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RAPPORT DE STAGE

Réalisé au sein de : L’Office chérifien des phosphates (OCP)

POLE INDUSTRIEL DIRECTION DE PRODUCTION ET DE SITE DE


KHOURIBGA

DIRECTION MOYENS GENERAUX GENIE CIVIL ET PRESERVATION


PATRIMOINE

--OIK--

DU 01 /12/15 AU 31/12/15

Réalisé par : CHOUAI Saad Encadré par : Mr.SALHI et Mr.ENNADIM


REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon
stage et qui m'ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.

Tout d'abord, j'adresse mes remerciements à mon oncle, Mr Taoufik  qui m'a
beaucoup aidé dans ma recherche de stage et m'a permis de postuler au sein de
l’OCP. Son écoute et ses conseils m'ont permis de cibler mes candidatures, et de
trouver ce stage qui était en totale adéquation avec mes attentes.

Je remercie tout particulièrement Mr.SALHI, Mr.Ennadim de m’avoir guidé tout


au long de ce stage en se rendant disponibles pour répondre à toutes mes
questions et en me fournissant tous les renseignements dont j’avais besoin et
qui n’ont pas cessé de m’aider à améliorer mes compétences et mes connaissances
dans le domaine du génie civil. Ils ont su m’encadrer avec beaucoup de gentillesse
et de disponibilité.

Je remercie également toute l'équipe E pour leur accueil, leur esprit d'équipe et
en particulier Mr SALHI, qui m'a beaucoup aidé à comprendre mes
problématiques..

Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors
de la rédaction de ce rapport de stage : ma famille, mes encadrants.

Sommaire
Introduction

1. Présentation de l’office Chérifien des Phosphates

1.1 Le sigle OCP

1.2 OCP en chiffres

1.3 Rôles et activités 

1.4 Historique

1.5 Les filiales du groupe OCP


1.6 Organigramme général de l’O.C.P

2. Direction des Exploitations Minières de Khouribga

2.1 Site de production de Khouribga

2.2 Organigramme du MNK

2.3 Organigramme du MNK/LV

3. service MNK/LV

3.1 Organigramme du MNK/LV

3.2 Bureau d’étude

3.3 Contrôle technique

3.4 Surveillance des travaux

4. Travaux assistes et effectues

4.2 Surveillance des travaux

Conclusion

Introduction

l’OFPPT offre aux stagiaires une occasion pour effectue un stage

au sein des entreprises en rapport avec leurs domaine pour compléter

et approfondir les connaissances vécues au cours de la formation.

Afin d’aboutir à l’objectif visé par l’OFPPT, du 01/12/15 au

31/12/15, j’ai effectué mon stage au sein du Groupe Office Chérifien

des Phosphates (groupe OCP) de Khouribga. J’ai particulièrement


travaillé dans le MNK/LV et plus précisément dans la section

surveillance des travaux.

Ce rapport donc, vient de résumer tous ce que j’ai pu tirer le long

du stage, il contient en effet les points suivants :

 présentation de l’office Chérifien des Phosphates.

 présentation de la direction des Exploitations Minières

de Khouribga

 présentation du service MNK/LV.

 les travaux que j’ai effectués durant ce stage.

1. Présentation de l’office Chérifien des


Phosphates
1.1 Le sigle OCP

OCP est l’abréviation de : Office Chérifien des Phosphates.

Office : Etablissement public agissant comme une entreprise


privée, mais dont le directeur général et le conseil d’administration sont désignés
par le gouvernement. La gestion de cet établissement est donc sous la Direction
de l’état, qui fixe l’affectation des bénéfices réalisés, mais les employés ne sont
pas des fonctionnaires de l’Etat. Un office est donc l’intermédiaire entre une
entreprise privée et une administration.

Chérifien : vient de « chérif » noble descendant du prophète. Par


extension, le mot « chérifien » est devenu synonyme de marocain.

Phosphates : l’activité principale de l’OCP est l’extraction du


phosphate.

1.2 OCP en chiffres

 Le chiffre d’affaire
Le chiffre d’affaire du groupe était de 17.1 milliard de dirhams (en
2002) dont 1.3 milliard de dollars était consacré à l’export (représente 14.8%
des exportations marocaines).

