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Dédicaces

A mes très chers parents,


En signe d’amour, de respect et de reconnaissance, pour tous les sacrifices que
vous avez consentis pour mon éducation et mon bien-être.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon grand amour, mon estime, ma
gratitude, mon intime attachement et ma profonde affection.
Qu’ALLAH vous procure longue vie, avec bonheur et santé, vous protège, afin
que vous demeuriez le soleil qui illumine ma vie.

A mes frères,
Qui ont toujours su me donner la force d’aller de l’avant.
Puisse l’amour et la fraternité nous unir à jamais.

A tous les membres de ma famille.

A tous mes amis.

A tous ceux qui ont confiance en moi.

Que tout le monde retrouve à travers ces lignes, mes sincères sentiments et ma
profonde reconnaissance.

I
Remerciements

Après mon louange à Allah, mes premiers remerciements s’adressent à tout le corps
administratif qui s’est investi dans notre formation. En particulier, l’équipe professorale de la
filière Eco-Energétique et Environnement Industriel.

Je tiens à exprimer, également, ma profonde gratitude au staff de l’entité de production


sulfurique de l’OCP Jorf Lasfar, pour leur accueil durant toute la période de mon PFE.

Pour la contribution à la réussite de ce travail, je tiens aussi à présenter mes vifs remerciements
envers :
 M. KHOUYA Ahmed, Professeur à l’ENSAT, de m’avoir encadré pour mener à bien
mon projet de fin d’étude ;
 M. AKKAOUI Houssam, Responsable HSE à l’entité de production sulfurique, qui a su
concilier la responsabilité de son poste et l’encadrement d’une apprenante que je suis et
de m’avoir éclaircie toute démarche de travail ;
 Mme. DARRAS Rim, Mme. HADRI Chadia, M. LAAROUSSI Youssef et M.
BATHAOUI Noureddine pour les meilleures conditions qu’ils mon offertes durant toute
la période de l’élaboration de ce projet, et surtout pour leurs conseils chaleureux, leurs
information dont j’avais besoin pour atteindre mes objectifs fixés.

Mon sincère profond remerciement adressé à M. IDROUSS Ayoub pour le grand effort qui a
fourni afin de me permettre l’admission au sein de l’OCP.

Merci à tous les agents OCP. J’avoue être très touchée par la gentillesse, le bon accueil et le
bon travail dont j’étais témoins durant la période de mon stage.

La boucle de remerciement ne peut se fermer sans penser à tous ceux qui ont contribué de près
ou de loin à la réussite de mon projet de fin d’étude.

II
Avant-propos
Elève Ingénieur Stagiaire de l’ENSA de Tanger :
FLAFI Manal

Intitulé du travail :
Mise en œuvre des procédures du système de management de l’environnement ISO 14001
version 2015 et déploiement du standard gestion des déchets au niveau de l’Entité Production
Sulfurique de l’OCP Jorf Lasfar.

Etablissement d’accueil :
OCP SA

Adresse :
B.P.118 – El Jadida-Maroc

Téléphone :
(+212) 5 22 53 41 18

Site internet :
www.ocpgroup.ma

Encadrant du projet dans l’établissement d’accueil :


M.AKKAOUI Houssam, Ingénieur HSE

Directeur du projet à l’ENSA :


M.KHOUYA Ahmed, Professeur à l’ENSA

Date de début et de fin de stage :


Du 01/03/2018 au 30/06/2018

III
Résumé

Le présent rapport est le fruit de ma contribution, lors de mon stage de fin d’études effectué au
sein de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), au projet de la mise en œuvre des procédures
du système de management de l’environnement selon la norme ISO 14001 version 2015, et
aussi le déploiement du standard « Gestion des déchets » au sein de l’entité de production
sulfurique.

OCP Jorf Lasfar étant une entreprise adoptant une politique Qualité, Santé, Sécurité,
Environnement et Sûreté, la prise en compte d’améliorer en continu les performances HSE
(Hygiène, Sécurité et Environnement) tout en respectant les exigences en vigueur est plus que
forte.

La première partie du travail consiste à réaliser un diagnostic décrivant la situation actuelle de


l’entité d’accueil en matière de la conformité aux exigences de la nouvelle version de la norme
en proposant par la suite des suggestions et recommandation, afin de mettre en place à la fin un
plan d’action regroupant l’ensemble des non conformités trouvées.
La deuxième partie du travail consiste à déployer le standard environnement « Gestion des
déchets ». Après une étude approfondie du standard, on a pu déceler toutes ses exigences. Un
état des lieux a été réalisé pour vérifier leur applicabilité. Par la suite, une création documentaire
et des actions sur le terrain ont été mise en place. L’établissement d’un plan de gestion des
déchets fut la dernière tâche du travail.

Mots clés : SME, ISO 14001 :2015 , Analyse PESTEL, Parties intéressées, Analyse
environnementale, Veille réglementaire, Standard OCP, Gestion des déchets.

IV
Abstract

The present report is the result of my contribution, during my internship at the Office Chérifien
des phosphates (OCP), to the project of the implementation of the procedures of the
environmental management system according to the ISO standard 14001 version 2015, and also
the deployment of the standard "waste management" within the sulphur production entity.

OCP Jorf Lasfar being a company adopting a quality, health, safety, environment and safety
policy, the taking into account of continuous improvement of the HSE (hygiene, Safety and
environment) performance while respecting the requirements in force is More than strong.

The first part of the work is to make a diagnosis describing the current situation of the host
entity in terms of compliance with the requirements of the new version of the standard by
proposing suggestions and recommendations in order to put in place at the end an action plan
bringing together all the nonconformities found.
The second part of the work is to deploy the standard environment "waste management". After
a thorough study of the standard, it was possible to detect all its requirements. A state of the
scene was carried out to verify their applicability. Subsequently, a documentary creation and
actions on the ground were put in place. The final task of the work was to establish a waste
management plan.

Keywords: EMS, ISO 14001:2015, PESTEL analysis, interested Parties, environmental


analysis, regulatory monitoring, OCP Standard, waste management.

V
Table des matières

Dédicaces .................................................................................................................................... I
Remerciements .......................................................................................................................... II
Avant-propos ............................................................................................................................ III
Résumé ..................................................................................................................................... IV
Abstract ..................................................................................................................................... V
Table des matières .................................................................................................................... VI
Liste des abréviations ............................................................................................................... IX
Liste des figures ....................................................................................................................... XI
Liste des tableaux .................................................................................................................. XIII
Introduction ........................................................................................................................... XIV
Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil et description du projet ............................. 1
I. Présentation de l’organisme d’accueil ................................................................................ 1
1. OCP-SA ........................................................................................................................... 1
i. Introduction ................................................................................................................. 1
ii. Missions du groupe OCP ......................................................................................... 1
iii. Organisation du groupe OCP-SA............................................................................. 2
2. OCP Jorf Lasfar ............................................................................................................... 3
i. Présentation ................................................................................................................. 3
ii. Organisation ............................................................................................................. 4
3. Maroc Phosphore III et IV .............................................................................................. 5
4. Entité de production d’acide sulfurique .......................................................................... 7
i. Présentation ................................................................................................................. 7
ii. Service HSE de l’unité OIJ/S ................................................................................. 11
II. Présentation du projet ....................................................................................................... 11
1. Cahier des charges ......................................................................................................... 12
i. Les acteurs du projet .................................................................................................. 12
ii. Expression du besoin ............................................................................................. 12
2. Méthodologie adoptée ................................................................................................... 14
3. Planning ......................................................................................................................... 15

VI
4. Analyse des risques liés au projet ................................................................................. 17
Synthèse ................................................................................................................................... 17
Chapitre II : Etat des lieux et diagnostic préliminaire .............................................................. 18
I. Système de management de l’environnement .................................................................. 19
1. Aperçu général sur la norme ISO 14001 ....................................................................... 19
2. Les nouveautés de la norme ISO 14001 ........................................................................ 19
3. Intérêts de la mise en place d’un SME .......................................................................... 21
II. Diagnostic......................................................................................................................... 21
1. Méthodologie ................................................................................................................ 21
2. Evaluation et analyse ..................................................................................................... 23
3. Plan d’action .................................................................................................................. 26
Synthèse ................................................................................................................................... 28
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des résultats ............................. 29
I. Planification des actions ................................................................................................... 29
1. Définition du contexte de l’organisme .......................................................................... 29
i. Enjeux internes .......................................................................................................... 29
ii. Enjeux externes ...................................................................................................... 30
iii. Besoins et attentes des parties intéressées.............................................................. 32
2. Domaine d’application .................................................................................................. 32
3. Politique environnementale ........................................................................................... 33
4. Détermination des aspects et impacts environnementaux significatifs ......................... 35
i. Découpage du site ...................................................................................................... 35
ii. Bilan des entrées-sorties ........................................................................................ 35
iii. Analyse environnementale ..................................................................................... 36
5. Obligations de conformité ............................................................................................. 41
i. Législation environnementale marocaine .................................................................. 41
ii. La conformité réglementaire .................................................................................. 42
iii. Résultats de l’évaluation de la conformité réglementaire ...................................... 43
6. Programme d’action environnemental .......................................................................... 44
II. Mise en œuvre .................................................................................................................. 46
Synthèse ................................................................................................................................... 46
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des déchets’ ....................... 47
I. Présentation du standard ‘Gestion des déchets’ ............................................................... 48

VII
1. Mise en contexte............................................................................................................ 48
2. Présentation du standard ‘Gestion des déchets’ ............................................................ 48
i. Définition et principes directrices.............................................................................. 48
ii. Structure générale du standard ............................................................................... 49
II. Mise en œuvre .................................................................................................................. 51
1. Etat des lieux ................................................................................................................. 51
2. Déploiement du standard ............................................................................................... 55
i. Inventaire des déchets ................................................................................................ 55
ii. Fiches des déchets .................................................................................................. 57
iii. Plan de gestion des déchets .................................................................................... 57
iv. Aménagement d’une zone de stockage et tri ......................................................... 60
III. Estimation du gain financier de la vente des déchets .................................................... 61
Synthèse ................................................................................................................................... 63
Conclusion et perspectives ....................................................................................................... 64
Bibliographie ............................................................................................................................ 66
Webographie ............................................................................................................................ 66
Liste des annexes ...................................................................................................................... 67

VIII
Liste des abréviations

A
AE : Aspect Environnementaux
AES : Aspect Environnementaux Significatif
APS : Activités, Produits et Services

C
C : Conformité
CA : Criticité de l’Aspect
CI : Criticité de l’Impact

D
DMAIC: Define, Measure, Analyze, Improve, Control

H
HLS: High Level Structure
HSE: Hygiène, Sécurité et Environnement

I
IE: Impact Environnemental
ISO: International Organisation for Standardization

N
NC: Non-Conformité

P
PESTEL: Politique, Economique, Sociale, Technologique, Ecologique, Légal
PFE : Projet de Fin d’Etude
PME : Programme de Management Environnemental

IX
PCV : Perspective de Cycle de Vie
PI : Parties Intéressées

S
SME : Système de Management Environnemental
SWOT: Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats

X
Liste des figures
Figure 1: Organigramme du groupe OCP 3
Figure 2 : Vue aérienne du complexe Jorf Lasfar 4
Figure 3: Organigramme OCP Jorf Lasfar 4
Figure 4 : Flow sheet du complexe OCP Jorf-Lasfar 6
Figure 5: Etapes de production de l'acide sulfurique 7
Figure 6 : Schéma de fonctionnement de l'atelier de production d'acide sulfurique 10
Figure 7: Organigramme du service HSE de l'entité OIJ/S 11
Figure 8 : Schéma de l'analyse fonctionnelle 13
Figure 9: Méthodologie adoptée DMAIC 14
Figure 10 : Diagramme de Gantt du projet 16
Figure 11: Ecarts de conformité à la norme ISO 14001 : 2015 23
Figure 12 : Ecarts de conformité du chapitre 4 25
Figure 13: Ecarts de conformité du chapitre 6 26
Figure 14 : Extrait des enjeux internes 29
Figure 15 : Analyse PESTEL des enjeux externes 30
Figure 16: Périmètre d'application 32
Figure 17 ; Politique environnementale 34
Figure 18 : Schéma déterminant les activités concernées par l'analyse environnementale 35
Figure 19 : Bilan des entrants et sortants 35
Figure 20: Thématiques dominantes dans l'analyse environnementale 42
Figure 21: Logigramme de déploiement du standard 50
Figure 22: Déchets de Vanadium usée 51
Figure 23: Les fûts usés 52
Figure 24 : Déchets d'antaloxe et du bois 52
Figure 25: Déchets de ferrailles 53
Figure 26: Accumulateurs usagés 53
Figure 27 : Batteries usagés 54
Figure 28 : Stockage de l’huile usagée 54
Figure 29: Modèle de plan de gestion des déchets selon la réglementation marocaine 57
Figure 30: Etat actuel du parc de stockage des déchets 60

XI
Figure 31: Proposition d'aménagement de la zone de stockage 61
Figure 32: Estimation du gain financier de l'année 2016-2017 62
Figure 33: Diagramme des gains financier (DH) des années 2015-2016-2017 63

XII
Liste des tableaux
Tableau 1: Fiche signalétique OCP-SA 1
Tableau 2 : Méthode "QQOQCP" pour le projet 13
Tableau 3: Analyse des risques liés au projet 17
Tableau 4 : Structure de la norme ISO 14001: 2015 19
Tableau 5 : Diagnostic de la conformité aux exigences de la norme ISO 14001:2015 21
Tableau 6 : Echelles d'évaluation des exigences de la norme ISO 14001 : 2015 22
Tableau 7 : Résultats globaux du diagnostic de conformité 23
Tableau 8: Les sous chapitres du chapitre 4 de la norme ISO 14001: 2015 24
Tableau 9: Les sous chapitre du chapitre 6 de la norme ISO 14001 : 2015 25
Tableau 10: Extrait des enjeux externes 31
Tableau 11 : Parties intéressées pertinentes pour le SME 32
Tableau 12: Exrait des APS liés à la PCV 36
Tableau 13 : Grille de cotation de niveau de maitrise 38
Tableau 14 : Grille de classification des AE 39
Tableau 15 : Extrait de la cotation environnementale de l'entité de production sulfurique 40
Tableau 16 : Liste des aspects environnementaux significatifs 41
Tableau 17 : Les thématiques dominantes au niveau de l'analyse environnementale 42
Tableau 18: Trame de tableau de l'évaluation de la conformité 43
Tableau 19 : Résultats de l'évaluation de conformité 44
Tableau 20: Extrait du programme environnementale proposé 45
Tableau 21: Extrait de l'inventaire des déchets 56
Tableau 22: Extrait du plan de gestion des déchets 59
Tableau 23: Tonnage des déchets et estimation du prix annuel de vente 62
Tableau 24: Table des résultats 62

XIII
Introduction

Dans le cadre de son objectif d’atteindre la Classe Mondiale en terme d’Hygiène Sécurité et
Environnement, et face aux enjeux de son développement industriel à savoir, le dédoublement
de la capacité de production minière, le triplement de la capacité de transformation chimique,
la révolution dans la logistique de transport des phosphates, l’intégration parfaite mine chimie,
et l’utilisation de nouvelle technologie : Pipeline, Dessalement d’eau de mer, Automatisation
des équipement…, le groupe OCP a connu une transformation colossale dans le domaine de la
HSE.

