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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Ecole des hautes études commerciales


Rapport de stage
Théme : les financement bancaire

Banque Al Baraka
AGENCE AIN M’ LILA
CODE : 410

Elaboré par : Encadré par :


Chenikhri Amani Nour Elhoudabouhamla
Zone urbaine de ain mlila
à proximité de la cité des 750 lgts ain mlila
Remerciments :
Au terme de ce stage, je remercie BANKALBARAKA ( Agence 410 de ain mlila) de

m'avoir accueillie durant lapériode de stage.

Je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur MAHAZZEM BOUBAKEUR (le


Directeur général de labanque albaraka de ain mlila), quim'a accordé sa confiance et attribué
des missions valorisantes durant mon stage , Mademosielle NOUR ELHOUDA
BOUHAMLA quima bien accueilli et quia supervisé mon stage au jour le jour.

Merci également toute l'équipe de l'entreprise car chacund'entre vous a su trouverun peu de
temps pour m'aider dans mes missions.

Finalement, j’exprime mes profondes gratitudes et vifs remerciements à la direction de l’école


HEC qui aprévu un stage obligatoire pour nous donnerune idée approfondie sur la vie.

J’adresse enfintoute matendresse à celles quim’ont donné la vie, quise sont sacrifiés pour
mon bonheur et maréussite,

à mes chers parents.

Merçi à tous ;

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Sommaire :
Remerciment .......................................................................................................................02
Introduction .........................................................................................................................04
Chapitre I : Présentationgénérale de labanque albaraka d’algérie
BBA......................................................................................................................................06
I.1 Historique de l’entreprise ..............................................................................................06
I.2 Description de la BBA....................................................................................................06

I.3 Les missions de la BBA ................................................................................................06


I.4 Les Objectifs de La BBA................................................................................................07
I.5 L’organigramme général de labanque albaraka BBA.....................................................07
Chapitre II : Présentation de l’agence de ain mlila 410 ......................................................09
II.1 Situation géographique .................................................................................................09
II.2 Présentation de l’agence 410.........................................................................................09
II.3 Missions général de l’agence 410................................................................................05
II.4Analyse et traitement de l’organigramme de l’agence 410......................................... 10
Chapitre III : Les apports du stage.................................................................................... 15
III.1 ouverture des comptes et le back produit bancaire .................................................. 15
III.2 les financementsbancaire de l’agence 410 .............................................................. 15
III.2.1 Idjara ouleasing
III.2.2Morabaha

III.2.3Salam
III.2.4Istisna’a

III.2.5Moucharaka
III.3Albaraka Net...............................................................................................................24
Conclusion..........................................................................................................................25
Bubloigraphie.....................................................................................................................26
Annexe ..............................................................................................................................27

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Introduction :
Pendant troix années d’études ,deux années préparatoires et un an master tronc commun , nous avons
appris différentes connaissances et informations en Sciences Commerciales et Financières et nous
avons enrichi notre culture dans ce domaine, mais cela était toujours théorique.
Afinde compléter notre savoir théorique, nous allons suivre un stage pratique sur laréalité
d’un organisme d’une entreprise et pour cela, nous avons choisi l’entreprise Banque
alBaraka agence ain mlila 410 comme un lieu de stage .

La banque Al Baraka d’algerie est une banque islamique quia commencé ses activités en
1991 .
Toutes les finances de la banque Al Baraka sont approuvéespar le conseil de la charia de la
banque et sontreprésentéespar desventes sur marge bénéficiaire Ijara en échange d'un loyer
mensuelou d'une participation basée sur le partage des bénéfices et autres, et le travail doit
être conforme aux sources de la financement islamique.
Au cours de ce stage, j’aipu m’intéresser au fonctionnement de cette société, plus largement,
ce stage a été l’opportunité pour moi d’obtenir l’expérience minimum, développer mes
compétences techniques ; au-delà d’enrichir mes connaissances professionnelles, ce m’a
permis de me sensibiliserrapidement au monde de l’entreprise et de me forgerune première
expérience professionnelle trèsbénéfique.
Ce stage m’a permis de precevoir comment labanque albaraka faire la finencement islamique
et les opérations international et plus de ça comment faire destraitement des documment
selon les financement islamique la question que posé : est ce que c’est vrailes financement est
Halal ?

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CHAPITRE I :Présentation général de Banque AlBaraka
D’algerie(BBA)
1) Historique del’ entreprise :

Premier établissement à capitaux mixtes (publics et privés). La Banque Al Baraka

d'Algérie est créée le 20 mai 1991, avec un capital de 500.000.000 DA, elle entame ses
activités bancaires proprement dites durant le mois de septembre 1991.

Ses actionnaires sont la Banque de l'Agriculture et du Développement Rural d’Algérie

(BADR) et le Groupe ABG.

Régie par les dispositions de la Loin° 03- 11 du 26 Aout 2003 relative à la Monnaie et le

Crédit, La Banque Al Baraka d'Algérie est habilitée à effectuertoutes les opérations


bancaires, de financement et d'investissement, en conformité avec les principes de la chari'a

islamique.

Active et proactive, depuis sa création La Banque Al Baraka d'Algérie n’a cessé d’évoluer

et de diversifier ses activités dans l’unique but de satisfaire les besoins directs et latents de
l’ensemble de ses parties prenantes :

. 1991 : Création de le Banque Al Baraka d'Algérie.


. 1994 : Stabilité et équilibre financier de la Banque.
. 1999 : Participation à la création de la société d'assurance Al Baraka Oua al
Amane.

. 2000 : Classement au premier rang parmiles Etablissements Bancaires à


capitaux privés.

. 2002 : Redéploiement de la Banque sur de nouveaux segments de marché


en l'occurrence ceux des professionnels
5 et des particuliers.
. 2003 : Création de la filiale promotion "Dar al Baraka" au capital social de
1.550.000.000 DA
. 2006 : Augmentation du capital de la banque a 2.500.000.000 DA
. 2009 : Deuxième augmentation du capital de labanque a 10.000.000.000 DA

. 2015 : Création de l'Institut de Recherche et de Formation en


financement Islamique (IRFI).
. 2015 : Création de la filiale "SATEC IMMO" avec un capital social de
15.000.000 DA .

