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Société anonyme
Siège social :
B-4480 ENGIS, Rue Joseph Wauters, 144
http://www.prayon.com
Table des matières
-3-
Faits saillants 2014
Janvier
Production – Site de Puurs Janvier
Janvier - décembre
Par suite d’une violente tempête sur l’océan Environnement – Site d’Engis
Fertilisants
Atlantique, interruption des approvisionnements Réunion d’information des riverains préalable
Ventes record de fertilisants NP
d’acide phosphorique en provenance du Maroc à la demande par Prayon de reconduction du
(158.000 tonnes).
impactant principalement le site de Puurs. permis d’exploiter le Centre d’Enfouissement
Technique du Bois d’Engihoul (déversement
Réalisation d’essais industriels concluants de phosphogypse), en présence du
permettant d’intégrer des acides phosphoriques Bourgmestre d’Engis et de l’auditeur agréé
d’origines différentes, dont l’acide produit à par la Région Wallonne (Aquale) pour mener
Engis. l’étude d’incidence environnementale.
Février
Site d’Engis
Mise en place de la nouvelle
organisation de la maintenance dans le Avril – mai - juin
cadre du Projet Vinci visant à optimiser Avril Engineering
l’efficacité des interventions tout en Engineering Démarrage de l’usine de 1.500 t P2O5 par
réduisant leur coût et à renforcer la Obtention du contrat de licence et de la jour construite pour le compte de JIFCO
sécurité dans les installations. commande des équipements en Jordanie.
propriétaires pour le projet de nouvelle
ligne d’acide phosphorique d’une
capacité de 700 t P2O5 par jour de la
société ETI BAKIR en Turquie.
Mai
Engineering
Finalisation des études FEED relatives à la
conception d ‘une usine de production de Juin
MAP soluble pour le compte d’OCP (Maroc). Site d’Engis
Franc succès public remporté par la Juin
« Semaine de la Sécurité Santé » PRAYON Inc.
organisée à Engis du 2 au 6 juin en A l’occasion de la foire IFT tenue du
vue de permettre à l’ensemble du 21 au 24 juin à la Nouvelle-Orléans,
personnel du site de se familiariser lancement du Fortipray, destiné à
avec les diverses méthodes de enrichir les produits agro-alimentaires
prévention des risques, d’intervention en calcium et en vitamine D.
et de secourisme à travers de
nombreux ateliers.
Juillet
Additifs alimentaires
Lancement de la nouvelle gamme Be-
Fresh destinée au marché Seafood en
Asie. Octobre - novembre
Ressources humaines
Campagne de communication sur le
concept ONE PRAYON pour
rassembler l’ensemble des
collaborateurs répartis à travers le
monde.
Novembre
Engineering
Obtention du contrat d’études pour la Décembre
transformation d’une ligne phosphorique Direction Financière
de GRUPA AZOTY (Pologne) en procédé Cession à ICL par PRAYON de sa
innovant DA-HF. participation de 11,5 %, devenue non
stratégique, dans la société brésilienne
FOSBRASIL.
-4-
Division "Matières premières et fertilisants"
Acide sulfurique Polyphosphate d'ammoniaque liquide
Acide phosphorique Superphosphates simples et triples
Sulfate de calcium Fertilisants granulés NP et P
Acide fluosilicique
Division "Horticulture"
Phosphates mono- et biammoniques Nitrate de potasse
Phosphate monopotassique
SILOX
Anhydride sulfureux liquide Chromates de baryum et de strontium
Hydrosulfites de soude solide et liquide Poussières de zinc
Sulfoxylates de soude et de zinc Oxydes de zinc
Phosphates de zinc Carbonate de zinc
Chromates et tetraoxychromate de zinc Sels et solutions de métaux
Equipements et procédés
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Organigramme du Groupe Prayon
au 31 décembre 2014
PRAYON
50 % 50 %
SOLUSTEP PRAYON ITALIA
51 % beLife
96 %
beLife INTERMEDIATES
75 % T.H.T.
22 %
LACTO RESEARCH
20,6 %
WALDRY PROCESS
50 % SILOX
100 %
JEAN GOLDSCHMIDT INTERNATIONAL
100 %
HYDROMETAL
35 %
RECUPAC
100 %
SOCIETE NOUVELLE DES COULEURS ZINCIQUES
83,28 %
TRANSPEK-SILOX
INDUSTRY
100 %
SILOXCAN Inc.
68 %
HYDRO TECHNOLOGIES CANADA
Consolidation par intégration globale
100 %
SILOX UK Sociétés mises en équivalence depuis 2014
(avant : consolidation par intégration
proportionnelle)
50 % PRAYTECH
MAROC Sociétés mises en équivalence (déjà en 2013)
-6-
Conseil d'Administration
Comité d'Audit
Commissaires
S.C.C.R.L. Ernst & Young Reviseurs d'Entreprises, représentée par Philippe Pire
(1)
membre du Leadership Council et de l’Executive Committee
(2)
membre du Leadership Council
-7-
Message du Président
et de l’Administrateur délégué
Madame, Monsieur,
L’année 2014 a permis à PRAYON de concrétiser la mise en œuvre de son plan stratégique et de
retrouver des marges commerciales suffisantes pour assurer la rentabilité de ses activités de base.
Afin de consolider cette embellie, l’excellence opérationnelle dans l’ensemble des fonctions a été
reprise dans le plan stratégique 2015 – 2017.
Plus que jamais, l’innovation et la technologie serviront de moteur aux plates-formes de croissance
que sont pour PRAYON les phosphates alimentaires, les fertilisants solubles utilisés dans l’agriculture
de précision ou encore les phosphates spéciaux entrant dans les matériaux de stockage de l’énergie.
-8-
Chiffres clés du Groupe Prayon
(selon les normes IFRS)
Dividendes bruts - - - -
(1)
Compte non tenu des quotas CO2 reçus des autorités publiques (détail repris en annexe 12).
(2)
Ventes et prestations diminuées des consommations de matières premières et marchandises,
ainsi que des autres charges externes (à l'exclusion de certains éléments non récurrents).
(3)
Détail du calcul : voir tableau de financement consolidé.
(4)
Cfr chapitre 2 des Annexes aux Comptes Consolidés (Règles d’Evaluation) : consolidation des
co-entreprises par mise en équivalence et non plus par la méthode de l’intégration proportionnelle.
-9-
Rapport de gestion du Conseil
A la suite d’une année 2013 au cours de laquelle l’équilibre entre l’offre et la demande dans les
marchés de l’acide phosphorique purifié et de ses dérivés industriels est revenu progressivement, les
marges commerciales ont pu être consolidées au cours de l’année 2014.
Le secteur agricole des fertilisants solubles ont été négativement affectés par l’embargo russe.
Six axes stratégiques d’excellence ont été définis par le Comité Exécutif et avalisés par le Conseil
d’Administration dans les domaines :
des ventes,
des achats,
de la production,
de l’innovation,
des technologies licenciées,
de l’organisation et de ressources humaines.
Une plus-value de 6,2 millions d’euros a pu être dégagée de la cession d’une participation non
stratégique dans la société FOSBRASIL.
Par suite de changements apportés à certaines normes IFRS, les co-entreprises (filiales contrôlées
conjointement avec deux ou trois autres actionnaires) doivent, à partir de l’exercice comptable 2014,
être consolidées par la méthode de la mise en équivalence, et non plus par celle de l’intégration
globale. Les impacts de ce changement sont décrits dans les annexes du rapport annuel.
- 10 -
Par suite des conditions de marché favorables décrites ci-avant et malgré quelques aléas industriels,
l'exercice 2014 s'est clôturé sur un bénéfice de 26 millions d'euros, une marge brute
d'autofinancement de 44,3 millions d'euros (55,6 millions suivant les anciennes normes) et un
REBITDA de 50,8 millions d'euros (67,2 millions suivant les anciennes normes).
Dans ce contexte, l'endettement net est resté élevé (185 millions d’euros) mais a diminué de façon
sensible (24,6 millions d’euros), la marge brute d’autofinancement dégagée ayant largement
compensé les dépenses d’investissement de l’exercice (14 millions; 22 millions suivant les anciennes
normes), et ce malgré une légère hausse du besoin en fonds de roulement.
Les évolutions importantes relatives aux états financiers consolidés de 2014, et en particulier aux
diverses rubriques du bilan et du compte de résultat, sont commentées dans les annexes du rapport
annuel.
Les activités de PRAYON Inc. dans le domaine des dentifrices ont continué à soutenir l’activité, en
particulier sur le territoire des Etats-Unis.
Les divisions technologiques PRT et PROFILE ont à nouveau connu une activité très soutenue.
Le résultat enregistré en 2014 par SILOX reste très positif, soutenu par les excellentes performances
des filiales TRANSPEK-SILOX, JGI et SNCZ.
Certains risques, notamment ceux qui revêtent un caractère accidentel, sont couverts par des
assurances adéquates. Dans la majorité des cas, des actions préventives et des scénarios alternatifs
ont été préparés afin de minimiser l'ampleur des dommages éventuels.
Il est, par ailleurs, régulièrement fait usage d'instruments financiers afin de limiter, lorsque cela est
possible, les risques associés au cours normal des affaires et relatifs à l'évolution du cours des
devises, des taux d'intérêt ou du prix de certaines matières, dans le domaine de l'énergie notamment.
Les risques auxquels est soumis un groupe chimique comme PRAYON sont nombreux et connus :
risque de marché :
- délocalisation de clients;
- phénomènes de substitution ou de reformulation dans le cadre de certaines applications;
- déséquilibre de l'offre et de la demande, notamment par l'apparition de nouveaux producteurs;
risques d'approvisionnement :
- explosion de la demande ou raréfaction de certaines matières premières, de l'énergie ou des
moyens logistiques;
- tensions ou crises géopolitiques;
risques industriels :
- accidents dans les ateliers de production ou lors du transport de produits dangereux;
- atteintes à l'environnement;
- 11 -
risques réglementaires :
- permis et conditions d'exploitation;
- restrictions sur l'utilisation de certains produits;
- contraintes administratives et fiscales;
- règlement REACH.
Un programme d’investissement ambitieux est inscrit au budget 2015 (35 millions d’euros).
Des développements importants sont déjà engagés dans plusieurs domaines de pointe :
le LiFePO4 (JV beLife) pour les batteries pour le stockage de l’énergie et, dans une moindre
mesure, les véhicules électriques,
l'extraction d'uranium,
les probiotiques (nutrition),
un PK chelatant le fer en horticulture,
l’acide polyphosphorique,
des procédés innovants dans la production d’acide phosphorique de qualité engrais adaptés à
une alimentation de roches en pulpe, en développement avec OCP.
- 12 -
Rapport annuel du Comité d'Audit
Le Comité d’Audit s’est réuni à trois reprises sur l’exercice 2014 : le 2 avril, le 24 juin et le
30 septembre 2014. Il a fait rapport, écrit ou oral, de ses travaux au Conseil d’Administration.
Le 2 avril 2014, le Comité d’Audit a pris connaissance des comptes annuels au 31 décembre 2013 et
a pu discuter avec le Collège des Commissaires de son rapport et de ses observations. Le Conseil
d’Administration, lors de sa réunion du 24 avril 2014, a été informé de la teneur de cet entretien.
