Rapport de Stage-2

ISTA 2 de SAFI IOS/C/M/E
Réalisé par: Abdelwahed El Fallous
Encadré par : Mr IDELMOUDDENE

Mr ELAYOUCHI
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Sommaire :
1. Introduction
2. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
A- L’Historique de l’OCP.
B- PRESENTATION DU POLE CHIMIQUE DE SAFI
C- DIVISION MAINTENANCE CENTRALISEE :
D- PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL
3. Service de production
4. La nouvelle unité broyage
a) Description de blocs des cellules
b) Caractéristiques d’une unité fonctionnelle
c) Transformateur de courant (ARJP2/N2J)
d)Equipement dans un tableau BT
5-conculsion
2
Avant d'établir notre rapport nous avons la grande.

Plaisir de gratitude et reconnaissance à M l'ingénieur
chef service électrique.
Nos sincères remerciements s'adressent également à
messieurs :
M.IDELMOUDEN
M.ELAYOUCHI
Pour leur aide permanence et leurs conseils judicieux
qu'ils nous ont fourni.
Ainsi que tout le personnel du service électrique,
veuillez bien.
Trouver ici, l'expression pour l'aide et l'ambiance
exemplaire qui a marqué ce stage.
3
INTRODUCTION
Une des grandes pénalités qui nous assure une continuité de stage est la
bonne formation jusqu'à l'insertion dans l’entreprise.
Plus précisément un stage c'est :
✓ Découvrir un secteur d'activité et un métier
✓ S'adapter à la vie d'une entreprise : horaire, encadrement et

discipline
✓ Trouver sa vocation
✓ Avoir une première expérience concrète en passant de la

théorie à la pratique
✓ Assurer la conduite d'un projet
✓ Comprendre le travail d'équipe
✓ Valider un savoir et un acquis
✓ Prouver aux entreprises votre coté dynamique
✓ Avoir un atout supplémentaire par rapport aux autres

étudiants qui n'ont pas d'expérience
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A- PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
Le sous-sol marocain renferme les plus importants gisements de phosphate de
la planète : Trois quarts des réserves mondiales, soit 98% dans le centre du pays et
2% dans le sud. Leur situation géographique et la diversité de leurs qualités
marchandes confèrent naturellement au royaume du Maroc une place particulière
dans le commerce international du phosphate.
Crée en 1920, le Groupe Office Chérifien des Phosphates joue un rôle
important sur le plan économique et social du pays. C'est un établissement semi-
public à caractère industriel et commercial, doté d'une organisation lui permettant
d'agir avec la même souplesse qu'une grande entreprise privée et indépendante. Il
détient le monopole de la recherche, de l'exploitation, de la valorisation et de la
commercialisation du phosphate et de ses dérivés.
Vu l'effectif du personnel qu'il emploie (23.000 agents environ, dont 725
ingénieurs et assimilés), les retombées économiques de ses investissements sur
l'environnement social sont importantes.
(*) : Selon les statistiques de 1997

Des atouts importants :
3/4 des réserves mondiales de phosphate (98% dans le centre du pays et 2%
dans le sud).
4 ports d’embarquement des produits du Groupe OCP (Casablanca, Safi, Jorf-
Lasfar, Laâyoune).
Position dans le marché :
1er exportateur mondial de phosphate,
1er exportateur mondial d'acide phosphorique,
1er exportateur mondial du P2O5 sous toutes formes
Production phosphate : 23 millions de tonnes dont 50% transformées localement en
acide phosphorique et engrais solides.
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Exportations :
Phosphate : 11,1 Mt.
Acide phosphorique : 1,6 Mt P2O5
Engrais solides : 2,3 Mt produits.
Chiffre d'affaires à l'export : 1,3 milliard de dollars.
Historique :
1920 : Création, le 7 août, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
1921 : Début de l'exploitation en souterrain du phosphate dans la région

d’Oued Zem sur le gisement des Oulad Abdoun, le 1er mars. «
Descente » du premier train de phosphate de Khouribga vers le port
de Casablanca, le 30 juin. Premier départ des phosphates du Maroc
(du port de Casablanca) le 23 juillet.
1931 : Début de l’extraction en souterrain à Youssoufia (ex-Louis Gentil).
1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia. Premières expéditions du

phosphate de Youssoufia vers le port de Casablanca.
1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.
1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.
1965 : Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le

démarrage des installations de l'usine de Maroc Chimie, à Safi.
Extension de l'extraction à ciel ouvert à la mine de Merah El Aharch
(Khouribga).
1975 : Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise

en place en janvier 1975). Intégration des industries chimiques aux
structures internes de l'OCP, en janvier. Création du Centre d'Études
et de Recherches des Phosphates Minéraux (Cerphos), en octobre.
1981 : Démarrage de Maroc Phosphore II. L'OCP entre dans le capital de la

société Prayon (Belgique).
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1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique Maroc