2)Description de BBA :
Al-Baraka est unimportant groupe d'investissement international quia été créé dans
l'année1980 à Djeddah - Royaume d'Arabie Saoudite - avec un capital estimé à 200
millions de riyals saoudiens, avec la contribution personnelle de l'homme d'affaires
saoudien "Sheikh

Abdullah Kamel" .

Le groupe a été créé pour atteindre les objectifs suivants :


. Contribuerau financement de projets d'investissement conformément
à la loi islamique
. Contribueraudéveloppement des économies des pays islamiques
. Créerdes relations commercialeset économiques étroites entre les
pays islamiques

Le Groupe Al-Baraka participe à plus 145 institutions dans de nombreux domaines de

l'agriculture, de l'industrie et des services .avant 1990 le groupe Al-Baraka dirigeait 14


banques réparties dans de nombreux pays islamiques et certainspays européens (Grande-

Bretagne, France et Suisse). Quant à la quinzième banque, elle a été établie en Algérie.

3)Les Missions de BBA :


Comme indiqué dans la loi fondamentale de labanque, latâche principale de la banque
est de faire des transactions bancaires et des activités bancaires non incompatibles avec la
charia islamique dans la forme et le contenu.

En créant des mécanismes alternatifs quiprennent en compte l'intérêt à la fois de la


banque et du client , Sans préjudice de la charia interdite, telle que Riba soustoutes ses
formes, En
finançant les besoins financiers des marchands économiques .

En allouant le capital net de la banque et le capital délégué par les clients de


labanque, selon le principe de l’entreprise, à savoir le partage des profits et des pertes.

4)Les Objectifs de BBA :


Parmiles objectifs soulignés ,et le devoir est de
6 travailler pour y parvenir trouve :
 Encourager l'épargne des particuliers et des entreprises et orienter les ressources vers

l'investissement.
 Réaliser tous investissementslégitimes et activités commerciales avec le soutiende

petits investisseurs et artisans.


É tabliretdé velopper des modè les financierset bancaires conformé ment à
laloi islamique, en utilisant les dernières méthodes et techniques.

Déterminer les domaines denégociation avec les banques traditionnelles selon


les formules de la charia

Développer le marché des capitaux islamique et contribuer à laprise de conscience


de l'importance des transactions islamiques

Développer des formes de coopération avec les banques islamiques et les


institutions financières dans tous les domaines, en particulier dans le domaine de
l'échange
d'informations, développer les horizons d'investissement et fournir le financement
nécessaire pour des projets convenus selon leurs calendriers économiques et sociaux.

5)L’ Organigramme Géné ral de laBanque AlBrakad’ algé rie :

(voir annexe 01) :

Le développement continu de l’environnement (la diversification du portefeuille de la


banque, l’intensification du secteurbancaire et de l’environnement concurrentiel) et les
exigences de l’économie de marché nécessitent l’utilisation de nouveaux modes de gestion
afinde développer les activités de la banque, Cette nouvelle perspective passenécessairement

par laréforme de l'organisation générale, qui setraduit concrètement par laréhabilitation et


l'adaptation detoutes les structures de labanque.

Ainsi, l'objectif principal de laréorganisation des structures centrales ,il consiste


principalement à développer et renforcer les principales activités de préparation, de

coordination et decontrôle de l'institution.

Par conséquent, afin de compléter les mesures prises au niveau des structures
centrales.L'organisation de la succursale doit être centrée surune grande efficacité et prendre

en compte lespréoccupations des clients, afinde fournirun service de qualité, une grande
efficacité, une grande rapidité et rapidité dans les opérations de traitement.

Les résultats de larestructuration doivent être corrigés principalement à un niveau:


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 Qualité d'accueil.
 Ledegré deréalisation dudésir du client.

 Contrôlede processus.
 Réduire le temps de traitement du processuset deprise dedécision.
Al Baraka Bank a été structurée comme suit :

1. Conseil d'administration.
2. la direction générale.
3. La direction du contrôle est divisée en trois sous-directions du directeur général.
4. Une direction générale adjointe en charge des finances et des affaires internationales
divisée en deux directions centrales, l'unepour les finances et l'autre pour les
affaires internationales.

5. Une direction générale auxiliaire en charge de l'exploitation est divisée en


deux directions centrales.

6. Une direction générale auxiliaire en charge de l'administration et


dudéveloppement, composée de trois directions centrales.

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CHAPITRE II :La présentation de L’agence de Ain M’lila

Code : 410

1) Situation géographique :

L’agence 401 est la seulebanque islamique de le groupe albaraka de wilaya d’oum

albouaghi .

Son siège social est situé dans le Commune d'Ain Mellila, au centre-ville, juste en face
de rond point MAKKAN, Zone urbaine de ain mlila à proximité de la cité des 750
logements

04300 ain mlila.

2) Présentation del’agence 401 :

L’agence 401 est une agence depuispluisieur agences de groupe albaraka d’algérie
(BBA) de benaknon d’alger et la seule de wilya d’oumalbouaghi‫ ﺓ‬Pour celaj'ai pris
lenombre une

(1) , lenombre 40 pour lewilaya d’oumalbouaghi 04 .

3) Missions générales del’agence 401:

L’agence , points devente qui lie labanque a sa clientèle et a son environnement


constitue la cellule polyvalente debase de l’exploitation de la Banque, a cetitre elle a pour

principales missions dans le cadre de sespouvoirs et compétences , entre autres de :

 Etrel’agence le plus compétitivité au niveau local, notamment sur le plan de


l’accueil de clientèle et la célérité .
 la rapidité et la sécurité des opérations debanque
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 Etablir le rapport annuel d’activité.
 Collaborer avec les autres structures de labanque, à une gestion
dequalité.  Procéder, pour lecompte de sahiérarchie, à des analyses de
conjointures.

