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L’INFORMATION COMPTABLE
IAM OUAGA
L’Institut Africain de Management Ouagadougou
TRAORE Jean Luc
Expert-Comptable Diplômé
70051941 trajoluc@yahoo.fr
MODULE I
GENERALITE
INTRODUCTION
La connaissance de l'information financière de l'entité est
fondamentale en matière de gestion d'entreprise.
l'information financière comprend d'abord les états financiers
(bilan, compte de résultat, état des variations de capitaux
propres, tableau de flux de trésorerie, notes annexes) y compris
les états financiers consolidés.
L'objectif des états financiers est de fournir des informations sur la
situation financière, la performance financière et les flux de
trésorerie de l'entité qui soient utiles aux utilisateurs pour la
prise de décisions économiques.
Cette communication financière, fondamentale pour les partenaires
de l'entreprise est régie notamment par des directives de
l’HOADA ,l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine,
des articles du Code de commerce
GENERALITE
En tant que science, la comptabilité trouve son domaine
d’application dans l’entreprise. De façon générale, le terme «
Entreprise » désigne certaine organisation ayant une activité bien
précise.
Par exemple on distingue
- les entreprises de bâtiment ;
- Les entreprises de transport
- Les banques, etc.….
b.3 la filière
Une filière regroupe plusieurs activités. Un produit est mis à la disposition de
l’utilisateur (client final) par une succession d’opérations effectuées par des
entreprises ayant des activités diverses.
Si l’on considère le marché final (aval), on peut définir une filière comme
l’ensemble articulé des activités productives qui l’alimentent.
I.2.3 CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
c. le critère juridique
Ce critère de classification est fondé sur l’origine des capitaux (fonds propres
apportés par les fondateurs de l’entreprise à sa création).
on distingue principalement les entreprises privées et les entreprises publiques
ou semi publique.
c.1 Les entreprises privées
Les entreprises privées sont des entreprises dont les moyens de production
sont la propriété de personne physique ou de personne morale. Parmi les
entreprises privées on a
Les entreprises individuelles
La responsabilité de l’entrepreneur individuel est illimitée. le créateur est
responsable de façon illimitée sur les biens propres et la totalité des dettes de
l’entreprise
I.2.3 CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
Le montant d’un flux : s’il s’agit d’un flux financier. (De monnaie,
créance, dette) le montant figure sur le billet de banque, le chèque,
les traites, et s’il s’agit d’un flux réel de service le montant se lira
sur le document de base (facture, relevé de facture, bulletin de paie
etc.….) ;
La nature du flux : elle est de trois (03) catégories :
Le flux réel portant sur les biens
Le flux de service correspondant aux services et prestations
fournis ;
Le flux financier : flux de monnaie, de créance ou de dette.
5) Obtention d’une subvention Banque classe 5(+) 5211 D ou Subvention d'équipement classe 1 (+)
d’équipement par cheque bancaire ; 5131 cheque à encaisser 1411 C
6) Avance de salaire (cheque Avance au personnel classe 4
bancaire) au personnel ; (+) 4211 D Banque classe 5 (-) 5211 C
7) Acquisition à crédit d’un micro- Matériel informatique classe 2 Fournisseur d'équipement classe 4 (+)
ordinateur ; (+) 2442 D 4812 C
8) Avis de crédit virement divers
clients. Banque classe 5 (+) D 5211 Clients classe 4 (-) 4111
a. Le compte
Le compte est un tableau divisé en deux parties dans le
sens vertical. Le coté gauche enregistre les emplois et le
coté droite enregistre les ressources.
Compte
Emplois Ressources
b. L'enregistrement comptable des flux.
Le cote gauche du compte qui enregistre les emplois s’appelle débit
et le coté droite qui enregistre les ressources s’appelle crédit.
(Numéro) Compte ( Intitulé)
Debit Credit
Toute opération traduite par un flux réel ou financier doit être enregistrer en
comptabilité.
