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Membrane: Couche mince de matériau, permettant l’arrêt ou le passage sélectif de substances dissoutes, sous l’action
d’une force motrice de transfert.
Critères de séparation: la taille, la nature, l’état physique et la charge électrique
Quelques applications
CC = C + CR
AA = A + CR
A la fin de chaque expérience, on dispose des données suivantes : la pression, les flux de perméation, les
concentrations des perméats recueillis et celle concentration de rétentat final lorsque le perméat est recueilli en continu,
c’est à dire en mole de concentration à FRV élevé.
Paramètres d’épuration
Comme son nom l’indique, le facteur de réduction volumique reflète la réduction de volume réalisée par le procédé à
membrane. Il ne font pas le confondre avec le facteur de concentration volumique (FCV) qui représente l’augmentation
de concentration d’un composé donné dans le rétentat par rapport à la solution de départ. Ces 2 paramètres ne sont pas
égaux que dans le cas d’un composé totalement retenu par la membrane.
le maximum sera limité à 0,70 -0,80 (soit un Facteur de Concentration Volumique faible 3,30) en
raison de la non recirculation tangentielle du rétentat dans la cellule (mode frontal pour les
expériences).
Abattement
Les concentrations utilisées pour les calculs sont celle de la fraction recueilli. Pour quantifier l’épuration réalisée
par le procédé, il fallait comparer la solution initiale( CI) au perméat (Cp). Nous avons donc choisi l’abattement Abt
comme critère, calculé par l’équation suivante :
avec :
C0 : concentration dans la solution initiale
Cp : concentration instantanée dans le perméat
Par contre, lorsque l’efficacité de la séparation par la membrane devait être évaluée,
le critère pertinent était la rétention observée.
Rétention observée
L’évolution du taux de rétention observé (Robs) est donné par la relation suivante :
Cp : concentration de perméat
Cr : concentration de rétentat
C0 : concentration de la solution mère (ou du rétentat) avant extraction du perméat
(Cn+C0)/2 représentant la valeur moyenne de Cn pendant la collecte du perméat
Sélectivité
La sélectivité (S) à FRV fixe d’une membrane est définie par la relation :
Pour la pression constante, plusieurs prélèvements de perméat (P1, P2, P3,…,Pn) sont effectués pour
vérifier si l’effet du FCV est important. Le rétentat final (Cn) est collecté au taux de rétention observé pour
les perméats 1, 2, 3,…, n, la rétention est alors obtenue par le calcul suivant :
Les concentrations des impuretés de la solution mère C0 et du rétentat final Cn sont connues
et les concentrations de rétentat C1, C2,…., Cn sont données par :
Paramètres de filtration
Perméabilité
La perméabilité hydraulique (l/h/m2/bar) est calculée à partir de la densité de flux J qu’on a
obtient par la formule suivante :
( )
Paramètres de filtration
Seuil de coupure
Le seuil de coupure d’une membrane, exprimé en Dalton ou g/mol, correspond à la
masse molaire d’un soluté retenu à 90% pour cette membrane. Ce paramètre est
très controversé, car il est uniquement basé sur le concept de tamis moléculaire ou
exclusion stérique des solutés. Or, selon les solutés, d’autres paramètres tel que la
rigidité de la molécule, sa charge et son hydrophobicité entrent en jeu. Des
interactions telles que les interactions électrostatiques font varier la rétention plus
ou moins considérablement.
Paramètres de filtration
Limitation du flux de perméat Polarisation de concentration
Le gradient de pression mis en jeu entraine le solvant et le soluté par convection de la solution d’alimentation vers la membrane. Elle
présente une barrière physique qui provoque une surconcentration dans le rétentat à l’interface avec la membrane. Cette différence de
concentration induit un flux diffusionnel dans le sens opposé au flux convectif. Ce phénomène appelé polarisation de concentration est
réversible et disparait lors de l’annulation de la pression transmembranaire. Il est décrit par le modèle du film, issu de la première loi de
FICH, qui suppose le transfert de matière du voisinage de la membrane au sein d’une couche d’épaisseur δ : la concentration d’une espèce à
l’interface membrane / solution augmente jusqu’à ce que s’établisse un équilibre entre le flux de convection dirigé vers le membrane sous
l’action du gradient de pression et le flux diffusionnel dirigé en sens inverse sous l’action du gradient de concentration. Dans ce cas, le flux
de perméat s’écrit :
Paramètres de filtration
Limitation du flux de perméat Colmatage
Le colmatage peut être défini comme l’ensemble des phénomènes (exceptés les modifications chimiques et le
compactage) qui vont modifier les propriétés de filtration d’une membrane. Il s’agit d’interactions physiques qui se
produisent à l’interface membrane / solution ou à l’intérieur des pores (obstruction) et qui sont de nature réversible ou
irréversible.