C’est en adéquation avec cette stratégie du groupe OCP, que la direction du site de Jorf Lasfar
s’inscrit pleinement dans la démarche d’amélioration continue pour atteindre le niveau Classe
Mondiale, visant à améliorer en continu la performance environnementale. De ce fait, la
direction du site de Jorf Lasfar s’est engagée dans plusieurs démarches et a élaborée un nombre
de standard dans ce contexte.

Pour cette raison et dans le but de représenter un véritable pas en avant, d’être pertinent au
vu des prochains défis environnementaux et de contribuer à l’objectif global d’un
développement durable en équilibre avec ses éléments sociaux et économiques, le site OCP Jorf
Lasfar décide de se lancer dans le projet de la mise en place d’un système de management de
l’environnement selon la norme ISO 14001 : 2015.

C’est dans ce contexte où s’inscrit mon projet de fin d’étude. Il s’agit d’une part de la mise
en place des procédures du système de management de l’environnement selon la norme ISO
14001 : 2015, et ceci au sein de l’entité de production d’acide sulfurique. D’autre part, mon
projet porte sur le déploiement du standard environnement ‘Gestion des déchets’.

Le présent rapport s’étend sur quatre chapitres :


 Le premier chapitre présente l’entreprise d’accueil ainsi que le contexte général du
projet ;

XIV
 Le deuxième chapitre explique les nouvelles exigences qu’a portée la nouvelle version,
et met l’accent sur le diagnostic réalisé ;
 Le troisième chapitre présentes les actions de planification mises en place ;
 Le quatrième et dernier chapitre présente le standard environnement ‘Gestion des
déchets, présente la documentation élaboré exigée par le standard, et expose finalement
une étude financière sur la gestion des déchets.

XV
Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil et
description du projet

Ce chapitre présente dans un premier temps le groupe OCP Jorf Lasfar,


Maroc phosphore II et III et l’entité d’accueil. Dans un second temps, il
décrit le projet réalisé.

1
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

I. Présentation de l’organisme d’accueil


1. OCP-SA
i. Introduction
L’office chérifien du phosphate a été créé en 1920 ayant pour but : la production du phosphate
et ses dérivés (acide phosphorique, engrais)
Depuis sa création, l’extraction du phosphate brut se localise dans plusieurs villes marocaines :
Khouribga, Ben guérir, Youssoufia, Boucraâ-Laâyoune. L’OCP a également construit deux
pôles industriels pour la production d’acide phosphorique et les engrais : Le pôle industriel de
Safi et le pôle industriel de Jorf Lasfar.
En 1975, l’OCP devient le groupe qui réalise aujourd’hui des exportations très importantes
grâce à ces ports d’embarquement situés au long de la côte atlantique (Casablanca, Jorf Lasfar,
Safi, Laâyoune).

Description Information
Date de création OCP 1920
Siège social 2, Rue Al Abtal, Hay Erraha, Casablanca
Extraction, traitement, valorisation et commercialisation des
Secteur d’activité
phosphates/produits dérivés
Site d’exploitation minière Khouribga, Youssoufia, Ben guérir et Boucraâ-Laâyoune
Site de valorisation chimique Safi et Jorf Lasfar
Ports d’embarquement Casablanca, Safi, Jorf Lasfar et Laâyoune
 3ème producteur mondial du phosphate
 1er exportateur mondial du phosphate brut/sous toutes
Impact économique
formes
 1er exportateur mondial d’acide
Tableau 1: Fiche signalétique OCP-SA

ii. Missions du groupe OCP


OCP a un accès exclusif aux plus larges ressources de phosphate au monde, un des composants
essentiels de toute forme de vie. En tant que tel, il est engagé à mettre son leadership
économique et sa responsabilité morale au service de la disponibilité à long terme de ce minerai
essentiel. De la même manière, OCP concilie une politique de gestion de ses ressources, visant

1
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

à assurer une croissance profitable et pérenne, avec ses engagements sociaux et


environnementaux.
La mission du Groupe OCP s’articule autour de trois composantes majeures :

 Leadership économique : OCP a comme objectif la consolidation de sa position de leader


de son industrie, afin de s’assurer une croissance économique à long terme, au bénéfice de
l’ensemble de ses parties prenantes ;
 Gestion de l’environnement : Le développement durable et la préservation de
l’environnement font partie des fondements des pratiques du Groupe. L’utilisation des
technologies les plus avancées en la matière permettent de minimiser les impacts
environnementaux de ses activités tout en améliorant les cadres de vie des écosystèmes 
 Engagement social : OCP fournit à ses proches communautés des prestations dans les
domaines de la santé, de l’éducation, de la culture et du sport. Le Groupe
collaboreétroitement avec les entreprises locales, dans un cadre d’écosystèmes vertueux.
Enfin, il accompagne des millions d’agriculteurs à travers le monde à améliorer
durablement leurs rendements grâce à une fertilisation raisonnée. En outre, le Groupe offre
gratuitement ses services relatifs à l’extension de l’agriculture pour aider les agriculteurs au
Maroc et dans les autres pays émergents à accroitre leurs rendements agricoles. 
iii. Organisation du groupe OCP-SA
C’est une organisation fondée sur une structure concentrée sur ses métiers de base qui lui permet
de s’acquitter de sa mission.
Les activités du Groupe sont structurées sous trois pôles : Mines, chimie, finance et support
logistique. Un comité exécutif et des comités articulés s’inscrivent dans une démarche de travail
collégial qui présente une assistance au Président Directeur Général et favorisent le transfert
d’information et le développement de synergie entre les différentes entités :
 Le pôle Mines : Englobe la Direction des exploitations minières de Khouribga, la
Direction des exploitations minières des Gantour et la Direction de Phosboucraâ ;
 Le pôle Chimie : Englobe les Directions Maroc Phosphore Safi, Maroc Phosphore Jorf-
Lasfar, la Société IMACID et la Société EMAPHOS ;
 Le pôle Finance et Support Logistique : Englobe la Direction des Systèmes
d’Informations, la Direction Financière, la Direction des Approvisionnements et des
marchés et la Direction Partenariats Internationaux.

2
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Figure 1: Organigramme du groupe OCP

2. OCP Jorf Lasfar


i. Présentation
Situé sur le littoral atlantique, à 20 km au Sud-Ouest d’El Jadida, le complexe industriel de Jorf-
Lasfar a vu le jour en 1986 et a permis au groupe OCP de doubler sa capacité de valorisation
des phosphates.
Le site, qui s’étend sur plus de 1700 hectares, a été choisi pour diverses raisons :
 Proximité du site minier Khouribga ;
 Existence d’un port profond ;
 Disponibilité d’eau de mer et de réserves d’eau douce ;
 Possibilité d’extensions futures.
Maroc phosphore de Jorf Lasfar a pour principal objectif la production d’acide phosphorique et
d’engrais (DAP, MAP, TSP) à partir de phosphates et de soufre solide principalement. Ces deux
entrées de matière constituent les principales matières premières utilisées pour l’usine Maroc
Phosphore.

3
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Figure 2 : Vue aérienne du complexe Jorf Lasfar

ii. Organisation
Le complexe industriel Jorf Lasfar est rattaché à l’axe centre du groupe OCP-SA. Le site est
composé des unités rattachées directement à la direction du site. L’organigramme ci-dessous
décrit les différentes composantes du site.

Site Jorf
Lasfar

Capital humain Support

Responsabilité
HSE
Sociétale

Ingénierie de
Sûreté
la maintenance

Moyens Flux et Maroc Maroc


généraux opérations phosphore III phosphore IV

Figure 3: Organigramme OCP Jorf Lasfar

4
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

3. Maroc Phosphore III et IV


L’usine Maroc Phosphore III et IV contient des zones principales telles que :
1. Le port : C’est la fenêtre du pôle au monde. L’office importe le soufre et l’ammoniac
et exporte le phosphate, l’acide phosphorique concentré et purifié et l’engrais de qualités
différentes. Aussi, le port contient un hangar de stockage de soufre solide, deux bacs
pour stockage de l’ammoniac, une station de pompage d’eau de mer et une station de
fusion et de filtration de soufre en le transformant en soufre liquide.
2. L’usine : Elle rassemble plusieurs ateliers de production, à savoir :
 Atelier sulfurique : Il est constitué de six unités de production d’acide sulfurique
monohydrate d’une capacité de 2650 tonnes par jour chacune.
 Atelier phosphorique : Il permet de produire 5400 tonnes de P2O5 (Pentoxyde de
phosphore) par jour.
 Atelier engrais : Il comporte quatre unités de production DAP dont deux peuvent
produire du TSP, MAP et NPK, d’une capacité de 1400 tonnes par jour chacune.
 Atelier des utilités : Cet atelier rassemble tous les produits intermédiaires
nécessaires à la production à l’exception de l’acide sulfurique. Il contient :
 Une centrale thermoélectrique, avec trois groupes turbo-alternateurs de 37
MW chacun. Elle est conçue pour assurer la production et la distribution de
l’énergie électrique; la production et la gestion de la vapeur; la réfrigération des
auxiliaires du complexe et la production et la distribution de l’eau alimentaire et
condensats.
 Une station de Traitement des Eaux Douces (TED), qui a pour rôle le
traitement, le stockage et la distribution des différentes qualités des eaux aux
consommateurs (Eau filtrée, eau désilicée et eau potable).
 Une station de pompage et reprise d’eau de mer, qui est destinée à alimenter
le complexe en eau de mer traitée et filtrée.
 Une station de compression d’air.

5
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Figure 4 : Flow sheet du complexe OCP Jorf-Lasfar

6
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

4. Entité de production d’acide sulfurique


i. Présentation
L’atelier de production d’acide sulfurique de Maroc Phosphore III et IV est composé de deux
bacs de stockage du soufre liquide, de six unités de production identiques (A, B, C, X, Y, Z) de
capacité unitaire de 2650 TMH/jour, de six bacs de stockage d’acide sulfurique et de trois
stations de chargement de camions citernes.
L’acide sulfurique est considéré comme un produit intermédiaire qui est destiné aux clients
internes (Pour la production de l’acide phosphorique, pour la production des engrais,
EMAPHOS, IMACID) et aux clients externes du pôle industriel Jorf-Lasfar.
Les étapes de production d’acide sulfurique sont la combustion du soufre dans le four, la
conversion de SO2 en SO3 dans le convertisseur et l'absorption de SO3 dans les tours
d’absorption.
La figure suivante illustre ces étapes :

Figure 5: Etapes de production de l'acide sulfurique

Vu que ce procédé s’accompagne d’un dégagement de chaleur dans certaines réactions, la


production de la vapeur est un sous-produit destiné vers la centrale, sous forme de vapeur haute
et moyenne pression.
a. Combustion de soufre
Le soufre liquide est pompé de la fosse de pompage vers le four de combustion, avec une
température plus que 400°C. Afin de former le dioxyde de soufre, la combustion se fait avec un
excès d’air, qui subit une filtration pour éliminer la poussière et un séchage pour diminuer son
humidité, suivant la réaction suivante : S + O2 → SO2 + Q1

7
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

La température du gaz à la sortie du four est plus élevée que la température nécessaire pour la
conversion, pour cela le gaz est refroidi dans une chaudière de récupération.
b. Conversion du dioxyde du soufre
Après avoir passé par la chaudière, le gaz traverse un filtre à gaz pour éliminer les cendres de
soufre contenues dans le soufre et arrivants au convertisseur. Cette conversion suit la réaction
suivante :
SO2 + ½ O2 → SO3 + Q2
La conversion n’est pas complète, en effet, le taux de conversion de la réaction dépend de la
répartition et la quantité du catalyseur dans les couches de convertisseur. Dans l’unité
sulfurique, le taux de conversion est de 99.5% et le SO2 non converti devient une source
d’émission.
Dans la première masse du convertisseur, on a une conversion maximale du dioxyde du soufre.
La quantité restante passe par le surchauffeur afin de diminuer sa température et être par la suite
renvoyée à la deuxième masse du convertisseur. Ainsi de suite, jusqu’arrivé à la troisième masse
où les gaz sont refroidis puis transférés vers la tour d’absorption intermédiaire pour que
l’absorption de SO3 par l’acide sulfurique sera faite à 98.5%.
Les gaz sortant de cette tour et contenant encore du dioxyde de soufre non converti circulent à
nouveau dans la quatrième masse du convertisseur où la conversion finale de SO2 en SO3 aura
lieu.
En dernière phase, ces gaz entrent dans la tour d’absorption finale afin de transformer le
Trioxyde de Soufre (SO3) en Acide Sulfurique (H2SO4) avant de dégager le reste des gaz dans
l’atmosphère par la cheminée.
c. Absorption du SO3 et formation d’acide sulfurique H2SO4
La réaction de l’absorption est exothermique, qui dégage de la chaleur. Elle s’écrit comme suit :
SO3 + H2O → H2SO4 +Q3

Le rôle des tours d'absorption est d'absorber le trioxyde de soufre contenu dans les gaz de
procédé pour produire de l'acide sulfurique. Chacune des unités d'acide sulfurique est munie de
deux tours d'absorption, une tour d'absorption intermédiaire utilisée dans le circuit d'absorption
intermédiaire et une tour d'absorption finale pour le circuit d'absorption finale.
Environ 90% de SO2 passe par les trois premières couches du convertisseur et est converti en
SO3 pour être absorbé par la suite dans la tour intermédiaire. Les 10% restant, après avoir passé
par la quatrième couche du convertisseur, est absorbé dans la tour d’absorption finale.