Pour que les compte soient équilibrés, il faut que pour chaque opération , un
compte soient débité et un autre soit crédit , c’est le principe de la partie double
(Numero) Compte X (Numero) Compte Y
( Intitulé) ( Intitulé)
Debit Credit
(Numero) Compte X (Numero) Compte Y
( Intitulé) ( Intitulé)
Credit
debit
I.2.6 L’ENTREPRISE ET LES FLUX ECONOMIQUES
Pour prendre une décision, il faut au préalable être bien informé ce qui
suppose que :
• toute l’information nécessaire a été saisie et mémorisée ;
•L’information est présentée sous une forme utilisable compte tenu de la
décision à prendre et de la personne qui doit la prendre.
L’information comptable est essentiellement une information chiffrée,
accompagnée d’indicatifs et de libellés nécessaires à sa compréhension. C’est
ainsi par exemple que le montant de la dette d’un client est précisé par :
-Le nom et les références du client
-La date de naissance de la dette,
-L’échéance et les modalités de paiement.
I.3.1 GENERALITES
Selon l’Art.11, Art.12 et Art.13 du droit comptable de l’ohada Les états financiers annuels
sont rendus obligatoires, en tout ou en partie, en fonction de la taille des entreprises
appréciée selon des critères relatifs au chiffre d’affaires de l’exercice.
si le chiffre d’affaires ne dépasse pas 100.000.000 FCFA, l’entreprise peut utiliser le «
système allégé ».
si le chiffre d’affaires ne dépasse pas les seuils ci-dessous fixé , l’entreprise peut utiliser
le « système minima de trésorerie ».
Ces seuils sont les suivants :
30.000.000 FCFA pour les entreprises de négoce,
20.000.000 FCFA pour les entreprises artisanales et assimilées,
10.000.000 FCFA pour les entreprises de services.
I.3.2 LA COMPTABILITE GENERALE
Chaque classe est subdivisée en comptes identifiés par des numéros à deux chiffres ou
plus, selon leur degré de dépendance vis-à-vis des comptes de niveaux supérieurs, dans
le cadre d’une codification décimale.
Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre
l’enregistrement des opérations.
Lorsque les comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à
l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes
subdivisions nécessaires.
Inversement, si des comptes prévus par le Système comptable OHADA sont trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, elle peut les regrouper dans un compte
global de même niveau, plus contracté, conformément aux possibilités offertes par le
Système comptable OHADA et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au
moins permettre l’établissement des états financiers annuels dans les conditions
prescrites.
Les opérations sont enregistrées dans les comptes dont les intitulés correspondent à
I.ORGANISATION COMPTABLE
Les livres comptables et autres supports doivent être tenus sans blanc ni altération
d’aucune sorte. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en
négatif des éléments erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opéré.
1.3 Contenu des livres de commerce
Ils sont tenus chronologiquement. Les mouvements
affectant le patrimoine de l’entreprise sont donc enregistrés
au livre- journal, opération par opération et jour par jour.
Toutefois, les opérations de mêmes natures réalisées en un
même lieu au cours d’une même journée peuvent être
récapitulées sur une pièce justificative unique. Pour les
ventes au détail au comptant.
Ils sont tenus en blanc ni altération d’aucune sorte.
En cas d’erreur matérielle, il est donc interdit de l’effacer
soit par rature rendant l’inscription d’origine illisible, soit
par un procédé chimique. Il convient de passer une écriture
annulant ou corrigeant la précédente.
II.LE COMPTE-LE GRAND LIVRE-LE JOURNAL-LA BALANCE
SOMMES SOLDES
SOLDES SOLDE
DATES LIBELLES DÉBIT CRÉDIT DÉBITEUR CRÉDITEUR
2 .1.2.4 COMPTE SHEMATIQUE DIT EN T
N° ET NOM DU COMPTE
DÉBIT CRÉDIT
611 Transport/Achats
4426 Etat/droit Douane
20 000 2 000 000
4453 TVA / Transport 401 Fournisseurs 44 ETAT
3600 11 000
000
2 340 000
311 marchandises
562 500
750 000
Remise 4% = 58 200
Remise 2% = 27 936
Escompte 1% = 13 689
2.2. Le grand- livre
2.2. Le grand- livre
Le grand- livre se présente sous forme de livre où chaque page représente un compte de
l’entreprise et c’est l’ensemble des comptes regroupés dans le livre qu’on appelle
grand- livre. Les comptes sont classés dans le grand- livre selon la chronologie du plan
comptable. Un grand- livre est établi en lui reportant les écritures du journal. Le journal
et le grand- livre contiennent donc les mêmes faits mais les modes de classements sont
différents.