Le 24 juin, le Comité d’Audit s’est concentré sur le volet de l’audit interne et l’analyse de risques
menée par l’auditeur interne sur le deuxième trimestre de 2014 ainsi que la proposition de plan
d’audit pour la période 2014 – 2017, le comité a également revu le suivi des recommandations des
audits précédents.
Le 30 septembre, le Comité d’Audit s’est penché sur les comptes consolidés au 30 juin, et a pris
connaissance du bilan des missions de l’auditeur interne et suivi l’implémentation des
recommandations.
Le 26 mars 2015, le Comité d’Audit a pris connaissance des comptes annuels au 31 décembre 2014
et a pu discuter avec le Commissaire de son rapport, de ses observations, et note avec satisfaction
que les comptes du Groupe sont certifiés sans réserves.
Le Conseil d’Administration, lors de sa réunion du 29 avril 2015, a été informé des conclusions de ce
comité.
- 13 -
COMPTES ANNUELS
DES EXERCICES
2013 ET 2014
COMPTES CONSOLIDES
DU GROUPE PRAYON
-2-
Sommaire
Bilan consolidé
1. Ratios
2. Règles d'évaluation IFRS
3. Liste des sociétés consolidées et des participations non consolidées
4. Modifications du périmètre de consolidation
5. Conversion des états financiers libellés en devises étrangères
6. Regroupements d'entreprises
7. Résultat d'exploitation
8. Charges de personnel
9. Résultats financiers
10. Résultat des sociétés mises en équivalence
11. Impôts sur le résultat
12. Immobilisations incorporelles
13. Goodwill (Ecarts de consolidation)
14. Immobilisations corporelles
15. Participations dans les entreprises associées mises en équivalence
16. Autres participations (non consolidées)
17. Créances financières et autres actifs non courants, dont ceux détenus en vue de la vente
18. Stocks et commandes en cours d’exécution
19. Créances commerciales et autres actifs courants
20. Provisions
21. Avantages du personnel
22. Autres passifs non courants
23. Dettes commerciales, fiscales et autres dettes courantes (ne portant pas intérêt)
24. Endettement net
25. Instruments financiers et gestion des risques
26. Droits et engagements hors bilan
27. Information sur les parties liées
28. Informations sur les co-entreprises
29. Evénements importants survenus après clôture
30. Emoluments des Commissaires
-3-
Compte de résultats consolidé
(en milliers d'euros)
Impôts sur les résultats 11 1.527 - 6.555 8.082 6.549 - 2.497 9.046
(1)
Matières premières, produits d'addition, emballages, marchandises, fournitures et combustibles stockés
(2)
"+" = dotation, "-" = reprise / utilisation
(3)
Cfr Annexe 2 aux Comptes Consolidés (Règles d’Evaluation) : consolidation des co-entreprises par mise en équivalence et non plus par
la méthode de l’intégration proportionnelle
-4-
Compte de résultats consolidé global
(en milliers d'euros)
Variations des réserves de couverture 5.350 - 686 6.036 5.350 - 686 6.036
Impact fiscal - 1.818 233 - 2.051 - 1.818 233 - 2.051
3.532 - 453 3.985 3.532 - 453 3.985
Variations des plans à prestations définies : retraitements
liés aux changements de traitement comptable
(modification de la norme IAS 19 avec effet en 2013) - 1.090 3.536 - 4.626 - 1.090 3.536 - 4.626
Impact fiscal 371 - 1.195 1.566 371 - 1.195 1.566
- 719 2.341 - 3.060 - 719 2.341 - 3.060
Résultat consolidé global de l'exercice 33.935 - 6.297 40.232 33.935 - 6.297 40.232
Impact de l’adoption des nouvelles normes IFRS sur le compte de résultats consolidés de
2014 : synthèse
-5-
Bilan consolidé
(en milliers d'euros)
Provisions à long terme 20-21 23.219 22.840 380 25.286 24.348 938
Passifs d'impôts différés 11 20.447 19.149 1.298 23.541 20.841 2.700
Dettes financières à long terme 24 47.457 73.523 - 26.066 58.071 82.316 - 24.245
Autres passifs non courants 22 4.017 4.955 - 938 5.926 6.818 - 891
Provisions à court terme 20-21 3.495 4.165 - 670 3.495 4.165 - 670
Dettes financières à court terme 24 140.670 158.581 - 17.910 153.043 169.308 - 16.265
Dettes commerciales 23 95.924 85.197 10.727 115.369 97.516 17.853
Dettes fiscales 23 3.042 3.143 - 101 6.971 5.232 1.739
Autres dettes courantes 23 31.255 27.250 4.005 36.935 32.837 4.098
Total des capitaux propres et passifs 548.458 543.799 4.659 607.569 588.378 19.191
(1)
Cfr Annexe 2 aux Comptes Consolidés (Règles d’Evaluation) : consolidation des co-entreprises par mise en équivalence
et non plus par la méthode de l’intégration proportionnelle.
-6-
Impact de l’adoption des nouvelles normes IFRS sur le bilan consolidé de 2014 : synthèse
-7-
Tableau de financement consolidé
Nouvelles normes Anciennes normes
IFRS (2) IFRS (2)
(en milliers d'euros) 2014 2013 2014 2013
OPERATIONS D'EXPLOITATION
Résultat de l'exercice 25.982 - 4.424 25.982 - 4.425
Amortissements et réductions de valeur sur immobilisations corporelles 23.532 22.273 28.857 27.128
Amortissements et réductions de valeur sur immobilisations incorporelles 1.008 878 1.590 990
Dotation (+) / reprise (-) de provisions et stock de pièces de rechange - 1.125 6.631 - 587 6.368
Dotation (+) / reprise (-) de réductions de valeur sur immobilisations financières - 21 - - 77 559
Amortissements « Club Deal » 722 528 722 528
Charges/produits d'impôts différés - 207 - 8.397 - 69 - 8.693
Subsides en capital portés en résultat - 641 - 621 - 831 - 736
Résultat des sociétés mises en équivalence - 9.736 - 6.409 -9 14
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 4.755 3.488 - -
Marge brute d'autofinancement 44.269 13.947 55.578 21.733
Plus-value ou moins-value sur réalisation d'actifs immobilisés - 6.233 - - 6.199 - 152
Flux de trésorerie des opérations d'exploitation
avant variation du besoin en fonds de roulement 38.036 13.947 49.379 21.581
(1) y compris les variations des montants repris en réduction de valeur sur stocks et créances commerciales.
(2) cfr Annexe 2 aux Comptes Consolidés (Règles d’Evaluation) : consolidation des co-entreprises par mise en équivalence et non plus par
la méthode de l’intégration proportionnelle.
-8-
Impact de l’adoption des nouvelles normes IFRS sur le tableau de financement consolidé :
synthèse
Nouvelles Anciennes
normes normes Ecart
2014 2014
-9-
Tableau d'évolution des capitaux propres totaux
(1) Cfr Annexe 2 au Comptes Consolidés (Règles d’évaluation) : consolidation des co-entreprises par mise en
équivalence et non plus par la méthode de l’intégration proportionnelle.
Dividendes :
Le 29 avril 2015, le Conseil d'Administration a proposé de ne pas attribuer de dividendes pour l’année
écoulée.
Ecarts de conversion :
Les écarts de conversion comprennent tous les écarts provenant de la conversion, d’une part, des états
financiers de sociétés étrangères et, d’autre part, des éléments de couverture des en cours du Groupe dans
les filiales étrangères (à fin 2013 et 2014, pour PRAYON Inc. Exclusivement).
A ce propos, il convient de rappeler que la couverture de la participation sur PRAYON Inc. a été abandonnée
er
au 1 janvier 2006. Le cours historique de celle-ci a par conséquent été figé au cours couvert au 31
décembre 2005, soit 1,1797 euro pour 1 dollar. L’impact de cette décision sur les variations des écarts de
conversion cumulées depuis cette date est de 1.273 milliers d’euros.
Réserves de couverture :
Les réserves de couverture comprennent la juste valeur des couvertures de flux de trésorerie pour la partie
non encore réalisée (pour plus de détail, voir le tableau en annexe 25).
- 10 -
Représentation du capital
2014 2013
Catégories d'actions Montant Montant
Nombre Nombre
(milliers d'euros) (milliers d'euros)
Actionnariat
2014 2013
Actionnaires
Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage
- 11 -
Annexes aux comptes consolidés
1. RATIOS
LIQUIDITE
CHIFFRE D'AFFAIRES (12 MOIS) / CREANCES COMMERCIALES 5,2 5,4 5,4 5,7
NOMBRE DE JOURS 70 68 67 64
ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNES / DETTES COMMERCIALES 5,9 6,4 6,3 7,0
NOMBRE DE JOURS 62 57 58 52
SOLVABILITE
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES (1) / TOTAL BILAN 0,39 0,33 0,35 0,31
(2) (1)
DETTES A PLUS D'UN AN / CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 0,11 0,23 0,14 0,25
ENDETTEMENT NET (2) / REBITDA 3,01 5,98 2,20 4,17
(2) (1)
ENDETTEMENT NET / CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 0,72 1,00 0,69 0,97
FINANCEMENT
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS NON COURANTS / ACTIFS NON COURANTS 1,11 1,06 1,30 1,20
RENTABILITE (%)
(1)
Y compris le montant des emprunts subordonnés contractés auprès de la S.R.I.W. et d’OCP (36,3 millions
à fin 2013 et fin 2014 suivant les anciennes règles IFRS; 32,4 millions à fin 2013 et fin 2014 suivant les
nouvelles règles IFRS).
(2)
A l'exclusion des emprunts subordonnés précités.
(3)
cfr Annexe 2 aux Comptes Consolidés (Règles d’Evaluation), consolidation des co-entreprises par mise en
équivalence et non plus par la méthode de l’intégration proportionnelle.
- 12 -
2. REGLES D'EVALUATION IFRS
Les principales règles d’évaluation adoptées dans la préparation des comptes consolidés sont les suivantes :
a) Référentiel comptable
Prayon S.A. (“la Société”) est une société de droit belge. Les états financiers consolidés de la Société
englobent les comptes de la Société ainsi que ceux de ses filiales, co-entreprises et entreprises associées
(cet ensemble étant ci-après collectivement désigné par le terme “Groupe”).
Les comptes consolidés sont préparés conformément aux International Financial Reporting Standards (IFRS)
émis par l'International Accounting Standards Board (IASB), ainsi qu’aux Standing Interpretations émises par
l'International Financial Reporting Interpretations Committee (IFRIC) de l'IASB, telles qu'elles sont
d'application à la date de clôture. Par ailleurs, le Groupe a choisi de ne pas anticiper l'application de
nouvelles normes et interprétations émises avant la date d'autorisation de publication des comptes
consolidés mais qui ne sont pas encore entrées en vigueur à la date de clôture.
Les états financiers reprennent également toutes les informations requises par les 4e et 7e directives
européennes.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d'Administration du
23 avril 2015.