Phosphore III-IV à Jorf Lasfar (mars). Démarrage du complexe de
séchage d’Oued Zem.
1997 : Accord d'association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla

pour la réalisation, en joint venture, d'une unité de production
d'acide phosphorique à Jorf Lasfar de 330.000 tonnes de P2O5 par an,
en mars. Aux termes de cet accord, la société Indo-Maroc Phosphore
(Imacid) est créée par l'OCP et la société Chambal Fertilizers and
Chemicals Ltd du Groupe Birla (novembre). Accord de coopération «
OCP-Grande Paroisse » pour l’utilisation de l’usine de Rouen
(travaux à façon). Adhésion au protocole Responsible Care.
1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos,

Jorf Lasfar), le 31 janvier. Le Groupe OCP obtient le Prix national de
la Qualité.
1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine

d’Imacid à Jorf Lasfar, le 1er novembre.
2002 : Prise de participation dans la société indienne PPL en joint-venture

avec le Groupe Birla.
2003 : L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ.
2004 : Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture

entre l’OCP et Fauji Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).
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ORGANIGRAMME DU GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES

PHOSPHATES :
Direction générale et
commerciale
.
Secrétariat du
Comité exécutif directeur general
Caisse interne
de retraite
Comité des
directeurs Institut OCP
Pôles mines Pole chimie Pole finance et Direction Direction

support des ressources commerciale
logistique humains
Direction de Direction Maroc Direction
l’exploitation phosfore safi financiere
minières de khroubga
Direction direction
stratégie et recherche et
Direction Maroc Direction des devloppement innovation
phosphore jorf-lasar systèmes d'information
Direction de
l’exploitation minéres
de gantour
IMACID direction des approvi.et

marchés
Direction de Direction de la
phosboucraà EMAPHOS Direction partenariats qualite
internationnaux
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B-PRESENTATION DU POLE CHIMIQUE DE SAFI

Depuis plus de trois décennies, la part des produits dérivés dans le commerce
international des phosphates se développe continûment au détriment de celle du
minerai brut. Cette évolution structurelle associée à la volonté d'une valorisation
locale, plus importante et plus diversifiée, ont conduit à la mise en place d'une
industrie de transformation chimique de grande envergure.
Ainsi, après une première expérience à Safi, avec la mise en service en 1965 de
l'usine Maroc Chimie, des efforts ont été menés depuis le début des années 70,
aboutissant progressivement à la construction des usines Maroc Phosphore I et II
dans la même ville.
Ledit complexe est situé au sud ouest à 9 Km de la ville de Safi. Cet emplacement est
justifié par deux raisons :
▪ La présence d’une voie ferrée permettant l’approvisionnement en phosphate
brut à partir de Youssoufia et Ben Guérir ainsi qu’une ligne ferroviaire avec le
port de Safi ;
▪ A proximité de la côte atlantique pour l’utilisation de l’eau de mer en tant que
fluide réfrigérant.
▪ Tableau récapitulatif
Usine Démarrage Produits

Phosphorique Acide
Maroc Chimie 1965 Engrais TSP, MCP, DCP
Acide Phosphorique
Maroc Phosphore I 1975 Engrais MAP
Maroc Phosphore II 1981 Acide Phosphorique
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ORGANIGRAMME DU POLE CHIMIE DE SAFI :
Pole chimie de Safi

(OIS)
Dép. programme. Et Dep .études et contrôle

contrôle de gestion économique
Direction production (OIS/EE)
Direction production Direction logistique et