A première vue le grand- livre apparaît comme une simple étape entre le journal et le
bilan. Mais en fait, son utilité est beaucoup plus grande. En effet, le journal enregistre
quotidiennement opérations ou évènements en utilisant des numéros de comptes sans
se soucier du classement ou même de savoir ce compte a déjà été mouvementé.
Le grand- livre en reprenant les opérations quotidiennes dans les comptes
mouvementés permet d’avoir une vision globale sur le compte et donne de
nombreux renseignements dont on a constamment besoin. Renseignements
tels que la situation d’un tiers vis-à-vis de l’entreprise, le montant des
disponibilités, les recettes de chaque produit, les dépenses par rubrique.
C’est dans le grand- livre que tout analyse ou contrôle peut se faire.
2. 3. Le journal
2.3.1 Notion du journal
sommes sommes
débitrices créditrices
N° des N° des comptes
comptes crédité intitulés des comptes débités
intitulés des comptes crédités
libellé de l'opération (N° PJ)
Exemple (1) :
Vente au comptant de marchandises à 500 000 FCFA HT
Remise accordée : 2% escompte accordé : 1%
TVA : 15% Inventaire Permanente. (Coût achat marchandises vendues : 425 000
FCFA) Règlement par cheque bancaire.
Remise 2% 10 000F
escompte 1% 4900F
311 marchandises
1 000 000
Exemple 4 Transport de marchandise
Facture N°26 du 18/12/2005
Inventaire permanent
Chez le Fournisseur
Chez Client
Chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative datée, établie sur
papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la
restitution en clair de son contenu pendant les délais requis.
Exercice comptable
BILAN
COMPTE DE
RESULTAT
TAFIRE
ETAT ANNEXE
5.CRITERE D’EFICACITE DE LA FONCTION
COMPTABLE
Etant donné que l’objectif final de l’audit financier est d’émettre une
opinion motivée sur les états financiers, une attention particulière sera
portée sur la fonction comptable, notamment :
- L’organisation du service comptable (la qualification du personnel
comptable et l’appréciation du système informatique) ;
- Les relations du service comptable avec la direction et les autres
services ;
- Le fonctionnement du service comptable dans les cycles d’exploitation :
achats, ventes, trésorerie, paie etc.
1. L’organisation du service comptable
Caractéristiques du SYSCOHADA
09/04/2021 88
I.1 Rappel
1er
Historique(1/1)
Janvier 1998 : Entrée en vigueur du
SYSCOA
23 Mars 2000 : Adoption de l’acte uniforme
portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises;
1e Janvier 2001 : Entrée en vigueur de la
nouvelle
r réglementation comptable
commune aux pays ayant adopté le traité de
l’OHADA
09/04/2021 89
I.2 Pays de membres de l’OHADA(1/1)
Seize pays ont, à ce jour, signé et ratifié
le traité :
le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique,
leCameroun, les Comores, le Congo,la
Côte d’ivoire, le Gabon,la Guinée, la
Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le
Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le
Togo.
