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ÉCONOMIE GENERALE

Niveau BEP1

Cours du docteur ISSA HAMIDOU

• Maitre-Assistant des Universités


• Economiste-Planificateur –Consultant
• Chargé de cours dans les Universités et Grandes Ecoles
• Contacts : 99 48 55 64 / 94 60 28 18.
Objectif du module :

❖ Acquérir une connaissance générale sur l’économie, son objet, ses approches.
❖ Acquérir une connaissance générale sur les principaux courants de pensée.
❖ Acquérir une connaissance générale sur les différents agents économiques et une
représentation simplifiée du circuit économique

Mode d’évaluation : Question à choix multiple, Question réponse.

SOMMAIRE
Chapitre 1 : les ménages .......................................................................................................3

Chapitre 2 : Les entreprises ...................................................................................................4

Chapitre 3 : les administrations ............................................................................................6

Chapitre 4 : les institutions financières.............................................................................10

Chapitre 5 : l’extérieur ..........................................................................................................13

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Définition de quelques concepts économiques :
Science économique : c'est l'étude du comportement humain en tant que relation entre les fins et
les moyens rares à usage alternatif. C'est la science qui étudie comment les ressources rares sont
employées pour la satisfaction des besoins humains. Elle est divisée en deux branches : la
macroéconomie et la microéconomie

Macroéconomie : étudie les agrégats ou les grands ensembles

Microéconomie : étudie les entités individuelles tels que le ménage, l'entreprise.

Activité économique : c'est tout comportement humain qui tend à la production, à la répartition et
à la consommation des biens et services. L'activité économique met en relation un ensemble de
partenaires de la vie économique appelés agents économiques qui sont : les ménages, les entreprises,
les administrations et l'extérieur ou reste du monde.

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Chapitre 1 : les ménages
1.1. Définition
Par définition tout ce qui compose une famille. C'est la catégorie d'agent économique qu’il a
pour fonction principale la consommation de biens et services et qui offre aux entreprises ou à
l'Etat le facteur travail moyennant un revenu qui leur permet de consommer. Un ménage peut
être constitué par une ou plusieurs personnes.

Consommation : Faire usage d'un bien et/ou service pour satisfaire ses besoins.

Consommation Intermédiaire : c'est l'usage d'un bien ou service pour produire un autre bien
ou service.
Consommation Finale : c'est utiliser un bien ou service pour satisfaire nos besoins individuels
ou collectifs et non pour faire acte de production.

1.2. Les besoins


Un besoin est le sentiment d'insatisfaction causé par le manque d'un ou service (nourriture, eau,
habillement, courant...)

1.3. Les revenus


Définition : Un revenu est ce que l'on reçoit en échange d'un bien ou service cédé.
Quelques exemples de revenus :
✓ Salaire pour les ménages
Impôt pour l'Etat
✓ Charges sociales pour la CNSS
✓ Intérêt pour les banques
1.4. Le budget familial
Définition : C'est l'ensemble des recettes et des dépenses d'une entité économique. Pour une
famille, le budget est l'ensemble des recettes et des revenus ou salaires reçus et dépenses de
cette famille au cours d'une période donnée.

Exemple : un ménage composé de Mari, femme et 2 enfants.


Rentrées : Salaire du Mari + salaire de la femme + revenus des placements et investissements.
Sorties : Dépenses de loyer, alimentaires, habillement, transport, soins...

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Chapitre 2 : Les entreprises
2.1. Définition
Une entreprise est un agent économique spécialisé dans la production des biens et services pour
le marché, en vue de faire un profit. De cette définition Il faut retenir : l'entreprise produit des
biens ou des services ; elle produit pour le marché ; elle produit en vue de faire du profit

2.2.Classification des entreprises


Le classement des entreprises peut se faire sur de nombreux critères tant économiques que
juridiques : la taille ou la dimension, le secteur d'activité et le statut juridique.

➢ Le statut juridique :
C'est un critère basé sur la propriété du capital d'une part et sur le rapport avec les autres agents
économiques. On distingue ainsi les entreprises privées, les entreprises publiques et semi-
publiques.

Les entreprises privées : Ce sont des entreprises qui appartiennent à des particuliers. On
distingue :

✓ Les entreprises individuelles : qui appartiennent à une seule personne qui à le pouvoir de
décision.
✓ Les entreprises sociétaires : qui appartiennent à plusieurs personnes. Elles réunissent les
apports de capitaux de plusieurs personnes.
✓ Les coopératives et mutuelles : qui ont pour objectif le service rendu aux adhérents et tous
les coopérateurs ont des lois égales.