8
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

L’acide de circulation dans les tours de séchage et d’absorption est récupéré dans les deux bacs
intermédiaires où l’eau de dilution est ajoutée automatiquement pour maintenir le titre d’acide
à 98.5%.
La figure suivante illustre le fonctionnement des lignes de production sulfurique :

9
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Figure 6 : Schéma de fonctionnement de l'atelier de production d'acide sulfurique

10
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

ii. Service HSE de l’unité OIJ/S


La figure suivante (figure 7) présente l’organigramme du service Hygiène, Sécurité et
Environnement au sein de l’entité de production sulfurique, lieu de stage ou se déroule notre
projet de fin d’étude.

Responsable
HSE

Coordinateur
Animateur HSE Coordinateur
Hygiène et Assistante
entité environnement
Sécurité

Animateurs HSE
ateliers

Figure 7: Organigramme du service HSE de l'entité OIJ/S

 Activité du service HSE :


 Garant du respect d’application des procédures et standard HSE sur l’entité ;
 Proposition et suivi du plan HSE de l’entité ;
 Assurer la veille documentaire et procédurales relatives aux différents concepts HSE ;
 Définition des indicateurs environnementaux et audits ;
 Suivi des actions d’amélioration environnementales, etc.

II. Présentation du projet


Dans le cadre de la nouvelle version de l’ISO 14001 :2015, l’entité OIJ/S s’est lancée dans une
démarche de transition de son système de management environnemental. L’objectif de ce stage
est de mettre en œuvre les procédures de la norme susnommée, ainsi que le déploiement du
standard environnement « gestion des déchets ». Dans ce cadre, plusieurs missions à remplir.

11
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

1. Cahier des charges


i. Les acteurs du projet
 Maître d’ouvrage : Le Groupe OCP site de Jorf-Lasfar ;
 Maître d’œuvre : L’École Nationale des Sciences Appliquées de Tanger, représentée par
FLAFI Manal, élève ingénieure en génie Eco-Energétique et Environnement Industriel ;
 Tuteur technique : Le suivi et l’encadrement de M. AKKAOUI Houssam, Ingénieur HSE,
avec la collaboration de :
o Mme. DARRAS Rim : Responsable HSE site ;
o Mme. EL HADRI Chadia : Secrétaire HSE entité OIJ/S ;
o M. BATHAOUI Noureddine : Animateur HSE entité ;
o M. LAAROUSSI Youssef.
Des réunions hebdomadaires se tenaient avec mes collaborateurs et moi-même pour partager
les connaissances et suivre l’état d’avancement du projet.
 Tuteur pédagogique : Le suivi et l’encadrement de M. KHOUYA Ahmed, Professeur
Habilité à l’École Nationale des Sciences Appliquées de Tanger.
ii. Expression du besoin
a. Problématique
Avec la collaboration des différents acteurs cités ci-dessus, ce projet consiste en la mise en
œuvre des procédures du système de management de l’environnement selon la nouvelle version
de la norme. Ainsi que le déploiement du standard environnement « Gestion des déchets ».
L’objectif de cette mission est d’identifier les évolutions et les changements que la nouvelle
version présente, en faisant une évaluation de l’existant afin d’élaborer un plan d’action pour
corriger les écarts. Quant au déploiement du standard, l’objectif est l’intégration du standard
dans le quotidien des collaborateurs.

Dès le lancement du projet, le besoin a été exprimé par l’outil d’analyse fonctionnelle « Bête à
cornes ».

12
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Sur quoi agit-il ? A qui rend-il service ?

Entité Production
Groupe OCP Sulfurique

Mise en place des procédures du


SME et déploiement du
standard environnement

Dans quel but ?

Certification ISO 14001/2015

Figure 8 : Schéma de l'analyse fonctionnelle

b. QQOQCP
Pour explicité le besoin et la problématique de l’entreprise, on a eu recours à la méthode
‘QQOQCP’. Cette méthode conduit à répondre à plusieurs questions afin de collecter les
données nécessaires pour rendre compte des différentes contraintes liées à la problématique.
Qui est concerné par la mission ?
OCP Jorf Lasfar
Qui
Qui est chargé par la mission ?
FLAFI Manal, élève ingénieure de la 3ème année cycle ingénieur, G3EI.
 Mise en œuvre des procédures de l’ISO 14001 :2015 ;
Quoi
 Déploiement du standard environnement « Gestion déchets »
Ou Entité de production sulfurique
Quand Période de 4 mois allant de 01 mars 2018 au 30 juin 2018
Comment Application des connaissances acquises durant la formation académique
Pourquoi L’amélioration des performances HSE et l’amélioration de l’image de marque
Tableau 2 : Méthode "QQOQCP" pour le projet

13
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

c. Missions du projet
Nous avons été amenés à effectuer des tâches relatives aux missions principales suivantes :
 L’étude des nouveautés contenant dans la nouvelle version de la norme ISO 14001 ;
 Elaboration d’un diagnostic du système par rapport à la nouvelle version de la norme ;
 La détermination des enjeux internes, externes et l’identification des parties intéressées
ainsi que leurs besoins ;
 Planifier les actions environnementales ainsi la mise en place d’un plan du déploiement du
standard :
 Procédures documentés de l’analyse environnementale et la vielle
réglementaire ;
 L’identification AES induits par l’activité de l’entité ;
 Détermination des risques et opportunités ;
 L’établissement d’objectifs et environnementaux et d’un plan d’action décrivant
les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire ces objectifs ;
 L’élaboration de la vielle réglementaire environnementale ;
 Création du système documentaire relatif au standard.
2. Méthodologie adoptée
Pour répondre favorablement à notre mission, nous avons adopté la méthode DMAIC qui est
l’un des principales méthodes utilisées dans la gestion des projets. Son objectif est de fournir
une sorte de plan de route que nous devons suivre afin d’atteindre les objectifs plus rapidement
et ainsi mieux gérer le projet.

Définir

Contrôler Mesurer

DMAIC

Améliorer Analyser

Figure 9: Méthodologie adoptée DMAIC

14
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

La méthodologie comporte cinq étapes, chacune entraine l’autre, et vise à établir un cercle
vertueux.
 Définir : Est la première étape de la méthode. Elle permet de définir le périmètre du
projet, les attendus et les ressources nécessaires.
 Mesurer : Collecter les données, mesurer la performance, identifier les zones de
progrès. Evaluation de la performance actuelle.
 Analyser : utilisation des outils pour identifier les causes du problème. A ce stade, il
faut comprendre les problèmes pour pouvoir formuler par la suite les solutions
susceptible de combler les écarts entre l’état actuel et les objectifs.
 Améliorer : Identification et mise en œuvre des solutions pour éviter les susdits
problèmes.
 Contrôler : suivi des solutions mise en place. Il est important d’éviter tout retour en
arrière. D’autre part, les résultats ne sont pas toujours immédiatement visibles.
3. Planning
Afin de mener une étude pertinente, la gestion du projet est une étape primordiale. Pour cela,
nous avons eu recours au diagramme de Gantt pour la planification des tâches. Ce dernier est
un outil permettant de modéliser la planification des tâches nécessaires à la réalisation d’un
projet. Suite à ça, un diagramme a été réalisé au fur et à mesure de l’avancement du projet.

15
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

Figure 10 : Diagramme de Gantt du projet

16
Chapitre I : Présentation de l’organisme et description du projet

4. Analyse des risques liés au projet


Avant d’entamer out projet, il est nécessaire d’établir une méthode de prévention des risques
qui peuvent avoir des impacts que ce soit sur l’efficacité ou la pertinence de l’étude. Cette étape
a pour objectif d’assurer un déroulement saint au projet. Dans la vision de la nouvelle version
de la norme, on va identifier les opportunités qui accompagnent chaque risque. Le tableau
suivant présente l’analyse des risques et opportunité liée à mon projet de fin d’étude.
Risque Action préventives Opportunité
Période serrée pour  Hiérarchiser les parties Plus de motivation pour
l’accomplissement du selon leur priorité ; accomplir le travail.
projet  Etablir un diagramme de
Gantt ;
 Respecter les tâches
planifiées.
Perte de documentation du Enregistrer les données sur Bien maitriser les délais
projet USB, Google Drive, planifiés.
Dropbox…
Manque de communication  Planifier d’autres tâches  Communiquer avec le
interne et indisponibilité en parallèle pour assurer maximum des
des collaborateurs l’avancement du projet ; personnes ;
 S’adapter à  Développer l’esprit
l’environnement d’équipe ;
existant.  Multiplier les sources
d’informations.
Tableau 3: Analyse des risques liés au projet

Synthèse
Ce premier chapitre définie le contexte général de mon projet de fin d’étude. La première partie
présente l’organisme d’accueil, son domaine d’activité ainsi que l’entité ou se déroule le projet.
La deuxième partie met l’accent sur le contexte du projet, ses objectifs, son analyse des risques
ainsi que sa planification à travers un diagramme de Gantt.

17
Chapitre II : Etat des lieux et diagnostic préliminaire
Ce chapitre présente les nouveautés de la version 2015 de la norme ISO
14001. Il décrira par la suite l’état des lieux à travers un diagnostic
préliminaire et proposera un plan d’action pour la mise en œuvre du
SME.

18
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

I. Système de management de l’environnement


1. Aperçu général sur la norme ISO 14001
La norme ISO 14001 a été rédigée en septembre 1996 sous l’égide de l’ISO. Elle prescrit les
exigences relatives à un système de management environnemental (SME) permettant à un
organisme de formuler une politique et des objectifs prenant en compte les exigences
législatives et les informations relatives aux impacts environnementaux significatifs. La norme
aidera ainsi les organismes à améliorer leur performance environnementale grâce à une
utilisation plus rationnelle des ressources et à la réduction des déchets, et gagnant par la suite
la confiance des parties intéressées.
La nouvelle version de la norme va donner plus de sens et de pertinence à la mise en œuvre des
politiques environnementales car elle s’alignera sur la stratégie de l’entreprise et s’appliquera
à l’ensemble de la chaîne de valeur des produits. Ainsi l’entreprise sera invitée à évaluer
régulièrement sa performance environnementale et s4interroger sur son niveau.
2. Les nouveautés de la norme ISO 14001
Structure HLS et terminologie : la nouvelle version propose un cadre commun pour les
normes du système de management qui définit des termes, des notions et des chapitres
communs afin d’améliorer leur cohérence et harmoniser et faciliter la mise en œuvre d’un
système de management intégré. La nouvelle structure contient 10 chapitres, le tableau suivant
présente le sommaire de la norme selon cette version.
Sommaire de la norme iso 14001 : 2015
1. Domaine d’application
2. Références normative
3. Termes et définitions
4. Contexte de l’organisme
5. Leadership
6. Planification
7. Support
8. Réalisation des activités opérationnelles
9. Evaluation des performances
10. amélioration
Tableau 4 : Structure de la norme ISO 14001: 2015

19
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

Contexte de l’organisme : La version 2015 de la norme exige une compréhension et une


analyse détaillée du contexte de l’organisme par :
 La détermination des enjeux internes et externes ayant un impact sur l’orientation de
l’organisme ;
 La détermination des besoins et attentes des parties intéressées pertinentes.
Approche risque : La norme incite à identifier les risques, opportunités ainsi que les actions à
mettre en œuvre pour les maîtriser.
Leaderships : L’engagement et l’implication de la direction sont primordiaux, la direction doit
démontrer son engagement par sa responsabilité sur l’efficacité du SME
Documentation : la souplesse des exigences relatives à la documentation est clairement
remarquée dans la nouvelle version :
 Les procédures ne sont plus exigées ;
 Diminution du nombre d’informations documentées exigées par rapport à la version
précédente. Ainsi, les entreprises sont appelées à maitriser plus efficacement leurs
documents et enregistrements.
Communication : La communication devient un processus à deux sens, vers l’intérieur et
l’extérieur de l’organisme. L’entreprise doit fournir en interne et en externe les informations
relatives à son SME, communiquer sur ses performances et répondre aux demandes des parties
intéressées.
Perspective du cycle de vie : L’identification des aspects environnementaux devrait tenir
compte du cycle de vie qui présente les étapes successives de la vie d’un produit depuis
l’acquisition de la matière première jusqu’à l’élimination finale. Il n’est pas requis de procéder
à une analyse détaillée du cycle de vie, il suffit de réfléchir sérieusement sur les phases du cycle
de vie qu’il est possible de maîtriser ou d’influencer.
Performance environnementale : L’organisme devra évaluer sa performance
environnementale et s’interroger sur les niveaux de résultats ainsi que sur les bénéfices de la
démarche. En plus, la notion d’amélioration de la performance environnementale est renforcée,
afin de pousser les ambitions d’accroitre la transparence et la crédibilité vis-à-vis des parties
intéressées.