 Exploiter les rapports del’inspection générale.


 Menerune action continue en maniè rede collectedes ressources.

 Veiller à la promotion et au placement des produits offert par la


 banque.
 Assurer larégularisation des anomalies, irrégularités, erreuretautre

cohérences .
 d é tecter les besoinset les attentes dela clientè leet procé der aleur

satisfaction.
 êtreencontact direct avec la clientèle, représenter labanque au niveau local et

expliquer la politique et les choix commerciaux.

4) Analyse et traitement de l’organigramme de l’agence 410 :

Un organigramme de type fonctionnelen vue managérialetelle que l’unité est

hiérarchisé en 05 services :

• La direction
• Service Caisse
• Service Commex
• Service Engagement
• Service Clientel

(Voir l’annexe 02 l’organigramme de l’agence 410)

4-1) La direction de l’ agence : il dévice par deux le directeur généraletle directeur


adjoint ,quia pour mission de la gestion de l’unité, contrôler l’ensemble des activités
assurées par l’unité ainsileurbon fonctionnement et l’exécutiondes décisions du conseil de
direction.

le directeur d’agence est un manager puisque c’est à la foisun financier une animation
d’équipe et ungestionnaire.

Ilest à latêted’une petite équipe avec le quelle il développe l’activité de l’agence dans son

secteur géographique.

Le directeur prend part à la définitiondes objectifs de la banque pour le quelle il travaille sous

un but d’accroître le volume la qualité et les rentabilités de l’ensemble desprésentations de


l’agence en veillant constamment à la maîtrise des risques.
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Ilest responsable de tous les collaborateurs et de l'organisation interne de labanque.
4-2)Service Caisse : Le service dela caisse est principalement charger del’exécutiondes

opérations ordonnancéespar sa propre clientèle ainsi que celle quileurs sont demandé par
d’autre siège de labanque .Ces opérations sont réparties entre les différentes sections de
service (guichet et manipulation, recette, position, accréditif, opération et travaux divers) .En

fonction de leur nature et du nombre d’opération traitées.le Service de la caisse a pour rôle :
-l’exécutiondes opérations setraduisant parun mouvement d’espèce
(paiement, versement, ainsi que les opérations de transfert de fonds,
de

compte à compte (virement).


-le traitement des opérations de recettes (réception et conservation des

appoints, la présentation des valeurs pour paiement, traitement des


impayés …
-la tune deposition des comptes de la clientèle. L’exécution destaches

administratives (convention du carnet de chèque pointage des comptes)


-assurer la trésorerie du siège.

-gestion debon caisse


- gestion de changes
-gestion des comptes avue
-gestion des vairement ,des charges manuell , des oération monétiques et

destraitement de fin de journée

L’organisation de service caisse est fondée sur les quarts principes directeurs suivants :

* La notion d’exploitation : Consiste à servir rapidement la clientèle et larenseigner

avec exactitude.

* la notion d’engagement : La bonne tenue de la position et le traitement à bon date des

appoints à recouvrir sont les éléments essentiels de la surveillance des engagements.

*La notion de trésorerie : Les fonds détones par la service caisse ne doive pas rester
immobilisées aussi la conservation d’une encaisse suffisante est exiger pour pouvoir assurer

les paiements sans être pris au dépourvue.

*La notion de sécurité : Consiste à exercice des contrôles fréquents et à prendre des

mesures de sécurité telque lavérification des signature.

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4-3)Service Cliental : Sont en contact direct et permanent avec les clients, ils sont chargés
de :

. l’ouverture des comptes.


. suivi des opérations des clients c'est-à-dire devérifier sices opérations peuvent être
effectuées ainsi que de prévenir le client des délais deréalisation du conseil et de
leur orientation sur tenus des comptes.
. d’informer les clients lorsqu’une nouvelle réglementation bancaire ou
uneprocédure interne apparait.
. Chargé des Ouvertures des comptes corporel,retail.
. Souscription SMS,Carte CIB, E-banking.
. Gestion des carnet chèques.
. Gestion des ATD et saisie arrete bancaire et judicaire .

4-4)Service Engagement : Ce servicese compose les financement bancaireset les crédits

que labanque accord à son clients il dévice a trois :

1)Financement véhicule : La vente se fait à travers la formule Murabaha, Lorsque le


client soumet à labanque accompagné du dossier administratif requis et d'une facture
préliminaire

de la voiture à acheter, et qu'il signe la demande de financement

Cette facture est obtenue auprès du concessionnaire , où la banquetraite avec plusieurs

financiers, par exemple: RENAULT,SOVAICE,KIA, HYNDAI,PEGEOT....

Avec le financement devéhiculespar Mourabahaproposé par la Banque Al Baraka d’Algérie,

profitez des avantages suivants :

. Financement conforme aux principes de la Chari’à Islamique.


. Durée de financement jusqu’à 60 mois.
. Quotité de financement jusqu’à 80%.
. Rapidité et souplesse dans le traitement devos demandes.

Principales Conditions :

. Un revenu permanent etrégulier.


. Un apport personnel de 20% au minimum.
. Une durée de financement de 60 mois maximum
. Une limite d’âge fixée à 70 ans aupaiement
12 de la dernière échéance.

Principaux documents à fournir :


. Demande de financement devéhicule.
. Facture pro-forma délivrée par le concessionnaire au nom de la Banque au profit
du client.
. Attestation de travail portant la mention « contrat de durée indéterminée .
. 03 dernières fiches de paie.
. Relevé de compte bancaire ou CCP des 06 derniers mois.
. Certificat d’acte denaissance.
. Certificat derésidence.
. Photocopie de la carte nationale ou’ du permis de conduire en cours de validité.

2)Financement immobilier(logement) :

Labanque offre la solution : Financement de logement neuf

Particularités et Avantages de la solution : (avec les formule leasing « idjar »)

-Accessible à toute personne physique (domiciliée au niveau de la Banque ou non).