Le colmatage qui induit des modifications de perméabilité et de sélectivité de la membrane est expliqué par plusieurs
mécanismes :
L’adsorption ;
Le dépôt de matière par convection ;
Le dépôt de matière par gélification, dénaturation, aggrégation ou réaction ;
Le colmatage en profondeur avec obstruction des pores.
Le colmatage est qualifié d’irréversible lorsqu’un simple rinçage à l’eau n’est pas suffisant pour retrouver l’état initial
(en général perméabilité à l’eau) de la membrane ; l’utilisation de produits chimiques s’avère alors nécessaire.
Paramètres de filtration
sélectivité
Une membrane retient des solutés selon :
• leur taille : c’est l’effet stérique qui résulte de la structure « tamis » du matériau
• leur charge : une membrane peut être chargée générant ainsi des interactions
électrostatique avec des composés chargés
• leur hydratation : dans le cas de petit soluté le cortège d’eau d’hydratation qui l’entoure peut participer à la
rétention
Dans le cas d’une rétention stérique, il est possible d’estimer à partir de considérations
basées sur l’écoulement du solvant et du soluté dans un pore de rayon, rs, de définir le taux
de rejet par la loi de Ferry :
Evolution du taux de rejet en fonction du ratio rayon de Evolution du taux de rejet observé avec le
soluté/ rayon du pore flux (ou le nombre de Péclet)
Acide phosphorique
Procédé de fabrication
Acide phosphorique
L’acide phosphorique, de formule chimique H3PO4, est la base de composés industriels importants appelés
phosphates. L’acide phosphorique est habituellement stocké et vendu sous forme de solution. On exprime
habituellement a concentration par le pourcentage en poids de H3PO4 ou de P2O5/g de solution. Passe d’une
concentration à l’autre par la relation:
En solution, l’acide phosphorique se comporte comme un triacide dont la dissociation dépend des équilibres acido-
basiques suivants:
L’acide phosphorique n’est pas donc un acide fort comme l’indique sa première constante de dissociation. C’est un
acide plus fort que l’acide acétique mais plus faible que l’acide sulfurique et l’acide chlorhydrique.
Acide phosphorique
Les acides phosphoriques sont classés en fonction de leur pureté croissante en acide.
• Acide phosphorique (3-38% H3PO4) obtenu à partir de la voie humide, contient les impuretés métalliques
suivantes (Zn, Cr, Cd, Ni, Ba, V, Fe, Al et autres);
• Acide phosphorique défluoré ne contient pas de fluor;
• Acide phosphorique technique est obtenu par l’acide sulfurique concentré et chaud sur de la cendre d’os et
du phosphate tricalcique;
• Acide phosphorique alimentaire est obtenu soit par voie thermique soit par un procédé de purification de
haute technologie d’acide vert ou plus raffiné.
Le cadmium de teneur ≤ 3ppm sera un des objectifs susceptibles d’être atteint pour le procédé
innovant de même que l’arsenic et le fluor.
Acide phosphorique
• Le procédé par voie thermique dans lequel l’acide phosphorique est produit à
partir du phosphore.
• Le procédé de voie humide dans lequel l’acide phosphorique est ibtenu par
attaque directe du phosphate minéral par un acide (sulfurique, chlorhydrique
ou nitrique).
Acide phosphorique
Procédé par voie thermique
Le phosphore est obtenu par réduction au four électrique
(1)
à 2000°C du phosphate tricalcique en présence de sable (silice) et
de coke. Le phosphore est ensuite oxydé en anhydride (2)
phosphorique (P4O10). L’hydratation de l’anhydride
phosphorique conduit à l’acide phosphorique. (3)
Dans l’équation (1), on obtient du phosphore blanc qui est l’une des formes allotropiques du phosphore, notée P4 bien qu’à la
température de réaction (2000°C) la dissociation en P2 soit déjà effective ; cependant on condense les vapeurs de phosphore et le produit final
de la réaction est la molécule P4. La production mondiale de phosphore est d’un 1Mt/an par cette voie thermique.