L’équipe HSE de l’entité de production sulfurique a bénéficié d’une formation au centre de


compétences industrielles de l’OCP Jorf Lasfar, assuré par un cabinet de formation compétent.
La formation était sur la version 2015 de la norme ISO 14001 et les nouveautés qu’elle présente.

20
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

3. Intérêts de la mise en place d’un SME


Les normes du système de management constituent des outils, mis à la disposition des
organismes pour déployer leurs stratégies. La volonté de l’OCP de mettre en place un système
de management de l’environnement selon la norme ISO 14001 : 2015, émane de son envie de :
 Répondre aux enjeux de plus en plus exigent ;
 S’engager dans une logique de développement durable, afin d’éviter la dégradation
environnementale et préserver les ressources naturelles ;
 Améliorer et évaluer ses performances environnementales, ainsi que sa communication
externe sur ses résultats environnementaux.

II. Diagnostic
1. Méthodologie
Le concept du diagnostic environnement est de se positionner par rapport aux exigences de
l’ISO 14001 :2015. Il s’agit de déterminer les facteurs impactés par le processus
environnement, d’établir un état des lieux pour ces facteurs puis décrire les actions à
entreprendre (concernant les points négatifs ou non appliqués au sein de l’entreprise), pour
arriver à une situation satisfaisante par rapport aux nouvelles exigences du SME.

L’évaluation a été faite à l’aide d’une grille, sur laquelle nous avons présenté les différentes
exigences de la norme ISO 14001 :2015, afin de déceler les bonnes pratiques existantes, les
éléments à renforcer ou à mettre en place et qui permettre à l’organisme de s’autoévaluer.

Ce diagnostic a été établi suite à une lecture et compréhension approfondie de la norme, le


tableau ci-dessous présente une forme illustrée de la grille d’évaluation du système :
Critères d’exigences des articles Libellés des
Référence Evaluation %
de la norme évaluations

Tableau 5 : Diagnostic de la conformité aux exigences de la norme ISO 14001:2015

Pour évaluer les exigences d’une manière directe, quatre types de réponse sont mis en place,
pour chaque réponse un pourcentage, ainsi qu’un niveau de véracité et un libellé pour chaque
niveau, la même démarche pour les chapitres sauf que le pourcentage de conformité est calculé
automatiquement en se basant sur la formule ci-dessous :

21
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

∑ des pourcentages des exigences du chapitre


%= *100
Nombre total des exigences du chapitre
Le tableau ci-dessous montre les échelles de l’évaluation des exigences :
Niveau de véracité des exigences Niveaux de conformité des articles
Choix Taux Taux Taux Libellé des
Niveau de Niveaux de
de de moyen moyen niveaux de
véracité conformité
véracité véracité minimal maximal conformité
Conformité de
Niveau 1 :
niveau 1 : Il est
L'action n'est
nécessaire de
pas réalisée ou Faux 0% 0% 29 % Insuffisant
formaliser les
alors de manière
activités
très aléatoire.
réalisées.
Conformité de
Niveau 2 :
niveau 2 : Il est
L'action est
nécessaire de
réalisée Plutôt
45 % 30 % 59 % Informel pérenniser la
quelques fois de faux
bonne
manière
exécution des
informelle.
activités
Conformité de
Niveau 3 : niveau 3 : Il est
L'action est Plutôt nécessaire de
75 % 60 % 89 % Convaincant
formalisée et vrai tracer et
réalisée. d'améliorer les
activités.
Niveau 4 : Conformité de
L'action est niveau 4 :
formalisée, Vrai 100 % 90 % 100 % Conforme Maintenez et
réalisée, tracée communiquez
et améliorée. vos résultats.
Tableau 6 : Echelles d'évaluation des exigences de la norme ISO 14001 : 2015

22
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

2. Evaluation et analyse
Comme synthèse des résultats obtenus à travers la grille d’autodiagnostic nous avons
l’ensemble des pourcentages, illustrés dans le tableau ci-dessous, liés à chaque chapitre de la
norme.
Chapitre Pourcentage de conformité
Contexte de l’organisme 69 %
Leadership 82 %
Planification 65 %
Support 80 %
Réalisation des actions opérationnelles 78 %
Evaluation des performances 78 %
Amélioration continue 83 %
Tableau 7 : Résultats globaux du diagnostic de conformité

Le calcul du pourcentage de conformité permet de bien visualiser les résultats de cette grille
d’évaluation à l’aide du graphe Radar.
Art. 4 Contexte
de l'organisme
Convaincant
100%

Art. 10 Art. 5
Amélioration Leadership
Convaincant 50% 66% Convaincant
83% 82%

Art. 9 0%
78% 65% Art. 6
Évaluation des
Planification
performances
Convaincant
Convaincant
78% 80%
Art. 8
Réalisation des
Art. 7 Support
activités
Convaincant
opérationnelles
Convaincant
Figure 11: Ecarts de conformité à la norme ISO 14001 : 2015

23
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

Interprétations :
 Les grands écarts concernent les chapitres contenant les nouveautés principales de la
nouvelle version de la norme, à savoir le chapitre 4 et le chapitre 6 ;
 Les autres chapitres présentent des écarts moins significatifs.
Pour mieux comprendre et interpréter les résultats du diagnostic, nous passons par une étude
des sous chapitres de chaque chapitre de la norme, en tirant les points faibles à traiter et les
recommandations à prendre en compte afin de mettre en place le système de management de
l’environnement. Dans ce qui suit, est présenté des exemples de la méthodologie adoptée.
 Exemple du chapitre 4 : Contexte de l’organisme
Les pourcentages de conformité de chaque sous chapitre du chapitre 4 de la norme ISO 14001 :
2015, ainsi que les écarts de conformité par rapport aux exigences de la norme sont présentés
dans le tableau et le graphe ci-dessous :

Score Score cible


4-Contexte de l’organisme 69 %
4.1-Compréhension de l’organisme et de son 75 % 100 %
contexte
4.2-Compréhension des besoins et attentes des 45 % 100 %
parties intéressées
4.3-Détermination du domaine d’application du 70 % 100 %
SME
4.4-SME 75 % 100 %
Tableau 8: Les sous chapitres du chapitre 4 de la norme ISO 14001: 2015

24
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

4.1 Contexte
Informel
100%

50%

4.4 SME et
4.2 Besoins
processus 0%
Informel
Convaincant

4.3 Application du
SME Convaincant

Figure 12 : Ecarts de conformité du chapitre 4

Ce chapitre contient des grandes nouveautés la nouvelle version de la norme, à savoir


l’introduction de la notion des parties intéressées, la prise en compte de leurs attentes et besoins,
ainsi que la détermination des enjeux internes et externes selon les orientations stratégiques de
l’organisme.
Les points faibles à traiter dans ce chapitre sont :
 L’analyse des risques et opportunités n’est pas prises en considération ;
 Les enjeux internes et externes, ainsi que les besoins et attentes des parties intéressées
ne sont pas bien déterminer.
 Exemple du chapitre 6 : Planification
Les pourcentages de conformité de chaque sous chapitre du chapitre 6, ainsi que les écarts de
conformité par rapport aux exigences de la norme sont présentés dans le tableau et le graphe ci-
dessous :
Score Score cible
6-Planification 65 %
6.1-Actions face aux risques et opportunités 65 % 100 %
6.2-Objectifs environnementaux et leur 65 % 100 %
planification
Tableau 9: Les sous chapitre du chapitre 6 de la norme ISO 14001 : 2015

25
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

Pourcentage de conformité 100%

80%

60%

40%

20%

0%
Convaincant Convaincant
Actions face aux risques et Objectifs environnementaux et leur
opportunités planification
6.1 6.2
Figure 13: Ecarts de conformité du chapitre 6

Interprétations :
Le chapitre 6 contient les changements majeurs de la nouvelle version de la norme, à savoir
l’approche par risques, la perspective du cycle de vie. De ce fait, on remarque plusieurs écarts
de conformité en ce qui concerne la planification des actions pour traiter les aspects
environnementaux, les obligations de conformité, aux enjeux et aux exigences des parties
intéressées.
Les points faibles à traités dans ce chapitre sont :
 Les aspects environnementaux ne sont pas déterminés ;
 Les risques et opportunités en lien avec les aspects environnementaux ;
 Les obligations de conformité ne sont pas prises en compte ;
 La perspective de cycle de vie n’est pas intégrée.
3. Plan d’action
A l’issus du diagnostic, nous avons élaboré un ensemble d’actions validées par le responsable
HSE. En fonction des résultats obtenus, il s’est avéré qu’un certain nombre d’actions devaient
être mises en place afin de se conformer avec les exigences de la norme.

Afin de ne pas omettre aucune exigence de la norme, les actions ont été déterminées en fonction
de chaque chapitre, chaque exigence de la nouvelle norme du processus de production de

26
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

l’entité a été retranscrite en action à mener, et cela afin de répondre correctement à ses attentes.
Dans ce qui suit des actions sont proposées afin de récapituler les résultats du diagnostic dans
l’ultime but de se conformer à la norme ISO 14001 : 2015 :
 Détermination des enjeux internes et externes :
Dans le cadre de la nouvelle vision de la norme ISO 14001 : 2015 et concernant le contexte de
l’organisme, il sera impératif de définir tous les enjeux internes et externes qui entrent en
relation avec OCP Jorf Lasfar. La compréhension du contexte interne de l’organisme peut être
facilitée par la prise en compte des enjeux découlant de l’environnement de l’organisme.
Ainsi, on a :
 Déterminer les enjeux internes ;
 Déterminer les enjeux externes à l’aide de l’analyse PESTEL ;
 Etablir une analyse SWOT qui combine les enjeux internes et externes.

 Détermination des besoins et attentes des parties intéressées :


La norme exige l’identification des besoins des parties intéressées pertinentes. Pour assurer la
conformité du site à cette exigence, il s’est avéré de prendre connaissance de la totalité des PI
de l’entreprise et d’identifier leurs besoins.
 Détermination du périmètre d’application du SME
 Rédaction de la politique environnementale
 L’analyse environnementale :
Elle consiste à identifier les éléments d’entrée et de sortie de chaque activité, ainsi que les
aspects et les impacts environnementaux qui y sont liés. Les résultat de cette analyse sont
conservés et revus régulièrement.

Afin de réaliser cette analyse une procédure a été créée, qui a comme but la définition des
modalités pour l’identification et l’évaluation des aspects et impacts environnementaux
associés aux activités, produits et services de l’entité dans une perspective de cycle de vie. Les
critères de cotation des aspects sont définis au niveau de la même procédure.
 Etablissement du plan d’action environnemental
 Etablissement de la veille réglementaire

27
Chapitre II : Mise en œuvre des procédures de la norme ISO
14001 version 2015

Synthèse
Une lecture approfondie de la norme ISO 14001 : 2015 s’est avérée indispensable pour la
compréhension de ses exigences, ces derniers qu’on a tirés nous ont aidés à réaliser une grille
d’évaluation qui va faciliter l’accomplissement du diagnostic dans le but de vérifier
l’applicabilité des exigences sur les terrains.
Par la suite, on a relevé les conformités et les non conformités relatives aux exigences de la
norme afin de les évaluer et les analyser et enfin en tirer un plan d’action pour la mise en place
du SME.

28
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et
présentation des résultats
Ce chapitre est consacré aux résultats obtenus en appliquant les actions
citées dans le plan auparavant, la présentation des résultats sera
accompagnée d’une analyse et discussion.

29
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

I. Planification des actions


1. Définition du contexte de l’organisme
i. Enjeux internes
Les enjeux internes de l’OCP Jorf Lasfar sont représentés dans un tableau qui suit la logique
présentée dans la norme. Le tableau des enjeux internes contient les informations suivantes :
l’enjeu interne, description de l’enjeu, l’impact de l’enjeu sur le système de management de
l’environnement.
Les types des enjeux traités sont :
 Les enjeux liés aux compétences techniques ;
 Les enjeux liés aux compétences métiers ;
 Les enjeux liés aux ressources matérielles et financières ;
 Les enjeux liés aux valeurs de l’OCP.
Dans ce qui suit un extrait du tableau des enjeux internes.
Enjeux
Description de l'Enjeu Impact sur le SME
Internes

L'inadéquation des technologies utilisées par


rapport au SME mis en place
L'empreinte écologique des Adaptation des technologies utilisées pour la
technologies utilisées préservation de l'environnement
L'élaboration des indicateurs de performance
de management
La prise en considération du L'inadéquation des équipements utilisés par
Technologique facteur environnemental dans rapport au SME mis en place
l'adoption ou acquisition de L'adoption de l'approche " cycle de vie" pour
nouveaux équipements les nouveaux équipements

Allocation du budget pour L'insuffisance du budget


l'amélioration des équipements
Création de valeur (valorisation)
/installations /procédés en terme
de préservation de
l'environnement
Figure 14 : Extrait des enjeux internes

29
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

ii. Enjeux externes


En ce qui concerne les enjeux externes pertinents en accord avec la finalité de l’OCP, ils sont
représentés dans le tableau ci-dessous en suivant l’analyse PESTEL (Politique, Economique,
Social, Technologique, Ecologique et Légal)
Aspect Politique

Politique import/export
Politique
environnementale
nationale et internationale
Politique sectorielle
relative aux activités Aspect Economique
chimiques...
Aspect Légal Coût des matières
premières et produits
Législation sur la santé axiliaires
Respect de la Politique achat
réglementation nationale et Politique economique,
internationale en vigueur... fiscale et budgétaire...