OIS/P) amélioration
(OIS/L)
Div. Maroc chimie Div. Maroc Div. Gestion administrative Projet SMGI
(OIS/PC) phosph.2 (OIS/LA) (OIS/AG)
(OIS/PM)
Div. Maintenance Projet Amélior.et Dév.

centralisée Des compétences
(PCS/LM) (PSC/AC)
Dep. Technique et Projet amélioration des
Div. Maroc Div. Infrast. préparation procédés
Des projets (OIS/AP)
phosph.1 Portuaires (OIS/AT)
(OIS/PP) (OIS/PI)
Dep. achat délégués Projet Maintenance et

(OIS/LD) Equipement
(OIS/AM)
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C - DIVISION MAINTENANCE CENTRALISEE :

La division maintenance Centralisée est l’une des Divisions de la Direction des
Chimiques de Safi qui est crée en Septembre 2000, elle joue un rôle très important
dans la plate forme, là où se réunissent les entités suivantes : IDS/PC/A, IDS/PC/L,
IDS/PC/O, IDS/PC/G, IDS/PC/M, IDS/PC/E, IDS/PC/I.
DIVISION
OIS/PC
Secrétariat
OIS/PC/A OIS/PC/L OIS/PC/O OIS/PC/G OIS/PC/M OIS/C /E OIS/PC/I
Figure1 :Organigramme de la division maintenence centralisée
D- PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL
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Le service électrique occupe une place très importante dans la maintenance
des équipements et des installations de cette division, il se compose de plusieurs
ateliers dont l’objet principal est d’assurer, en permanence, la stabilité du complexe.
Les ateliers situés ci- dessous ; en plus du secrétariat forme l’ensemble de ce service :
❖ Equipe de dépannage
❖ Equipe préventif
1-Atelier de dépannage :
Cet atelier est responsable de toutes les interventions en cas de pannes. Comme
exemple :
❖ Dépannage des installations électrique à l’arrêt
❖ Changement des moteurs électrique défectueux
❖ Consignation et déconsignation pour travaux mécaniques
2-Atelier entretien préventif :

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un entretien qui aurait avant que le degré
d’usure d’un appareil ou d’une de ses parties n’atteigne un. Où les dégâts seraient
amplifiés.
13
14
3-Service de production :
La division Maroc Chimie a connu depuis sa création en 1965 et à plusieurs

reprises, des renouvellements et des extensions. Actuellement il se compose de
trois services :
1- Service de Production.
2- Service du Matériel
3- Service de l’Amélioration technique
Il est important de noter que la Division Maroc chimie, à l’exemple de toutes
les divisions de la plate-forme Maroc Phosphore Safi. Des efforts importants sont
déployés dans le sens de renouvellement des unités et d’amélioration des procédés.
➢ Service de production
1.1- Atelier Energie & Fluides :
Cet atelier constitue le cœur du complexe MAROC CHIMIE, il
comporte essentiellement :
 Centrale thermique :
Elle est dotée de :
* deux turboalternateurs à condensation de puissance nominale 10 MW
chacun,
* d’un turboalternateur à contre pression de puissance nominale 3,5
MW
* deux chaudières à fuel.
 Pompage de l’eau de mer :

La station de pompage de l’eau de mer assure le refoulement de l’eau de mer vers
les ateliers de production à l’aide de 6 pompes (3 pompes BP : deux avec un débit
5400m3 /h et une avec 6500 m3/h, 3 pompes HP : 1000 m3/h) vers les ateliers de
production pour les besoins de réfrigération.
 Traitement de l’eau douce (TED) :

L’appoint en eau provient de l’oued Oum-Rabia, il subit à la station TED des
traitements pour avoir les qualités requises.
 Station d’air comprimé :

Elle assure les besoins en air (7bars) de service et l’air d’instrumentation, elle
dispose de :
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 Deux compresseurs ATLAS COPCO ZR51 et ZR52 de débit nominal 3000

N.m3/h.
 Un compresseur INGERSOLL-RAND CENTAC de débit nominal 3500
N.m3/h.
 Station de pompage du fuel :

Elle est composée de deux citernes pour le stockage du fuel lourd de capacité
1000 tonne chacune.
1.2- Ateliers sulfuriques :
1.2.1- Atelier PS II :
L’atelier PS II comprend deux lignes identiques X et Y de capacité unitaire 1000