La réaction (2) s’effectue par combustion du phosphore blanc liquide (P4), 60°C, dans un courant d’air sec, 30°C, en grand excès (30 à 35 %)
afin d’éviter la formation d’anhydride phosphoreux P4O6. La réaction est fortement exothermique et la température atteint 1300°C.
L’acide phosphorique thermique obtenu lors de la réaction (3) représente 5 à 10 % de la production totale d’H3PO4. On obtient un acide très
pur à haute concentration. Il se forme également, en raison de la présence de fer dans la minerai, du ferrophosphore de stœchiométrie
approximative Fe2P ce qui entraîne une perte en phosphore.
Cependant, l’acide phosphorique produit par voie thermique est très coûteux vu le coût de la combustion du minerai. Ses applications restent
ainsi limitées principalement à quelques industries de pointe.
Acide phosphorique
L’acide phosphorique obtenu par voie humide est riche en fluorure de silicium
(motif tétraédrique comprtant un atome Si au centre et des atomes F aux 4
sommets). Ces fluorures peuvent être éliminés par filtration de l’acide concentré sur
un lit de silice hydratée ou par élimination (stripping) de HF gaz.
Élimination du Cadmium
Élimination du sulfate
Élimination de l’arsenic
L’équation d’oxydation :
? nanofiltration
Technique OI NF UF
Moyens
(FRV -1)
Cp moyen 2
y=
Abt=(1- ) 1
Cmère FRV
Cp
Y y #y 4
JV m Lp.P 3 C
t..Am mère
0,60
Desal KH
0,50
Jvw = 1,08 (10-5 m/s)
0,40 Seuil de coupure 300 g/mol
Desal5-DL
-5
Jv (m/s) 10
100
MPF-36
80
+Desal5-DL
Desal KH
60
Abattement (%)
40
20
0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
-20
y = (FRV-1)/FRV
contaminants Cd F As
(ppm) (ppm) (ppm)
29 % brut 17 -19 4800 - 8200 13
Abattement (%) 82 - 84 99,5 77
29 % alimentaire 3 10 3
80
La membrane est chargée positivement
Abattement (%)
60
et par conséquent, les cations sont des
40 co-ions
20
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Le potassium est le contre-ion d’une
-20
espèce anionique
y = (FRV-1)/FRV
Aluminium + Cadmium
Fluor Potassium - Arsenic
RESULTATS EXPERIMENTAUX
70
plusieurs formes
60
50 (HF, SiF4, SiF62-, CaF2,…)
40
30
20
10
0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
y = (FRV-1)/FRV
Aluminium + Cadmium
Fluor
Potassium - Arsenic
RESULTATS EXPERIMENTAUX
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Dépôt de polymère type polycation de masse
molaire élevée
Équilibre de Donnan
Queue
Boucle
Train
Evolution de l’abattement de H3PO4 par les membranes
MPF-36, Desal5-DL et Desal KH
100 MPF-36
Desal5-DL
Desal KH
80
60
Abattement (%)
40
20
0
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
-20
(FRV-1)/FRV
Evolution de la concentration instantanées et de la concentration moyenne cumulée en
fonction de la fraction d’acide récupéré (volume filtré) par la membrane MPF-36
Evolution de la concentration instantanées et de la concentration moyenne cumulée en
fonction de la fraction d’acide récupéré (volume filtré) par la membrane MPF-36
Evolution de la concentration des rétentats, perméats instantanés et la concentration du
perméat moyenne cumulée en fonction de la fraction d’acide récupéré (volume filtré) par la
membrane modifiée
Evolution de la concentration des rétentats, perméats instantanés et la concentration du perméa
moyenne cumulée en fonction de la fraction d’acide récupéré (volume filtré) par la membrane
modifiée
Description du procédé
Le procédé est constitué de :
1. Prétraitement-Clarification :
Pour la purification d’acide phosphorique par nanofiltration, il a été adopté un procédé de prétraitement d’acide phosphorique 29% P2O5.