Enjeux
externes

Aspect Social
Aspetc Ecologique
Sensiilité et intérêt pour
Gestion des déchets
l'environnement
Consommation d'énergie
Attitude vis-à-vis de
Sensibilité et forces
l'environnement et niveau
écologiques...
de conscience...

Aspect Technologique

Evolution de la
technologie
Recherche et
développement

Figure 15 : Analyse PESTEL des enjeux externes

30
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des résultats

Enjeux Externes Description de l'Enjeu Impact sur le SME

Politique
Plans lancés par L'évolution du plan directeur d'aménagement Mise en conformité du SME/ aux nouvelles exigences (obligations de
l'état: urbain et rural conformités)
Politique de
régionalisation, plan Plan ou politique national sur les sujets relatifs au Mise en conformité du SME/ aux nouvelles exigences (obligations de
Maroc vert, etc. changement climatique, l'environnement, l'énergie conformités)
et l’agriculture (projets d’adaptation)
Partenariats dans le cadre du plan Maroc vert
(renforcement de l’agriculture), et dans le cadre du
plan halieutiste (secteur halieutique et marin)

Nouveaux engagements nationaux et/ou internationaux à prendre en


considération (anticipation)

Risques politiques L'Apparition des conflits régionaux Impact environnemental majeur en cas de détérioration des infrastructures

Commerce extérieur La réduction de l'empreinte environnementale Amélioration de la performance environnementale en termes d'émissions,
et politique (Carbone et autre) du site Jorf rejets, efficacité énergétique, etc.
import/export
Augmentation des flux logistiques proportionnellement au développement des
activités de l'OCP

L'adaptation du produit expédié aux normes du Adoption d'une approche "cycle de vie" du produit
marché client (métaux lourds et autres)
Modification du procédé pour adaptation du produit expédié : changement de
périmètre
Tableau 10: Extrait des enjeux externes

31
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

iii. Besoins et attentes des parties intéressées


Dans cette partie, la norme exige d’identifier les parties intéressées pertinentes dans le cadre du
système de management environnemental ainsi que leurs besoins et attentes. Pour s’assurer de
la conformité de l’organisme d’accueil à cette exigence, il s’est avéré nécessaire de prendre
connaissance de la totalité des PI de l’entreprise et d’identifier leurs exigences.
Le tableau d’analyse des parties intéressées pertinentes pour le SME est présenté sous la forme
ci-dessous :

Obligations
Partie Raison de Exigences ou de Risques identifiés
Pertinence
intéressée l’intérêt attentes conformité
O/N Menaces Opportunités

Tableau 11 : Parties intéressées pertinentes pour le SME

2. Domaine d’application
Le périmètre d’application au niveau de l’entité est présenté dans la figure ci-dessous :

Figure 16: Périmètre d'application

32
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

Le périmètre s’étend depuis l’entité de stockage du soufre liquide (unité 11) jusqu’à l’unité de
stockage de l’acide sulfurique (unité 12) passant par la ligne Y.
3. Politique environnementale
La politique environnementale est l’expression formelle de l’engagement de l’organisme à
améliorer sa performance environnementale, elle doit être adoptée à la nature des activités de
l’organisme. La politique selon l’ISO 14001 : 2015 doit comprendre :
 Un engagement à l’amélioration continue de la performance environnementale ;
 Un engagement en matière de protection de l’environnement ;
 Un engagement de satisfaire les obligations de conformité.
La politique doit être documentée et communiquée à tous les niveaux au sein de l’organisme,
est revue régulièrement et mise à jour si nécessaire.
La figure suivante présente la politique environnementale de l’OCP site Jorf Lasfar :

33
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

Politique environnementale
Partant du principe que le développement durable est considéré comme partie intégrante de la
stratégie du Groupe OCP, de l’ambition du site de Jorf Lasfar d’œuvrer pour une exemplarité en
matière de protection de l’Environnement, et de la conviction que la démarche d’amélioration
continue dans le modèle ISO 14001, version 2015 est une excellente approche de management
environnementale permettant de transformer les contraintes et défis environnementaux en
opportunités d’innovation et de création de valeur partagée avec les parties prenantes,

La direction du site de Jorf Lasfar s’engage et agit pour :


 Améliorer de façon continue ses performances environnementales ;
 Respecter ses obligations de conformité nationales et s’assurer de la prévention et de la maitrise
des risques environnementaux ;
 Adopter les normes internationales applicables MIGA pour les nouveaux projets de
développement industriel ;
 Maîtriser les modes opératoires et innover dans les processus opérationnels pour réduire les
impacts environnementaux qui y sont liés ;
 Gérer ses activités, produits et services de manière écologique, en respectant les standards et
procédures en vigueur, et en influençant positivement autant que possible le cycle de vie des
produits ;
 Gérer les déchets de manière écoresponsable, en les réduisant à la source, et en favorisant le
recyclage et la valorisation ;
 Optimiser la consommation en eau, et favoriser le recours aux ressources en eaux non
conventionnelles ;
 Améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre ;
 Renforcer les mécanismes internes de contrôle et d’auto-surveillance, et assurer un reporting
fiable et une communication adaptée aux différentes parties prenantes ;
 Développer les compétences, sensibiliser et responsabiliser l’ensemble des collaborateurs, les
fournisseurs et les autres parties prenantes sur le respect et la protection de l’environnement ;
 Allouer les ressources nécessaires à la mise en œuvre de cette politique.

Tous ces engagements sont traduits par des actes concrets, inscrits dans des plans d’actions, et qui
sont suivis et évalués par les instances de gouvernance HSE.

Il est de la responsabilité de chacun que cette démarche réussisse car nous en sommes tous les acteurs
privilégiés.

LE DIRECTEUR DU SITE DE JORF LASFAR,

M. EL KAF Amine

Figure 17 ; Politique environnementale

34
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

4. Détermination des aspects et impacts environnementaux significatifs


i. Découpage du site
Le découpage du site consiste à mettre en évidence les activités concernées par l’analyse
environnementale.
La définition des activités a été axée en effet, sur l’adoption de la perspective de cycle de vie
au niveau de processus de production d’acide sulfurique étudié, afin de savoir une vision
exhaustive sur les activités qui existent en amont et en aval de notre processus principal.

La réception de la La combustion
Stockage de l'acide
matière première et La conversion
sulfurique
consommables L'absorption

Figure 18 : Schéma déterminant les activités concernées par l'analyse environnementale

ii. Bilan des entrées-sorties


Après avoir eu connaissance de déroulement du procédé de fabrication, l’étape qui suit est
l’identification des flux entrants et sortants. Cette étape est primordiale, elle servira par la suite
dans l’identification des aspects environnementaux susceptibles d’engendrer un ou plusieurs
impacts environnementaux. Les différentes données nécessaires sont présentées dans le schéma
ci-dessous, il s’agit d’un bilan de matière :

Figure 19 : Bilan des entrants et sortants

35
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

iii. Analyse environnementale


Afin de bien réaliser l’analyse environnementale, une procédure a été créée (Annexe). Cette
procédure définit l’ensemble des modalités à suivre pour :
L’identification des aspects et impacts environnementaux associés dans une perspective de
cycle de vie ;
 L’évaluation de la criticité des impacts environnementaux identifiés ;
 La détermination des aspects environnementaux significatifs ;
 La définition d’un plan d’action de maitrise des aspects environnementaux significatifs
en cohérence avec la politique et les objectifs globaux.
La procédure de l’analyse environnementale, présentée dans les annexes, explique en détaille
la méthodologie adoptée pour l’analyse environnementale, tout en présentant li logigramme de
la procédure ainsi que les critères de cotation pour l’évaluation et la hiérarchisation des aspects
environnementaux.
 Identification des aspects environnementaux et impacts associés
 Identification des APS en liaison avec la PCV
L’identification des aspects environnementaux devrait tenir compte du cycle de vie présentant
les étapes successives et interdépendantes de la vie d’un produit depuis l’acquisition des
matières premières jusqu’à leur élimination finale.
Nous avons effectué un recensement des activités, produits et services liés à la PCV de l’acide
sulfurique. Le tableau ci-dessous représente un extrait du travail :

Activité, Capacité de
Unité PCV Produit ou Aspect - Désignation maîtrise ou
Service d'influence

Réception du
fuite du soufre liquide au niveau des
soufre liquide Maîtrise
conduites
via les conduites
Unité de
Réception et
production Réception
stockage du Rupture de fûts Maîtrise
d’acide MP
Vanadium
sulfurique
Traçage du
soufre par la Consommation de la vapeur BP Maîtrise
vapeur BP
Tableau 12: Exrait des APS liés à la PCV

36
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

 Identification des AEs, IEs et leurs opportunités


Après découpage du cycle de vie du produit en APS vient le recensement des aspects
environnementaux relatifs à chaque élément de l’APS.

L’identification des impacts environnementaux provenant d’une modification de


l’environnement causée par les aspects environnementaux relatifs aux APS précités, sera menée
en parallèle d’une étude des opportunités.

Concernant l’évaluation de la « Capacité de maitrise ou d’influence », il s’agit d’évaluer si


l’entité possède un levier d’actions sur les aspects environnementaux identifiés. A titre
d’exemple les aspects liés à une activité ne relevant pas du site ou dont les moyens de maitrise
ne peuvent être mis en œuvre par impossibilité technique, financière ou autre, relèvent du
domaine d’influence et non de celui de la maitrise.

 Evaluation des impacts


Chaque impact et évaluer selon des critères spécifiques. Nous faisons la distinction entre les
critères d’évaluation selon trois modes :
- Mode normale : Conformément aux prescriptions, procédures et modes opératoires. Il
s’agit de la production quotidienne.
- Mode anormale : Ou il s’agit d’identifier les marches transitoires des systèmes (arrêts,
démarrage) ainsi que leurs fonctionnements. Dans ce cas l’activité persiste mais dans
des conditions anormales.
- Situation d’urgence : Ou il s’agit d’identifier les dysfonctionnements réels ou
potentiels des systèmes. Ce mode de fonctionnement entraine l’arrêt immédiat de la
production.
Les critères d’évaluation sont déterminés selon la grille de cotation présentée dans le fichier
Excel de l’analyse environnementale.

 La criticité de l’impact environnemental :


Elle se détermine par le produit des paramètres d’évaluation cité dans la grille de cotation
(gravité, sensibilité du milieu et la fréquence selon le mode) suivant la formule suivante :
CI=G*F*S

37
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

Avec :
 CI : Criticité d’impact ;
 G : Gravité ;
 F : Fréquence ;
 S : Sensibilité.

 Maitrise et calcul de significativité


Les impacts évalués sont maitrisés par des actions mises en place afin de réduire leurs
significativités.
La cotation de maitrise (M) est effectuée en tenant compte des moyens techniques, humains et
organisationnels de maitrise des impacts critiques. Le niveau de maitrise varie selon la grille
de cotation ci-dessous :
Indices
5 4 3 2 1
Critère
Absence totale Faible Maitrise Maitrise Maitrise
de mesure de maitrise : moyenne : suffisante : optimale :
maitrise Peu de Mise en Moyens Moyens
technique, moyens œuvre des adaptés et techniques,
Niveau de humaine ou techniques moyens et surveillés compétences
maitrise organisationnelle mis en sans et suivi
œuvre et surveillance systématiques
sans systématique sont mis en
surveillance œuvre en
systématique continu
Tableau 13 : Grille de cotation de niveau de maitrise

Après avoir affecté un niveau de maitrise à chaque IE critique, sa significativité est alors
calculée afin de déterminer les AES. Les AE non critique ne font pas l’objet d’une cotation de
maitrise.

La criticité des AE (CA) se calcule par la formule ci-après :


CA=CI*M

38
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

Pour le cas des situations d’urgences, si la probabilité d’occurrence est supérieure ou égale à 4,
la gravité est au moins égale à 3 et le degré de maitrise opérationnelle est supérieurs ou égale à
3, l’AE en mode Situation d’Urgence correspondant est considéré comme significatif même s’il
ne l’est pas.

 Hiérarchisation des aspects environnementaux


Le calcul de la significativité nous permet d’identifier le niveau d’importance d’un aspect
environnementau.la hiérarchisation des impacts consiste à classifier les AE selon la grille
suivante :
Importance Significativité Décision de maitrise
Significatif L’aspect environnemental est prioritaire,
>= 81 il faut affecter les ressources pour
l’élimination ou la réduction.
Moyennement acceptable La maitrise de cet aspect pourrait générer
16-64
des effets positifs sur l’environnement.
Acceptable 1-9 L’AE n’est pas prioritaire.
Tableau 14 : Grille de classification des AE

Une simulation de la cotation proposée a été réalisée pour l’entité de production d’acide
sulfurique, le tableau suivant illustre une partie de cette cotation.