-Quotité finançable jusqu’à 80% duprixd’acquisition.

-Délaide remboursement adapté à votre situation personnelle, financée.

-Mensualité à payer en fonction devos capacités financières.

-Différé de de 3 mois.

-Uneréponserapide à votre demande.

3)Financement autre bien à la consommation (l’électroménager et les moubles ,la

céramique ..) : Financement destravaux d'aménagement

Labanque offre la solution : Financement destravaux d'aménagement( avec le formule de

MORABAHA.

Particularités et Avantages de la solution :

-Accessible à toute personne physique (domiciliée au niveau de la Banque ou non).

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-Quotité finançable jusqu’à 80% duprixd’acquisition.
-Délaide remboursement adapté à votrecas.

-Mensualité à payer en fonction devos capacités financières.

-Différé de remboursement de 6mois.

-Uneréponserapide à votre demande.


4-5)Service Commex : Cette servise consiste les relations bancaire internationaleset les
exportationns et l’importation des biens avec des opérations bancaire et la domiciliation,
cette

division est chargé de :

-concrétiser la politique arrêtée en matière de crédits extérieurs et de relations internationales.

- Veiller au traitement des opérations de commerce extérieur,

confermement aux règles et usances.

-De développer le volume d’affaires avec les correspondants étrangers.

missions spécifiques : elle doit :

*ouvertures de dossiers de domiciliation import export.

*Constitution de provision pour crédit documentaire

*Constitution provision endinars pour transfert à effectuer.

*Constitution provision pour achat devise à termes

*Achat /vente de devises par le débit du compte et par crédit du compte du client

*Achat (vente de chèque de voyage par le crédit _débit du compte DZD)

*traitement des crédits documentaires imp/exp

*traitement des remises documentaires imp/exp*opération sur les comptes devises banque et

clientales.

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CHAPITRE III : Les apport de stage

1)Ouverture de compte etle back produits bancaire :


a) Ouverture des compte :type de compte bancaire
1. -compte devise 220112
2. -compte epargne 223310
3. -compte courent commercaile 220111
b) Produit bancaire :
Gratuits :
-SMS Banking
-Carnet de chaque clientele

Rémunirable :
-livret d’épargne
-carte CIB( voir annex «3 »)
-E-banking
-mobile banking
-carte affaire distiné aul’entreprise et professionalls

2)les financement bancaire :


Labanque albarka consiste cinq 5 formules de financement bancaire de banque albaraka
agence 410 avec les principes de la chari’a islamique et chaque formule devient des
condition et principe que l’autre , les formule sont :

1. Idjarou Leasing :
DÉFINITION :
Le leasing est un contrat de location de biens assortid’une promesse devente au profit
du locataire.
Il s’agit d’une technique de financement relativement récente qui fait intervenir trois
acteurs principaux :
*Le fournisseur (fabricant ou vendeur ) du bien.
*Lebailleur ( en l’occurrence labanque qui achète le bien pour le louer à son client).
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*Le locataire qui loue le bien en seréservant l’option de l’acquérir définitivement au terme
du contrat de location De la définition précédente, il découle que le droit de propriété du bien
revient à la Banque durant toute lapériode du contrat, tandis que le droit de
jouissancerevient au locataire .
Au terme du contrat, trois cas de figure peuvent seprésenter :
*Le client estobligé d’acquérir le bien (contrat de location – vente).
*Le client a le choixd’acquérir ou de restituer le bien ( contrat decrédit-bail).

*Le client opte pour une seconde location du bien ( renouvellement du contrat de
crédit- bail)

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :


Le leasing est une technique de financement des investissements (mobilier et immobiliers)
relativement récente. A ce titre, ilpeut être classé parmiles formes de crédit à long et
moyen terme. La conformité avec les principes de la chari’a en fait une formule
privilégiéeutilisée
par les Banques Islamiques dans le financement des investissements de leurs relations. Le
second avantage de ce mode de financement atrait à la solidité de la garantie que procure à
la Banque son statut de propriétaire légaldu bien loué.

Pour les opérateurs économiques, les avantages du leasing sont multiples. D’une part,
illeur permet derénover leurs équipements désuets ou obsolètes et bénéficier ainsides
derniers
développements technologiques. D’autre part, il offre l’avantage de leur éviterune
immobilisation à long ou moyen terme d’unepartie de leurs ressources dans le cas
d’une acquisition autofinancée oumême financéeparun crédit d’investissement.

Eneffet, les charges annuelles, dans le cadre d’un financement se limitent aux seuls
loyers dûs sur lapériode, ce qui est très apprécié par les entreprises qui ont des difficultés à
équilibrer leur situation financière.
Les entreprises qui optent pour ce mode de financement peuvent tirer profit, xsur le plan
fiscal de la différence positive entre le montant des loyers annuels et celui des
amortissements qu’elles auraient dû comptabiliser sur leurs propres fonds sile bien avait fait
l’objet d’une
acquisition.
Enfin, la marge de manoeuvre laissée à l’utilisation quant à l’option finale (achat-
restitution-relocation), lui permet de décider au moment opportundu choix le plus indiqué
en fonction de la situation et des besoins de son entreprise.
CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Idjar ) :

 L’objet dela location (l’utilisation du bien loué) doit être connue et acceptéepar
les deux parties.
 La location doit porter sur des biens durables, c’est à dire non destructibles du fait
de la jouissance ou del’utilisation.
 Le bien loué demême que les accessoires nécessaires à son usage, doivent être remis
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à l’utilisateur en état de servir à l’utilisation à laquelle ledit bien est destiné.
 La durée de location, le délaidepaiement, lemontant du loyer et lapériodicité
doivent êtredéterminés et connus à la conclusion du contrat de leasing.
 Le loyer peut êtrepayé d’avance, à terme ou partranches selon la convention
des parties.
 Les deux parties peuvent convenir d’un commun accord d’unerévision du loyer, de
la durée de location et detoutes autres clauses du contrat.
 La destruction ou la dégradation du bien loué d’un fait indépendant dela volonté de
l’utilisateurn’engage laresponsabilité de ce dernier que s’ilest établi et qu’iln’a pas
pris les mesures nécessaires pour la conservation du bien avec le soin d’un bon père
de famille.
 Sauf convention contraire, il incombe à la Banque d’effectuer toustravaux
d’entretien et deréparation nécessaires au maintien du bien loué dansun état de servir
à l’usage
auquelilest destiné. De même, elle supportetoutes les charges locatives antérieures
au contrat de location. L’utilisateur assure quant à lui l’entretiend’usage du bien
loué, de même que l’ensemble des charges locativesnées à compter de la date de
location.
 Le bien loué peut faire l’objet d’une sous-location, sauf convention contraire. De
même, la Banque peut louerun bien acquis à son proprevendeur, à condition que
la vente soit réelle et non fictive(Lease back).