Un 17ème pays est encours d’adhésion
(la RDC)
09/04/2021 90
I.3 Champ d’application du système
comptable OHADA(1/2)
Lesystèmecomptable OHADA
s’applique :
Aux entreprises soumises aux
dispositions du droit commercial ;
Aux entreprises publiques,
parapubliques, d’économie mixte;
Aux coopératives et ;
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I.3 Champ d’application du système
comptable OHADA(2/2)
09/04/2021 93
I.5 Caractéristiques du
SYSCOHADA(1/2)
Lesystème comptable se distingue par un
certain nombre d’options regroupées comme suit :
Une formalisation de la
réglementation comptable;
09/04/2021 95
De s t in a t a ir e s d e s é t a t s fin a n c ie r s d u SYS COHADA
E NTITE
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o prenantes à
C
© Fournisseurs l’information
et salariés financière :
pertinence
Pu b lic partagée
In ve s t is s e u r s
l
Joë MABUD U
Cadre
conceptu
h y p o th è s e d e b a s e
el
La
d ’e x pcloit
o n tain u it
t io (aré t i cl 39)
n e
5 5 Conventions
Po s t u la t s comptables
Les postulats sont des principes acceptés sans Les co n v en tio n s o n t u n ca ra ctère d e
gé néralité m o in s g ran d qu e les
démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés. Les
co m p tab le s e t pe u ve n t va r ier p os t u la ts
postulats sont retenus pour définir le champ du modèle d’un espace géographique à un autre. d ’u n p ay s ou
comptable du Système comptable OHADA. Les conventions comptables sont destinées à
guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments
devant figurer dans les états
financiers
Entité
Coût historique
Comptabilité des engagements ou
d’exercice Prudence
P 5 POSTULATS 5 CONVENTIONS
R
-postulat de l’entité
I -postulat de la prééminence de la -convention de prudence
N réalité économique sur l’apparence -convention du coût historique
-convention de la régularité et
C juridique
de la transparence
-postulat de spécialisation des
I exercices -convention de correspondance
P -postulat de la comptabilité bilan de clôture bilan
d’ouverture
E d’engagement
-convention de l’importance
-postulat de permanence des
S méthodes significative
P r in c ip e s c o m p t a ble s fo n d a m e n t a u x
Postulats comptables
Toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle et
utilise des ressources économiques.
L’entit est considérée comme étant une personne morale ou un
En t it é
groupe autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires
é économiques.
Ce sont les transactions de l'entité et non celles des propriétaires qui
sont prises en compte dans les états financiers de l’entité.
Postulats comptables
Postulats comptables
Prééminence de Pour que l'information représente d'une manière
la réalité pertinente, les
économique sur transactions et autres événements qu'elle vise à
l’apparence
juridique
représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité
économique et non
I ns cr ipt ion à l’act if (clapas
s s e 2seulement
) du bie n de selon
l’ut ilisatleur forme
e ur (ou pr eneur )
des juridique.
biens utilisés dans le cadre d’un contrat de crédit-bail (et
Joë e t nlon en co re
MABUDU é ch us ou honor és ;
P r in c ip e s c o m p t a ble s fo n d a m e n t a u x
Conventions comptables
La convention du coût historique consiste à
comptabiliser les
opérations sur la base de la valeur nominale de la
Coût monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de
historique
(art. 35 et son pouvoir d’achat. Selon la convention du coût
36) historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant
payé ou pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée
pour les acquérir.
Selon les articles 35 etLes 36 :passifs sontd'entrée
à leur date comptabilisés
dans le pour le montant
patrimoine des la
de l'entité,
valeur des produits reçus en échange de l’obligation (dérogation :
actifs
les est déterminée
actifs réévaluation).
dans
acquis à titre les conditions
onéreux suivantes : à leur coût d'acquisition ;
sont comptabilisés
les actifs produits par l'entité sont comptabilisés à leur coût de production ;
les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur actuelle ;
les actifs acquis par voie d’échange sont comptabilisés à la valeur actuelle
des actifs reçus, sauf si cette valeur actuelle ne peut être estimée de façon
fiable. Dans ce cas, les actifs acquis sont comptabilisés à la valeur actuelle
des actifs donnés en échange.