39
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des résultats

Mode normal Donné


Capacité
es sur
Activité, de
Aspect - Impact - la

Cricité MN
Fréquence
Produit maîtrise Sensibilité Gravité Signific
PCV Désignati Désignat Opportunité maîtris AES
ou ou ativité
on ion e
Service d'influen

conso

conso
Energ

Energ
Nuisa
mmé

mmé
Hom
Eau

Eau

Eau

Eau
nce
me
Sol

Sol
Air

Air
ce Maît.

ie

ie
e

e
fuite du
Réception
soufre
du soufre protection
liquide au pollution
liquide Maîtrise de la nappe 0 2 60
niveau du sol
via les phréatique
des
conduites
conduites
Réception
et protection
Rupture Pollution
Réception stockage Maîtrise de la nappe 0 2 80
de fûts du sol
MP du phréatique
Vanadium
Protection
Consom des
Traçage Epuisem
mation ressources
du soufre ent des
de la Maîtrise et 5 2 1 10 0
par la ressourc
vapeur réalisation
vapeur BP es en eau
BP d'un gain
financier
Tableau 15 : Extrait de la cotation environnementale de l'entité de production sulfurique

40
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

L’évaluation des aspects environnementaux sur les différents zones et activités découpées a
relevée dix aspects environnementaux significatifs comme le montre le tableau ci-dessous. Ceci
peut être expliqué par l’existence des moyens de maitrise au niveau de la majorité des aspects
qui ont été jugés critiques. Les AES détectés vont nécessiter un plan d’action qu’on va le
présenter par la suite.

AES Significativité
Emission de la vapeur de soufre des fosses et des bacs 135
Risque d'incendie au niveau de la turbosoufflante 160
Risque d'explosion au niveau du four de combustion 96
Emission du SO2 lors d'une fuite (filtre à gaz) 96
Emission du SO3 dans l'air en cas de fuite (tour d'absorption) 96
Evacuation du gaz SO2/SO3 à la sortie de la cheminée 120
Evacuation des brumes d'acide sulfurique à la sortie des cheminées 90
Emanation intense des gaz de procédé à la sortie de la cheminée 160
(Panache)
Rupture de bac de stockage d'acide sulfurique 120
Fuite d'acide sulfurique dans les conduites 120
Tableau 16 : Liste des aspects environnementaux significatifs

5. Obligations de conformité
Le processus de veille et d’évaluation de la conformité aux obligations est détaillé au niveau
de la procédure créée « Obligation de conformité » qui est annexée.

L’objectif de la procédure est la définition de la méthodologie de la veille, d’évaluation et de


réévaluation de la conformité vis-à-vis des obligations de conformité environnementales
réglementaires.
i. Législation environnementale marocaine
Le système juridique relatif à l’environnement a connu une avancée importante, de nombreux
principes et règles juridiques ont vu le jour pour encadrer les différentes activités en cohérence
avec les objectifs de la protection de l’environnement.

L’état des lieux juridique sera réalisé pour pouvoir cerner l’ensemble des lois et des textes
d’application liés directement aux activités de l’entité de production sulfurique. Seront cités
dans cette partie les différents textes relatifs aux activités de l’entité.

41
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

D’après l’analyse environnementale réalisée au niveau de la partie précédente, on a pu relever


les thématiques les plus pertinentes pour l’entité, ce qui nous a permis de concentrer nos efforts
afin de se focaliser que sur trois thématiques : L’air, l’eau et le sol en relation avec les déchets.

Le graphe ci-dessous met en avant les thématiques dominantes au niveau de l’analyse.

Milieu Pourcentage
Air 29
Sol 40
Eau 16
Homme 11
Energie 4
Tableau 17 : Les thématiques dominantes au niveau de l'analyse environnementale

MILIEUX DOMINANTS
Air Sol Eau Homme Energie

4%
11%
29%

16%

40%

Figure 20: Thématiques dominantes dans l'analyse environnementale

ii. La conformité réglementaire


 Méthode élaborée pour l’évaluation de la conformité
La méthode décrite ci-dessous permet l’élaboration de la conformité réglementaire en quatre
étapes :
a. Recensement des textes législatifs qui sont liés à l’activité de l’entité ;
b. Recensement des articles des textes législatifs en fonction de leur applicabilité ;
c. Evaluation de la conformité avec la réglementation en vigueur ;
d. Traitement des non conformités, mise en œuvre des actions correctives.

42
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

a. Recensement des textes législatifs qui sont liés à l’activité de l’entité


Les textes réglementaires recensés concernent toutes les activités de l’entité de production
sulfurique.
Pour se faire, la méthode choisie est à la base d’une approche thématique appelée «Approche
par texte », elle permet d’être le plus exhaustive possible pour chaque thème, on liste les textes
réglementaires qui le concernent. Lors de l’étude on a fixé trois thèmes pour l’évaluation de la
conformité.
La méthode proposée consiste à synthétiser, dans un premier temps, les exigences
réglementaires dans des tableaux. Un tableau pourra être créé pour chacun des thèmes abordés,
ce tableau porte des détails sur les textes tels que : date de promulgation, type, l’applicabilité
du texte et la conformité.
Type Numéro Applicabilité Conformité
Référence Applicabilité
de Texte Milieu de Exigences de
du texte du texte oui non
texte l'exigence l'exigence
Tableau 18: Trame de tableau de l'évaluation de la conformité

L’ensemble des éléments des tableaux élaborés constituent la synthèse des textes législatifs
concernant l’activité de l’entité, organiser dans un seul fichier Excel et classée par feuilles.
b. Recensement des articles des textes législatifs en fonction de leur applicabilité
Une fois la première étape est finalisée, la méthode dans sa deuxième étape consiste à réduire
la taille des textes recensés, en fonction de leur applicabilité dans l’entité, les articles non
applicables des textes seront écartés, ainsi, seuls les articles applicables seront évalué lors de
l’étape suivante. Les articles applicables et non applicables seront classés, selon la méthode,
dans un tableau élaboré pour chaque thème.
c. Evaluation et traitement des non conformités
Les dernières étapes de la méthode proposée sont dédiées à l’évaluation et traitement de non-
conformité par la mise en œuvre des actions nécessaires pour satisfaire les exigences
réglementaires.
Les actions proposées seront intégrées dans le plan d’action environnementale qui va être
expliquer par la suite.
iii. Résultats de l’évaluation de la conformité réglementaire
 Evaluation de la conformité réglementaire
Voir tableau Excel veille réglementaire Sulfurique

43
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

 Synthèse
D’après l’évaluation de la conformité, on a obtenu les résultats, présentés ci-dessous, qui
reflètent l’état de l’application de la réglementation sur les thèmes déjà défini, le total des
exigences appliquées et traitées est de 48 dont 26 (54,17 %) conformes et 22 (45,83) non
conformes.
Le graphe ci-dessous représente la synthèse du travail.
Thème C NC %C %NC
Air 11 0 100,00% 0%
Déchets 15 22 40,54% 59,46%

Total 26 22
Taux de non-
45,83%
conformité
Tableau 19 : Résultats de l'évaluation de conformité

Conformité réglementaire
120,00%

100,00%

80,00%

60,00%

40,00%

20,00%

0,00%
Air Déchets

%C %NC

Équation 1: Pourcentage de conformité par chaque thème

6. Programme d’action environnemental


Un plan d’action permet d’atteindre les objectifs et cibles que l’entreprise s’est fixés.
Le programme environnemental comprend une description de l’action, les moyens pour réaliser
l’action et le responsable de l’action.
Le tableau qui suit présente un extrait de l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour
atteindre les objectifs et ceci suivant une hiérarchisation définie.

44
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des résultats

Ligne de
Thémati Mode de
producti Aspect Impact Cause de l'aspect Objectif Actions Moyens Responsable
que fonctionnement
on
Emission de la Résultat de processus *Minimiser
vapeur de soufre de maintien du soufre les rejets Mesure systématique
Normal
Production d'acide sulfurique (Ligne Y)

des fosses et des en phase liquide (T= atmosphériq des émissions H2S
bacs 138 °C) ues
Les étapes de *Généraliser la *Analyseu
production de l'acide technologie de r des

Pollution de l'air
qui débute par la *Améliorer désulfuration des gaz effluents
*Tous les
combustion de soufre la qualité de des cheminées qui gazeux
responsables du
à l'aide de l'air l'air pour permet d'améliorer la
Air procédé
Evacuation des gaz atmosphérique et se protéger productivité et en *Echangeu
*Responsable
de procédés à la termine par une l'environne même temps r de
Normal HSE
sortie de la absorption dans la ment et être améliorer l'empreinte chaleur
cheminée tour finale avant en environnementale en (Refroidiss
l'évacuation de ces conformité transformant les gaz eur)
gaz qui contiennent réglementair de la cheminée en
96,29% du N2, 3,63 e acide et les récupérant
du O2 et 0,0724 du dans la boucle de
SO2. production
Tableau 20: Extrait du programme environnementale proposé

45
Chapitre III : Mise en place du plan d’action et présentation des
résultats

II. Mise en œuvre


 Standard de « Gestion des déchets »
Le standard « Gestion des déchets » détermine les exigences de prévention et de gestion des
déchets, basées principalement sur la réglementation en vigueur et les bonnes pratiques.

Le but de ce référentiel est d’assurer la mise en œuvre des principes de réduction à la source
ainsi qu’une gestion respectueuse de l’environnement et sécuritaire des déchets générés au
niveau de l’entité de production sulfurique et ce, tout au long de leur cycle de vie.

Le présent standard va faire l’objet d’étude du chapitre suivant.

Synthèse
Après le relevé des conformités et non conformités relatives aux nouvelles de la norme afin de
les évaluer et les analyser, on a pu tirer un plan d’action pour le travail.
La mise en place du plan d’action a commencé par l’étape de planification, consistant à définir
le contexte de l’organisme, à définir les enjeux internes et externes à travers l’analyse PESTEL
ainsi que les besoins et attentes des PI, à réaliser l’analyse environnementale pour la
détermination des AES, à faire la veille réglementaire afin d’évaluer la conformité par rapport
aux exigences législatives. Et enfin l’étape de la mise en œuvre qui a mis le point sur le standard
« Gestion des déchets » qu’on va décortiquer dans le chapitre qui suit.

Les tableaux renseignés relatives à l’analyse des enjeux internes et externes, à l’analyse des PI,
à l’analyse environnementale et à l’analyse des obligations de conformité sont livrés dans des
dossiers séparés sur CD accompagné du présent rapport.

46
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Chapitre IV : Déploiement du standard


environnement ‘Gestion des déchets’

Ce chapitre traite trois volets de la démarche de l’amélioration continue


pour le standard environnement sur la gestion des produits auxiliaires, à
savoir la planification, la mise en œuvre et la vérification

47
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

I. Présentation du standard ‘Gestion des déchets’


1. Mise en contexte
La mise en place des standard OCP a été le fruit d’une joint-venture entre l’OCP et Dupont le
Chimiste Américain dénommée « DOOC : Dupont OCP Operations Consulting ». DOOC offre
des services de conseil et de formation afin de contribuer à améliorer la performance de groupe
en matière de sécurité et de développement durable. Les standards HSE constituent un levier
du projet stratégique en termes de sécurité au niveau de l’OCP «le Zéro Incidents ». Pour ce,
ils fournissent un ensemble d’exigences, et explicitent les rôles, les responsabilités et la
méthodologie à suivre, permettant la sécurité de tout type d’intervention au niveau de chaque
site de l’OCP.

Les standards HSE se divisent en trois types, les standards de gouvernance, les standards
opérationnels et les standards environnements.
 Standards de gouvernance : Standard »Visite et Observation sécurité et
Environnement », standard « Gestion des Incidents et Accidents Sécurité et
Environnement », standard « Entreprises Extérieures ».

 Standards opérationnels : Standard ADRPT, standard « Consignation et


Déconsignation des Energies et Produits Dangereux », standard « Travail en Hauteur »
et standard « Espace Confiné ».

 Standards environnement : Standard « Gestion des produits auxiliaires », standard


EKPI, standard « Gestion des déchets ».

Ce dernier standard va faire l’objet de notre étude et les éléments nécessaires à son déploiement
seront traités dans les parties qui suivent.

2. Présentation du standard ‘Gestion des déchets’


i. Définition et principes directrices
Un déchet est tous résidus résultant d’un processus d’extraction, exploitation, transformation,
production, consommation et d’une manière générale tout objet et matière abandonnés ou que
le détendeur doit éliminer pour ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et à

48
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

l’environnement. Ainsi le référentiel ‘Gestion des déchets’ présente les lignes directrices afin
d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre des principes de réduction à la source ainsi qu’une
gestion respectueuse de l’environnement et sécuritaire des déchets générés au niveau du site
OCP et ce, tout au long de leur cycle de vie (pré-collecte, collecte, stockage, tri, transport, mise
en décharge, traitement et valorisation ou élimination).
Le standard a été conçu comme un document cadre sur lequel des procédures opératoires
complémentaires et spécifiques devrait être développées pour chaque type des déchets, pour
l’ensemble du site, et être amendées par un plan de gestion.