2 .MOURABAHA :

DÉFINITION :
La Mourabaha est un contrat devente au prix derevient majoré d’une marge bénéficiaire
connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur (AL Bay’ou biribhin ma’loum). La
Mourabahapeut revêtir deux aspects :

 Transaction directe entre un vendeur etunacheteur.


 Transaction tripartite entre unacheteur final (ou donneur d’ordre d’achat) , un premier
vendeur (le fournisseur) etun vendeur intermédiaire (exécutant de l’ordre d’achat).
Cette dernière formule a été retenue dans lespratiques bancaires islamiques.

La Banque intervient en qualité de premier acheteurvis à vis du fournisseur et derevendeur à


l’égard de l’acheteur donneur d’ordre (le client).La Banque achète la marchandise au
comptant ou à crédit et larevend au comptant ou à crédit à son client moyennant une
marge bénéficiaire convenue entre les deux parties.

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :


La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques de
financer, dans le respect de leurs principes, aussibien les besoins d’exploitation de leur
clientèle
(stocks, matières, produits intermédiaires) que leur investissement.
CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Mourabaha ) : L’objet du
contrat Mourabaha doit être conforme aux prescriptions de la chari’a ( pas de financement
de produits prohibéspar I’Islam ). 17

Acquisition préalable des marchandisespar la Banque. En effet, le principe debase de la


Mourabaha est que la margebénéficiairerevenant à la Banque ne se justifie que par le
caractère commercial et non financier de la transaction (l’achat et larevente doivent êtreréels
non fictifs). A cet égard, ily a lieu derappeler que sila Mourabaha, telle que pratiquéepar les
Banques Islamiques, est une opération devente à terme, l’opération de crédit n’est qu’un
accessoire à l’opération commerciale, laquelle constitue la seule justification de la
rémunération perçue par la Banque même sile paiement différé entre enligne de compte
dans la différence de prix..

Le prix derevient, la marge bénéficiaire de la Banque et le (s) délai (s) de paiement


doivent être préalablement connus et acceptéspar les deux parties.

En cas de retard dans le paiement des échéances, la Banque peut appliquer au client
défaillant despénalités de retard quiseront logées dansun compte spécial « Produits à
Liquider ». Mais à aucun moment elle nepeut réviser en hausse sa marge bénéficiaire en
contrepartie du dépassement de délai. En outre, en cas de mauvaise foi du client, la Banque
est endroit deréclamer, en sus despénalités, undédommagement des échéances non
honorées. Auquelcas, il conviendrait d’évaluer lepréjudice par rapport à des critères objectifs
propres à la Banque et évitertouteréférence aux tauxd’intérêts.

Après laréalisation du contrat Mourabaha, la marchandise devient la propriété exclusive


et définitive de l’acheteur finalet le demeurera quels que soient les incidents quipeuvent
survenir par la suite. Toutefois, la Banque peut prendreungage sur les marchandises vendues
engarantie dupaiement des prix devente et mettreen jeu ce gage le cas é ché ant. De mê me,
elle peuttenir compte des cas de mévente du client et accorder à ce dernierun
rééchelonnement de son échéancier sans que cela n’entraîneune majoration de prix.

3. SALAM :

DÉFINITION :
Le Salampeut être définicomme un contrat devente avec livraison différée de la
marchandise. Ainsi, contrairement à la Mourabaha, la Banque n’intervient pas comme
vendeur à crédit de la marchandise acquise sur commande de sa relation, mais comme
acquéreur, avec paiement comptant d’une marchandise qui lui sera livrée à terme par
son partenaire.

FONDEMENT :
Les règles de la Chari’a interdisent en principe toute transaction commerciale dont l’objet
est inexistant au moment de sa conclusion (bi’a alma’adoum). Cependant, certainespratiques
commerciales, bien que nerépondant pas à cette condition, sont tolérées compte tenu de
leur nécessité dans la vie des gens. C’est le cas de lavente Salam qui a été autorisée par le
Prophète dans le Hadith « celui qui fait le salam, qu’il le fasse pour un volume connu, pour
un poids connu et pour undélaiconnu (man aslafa falyousliffi kaylma’aloum, oua waznin
ma’loumila adjalin ma’aloum).
MODALITÉS PRATIQUES DE LA TRANSACTION :

La Banque (acheteur) passe une commande à son client pour une quantité donnée
de marchandises, d’une valeur correspondant à18son besoinde financement.

Le client (vendeur) adresse à la Banque une facture proforma indiquant la nature,


les quantités et le prix des marchandises commandées.
Les deux parties, une fois d’accord sur les conditions de la transaction, signent un contrat
de Salam reprenant les clauses convenues (nature des marchandises, quantités, prix, délais et
modalités de livraison et/oudevente pour le compte de la Banque etc...).
Parallèlement, les deux parties signent un contrat devente par procuration par lequel la
Banque autorise le vendeur à livrer ou à vendre (selon le cas) les marchandises à une
tierce personne. Le vendeur s’engage, sous sa pleine responsabilité à recouvrer et à verser
le
montant de la vente à la Banque.
Outre les garanties ordinaires exigéespar la Banque dans ses activités de financement
(cautions, nantissements, hypothèques..., elle peutrequérir duvendeur la souscription d’une
assurance-crédit pour seprémunir contre le risque de non paiement des acheteurs finaux, de
même qu’une assurance couvrant les marchandises avec subrogation au profit de la
Banque.