 La position dans le marché


Le groupe OCP se situe au niveau mondial dans les rangs suivants :

 1er exportateur mondial de phosphate.


 1er exportateur mondial d’acide phosphorique.
 1er exportateur mondial du P2O5 sous toutes ses formes.

 Des atouts importants


 3/4 des réserves mondiales de phosphates (98% dans le centre du pays et
2% dans le sud).
 4 ports d’embarquement des produits du groupe OCP (Casablanca, Safi,
Jorf-Lasfar, Lâayoune).

 Effectifs
Le groupe OCP emploie 21960 employés répartis comme suit :

Catégorie Effectifs Structure en %

Ouvriers et Employés 15782 69 %

Techniciens, Agents de Maîtrise et Cadre


5078 23.2 %
Administratifs

Ingénieurs et Assimilés 789 3.6 %

Temporaires 911 4.2 %

Total 21960 100 %

1.3 Rôles et activités :


L’O.C.P assure les fonctions suivantes :

EXTRACTION : C’est la 1ére opération qui se fait soit en découvert (ciel ouvert)
soit en galeries souterraines. Elle consiste à enlever le phosphate de la terre
suivant quatre cycles : forage, sautage, décapage & défrisage.

TRAITEMENT : cette opération est nécessaire en vue de purifier le phosphate


de tout résidu et d’améliorer sa qualité minière.

TRANSPORT : Une fois le phosphate traité, il est transporté vers les ports de
Casablanca, Safi, El Jadida pour son exportation vers les différents pays du
monde.

VENTE : le phosphate est vendu, selon les demandes des clients, soit brut, soit
après traitement soit transformé en engrais, acide phosphorique ou acide
sulfurique aux industries chimiques.

La production en OCP est en développement depuis l’indépendance, ainsi des


progrès considérable ont été réalisées dans les domaines de :

• L’étude des gisements et des minerais.


• La mécanisation de l’extraction à ciel ouvert ou sous terrain.

• La mise au point et la diversification des méthodes de traitement.

• La formation et le perfectionnement du personnel.

• L’information de la gestion de la production

1.4 Historique :

Depuis sa création, le groupe OCP n’a cessé d’agrandir et d’évoluer. Les étapes
les plus importantes dans son évolution sont :

• 1920 : Création du groupe OCP le 7 Août.

• 1921 : Début des exploitations en souterrain dans la région de Oued-Zem


sur le gisement des Oulad-Abdoun le 3 mars.

• 1931 : Début des exploitations en souterrain à Youssoufia.

• 1932 : Ouverture du centre minier de Youssoufia.

• 1942 : Création d’une unité de calcination à Youssoufia.

• 1951 :Le démarrage de l’extraction en « Découverte » à Khouribga (Sidi-


Daoui).Début du développement de séchage et calcination à Khouribga.

• 1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.

• 1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.

• 1962 : Introduction de la mécanisation de souterrain à Youssoufia le 19


septembre.

• 1965 : Création de société MAROC CHIMIE. Extension de l’extraction à


ciel ouvert à la mine de Merah El harch (Khouribga).

• 1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.

• 1969 : Entrée en exploitation de la première recette de phosphate noir à


Youssoufia.

• 1974 : Lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de


Benguerir. L’OCP prend le contrôle de la société marocaine des fertilisants
FERTIMA.

• 1975 : Création du groupe OCP.


• 1978 : Création de l’Union Industrielle de Montage (UIM) en janvier.

• 1981 : L’OCP entre dans le capital de la société PRAYON (Belgique).

• 1982 : Démarrage du complexe de séchage de Oued-Zem.

• 1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.

• 1996 : Introduction de FERTIMA à la bourse des valeurs de Casablanca


(30% du capital) dans le cadre du projet de privatisation de la société. Création
de l’institut OCP le 19 décembre.

• 1997 : Accord de coopération « OCP-Grande Paroisse » pour l’utilisation de


l’usine de Rouen.