T/J d’acide sulfurique concentré à 98,5%. La fabrication se fait selon le procédé à
simple absorption de MONSANTO.
1.2.2- Atelier PS III :
La capacité de cet atelier est de 2300 T/J d’acide sulfurique concentré à 98,5%
avec un rendement de conversion de 99,7%.
 L’atelier PS III a la particularité d’avoir un procédé à double absorption par
le biais d’un système de récupération de la chaleur (HRS), cela permet
d’augmenter le rendement de conversion.
 A la différence de PS III, au 3ème étage du convertisseur (SO2 – SO3) le gaz
passe à la tour HRS pour une première absorption avant d’intégrer le 4ème
étage du convertisseur et se diriger vers la tour d’absorption finale.
1.3- Ateliers phosphoriques :
Le complexe industriel de Maroc-Chimie dispose de deux ateliers de production

d’acide phosphorique PPI (Procédé PRAYON) et PPII (procédé RHÔNE-POULENC),
le procédé PRAYON dispose de plusieurs cuves disposées en série : cuve d’attaque,
cuve de refroidissement, cuve de digestion (par contre RHÔNE-POULENC il a une
seule cuve d’attaque) et il atteint un rendement de 95% (contre 94,5% pour RHÔNE-
POULENC).
L’atelier PPI dispose de :
 Deux lignes 1 et 2 de production d’acide phosphorique (30%) de capacité
de production par ligne est de 360 T/J de P2O5
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 Deux lignes 3 et 4 de production d’acide phosphorique (30%) de capacité

 Une ligne de concentration d’acide phosphorique 54% (CAP5) de capacité
L’atelier PPII dispose de :

 La ligne AP de production d’acide phosphorique (30%) de capacité de
production par ligne est de 450 T/J de P2O5
 4 lignes de concentration d’acide phosphorique 54% (2X -2Y-3X- 3Y)
 Une station de clarification d’acide phosphorique
1.4- Atelier Engrais :

L’atelier engrais de Maroc Chimie est constitué de trois lignes, à savoir :
- Ligne NORD : Fabrication du TSP.
- Ligne SUD : Fabrication du TSP et des produits azotés.
1.4.1- Atelier TSP :
Le procédé de fabrication du Triple Superphosphate (TSP) vise principalement la

conversion du maximum de P2O5 des matières premières en P2O5 assimilable par les
plantes.
Le procédé renferme 5 étapes :
 La réaction
Le phosphate broyé est attaqué par l’acide phosphorique 42% P2O5 au
niveau du cône de mélange avant son introduction dans la cuve d’attaque
 La granulation :
La bouillie provenant de la cuve d’attaque, s’écoule par débordement dans
un granulateur rotatif via une tuyauterie chauffée à la vapeur
 Séchage :
Le produit granulé s’écoule par une haute de décharge dans un tub rotatif
traversé par des gaz chauds circulants à co-courant
 La classification :
Le refus des transporteurs vibrants (>20 mm) alimente un concasseur avant de
passer à la bande de recyclage, le passant alimente une série de 4 tamis vibrants.
Chaque crible est équipé de deux toiles superposées, la première à 4 mm et la
deuxième à 2 mm.
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Le refus des tamis (>4mm) passe par des broyeurs à cylindres avant de rejoindre la
bande de recyclage. Les grains de faible dimension (<2mm) passent directement à la
bande de recyclage et le produit dont la granulométrie et comprise entre 2 et 4mm est
envoyé vers le hall de stockage pour mûrissement
 Section lavage :
Les gaz qui résultent des réactions chimiques ainsi que l’assainissement des
différents équipements sont acheminés vers des tours de lavage moyennent des
ventilateurs d’assainissement, et ceci pour les récupérer avant le dégagement vers
l’atmosphère
1.4.3 Atelier REX :
L’atelier REX se charge de l’expédition des engrais par des wagons à destination
export ou vers les clients locaux moyennant des wagons ou des camions. Cet atelier
dispose de trois halls de stockage (deux de capacité 12 000t chacun et un de 40 000t)
le chargement des bandes des convoyeurs se fait avec des gratteurs
18
4- La nouvelle unité broyage :