Les IFRS ont été adoptés pour la première fois à l’occasion des comptes consolidés clôturés le 31 décembre
2005.
c) Consolidation
- Filiales
Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe, c'est-à-dire dans lesquelles le Groupe dispose,
directement ou indirectement, d’un intérêt de plus de la moitié des droits de vote ou est en mesure
d’exercer le contrôle sur les opérations. Par contrôle, on entend le pouvoir de diriger, directement ou
indirectement, les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin de tirer avantage de ses
activités. Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la
date de prise de contrôle effective jusqu’au terme de ce dernier.
Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce, avec un nombre limité de partenaires, un contrôle
conjoint (co-entreprises) étaient, jusqu’au 31 décembre 2013, consolidées selon la méthode de
l’intégration proportionnelle.
- 13 -
Des changements ont toutefois été apportés ces dernières années aux normes IAS 27 et IAS 28, qui ont
par ailleurs été complétées par trois nouvelles normes (IFRS 10, 11 et 12). La date limite pour l’adoption
er
de ces nouvelles règles était le 1 janvier 2014.
Une des conséquences de ces modifications est l’obligation pour PRAYON de consolider les co-
entreprises du Groupe par mise en équivalence, comme c’était jusqu’alors le cas uniquement pour les
entreprises associées (participations dans les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence
notable, sans toutefois les contrôler).
d) Monnaies étrangères
Les transactions en monnaies étrangères dans les sociétés du Groupe sont initialement comptabilisées
aux taux de change prévalant à la date des transactions. A la date de clôture, les actifs et passifs
monétaires libellés en devises étrangères sont convertis aux taux de change de fin de période. Les
profits et les pertes de change sont enregistrés dans le compte de résultats de la période.
Les actifs et passifs résultant des établissements étrangers, y compris l'écart d'acquisition positif et les
ajustements de la juste valeur provenant de la consolidation, sont convertis au taux de change en
vigueur à la date de clôture du bilan consolidé. Les produits et les charges des établissements étrangers
sont convertis en euros au taux de change moyen de l'exercice. Les écarts de conversion éventuels sont
directement inscrits dans les capitaux propres.
Le goodwill représente la différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur, à la date d’acquisition, de la
part d'intérêt du Groupe dans les actifs et passifs éventuels identifiables d’une filiale, d’une société associée
ou d’une co-entreprise. Si le goodwill est positif, il est reconnu comme actif et n’est pas amorti, mais est
testé au minimum annuellement pour réduction de valeur éventuelle. Si le goodwill est négatif, il est reconnu
immédiatement en profit dans le compte de résultat.
Les immobilisations corporelles et incorporelles figurent au bilan à leur coût historique, sous déduction des
amortissements. Ceux-ci figurent au compte de résultats, dans le coût des ventes et des prestations. Ils sont
calculés de manière linéaire, en fonction de la durée d’utilité des actifs concernés.
- 14 -
Les contrats de location pour lesquels le Groupe assume la quasi-totalité des risques et détient la quasi-
totalité des avantages inhérents à la propriété des actifs loués sont classés dans les contrats de location-
financement.
Les immobilisations corporelles acquises sur la base de tels contrats sont comptabilisées au montant le plus
faible de leur juste valeur ou de la valeur actuelle des échéances minimales des loyers à l’entrée en vigueur
du contrat de location-financement, diminué de l’amortissement cumulé et des pertes de valeur. Elles
figurent à l’actif du bilan et sont amorties en accord avec les principes du Groupe en matière d’évaluation des
immobilisations corporelles. Les obligations correspondantes sont reprises en dettes financières.
Tous les paiements effectués dans le cadre de contrats de location-financement sont répartis entre les
remboursements de la dette et une charge financière de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique
constant sur le solde restant dû au passif. La part des paiements correspondant aux intérêts est prise en
charge dans le compte de résultats sur la durée du contrat de location-financement.
Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un
actif qui nécessite une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé sont comptabilisés dans le
coût de l'actif éligible.
Les subsides sont portés en produits opérationnels au rythme de l’amortissement du bien subsidié.
Les dépenses de recherche sont prises en charge lors de la période durant laquelle elles sont encourues.
Les dépenses de développement sont activées si et seulement si toutes les conditions définies ci-après sont
remplies :
le produit ou processus est clairement défini et les coûts liés à celui-ci sont à la fois mesurés de façon
fiable et identifiés séparément;
la faisabilité technique du produit est démontrée;
le produit ou processus sera commercialisé ou utilisé en interne;
les actifs seront générateurs d’avantages économiques futurs (il existe un marché potentiel pour le
produit, ou son utilité interne est démontrée);
les ressources techniques et financières adéquates et les autres ressources nécessaires à l’achèvement
du projet sont disponibles.
Les coûts de développement activés sont amortis selon la méthode linéaire et ce, sur leur durée d’utilité.
h) Dépréciation d’actifs
A chaque date de clôture, le Groupe revoit la valeur comptable du goodwill, des participations ainsi que des
immobilisations corporelles et incorporelles, afin d’apprécier s’il existe un indice montrant qu’un actif a pu
perdre de la valeur. Dans l’affirmative, la valeur recouvrable de l’actif est estimée, afin de déterminer
l’étendue de la dépréciation. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée du prix de vente net de l’actif
ou de sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés,
attendus de l’utilisation d’un actif. La valeur recouvrable est calculée au niveau de l’unité génératrice de
trésorerie auquel l’actif appartient. S’il est estimé que la valeur recouvrable est inférieure à la valeur
comptable, celle-ci est ramenée à la valeur recouvrable. Cette perte de valeur est immédiatement
comptabilisée en charges parmi les éléments non-récurrents.
- 15 -
Lorsque cette perte de valeur comptabilisée au cours de périodes antérieures cesse d’exister, la valeur
comptable sera partiellement ou totalement rétablie. La reprise d’une perte de valeur est comptabilisée
immédiatement en produits parmi les éléments non-récurrents. Une moins-value concernant le goodwill ne
peut pas être annulée, à moins qu’elle n’ait été causée par un événement extérieur particulier à caractère
exceptionnel et non susceptible de se reproduire, et que l’augmentation du montant recouvrable serve
clairement à annuler l’effet de cet événement particulier.
i) Stocks
Les stocks sont valorisés au plus faible du coût (matières premières et marchandises) ou du prix de revient
(produits en cours de fabrication et produits finis) et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de
réalisation représente le prix de vente estimé, sous déduction des coûts jugés nécessaires pour rendre le
produit à l’état de produit vendable, y compris les frais de marketing, de vente et de distribution. La valeur
des stocks est déterminée par application de la méthode du prix moyen pondéré. Les en cours de production
ainsi que les produits finis sont évalués à leur prix de revient, lequel englobe le coût direct des matières, de
la main-d’œuvre, des frais directs de fabrication, des quotes-parts adéquates de matériel et frais généraux de
fabrication ainsi qu’une quote-part adéquate d’amortissement et de réduction de valeur des actifs utilisés
pour la production. Le coût des stocks comprend également les autres coûts encourus pour amener les
stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
j) Avantages du personnel
Le Groupe met en oeuvre un certain nombre de plans de retraite à cotisations définies ou à prestations
définies.
Les versements à des plans de retraites à cotisations définies sont inscrits en charges, au moment où ils
sont engagés.
Les engagements du Groupe résultant des plans à prestations définies sont enregistrés au bilan à la valeur
actualisée des obligations futures, calculées selon la méthode des “unités de crédit projetées”.
Ce calcul
- intègre des hypothèses actuarielles concernant des aspects financiers et démographiques;
- retient un paramètre d’actualisation par référence à un taux de rendement du marché;
- tient compte de la juste valeur des actifs détenus.
Les paramètres actuariels sont revus à chaque clôture et génèrent des gains ou pertes actuariels. Ces
derniers, si leur montant cumulé vient à dépasser 10% de la valeur projetée de l’obligation ou de la valeur
des actifs du régime (le montant le plus élevé des deux est pris en compte), sont amortis sur la durée de vie
active résiduelle moyenne des bénéficiaires.
k) Impôts
Les impôts sur les bénéfices de la période regroupent les impôts courants et les impôts différés. Ils sont
inscrits au compte de résultats, sauf s’ils portent sur des éléments enregistrés directement en capitaux
propres, auquel cas ils sont, eux aussi, comptabilisés dans les capitaux propres.
Les impôts courants désignent les impôts à payer sur le bénéfice imposable de la période, calculés selon les
taux d’imposition en vigueur à la date de clôture du bilan, ainsi que les ajustements relatifs aux périodes
antérieures.
- 16 -
Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur l’exercice
au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et des réglementations
fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
La partie des impôts différés actifs dont le recouvrement projeté dépasse les trois années qui suivent
l’exercice clôturé, fait par ailleurs l’objet d’une réduction de valeur.
l) Instruments financiers
- Autres participations
Les autres participations comprennent les titres de participation dans des sociétés non reprises dans la
consolidation. Elles sont initialement comptabilisées à leur coût d’acquisition et font par la suite l’objet
d’une évaluation à la juste valeur, sauf si elles ne sont pas côtées sur un marché actif et que leur juste
valeur ne peut être évaluée de façon fiable, auquel cas elles sont évaluées à leur coût historique et
soumises à un test de dépréciation.
- Créances financières
Les prêts et créances à caractère financier sont comptabilisés à leur coût amorti, diminué des montants
estimés non recouvrables.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les espèces et les avoirs ou dépôts en
banque, ainsi que les placements très liquides; ces derniers font l’objet d’une évaluation à la juste valeur
en date de clôture.
- Créances commerciales
Les créances commerciales sont évaluées à leur valeur nominale, diminuée des éventuelles réductions
de valeur sur les montants estimés non recouvrables.
- Emprunts bancaires
Les emprunts et les découverts bancaires sont comptabilisés au montant net obtenu. Les charges
financières, incluant les primes payables sur règlement ou remboursement, sont prises en charge sur la
durée de mise à disposition.
- Dettes commerciales
Les instruments financiers dérivés sont enregistrés au bilan à leur coût d’acquisition et sont réévalués à
leur juste valeur à chaque date de clôture.
Les variations de juste valeur liées à une opération du type « couverture de flux futurs » et identifiée
comme efficace sont comptabilisées immédiatement dans les capitaux propres.
Les variations de juste valeur liées à une opération du type « couverture d’un investissement net dans
une entité étrangère » sont comptabilisés en capitaux propres pour la partie reconnue comme efficace, et
en compte de résultat pour le solde.
Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés n’appartenant pas à une des deux
catégories précitées sont comptabilisées dans le compte de résultats.
- 17 -
m) Provisions (autres que pour avantages du personnel)
Une provision est constituée lorsque le Groupe a une obligation juridique ou implicite, à la date du bilan, qui
résulte d’un événement passé, dont il est probable qu’elle engendrera des charges et dont le montant peut
être estimé de manière fiable.
Le montant identifié comme provision correspond à l’estimation la plus précise, à la date de clôture du bilan,
de la dépense requise pour régler l’obligation.
Les provisions pour restructuration ne sont comptabilisées que si le Groupe a approuvé un plan de
réorganisation détaillé et formel et si la restructuration a commencé ou a été annoncée aux personnes
concernées.
n) Information sectorielle
Ni la Société ni aucune de ses filiales n’ayant de titres (existants ou en cours d’émission) de capitaux propres
ou d’emprunts négociés sur un marché organisé, il a été décidé de faire usage de l’option laissée par la
norme IAS 14 de ne pas fournir d’information financière sectorielle.