1.5 Les filiales du groupe OCP

Dans un but de diversification de son activité et afin de bénéficier d’une


meilleure gestion de la richesse que l’office a l’obligation de fructifier pour
l’intérêt public, il a crée plusieurs filiales qui forment à ce jour le groupe O C P.
Nous citons à ce propos les filiales suivantes :

• SOTREG (Société des Transports Régionaux) : Crée en juillet 1973, son


rôle est d’assurer le transport des agents OCP qui travaillent à l’extérieur de la
ville, il faut citer qu’elle n’a pas un objectif lucratif.

• SMESI (Société Marocaine d’Etudes Spéciales et Industrielles) : Crée en


1959, son rôle est l’étude et la réalisation d’installations industrielles (stockage,
traitement …) pour le compte du groupe.

• CERPHOS (Centre d’Etude et de Recherche des Phosphates Minéraux) :


Crée en octobre 1975, son rôle est l’organisation et l’exécution de toute activité
d’analyse, d’étude et de recherche scientifique et technique liée à l’exploitation
et à la valorisation du phosphate et de ses produits dérivés.

• MARPHOCEAN (Sociétés de Transport Maritime des Produits Chimiques) :


Crées respectivement en 1965 et 1973, elles assurent le transport maritime des
produits chimiques du groupe.

• I.P.S.E (Institue de Promotion Socio-éducative) : elle dispense un


enseignement fondamental de qualité pour les fils des agents du Groupe.
• MAROC PHOSPHORE I, II, III, IV : chargé du traitement industriel du
phosphate et de sa mise en valeur en produisant les principaux dérivés de ce
minerai.

• PHOSBOUKRAA : elle est chargée de l’extraction et de traitement du


phosphate du gisement BOUCRAA.

• STAR : Société du Transport et d’Affrètement Réunis : positionné à Paris,


assure l’affrètement des navires et services annexes aussi bien pour le compte
du groupe que d’autre organisme.

• EMAPHOS : A été construite sur le site de Jorf Lasfar, en partenariat


avec la société Prayon et la société Chemische Fabrik Buedenheim.
1.6 Organigramme général de l’O.C.P

2. Direction des Exploitations Minières de Khouribga


2.1 Site de production de Khouribga
Le gisement de phosphate est du type sédimentaire, présentant

plusieurs couches phosphatées alternant avec des niveaux de marnes

et de calcaires. Les réserves en phosphates sont estimées à plus de 35

milliards de mètres cubes.

La production de phosphate a commencé en mars 1921 par l'Office


Chérifien des Phosphates, créé le 7 août 1920.L'exploitation a débuté par la
méthode souterraine, par l'enlèvement d'un seul niveau phosphaté.
L'introduction de l'exploitation en découverte a démarré en 1951, pour
remplacer totalement la méthode souterraine en 1994. Elle concerne
actuellement 7 niveaux phosphatés.

Du point de vue social, l'OCP est le fondateur de quatre agglomérations :


Khouribga, Boujniba, Boulanouar et Hattane, regroupant aujourd'hui plus de
200.000 habitants.

Depuis sa création, l'OCP a été obligé, compte tenu de l'environnement


industriel national, de prendre en charge la totalité des activités et de créer les
corps de métiers correspondants.

Aujourd'hui, la réflexion sur le recentrage du Groupe sur ses activités de


base est engagée. Cette nouvelle politique consistera à se désengager
progressivement de certaines activités qui seront confiées à des sous-traitants
existants ou à créer par externalisation et essaimage.
2.2 Organigramme de l’OIK

Direction des
Exploitations
Minières Khouribga
OIK

Service Comptabilité Projet développement


social de Khouribga
OIK OIK

Service études Projet Musée de


économiques et systèmes Khouribga
d ‘information OIK
OIK

Département Géologie Division gestion


OIK administrative et sociale
OIK

Département Achats
Délégués

OIK
Logistique et Projets Production Minière Traitement et
d’Amélioration OIK Embarquement

OIK OIK

2.3 Organigramme du MNK/L

Direction Logistique et
Projets d’Amélioration
OIK

Service Contrôle Projet Développement


de Gestion des Compétences
OIK
OIK

Projet Valorisation
Service du Personnel du Patrimoine
MNK/LP
OIK

Département
Environnement, Projet Amélioration
Sécurité, Qualité Khouribga
OIK OIK

