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I-le concept 1-Savoir définir l’entreprise et l’entrepreneuriat
2-Classification et finalités des entreprises
La contrepartie de l’activité de production de l’entreprise se traduit par la vente. Le produit de cette vente doit
permettre à l’entreprise de :
rémunérer les facteurs de production ;
payer ses charges sociales et fiscales ;
réaliser un surplus destiné à assurer son avenir.
Une fois les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont participé à la
réalisation de la production. Ainsi :
les employés perçoivent des salaires ;
l’Etat, les organismes sociaux (CNSS, CIMR, CMR) reçoivent les impôts (IGR, IS) et les cotisations sociales ;
les prêteurs reçoivent des intérêts ;
les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes ;
l’entreprise garde pour elle les revenus non distribués.
2- Les finalités de l’entreprise
2-1-La notion de finalité
Les finalités, ou missions, de l’entreprise désignent les raisons pour lesquelles elle est acceptée par son environnement.
Ce sont des buts plus durables que les objectifs, avec des échéances imprécises.
Elles répondent à des questions du type « que voulons nous devenir ? », « quelles sont nos motivations ? ». Les finalités
contribuent à la cohésion de l’entreprise et orientent les décisions stratégiques.
2- Les finalités de l’entreprise
2-2-Les différents types de finalités
Assurer la survie de l’entreprise et sa croissance excepté pour certaines entreprises qui sont créées pour une mission
précise, temporaire ;
Réaliser un profit.
Elles concernent aussi bien les ambitions des dirigeants (prestige par exemple) que l’épanouissement du personnel : bonnes
conditions de travail, bien-être des salariés, participation au pouvoir de gestion, etc.…
Elles peuvent coexister avec les autres finalités dans la plupart des entreprises, mais pour certaines, elles constituent des
finalités primordiales: le service public ou l’indépendance nationale sont des finalités principales des entreprises publiques.
3. Classification des entreprises
Il existe plusieurs façons de classifier une entreprise. Parmi lesquelles, on cite :
la classification juridique.
On distingue :
Le secteur primaire qui regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal le facteur naturel. Il englobe l’agriculture,
l’élevage, la pêche, etc…
Le secteur secondaire qui réunit toutes les entreprises ayant comme activité la transformation de matières premières en
produits finis et englobe donc toutes les industries.
Le secteur tertiaire qui rassemble toutes les entreprises prestataires de services. Sa composition est très hétérogène car il
regroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de
loisir, de crédit, d’assurance, hôtellerie,…..
3. Classification des entreprises (3-1-La classification selon la nature économique):
1-Les opérations agricoles : ce sont des opérations dans lesquelles le facteur naturel est prédominant.
2-Les entreprises industrielles : effectuent des opérations de transformation de la matière en produits finis.
3-Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution des biens et assurent la fonction de grossiste
(c’est-à-dire l’achat en grande quantité directement chez le fabricant et la vente en grande quantité au revendeur) ou de
semi-grossistes (stade intermédiaire entre le grossiste et le détaillant) ou de détaillants qui vendent directement au
consommateur.
- -service de consommation : entreprises rendant des services aux consommateurs (transport, restaurants, locations…)
- 5- Les entreprises financières : réalisent des opérations financières à savoir : la création, la collecte, la transformation et
la distribution des ressources monétaires et des ressources d’épargne. Elles sont constituées par les banques.
3. Classification des entreprises (3-1-La classification selon la nature économique):
À la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que les entreprises
fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, entreprises de l’industrie pharmaceutique, industrie…
des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de leurs activités et de
créer des services communs, notamment de recherche, d’achat ou de vente, filiales communes.
3. Classification des entreprises (3.2. La classification selon la taille):
Les entreprises ont des tailles différentes. Selon sa dimension, l’entreprise va du simple atelier jusqu’à la grande entreprise .
les petites entreprises (PE) qui emploient un effectif compris entre 5 et 10 salariés ;
les moyennes entreprises (ME) employant un effectif compris entre 10 et 100 salariés (ce nombre peut aller à 500) ;
Il est utilisé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre d’importance selon leur chiffre d’affaires.
Pour l’entreprise,
il constitue un outil de gestion : la variation du chiffre d’affaires permet à l’entreprise de mesurer la pertinence de ses méthodes de ventes. Ainsi, une baisse du chiffre d’affaires est souvent interprétée
comme un indicateur important de la mauvaise santé de l’entreprise.
Il est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il permet à l’entreprise de se positionner par rapport aux autres entreprises de la même branche.