Les entreprises publiques : Ce sont des entreprises dont les capitaux sont détenus
exclusivement par l'ETAT qui assure aussi la direction. Exemple :

EPA=Université, Hôpital National


EPIC= SONIDESONIDEP, ORTN

Les entreprises semi-publiques (SEM) : Ce sont des entreprises dont les capitaux sont détenus
partiellement par l'ETAT et par le privé. Exemple : SONITEL, RINI...

➢ La taille ou dimension :
La taille peut se mesurer de différentes manières : l’effectif, le chiffre d’affaires (volume des
ventes annuelles), les capitaux propres, le bénéfice, la valeur ajoutée (la différence entre les
chiffres d’affaires et le coût des productions) ...

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TPE=jusqu'à 9 salariés
P-E=10à50 salariés
M-E=50 à 500 salariés
G-E = au-delà de 500 salariés

➢ Le secteur d'activité ou branche :

On a 3 principaux secteurs
✓ Le secteur primaire : c'est un secteur où le fait naturel prédomine. On a les
entreprises agricoles, la pêche, la forêt et les exploitations minières.
✓ Le secteur secondaire : il est constitué par les entreprises Industrielles dont la
tâche principale est la transformation des matières premières en produits finis
ou élaborés. Exemple : ENITEX
✓ Le secteur tertiaire : il comprend les entreprises de distributions et de services.
Exemple : Commerce, TÉLÉ COM, Institutions financière, ...
2.3.La production
Définition : C'est le fait de combiner les facteurs de production en vue de fabriquer un bien ou
service.

Les facteurs de production : Un facteur de production ou input, c'est tout ce qui rentre dans
la production des biens ou services. Exemple : capital, travail, matière première, terre...

Le financement de la production : Le financement de la production peut se faire de deux


manières :
✓ Sur capitaux propres : l'exploitant apporte les fonds nécessaires.
✓ Sur emprunt : c’est à dire faire appel à une personne tierce. On peut soit faire appel à -
des fournisseurs ou soit à une institution financière, (banque) moyennant intérêt,

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Chapitre 3 : les administrations
Introduction
Dans le langage courant, administration désigne un organe chargé de gérer, d'administrer.
Administration est donc synonyme de gestion. C'est la raison pour laquelle on parle de conseil
d'administration d'une société pour désigner l'organe de direction de celle-ci ou de encore de la
gestion des biens d'une famille en faisant allusion à l'administration des biens. Le terme
administration s'emploie aussi bien pour les affaires privées que pour les affaires publiques.
Cependant, en droit administratif, l'administration a un sens différent de la gestion des affaires
privées

3.1.Définition
Pour bien percevoir le sens de l'administration, il convient d'opposer administration et
entreprises privées. Les administrations se distinguent des affaires privées sur trois (3) points :

✓ Le but visé,
✓ Les moyens utilisés et
✓ Les personnes chargées de mettre en œuvre ces moyens.
• Le but visé par l'administration :
Contrairement aux entreprises privées qui ne sont qu'à la recherche du profit, de leurs intérêts
personnels, l'administration recherche la satisfaction des besoins de la communauté entière.

• Les moyens utilisés


Parce que l'administration recherche l'intérêt général des droits particuliers lui sont consentis.
Ces droits particuliers sont appelés puissances publiques. Ce sont des privilèges particuliers
accordés à l'administration. Le fondement de cette puissance est que l'intérêt particulier des
individus de sorte que les rapports entre l'administration et les particuliers sont des rapports
inégalitaires. La puissance publique, c'est aussi le pouvoir de commandement dont dispose
l'administration. C'est en vertu de ce pouvoir de commandement que l'administration peut
réquisitionner des biens des particuliers ou exproprier un individu de sa maison.

Pour mener à bien sa mission, l'administration dispose aussi d'un budget qui est l'ensemble des
recettes (impôts, taxes, droits de douane) et des dépenses (salaires des fonctionnaires, frais de
mission, construction de routes, d’écoles, de centres de santé...

• Les personnes publiques

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Les personnes publiques sont des personnes morales possédant une personnalité juridique. C'est
grâce à cette personnalité juridique que ces personnes publiques sont titulaires de droit et
soumise à des obligations. Cependant les personnes publiques dont il s'agit et qui doivent
réaliser la satisfaction des besoins de la communauté sont : l'Etat elles collectivités territoriales
(régions, départements arrondissements, communes...)

Au regard de ces trois (3) caractères, on peut définir l'administration comme un appareil qui à
pour but la recherche de l'intérêt général et est doté des puissances publiques et d'un budget qui
sont mis en œuvre par des personnes publiques.