A l’échéance, au cas où la Banque aurait choisi de mandater le vendeur pour écouler les
marchandises pour son compte, ce dernier les facturera pour le compte de la Banque et
livrera les quantitésvendues en prenant soin,sila banque le jugenécéssaire, d’exiger des
acheteurs
de faire viser les bons d’enlèvement aux guichets de cette dernière (mesure destinée
à permettre le suivi et le contrôle de l’opération).

Larémunération du mandat du vendeur peut être consentie sous forme d’une commission,
d’uneristourne oud’une participation à la marge dégagée par la vente des marchandises. Elle
peut aussi êtredécomptée au début dela transaction et intégrée aumontant de l’avance
(financement Salam). Entout état de cause, son montant doit être calculé parréférence
aux taux de marge pratiqués sur le marché pour des opérations similaires.

La Banque peut utiliser la technique du warantage en exigeant, dans les modalités


contractuelles de livraison, l’entreposage des marchandises dansun magasingénéralet les
vendre, elle-même ouparl’entremise de son client en endossant le warant et en gardant le
récépissé en guise de garantie depaiement.

Le prix de vente des marchandisespar le vendeur pour le compte de la Banque, doit


dégager une marge nette (après déductiondes commissions et autres frais) aumoins égale
autaux de rentabilité annuel minimum tel que fixé dans sapolitique de financement.

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :


Sila Moucharaka, la Moudharaba, le Leasing et la Mourabaha permettent à la Banque
Islamique derépondre dansune large mesure aux besoins de sa clientèle en matière de
financement des cycles de création, d’investissement et d’exploitation des entreprises,
ces différentes techniques s’avèrent insuffisantes à elles seules pour couvrir la totalité de
ces besoins.

Ilen est ainsi à titre d’exemple des besoins de19financement du fond de roulement,de
certaines charges d’exploitation telle que les salaires, les impôts et taxes, les droits
de douanes...etc.
Ces besoins nécessitant souvent un apport monétaire direct, exigent par conséquent un
mode de financement plus approprié que la Mourabaha, celui-cidevant setraduire
obligatoirement
pour des raisons de conformité aux principes de la Chari’a, par l’achat de stocks et
leur reventepar la Banque elle-même.

Le Salam présente l’avantage de permettre à la Banque d’avancer directement des fonds à


son client, en se positionnant entant qu’acheteurvis à vis de lui et en luiconcédant undélai
pour la livraison des marchandises achetées. Bien plus, la formule du mandat, comme on le
verra plus loin, permet au client de continuer à traiter normalement avec sa clientèle
ordinaire, sous la seuleréserve qu’il le fait pour le compte de la Banque, à concurrence de
lavaleur des marchandises acquisespar elle dans le cadre du contrat Salam.

Par rapport à la Moucharaka, quis’adapte plus au cycle long, le Salam se distingue par
son moindre risque dans la mesure où la créance de la Banque (ou sa contre valeur)
constitue,
comme dans la Mourabaha une dette commerciale constante sur le client (levendeur).

Ilapparaît donc que ce type de financement offre de plus grandes opportunités et une
plus grande souplesse à l’intervention de la Banque, tout en s’inscrivant dans le cadre des
principes de la Chari’a Islamique.
A ce titre, le Salam seprésente comme un moyen idéal de financement de certains types
d’activités économiques telle que l’Agriculture, l’Artisanat, l’Import-Export, les
coopératives de jeunes, la P.M.I. - P.M.E. en plus du secteur de distribution.

En outre, le Salam pourrait constituerune formule deremplacement à la pratique de


l’escompte commercial. Les effets et/ou valeurs en possession du client seront prises à titre
de garantie du financement Salam que la Banque pourrait lui consentir.

Analysé par comparaison aux pratiques bancaires classiques, le Salampeut se substituer ,


aux formes de crédits à court terme comme les facilités de caisse, les découverts, les crédits
de
campagne et les avances sur marchandises.

CONDITIONS DE CONFORMITÉ DU SALAM AUX PRINCIPES DE LA


CHARI’A (SALAM ) :

 La marchandise objet du contrat doit être connue (en nature et qualité), quantités
(en nombre, en volume, ou en poids) et valorisée (en monnaie ou en autre
contrepartie en cas detroc).
 Le délaide livraison de la marchandisepar levendeur doit être fixé dans le contrat
et connu des deux parties.
 Le prix (ou la contrepartie) dela marchandise doit être fixé dans le contrat, connu
des deux parties et payé par l’acheteur (la Banque) comptant.
 Le lieu de livraison doit êtredéterminé et connu des deux parties.
 L’acheteur peut exiger du vendeurune caution pour garantir la livraison de
la marchandise à l’échéance outout autre garantieréelle ou personnelle.
 L’acheteur peut mandater levendeur 20
pour vendre et/ou livrer la marchandise, à
l’échéance, à une tierce personne moyennant une commission ou sans
commission. Levendeur est alors personnellement redevable vis à vis de
l’acheteur du
recouvrement duprixde vente.
 L’acheteurnepeut vendre la marchandise avant sa livraison par
levendeur. Toutefois, il est autorisé à le faire par le biais d’un contrat Salam
parallèle.