3. Classification des entreprises (3.3. La classification juridique):
Cette classification permet de distinguer entre :
Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat ; ce dernier détient l’intégralité du capital, le pouvoir
de gestion et de décision.
Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics : choix des investissements, niveau des prix,
politique de l’emploi…etc, mais où des personnes privées participent au financement et/ou à la gestion.
1. L’entreprise individuelle qui appartient en totalité à une seule personne qui assure la gestion et la direction.
2.La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à
la fois en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.
3.La coopérative réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs économies ainsi que leurs compétences pour l’autosatisfaction
des besoins spécifiques (logement, consommation) sans chercher le profit.
II - L’entrepreneuriat
Ces entreprises n’ont généralement pas besoin de lever autant de fonds que les autres, de sorte que lorsqu’on y injecte du
capital, l’augmentation du chiffre d’affaires et de la création d’emplois est relativement rapide. Elles peuvent être dispersées
géographiquement et les emplois qu’elles créent ne sont, en grande partie, pas délocalisables, au sens qu’on ne peut pas les
externaliser ailleurs pour réduire les coûts. Il s’agit souvent d’entreprises de services ou commerciales, qui vendent les
produits fabriqués par d’autres sociétés. Le facteur distinctif clé est leur focalisation sur les marchés locaux.
2. L’entrepreneuriat des entreprises axées sur l’innovation :
C’est le plus risqué et le plus ambitieux des deux types d’entrepreneuriat. Les entrepreneurs qui choisissent cette voie
aspirent à servir des marchés bien au-delà du marché local, au niveau mondial ou, au moins, national.
Ces entrepreneurs travaillent généralement en équipe en construisant leur business à partir d’une technologie, d’un
processus, d’un business model ou d’une autre innovation leur conférant un avantage concurrentiel important par rapport
aux entreprises existantes. Ils s’intéressent davantage à la création de richesse qu’au contrôle de leur affaire et doivent
souvent vendre des actions de leur société pour soutenir leurs ambitieux plans de croissance.
Tableau 0.0 Entrepreneuriat TPE/PME versus IDE
En outre, on constate que l’entrepreneuriat est souvent décrit comme un processus innovant impliquant une part de
gestion de risque liée à la capacité d’anticiper l’avenir et de faire face aux situations difficiles (Mitchell & Larson,
1987 ; Fayolle, Dubard Barbosa et Kickul 2008 ; Fayyaz et al., 2009).
S’agissant de ce qui transforme l’intention en action chez l’entrepreneur, la littérature met en exergue deux grandes
approches regroupant les principales théories sur les motivations entrepreneuriales. Le premier courant est celui qui traite
des traits et attributs poussant les individus à se lancer dans l’entrepreneuriat. On y trouve des motivations telles que le désir
d'accomplissement, le comportement de prise de risque, les ambitions, le désir d'indépendance et la prise de responsabilité.
La seconde approche est axée sur les facteurs environnementaux ; Ses principales théories sont regroupées en deux
catégories (Carsrud & Brännback, 2009) :
- La « drive theory » : Elle suppose qu'un individu est motivé à démarrer une nouvelle affaire suite à un besoin interne
comme celui de la réalisation.
- L’« incentive theory » : Elle suggère que les gens sont motivés à entreprendre en raison de certaines récompenses externes
comme le revenu ou le prestige.
Soulignons que certains autres chercheurs préfèrent parler de « Pull and Push factors » (Buttner et Moore, 1997) :
- Les « Pull factors » supposent que les personnes qui lancent leurs propres affaires peuvent être inspirées par des raisons «
souhaitables », telles que la capacité à saisir une opportunité et à travailler de manière autonome et/ou à avoir un meilleur
contrôle du travail (Robichaud et al., 2010).
- Les « Push factors » sont souvent liés à une situation « contraignante » due aux difficultés que l’individu rencontre sur le
marché du travail (Amit et Muller, 1995) ou encore les pressions familiales (Verheul et al., 2010).
Tableau 1: Motivations et objectifs selon le type d'entrepreneuriat
.
A-La définition du projet
C’est bien sûr la toute première étape, le grand préalable à toutes les phases de la création d’entreprise.
La définition du projet doit être mûrement réfléchie et le futur entrepreneur convaincu de sa viabilité
1-L’idée
Tout projet de création d’entreprise naît d’une idée qui a mûri avec le temps. Celle-ci peut être issue de l’expérience du
créateur, née d’une opportunité ou identifiée suite à une veille sur les nouvelles tendances et modes de consommation. Dans
le cas d’une idée nouvelle et révolutionnaire, il est nécessaire de prendre en compte la propension de ses futurs clients à
l’accepter. Dans le cadre d’un produit ou service plus classique, la réflexion porte davantage sur la différenciation par
rapport à l’offre concurrente existante sur le marché.
