. : la Description du service et des tâches effectuées.................................................24
II. Chapitre 2 : les aspects théoriques de la gestion du crédit..........................................26
section 1. Le financement des entreprises proposé par l’UBCI :...............................................26
A. Définition de crédit et leur objet :................................................................................26
1.1. Définition de crédit :...........................................................................................................26
1.2. L’objet de crédit :................................................................................................................27
B. Les financements proposés par l’UBCI :...................................................................28
1. Les crédits d’investissement :.............................................................................................28
1.1. Crédit à moyen et long terme :.........................................................................................28
1.2. LE CRÉDIT MLT SUR LIGNES ETRANGÈRES :.........................................................29
1.3. Crédit sur ligne sunref :.....................................................................................................29
2. Les crédits d’exploitation :....................................................................................................29
2.1. Les crédits de caisse :.......................................................................................................30
2.2.1. Crédit de fonctionnement (découvert) :.......................................................................30
2.2.2. Avance sur facture :......................................................................................................30
2.2.3. Crédit de préfinancement des exportations :...............................................................31
2.2.4. Crédit de préfinancement des marchés publics :..........................................................31
2.3. Crédit de financement des créances professionnelles :...............................................31
2.3.1. L’escompte commercial :..............................................................................................31
2.4. Les crédits par signature :................................................................................................31
2.4.1. La caution provisoire ou caution de soumission :.........................................................31
2.4.2. La caution définitive ou caution de bonne fin :.............................................................32
2.4.3. La caution d’avance :....................................................................................................32
2.4.4. La caution de retenue de garantie :..............................................................................32
section 2. Le risque de crédit et ses origines :...........................................................................32
1. Définition de risque du crédit et ses différents types :..................................................33
1.1. Définition du risque de crédit :.....................................................................................33
1.2. Les types de risque de crédit :.....................................................................................33
1.2.1. Le risque de défaut :.....................................................................................................33
1.2.2. Le risque de dégradation de la qualité du crédit :.........................................................33
78
1.2.3. Le risque de taux de recouvrement :............................................................................34
2. L’origine de risque de crédit :..............................................................................................34
3. Les conséquences du risque de crédit sur l’activité bancaire :..................................35
3.1. Dégradation du résultat de la banque :...........................................................................35
3.2. La dégradation de la solvabilité de la banque :.............................................................35
3.3. La baisse de sa notation :.................................................................................................35
3.4. Risque systémique :..........................................................................................................35
section 3. Les méthodes d’évaluation du risque de crédit :......................................................36
1. L’analyse financière :..............................................................................................................36
1.1. L’équilibre financier :......................................................................................................36
1.1.1. Le fonds de roulement :................................................................................................37
1.1.2. Le besoin en fonds de roulement.................................................................................38
1.1.3. La trésorerie nette :......................................................................................................39
1.2. Analyse par la méthode des ratios..............................................................................40
2. Le crédit scoring :...................................................................................................................45
2.1. Définition de Scoring :....................................................................................................45
3. Le RAROC :...............................................................................................................................48
4. Le rating :...................................................................................................................................49
III. Chapitre 3 : cas pratique de l’entreprise SFBT............................................................51
Introduction......................................................................................................................................51
section 1. Présentation de la SFBT............................................................................................51
1. Fiche signalétique...................................................................................................................51
2. Les produits proposés par la société.................................................................................52
3. L’actionnariat de la SFBT......................................................................................................53
section 2. Etude de cas : SFBT...................................................................................................53
1. L’analyse de l’équilibre financier.........................................................................................53
1.1. Le fonds de roulement.......................................................................................................53
1.2. Le BFR................................................................................................................................55
1.3. La TN...................................................................................................................................57
2. L’analyse par la méthode des ratios...................................................................................58
2.1. Les ratios de structure...................................................................................................58
2.2. Les ratios de liquidités.......................................................................................................60
2.3. Les ratios de rentabilité.....................................................................................................62
Conclusion générale.......................................................................................................................65
79
Bibliographie....................................................................................................................................67
Annexe...............................................................................................................................................69
Table des matières...............................................................................................................................76
80
81
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