Un produit est comptabilisé lorsqu’il est probable qu’il sera acquis et que son montant peut être évalué de
façon fiable.
Le chiffre d’affaires est constitué par les ventes à des tiers, déduction faite des remises commerciales. Il est
enregistré dans le compte de résultats lorsque les risques et avantages significatifs inhérents à la propriété
des biens sont transférés à l’acheteur.
Les dividendes sont enregistrés en compte de résultats lorsque leur distribution a été décrétée par
l’Assemblée Générale de la société qui les distribue.
Les produits d’intérêts sont inscrits au compte de résultats prorata temporis, compte tenu du taux d’intérêt
effectif du placement.
- 18 -
3. LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES ET DES PARTICIPATIONS NON CONSOLIDEES
(1) Jusqu’à fin 2013, ces co-entreprises étaient consolidées par intégration proportionnelle (cfr Annexe 2 aux
Comptes Consolidés – Règles d’Evaluation).
- 19 -
III. ENTREPRISES ASSOCIEES MISES EN EQUIVALENCE
Recupac s.a.s., Domène, France (1) FR 90403683956 - 17,50 17,50 - 17,50 17,50
Lacto Research Sprl, 5032 Isnes (1) BE 0835.004.011 - 16,50 16,50 - 16,50 16,50
Waldry Process S.A., 5032 Isnes (1) BE 0840.558.349 - 15,45 15,45 - 15,45 15,45
Symbiose Biomaterials, 4000 Liège BE 0536.267.702 3,90 - 3,90 20 - 20
(1) Reprises en entreprises associées, bien que la quote-part détenue par le Groupe soit inférieure à 20 %, du
fait de leurs liens étroits avec respectivement JEAN GOLDSCHMIDT INTERNATIONAL S.A. et TECHNO-
HIGH-TECHNOLOGY S.A.
c) Détenue à moins de 15 %
(2) Non reprise en entreprise associée car Groupement d'Intérêt Economique – société de gestion logistique partagée du
site des Roches; résultat net systématiquement à l'équilibre;
- 20 -
4. MODIFICATIONS DU PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Les principaux taux de change utilisés pour la conversion en euros des comptes des sociétés du Groupe en
devises étrangères sont détaillés ci-dessous. Toutes les filiales, entreprises associées et co-entreprises ont pour
devise fonctionnelle la devise locale du pays où elles sont situées.
6. REGROUPEMENTS D'ENTREPRISES
Aucune opération impliquant un changement de type de contrôle significatif n'a été effectuée en 2013 et 2014.
- 21 -
7. RESULTAT D'EXPLOITATION
L'évolution des stocks est commentée en annexe 18 (tant pour les produits finis que pour les matières premières
et marchandises, dont les variations sont reprises ci-après).
L'essentiel des autres produits d'exploitation est constitué par les primes d’assurance perçues par la société
EUROCHEM S.A. (3,2 millions en 2014), par la vente de "certificats verts" à la société SPE dans le cadre d'une
cogénération d'énergie démarrée en mars 2007 sur le site de Puurs (0,2 million), par des indemnités de tiers
relatives à divers sinistres ou litiges (3,0 millions), par un boni réalisé sur la vente de quotas CO2 excédentaires
de 2014 (1,0 million), par des subsides d'exploitation et en capital (1,3 million), par des loyers (0,7 million) et par
divers autres produits (0,3 million).
- 22 -
Nouvelles normes IFRS 2014 2013
(en milliers d’euros) Total Récurrent Non Total Récurrent Non
récurrent récurrent
Consommation de matières premières et marchandises (1) 412.851 412.851 - 408.587 408.352 235
- Achats 426.445 426.445 - 397.560 397.325 235
- Variations de stocks (augmentation +, réduction -) - 13.594 - 13.594 - 11.027 11.027 -
Coût des ventes et prestations 676.291 674.698 1.593 666.262 654.675 11.587
Consommation de matières premières et marchandises (1) 528.354 528.354 - 527.190 526.955 235
- Achats 542.753 542.753 - 512.980 512.745 235
- Variations de stocks (augmentation +, réduction -) - 14.399 - 14.399 - 14.210 14.210 -
Coût des ventes et prestations 839.172 837.209 1.963 826.090 814.350 11.740
(1) Matières premières, produits d'addition, emballages, marchandises, fournitures et combustibles stockés
(2) "+" = dotation, "-" = reprise
- 23 -
Le poste relatif aux achats de matières et marchandises augmente d’environ 7 % par rapport à 2013, du fait
d’une légère augmentation du prix des matières phosphatées et d’achats un peu plus élevés.
Les autres charges externes regroupent les dépenses relatives à l’énergie, à l’entretien des bâtiments et
installations et à l’utilisation de personnel intérimaire, ainsi que les frais commerciaux et de transport, les primes
d’assurance, les loyers, les honoraires, les coûts relatifs à des fournitures ou services divers reçus par les
sociétés du Groupe.
Les réductions de valeur sur stocks et créances ainsi que les dotations aux provisions de l’exercice sont
commentées dans les annexes 18, 19 et 20.
Les charges non récurrentes sont principalement relatives à des amortissements suite à des désaffectations, et à
une indemnité payée à SILOX S.A. par PRAYON S.A..
Les autres charges d’exploitation comprennent principalement les diverses taxes (4,4 millions en 2014).
Les frais de recherche et de développement consentis s’élèvent en 2014 à 9,7 millions (9,4 millions en 2013),
soit 1,4 % du chiffre d’affaires. De cette somme, 0,3 million environ ont fait l’objet d’une activation car relatif à
certains projets de développement dont question en annexe 12.
- 24 -
8. CHARGES DE PERSONNEL
Effectif moyen du personnel : nombre d'équivalents temps-plein 1.085 1.107 1.487 1.516
Au 31.12.2014, les plans d'options sur actions (Sicav reprenant des actions de sociétés cotées sur l'EUROSTOXX 50) offerts
aux cadres de PRAYON S.A. en octobre 2008, mai 2009, janvier 2010, septembre 2010 et en juillet 2011 se présentaient
comme suit :
- 25 -
9. RESULTATS FINANCIERS
Dividendes reçus ou à recevoir des participations non consolidées 962 1.156 - 194 962 1.156 - 194
Réductions de valeur sur immobilisations financières 21 - 21 21 - 21
Plus et moins-values sur cessions d'immobilisations financières 6.234 - 6.234 6.234 - 6.234
Produits d'intérêts sur immobilisations financières - - - - - -
Produits des investissements financiers 7.217 1.156 6.061 7.217 1.156 6.061
Les charges d’intérêt nettes diminuent, du fait d’une légère diminution tant des marges que du montant de
l’endettement.
Les différences de change effectives et latentes dégagées en 2014 découlent essentiellement de l'évolution des
cours de change de l'euro vis-à-vis du dollar américain et de la livre sterling, et comprennent l'impact des
couvertures de risque de change mises en œuvre (décrites dans l'annexe 25).
En décembre 2014, PRAYON S.A. a vendu l’intégralité des actions qu’elle détenait dans la société FOSBRASIL
S/A, ce qui lui a permis de dégager une plus-value de 6,2 millions. Il s’agit là d’un élément à caractère non
récurrent.
- 26 -
10. RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Dans les comptes à fin 2013 publiés initialement, le résultat de mise en équivalence ne concernait que l'activité
des sociétés RECUPAC S.A.S. (- 25.601 euros), LACTO RESEARCH Sprl (13.840 euros) et WALDRY
PROCESS (- 1.766 euros).
Du fait du changement de méthode de consolidation introduit à la clôture des comptes de 2014 (cfr point 2 des
Annexes aux Comptes Consolidés – règles d’évaluation), cette rubrique devient beaucoup plus significative. La
contribution des différentes co-entreprises ou entreprises associées est reprises dans le tableau ci-après.
- 27 -
11. IMPOTS SUR LE RESULTAT
- 28 -
Taux d'imposition effectif
Variations de juste valeur (couvertures de flux de trésorerie) - 1.819 233 - 1.819 233
- 29 -
Impôts différés au bilan
Des impôts différés actifs ou passifs sont enregistrés au bilan sur les différences temporaires qui découlent du
fait que les autorités fiscales évaluent les actifs et passifs avec des règles différentes de celles qui sont utilisées
pour l'établissement des comptes consolidés. Les variations des impôts différés bilantaires survenues au cours
de l'exercice écoulé sont enregistrées dans le compte de résultats, sauf s'ils se rapportent à des éléments
comptabilisés directement dans les fonds propres (cf. supra).
Les impôts différés sont calculés sur base des taux d'imposition en vigueur ou, en cas de changement, des taux
déjà votés et qui sont attendus au moment de l'enregistrement des impôts à payer (ou à récupérer) dans la
comptabilité statutaire. Les impôts différés actifs font l'objet d'une réduction de valeur dans la mesure où il
s'avère improbable qu'ils génèrent dans le futur une diminution de base imposable ou des crédits d'impôts
compte tenu des perspectives budgétaires ou actées dans les plans stratégiques; seuls les éventuels bénéfices
imposables anticipés pour les trois années qui suivent l'exercice clôturé sont par ailleurs pris en considération,
les prédictions au-delà de cet horizon semblant trop aléatoires.
Nouvelles normes IFRS (1) Impôts différés actifs Impôts différés passifs
(en milliers d’euros) 2014 2013 2014 2013
- 30 -
Anciennes normes IFRS (1) Impôts différés actifs Impôts différés passifs
(en milliers d’euros) 2014 2013 2014 2013
- 31 -
12. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
A) Valeur d'acquisition
Au terme de l'exercice précédent 1.372 7.295 5.372 - 14.039
- Variation de périmètre - - - - -
- Acquisitions 618 354 - - 972
- Cessions et désaffectations - 186 - - - - 186
- Transferts d'une rubrique à une autre - 352 - - 352
- Ecarts de conversion 8 231 - - 239
- Autres variations - - - - -
C) Amortissements
Au terme de l'exercice précédent - 53 - 6.455 - 5.011 - - 11.519
- Variation de périmètre - - - - -
- Actés nets - 480 - 347 - 181 - - 1.008
- Annulés à la suite de cessions et
désaffectations 186 - - - 186
- Transférés d'une rubrique à une autre - - 289 - - - 289
- Ecarts de conversion -7 - 207 - - - 214
- Autres variations - - - - -
Les frais de développement activés en 2014 sont relatifs à divers projets aux perspectives particulièrement
intéressantes.
En ce qui concerne les autres immobilisations incorporelles, le solde net de 181 milliers d'euros correspond pour
l'essentiel à l'activation des dépenses encourues pour l'enregistrement d'une vingtaine de produits dans le cadre
de la législation européenne "REACH". Leur durée d'amortissement prévue est de 5 ans à partir de 2011.
Les quotas CO2 sont enregistrés à leur juste valeur. Cette catégorie a connu en 2014 les mouvements suivants :
Au 30 avril 2014, les quotas correspondant aux 105.989 tonnes effectivement dégagées en 2013 (soit
690 milliers d'euros) ont été restitués aux autorités régionales compétentes.