A-La définition du projet
Peaufiner son projet personnel implique de se poser de nombreuses questions, la première étant : “Pourquoi ai-je envie de
créer une entreprise ?”.
Acquérir une indépendance, concrétiser un rêve, vivre un partenariat, par goût des responsabilités ?
Chaque motivation peut impliquer des déconvenues, seul un projet mûrement réfléchi augmentera ses chances de réussite !
B- Business-plan
le business plan est aussi un outil de communication externe (tous les partenaires du projet) et interne (collaborateurs, associés...).
Un business plan est une présentation écrite, détaillée et argumentée dont le volume oscille généralement entre 20 et 30 pages
(hors annexes). C'est un document dont l'objectif est de présenter et de « vendre » un projet de création de valeur (création,
reprise, développement interne, franchise...). Outil de structuration et de référence
Il aide l'entrepreneur à le construire tout en lui permettant d'estimer la viabilité de son idée initiale mise en forme. Au fond, dans la
grande majorité des cas, le business plan doit répondre à la question de tous les créateurs : « J'y vais ou je n'y vais pas ? ».
Un business plan est un outil qui a trois vocations principales : communication, management et planning.
Comme outil de communication, le business plan est utilisé pour attirer et séduire des investisseurs, des banquiers,
des partenaires et des collaborateurs. Il vous permet de montrer que vous avez bien cerné tous les problèmes auxquels vous êtes
susceptible d'être confronté et que vous avez trouvé des solutions.
Comme outil de management, le business plan vous aide à mesurer, contrôler et évaluer vos progrès. Le business plan est
un document vivant. Il sera modifié au fur et à mesure que votre projet évoluera.
Comme outil de planning, le business plan est un guide pour franchir les différentes étapes de développement de votre
entreprise. Un bon business plan permettra d'identifier les pièges et les obstacles avant même qu'ils n'apparaissent.
B- Business-plan
2-Dans quels cas rédige-t-on un business plan?
La rédaction d'un business plan est nécessaire si vous êtes dans l'un des cas suivants :
- création d'entreprise ;
- préparation de la succession ;
- planification de la croissance ;
- Quels sont les éléments de forme et de contenu du business plan que je dois respecter ?
Témoignage:
« Quand je lis un business plan, je vois tout de suite si le porteur du projet a les idées claires ! Évidemment, je n'attends pas la même
chose d'un artiste qui veut ouvrir un atelier que d'un artisan qui veut se lancer à son compte ou d'un industriel. Mais je veux qu’ils
comprennent tous les trois que mon problème à moi c'est de ne pas perdre ce que je vais prêter », témoignage d'un banquier
- le résumé - « Executive summary » ; - l'entreprise et son offre ; - le marché visé ; - la concurrence ; - la stratégie ; - les plans marketing
et vente ; - la mise en œuvre, les jalons ; - le portefeuille technologique ; - l'équipe et l'organisation ; - les aspects financiers ; - les
annexes. Tous ces éléments seront approfondis dans les parties suivantes.
B- Business-plan
Soyez concis !
Dans la majorité des cas, le business plan ne doit comporter que 20 à 30 pages (hors annexes). Pour ne pas alourdir inutilement le
dossier, il est plus judicieux de réunir toutes les pièces justificatives en annexes.
Argumentez tous les éléments que vous avancez en les justifiant par des preuves, des faits concrets, de la documentation, etc. Citez vos
sources : le lecteur doit pouvoir trouver l'origine de l'information utilisée.
des futurs clients à l'accepter ; si elle est commune, il conviendra de s'interroger sur son utilité par rapport à l'offre déjà
existante sur le marché.
B- Business-plan
Pour passer de l'idée au projet
la première des étapes à franchir est de bien définir l'idée. Il faut prendre le temps de la réflexion pour la résumer en quelques lignes. Il
s'agit de :
Les mots-clés
• Marché.
• Étude de marché
. • Segmentation.
C- L’étude de marché:
Etape2+Etape3+Etape4+Etape5 du Business-plan
Sans marché, pas de clients ! L’analyse de l’environnement du projet envisagé est indispensable pour déterminer sa faisabilité et sa
viabilité. Au-delà d’un simple outil d’aide à la création, l’étude de marché est un véritable guide de développement pour les 5 à 10
années à venir.
- vérifier l'existence d'un besoin et sa traduction en une demande solvable : avez-vous proposé votre offre à des clients potentiels ?
