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Département de chimie
Présenté par :
♦ ZAITAR Sabah
Encadré par :
♦ Mr LAZRAK Youssef
♦ Pr BENTAMA
Merci à tous…
SOMMAIRE
Glossaire ----------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------- 5
Introduction ----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------ 6
PRESENTATION GENERALOSE
GENERAL D’EMAPH ----------------------------------
-------------------------------- 7
Chapitre 1 : les procédés suivis et les spécifications finals de l’APP ---------- 8
I. DESCRIPTION GENERALE DU PROCEDE -----------------------------------------------------------
--------------------------- 9
A) L’EPURATION : -----------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------- ------------------------- 10
B) EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE:
LIQUIDE ----------------------------------------------------------------
----------------------------------- 11
C) LE POSTE TRAITEMENT----------------------------------------------------------------
---------------------------------------------- 13
II. SPECIFICATIONS DE L’ACIDE PRETRAITE, DEROGATION ET RECYCLAGE : --------------- 15
1) Spécification acide prétraité : ----------------------------------------------------------------
----------------------------------- 15
2. VOLET SECURITE ET ENVIRONNEMENT : --------------------------------------------------------
------------------------ 16
Conclusion : ----------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------29
Annexe : ----------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------30
Bibliographie ----------------------------------------------------------------
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Glossaire
MS : La Masse solide.
RM : Le rapport molaire.
Introduction
• Dans le premier chapitre, j’ai traité les procédés adoptés pour la fabrication de
l’acide phosphorique purifié et aussi les spécifications du produit fini avant le
mettre en stock.
• Dans le deuxième chapitre, j’ai essayé de présenter les moyens actuels pour la
décoloration de l’acide phosphorique purifié et j’ai traité une étude graphique
de l’adsorption des matières organiques par charbon actif.
Mon rapport prendra fin par une conclusion qui résume tout le travail que j’ai réalisé
durant mon stage.
PRESENTATION GENERALE D’EMAPHOS
La société Euro Maroc Phosphore S.A, en abrégé EMAPHOS est une société
anonyme de droit marocain au capital de 80 millions dhs, crée le 26-1-1996 entre le
groupe office chérifien de phosphate OCP, la société Prayon SA et Chemise Fabrik
Budenheim (CFB) du groupe OETKER. Emaphos est gérée par un conseil
d’administration et par un comité de direction. Le siège social est situé à Casablanca.
Le site de l’usine est situé sur la cote atlantique à 20Km au sud de la ville d’El-Jadida
et à 100 Km au sud de Casablanca.
L’usine comporte des unités de fabrication, des magasins de stockage de matière
première, produits intermédiaires et finis, un atelier de maintenance, un laboratoire
pour le pilotage de la fabrication …
Environ 45 personnes sont employées sur le site de manière permanente ces personnes
sont de statut OCP et sont gérées de la même manière que le reste du personnel du
groupe OCP.
La vocation d’EMAPHOS est de produire et de commercialiser l’acide phosphorique
purifié de qualité alimentaire et technique, le produit dont les spécifications sont tenus
à jour est vendu en vrac, sous forme de matière première, destiné à plusieurs secteurs
d’activités dont les principaux sont :
Alimentation
Détergeant
Traitement des métaux
Traitement des eaux
Engrais spéciaux
Elle a pour objectif de préparer l’acide prétraité à son passage dans l’extraction, afin
de garantir une purification optimale en rendement et qualité, trois étapes sont
nécessaires :
1) L’oxydation1 :
Cette opération permet de diminuer les matières organiques dans l’acide pour
diminuer la consommation du charbon actif lors de la décoloration de cet acide.
L’oxydant utilisé est le chlorate de soude sous forme de solution 30%, elle réagit
avec une partie des matières organiques pour former le Co2.
Cette oxydation doit se réaliser à haute température >135/160°c et se dérouler suivant
la réaction suivante :
2NaClO3 + 3C+ XH3PO4 →2NaH2PO4 + (x − 2) H3PO4 + 2HCl + 3CO2
Le ratio de chlorate par rapport à l’acide est réglé par un test colorimétrique à l’iode
dit : test KI.
Le test qualitatif permet de déterminer l’excès ou le défaut d’oxydant, un excès de
chlorate de soude assure que l’oxydation est complète c'est à dire que toute les
matières organiques oxydables l’ont été.