4. ISTISNA’A :

DÉFINITION :
L’ISTISNA’A est un contrat d’entreprise envertu duquelune partie (MOUSTASNI’I)
demande à une autre (SANI’I) de lui fabriquer ou construireunouvrage moyennant une
rémunération payable d’avance, de manière fractionnée ou à terme. Il s’agit d’une variante
qui s’apparente au contrat SALAM à la différence que l’objet de la transaction porte surla
livraison, non pas de marchandises achetées en l’état, mais de produits finis ayant
subiun processus de transformation.
Comparé aux pratiques commerciales de notre temps, l’ISTISNA’A s’identifie au contrat
d’entreprise définipar l’article 549 du Code Civil Algérien comme suit : « Le contrat
d’entreprise est le contrat par lequell’une des parties s’oblige à exécuter un ouvrage
ou à accomplirun travail moyennant une rémunération que l’autre partie s’engage à
lui
payer ».
La formule de l’ISTISNA’A, mise en pratique par une Banque Islamique peut revêtir
l’aspect d’une opération triangulaire faisant intervenir auxcôtés de la Banque, le Maître
de l’ouvrage et l’Entrepreneur dans le cadre d’un double ISTISNA’A.

UTILITE DE CE MODE DE FINANCEMENT :


L’ISTISNA’A est une formule qui permet à la Banque Islamique d’apporter son
concours dans le cadre de travaux de construction, deréfection, d’aménagement et de
finition
d’ouvrages de masse. Elle permet ausside financer la construction d’équipements de
production, de transport et de consommation sur commande desutilisateurs et/ou
des revendeurs.
Enfin, il offre une solution deremplacement conforme aux préceptes de l’Islam à la
technique des avances sur marché grâce au procédé du double ISTISNA’A décrit ci-dessus.
CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Istisna'a )
 Le principe debase est que larémunération de la Banque dans le cadre de
l’ISTISNA’A se justifie par son intervention en qualité d’entrepreneur responsable
de laréalisation destravaux afférents à la construction de l’ouvrage objet du contrat,
que cette intervention ait lieu directement ouparl’entremise de sous-traitants.
 Le contrat d’ISTISNA’A doit porter surun travail de transformation d’une
matière, d’un produit semi-finiou de composants en un produit fini prêt à
l’utilisation.
 Le contrat doit préciser la nature, la quantité,
21 la qualité et les spécificitésdu bien
à fabriquer.
 Lamatière, les composantsoules produits semi-finis doivent être
apportésou financéspar le SANI’I (l’entrepreneur).
5. MOUCHARAKA :

DÉFINITION
La Moucharaka est une association entre deux parties (ou plus) dans le capital d’une
entreprise, projet ou opération moyennant unerépartition desrésultats (pertes ou profits) dans
des proportions convenues. Elle est basée sur la moralité du client, la relation de confiance et
larentabilité du projet ou de l’opération.

La Moucharaka, telle que pratiquéepar les Banques Islamiques nouvelles telle que lanôtre,
seprésente le plus souvent sous forme d’une contribution au financement de projets ou
d’opérations ponctuelles proposéspar la clientèle. Comme dans la Mourabaha, ce
financement peut se faire avec ou sans décaissement.Mais ellepeut aussi revêtir des
formes plus élaborées.
Entout état de cause, cette contribution seréalise suivant l’une des deux formules ci-après :

> La Moucharaka définitive :


La Banque participe au financement du projet de façon durable et perçoit
régulièrement sapart des bénéfices en sa qualité d’associé copropriétaire. Il s’agit
en l’occurencepour la Banque d’un emploi à long ou moyen terme de ces
ressources stables (fonds propres, dépôts participatifs affectés et non affectés...).
L’apport de la Banque peut revêtir la forme d’uneprise de participation dans
des sociétés déjà existantes, d’unconcours à l’augmentation de leur capital
social ou la contribution dans la formation du capital de sociétés nouvelles
(achat ou
souscription d’actions ou de parts sociales). Ce type de Moucharaka
correspond dans lespratiques bancaires classiques aux placements stables que
les banques effectuent soit pour aider à la formation d’entreprises outout
simplement pour s’assurer le contrôle d’entreprises existantes.
> La Moucharaka dégressive :
La Banque participe au financement d’un projet ou d’une opération avec
l’intention de seretirer progressivement du projet oude l’opération après son
désintéressement total par le promoteur. Ce dernier versera, à intervallerégulier
à la Banque la partie debénéfices lui revenant comme ilpeut réserver unepartie
ou la totalité de sa propre part pour rembourser l’apport en capital de la Banque.
Après larécupération de la totalité de son capitalet des bénéfices qui échoient, la
Banque se retire du projet oude l’opération. Cette formule s’apparente aux
participations temporaires dans le banking classique.

UTILITÉ DE CE MODE DE FINANCEMENT :


Le financement par Moucharaka de par sa souplesse et savocation participative présente
plusieurs avantages et pour la Banque Islamique et pour les opérateurs économiques. Pour
la Banque Islamique, cette formule offre des opportunités de placement à long et/ou moyen
22
terme de ses ressources.
Ilpeut constituer de la sorte une source derevenus réguliers et consistants susceptibles de
lui permettred’assurer à ses déposants et à ses actionnaires untaux derémunération assez
intéressant.
Outre le financement à caractèreponctueld’opérations commerciales à court terme
(notamment derevente en l’état ou d’import-export) et les prises de participation, la
Moucharaka seprésente aussicomme une forme de crédit à long et moyen terme. A ce
titre, elle constitue le mode de financement le plus adapté aubesoin des cycles de création
et de
développement des entreprises aussibien pour ce qui est de la constitution et/ou
augmentation du capital que l’acquisition et/ou larénovation des équipements. Aussi, la
Moucharaka est-elle très sollicitéepar les promoteurs pour la création de petites et
moyennes entreprises sous forme de sociétés de diverses formes (SPA, SARL, SNC...).
Pour les opérateurs économiques (partenaires), le principe departage du risque fait de la
Moucharakaune source de financement attrayante. Larémunération de la Banque loin de
constituerune charge financière fixe, est une contribution variable directement liée aurésultat
d’exploitation. Encas derésultat déficitaire, non seulement la Banque nepeut prétendre à une
quelconquerémunération, mais elle est aussitenue d’assumer sa quote part dans la perte en
sa qualité d’associé. C’est dire toutel’importance de l’étude du risque et de rentabilité des
projets et opérations proposéspour ce type de financement.