➢
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Rôle de la nouvelle unité broyage :
Cette unité est destinée au broyage de phosphate réceptionné au déchargement
ainsi au renforcement de la capacité de l’ancienne unité de broyage de la division
marc chimie.
➢ L’arrivée de l’énergie électrique au MC
L’alimentation des différentes unités de Maroc Chimie en énergie électrique est

assurée par Le groupe turbo alternateur. Ces groupes débitent sur deux barres de
6.3KV et 50HZ.
Un réseau national de l’O.N. E est relié à la centrale par un transformateur de

30MVA sous 60KV/6.3kv.
Les deux jeux de barres alimentent les boucles suivantes :(voir schéma générale
unifilaire de la centrale)
1-une boucle formant les ateliers PPII-CAP3. (G10-G20)
2- une boucle formant les ateliers SEM-PSIII- PSII. (G9-G19)
3- une boucle formant les ateliers PEM –TED (G2-G12)
4- une boucle formant les ateliers API- TSP-MCP. (G1-G11)
La centrale est aussi équipée de deux groupes diesels de 800KVA chacun sous 380V
et 50HZ qui alimentent 3 jeux de barres I, II et III pour la sécurité des installations de
la centrale thermique.
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Schéma général unifilaire de la centrale
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U
ONE
1 GTAIII GTAI GTAII 15MVA
TR 1 TR 2 TR 3
5.2MVA 16MVA 16MVA 63KV/6.3KV
1250KVA 1250KVA 1250KVA MESURE1 MESURE2
6.3KV/400V 6.3KV/400V 6.3KV/400V
2 G G G
5
G6 G16 G17 G7 G3 G13 G5 G15 G8
SYSTEME 1
6
6.3KV-50HZ-600MVA SYSTEME2
G1 G9 G10 G2 G4 G14 G12 G20 G19 G11
G18
7
COUPLAGE
8
NUB RESERVE
9
TED PEM
10
11
CAPIII PPII
12
SEM PSIII PSII

13
14
PPI PE NPK
15
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➢ Position électrique du PP1

L’atelier PP1se trouve dans alimentation en boucle G1 G11,
Comme il montre la figure dans le schéma unifilaire.
➢ La partie électrique
Dans cette partie on distingue :
• Une salle MT\BT
• Une salle BT CAP5\6
1. La salle MT\BT et CAP5\6
Schéma :
22
Il se compose de 8 blocs de cellules MT dont 2 réserves.
a)Description de blocs des cellules :
Désignation Référence
Une cellule d’arrivées N1a partir du centrale Arrivée centrale
thermique
Une cellule d’arrivées N2 Arrivée TSP
Cellule de mesure Cellule de mesure
Gaine a barre Gaine a barre
Cellule pour le transformateur N 01 TR1 1600KVA
Cellule pour moteur pompe circulateur CAP5 045P01 560KW
Chaque cellule est identique et elle se compose de :
- Un disjoncteur débrochable.
- Transformateurs de courant (TC)
- Transformateurs de tension de mesure (TP
- Relais protection de type SEPAM 80.
- Sectionneur de terre
b)Caractéristiques d’une unité fonctionnelle :