Ce procédé de prétraitement est appliqué à un acide phosphorique sortie filtration, il est constitué des étapes suivantes :
Désarséniation : La désarséniation consiste en la précipitation de l’arsenic sous forme de sulfure. L’agent de précipitation utilisé est une
solution d’hydrosulfite de sodium (Na+, HS-) ayant un titre de 30 % NaHS en poids. Cette solution est préparée par dissolution de NaHS
solide dans l’eau :
Désulfatation : La désulfatation consiste en la réduction de la teneur en sulfates de l’acide par ajout de phosphate.
Défluoration : la défluoration consiste en la réduction de la teneur en fluor de l’acide par l’ajout de carbonate de sodium.
Les spécifications de l’acide phosphorique prétraité : absorbance (408nm) <0,3, As< 4ppm, SO4< 0,5%, F<0,4%, TS< 100 ppm
Les concentrâts des étages 1, 2 et 3 passent par un collecteur et sont recirculés et mélangés avec l’acide prétraité ensuite envoyé vers
l’étage 1. Cette alimentation s’arrête quand la qualité du perméat diminue, les concentrâts sont envoyés vers la cuve des rejets.
Décantation
Filtration
50 – 60°C
Intégration
de membrane
Désursaturation Désursaturation
Décantation Concentration
60°C 80°C
29 % P2O5
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UNITÉ SEMI-INDUSTRIELLE
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Procédé membranaire pour le dessalement d’eau
SOMMAIRE
Introduction
État des lieux du dessalement
Dessalement d’eau de mer par osmose inverse
Rejets et impact sur l’environnement
Coûts
Dessalement: expérience au Maroc
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Procédé membranaire pour le dessalement d’eau
INTRODUCTION
Problèmes de rareté
et d’accessibilité
Réparation de l’eau
L’eau de la terre
L’eau sous sa forme douce ne représente
que 3% environ de la réserve mondiale
Répartition de l’eau
Procédé membranaire pour le dessalement d’eau
*
* Dessalement OCP *
*
État des lieux des procédés membranaires
Situation actuelle
Situation actuelle
• Marché prospère:
l’évolution future, prévoit en 2025 une
augmentation de la capacité de dessalement installée
dans le monde à environ 120 millions m3/j.
État des lieux des procédés membranaires
• Eau de mer
Procédés de dessalement
Histoire de la distillation
• 1640-1718: La HIRE rapporte que a vessie du porc est plus perméable à l’eau qu’à
l’alcool;
• 1700-1770: l’Abbé Nolet décrit l’osmose inverse entre deux solutions de concentrations
différentes séparées par la membrane de la vessie du porc;
• 1816-1894: Taube mis en évidence le phénomène de pression osmotique et synthétisé
la 1ère membrane artificielle;
• 1950: réalisation des premières membranes semi-perméable en acétate de cellulose à
l’université de Floride par Reid et Breton;
• 1971: mise en service par la société DEGREMENT de la première installation de
dessalement de l’eau de mer par osmose inverse à RHONE POULENC/STEC à l’île
d’HOUAT (France). Capacité 50 m3/j.
État des lieux des procédés membranaires
Procédés de dessalement
État des lieux des procédés membranaires
Classification des membranes selon le mécanisme de séparation
Types de membranes
Perméation de
Échangeuses Échangeuses gaz
des anions des cations MF
Pervaporation
UF
ED et EED OI NF
État des lieux des procédés membranaires
72
État des lieux des procédés membranaires
L’électrodialyse
Principe:
Les ions d’un sel dissous dans l’eau (NaCl par
exemple), se déplace sous l’action d’un
champ électrique crée par deux électrodes
trempant dans le liquide.
Dessalement
Pompage Prétraitement Post-Traitement
Osmose Inverse
Eau Eau
Rejet de Rejet de
de mer douce
prétraitement dessalement
(Saumure)
État des lieux des procédés membranaires
État des lieux des procédés membranaires
Les prises par puits côtiers: une batterie de puits reliés par un
collecteurs à l’usine de traitement;
Nécessité de cerner les contextes géologique, hydrologique par
études et prospections diverses (géophysique, essais, suivi
qualité, etc.);
o Eau de très bonne qualité pour l’alimentation de éléments d’OI: Foulling faible, et une
faible concentration en MO (COT < 1 mg/L), (puits profonds > 30m).
1 étape: sélections des solutions réalistes et pertinentes pour le site après études et
analyse des contextes (solutions prises indirectes privilégiées);
2 étape: les solutions retenues sont comparées par analyse multicritères faisant
intervenir plusieurs critères technico-économiques et environnementaux pour
dégager la solution la plus avantageuse.