Division
Maintenance
Centralisée
OIK
3- service OIK/GP
3.1 Organigramme du L’OIK

Responsable génie civil


& préservation
patrimoine

MOUJANE Mouhcine
(HC)

Secrétariat & Suivi de


Secrétariat technique
présence

Projets OCP Skills

Boisement & espaces


verts

Responsable études & Responsable travaux


contrôle

Bureau d’étude Contrôle technique Surveillance des travaux Cooperation travaux


extra OCP
3.2 Bureau d’étude

Le bureau d’étude s’occupe des études préliminaires des projets de


génie civil que le MNK en a besoin, cette étude est faite par un bureau externe,
c’est le cas de plusieurs projets citons par exemple les ouvrages d’art…

Ce bureau d’étude se compose d’un ingénieur, et de huit techniciens, dont


un topographe et un géomètre, cette équipe s’occupe de production de nouveau
plans, parfois à base d’anciens plans que l’OCP possède déjà.

Autocad, qui est un logiciel de DAO, constitue un outil très efficace lors
de l’établissement des plans, d’ailleurs, c’est l’outil adopté au bureau d’étude.

3.3 Contrôle technique 

Le contrôle technique est une unité chargée d’élaborer le descriptif


technique, qui sert à décrire les projets et d’en faire une estimation du budget.

Le descriptif technique contient une explication détaillée du projet,


et des points non explicites dans les plans élaborés par le bureau d’étude, ainsi
que les instructions.

3.4 Surveillance des travaux

La section Surveillance des Travaux, est une section qui joue un rôle
très important à l’intérieur du service L’OIK, son activité s’étend aux travaux de
construction directement liés aux installations industrielles ou à caractère
social. Elle contrôle les travaux en cours d’exécution conformément aux cahiers
des charges techniques.

Une fois le dossier technique (plans directeurs, plans d’exécution,


pièces écrites ainsi que l’ordre de service) est complet, la section Surveillance
des Travaux ouvre un dossier pour l’affaire concernée, en vue de poursuivre son
activité qui est principalement la vérification des plans, des pièces écrites et
bonne exécution des travaux.

L’équipe de ST (surveillance des travaux), se compose d’un ingénieur,


comme chef de plusieurs techniciens, qui suivent des chantiers au fur et à
mesure que les travaux avancent.

Le travail de la ST est vital pour le service du génie civil, car c’est la


base sur laquelle les factures sont établies, et les entreprises sont payées, et en
cas de négligence, on risque de réceptionner un marché mal exécuté, et en
conséquence, une perte importante de budget …

Au cours de chaque visite, le surveillant des travaux doit enregistrer les


observations et les anomalies et précise l’état d’avancement des travaux. Le
surveillant des travaux établit les attachements et les décompte et veille au
contrôle des matériaux de construction et de l’état du sol via des essais réalisés
par un laboratoire agrée (L.P.E.E…).

Une fois le projet terminé, le surveillant des travaux doit rendre compte
de l’état des travaux pour la réception provisoire suite à laquelle on retient 10%
du montant global, pour des risques comme l’affaissement et les problèmes de
l’étanchéité.

• Déroulement des travaux 

Après avoir reçu le bon de travaux où un écrit du service demandeur, les

techniciens au sein du bureau d’étude élaborent les plans via des sorties aux

chantiers pour effectuer des levés sur place et les mesures nécessaires.

Ceci permet de reconnaître le site et ses contraintes et de conseiller le

service concerné, voire même, parfois, mettre en cause le travail demandé. Si le


travail demandé concerne un aménagement, les techniciens procèdent à la prise

de mesures pour la réalisation du plan état des lieux. Et les responsables

visualisent ce plan pour déterminer les changements et les modifications à faire.

La dernière tâche consiste à réaliser le plan de projet.

Ensuite le travail passe au service du contrôle technique pour l’étude

financière du projet et la réalisation des devis estimatif et descriptif.