L’unité fonctionnelle est constituée de tous les matériels des circuits principaux et des
circuits auxiliaires qui concourent à l’exécution d’une fonction de protection. Chaque
unité fonctionnelle regroupe l’ensemble des éléments nécessaires pour remplir sa
fonction :
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➢ La cellule ;
➢ La chaîne de protection et de contrôle commande ;
➢ La partie mobile.
❖ La cellule
Les parties moyenne tension sont compartimentées par des cloisons métalliques
reliées à la terre qui séparent entre eux :
➢ Le jeu de barres ;
➢ La partie mobile débrochée (disjoncteur, chariot de TP)
➢ Le raccordement MT, sectionneur de terre, capteurs de courant et
transformateurs de tensions éventuelles.
❖ La chaîne de protection et de contrôle commande
Elle comprend :
➢ SE Pam (unité de protection et de contrôle commande)
➢ Les capteurs de courant.
➢ Des transformateurs de tension.
➢ Des tores (protection homopolaires)
24
25
26
❖ La partie mobile
Elle comprend :
➢ Le disjoncteur
➢ Le dispositif de propulsion par manivelle pour embrochage débrochage ;
➢ Les verrouillages pour ancrer la partie mobile sur la partie fixe en position de
service ou sectionnée.
Schéma d’une unité fonctionnelle
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Jeu de barres Caisson basse tension
Disjoncteur
Sepam
Transf de courant
Raccordement cables
28
➢ SEPAM SERIE 80
SEPAM série 80 dispose d’une large capacité de contrôle commande
grâce à son automate programmable intégré et à son interface de
communication vers un superviseur ou vers un autre système de commande.
Il remplace les appareils de mesures (ampèremètre, voltmètre, wattmètres), il affiche
des messages d’alarmes ou d’exploitation, en association avec les fonctions de
protection et les logiques de commande.
Fonctions associées au SEPAM 80 :
Certaines caractéristiques des fonctions de protection sont réglables par l’utilisateur,
notamment :
❖ Seuil de déclenchement : il fixe la limite de la grandeur observée déterminant
l’action de la protection.
❖ Temps de déclenchement :
- Temporisation à temps indépendant, ou temps constant
- Temporisation à temps dépendant
Commande des appareils de coupure :
Cette fonction assure la commande des différents types de bobines d’enclenchement
et de déclenchement des appareils de coupure.
Surveillance du circuit de déclenchement :
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Cette fonction signale la défaillance du circuit de déclenchement de l’appareil de
coupure.
Commandes logiques :
Cette fonction permet la mise en oeuvre du principe de sélectivité logique, par
émission et/ou réception d’ordres “d’attente logique” entre différentes protections.
Fonctions de communication :
Ces fonctions permettent les échanges utiles de données disponibles entre les
différents éléments du réseau (mesures, états, commandes…).
Transformateur de tension
➢ Disjoncteur
Le disjoncteur est un appareil de sécurité permettant de manoeuvrer et de protéger
les réseaux de distribution d’électricité. Installé dans une cellule MT, il protège tous
les éléments situés en aval lors d’un court-circuit.
➢ Transformateurs de mesure
c)Transformateur de courant (ARJP2/N2J)
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Les transformateurs de courant conventionnels servent à l’alimentation des
appareils de mesure, de comptage ou de contrôle. Ils mesurent des valeurs de
courant primaire de 10 A à 2500 A.
Transformateurs de tension
Ils alimentent :
➢ Des appareils de mesure, de comptage ou de contrôle ;
➢ Des relais ou organes de protection ;
➢ Des sources auxiliaires BT pour de l’appareillage divers ; tous ces
appareils sont ainsi protégés et isolés de la MT.
Ils sont installés dans la partie basse de l’unité fonctionnelle. Dans la version avec
fusibles débrochables, les transformateurs de tension sont fixés dans un caisson. La
partie active est entièrement enrobée dans une résine époxy qui assure à la fois
l’isolation électrique et une excellente résistance mécanique.
31
La maintenance préventive de la cellule moyenne tension :

Partie Désignation Travaux de révision Fréquence
Spam série 80 Essai des protections par injection 1 fois par an
Spam - Vérification des paramètres -
- Essai de quelques fonctions par contact -
console
Enveloppe du pole Dépoussiérer l’enveloppe 2 fois par an
Degré d’usure des Mesure des degrés d’usure -
contacts d’arc
Guide des ressorts Nettoyer avec un dégraissant -
Disjoncteur Graisser, huiler -
Nettoyage général -
Bloc commande Graisser, huiler -
Accrochage et Nettoyer avec un dégraissant -
embiellages Dégraissant solvant non chloré -
Moto-réducteur Graisser -
Mécanisme de Nettoyer avec un dégraissant -
liaison commande Graisser, huiler
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du pole
Compartiment Dépoussiérage et mesure d’isolement 1 fois par an
de Barres de de jeu de barres
raccordement raccordement
câble Les câbles Contrôle du serrage de câbles -
➢ La maintenance corrective de la cellule type MC set