État des lieux des procédés membranaires
Par contre elle peut être retenue même si le débit > 20 000 m3/j:
- Productivité unitaire importante (+ 5000 m3/h);
- Qualité d’eau de mer prise directement non satisfaisante (algues, pollution
accidentelles);
- Conditions maritimes non favorables (profil fond, houles, courants, …) exigeant des
infrastructures importantes.
État des lieux des procédés membranaires
Aspects économiques
o La prise constitue une part non négligeable des investissements:
Les investissements pour une prise par puits côtiers sont, en générale, supérieurs
à ceux d’une prise directe pour des capacités au-delà de 20 000 m3/j.
Processus de dessalement
par osmose inverse
Processus de dessalement par osmose inverse
Mais
L’osmose inverse
La pression osmotique π est d’autant plus importante que la concentration est élevée et que la
masse molaire est faible.
Π = i.C.R.T
i: le nombre d’espèces d’ions constituant le soluté,
C: la concentration molaire du soluté (mol.m-3);
T: la température (K);
R: la constante des gaz parfaits (8,31 J.mol-.K-1)
Exemple: avec l’eau de mer à 35 g/L à 20°C: i = (Cl- et Na+), MNaCl = 58,5 g/mol
Π = 2* 35/58,5 *0,082*293 = 28,9 bar pression minimale pour filtrer l’eau de mer
Processus de dessalement par osmose inverse
Processus de dessalement par osmose inverse
Réactifs
- Prétraitement
- Préchloration;
- Acidification (acide sulfurique);
- Coagulant/floculant;
- Déchlorant (métabulsulfite de sodium)
- Antitartrate ou séquestrant (polyacide organique)
Prétraitement chimique
- Chloration
- Bloque la prolifération de organismes vivants, et évite l’obstruction des
conduites. La réaction se fait comme suit:
- Coagulation
Prétraitement chimique
- Acidification
- Floculation
Prétraitement chimique
- Antitartre ou séquestrant
Prétraitement physique
- Filtration
- Permet l’élimination des matières en suspension ainsi que les gros débris
et d’atténuer la turbidité.
- Filtration à hydrocarbures:
- Posttraitement:
Post-traitement
Le post-traitement permet de potabiliser l’eau à la sortie de l’osmose inverse en 2
étapes:.
Couche Polyamide
Couche Polysulfone
Support Polyester
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
Construction des membranes d’osmose inverse
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
Spiralage
Membrane spiralée
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
Membranes spirales
Taux de conversion
Rendement volumétrique
R% = (P/A)*100
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
1 étage
Nombre d’étages par passe (schéma parallèle)
(R ≤ 50-60%
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
3 étage
Nombre d’étages par passe
(schéma: série - rejet)
(R = 75 à 90%
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
Cas particulier
Du Bore
Au pH de fonctionnement d’un osmoseur (6,5 à 8), le Bore présent sous
forme H3BO3, n’est pas ou peu retenu par les membranes d’osmose
inverse.
Inconvénient du Bore
Problèmes de développement du fœtus
Diminution de la fertilité
Etc.
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
Cas particulier
Du Bore
Réglementation
CEE : ≤ 1.0 mg/L
OMS : ≤ 0.5 mg/L
Certains pays : ≤ 0.3 mg/L
Dessalement membranaire par l’osmose inverse
À la sortie
de l’usine de dessalement, le flux d’eau de mer brute
est séparé en deux flux: un flux d’eau douce et un flux de
saumure qui contient l’ensemble du sel et qu’il faut rejeter à la
mer.
Trois approches permettent de rejeter les saumures à la mer:
Le rejet à la côte
La manière la plus simple de rejeter la saumure à la mer
consiste à la laisser couler sur la plage sur un seuil en béton
ou en enrochements, ou mieux, à la rejeter dans un canal qui
se jette à la mer comme un cours d’eau.
Le rejet de la saumure par nappes diffusantes est le pendant de la prise d’eau par
infiltration sous les fonds marins. Cette solution, mise en œuvre dans l’usine test de
Long Beach en Californie est le seul exemple identifié. L’intérêt de ce procédé n’est
pas évident et l’opportunité de l’utiliser doit être analysée avec circonspection.