La gestion des déchets générés sur toute la chaine de valeur est un enjeu stratégique pour le
groupe OCP pour divers raisons :
 Les préoccupations environnementales sont au cœur de sa stratégie de développement ;
 Les exigences de la législation et de la réglementation nationale et internationale
régissant la gestion des déchets sont de plus en plus élevées ;
 Les déchets constituent un gisement d’opportunités économiques et sociales.
ii. Structure générale du standard
Le standard ‘Gestion des déchets’ se compose de 4 chapitres majeurs que nous avons présenté
dans la partie qui suit :
 Généralités :
Cette rubrique présente tout d’abord l’objectif du standard, un aperçu sur le domaine
d’application du standard, qui est applicable dans tous les sites de l’OCP, les définitions
relatives à la bonne compréhension des exigences du référentiel et finalement un aperçu sur la
réglementation en vigueur en matière de gestion des déchets.
 Acteurs, rôles et responsabilités :
Le management d’OCP et de ses sites s’engage à donner au personnel impliqué les moyens
d’une gestion des déchets, que ce soit la formation, le matériel, le temps et les budgets
nécessaire à l’accomplissement des tâches y relatives. La ligne hiérarchique, le directeur du
site, le responsable HSE site, le responsable HSE entité, l’entité responsable du PST et l’entité
responsable de la décharge contrôlée.
 Règles de gestion, prescription et préconisation :
Ce chapitre contient les principes directeurs pour une bonne gestion des déchets, la
documentation nécessaire pour le déploiement du standard ainsi que les modes d’aménagement
et de gestion des zones de tri.

49
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

 Déploiement du standard :
Le graphique ci-dessous illustre la phase de déploiement.

Figure 21: Logigramme de déploiement du standard

50
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

II. Mise en œuvre


1. Etat des lieux
Avant d’entamer le déploiement du standard, il a été convenu de commencer par étude de
l’existant. Cette première partie consiste à se positionner par rapport aux actions mise en place.
Il s’agit d’identifier les ateliers impactés par le standard, d’établir un état des lieux puis décrire
les actions à entreprendre pour être en conformité avec les exigences du standard.

Les déchets sont répartis au niveau de l’entité sur deux parcs. Les figures suivantes représentent
l’état du stockage des déchets à leur niveau.

Figure 22: Déchets de Vanadium usée

51
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Figure 23: Les fûts usés

Figure 24 : Déchets d'antaloxe et du bois

52
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Figure 25: Déchets de ferrailles

Figure 26: Accumulateurs usagés

53
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Figure 27 : Batteries usagés

Figure 28 : Stockage de l’huile usagée

On a pu déceler au niveau du parc de stockage les problèmes suivants :


 Absence d’organisation ;
 Absence de norme d’hygiène, de sécurité et d’environnement ;
 Déchets mélangés ;
 Déchets éparpillé sur le sol ;
 Manque de marquage sur le sol ;
 Risque de contamination ;

54
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

 Risques d’incendie ;
 Absence de panneaux de sécurité ;
 Sol non conforme.
Afin d’y remédier le standard propose les étapes suivants :
 Identifier les déchets au niveau de l’entité ;
 Préparer des fiches des déchets pour chaque déchets ;
 Mettre en place un plan directeur de gestion des déchets ;
 Proposition d’aménagement d’une zone de tri.
2. Déploiement du standard
i. Inventaire des déchets
L’inventaire consiste à identifier et lister tous les déchets générés au niveau de l’entité
sulfurique et à déterminer les informations qui s’y rapportent :
 Désignation du déchet ;
 Famille ;
 Composition (principaux constituants) ;
 Origine (entité, installation, procédé ou opération) ;
 Classification.
Pour réaliser cet inventaire, nous avons effectué des visites aux ateliers de l’entité et après
entretien avec les responsables nous avons réalisé le tableau, de l’inventaire le plus
exhaustivement possible.

La classification des déchets est faite en se basant sur le CMD. OCP a opté pour une
nomenclature interne alignée avec celle de la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et leur
élimination, soit les catégories suivantes :
 Déchets ménagers et assimilés (DMA) ;
 Déchets agricoles (DA) ;
 Déchets inertes (DI) ;
 Déchets biodégradables (DB) ;
 Déchets industriels (DIN) ;
 Déchets dangereux (DD).

Le tableau ci-dessous présente un extrait de l’inventaire réalisé.

55
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des déchets’

Composition (principaux
Famille Désignation du déchet Origine Catégorie
constituants)

Déchets électriques / Atelier de maintenance


Chutes de câbles électriques DB
électroniques électrique

Bois non utilisable, chute de bois,


Bois Bois Tous les ateliers de l'unité DB
palettes, emballage en bois

Atelier de maintenance
Déchets de maintenance Graisse usagée Hydrocarbures DD
mécanique

Atelier de maintenance
Déchets de maintenance Huiles usagées Huiles DD
mécanique/ électrique

Toners et cartouches des


Déchets de maintenance imprimantes, photocopieurs et Plastique, poudre, métaux Bureau DD
fax
Tableau 21: Extrait de l'inventaire des déchets

56
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

ii. Fiches des déchets


Chacun des déchets générés au niveau de l’entité doit nécessairement avoir une fiche de déchet.
Cette fiche doit contenir les informations suivantes :
 Identification, classification et provenance ;
 Caractéristiques principales et composition ;
 Réactivité et incompatibilité chimique, risque pour l’environnement, manipulation ;
 Conditionnement et transport ;
 Conditions de stockage ;
 Options de traitement, valorisation ou élimination recommandées ;
 Mesures en cas de déversement accidentel.

Le nombre des déchets inventoriés est de 18, nous avons pu réaliser sur cette base sept fiches
des déchets pour les déchets dit primordiaux.
iii. Plan de gestion des déchets
L’état actuel de la gestion des déchets solides au niveau de l’entité sulfurique nécessite une
élaboration d’un plan de gestion obéissant à la réglementation et au code de l’environnement,
sur ceux nous avons décidé de se référer au model mis en place par la réglementation marocaine
présenté au niveau de l’annexe 3 de l’arrêté n° 3184-15.

Figure 29: Modèle de plan de gestion des déchets selon la réglementation marocaine

57
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Afin d’élaborer un plan de gestion propre à l’entité sulfurique, nous avons eu besoin des
données ci-dessous :
 Codification ;
 Fréquence de génération des déchets ;
 Destination ;
 Quantité ;
 Contenant adapté pour chaque type de déchet ;
 Zone de stockage convenable pour chaque type de déchet ;
 Le prétraitement nécessaire ;
 Les filières de traitement recommandé.
Le tableau suivant présente un extrait du plan élaboré.

58
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des déchets’

Composition Zone de Filières de


Désignation Stock Contenant
Famille (principaux Origine Catégorie Code Fréquence Destination stockage Prétraitement traitement
du déchet actuel adapté
constituants) convenable recommandées
*Valorisation
Stockage matière
Déchets Chutes de Atelier de 17 Zone à ciel
Non temporaire Benne en première par
électriques / câbles maintenance DB 04 indéfini ouvert en Tri
périodique dans la plastique des sociétés
électroniques électriques électrique 11 béton
décharge spécialisées
*Recyclage
Bois non
*Réutilisation
utilisable,
Stockage *Vente pour
chute de Tous les 17 Zone à ciel
60 temporaire Benne valorisation
Bois bois, Bois ateliers de DB 02 indéfini ouvert en Tri
Kg/mois dans le métallique matière
palettes, l'unité 01 béton
PRE première
emballage
*Recyclage
en bois
*Valorisation
énergétique
Atelier de 12 Dale en par
Déchets de Graisse non Fûts
Hydrocarbures maintenance DD 01 Indéfini béton ou incinération
maintenance usagée stocké métalliques
mécanique 12 en bitume *Réutilisation
comme des
lubrificateurs

Tableau 22: Extrait du plan de gestion des déchets

59
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

iv. Aménagement d’une zone de stockage et tri


Chaque entité doit disposer d’une zone de tri qui reçoit les déchets générés, le temps que ces
déchets soient évacués vers le PST ou vers la décharge contrôlée ou directement récupérés par
des entreprise spécialisées dans le traitement et l’élimination des déchets.
 Description de l’état actuel
Le parc est mal organisé, avec un stockage de déchets de manière mélangée. Le déplacement
des déchets se fait par des chariots élévateurs pour les grandes masses et par des ouvrier si le
contraire.

Figure 30: Etat actuel du parc de stockage des déchets

 Nouvelle répartition du parc


Le nouveau découpage du parc se caractérise par la mise en place des zones spécifiques pour
chaque type de déchets comme il est mentionné dans le plan de gestion des déchets déjà élaboré,
de façon à garder le tri réalisé lors de la collecte et de manière à avoir une surface bien organisée.

La première opération à faire est réaménagé les lieux afin de mieux exploiter la surface et de
manière à créer un passage pour les camions et les chariots de déplacement.

60
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Zone Zone Zone


Zone Zone Zone Zone
papier/cart déchets déchets
plastique bois batteries métaux
on ménagers organique
s

électriq
déchets
Zone piétonne

Zone
ues

ferraill
Zone
e
Zone d’évolution

vanadi
Zone
um
Figure 31: Proposition d'aménagement de la zone de stockage

 Description de la zone :
Les zones sont séparées par des piqués mobiles afin de contrôler la surface.
La zone de stockage des huiles usagées doit être séparée des autres zones pour la raison de
protection et prévention des risques d’infiltration et dispersion. Les huiles usagées nécessitent
un endroit de stockage spécifique qui répond au danger qu’elles présentent.
Les huiles usagées ne sont pas les seules déchets spéciaux au niveau de l’entité, il y a aussi le
vanadium usé, d’où la nécessité d’une zone protégée et séparée pour en stocker contenu dans
des big bag.

III. Estimation du gain financier de la vente des déchets


L’amélioration de ce projet est liée à l’estimation du gain de la vente des déchets, pour atteindre
cet objectif on a besoin de faire des calculs concernant les tonnages des déchets produits, ainsi
que le prix de vente de chaque type de déchets.
Le tableau ci-dessous nous montre ces données.

61
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Prix Prix Prix


Prix
Déchet Tonnage en Tonnage en Tonnage en annuel en annuel en annuel en
unitaire en
vendu 2015 (Kg) 2016 (Kg) 2017 (Kg) 2015 2016 2017
DH
(DH) (DH) (DH)
Bois 25000 26000 27840 1,2 30000 31200 33408
Ferraille 12500 14500 15960 2 25000 29000 31920
Papier et
78 625 4560 8 624 5000 36480
carton
Tableau 23: Tonnage des déchets et estimation du prix annuel de vente

Ces données nous permettent de tracer un graphe pour bien savoir le gain da chaque type de
déchets en 2017.

Estimation du gain financier de l'année 2016-2017


35000

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0
Bois Ferraille Papier

Figure 32: Estimation du gain financier de l'année 2016-2017

Pour calculer le gain financier, nous avons calculé le total des prix de vente de chaque année et
nous avons obtenu les résultats ci-dessous.

Total des ventes de l'année 2015 55624


Total des ventes de l'année 2016 65200
Total des ventes de l'année 2017 101808

Total du gain 2015-2016 9576


Total du gain 2016-2017 36608
Tableau 24: Table des résultats

62
Chapitre IV : Déploiement du standard environnement ‘Gestion des
déchets’

Diagremme du gain financier en DH des années


2015-2016, 2016-2017
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
Total du gain 2015-2016 Total du gain 2016-2017

Figure 33: Diagramme des gains financier (DH) des années 2015-2016-2017

D’après la figure ci-dessus, on constate qu’il y a une augmentation des gains financiers de la
vente des déchets, cette augmentation est due à l’accroissement des quantités des déchets
générées comparativement avec les années précédentes. Et une raison de plus, le tri des déchets
et leur séparation selon leur cycle de vie augmente les bénéfices.

Synthèse
Ce chapitre traite le 2ème volet de mon PFE, celui du déploiement du standard environnement
‘Gestion des déchets’. Le travail a commencé par une compréhension approfondie du standard,
ensuite un diagnostic de l’état des lieus s’impose. D’une part, la documentation exigée a été
créée, et les collaborateurs ont été sensibilisés au standard durant le processus de création
documentaire. D’autre part, une étude financière a été réalisée afin d’établir le gain financier
provenant des déchets.

La documentation créée relative à ce chapitre est livrée dans un dossier sur CD accompagné du
présent rapport

63
Conclusion et perspectives
Conformément aux objectifs fixés au début de ce stage, nous avons contribué au sein de l’entité
de production sulfurique de l’OCP Jorf Lasfar, d’un côté, à la mise en place des procédures du
SME selon la norme ISO 14001 : 2015, dont l’audit se déroulera en septembre 2018. Et d’autre
côté, au déploiement du standard environnement ‘Gestion des déchets’.

En premier lieu, nous avons effectué une étude approfondie à la norme ISO 14001 : 2015 afin
de sortir les nouveautés par rapport à l’ancienne version de la dite norme, ensuite, un
autodiagnostic a été réalisé en se basant sur une grille d’évaluation que nous avons élaboré afin
d’évaluer l’état initial de l’entité par rapport aux exigences de la norme, les constats de
l’autodiagnostic, illustrés par des graphes radar, nous ont permis d’établir un plan d’action pour
le déroulement du travail.

En deuxième lieu, nous avons établi le contexte général de l’organisme (Enjeux internes et
externes, parties intéressés et domaine d’application). Ensuite nous avons élaboré la politique
environnementale conformément à la norme et à la nature de l’activité de l’entité. Après, nous
sommes passés à l’étape de l’analyse environnementale ou on a intégré la notion de la
perspective du cycle de vie. Dans ce contexte, nous avons contribué à la rédaction de la
procédure de l’analyse environnementale ainsi qu’à la proposition d’une grille de cotation pour
l’évaluation des IE. Puis c’est l’étape de l’évaluation de conformité, ou nous avons élaboré une
grille pour l’évaluation législative environnementale. Et par la fin, un PME qui englobe
l’ensemble des actions qui devraient être mis en place de corriger et éliminer les écarts trouvés.