P r in c ip e s c o m p t a ble s fo n d a m e n t a u x
Conventions comptables
Ce pr incipe est obs er vé pour une appr éciat ion r ais onnable des f ait s
af in
d’évit e r le risque de t r ansf er t su r l’avenir d’incer t it udes pr é sent es ,
Prudence s us cept ibles de gr eve r le pat r imoine e t les r és ult at s. La r ègle de pr ude nce
(art. 3 et 6) c ré e une diss ymét r ie de t r ait ement des ch arges e t pr oduit s : t out e
pe r t e
pr obable e s t e nr egist r ée en charge alors que les gains pot e nt ie ls ne
le
sont pas (dé r ogat i on : cont r at pluri-exercices avec é t ale me nt
du
bé né f ice par la mé t hode à l’avanceme nt , le post ulat de
sé par at i on
des exercices e st pr ivilé gié ).
Conventions comptables
Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l’exercice précédent. Ne peuvent être imputés sur
Intangibilité
les capitaux propres d’ouverture les incidences des changements de
du bilan
méthodes ainsi que les produits et les charges sur exercices antérieurs.
(art. 35 et 36) Deux exceptions :
- Changement de méthode comptable
- corrections d’erreurs significatives
Indiquer le principe comptable (en précisant s’il s’agit d’un postulatou d’une
convention) à appliquer dans chacun des cas énumérés ci- dessous:
1. Le comptable d’une entreprise qui présente les états financiers selon le système
minimal de trésorerie (SMT) décide de comptabiliser les transactions que
lorsqu’elles ont été réglées.
2. Un litige en cours avec un client concernant une livraison de l'année N
laisse présager le versement de dommages et intérêts estimés par l'avocat
à 2 000 000.
3. La prime d'assurance annuelle de 1 800 000 payée le 1/09/N couvre la période du
1/09/N au 31/08/N+1.
4. Le compte collectif «Fournisseurs» laisse apparaître un solde global créditeur de
956800, tenant compte de comptes fournisseurs débiteurs pour un montant total de
28700, correspondant à des avoirs reçus non encore imputés.
5. L'entreprise a cautionné un prêt bancaire de 19 600 000 accordé à l'un de ses salariés.
III – Caractéristiques qualitatives de
l’information financière et définitions
Cadre Caractéristiques qualitatives des ét at s
conceptu financiers
el
Ca r a c t é r is t iq u e s q u a lit a t ive s
d e s é t a t s fin a n c ie r s
2 Caractéristiques 4 Caractéristiques
qualitatives essentielles qualitatives auxiliaires
Pe r t in e n c e (va le u r p r é d ic t ive
Co m p a r a bilit é (a r t .8 )
et/ou valeur de confirmation) Ra p id it é (a r t .1 5 )
Im a g e fid è le : in fo r m a t io n Vé r ifia bilit é
complète et exempte d’erreurs significatives Co m p r é h e n s ibilit é o u
(art.10) in t e lligibilit
é
RELAT IO N S EN T RE PRINCIPES ET CARACTERISTIQUES
QUALITATIVES
( 4+ 1 ) POSTULATS
Essentielles Pertinence
Image fidèle
B. L‘un des objectifs du cadre conceptuel est d'aider les normalisateurs à développer
les futures normes du SYSCOHADA.
4 .Q u elle a ffir m a t io n e s t vr a ie ?
MODULE 4 :
ELABORATION ET EXPLOITATION
DES ETATS FINANCIERS
L’Institut Africain de Management Ouagadougou
Sommaire
I. L’ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS
Chapitre I : Partir de la gestion de sa vie privée
Chapitre 2 : Comprendre le bilan
I - Points clés du bilan
II - Organisation du bilan
III - Principaux éléments de l’actif
IV. Principaux éléments du passif
V - Détail de l’actif immobilisé
VI - L’actif d’exploitation
VII - Le passif circulant (d’exploitation)
VIII - La trésorerie
Chapitre 3 Savoir lire un compte de résultat
I - Présentation du compte de résultat
II - Les soldes significatifs de gestion
III - Les trois grands types d’activité présentés dans le compte de résultat.
IV - Les principaux résultats du compte de résultat
V - Le détail des produits et charges d’exploitation
Chapitre 4 Savoir lire le TFT
Chapitre 5 Savoir lire l’état annexe
I. L’ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS
Les états financiers sont des états périodiques établis pour rendre compte de la situation financière et du résultat de
l’entreprise, formant un tout indissociable, ils comprennent :
• Pour le système normal (développé) : contribuables dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 millions.