Pour sepam
• Dépoussiérage du sepam.
• Contrôle des cartes entrée sortie.
• Serrage des connections des fils des cartes.
Pour le disjoncteur
Les opérations de maintenance corrective permettant le changement de sous

ensembles défectueux. Comme il montre les points suivants :
• Remplacement des pôles
• Remplacement de la commande RI
• Remplacement du verrouillage par serrure
• Remplacement du ressort de fermeture
• Remplacement des déclencheurs :
De fermeture simple
D’ouverture à mise de U
D’ouverture à muni de U sans système de relevage
D’ouverture à muni de U sans système de relevage avec retardateur
D’ouverture a mise de U ou à max de I double
• Remplacement du relais MITOP
• Remplacement de la moto réducteur
• Remplacement du micro contact (SE)
• Remplacement du contact de fin d’armement M1, M2, M3
• Remplacement du relais d’anti-pompage
• Remplacement du bloc de contact auxiliaire
• Remplacement du compteur de manœuvre
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➢ Tableau basse tension

Le tableau électrique BT est le point de passage indispensable du courant électrique. Il
intègre des appareils qui assurent :
❖ La distribution de l’énergie électrique et la protection des circuits,
❖ La protection des personnes
❖ Le contrôle et la commande de l’installation.
Un certain nombre de constituants ou spécificités du « tableau » réalisent et
garantissent ses finalités, en terme fonctionnel.
➢ L’architecture du réseau BT
Elle se traduit par un découpage en différents tableaux, coffrets..., répartis
géographiquement, ce qui réalise le plan de l’installation.
Ensuite, différentes zones sont définies au sein du tableau :
❖ Appareillage,
❖ Jeu de barres,
❖ Raccordement,
❖ Auxiliaires.
Les unités fonctionnelles :
Elles permettent de réaliser les fonctions électriques correspondant aux besoins de
l’utilisateur. Chaque unité rassemble l’appareillage destiné à couvrir une fonction,
par exemple la protection d’un départ ou d’un ensemble de départs, la commande
d’un moteur, l’arrivée du courant dans le tableau...
L’enveloppe :
Elle matérialise le volume électrique. Elle assure simultanément :
- la protection des matériels électriques qu’elle contient contre les influences externes,
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- la protection des personnes contre les chocs électriques (contacts direct et indirect).
d)Equipement dans un tableau BT

Parmi les équipements qu’on peut trouver dans un coffret type moteur, on note :
❖ Disjoncteur :
Définition : Grâce à son fort pouvoir de coupure et à sa petite taille,
Le disjoncteur Compact NS**H MA** est spécialement conçu
Pour répondre aux besoins de la protection motrice jusqu’à 37 kW.
Ses dimensions réduites permettent son installation aisée en tableau type
"Contrôle commande moteur" CCM
Entretien : périodicité : 1500h
- Démontage des cache-flammes.
- Dépoussiérage du disjoncteur et des cache-flammes.
- Entretien des contacts principaux et auxiliaires.
- Serrage des connexions force et commande.
- Contrôle du système d’enclenchement et réarmement.
- Contrôle de la fermeture instantanée des contacts.
- Remontage des cache-flammes+ essai.
- Réglage appareil suivant consignes affichées.
❖ Relais de protection tesys :
Le relais tesys, permet de protéger un récepteur contre Les surcharges faibles et
prolongées. Il permet de protéger efficacement contre les incidents d’origines
mécaniques, chute de tension, déséquilibre des phases, manque d'une phase. Le
relais tesys est utilisable en courant continu et alternatif, les relais tesys sont
généralement tripolaires.
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❖ Transformateur de courant :
Les transformateurs de courant sont utilisés pour fournir l’information aux « relais »
de protection et de mesure du courant, de la puissance, de l’énergie. Pour cela ils
doivent délivrer un courant secondaire proportionnel au courant primaire qui les
traverse. Ils doivent donc être adaptés aux caractéristiques du réseau : tension,
fréquence et courant.
Ils sont définis par leur rapport de transformation, leur puissance et leur classe de
précision. Leur classe de précision (précision en fonction de la charge du TC, et de la
surintensité) est choisie en fonction de l’utilisation.
36
5-Conclusion
Un tableau Moyenne tension est un dispositif électrique qui permet de distribuer et de
protéger les circuits électriques alimentés en moyenne tension. Il est composé de plusieurs
éléments, tels que des disjoncteurs, des sectionneurs, des transformateurs de mesure, des
relais de protection et des commandes. Un tableau Moyenne tension assure la sécurité des
personnes et des installations en cas de défaut ou de surcharge sur le réseau électrique. Il peut
être installé dans des postes sources, des postes de transformation ou des locaux techniques.
Notre stage sur le tableau moyenne tension est une opportunité de se familiariser avec les
solutions de distribution électrique en milieu industriel ou tertiaire. Il existe différents types
de tableaux moyenne tension selon le mode d'isolation (air, gaz ou solide) et le niveau de
performance requis. Notre stage sur le tableau moyenne tension permet d'acquérir des
compétences techniques sur la conception, l'installation, la maintenance et le diagnostic des
tableaux moyenne tension. Il permet également de développer des qualités relationnelles et
organisationnelles pour travailler en équipe et respecter les normes de sécurité.
En conclusion, notre stage sur le tableau moyenne tension est une expérience enrichissante et
formatrice pour nous dans le domaine de la distribution électrique en moyenne tension.
37