Finalement, nous avons traité le dernier volet de ce projet, celui du déploiement du standard
environnement ‘Gestion des déchets’. Nous avons commencé par une étude de l’état de lieu
pour se positionner par rapport aux exigences du standard. Après c’est l’étape de la création
documentaire qui est la plus nécessaire pour pouvoir gérer l’ensemble des déchets de l’entité.
Et par la fin, nous avons réalisé une étude économique afin de montrer le gain financier qui
peut être générer par la gestion des déchets.

64
Il convient de rappeler que le présent projet fallait le faire passer à l’état de réalisation, et à ce
moment-là l’entreprise sera menée à faire :
 La mise en œuvre des actions citées dans le PME ;
 La réponse aux besoins et attentes des PI ;
 La mesure et l’évaluation des indicateurs de suivi du processus de production
sulfurique ;
 Faire une revue réglementaire ;
 Appliquer la démarche de gestion des déchets conformément au standard étudié.

Parallèlement, l’étape suivante devra également prévoir des sessions de sensibilisation et de


formation du personnel sur tous ce qui a relation avec le management environnementale.

65
Bibliographie
 Norme internationale ISO 14001 :2015.
 Politique QSSES de l’OCP Jorf Lasfar, version 2016.
 Loetitia VAUTE, Marie-Paulle GREVECHE, Au cœur de l’ISO 14001 :2015, Le
système de management environnemental au centre de la stratégie.
 Procédure « Identification des IE des activités, produits et services », OCP Jorf Lasfar,
Janvier 2010.
 Survol procédé sulfurique, document interne.
 Loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination et ses textes
d’application.
 Rapport de stage « contribution à la migration du système de management de
l’environnement vers la nouvelle version 2015 » dans Les Eaux Minérales d’Oulmes,
SIMOUBDI Siham.
 Standard environnement « Gestion des déchets » et annexes, Juillet 2015.

Webographie

www.ocpgroup.ma (Consulté le 03/03/2018)


www.pyx4.com/blog/levolution-normes-iso9001-iso14001-revision-question/ (Consulté le
01/04/2018)
www.environnementsemur.e-monsite.com (Consulté le 12/05/2018)
www.recylum.com (Consulté le 13/05/2018)
www.adala.justice.gov.ma (Consulté le 20/05/2018)
www.environnement-entreprise.be (Consulté le 25/05/2018)
www.conservation-nature.fr (Consulté le 27/05/2018)
www.dechets.picardie.fr (Consulté le 03/06/2018)

66
Liste des annexes

 ANNEXE 1 : Extrait de la grille d’évaluation du SME par rapport à la norme ISO


14001 : 2015.

 ANNEXE 2 : Extrait de la grille de conformité réglementaire.

 ANNEXE 3 : Programme de Management environnemental.

 ANNEXE 4 : Fiche inventaire des déchets.

67
ANNEXE 1 : Extrait de la grille d’évaluation du SME par rapport à la norme ISO 14001 :2015

Réf. Critères d'exigence des articles de la norme Evaluations % Libellés des évaluations

Tous les Articles de la norme 76% Convaincant


Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire
Art. 4 Contexte de l'organisme 69% de tracer et d'améliorer les activités. Convaincant

4.1 Compréhension de l'organisme et de son contexte Convaincant 75% Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire de tracer et d'améliorer les activités.

Votre SME prend en considération l’orientation stratégique de l’organisme (culture


cr 1 Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.
d’entreprise, obligations de conformité, les activités de l’entreprise)
Votre SME prend en considération les enjeux qui peuvent influencés ou être influencés par
cr 2 Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.
l’organisme y compris les conditions d’environnement.
4.2 Compréhension des besoins et des attentes des parties intéressées Informel 45% Conformité de niveau 2 : Il est nécessaire de pérenniser la bonne exécution des activités.

Les parties intéressées et pertinentes pour votre SME sont définies ainsi que leurs
cr 3 Plutôt Faux 45% Niveau 2 : L'action est réalisée quelques fois de manière informelle.
exigences obligatoires
Détermination du domaine d'application du système de management
4.3 Convaincant 70% Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire de tracer et d'améliorer les activités.
environnemental

cr 4 Le périmètre géographique et organisationnel du SME est défini Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

cr 5 Les points 4.1 et 4.2 sont respectés Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

cr 6 Les fonctions et les limites physiques sont prises en considération Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

cr 7 Les activités, les produits et les services de l'organisme sont pris en considération Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

L’autorité, la capacité de maîtrise et d’influence de l’organisme sont prises en compte dans


cr 8 Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.
le SME
Le domaine d'application du SME est une information documentée et communiqué aux
cr 9 Plutôt Faux 45% Niveau 2 : L'action est réalisée quelques fois de manière informelle.
parties intéressées

4.4 Système de management environnemental Convaincant 75% Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire de tracer et d'améliorer les activités.

L’organisme tient à jour et améliore d’une façon continue son SME qui est conforme au
cr 10 Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.
niveau d’exigences de la norme ISO 14001

cr 11 Les points 4.1 et 4.2 sont pris en compte Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire


Art. 5 Leadership 82% de tracer et d'améliorer les activités. Convaincant

5.1 Leadership et engagement Convaincant 75% Conformité de niveau 3 : Il est nécessaire de tracer et d'améliorer les activités.

cr 12 La direction fait preuve de leadership en assumant la responsabilité et l’efficacité du SME Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.

La direction s’assure que la politique et les objectifs environnementaux sont compatibles


cr 13 Plutôt Vrai 75% Niveau 3 : L'action est formalisée et réalisée.
avec l’orientation stratégique et le contexte de l’entreprise

68
ANNEXE 2 : Extrait de la grille d’évaluation réglementaire

Type Applicabilité Conformité


Référence Applicabilité Numéro de
de Texte Milieu Exigences de
du texte du texte l'exigence oui
texte l'exigence non
1 Article 4 A 1 0
Dahir n° 1-03-61 du 12 Mai 2003 portant B.O n° 5118
2 Article 6 A 1 0
Dahir promulgation de la loi n° 13-03 relative à du lundi 9 Air A
3 Article 8 A 1 0
la lutte contre la pollution de l'air juin 2003
4 Article 14 A 1 0
Décret n° 2-09-286 du 08/12/2009 fixant BO n° 5806
Décret les normes de qualité de l'air et les du 21 janvier Air A 5 Article 5 A 1 0
modalités de surveillance de l'air. 2010
Décret n° 2-09-631 du 6 juillet 2010 B.O n° 5862 6 Article 11 A 1 0
fixant les valeurs limites de dégagement, du 23 7 Article 12 A 1 0
Décret d'émission ou de rejet de polluants dans chaabane Air A 8 Article 16 A 1 0
l'air émanant de sources de pollution 1431 (5-8-
9 Article 17 A 1 0
fixes et les modalités de leur contrôle 2010)
Arrêté conjoint 3750-14 du ministre de 10 Article 2 A 1 0
l’énergie, des mines, de l’eau et de
l’environnement, de la ministre déléguée
auprès du ministre de l’énergie, des
mines, de l’eau et de l’environnement
chargée de l’environnement, du ministre
Arrêté de l’intérieur et du ministre de la santé BO n°6358 Air A
11 Article 5 A 1 0
n° 3750-14 du 4 moharrem 1436 ( 29
octobre 2014 ) fixant les seuils
d’information, les seuils d’alerte et les
modalités d’application des mesures
d’urgence relatives à la surveillance de la
qualité de l’air
11 0

69
ANNEXE 2 : Extrait de la grille d’évaluation réglementaire

Type Applicabilité Conformité


Référence Applicabilité Numéro de
de Texte Milieu Exigences de
du texte du texte l'exigence oui
texte l'exigence non
1 Article 4 A 1 0
2 Article 6 A 1 0
3 Article 21 A 1 0
4 Article 24 A 1 0
5 Article 29 A 1 0
Dahir n° 1-06-153 du 30 chaoual 1427 6 Article 31 A 0 1
B.O n° 5480
(22 Novembre 2006) portant
du jeudi 07 7 Article 32 A 1 0
Dahir promulgation de la loi n° 28-00 relative à Déchets A
Décembre 8 Article 33 A 0 1
la gestion des déchets et à leur
2006) 9 Article 34 A 1 0
élimination
10 Article 35 A 0 1
11 Article 37 A 0 1
12 Article 44 A 1 0
13 Article 45 A 1 0
14 Article 54 A 0 1
15 Article 3 A 1 0
16 Article 4 A 0 1
Décret n° 2-09-85 du 07 chaoual 1432 (6 17 Article 5 A 0 1
B.O n° 5984
septembre 2011) relatif à la collecte, au
Décret du 06 Déchets A 18 Article 7 A 0 1
transport et au traitement de certaines
Octobre 201 19 Article 9 A 0 1
huiles usagées
20 Article 11 A 0 1
21 Article 20 A 1 0

70
ANNEXE 3 : Programme de management environnemental

Ligne de Mode de
Cause de
Thématique producti Aspect fonctionneme Impact Objectif Actions Moyens Responsable
l'aspect
on nt
Résultat de
processus
Emission de
de *Minimiser Mesure
la vapeur de
maintien les rejets systématique
soufre des Normal
du soufre atmosphériqu des émissions
fosses et
en phase es H2S
des bacs
liquide (T=
Production d'acide sulfurique (Ligne Y)

138 °C)
Les étapes *Généraliser la
de technologie de
*Analyseur
production désulfuration
des effluents Tous les

Pollution de l'air
de l'acide des gaz des
gazeux responsables
qui débute cheminées qui
du procédé
Air par la permet
*Echangeur ainsi que le
combustio *Améliorer la d'améliorer la
de chaleur responsable
Evacuation n de soufre qualité de l'air productivité et
(Refroidisseu HSE entité
des gaz de à l'aide de pour protéger en même
r)
procédés à Normal l'air l'environnem temps
la sortie de atmosphér ent et être en améliorer
la cheminée ique et se conformité l'empreinte
termine réglementaire environnement
par une ale en
absorption transformant
dans la les gaz de la
tour finale cheminée en
avant acide et les
l'évacuatio récupérant

71
ANNEXE 3 : Programme de management environnemental

n de ces dans la boucle


gaz qui de production
contiennen
t 96,29%
du N2,
3,63 du O2
et 0,0724
du SO2.

*Etudier la
faisabilité de
mettre en place
des
électrofiltres
*Electrofiltre
Evacuation pour
Dégradatio *Plan de
des brumes l'élimination *Responsable
n des maintenance
d'acide des brumes maintenance
Normal éliminateu *Assurer une préventive
sulfurique à d'acide *Responsable
rs de protection régulière+ les
la sortie des procédé
brumes contre les moyens
cheminées * Entretien/
incendies et nécessaires
Maintenance
éviter ses
des
causes racines
éliminateurs de
brume
existants
*Détériora
Emission du
tion du Entretien
SO2 lors Maintenance Responsable
Anormal calorifugea régulier des
d'une fuite préventive maintenance
ge filtres à air
(filtre à gaz)
*Détériora

72
ANNEXE 3 : Programme de management environnemental

tion de
l'équipeme
nt
Emission du Mauvaise Respect des
SO3 dans absorption standards de
l'air en cas (problème montage des
Maintenance
de fuite Anormal de rigoles
préventive
(tour nivellemen Inspection
d'absorptio t des visuelle des
n) rigoles) tours
*Changement
Risque systématique
d'incendie des coussinets Maintenance
au niveau Fuites et patins s
SU
de la d'huiles * Mise en place systématique
turbosouffla d'un système s
nte d'extinction
automatique
Responsable
Risque
Cumul de * maintenance
d'explosion
gasoil à automatisation Responsable
au niveau SU Marché
l'intérieur du système procédé
du four de
du four d'allumage Directeur de
combustion
l'entité
Mauvaise
Emanation * Fiabilisation
absorption
intense du des
et Maintenance Responsable
gaz SU instruments de
mauvaise préventive maintenance
SO2/SO3 à mesure
conversion
la sortie du * Respect des
Bouchage

73
ANNEXE 3 : Programme de management environnemental

cheminée des standards de


(Panache) distributeu démarrage
rs ou des
cannes
d'arrosage
Problème
dans les
paramètre
s de
marche
Contrôle
journalier des
Assurer la Agent Responsable
bacs de
rétention processus HSE
stockage
Rupture de d'acide
*Détériora
bac de Sensibilisation
tion de
stockage SU Anticiper le du personnel
l'équipeme

Pollution du sol
d'acide risque de sur
nt
sulfurique déversement l'importance du Responsable
*Détériora Formation
Sol des produits contrôle et du HSE
tion des
chimiques nettoyage de
joint bride
dangereux l'unité de
*Corrosion
stockage
des
Inspection
Fuite conduites
Assurer le bon régulière des Responsable
d'acide
fonctionneme conduites afin Inspection instrumentati
sulfurique SU
nt des de vérifier par ultrasons on et
dans les
équipements l'épaisseur des régulation
conduites
paroies

74
ANNEXE 3 : Programme de management environnemental

Minimiser le
temps Installation
Détecteur de Responsable
nécessaire d'un détecteur
fuite HSE
pour détecter de fuite
la fuite
*Diminuer la
quantité des
déchets
*Les générer
*Tri des Documentati

Pollution du sol
activités *Protection
déchets on
ménagers du sol et de
Génération *Déploiement nécessaire Responsable
Déchets Normal *les l'environnem
des déchets du standard pour le HSE
activités de ent
"Gestion des déploiement
maintenan *Etre en
déchets" du standard
ce conformité
avec la
réglementatio
n

75
ANNEXE 4 : Fiche des déchets

76
ANNEXE 4 : Fiche des déchets

77
ANNEXE 4 : Fiche des déchets

78
ANNEXE 4 : Fiche des déchets

79

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