2) La concentration1 :
Cette opération a comme objectif d’augmenter la teneur en P2O5 de l’acide de 54% à
62% ce qui augmente ainsi la pureté de l’acide en favorisant la précipitation de
certaines impuretés et cela permet également d’augmenter le rendement au niveau de
l’extraction. En effet, vide, la température et le titre P2O5 de l’acide sont trois valeurs
liées entre elles, si deux de ces valeurs sont fixées la 3ème l’est automatiquement, la
relation liant les trois valeurs est empirique et varie pour chaque acide.
3) Désulfatation :
B) EXTRACTION LIQUIDE-LIQUIDE:
1) Survole du procédé :
L’extraction est formée par un ensemble de cinq colonnes
o deux servent à l’extraction.
o deux servent au lavage.
o la dernière sert à la réextraction.
a) L’extraction du H3PO4 :
Dans les deux colonnes d’extraction, l’acide prétraité oxydé est mélangé à du
solvant, la majorité du H3PO4 contenu dans l’acide va migrer de la phase aqueuse
vers le solvant, si l’on suit le circuit solvant l’acide prétraité oxydé est mélangé au
solvant dans le deuxième extracteur, à la sortie de cet appareil sa teneur en P2O5 est
fortement affaibli, cet acide (ARI) est envoyé vers l’extracteur 71AD02 afin de subir
une autre extraction.
Pour pouvoir extraire l’acide phosphorique par le solvant, il doit être sous forme
de H3PO4, or une partie du P2O5 contenu dans l’ARI est sous forme de sels. Il est
possible de protonner ces sels par du H2SO4 afin de rendre le P2O5 qu’ils
contiennent disponible à l’extraction dans le deuxième extracteur.
L’acide sortant du 2ème extracteur est fortement appauvri en H3Po4, il est
envoyé vers le stripper ARP.
c) Lavage :
Le lavage consiste à mettre en contact le solvant chargé avec une faible quantité
d’eau, il permet notamment d’enlever du solvant les microgouttelettes d’acide qui ont
été entraînés lors de l’extraction, cette opération se fait dans deux colonnes. Si l’on
suit le circuit solvant, l’eau est ajoutée dans le 2éme laveur, la phase aqueuse sortant
de cet appareil est mélangée au solvant présent dans le premier laveur.
Lors de son passage, l’eau s’enrichie en impuretés mais également il entraîne avec
lui du H3P04 afin de ne pas perdre ce P2O5, l’ALP est injecté dans l’extracteur1, le
solvant se dirige vers la réextraction.
d) Réextraction :
La phase organique sortant du laveur à eau 71AD04 est envoyée dans le réextracteur,
dans cet appareil elle va transférer l’acide qu’elle contient vers l’eau de réextraction.
Le réextracteur 71AD05 fonctionne suivant le même principe que les laveurs, la phase
organique lavée est introduite à la base de l’appareil, l’eau de réextraction est injectée
au sommet de l’appareil.
Cette phase passe d’un étage à l’autre en s’enrichissant en P2O5 elle sorte au pied de
l’appareil, le solvant par contre, à mesure qu’il monte dans les étages, il s’appauvrit
en P2O5.
Cette opération de réextraction est endothermique afin de la favoriser, on injecte dans
l’appareil de la vapeur vive, cette injection permet d’augmenter la température
jusqu’à 40-45°c.
2) La Décoloration :
L’acide purifié sortie stripper contient des matières organiques solubles lui donnant
une coloration jaune, elle est enlevée en grande quantité au niveau des colonnes à
charbon actif 71AD61 à 71AD65.
À la sortie des colonnes la teneur en matières organiques de l’acide est
essentiellement en fonction de la qualité du charbon actif, au cours du temps la
capacité d’adsorption des colonnes devient trop faible l’acide reste jaune, la colonne
est saturée, il faut éventuellement changer le charbon actif qu’elle contient.
L’acide sortant des colonnes passe par un filtre à poches afin d’enlever le charbon qui
aurait pu être entraîné, il est en suite envoyé vers la concentration d’APP.
C) POSTE TRAITEMENT
1) Oxydation chimique N°2:
Ce traitement de l’acide rend la couleur de l’acide purifié compatible avec les
spécifications.
l’oxydant utilisé pour cette opération est soit du chlorate de soude sous forme de
solution 30% soit de l’eau oxygénée sous forme de solution 35%, l’oxydant réagit
avec une partie de la matière organique présente dans l’acide pour former du CO2,
cette réaction pour être efficace doit s’effectuer à haute température.
(2H2O2+C->CO 2 +2H2O).