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ISTA 2 de SAFI IOS/C/M/E

Réalisé par: Abdelwahed El Fallous

Encadré par : Mr IDELMOUDDENE

Avant d'établir notre rapport nous avons la grande.

✓ Découvrir un secteur d'activité et un métier

✓ S'adapter à la vie d'une entreprise : horaire, encadrement et

✓ Avoir une première expérience concrète en passant de la

✓ Assurer la conduite d'un projet

✓ Comprendre le travail d'équipe

✓ Valider un savoir et un acquis

✓ Prouver aux entreprises votre coté dynamique

✓ Avoir un atout supplémentaire par rapport aux autres

A- PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL

Le sous-sol marocain renferme les plus importants gisements de phosphate de

2% dans le sud. Leur situation géographique et la diversité de leurs qualités

marchandes confèrent naturellement au royaume du Maroc une place particulière

dans le commerce international du phosphate.

Crée en 1920, le Groupe Office Chérifien des Phosphates joue un rôle

important sur le plan économique et social du pays. C'est un établissement semi-

public à caractère industriel et commercial, doté d'une organisation lui permettant

d'agir avec la même souplesse qu'une grande entreprise privée et indépendante. Il

détient le monopole de la recherche, de l'exploitation, de la valorisation et de la

commercialisation du phosphate et de ses dérivés.

Vu l'effectif du personnel qu'il emploie (23.000 agents environ, dont 725

ingénieurs et assimilés), les retombées économiques de ses investissements sur

l'environnement social sont importantes.

(*) : Selon les statistiques de 1997

4 ports d’embarquement des produits du Groupe OCP (Casablanca, Safi, Jorf-

acide phosphorique et engrais solides.

Acide phosphorique : 1,6 Mt P2O5

Engrais solides : 2,3 Mt produits.

Chiffre d'affaires à l'export : 1,3 milliard de dollars.

1921 : Début de l'exploitation en souterrain du phosphate dans la région

1931 : Début de l’extraction en souterrain à Youssoufia (ex-Louis Gentil).

1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia. Premières expéditions du

1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.

1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.

1965 : Création de la société Maroc Chimie. Début de la valorisation avec le

1975 : Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise

1981 : Démarrage de Maroc Phosphore II. L'OCP entre dans le capital de la

1982 : Début des travaux de construction du complexe chimique Maroc

1997 : Accord d'association entre le Groupe OCP et le Groupe indien Birla

1998 : Démarrage de la production d’acide phosphorique purifié (Emaphos,

1999 : Démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine

2002 : Prise de participation dans la société indienne PPL en joint-venture

2003 : L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ.

2004 : Création de la Société "Pakistan Maroc Phosphore" S.A en Joint venture

ORGANIGRAMME DU GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES

Pôles mines Pole chimie Pole finance et Direction Direction

IMACID direction des approvi.et

B-PRESENTATION DU POLE CHIMIQUE DE SAFI

international des phosphates se développe continûment au détriment de celle du

minerai brut. Cette évolution structurelle associée à la volonté d'une valorisation

industrie de transformation chimique de grande envergure.

aboutissant progressivement à la construction des usines Maroc Phosphore I et II

dans la même ville.

justifié par deux raisons :

▪ La présence d’une voie ferrée permettant l’approvisionnement en phosphate

▪ A proximité de la côte atlantique pour l’utilisation de l’eau de mer en tant que

Usine Démarrage Produits

ORGANIGRAMME DU POLE CHIMIE DE SAFI :

Pole chimie de Safi

Dép. programme. Et Dep .études et contrôle