Les quotas attribués à PRAYON S.A. pour ses sites d'Engis et de Puurs relativement à l'année 2014
(187.954 tonnes) ont été inscrits dans les registres régionaux officiels le 19 février 2014.
En mars 2014, ces 187.954 tonnes ont été vendues au comptant (pour une valeur globale de 1.259 milliers
d’euros).
105.000 tonnes (pour un coût total de 747 milliers d’euros) ont par ailleurs été achetées à terme (mars 2015)
en vue des quantités à restituer fin avril 2015 sur base des émissions réelles attendues pour 2014.
- 32 -
13. GOODWILL (ECARTS DE CONSOLIDATION)
GOODWILL GOODWILL
(en milliers d'euros)
POSITIF POSITIF
A) Valeur d'acquisition
B) Ajustements de valeur
Au terme de l'exercice - -
- Ecarts de conversion - 48
L'écart de consolidation positif résiduel (anciennes normes IFRS) concerne la société HYDRO TECHNOLOGIES.
Il n'y a pas eu en 2014 de changement significatif susceptible de porter la valeur comptable de la société à un
montant significativement supérieur à sa valeur recouvrable.
- 33 -
14. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
A) Valeur d'acquisition
Au terme de l'exercice précédent 84.999 335.361 4.673 50.465 1.362 2.197 479.057
- Variation de périmètre - - - - - - -
- Acquisitions (inclus la production
immobilisée) 1.521 8.044 358 107 - 3.036 13.066
- Pièces de rechange - 772 - - - - 772
- Rachats (leasings - Sales & Lease back) - - - 2.950 - - 2.950
- Cessions (leasings – Sales & Lease back) - - 2.683 - - - - 1.095 - 3.778
- Cessions et désaffectations - 755 - 1.165 - 235 - - 2.155
- Transferts d'une rubrique à une autre 155 19.566 185 - 18.713 - - 1.727 - 535
- Ecarts de conversion 359 3.715 23 - - 50 4.148
- Autres mouvements - - - - - - -
B) Ajustements de valeur
Au terme de l'exercice - - - - - - -
C) Amortissements
- 34 -
PRAYON S.A. – site de Puurs : 3,8 millions d'euros;
Les actifs immobilisés repris dans la colonne "Location-Financement" sont essentiellement constitués
d’installations de PRAYON S.A. (sites d’Engis, de Puurs et des Roches) qui ont fait l'objet d'opérations de "sales
and lease back" de 2010 à 2014, et, dans une moindre mesure, de matériel roulant et informatique.
- 35 -
15. PARTICIPATIONS DANS LES CO-ENTREPRISES ET DANS LES ENTREPRISES ASSOCIEES MISES EN
EQUIVALENCE
b) Ajustements de valeur
Au terme de l'exercice précédent -
- Mouvements de l'exercice -
Au terme de l'exercice -
(1)
Cfr Annexe 2 aux Comptes Consolidés – Règles d’Evaluation
- 36 -
16. AUTRES PARTICIPATIONS (NON CONSOLIDEES)
- Acquisitions - -
- Cessions - 3.642 -
b) Ajustements de valeur
Au terme de l'exercice précédent - -
- Mouvements de l'exercice - -
Au terme de l'exercice - -
c) Valeur comptable nette au terme de l'exercice (juste valeur) 1.498 5.140 (*)
CASPER G.I.E. est un Groupement d'Intérêt Economique prestant des services à caractère logistique
exclusivement en faveur des entreprises présentes sur le site industriel des Roches de Condrieu (France), qui se
partagent son actionnariat.
Les règles comptables applicables à ce type de société impliquent entre autres que leur juste valeur reste égale
à leur coût d'acquisition historique.
La participation minoritaire (11,49 %) que PRAYON S.A. détenait dans la société brésilienne FOSBRASIL S.A. a
été totalement vendue, en date du 18 décembre 2014, à la société I.C.L., qui en devient l’unique actionnaire.
Cette opération a permis à PRAYON de dégager une plus-value significative par rapport à la valeur comptable
de la participation.
- 37 -
17. CREANCES FINANCIERES ET AUTRES ACTIFS NON COURANTS, DONT CEUX DETENUS EN VUE DE LA
VENTE
La rubrique « Autres actifs non courants » correspond essentiellement à une créance de PRAYON
DEUTSCHLAND sur une compagnie d’assurance-vie.
- 38 -
18. STOCKS ET COMMANDES EN COURS D'EXECUTION
Valeurs brutes
Stocks 148.021 130.481 17.540 174.114 153.649 20.465
Matières premières et fournitures 46.524 35.394 11.130 53.361 41.849 11.512
Produits finis et en cours de fabrication 86.777 87.565 - 788 101.776 100.031 1.745
Marchandises 11.874 7.521 4.353 16.117 11.228 4.889
Acomptes versés 2.846 1 2.845 2.860 541 2.319
Réductions de valeur
Compensations
Commandes en cours d'exécution
(avec la rubrique "Acomptes reçus" – annexe 23) - 258 - 11.726 11.468 - 7.577 - 19.156 11.579
Valeurs nettes
(1) cfr chapitre 2 des Annexes aux Comptes Consolidés – changement des règles d’évaluation.
Les stocks de matières premières, dont le niveau était particulièrement bas fin 2013, sont sensiblement plus
hauts fin 2014.
La valeur nette (après compensation avec les acomptes reçu) des commandes en cours d'exécution relatives
aux activités de la division PROFILE de PRAYON S.A. (conception, fabrication par sous-traitance et
commercialisation de filtres et agitateurs industriels) est en forte diminution de 2013 à 2014, du fait de
l’expédition de plusieurs équipements importants durant l’année 2014.
- 39 -
19. CREANCES COMMERCIALES ET AUTRES ACTIFS COURANTS
Valeurs brutes
Créances à plus d'un an - - - - -
Créances commerciales - - - - -
Autres créances - - - - -
Réductions de valeur
Valeurs nettes
Créances à plus d'un an - - - - - -
Créances commerciales - - - - - -
Autres créances - - - - - -
Les autres créances sont principalement d'ordre fiscal (T.V.A., impôts contestés…). Elles comprennent
également, à fin 2014, des subsides à recevoir par PRAYON S.A. ainsi que des avances consenties par
PRAYON S.A. à d’autres sociétés du Groupe non consolidées par intégration globale.
- 40 -
La politique du Groupe en matière de comptabilisation de créances douteuses est de prendre en charge la
totalité du montant dès lors que la récupération de celle-ci apparaît compromise, soit du fait de la situation
financière du débiteur, soit du fait d'un délai de retard de paiement anormalement long (supérieur à 120 jours) et
non justifié.
La comptabilisation s'effectue en principe par une réduction de valeur en résultat, dont la contrepartie est
enregistrée dans un compte bilantaire spécifique.
En cas de recouvrement ultérieur, les montants récupérés font l'objet d'une reprise de réduction de valeur.
Dès lors que les créances (ou soldes de créances) sont jugées irrémédiablement perdues, la moins-value ainsi
constatée est enregistrée en "autres charges d'exploitation".
Les éventuelles récupérations ultérieures sont quant à elles comptabilisées en "autres produits d'exploitation".
Le mouvement net des réductions de valeur sur créances commerciales pour l'année 2014 est une charge de
132 milliers d'euros.
Des créances ou soldes de créances considérées comme définitivement irrécouvrables ont par ailleurs été actés
en moins-values sur réalisation d'actifs circulants (rubrique "autres charges d'exploitation") pour un total de
81 milliers d'euros.
Ainsi qu'expliqué dans l'annexe 24 (Endettement net), pour faire face à l'augmentation du besoin en fonds de
roulement, et dans le but également de diversifier les modes de financement du Groupe, quatre programmes de
factoring ont été mis en place au niveau de PRAYON S.A. durant le dernier trimestre 2008. L'analyse et la
couverture du risque crédit ainsi que la gestion des paiements et du recouvrement restent du ressort de
PRAYON S.A., ne donnant dès lors pas lieu à une déconsolidation des créances concernées.
Au 31 décembre 2014, le total des factures cédées par PRAYON S.A. s'élève à 74 millions d'euros.
- 41 -
20. PROVISIONS
er
Au 1 janvier 2014 23.624 1.900 1.481 27.005
er
Au 1 janvier 2014 24.816 1.931 1.766 28.513
Les provisions relatives aux avantages du personnel correspondent aux obligations découlant des plans décrits
dans l'annexe 21 ci-après.
La probabilité de devoir réaliser des travaux de grande ampleur pour faire face à des risques découlant d'une
pollution historique sur un de nos principaux sites est devenue très faible, du fait de l'évolution des législations
tant en Wallonie qu'en Flandre.
Les analyses et mesures effectuées depuis de nombreuses années sur nos sites belges tendent en effet à
démontrer qu'il n'y a pas de pollution présentant de risque grave pour la santé ou l'environnement.
Les sites des Roches de Condrieu et d'Augusta ne font pas l'objet de provisions en raison du contrat liant
PRAYON au propriétaire précédent qui est resté responsable d'une pollution historique éventuelle.
- 42 -
Deux provisions liées à l'environnement, pour un total de 1,9 millions d'euros, ont toutefois été maintenues, dans
le cadre de travaux d'assainissement et de réaménagement à effectuer sur le site d'Engis.
Les litiges pour lesquels des provisions ont été constituées sont principalement de nature fiscale.
Seules les provisions relatives aux avantages du personnel ont par ailleurs fait l'objet d'une actualisation, les
incertitudes liées aux délais de réalisation éventuelle des éléments repris dans les autres rubriques rendant cet
exercice pratiquement impossible.
- 43 -
21. AVANTAGES DU PERSONNEL
(en milliers d'euros)
Cash Flows - - - -
Rendement attendu des actifs - 389 - 482 - 389 - 482
Flux en provenance de l’employeur - 224 - 260 - 253 - 357
Flux en provenance des participants 27 27 27 27
Coûts administratifs - 61 - 63 - 64 - 65
Taxes - 117 - 119 - 121 - 123
Ajustements - - - -
Impact de changements d’hypothèses actuarielles 1.272 - 1.184 1.319 - 1.252
Impact des ajustements d’expérience 323 - 1.300 306 - 1.347
Valeur des plans d’actifs en début de période 13.801 12.634 14.126 12.917
Cash Flows
Contribution réelle de l’employeur 994 1.008 1.028 1.043
Flux en provenance des participants 27 27 27 27
Flux en provenance des plans - 389 - 482 - 389 - 482
Coûts administratifs - 61 - 63 - 64 - 65
Taxes - 117 - 119 - 121 - 123
Ajustements
Rendement des plans d’actifs (hors intérêts) 279 434 287 439
Valeur des plans d’actifs en fin de période 14.983 13.801 15.354 14.126
- 44 -
Nouvelles normes IFRS (1) Anciennes normes IFRS (1)
Rendement des plans d’actifs (hors intérêts) - 257 - 346 - 264 - 352
- 45 -
Nouvelles normes IFRS (1) Anciennes normes IFRS (1)
Hypothèses actuarielles
Taux d'actualisation 3,2 % 1,90 % 1,90 % 3,2 %
Taux d'inflation 2,0 % 1,75 % 1,75 % 2,0 %
er
Depuis le 1 octobre 2009, les cadres engagés par PRAYON S.A. participent à des plans à cotisations définies.