_ évaluer l'évolution de la demande. Le marché est-il potentiel; (attention, danger ou opportunité, si vous êtes le premier),, en
croissance, à maturité ou en déclin ?
C- L’étude de marché:
Etape2+Etape3+Etape4+Etape5 du Business-plan
Objectif:
Il vous faut valider d'un point de vue économique et le plus objectif possible la faisabilité commerciale de votre projet. L'enthousiasme
du porteur de projet conduit trop souvent à négliger cet aspect fondamental de validation du business plan.
- de réunir des données suffisamment fiables pour vos futures hypothèses de chiffre d'affaires et l'établissement de vos budgets
prévisionnels ;
- de mettre en place le mix marketing de votre projet : les choix doivent être réalisés en matière de produit, de prix, de distribution
et de communication ;
Etudier ensuite les tendances du marché visé est primordial pour comprendre l’environnement dans lequel s’inscrit le projet.
S’agit-il d’un marché en phase de développement, en stagnation ou en déclin ? Des enquêtes terrain, questionnaires de
prospection et résultats d’études peuvent apporter des éléments de réponse sur le sujet
C- L’étude de marché
3-Connaître la concurrence
Identifier ses concurrents ne suffit pas, il faut également les connaître sur le bout des doigts !
Quels sont leurs produits et services ? Quelle est leur stratégie commerciale ?
La concurrence indirecte doit également être prise en compte, certaines entreprises pouvant répondre à un besoin identique
mais par des moyens différents. Une veille approfondie et la connaissance de ses cibles aidera à repérer et à analyser cette
concurrence non négligeable.
Une stratégie de communication doit également être pensée en parallèle pour annoncer l’arrivée du petit nouveau sur le
marché ! La communication réalisée doit être professionnelle et véhiculer la bonne image, pour être certaine de toucher la
bonne cible
C- L’étude de marché
La segmentation
Objectif
Il s'agit de segmenter le marché. Segmenter un marché, c'est le découper en plusieurs sous-ensembles homogènes afin de mieux adapter sa politique
marketing à l'un ou à plusieurs de ces segments.
Un segment est un groupe de consommateurs qui ont des caractéristiques similaires, montrent des besoins et comportements d'achat identiques et réagissent
à la même stratégie marketing. Le cas échéant, le créateur se doit de décrire les segments visés par son activité.
Questions
Votre démarche implique par conséquent les questions suivantes :
- Quelle est la segmentation du marché, c'est-à-dire quels sont les différents sous-marchés homogènes ?
Des critères de nature démographique, géographique et/ou socio- économique ? Des critères de style de vie, de comportement et
- Le segment auquel je pense est-il de bonne taille ? Est-il trop vaste ou au contraire trop réducteur ?
C- L’étude de marché
La segmentation
Le mix marketing
Le produit : quel produit ou service vais-je proposer à mes clients ?
Le projet de création prend forme et les idées se concrétisent, il est temps de penser au statut juridique de la future
entreprise. Entreprise individuelle ou société, le choix se fera sur des éléments clés liés au capital social, à la fiscalité et à
l’éventualité d’un associé.
D- Le choix du statut juridique
1-L’entreprise individuelle, pour les créateurs solos
L’entreprise individuelle (EI) est idéale lorsqu’on se lance seul dans l’aventure. Statut peu coûteux et moins complexe que celui de société, il
permet au créateur dont les investissements sont limités de tester sa nouvelle activité en réduisant les risques.
La principale contrainte du statut d’EI réside dans la responsabilité de l’entrepreneur vis-à-vis des dettes professionnelles, son patrimoine
personnel étant juridiquement confondu avec celui de l’entreprise.
Une déclaration d’insaisissabilité permet cependant de protéger ses biens fonciers. Depuis 2011, le régime d’EIRL (Entrepreneur individuel à
responsabilité limitée) permet quant à lui de consacrer un patrimoine d’affectation à l’activité professionnelle, n’engageant pas le chef
d’entreprise.
• La société est une “personne morale” juridiquement distincte du ou des associés. Elle dispose ainsi de son propre
patrimoine. Le statut juridique de société impose un capital social, patrimoine initial obligatoire insufflé par le chef
d’entreprise (et ses associés le cas échéant).
• Le statut de société est idéal pour les créateurs souhaitant s’associer. Le gérant agit au nom et pour le compte de la
société, impliquant de rendre des comptes sur la gestion de l’entreprise
• La société en 3 points clés :
• (TNS) pour le gérant majoritaire d’une SARL et l’associé unique d’une EURL
2-les assurances
-création des documents commerciaux :papiers à en-téte, cartes de visite, bons de commandes, catalogue
et documentation, ainsi qu’un site internet,