3.2.Classification
Pour mieux saisir la classification de l'administration, il convient de voir l'organisation
administrative.

• Définition de l'organisation administrative


L'organisation administrative se définit comme la répartition des compétences au sein de l'Etat
et le contrôle de l'utilisation de ces compétences. Les techniques de l'organisation administrative
sont : la centralisation, la déconcentration et la décentralisation.

✓ La centralisation :
C'est une technique administrative qui reconnaît l'Etat seul compétent pour régler toutes les
affaires de la nation. Elle concentre les pouvoirs de décision dans les mains d'un organe unique
ou un centre unique. Ainsi pour la résolution d'un problème qui se pose à Bilma, la solution
viendra de Niamey.

✓ La déconcentration :
C'est un aménagement technique de la centralisation. Dans ce cas l'Etat administre de près en
rapprochant ses représentants des populations (sous-préfets, préfets, gouverneurs...). Elle
consiste à confier des pouvoirs de décision aux représentants locaux de l'Etat. Ces représentants
locaux (préfets, sous-préfets...) agissent au nom de l'Etat ; c'est à dire au nom de du pouvoir
central.

✓ La décentralisation :
Cette technique est dite démocratique parce qu'elle associe les populations à la gestion de leurs
propres affaires. Si elle a pour but de rapprocher le pouvoir central des populations, de permettre
aux collectivités concernées d'avoir à gérer de manière autonome leurs propres affaires et

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d'exprimer leur spécificité tout en demeurant dans l'Etat. Donc elle se définit comme une
technique qui consiste à accorder une autonomie à des organes distincts de ceux de l'Etat,
(exemple : la Commune). Partant de ces techniques, la classification de l'administration se
faisait par rapport aux différents niveaux de décision.

✓ L'Etat central :
Il comprend l'exécutif Président, Gouvernement, et ses représentants (gouverneur, préfet, sous-
préfet, chef de poste) qui agissent au nom de l'Etat. Il mène la politique économique globale du
pays, assure la défense et l'intégrité du territoire, gère les relations avec l'extérieur, voter le
budget... donc il prend en charge les problèmes d'intérêt nationaux.

✓ Les collectivités décentralisées :

Elles gèrent problèmes locaux avec une autonomie de gestion. C'est pour quoi on dit qu'elles
s'autogèrent. Une certaine compétence est dévolue aux structures décentralisées : la
construction de marchés communaux, la création d'établissements scolaires et sanitaires,
l'entretien de la voirie communale, l'assainissement de l'environnement, la création de
cimetières...

Les organes décentralisés ne proviennent pas de l'Etat, leur mode normal de désignation est
l'élection. Exemple : le conseil municipal est élu par la population qui à son tour désigne le
Maire.

Comme organe décentralisé on a : les communes, les communautés rurales, les régions. Les
services décentralisés :

La décentralisation est dite par services lorsque l'autonomie est accordée à un service public.
Ce service public ainsi personnifié prend le nom d'E.P.N. : Université, C.H.U., H.N., Maternité
Gazobi...

3.3.Le budget de l'Etat et des collectivités

❖ Définition
Le budget d'une manière générale est un document qui regroupe les prévisions de recettes et de
dépenses d'un individu, d'un ménage, d'une entreprise, de l'Etat ou de toute institution soucieuse
d'établir à avance, pour une période donnée la comparaison entre les moyens dont elle disposera
probablement et les besoins qu'elle sera amenée à satisfaire.

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❖ Budget de l'Etat et son fonctionnement
Pour l’Etat, cette personne morale imaginaire, cette institution publique chargée du bien-être de
toute la société nationale, le concept de budget se fonde sur ce même principe, c'est pourquoi
nous avons la définition suivante : budget de l'Etat est le document dans lequel sont prévues et
autorisées les recettes et les dépenses des organismes, publics (Ministères, EPA, EPIC...) dans
le cadre de l'acte fondamental qu'est la loi des finances pour une période donnée appelée
exercice budgétaire.

• Les principes régissant la gestion budgétaire :


Dans un but d'assurer une meilleure gestion possible des deniers publics, des principes dit
d'orthodoxie budgétaire ont été mis en place. Ces quatre principes traditionnels sont :

✓ Principe d'unité : l'ensemble des dépenses et des recettes de l'Etat doit être présenté
dans un document unique.
✓ Principe d'universalité : c'est un principe de la non-affectation des ressources. C'est à
dire que toutes les recettes doivent indifféremment servir à la couverture de n'importe
quelle dépense prévue dans le budget.
✓ Principe d'annualité : c'est la règle selon laquelle le budget est voté chaque année pour
une période de 12 mois (depuis le 16 siècle en grande bretagne) c'est un principe de
durée et non de date.
✓ Principe de spécialité : c'est la règle selon laquelle les recettes et les crédits budgétaires
sont présentées en chapitres, en paragraphes, en articles et en lignes correspondant aux
grands services de l’Etat. Remarque : avec le temps, ces principes traditionnels de saine
gestion du budget de l'Etat ont connu une évolution voire une certaine altération à
différent niveaux. En effet, le rythme de l'activité économique et du rôle grandissant de
l'Etat dans la vie économique se plient difficilement à ces règles strictes du fait de leur
rigidité.