Les montants enregistrés dans le cadre de prépensions (qui constituent la quasi-intégralité de ce second volet
des avantages du personnel) reprennent les obligations vis-à-vis des personnes avec lesquelles une convention
de départ en prépension a effectivement déjà été signée, ainsi que celles qui seraient dans les conditions légales
pour demander, le cas échéant, à bénéficier de ce régime, et cela dans les trois années suivant la date de
clôture (horizon correspondant à celui du plan stratégique de PRAYON).
Suite à des modifications significatives des conditions légales en la matière décidées par le Gouvernement belge
fin 2011 et début 2012, l'hypothèse d'âge de départ acceptable a toutefois été limitée à 62 ans à partir de fin
2011.
- 46 -
22. AUTRES PASSIFS NON COURANTS
Dans la rubrique "Autres" est principalement reprise la contrepartie d'une perte latente enregistrée du fait de la
réévaluation à la juste valeur de certains instruments dérivés.
- 47 -
23. DETTES COMMERCIALES ET AUTRES DETTES COURANTES (ne portant pas intérêt)
La valeur brute de la rubrique "Acomptes reçus sur commandes" est en fait de 2,2 millions et concerne
principalement les activités de la division PROFILE de PRAYON SA.
Les dettes courantes diverses comprennent essentiellement des dettes relatives à des charges d'intérêt sur
emprunts, des taxes ou diverses charges d'exploitation.
- 48 -
24. ENDETTEMENT NET
Dettes envers des institutions financières (montants dus au-delà de 12 mois) 20.000 35.000 - 15.000 24.180 36.806 - 12.627
Total (dettes non courantes) 47.626 73.870 - 26.244 58.241 82.663 - 24.422
Dettes courantes
1. Dettes non courantes - montants dus endéans les 12 mois
Dette subordonnée 7.800 - 7.800 7.800 - 7.800
Dettes envers des institutions financières 15.000 5.000 10.000 15.414 5.157 10.257
Autres emprunts à court terme 581 390 191 3.912 2.966 946
Dette financière totale (à court et à long terme) 189.043 233.741 - 44.698 212.030 253.262 - 41.232
(2) Solde net (après prise en résultat de la quote-part 2014). Frais relatifs à la mise en place, le 21 mars 2013, d’une
syndication bancaire portant sur une période de 3 ans. Coût de 2.166 milliers d’euros, dont 528 pris en charge sur 2013
et 722 sur 2014. Le solde de 916 milliers d’euros (réintégré dans le tableau ci-dessus) se répartit comme suit : 170 dans
les dettes financières non courantes, 68 dans les dettes financières courantes (partie des dettes non courantes échéant
dans l’année) et 678 dans les autres dettes financières courantes.
- 49 -
Quatre programmes de factoring ont été démarrés en 2008 pour faire face à l'augmentation du besoin en fonds
de roulement, et dans le but également de diversifier les modes de financement du Groupe. En année complète,
ces programmes concernent environ 65 % du chiffre d'affaires de PRAYON S.A.. L'analyse et la couverture du
risque crédit ainsi que la gestion des paiements et du recouvrement restent du ressort de PRAYON S.A., ne
donnant dès lors pas lieu à une déconsolidation des créances concernées.
Au 31 décembre 2014, le total des factures cédées s'élève à 74 millions d'euros, et le total des avances à court
terme utilisées dans le contexte de ces contrats à 33 millions d'euros.
Une réflexion menée conjointement avec les actionnaires dès les premiers mois de 2012 a par ailleurs conduit à
la mise en place, en février et mars 2013, d’une structure de financement plus sécurisée, mettant à la disposition
de PRAYON des facilités de crédit plus importantes.
D’une part, les lignes de crédit bilatérales (hors factoring et leasing) ont été regroupées et renforcées au sein
d’une syndication (« Club Deal ») réunissant les sept principaux banquiers de PRAYON S.A. pour une durée de
trois ans à partir du 21 mars 2013. Le montant total des facilités accordées s’élève à 165 millions d’euros.
D’autre part, la S.R.I.W. et O.C.P. S.A. ont accordé à PRAYON S.A. un prêt subordonné de 18 millions (soit
9 millions par chacun des deux actionnaires) qui est venu s’ajouter aux emprunts obligataires subordonnés déjà
souscrits auprès de la S.R.I.W. par PRAYON S.A. (avril 2007; solde de 14,4 millions à fin 2013) et par beLife
S.A. (mai 2012; 3,9 millions).
En 2014, l’endettement financier net a pu être diminué de façon sensible, la marge brute d’autofinancement
dégagée ayant largement compensé les dépenses d’investissement de l’exercice, et ce malgré une légère
hausse du besoin en fonds de roulement.
Emprunts en USD ou en EUR couverts par des Cross Currencies Swaps (cfr annexe 25 - Instruments financiers et gestion
des risques).
- 50 -
Taux d'intérêts
2014 2013
€ $ Autres € € €
Taux d'intérêts effectifs des emprunts bancaires à long terme
4,6 % - - 4,9 % - -
(partie courante et non courante)
Taux d'intérêts effectifs des concours bancaires à court terme 3,2 % - - 3,1 % - -
Compte tenu des Interest Rates Swaps éventuels (cfr annexe 25 - Instruments financiers et gestion des risques)
Le taux moyen pondéré d'emprunt s'élève à 3,7 % pour 2014, comme en 2013.
Paiements minimaux futurs relatifs à la location en vertu de contrats de location simples non résiliables
1 an au plus 1 à 5 ans plus de 5 ans Total
- 51 -
25. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES
La philosophie générale du groupe PRAYON est d’éviter les risques non nécessaires (aucune position
spéculative) et de limiter, lorsque cela est possible et souhaitable, les risques associés au cours normal des
affaires. A cet effet, des instruments financiers sont utilisés pour couvrir les risques.
Plusieurs sociétés du Groupe sont exposées, de par les opérations commerciales et/ou financières (prises
de participation dans d’autres sociétés, prêts et/ou emprunts … en devises) qu’elles effectuent, à des risques
liés aux fluctuations des cours des devises externes utilisées pour certaines de ces opérations par rapport à
leur devise comptable de référence.
L’essentiel de ces risques (et des instruments de couverture éventuels) est toutefois concentré sur la
maison-mère PRAYON S.A..
D’autre part, la consolidation comptable du groupe PRAYON s’effectuant en euros, des écarts de conversion
(positifs ou négatifs) peuvent également apparaître à ce niveau lors des différentes clôtures.
Les principales devises concernées sont le dollar américain (USD, position courte) et, dans une
moindre mesure, la livre britannique et le dollar canadien (GBP et CAD – position longue).
de déterminer régulièrement, et en tout cas une fois par trimestre, les montants nets (après
compensation des flux entrants et sortants) attendus pour les 12 mois suivants;
de couvrir, pour les devises pour lesquelles ces montants nets sont jugés significativement
importants, tout ou partie de ces soldes (de 50 à 100 % pour les trois mois à venir, de 0 à 50 %
pour les 9 mois suivants);
pour les devises où il y a, de façon habituelle, à la fois des créances et des dettes pour des
montants élevés de part et d’autre, de prendre en compte les délais de réalisation moyens
(paiement) des unes et des autres, car ils peuvent être significativement différents et donc induire,
à montant égal, un risque d’écart de conversion ou de différence de change qui ne se compense
pas;
- 52 -
- soit de couverture de flux via des produits dérivés : ventes ou achats à terme, options sur
devises, swaps de devises … Dans ce cas de figure, et pour des raisons de simplification de
gestion, la couverture portera en général sur un seul montant mensuel, correspondant à tout ou
partie (couverture progressive par tranches) du flux net attendu pour le mois considéré.
Au 31.12.2014, des achats à terme (pour un total de 57,0 millions USD) avaient été souscrits,
dont 26 millions USD sur le premier trimestre de 2015, couvrant ainsi environ 67 % des besoins
anticipés pour cette période.
A la même date, des ventes à terme pour un montant total de 6,3 millions GBP avaient par
ailleurs été conclus, dont 2,7 millions sur le premier trimestre de 2015, couvrant environ 64 %
des besoins anticipés pour cette période. Des ventes à terme (1 mois) pour un total de
35 millions USD avaient par ailleurs été contractées à des fins de rééquilibrage bilantaire.
Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés liés à une opération du type
« couverture de flux de trésorerie » sont comptabilisées immédiatement dans les capitaux
propres, sauf si cette couverture ne peut être identifiée comme efficace, auquel cas elles sont
portées en compte de résultat financier.
Il s’agit essentiellement de prises de participation dans des sociétés étrangères, de prêts ou emprunts à
d’autres sociétés du groupe (neutralisation totale ou partielle en consolidation), ou encore de dépôts ou
emprunts auprès d’établissements de crédits (en principe limités aux montants et devises nécessaires
pour l’exercice des activités commerciales, dans le cadre de couvertures telles que décrites en 1.1.).
Les prises de participation ne font en principe pas l’objet de couvertures. La devise n’est en effet
qu’un des aspects de l’évolution de leur valeur; de plus, la mise en place de couvertures sur de
larges périodes (les participations détenues au sein du Groupe PRAYON étant en règle générale
appelées à rester en place jusqu’à une échéance indéterminée mais sûrement très lointaine) est
parfois techniquement difficile et/ou très coûteuse (différentiel d’intérêt) sur certaines devises.
Une seule exception à ce principe était à signaler pour le groupe PRAYON : la participation en USD
détenue par PRAYON S.A. et EUROCHEM S.A. dans PRAYON Inc. (respectivement 75 % et
25 %), pour laquelle le risque sur l'évolution de la parité USD/EUR a, jusqu'au 01.01.2006, été
couvert, au niveau consolidé, par des emprunts (LT et CT) souscrits par le Centre de Coordination
PRAYON SERVICES ET FINANCE S.A. (PSF) auprès d'établissements de crédit et maintenus à
un cours proche du cours historique moyen des apports en capital.
Eu égard à l'évolution des cash flows de la filiale, cette exception a pu être levée. Le résultat de la
réévaluation de la partie efficace de cette couverture (figé à 3,2 millions d'euros depuis qu'il y a été
mis fin, début 2006) a été enregistré directement dans les fonds propres consolidés au niveau du
poste "écarts de conversion".
Les dépôts, avoirs, avances ou découverts en devises sont évités ou maintenus à un niveau
minimum correspondant à une gestion normale des flux opérationnels des diverses sociétés du
groupe.
Les prêts et emprunts en devises sont évités, sauf s’ils font eux-mêmes partie d’une stratégie de
couverture des opérations commerciales des diverses sociétés du groupe.
- 53 -
1.3. Sensibilité du résultat aux fluctuations des principales devises utilisées par le Groupe
Sur base de la volatilité du dollar américain et de la livre sterling contre l'euro en 2014, nous estimons
les variations de cours raisonnablement envisageables comme suit :
Si l'euro s'était affaibli/renforcé durant 2014 à hauteur des pourcentages de volatilité estimés ci-dessus,
compte non tenu de l'impact des couvertures mises en place et en supposant que tous les autres
paramètres soient restés constants, le résultat net de 2014 aurait été d'environ 8,4 millions plus/moins
élevé (contre 5,1 millions en 2013).