• Contrôle Technique

• Missions 

Elle s’occupe principalement de l’établissement des descriptifs techniques

et des devis estimatifs. On peut même citer quelques missions secondaires qui

sont l’expertise en vue de la réforme des bâtiments OCP (situation et état du

bâtiment, conclusion :à reformer ou à maintenir pour réutilisation ),l’expertise

des logements extra OCP ( dans le cadre du prêt hypothécaire : situation et état

de logement, description de la structure du logement pour tous les corps du

métier, aspect architectural, superficie, description des travaux restant à

réaliser), le contrôle technique (descriptif technique établit par les chefs de

projet en plus des offres des entreprises consultées).

Le calcul de métré est une opération qui consiste à calculer les quantités de

matière nécessaire pour la réalisation du projet demandé, ce fichier doit être

détaillé par unité de réalisation.

D’autant qu’il nous a permis d’opérer techniquement, il était un moyen de

connaître les différentes étapes de construction et les différents matériaux

utilisés.

• Déroulement des travaux 


Devis estimatif et descriptif 

Après avoir reçu le plan du bureau d’étude, ou bien le bon de travaux

directement du service demandeur (S D), le contrôle technique procède à

l’établissement d’un descriptif technique à travers : un devis descriptif,

décrivant les travaux des différents corps de métier à réaliser , un devis

quantitatif établit d’après un métré soit sur plan en cas de nouvelles

constructions, soit relevé sur les lieux et enfin de compte un devis estimatif

déterminant le montant global pour la réalisation du projet.

Le descriptif est ensuite envoyé au SD pour la vérification de sa demande

et l’établissement de la DPM, qui est retournée au contrôle technique pour

contrôle et avis sur le descriptif définitif.

Le SD envoie aussi une DPM au MNK/AD qui lance un appel d’offre restreint

aux entreprises .Ces dernières doivent répondre en signalant le délai et le coût

de réalisation et en cas de validation de l’appel d’offre, elle doit faire appel à un

bureau d’étude agrée pour la validation du plan et l’établissement d’un plan

d’exécution avec note de calcul.

4 -Travaux assistes et effectues :


 Projet de construction d’un bloc pour chauffeur (Mlikat)

C’est un bloc RDC posé sur un remblai, On a adopté un système


de fondation sur radier général
Les fondations sont une partie importante de la construction. Sans fondation la
construction
s’enfonce dans le sol. Les fondations reportent le poids de l’immeuble sur le bon sol.

Une erreur dans le choix du système de fondation entraîne des désordres


importants dans la structure du bâtiment.

Radier (sol de faible portance)

ATTENTION : De nombreux artisans ou entrepreneur utilisent, à tort, le mot radier


pour la réalisation d'un dallage porté qui repose en général sur des murs de
soubassement ou directement sur des semelles ou bêches de fondation. C'est une
méthode peu conforme aux règles de l'art. Le fond du radier doit être plan et en repos
directement sur le sol de portance sur toute sa surface.

Les radiers sont des fondations à part entière et sont réalisés sur des sols de mauvaise
portance, pour éviter que le bâtiment s’enfonce sous son propre poids. On utilise les
radiers comme fondation afin de répartir les charges sur l’ensemble de l'emprise de la
construction mais uniformément.

Un radier transmet les charges sur toute la surface d’assise. On l’utilise quand les
conditions de réalisation imposent des semelles très rapprochées.

Il peut être assimilé à une grande dalle armée couvrant tout le bâtiment. On trouve de
nombreux types de radiers constitués par une dalle épaisse, pouvant être, en forme de
voûte, mais en construction de maison individuelle le radier simple suffit.
Essai de laboratoire génie civil efficacité de béton :