• Les moyens du financement du budget de l'Etat :


Les ressources ou recettes principales permettant le financement du budget de l'Etat sont :
✓ Impôts, les taxes, les produits des amendes
✓ Les revenus du domaine de l'Etat et des services rendus
✓ Les participations financières ainsi que la part de l'Etat dans les bénéfices des entreprises
nationales
✓ Les remboursements des prêts et avances

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✓ Les redevances, les fonds de concours, les licences, les dons et les legs
✓ Les produits des emprunts à moyens et long terme
✓ Les produits divers

• Les différentes dépenses :


Dans la manière où l'Etat est censé réaliser l'intérêt général, il doit effectuer des dépenses. Les
principales dépenses sont :

✓ Frais de fonctionnement de l'administration


✓ Salaires des agents de l'Etat
✓ Primes de mission
✓ Construction des centres de santé, éducation, édifices publics, routes, aménagement du
territoire...
✓ Remboursement des dettes intérieures et extérieures

❖ Le budget des collectivités

Dans les collectivités locales comme les communes, le budget est préparé par les organes
exécutifs de ces collectivités. Par exemple dans la commune c'est la municipalité qui prépare le
budget communal. Une fois ce budget préparé, ce budget sera soumis à l'autorisation du conseil
municipal (ensemble des conseillers municipaux). Ces principales recettes proviennent des
impôts et taxes communaux, des dons legs, des ventes de terrain, subventions, de l'Etat...)

Ces principales dépenses sont : construction des écoles et centres de santé communaux, de
routes communales, de forages, des cimetières, salaires des agents municipaux...Quatre (4)
phases d'exécution d'une dépense :

✓ L'engagement : c'est par lui qu'un organisme public constate ou crée une obligation.
Il1 doit être dans la limite des fonds disponibles
✓ La liquidation : vérification de la réalité de l'engagement et arrêt du montant de la
dépense. Elle constate le service fait et fixe le montant exact.
✓ L'ordonnancement : c'est l'acte administratif qui donne l'ordre de payer la dette de
l'organisme public. Cet acte se concrétise par un titre de créance remis au
fournisseur et qui lui permet de se faire payer au trésor public
✓ Le paiement : il se fait sur présentation du titre de créance au comptable assignataire
qui a pour obligation de vérifier l'ordre de paiement qu'il reçoi en ce qui concerne
la qualité de l'ordonnateur, la disponibilité des crédits, l'exactitude de l'imputation
de la dépense et la validité de la créance.

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Chapitre 4 : les institutions financières

❖ Définition

Les Institutions Financières (I.F) désignent le regroupement des entreprises dont la fonction
principale est d’effectuer sur le marché des opérations financières consistant à des épargnes
(dépôts).

Section 1 : Structures des Institutions financières et fonctions

Le système de la Comptabilité décompose les I.F en quatre (4) éléments qui sont :

✓ La Banque Centrale appelée Banque des Banques ou Banque du 1er rang. C’est une
institution centrale qui émet des billets de banque, gère les dépôts des banques et
contrôle la circulation de la monnaie dans l’économie du Niger. Au Niger, la Banque
Centrale s’appelle BCEAO.
✓ Les Banque Commerciales : on les appelle aussi Banque de second rang. Ces sont les
I.F qui gèrent les dépôts des clients et octroie du crédit moyennant des intérêts.
Exemples : SONIBANK, BAGRI, Banque Atlantique. Leurs activités est
éventuellement commerciale à travers la recherche de profit. Elles contribuent au
financement de l’économie en prêtant des fonds aux entreprises et à l’Etat.
✓ Les Etablissements Financières : ce sont des I.F qui n’ont pas les mêmes statuts qui
les banques mais qui pourtant réalisent les mêmes opérations. Exemples : Capital
Finance ; (ASUSU).
✓ La Société (Compagnie d’Assurance) : ce sont des I.F qui font des opérations de
services (couvertures de risques ou de maladies) moyennant forfait qui dépend du type
et de la nature du u risque à couvrir. Elles constituent aussi un moyen de collecte des
fonds auxquels l’Etat fait appel pour le financement des investissements.