2) Défluoration :
L’acide chaud provenant de l’oxydation est détendu sous une pression absolue
constante de 90Torr avant d’être injecté dans la colonne de défluoration également
maintenu sous vide. Cette colonne est formée d’une succession de 18 plateaux à
travers lesquels s’écoule l’acide en passant à travers les fissures des cloches. D’un
étage à l’autre, on fait barboter dans l’acide de la vapeur qui extrait de l’acide le fluor
résiduel qu’il contient.
3) Bac de pause :
L’acide APP final est refroidi avant d'être stocké dans les deux bacs de pause conçue
à cet effet, un des deux bacs assure la collecte de l'acide tandis que l'autre assure le
transfert de l'acide vers l'unité 53 s'il est de bonne qualité sinon son transfert sera
réalisé vers le bac de réparation.
II. SPECIFICATIONS DE L’ACIDE PRETRAITE, DEROGATION
ET RECYCLAGE :
L’acide réceptionné est comme matière première doit avoir les spécifications
requises ci-dessous :
requises
densité 1648-1656 -
%CAO ENV/0.29
AS ppm 0.5 -
NB: RM=%CAO*96/%SO4*56
2. VOLET SECURITE ET ENVIRONNEMENT :
1) Risque d’incendie :
B) Stockage solvant
Tous les équipements installés en zone Ex sont choisis de manière à fonctionner sans
présenter un risque pour l’installation. Les équipements manuels de lutte contre
l’incendie sont disposés dans des points judicieusement choisis. L’installation d’EMP
centralise toute détection de feu afin de permettre une intervention rapide du service
de sécurité.
2) Interaction : Emaphos/environnement:
La démarche sécurité, environnement et qualité est mise en œuvre pour soutenir la
politique et la stratégie d’Emaphos qui vise des niveaux de performance élevée.
La préservation de l’environnement constitue donc l’une des priorités visées par la
direction d’EMAPHOS, pour cela plusieurs disposition sont mises en ouvre tans que
pour les effluant gazeux, liquides ou solide.
a) les effluents gazeux :
Avant leur libération dans l’atmosphère les gaz résultants des opérations de procédés
sont lavés à grand débit par l’eau de mer, puis ils sont collectés dans un réseau conçu
à cet effet, on diminue ainsi les éléments nocifs qui peuvent nuire à l’atmosphère .
Tous les effluents liquides résultant des opérations de procédés sont traitées avant leur
libération vers le canal de rejet, on site par exemple l’opération de stripping des eaux
pouvant contenir de l’éther.
En plus, un contrôle par analyse assure des eaux de mer avant et après leur utilisation
permet à EMAPHOS de toujours se retrouver dans les limites requises.
L’utilisation de grand débit permet d’avoir des teneurs acceptables d’élément non
désirable.
Les sous produit ARP d’EMAPHOS ne sont rejeté mais vendue à l’OCP dans le cadre
d’une valorisation de leur teneur en P2O5.
La décoloration de
l’APP
Introduction
Les charbons actifs sont de loin les adsorbants les plus fabriqués et utilisés
industriellement. Ils peuvent être obtenus à partir d’un grand nombre de matériaux
carbonés (bois, charbon, noix de coco, résidus pétroliers, etc.), par des processus de
carbonisation suivis des processus d’activation dûment contrôlés. Les charbons actifs
sont composés de microcristallites élémentaires de graphite. Les espaces entre ces
cristallites forment les pores dont la distribution des tailles est assez large et va des
micropores (< 2 nm) aux mésopores (2 à 50 nm) et aux macropores (> 50 nm).
Les charbons actifs utilisés pour la séparation en phase liquide ont des tailles de pores
distribuées autour ou supérieures à 3 nm tandis que ceux utilisés en phase gazeuse ont
des tailles de pores inférieures.
Les charbons actifs adsorbent de préférence les composés organiques non polaires ou
faiblement polaires. Ils sont fréquemment utilisés pour la récupération des vapeurs de
solvants et d'hydrocarbures, la décoloration des liquides, la purification d'eau,
l’élimination d'odeur, etc.
L’acide purifié contient des matières organiques solubles lui donnant une coloration
jaune. Elles sont enlevées en grande majorité au niveau des colonnes à charbon actif.
Au niveau du procédé en place, on dispose de 5 colonnes dont quatre en service et la
cinquième en renouvellement et préparation de sa charge de charbon.