-- Projet de construction d’une SLURRY PIPELINE

 
Un saut technologique dans l’exploitation du phosphate au Maroc
En révolutionnant le transport des phosphates au Maroc, le Slurry Pipeline transforme
en profondeur la chaine de valeur industrielle du Groupe. Jusque-là, les procès se
basaient sur un mode de production discontinu qui désormais laisse place à un mode
intégré basé sur l’acheminement hydraulique de la pulpe de phosphate.
C’est donc une nouvelle ère qui vient de s’ouvrir pour l’exploitation des phosphates au
Maroc. La mise en place du slurry pipeline, réalisé à partir de matériaux innovants,
alliant sécurité, étanchéité et effet anticorrosion, impacte grandement les capacités de
production du premier exportateur de phosphate au monde. Entièrement enseveli sous
deux mètres de terre, ce pipeline, permet au Groupe OCP d’augmenter ses capacités de
minières, les portants de 18 à 38 millions de tonnes par an.
S’inscrivant dans le cadre d’une nouvelle politique industrielle d’OCP, le slurry pipeline a
nécessité de nombreux changements au niveau des activités minières et chimiques.
Toutes les installations industrielles s’y afférant ont subi des transformations.
Moins coûteux, plus écologique et davantage respectueux de la nature, ce mode de
améliore considérablement la compétitivité volume / coût de production et réduit
efficacement l’empreinte écologique. A la pointe de la technologie minière, le Slurry
Pipeline confère au Groupe OCP une plus grande flexibilité vis-à-vis des marchés
internationaux et confirme son leadership mondial et son engagement pour une
agriculture durable.

Le Slurry Pipeline au cœur de la stratégie de développement industriel du


Groupe OCP
Avec sa capacité de transport de 38 millions de tonnes annuellement, le slurry pipeline
apporte une solution performante et écologique, permettant d’atteindre les objectifs
stratégiques de :
 CapacityBoost : accroissement des capacités de production et de transport de 18
millions de tonnes par an à 38 millions de tonnes par an
 Cost Leadership: réalisation d’économies de coûts, résultat du saut technologique et
des choix de nouvelles méthodes d’exploitation et de la conception du nouveau
processus.
 Flexibilité Industrielle : augmentation de la flexibilité de production, pour répondre
aux fluctuations du marché.
 Développement Durable : Elimination des émissions en CO2 liées aux activités de
séchage, manutention par convoyeurs… et préservation des ressources;
 
CHIFFRES CLES
 38 millions de tonnes par an de phosphate transporté contre 18 millions de tonnes
auparavant
 187 Km : longueur du pipeline principal
 48 Km : longueur des pipelines secondaires
 98% : taux de disponibilité
 90% : Réduction des coûts logistiques
 930 337 tonnes par an de réduction des émissions CO2
 3 millions m3 par an d’économie en eau
Le plus long pipeline en phosphate
 
Entre le bassin minier de Khouribga et la plateforme industrielle de JorfLasfar, le
Groupe OCP a construit, sur 187 km, le Slurry Pipeline pour acheminer la pulpe de
phosphate à valoriser.
Cette infrastructure de transport révolutionne aussi bien l’amont que l’aval de
l’exploitation du phosphate au Maroc. En effet, le pipeline principal est doté d’un
maillage supplémentaire de 48 km de pipelines secondaires, disséminés dans tout le
bassin minier de Khouribga. Ces conduites secondaires acheminent le minerai vers le
pipeline principal qui centralise à son niveau l’approvisionnement de la plateforme de
Jord Lasfar.
Longeant 235 km au total, le slurry pipeline demeure le plus long pipeline en phosphate
et participe à renforcer le leadership du Groupe OCP au niveau mondial.
 

Une prouesse d’ingénierie


Les équipes d’ingénieurs qui ont mené à bien le projet
du minéroducen ont voulu un modèle de technologie,
d’ergonomie et d’efficience.La pulpe de phosphate,
composée à 60 % de minerai et à 40 % d’eau, est ainsi
acheminée grâce à la force gravitaire, passant ainsi
d’une altitude de 775 m au début du tracé à 66 m à sa
fin, aidée d’une station de pompage installée au
démarrage pour vaincre la pente sur les 30 premiers
kilomètres. Cette technologieest utilisée pour la
première fois au Maroc dans le transport de phosphate.
Dès la phase de conception, le tracé du pipeline a été optimisé au maximum, minimisant
la longueur des conduites, évitant les obstacles géographiques des terrains traversés et
veillant à contourner les populations. Totalement enterré sous une profondeur de deux
mètres, ce pipeline, grâce à la prouesse technologique et la force naturelle, se distingue
par sa vitesse optimale comparée à celle des pipelines en phosphate existants. La
technologie du slurry pipeline est utilisée pour la première fois dans le transport de
phosphate au Maroc.
 