La Moucharaka de type dégressif permet aux Banques Islamiques d’accorder aux


titulaires de marchéspublics (ou autres), des avances sur marchés moyennant un partage
dela marge dégagée sur les coûts deréalisation. Les paiements se feront au vu de
situations de travaux
appuyées detoutes les pièces justificatives probantes. Le prélèvement se fera sur les
versements effectuéspar le maître de l’ouvrage via le comptable payeur, envertu des clauses
de l’acte denantissement de marché à requérir systématiquement dans ce genre
d’opérations. Néanmoins, ilya lieu de tenir compte des prescriptions de la Chari’a en la
matière.
Les concours par Moucharakarépondent aussi aux besoins de financement des petites
entités du secteur del’artisanat, de l’hôtellerie, de la restauration et autres types d’activités
qui, endépit de leur faiblesse en matière de garanties et de ressources financières, présentent
en contrepartie un intérêt culturel certain. Ces secteursbénéficient le plus souvent
d’avantages fiscaux et d’une demande stable et fidèle qui compensent largement les
inconvénients
précités.
Certainspays de vieille tradition bancaire ont favorisé le développement debanques
spécialisées dans le financement de ce type d’activités et fonctionnant de façon
participative (les banques populaires).
CONDITIONS DE CONFORMITÉ A LA CHARI’A ( Moucharaka ) :
 L’apport de chaque partie doit être disponible au moment de laréalisation de
l’opération objet du financement. Toutefois, la chari’a autorise la Moucharaka
dans des opérations bénéficiant de différés de paiement à condition que chacune
23 l’engagement vis à vis du/des fournisseur
des deux parties assume unepartie de
(s) (charikat woudjouh).
L’apport de la Banque Islamique dans cette forme de Moucharaka, consiste
généralement en l’émission d’une garantie bancaire (aval, crédit
documentaire, lettre de garantie, caution sur marché etc...).
 Chacune des deux parties doit accepter le principe de la participation aux pertes
et profits de l’entreprise financée. Toute convention visant à garantir à l’une des
parties larécupération de son concours indépendamment des résultats de
l’opération est nulle et non avenue. A cet égard, la Banque n’a le droit
deréclamer le remboursement de son apport que dans les cas de violation par son
partenaire
d’une clause quelconque du contrat Moucharaka, denégligences graves dans la
gestion de l’affaire (parréférence aux règles usitées en la matière), et des cas
de mauvaise foi, dissimulation, abus de confiance et autres actes similaires.
 La Banque peut requérir de son partenaire la constitution de garanties mais
ellene peut les faire jouer que dans l’undes cas de actes sus-mentionnées.
 La clé derépartition des bénéfices entre les deux parties doit être explicitement
arrêtéelors de la conclusion du contrat afind’évitertoute cause de litige. Sila part
de chaque partie dans les bénéfices est librement négociable, le partage des pertes
éventuelles doit se faire dans les mêmes proportions departage des bénéfices
conformément aux principes, le gain en contrepartie de la perte (El Ghounmou
bi el Ghounmi).
 Le partage des profits nepeut avoir lieu qu’aprèsréalisation effective des
bénéfices (pas d’anticipation sur les résultats). Des avancespeuvent être
néanmoinsprélevées d’un commun accord entre les parties concernées, à
charge derégularisation à la clôture dela Moucharaka ou de l’exercice selon le
cas).
 Les biens et prestations, objet de la Moucharaka, doivent être conformes
aux prescriptions de l’Islam (licites).

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Conclusion :
Ce stage m’a permis de mettreenpratique les connaissances acquises sur le système de la
banque et spécialement les banques islamique et déffirent financement islamique .

Ilm’a permis notamment de se faireune idéeprécise des métiers des banques et les systèeme
bancaire de l’agence, de côtoyer le milieu du travail et connaître ce qu’ilnécessite comme
aptitude personnelle et connaissances technique.

Aussi, de se familiariser avec l’entreprise comme organisation sociale, économique et

humaine, de développer l’esprit de travailler en groupe et la culture de la communication.

Le bilande ce stage apparaît très satisfaisant puisque aujourd’hui, j’ai acquis de nouvelles
compétences dans des activités passionnantes que sont le capital investissement et les fusions
acquisitions. Ainsi, je souhaitetôt outard pouvoir exercerune activité professionnelle en
relation avec l’un ou l’autre de ces domaines.

En outre, ce stage m’a permis derenforcer mon sens relationnel, mon esprit d’analyse et de
synthèse, mes méthodes de travail ainsi que mes capacités d’organisation. Mes qualités
d’écoute et mon sens de l’objectivité se sont également consolidés.

De ce fait, la pratique du stage est une nécessité etune affirmation certaine de laréussite dans
le domaine professionnel, elle permet de mesurer l'écart existant Entre l'étude théorique
acquise à l'EHEC et l'étude pratique acquise dans l’agence.

Enfin, ce stage m’ permis de mieux traduire les connaissances acquises a travers


les cours théoriquespar les réflexions et l’expérience dans l’agence qui
m’apporté l’enjeu et les défis du finance.

25
La Bibliographie :

. https://www.albaraka-bank.com/?lang=fr

. https://www.albarakabank.com.tn/fr/management

. https://www.scribbr.fr/rapport-de-stage/remerciements/

. https://www.albaraka-bank.com/marche-particulier/financements-de-
vehicules/?lang=fr
. https://www.albaraka-bank.com/marche-professionnel/financement-de-vehicules-
2/?lang=fr
. https://dz.kompass.com/c/al-baraka-d-algerie-spa/dz266522/

. https://www.albaraka-bank.com/finance-islamique/?lang=fr#comite

. https://fr.slideshare.net/AymaneElKafi/rapport-de-stage-bmci-sal-hay-salam-
79082907
. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Al_Baraka_Bank_in_Algeria.jpg

. https://www.commentcamarche.net/faq/16226-comment-faire-un-rapport-de-stage

26
Annexes

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