- le Bilan
- le compte de résultat
- le Tableau de Flux de trésorerie
- l’état annexé
• Pour le système allégé (abrégé) : contribuables relevant du régime du réel simplifié dont le chiffre d’affaires annuel
n’excède pas 100 millions.
- le Bilan
- le compte de résultat
- l’état annexé
Pour le système minimal de trésorerie : contribuables relevant du régime de l’impôt synthétique dont le chiffre d’affaire
annuel n’excède pas
ACTIF = PASSIF
Li E
qu Permanent Permanent xi
idi gi
té bil
cr ité
oi cr
ss oi
an ss
te Non
a
Non
nt
Permanent Permanent e
Exi
gib Permanent
ilité
cro
iss
ant
e
Non
Permanent
Vous ACTIF
Fonds de commerce
Parcelle
Immobilisations
Maison
Voiture 1. Immobilisations incorporelles
Actions
2. Immobilisations corporelles
Actif d’exploitation
3. Immobilisations financières
Trésorerie Actif
Capitaux
permanents
POSTES DONT
FOURNISSEURS
LA GESTION
ETAT
EST
DIVERS
Passif FONDAMENTAL
d’exploitation E
Trésorerie Passif
ACTIF = PASSIF
Immobilisations Capitaux
Liquidité croissante
Exigibilité croissante
Permanent Permanent
Incorporelles permanents
Capital
Corporelles Réserves Non
Non Financiers Résultat net
Dettes à long terme
Actif
d’exploitation Permanent
Stocks Passif
Permanent Créances
Créances diverses
d’exploitation
Fournisseurs
Etat
Trésorerie actif Dettes diverses
Banque
Caisse
Trésorerie
passif
Dettes à court
terme
Liquidation de l’actif
Pour illustrer la notion de liquidité, nous prenons le bilan par le bas et remontons progressivement.
Il est facile de comprendre que les biens immédiatement disponibles, car les plus liquides sont constitués de
l’argent en caisse. Il est également facile de procéder au retrait des sommes disponibles en banque.
Récupérer les créances ne devrait pas être trop compliqué.
Il est certain que liquider les stocks, sauf à les brader outrageusement, prendra un peu plus de temps.
On s’accorde à reconnaître que vendre matériel et bâtiment nécessite un certain temps. Il en est de même pour
le terrain.
Enfin, que dire de la valeur des brevets et des licences.
Liquidation du passif
Attaquons le bilan par le bas
Nul doute, qu’en cas de difficulté, comme pour le particulier qui dépasse le niveau de découvert accordé, le
banquier, premier à être informé de la situation, ne manquera pas de demander à combler rapidement le
découvert.
La cessation de l’activité conduit à régler prioritairement les salaires et charges. L’Etat n’oubliera pas de
réclamer son dû rapidement au titre de créancier privilégié.
Puis viennent ensuite les fournisseurs.
En théorie, les banquiers, bailleurs de fonds à long et moyen terme, ne pourront espérer récupérer l’argent
confié qu’une foi les partenaires précédents remboursés. En pratique, les garanties prises protègent
partiellement les banques contre des risques de défaillance.
Enfin s’il reste encore un peu d’argent, les actionnaires pourront se le distribuer, espérant retrouver leur mise
initiale..
Ainsi, la fin de l’histoire de cette entreprise permettra de mettre en évidence le patrimoine de l’entreprise :
CHARGES
PRODUITS Dépenses
Revenus
5.2.1. L’exploitation
Chacun l’a compris, par définition, produits et charges exceptionnelles sont rares : gains
de jeu, plus-values, pénalités, sinistres..
La différence entre les produits et charges exceptionnels donne lieu au calcul et la mise
en évidence d’un résultat exceptionnel.
Achats Résultat
Chiffre Frais de opérationnel
personnel
d’affaires Impôts
A
Produits Charges
exceptionnels exceptionnelles
Résultat exceptionnel