Une sécurité optimale
Outre la fiabilité de ses composants et matériaux de
fabrication, le pipeline se distingue par les conditions
de sécurité et de respecte de l’environnement
considérées comme des priorités tout le long de
l’exécution du projet. Les technologies les plus
abouties auront été utilisées pour superviser et contrôler le bon fonctionnement du
pipeline. Deux salles de contrôle sont installées à la station de tête et la station
d’arrivée ainsi qu’un système de contrôle et d’acquisition des données (SCADA).
L’évaluation en continu de données (pression, densité, débit…) provenant du système
servira à relever les mesures nécessaires aux éventuelles détections de fuites. Plusieurs
audits sécurité et environnement ont été conduits pour s’assurer de la conformité aux
standards et aux spécifications en la matière.
 
Le processus d’acheminement avant-après pipeline
Avant le pipeline, le phosphate extrait était en partie
lavé, broyé et flotté. La quasi-totalité est séchée
pour s’adapter aux exigences de transport et stockée
à la mine. Le phosphate à exporter est transporté par
voie ferroviaire vers le port de Casablanca,alors que la
part destinée à la valorisation chimique prend la
destination deJorfLasfar. Pour être valorisés, les
phosphates secs sont mis en pulpe par ajout de l’eau,
soit 60% de phosphate et 40% d’eau.
Avec la mise en service du slurry pipeline, la totalité des phosphates extraits sera lavée
et conditionnée pour le transport hydraulique, avec enrichissement par lavage-broyage-
flottation des qualités sources pauvres. Il sera ensuite transporté en totalité à travers
le minéroduc vers la plateforme de JorfLasfar où la partie destinée à l’export sera
filtrée, séchée et granulée, et l’autre valorisée, livrée sous forme de pulpe prête à être
utilisée dans les unités de transformation chimiques.
Compactage de sol
Le compactage des sols est une technique utilisée en génie civil visant à améliorer la qualité
des sols pour la construction. Il ne faut pas la confondre avec la compaction des sols qui elle,
est d'origine naturelle.

Objectifs
Les objectifs du compactage des sols sont multiples.
Ils visent principalement à :

 Réduire la déformation
 Diminuer la perméabilité des sols
 Diminuer les variations de volume indésirables

Outils de compactage
Il existe différente manière de réaliser un compactage selon l'énergie que l'on souhaite
obtenir et les moyens disponibles1.
On peut notamment citer :

 la plaque vibrante
 la pilonneuse
 rouleau lisse

Compactge d’un piscine (Village OCP Khouribga)


Quelques machines de construction visitées :
Contrôle de la qualité du béton / Contrôle des matériaux utilisés / Contrôle de
l’exécution

- Etablissement des métrés d’un local a la mise à

terril T16 pour Les relais de communication des canaux

GC E-287
Contrôle de la qualité du béton Contrôle des matériaux
utilisés Contrôle de l’exécution
SECURITE :

Avant d'entrer en contact avec la section surveillance, nous suivant une formation sur la
sécurité d'un chantier .En effet, la présence des équipements de protection individuels
(EPI) et collectifs (EPC), reste obligatoire pour assurer la sécurité des diffèrent
intervenants sur un chantier. EPC: l'entreprise doit fournir à son personnel les
équipements nécessaires à sa protection et la forme à leur utilisation.
Le casque: obligatoire par tout sur le chantier.

Les chaussures de sécurité : obligatoire partout sur le chantier et pour toute personne
impliquée dans les travaux.

Les gants : obligatoires pour les travaux de démolition manuelle, travaux au chalumeau,
travaux au marteau de piquage et travaux de meulage.

Conclusi
on
Ce stage a constitué une occasion importante

pour découvrir le monde de travail.

En effet, Il m’a permis de matérialiser mes

connaissances sur les travaux de chantier et de voir de


près les procédures de préparation des projets et les

étapes qui suivent dans leur exécution, et de

développer le sens des relations humaines au sein du

milieu de travail.

Il constitue donc un pas positif vers la vie

professionnelle puisqu’il m’a permet de bâtir une vraie

carrière professionnelle, et de me donner une idée sur

l’avenir.

Finalement il convient de signaler que la réussite

d’un projet repose sur plusieurs volets à savoir :

sécurité, qualité, et optimisation des ressources.

Fin

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