Section 2 : La monnaie
❖ Définition
La monnaie désigne l’ensemble des moyens de payement dont dispose les agents économiques
pour régler les transactions commerciales et financières.

a) Les fonctions de la monnaie : La monnaie assure traditionnellement trois (3)


fonctions :

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• La monnaie comme intermédiaire d’échange : Avant l’avènement des monnaies, on
échangeait les produits contre les produits : c’est le troc. Avant la monnaie, il est
possible d’échanger et d’obtenir tous les produits.
• La monnaie comme unité de compte : avec la monnaie, il est possible de mesurer et
de comparer les biens et services, ce qui est difficile avant car, on ne connait pas la
valeur de chaque bien. C’est la monnaie qui permet de connaitre le prix de chaque bien.
• La monnaie comme instrument de réserve des valeurs : La monnaie permet
d’épargner, c’est-à-dire on la conserve en toute sécurité afin de porter les achats dans le
futur alors qu’il est difficile de conserver les biens et services jusqu’à une certaine
période.

b) Les formes de la monnaie : la monnaie se présente de nos jours sous plusieurs formes :
• La monnaie divisionnaire : ce sont des pièces en métal appelé monnaie métallique.
Exemple : 5 F ; 10 F ; 100 F ; 50 F ; 500 F.
• La monnaie fiduciaire : ce sont des billets de banque en papier acceptés par tous.
Exemple : 1 000 F ; 5 000 F ; 2 000 F ; 10 000 F.
• La monnaie scripturale : c’est l’ensemble des dépôts des clients dans les banques.
Exemple : les caisses d’épargnes.
• La monnaie électronique : ce sont des cartes magnétiques à puces dont l’accès est
verrouillé par un cercle électronique. La monnaie circule de nos jours sous cette forme
sécurisée. Exemple : carte de paiement Zap.

L’ensemble de monnaie en circulation dans une économie est appelé masse monétaire qui est
contrôlée par la Banque Centrale.

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Chapitre 5 : l’extérieur
Section 1 : Les paiements internationaux
❖ Définition
Le paiement est l’ensemble des règlements de nos importations en monde de référence. Le prix
des différents biens et services sont exprimés en monnaie de référence. Ainsi, il se pose un
problème de convertibilité ou de change entre cette monnaie.

Section 2 : le change
❖ Définition
Le change est l’opération à travers laquelle un agent électronique échange une monnaie contre
une autre.

• Notion du taux du taux de change : C’est la capacité d’une monnaie à acquérir des
devises (monnaie étrangère). Le taux de change indique le nombre d’unité de monnaie
X qu’on peut obtenir avec une monnaie Y.
• La convertibilité des monnaies : La convertibilité traduit la possibilité de changer
librement une monnaie contre une devise.
• La parité monétaire : La parité d’une monnaie exprime la valeur de cette monnaie
définie par rapport à un étalon monétaire (Or).

L’étalon permet de passer d’une monnaie à une autre, il sert d’intermédiaire.


La parité permet de convertir n’importe qu’elle monnaie par l’intermédiaire de l’étalon.
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Exemple : 1 F CFA = 655,957 ∈

• Le marché de change : C’est le lieu où s’effectuent les achats et les ventes de devises.
Les opérations sont réalisées par les services.
• La dévaluation de la monnaie : La dévaluation est définie comme une dépréciation de
la valeur d’une monnaie par rapport à une monnaie choisie. Exemple : en 1994, 1 Francs
français est passé de 100 Francs à 150 Francs CFA.

Section 3 : La balance des paiements


C’est un compte qui enregistre l’ensemble des transactions effectuées par un pays au cours
d’une période donnée. Elle comprend trois (03) balances :

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❖ Balance commerciale
Elle enregistre les transactions sur les marchandises importées et exportées au cours de l’année.
On enregistre à son actif (Crédit) une exportation et au passif (Dédit) les importations donc les
sorties des devises.

❖ Balance des services


Elle porte sur les mouvements des devises, elle inscrit les recettes au crédit et les dépenses au
débit. Ce sont des opérations de transport, de tourisme, etc….

❖ Balance des capitaux


On distingue des capitaux monétaires et des capitaux non monétaires ; sont inscrits au crédit
toutes les opérations occasionnelles une entrée de devise et au débit les prêts de de capitaux et
les remboursements d’emprunts.

L’ensemble de ces trois (3) balances de paiement est élaboré au niveau de la balance centrale
(BCEAO pour le Niger). Le solde de la banque de paiement peut être positif (excédentaire) ou
négatif (déficitaire)

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