Impact des rejets
sur l’environnement
Impact des rejets sur l’environnement
• L’impact environnemental causé par les rejets de saumures dans la mer dépendra
des caractéristiques du système récepteur. Ainsi, les pays entourés de mers ouvertes,
comme la Méditerranée et l’océan Atlantique, l’impact y est moindre que dans
d’autre régions comme le Golf Persique, où le dynamisme est moins élevé et où les
conditions locales aggravent même la situation (salinité élevée, haute température,
peu de profondeur et petite étendue).
• En outre, la technologie utilisée dans ces cas revêt une importance particulière,
puisqu’au Moyen-Orient, il s’agit pour la plupart, de technique d’évaporation, ce qui
entraine des rejets produisant une pollution thermique. Ce n’est nullement le cas
pour l’osmose inverse.
• Il faut tenir compte du fait que le processus de dessalement concentre les nitrates, la
matière organique dissoute, la couleur, les colloïdale et même les micro-organismes et
les virus dans les rejets.
Saumures résultants du dessalement d’eau de mer
• En gros, avec une technologie par membranes, si l’apport d’eau de mer contient
38.000 mg/L de TDS, la saumure produite contiendra 70.000 mg/L de TDS, le
rapport moyen rejet/perméat étant de 55/45..
Saumures résultants du dessalement d’eau de mer
L’un des enjeux les plus importants de l’exploitation des systèmes membranaires, est
de garantir les meilleures performances de ses membranes.
flushing
flushing
Pistonnage du concentrât par: soit de l’eau d’alimentation, soit
de l’eau traitée exempte de chlore
À pratiquer:
À chaque arrêt;
À chaque redémarrage;
Cycliquement toutes les 1 à 6 heures lors d’un arrêt de courte durée
Entretiens des membranes
Le nettoyage chimique
conservation
Pour tout arrêt de plus de 30 jours, les membranes sont mises sous
conservateur
Trouver la meilleure méthode de nettoyage qui permet les conditions normales de travail.
Détaille autopsie membrane basique
A l’aide d’une spatule, nous avons pris un échantillon des dépositions et encrassements présents sur la surface de
la membrane N°7.
Echantillon de la membrane :
Nous avons prélevé des échantillons de la membrane usagée et du séparateur à mailles du concentrat. Les
échantillons étaient de 20*30 cm2.
L’étude d’autopsie a été réalisée moyennant l’utilisation des analyses chimiques et microbiologiques du dépôt, les tests d’oxydation (essai
de Fujiwara), l’analyse par microscopie électronique à balayage (MEB), et l’analyse dispersive en énergie (EDS/EDX).
a. Examen visuel
La carcasse de la membrane est en bon état, sans fissures et n’est pas physiquement endommagée. À l’extérieur, aucune présence de dépôt
n’est observée (figure 6, a).
TC = F(TDS, Q)
Avec:
TC: Coût total de production d'un volume unitaire d'eau de
production
Q: capacité de production du système de dessalement. une
analyse plus approfondie montre la formule de modélisation
des coûts pour prendre la forme de:
TC = ae(b*TDS)*Q-n + C
Avec: a, b, n et c sont des valeurs constants
Taux de salinité
Type de prise
Capacité de l’usine
Prix de vente de l’énergie
Taxes et frais de douane
Coût à l’international
Phase : 1 2
Capacité (m3/j: 7000 6000
Date de MES: 1995 2005
Système de prise: puits côtiers
TDS eau brute (ppm): 35 000
Taux de conversion (%): 45 50
Consommation spécifique (Kwh/m3): 5 4
TDS eau dessalée (ppm) 1 000 350
Membranes: DUPONT B10 HYDRANAUTICS
Station de dessalement de Boujdour
Phase : 1 2
Capacité (m3/j: 800 24000
Date de MES: 1995 2005
Système de prise: Puits côtiers
TDS eau brute (ppm): 35 000
Taux de conversion (%): 45 50
Pression alimntaire (bars): 70
TDS eau dessalée (ppm) 1 000 350
Membranes: DUPONT B10 HYDRANAUTICS
Station de dessalement de Tarfaya
Conduites en mer
d’amenée d’eau à la
station de dessalement
3*16000mm DN PEHD
1,3 km long
Vue aérienne du port de l’OCP jorf Lasfar
Prise d’eau de mer surfacique à Jorf Lasfar
Filtre rotatif au port de Jorf Lasfar
Trains d’UF
Trains d’OI
Système de récupération d’énergie
Post-traitement du perméat d’osmose inverse