Plusieurs sociétés du groupe sont exposées, du fait des emprunts qu’elles ont contractés pour financer leurs
activités (investissements en actifs immobilisés et/ou besoin en fonds de roulement) ou, pour certaines
d’entre elles, du fait des dépôts bancaires ou autres placements de trésorerie qu’elles ont effectués grâce
aux bénéfices dégagés par leurs activités, à un risque lié aux fluctuations des taux d’intérêt.
Les dépôts bancaires et autres placements de trésorerie sont, en règle générale, effectués à courtes
échéances (inférieures à 6 mois), aux taux d’intérêt court terme correspondants (pas de produits
dérivés du type « Interest Rate Swap »). Le groupe PRAYON, à caractères industriel et commercial, n’a
en effet pas pour vocation d’accumuler de la trésorerie sur de longues périodes.
Le groupe PRAYON dispose de fonds propres importants qui, augmentés des provisions constituées,
couvrent ses actifs immobilisés ainsi qu'une partie de son besoin structurel en fonds de roulement.
Les emprunts contractés en complément auprès d’établissements de crédit sont de deux ordres :
emprunts destinés à financer les investissements en actifs immobilisés : ceux-ci sont normalement
contractés à long terme (durée de 5 ans; duration de 2,5 ans), à un taux fixe ou taux variable
« fixé » via un produit dérivé du type « Interest Rate Swap »;
- 54 -
emprunts destinés à financer les variations des besoins en fonds de roulement : ceux-ci sont en
principe contractés à court terme, au taux d’intérêt correspondant.
Dans le cas de placements de trésorerie du type obligations, ou parts de SICAV, une réévaluation à leur
juste valeur est effectuée à chaque date de clôture comptable, et la différence passée en charge ou produit
financier.
Les produits dérivés (du type « Interest Rate Swap ») éventuellement mis en place font également l’objet
d’une réévaluation à leur juste valeur, et la différence est passée en charge ou produit financier, sauf s’il
s’agit d’une couverture de flux de trésorerie dont l’efficacité peut être démontrée, auquel cas la différence est
comptabilisée directement en fonds propres (il en est ainsi des IRS liés aux emprunts à long terme souscrits
par PRAYON S.A.).
La partie des charges nettes d'intérêt qui se rapporte à un taux variable (non transformé en taux fixe via
des produits dérivés du type "Interest Rate Swap", dans le cadre de couvertures de flux de trésorerie)
est d'environ 4 millions d'euros et provient essentiellement d'emprunts ou de placements exprimés en
euros.
L'impact d'une hausse/baisse de 1 % de ce taux variable d'endettement net sur 2014 aurait été une
diminution/augmentation du résultat d'environ 1,5 million d'euros (contre 1,3 million en 2013).
Plusieurs sociétés du groupe sont exposées, du fait de leur activité de production et/ou de trading, à un
risque lié aux fluctuations des prix de certaines matières.
Lorsque cela est possible (existence de contreparties potentielles) et jugé opportun par les
gestionnaires des sociétés concernées (moyennant aval de la Direction Générale et/ou du Conseil
d’Administration), la couverture de tout ou partie de certains flux pourra se faire soit via des achats à
terme des matières en question (avec livraison physique – électricité ou gaz pour PRAYON S.A.,
poussière de zinc pour SILOX ou H.T.C.I. par exemple), ou soit via le recours à des produits dérivés
(sans livraison physique – contrats « swaps » sur zinc (L.M.E.) pour H.T.C.I. par exemple).
A chaque fois que cela est possible (existence de contreparties potentielles), il y aura couverture du
risque (via achat à terme, ou via recours à des produits dérivés).
S’il s’agit d’achats à terme avec livraison physique, il n’y a pas d’enregistrements au bilan. Lorsque la matière
ou marchandise concernée est cotée sur un marché international, il est fait mention de ce contrat en comptes
de droits et d’engagements (cfr annexe 25).
- 55 -
S’il s’agit de produits dérivés (pas de livraison physique), ceux-ci sont enregistrés au bilan à leur juste valeur,
et la différence passée en charge ou produit, sauf s’il s’agit d’une couverture de flux de trésorerie dont
l’efficacité peut être démontrée, auquel cas la différence est comptabilisée directement en fonds propres.
3.3. Sensibilité du résultat aux fluctuations des principales matières premières et énergétiques
Le prix de l'acide phosphorique de base (qualité engrais), matière première principale du Groupe avec
la roche phosphatée, a progressivement augmenté en cours d’année, passant de 830 USD/tonne de
P2O5 à environ 900 USD fin 2014.
Dans le cas des matières (principalement les roches phosphatées et l’acide phosphorique), où il n'est
pas possible de se couvrir sur plus de quelques semaines, la politique de Groupe est d'essayer de
répercuter les hausses des prix des matières sur ceux des produits finis vendus aux clients.
Certains achats à terme avaient par ailleurs été effectués pour couvrir une partie des besoins en gaz et
en électricité du site d'Engis.
Si l'on fait abstraction des répercussions des couvertures précitées, et en prenant l'hypothèse
(théorique) que les variations des prix des principales matières n'auraient aucunement pu être
répercutées sur les prix de vente, l'impact sur le résultat aurait été le suivant :
(1) Fluctuation maximale observée en 2014 (rapport du prix (converti en euro) le plus élevé observé
en 2014 par rapport au prix le plus bas observé en 2014), exprimé en pourcentage et en millions
d'euros.
(2) Fluctuation maximale observée par rapport à 2013 (rapport du prix (converti en euro) le plus élevé
observé en 2014 par rapport au prix moyen observé en 2013), exprimé en pourcentage et en
millions d'euros.
- 56 -
4. Risques de crédit
La décision, décrite au point 24 (Endettement net), de regrouper les banquiers habituels de PRAYON S.A. au
sein d’une syndication bancaire (« Club Deal ») qui a pris effet en mars 2013, est de nature à sécuriser et
pérenniser le financement des activités et investissements du Groupe.
La mise en place, fin 2008, de programmes de factoring (détaillés en annexe 24) avec quatre d'entre eux
avait également contribué à renforcer les possibilités de financement du Groupe.
Les éventuels excédents de trésorerie sont placés auprès des mêmes banques sous forme de dépôts à court
terme en devise locale, occasionnellement dans une autre devise si ces fonds sont susceptibles d’être
utilisés dans le cadre d’une transaction commerciale dans les jours ou semaines qui suivent.
EUROCHEM, dans le cadre de son activité spécifique de société captive de réassurance, est amenée à
conserver d’importantes réserves de trésorerie. Celles-ci sont placées auprès d'autres sociétés du Groupe,
dans le cadre d'accords de cash pooling, ou font l'objet de dépôts bancaires à court terme.
Le risque-crédit sur la clientèle est, dans la plupart des sociétés du Groupe, couvert par une assurance-
crédit. Les ventes intra-OCDE des sociétés belges du Groupe, dont la maison-mère, PRAYON S.A., sont
couvertes dans le cadre d’une police « excess of loss » dont la franchise annuelle a été fixée à
500.000 euros et le plafond d'indemnisation annuel à 3,5 millions d'euros. Les ventes hors OCDE sont quant
à elles couvertes dans le cadre d’une police d’assurance-crédit classique.
Les autres sociétés du Groupe font en général également appel à une assurance-crédit, de type « excess of
loss » ou classique. Si ce n’est pas le cas, en cas de doute sur la solidité financière de la contrepartie, la
vente est sécurisée par un paiement avant livraison, une lettre de crédit, une garantie bancaire émise en
notre faveur ou une autre forme de garantie.
Tout nouveau client potentiel doit, avant de pouvoir être livré, avoir fait l'objet d'une analyse de risque et
s'être vu attribuer des modalités de paiement et une ligne de crédit suffisante, soit par l'assureur-crédit
externe, soit par les analystes-crédit du Groupe, s'il s'agit d'une assurance de type "excess of loss". Dans ce
dernier cas, les dossiers sont revus au moins une fois par an.
Le plus gros client du Groupe représente 6 % du chiffre d'affaires 2014. Aucun autre client ne dépasse les
1,6 %.
La sinistralité sur les créances commerciales est très faible (inférieure à 0,4 ‰ du chiffre d'affaires en
moyenne sur les 10 dernières années, avant indemnisation éventuelle par un assureur-crédit).
er
Pour la période allant du 1 janvier au 31 décembre 2014, le délai (moyenne pondérée) de paiement effectif
des clients est d'environ 64 jours, à comparer à un délai facturé de 62 jours, soit un retard moyen d’environ
2 jours. Les délais de paiement les plus élevés sont de 120 jours, sauf quelques rares exceptions.
La politique du Groupe en matière de gestion comptable des créances douteuses est par ailleurs explicitée
en annexe 19 (Créances Commerciales et autres actifs courants).
- 57 -
Le Groupe considère son exposition maximale au risque crédit comme suit :
5. Risque de liquidité
Le tableau suivant détaille les échéances contractuelles des actifs et passifs financiers au 31 décembre
2014 (suivant les nouvelles normes IFRS).
Actifs courants
- Trésorerie et équivalents
de trésorerie 3.892 - - - - 3.892
- Instruments financiers dérivés - - - - - -
-
Total des actifs courants 3.892 - - - - 3.892
Total des passifs non courants 5.270 11.509 11.929 47.844 - 76.552
Passifs courants
- Dettes financières 112.949 - - - - 112.949
- Instruments financiers dérivés 50 - - - - 50
La gestion du risque de liquidité est intrinsèquement liée à la gestion des relations avec les établissements
de crédit, d'une part, et des créances commerciales, d'autre part (cfr. point 4 ci-avant).
- 58 -
6. Politique du Groupe en matière d'assurance
La politique en matière d'assurance est identique à celle des années précédentes, à savoir :
Mettre en place des politiques de prévention volontaristes, en partenariat avec des courtiers et assureurs
de premier plan, applicables tant au niveau des risques industriels que logistiques et commerciaux;
recourir à l'assurance pour les risques résiduels dont tous les risques catastrophiques, les couvertures
obligatoires et/ou lorsque la technique de l'assurance est bien la solution optimale d'un point de vue
économique pour transférer un risque;
assurer une présence régulière sur le terrain (sites belges et étrangers) en matière de gestion des
risques, et ce en partenariat avec notre courtier « Property »;
sensibiliser et former notre personnel en diverses matières (transport multi modal de matières
dangereuses, incendie, responsabilité civile…).
PRAYON reste plus que jamais attentif à saisir de nouvelles opportunités de couvertures d'assurances
novatrices afin de limiter au maximum les conséquences financières d'incidents pouvant affecter de manière
importante ses actifs, son bénéfice ou sa responsabilité vis-à-vis de tiers.
- 59 -
INSTRUMENTS FINANCIERS DE COUVERTURE DE JUSTE VALEUR, DE FLUX DE TRESORERIE ET D'INVESTISSEMENTS DANS
UNE ENTITE ETRANGERE
Variation de
Montant Juste valeur
Type de Horizon de juste valeur Enregistrée
notionnel au 31.12.14
couverture couverture (2014) en
au 31.12.14 (Keur)
(Keur)
Variation de
Montant Juste valeur
Type de Horizon de juste valeur Enregistrée
notionnel au 31.12.13
couverture couverture (2013) en
au 31.12.13 (Keur)
(Keur)
Les montants repris dans cette rubrique sont basés sur des informations de marché, fournies en général par des
établissements financiers ou assimilés (niveau 2).