Le charbon actif de la première se sature plus rapidement que celui de la seconde qui
lui-même se sature plus vite que celui contenu dans la troisième et la quatrième. En
effet, le charbon actif avance à contre courant par rapport à l’acide. La première
colonne contient le charbon le plus ancien et la dernière le plus neuf.
L’acide sortant des colonnes passe par un filtre afin d’en enlever les solides qui
auraient pu être entraînées. Il est ensuite envoyé vers l’opération unitaire suivante
(Concentration APP).
2. Oxydation chimique
On oxyde l’acide phosphorique afin d’en diminuer les matières organiques. Dans le
procédé, il y a deux phases d’oxydation :
La première est l’oxydation de l’acide prétraité. C’est la première phase d’épuration.
Cette dernière est la première opération dans la purification de l’acide phosphorique.
Cette opération est réalisée surtout pour éviter l’accumulation des composés
organiques dans le solvant, et notamment aux interfaces entre le solvant et la phase
aqueuse dans les différents appareils de la section extraction afin d’augmenter le
rendement de l’extraction, mais en diminuant les matières organiques, elle aide aussi
les colonnes à charbon actifs et la deuxième oxydation dans la décoloration finale de
l’acide car la qualité de l’acide purifié produit à la réextraction dépend de la qualité du
solvant.
La deuxième oxydation : c’est la première phase de la troisième et dernière opération
de la purification de l’acide « POST-TRAITEMENT ».
Les matières organiques doivent être à une concentration aussi faible que possible
dans l’acide produit. Elles sont éliminées en partie suite au passage de l’acide dans la
première oxydation et sur le charbon actif et d’autre part par cette oxydation chimique
finale.
Cette dernière enlève essentiellement de l’acide les courtes chaînes (tanins). Elle rend
la couleur de l’acide compatible avec les spécifications. L’oxydant utilisé est le
chlorate de soude, et puisque l’acide final doit avoir une faible teneur en Na+
(spécifications client), on ajoute aussi un peu de peroxyde d’hydrogène (oxydant)
pour diminuer la quantité de chlorate à ajouter.
1. Mode Opératoire :
2. Résultats expérimentaux :
1. Colonne 71AD64
• On constate que les densités de l'APP à l'entrée des colonnes à charbon pour
les journées du 6/5 et 9/5 sont élevées. Cette élévation de densité a influencé
sur la quantité adsorbée de chaque colonne, d’après les analyses on remarque
qu’elles sont proportionnelles (plus la densité de l’acide phosphorique purifié
est importante plus la quantité adsorbée est faible et inversement dans le cas
contraire.
• La première colonne 71AD64 est mise en service depuis 600 jours à une
quantité moyenne adsorbée 0,315kg/h
La deuxième colonne 71AD65 est mise en service depuis 426 jours à une
quantité moyenne adsorbée 0,503kg/h
La troisième colonne 71AD61 est mise en service depuis 228 jours à une
quantité moyenne adsorbée 0,771kg/h
La quatrième colonne 71AD62 est mise en service depuis 76 jours à une
quantité moyenne adsorbée 1,166kg/h.
Le graphique ci-dessus montre que plus la colonne à charbon est plus veille plus la
quantité moyenne adsorbée est faible.
-Le débit d'acide doit être le plus constant possible. Les modifications de débit
doivent donc se faire progressivement. En effet, tout secouage du charbon par
variation brusque de débit provoque un relargage des impuretés du charbon vers
l’acide.
-La densité de l'APP stripper doit être la plus basse possible (densité <1,465) en
tenant compte de la marche du KESTNER.
-Augmenter la fréquence de l'analyse de TOC de la première colonne pour éviter le
phénomène de la désorption.
-Maintenir la circulation de colonne à charbon avec l'acide chaud (température
85°C) pendant les arrêts imprévus
-Contrôler l'état des crépines pendant chaque arrêt programmé pour éviter le
passage des charbons d'une colonne à un autre en cas de leur défectuosité.
Pour conclure, il est de bon sens de confirmer que le stage est désormais un acte
concret non négociable et en plus il s’agit d’une opportunité si importante pour qu’un
étudiant soit capable et apte de confirmer et comparer ses acquis théoriques avec les
éléments et les exigences de la vie active.
Annexe :
3. réduire la cadence
a. Décanteur sous
pression
Fer <10ppm <5ppm Aiguiller la phase aqueuse vers du
71AS21vers 71AD01
3. réduire la cadence
3. réduire la cadence
3. diminuer la capacité
Schéma descriptif du procédé
Bibliographie