- 60 -
26. DROITS ET ENGAGEMENTS HORS BILAN
Garanties constituées par le Groupe pour le compte de tiers 173.952 175.202 180.638 178.330
Garanties constituées par des tiers pour le compte du Groupe 19.550 28.535 19.897 28.882
- -
Garanties reçues -
Biens et valeurs de tiers détenus par le Groupe 2.022 3.135 2.065 3.168
A fin 2014, les garanties constituées par le Groupe pour le compte de tiers comprennent principalement les
gages et hypothèques constitués par PRAYON S.A., PRAYON BENELUX, PRAYON TECHNOLOGIES dans le
cadre du Club Deal conclu en mars 2013 avec sept banques.
Les garanties constituées par des tiers pour le compte du Groupe consistent essentiellement en garanties
bancaires ouvertes à la demande de PRAYON S.A. en faveur de clients (dans le cadre des opérations de la
division PROFILE), ou administrations (T.V.A., environnement), ainsi que d'un important fournisseur jordanien
(12 millions).
Les engagements résultant d'opérations relatives au taux d'intérêt, au taux de change ou au prix des matières
premières ou marchandises se rapportent aux instruments financiers de couverture décrits dans l'annexe 25.
Les biens et valeurs de tiers détenus par le Groupe correspondent principalement à de l'acide phosphorique
stocké à Puurs pour le compte d'EMAPHOS (part des tiers), et aux valeurs résiduelles de contrats de location-
financement.
Dans les droits et engagements divers est reprise la valeur d'options octroyées au personnel d'encadrement de
PRAYON S.A. entre 2007 et 2011.
- 61 -
27. INFORMATIONS SUR LES PARTIES LIEES
Les transactions entre la société et ses filiales, qui constituent des parties liées, ont été éliminées de la
consolidation et ne sont donc pas incluses dans la présente annexe.
au 31 décembre 2014
Actifs avec les parties liées 28.057 16 9.098 553 48.097 12.710 98.531
Créances non courantes - - - - 28.400 3.800 32.200
Créances courantes - commerciales 20.693 16 9.098 553 11.897 2.547 44.804
Créances courantes – autres 7.364 - - - 7.800 6.364 21.527
Passifs avec les parties liées 54.369 28 36.527 977 5.847 783 98.531
Dettes non courantes 24.600 - 7.600 32.200
Dettes courantes - commerciales 21.969 28 9.850 6 5.847 783 38.483
Dettes courantes – autres 7.800 - 19.077 970 - - 27.848
Transactions entre parties liées 222.977 455 169.842 3.626 80.656 41.775 519.332
Ventes de biens 67.888 104 81.222 2.638 59.792 30.930 242.575
Ventes de services 13.391 39 77 - - - 13.507
Achats de biens 137.686 312 74.535 26 19.383 10.748 242.692
Achats de services 524 - 12.866 - - - 13.391
Produits financiers (hors dividendes) 98 - 947 - 1.481 96 2.622
Charges financières 2.428 - 194 - - - 2.622
Dividendes reçus 962 - - - - - 962
Dividendes payés - - - 962 - - 962
Les "autres entreprises associées" sont les sociétés RECUPAC S.A.S., LACTO RESEARCH SPRL, WALDRY
PROCESS S.A. et SYMBIOSE BIOMATERIALS S.A..
Dans la colonne "autres parties liées" sont repris à la fois les autres actionnaires des co-entreprises, ainsi que les
filiales des actionnaires de PRAYON avec lesquelles des transactions significatives sont réalisées.
- 62 -
28. INFORMATIONS SUR LES CO-ENTREPRISES
Cette annexe mentionnait les montants incorporés dans les comptes annuels suite à la consolidation
proportionnelle appliquée aux co-entreprises jusqu’à fin 2013.
Du fait des changements apportés à certaines normes IFRS (tel qu’expliqué dans le chapitre 2 des Annexes aux
er
Comptes Consolidés – Règles d’Evaluation), les co-entreprises sont, depuis le 1 janvier 2014, consolidées par
la méthode de la mise en équivalence.
Des informations sur les entreprises associées et sur les co-entreprises sont reprises en annexe 15.
- 63 -
29. EVENEMENTS IMPORTANTS SURVENUS APRES CLOTURE
Néant.
- 64 -
30. EMOLUMENTS DES COMMISSAIRES
( )
Filiales *
- Certification des comptes 10 13
- Autres missions d'attestation 33 -
- Missions de conseils fiscaux - -
- Autres missions - -
43 13
Total 114 13
( )
* chiffres repris à 100 %
- 65 -
Rapport de contrôle du Commissaire
Conformément aux dispositions légales, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de
commissaire. Ce rapport inclut notre opinion sur l’état consolidé de la situation financière au 31 décembre 2014,
l’état du résultat global consolidé, l’état consolidé des variations des capitaux propres et le tableau consolidé des
flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ainsi que les annexes (formant ensemble « les
Comptes Consolidés ») et inclut également notre rapport sur d’autres obligations légales et réglementaires.
Nous avons procédé au contrôle des Comptes Consolidés de PRAYON SA (la « Société ») et de ses filiales
(conjointement le Groupe) pour l’exercice clos le 31 décembre 2014, établis sur la base des normes
internationales d’informations financières (International Financial Reporting Standards – « IFRS ») telles
qu’adoptées par l’Union Européenne, dont le total du bilan consolidé s’élève à 548.458 milliers d’euros et dont le
compte de résultats consolidé se solde par un bénéfice de l’exercice de 25.982 milliers d’euros.
L’organe de gestion est responsable de l’établissement des Comptes Consolidés donnant une image fidèle
conformément aux normes internationales d’informations financières telles qu’adoptées par l’Union Européenne.
Cette responsabilité comprend : la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement des Comptes Consolidés donnant une image fidèle et ne comportant pas d’anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs ; le choix et l’application de règles d’évaluation
appropriées, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité du Commissaire
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces Comptes Consolidés sur la base de notre audit. Nous
avons effectué notre audit selon les normes internationales d’audit (International Standards on Auditing –
« ISA’s »). Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux exigences déontologiques, ainsi que de
planifier et de réaliser l’audit en vue d’obtenir une assurance raisonnable que les Comptes Consolidés ne
comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les
montants et les informations fournis dans les Comptes Consolidés. Le choix des procédures mises en œuvre
relève du jugement du commissaire, y compris l’évaluation des risques que les Comptes Consolidés comportent
des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. En procédant à cette
évaluation des risques, le commissaire prend en compte le contrôle interne du Groupe relatif à l’établissement
des Comptes Consolidés donnant une image fidèle, cela afin de définir des procédures d’audit appropriées selon
les circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne du Groupe.
Un audit consiste également à apprécier le caractère approprié des règles d’évaluation retenues, le caractère
raisonnable des estimations comptables faites par l’organe de gestion et l’appréciation de la présentation
d’ensemble des Comptes Consolidés.
Nous avons obtenu de l’organe de gestion et des préposés de la société les explications et informations requises
pour notre audit et nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder
notre opinion.
A notre avis, les Comptes Consolidés du Groupe au 31 décembre 2014 donnent une image fidèle du patrimoine
et de la situation financière de l’ensemble consolidé ainsi que de ses résultats consolidés pour l’exercice clos à
cette date, aux normes internationales d’informations financières telles qu’adoptées par l’Union Européenne.
- 66 -
Rapport sur d’autres obligations légales et réglementaires
L’organe de gestion est responsable de l’établissement et du contenu du rapport de gestion sur les Comptes
Consolidés conformément à l’article 119 du Code des Sociétés.
Dans le cadre de notre audit et conformément à la norme complémentaire applicable émise par l’Institut des
Réviseurs d’Entreprises comme publié au Moniteur Belge en date du 28 août 2013 (la « Norme
Complémentaire »), notre responsabilité est d’effectuer certaines procédures, dans tous les aspects significatifs,
sur le respect de certaines obligations légales et réglementaires, comme défini par la Norme Complémentaire.
Sur base du résultat de ces procédures, nous faisons les déclarations complémentaires suivantes, qui ne sont
pas de nature à modifier notre opinion sur les Comptes Consolidés :
Le rapport de gestion des Comptes Consolidés traite des mentions requises par la loi, concorde avec les
Comptes Consolidés et ne comprend pas d’incohérences significatives par rapport aux informations dont
nous avons eu connaissance dans le cadre de notre mandat. Le rapport de gestion sur les comptes
consolidés traite des informations requises par la loi et concorde avec les Comptes Consolidés. Toutefois,
nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la description des principaux risques et incertitudes
auxquels l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation sont confrontées, ainsi que de leur
situation, de leur évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits sur leur développement futur.
Nous pouvons néanmoins confirmer que les renseignements fournis ne présentent pas d’incohérences
manifestes avec les informations dont nous avons connaissance dans le cadre de notre mandat.
- 67 -
COMPTES ABREGES DE PRAYON S.A.
Les comptes annuels de la maison-mère du Groupe PRAYON sont présentés ci-après dans un schéma abrégé.
Conformément au code des sociétés, les comptes annuels de PRAYON S.A. et le rapport de gestion ainsi que
le rapport du commissaire sont déposés à la BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE.
PRAYON S.A.
rue Joseph Wauters 144
4480 ENGIS.
Le Collège des Commissaires a exprimé une opinion sans réserve sur les comptes annuels de PRAYON S.A.,
auxquels les comptes abrégés repris ci-après correspondent.
- 68 -
BILAN PRAYON S.A.
(en milliers d'euros)
31.12.2014 31.12.2013
Actif
Passif
- 69 -
BILAN PRAYON S.A. (1)
(en milliers d'euros)
- 70 -
BILAN PRAYON S.A.
(en milliers d'euros)
- 71 -
COMPTE DE RESULTATS PRAYON S.A. (1)
(en milliers d'euros)
31.12.2014 31.12.2013
A. Approvisionnement et marchandises
1. Achats 404.317 375.182
2. Variation des stocks (augmentation -, réduction +) - 10.161 14.778
B. Services et biens divers 127.810 123.741
C. Rémunérations, charges sociales et pensions 81.265 77.636
D. Amortissements et réductions de valeur sur frais d'établissement,
sur immobilisations incorporelles et corporelles 21.444 20.696
E. Réductions de valeur sur stocks, sur commandes en cours d'exécution
et sur créances commerciales (dotations +, reprises -) 348 452
F. Provisions pour risques et charges (dotations +, utilisations et reprises -) - 2.475 - 539
G. Autres charges d'exploitation 6.150 3.985
- 72 -
COMPTE DE RESULTATS PRAYON S.A.
31.12.2014 31.12.2013
Affectations et prélèvements
A. Résultat à affecter 7.671 - 14.775
1. Résultat de l'exercice à affecter 22.446 - 26.356
2. Résultat reporté de l'exercice précédent - 14.775 11.581
- 73 -