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Soutenu le : 12/06/2018
Présenté par :
AMIRA Mohamed AMRANI Achraf
Devant le jury composé de :
Mr. Abbes BENAYADA Président (EMI)
Soutenu le : 12/06/2018
Présenté par :
AMIRA Mohamed AMRANI Achraf
Devant le jury composé de :
Mr. Abbes BENAYADA Président (EMI)
Dédicaces :
Vous avez fait de moi ce que je suis aujourd’hui, je vous dois tout.
Que ce modeste travail soit le fruit de vos innombrables sacrifices,
Puisse Dieu vous accorder santé, bonheur et longue vie
.
À MA SŒUR
Que ce travail soit pour vous le gage de mon profond amour et mon grand
attachement
À MA FAMILLE
À MES AMIS
AMIRA Mohamed
Mémoire de Fin d’Etude
Dédicace
A celui qui m’a indiqué la bonne voie en me rappelant que la volonté fait
toujours les grands hommes…
À mon Père.
À ma Mère.
« UNE SIMPLE DEDICACE EST INSUFFISANTE POUR VOUS EXPRIMER MON AMOUR.
QUE DIEU VOUS PROTEGE ET VOUS PROCURE LONGUE VIE »
A toute ma famille.
Achraf AMRANI
Mémoire de Fin d’Etude
Remerciements :
Nous aimerons aussi gratifier les efforts de Mr. M.KHOURASSANI , qui a eu l’amabilité de
répondre à nos questions et de fournir les explications nécessaires. Ainsi que tous les
opérateurs de la salle de contrôle.
Nous remercions tout le corps professoral du département Génie des procédés industriels de
l’EMI pour nous avoir accompagnées tout au long de ces trois années, pour la formation de
qualité dispensée ainsi que les innombrables conseils.
Pour finir, nous remercions tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’aboutissement
de ce projet de fin d’études.
Mémoire de Fin d’Etude
Résumé
Dans le cadre de sa politique de garder son rang de leader sur le marché du phosphate, le
groupe OCP s’engage dans l’amélioration continue des procédés et des performances de
production.
C’est dans cette même optique qu’il nous a été confié le sujet d’amélioration du titre d’acide
phosphorique produit dans l’unité CAP (Concentration d’Acide Phosphorique) au sein du
PMP (PAKISTAN MAROC PHOSPHORE).
Dans le souci d’apporter des propositions pour un meilleur résultat, nous avons procédé
comme suit :
On a commencé par l’établissement d’un bilan théorique de l’unité afin de savoir les
consommations à respecter pour chaque flux. Ensuite, nous avons analyser l’état des lieux
pour déceler tout mauvais fonctionnement dû à l’un des paramètres de marche. L’effet de
chaque paramètre a été étudié théoriquement. Par la suite, nous avons établi une
modélisation statistique afin de révéler les paramètres les plus significatifs.
• L’étude faite a montré que le problème majeur est la mauvaise qualité du vide causée
par l’accumulation des gaz incondensables dans le condenseur. Cela influence par la
suite le titre d’acide produit.
C’est pourquoi nous avons porté notre intérêt sur l’amélioration du système de création du
vide, en proposant des actions courtes et longs termes :
Finalement, l’étude de l’ensemble des actions a été accompagnée d’une estimation des gains
économiques pour évaluer la rentabilité de notre projet de fin d’études.
Mémoire de Fin d’Etude
Abstract
As part of its policy of maintaining its leadership position in the phosphate market, the OCP
Group is committed to the continuous improvement of process and production performance.
It is in this same perspective that we were given the study of improving the concentration of
the phosphoric acid produced in the concentration unit within the company PMP.
In order to bring proposals and solutions to reach this goal, we proceeded as follows:
The study showed that the major problem is the vacuum’s poor quality caused by the
accumulation of incondensable gases in the condenser. This later influences the
concentration of the produced acid
This is why we have focused on improving the vacuum system by proposing short and long-
term actions:
✓ changing the existing spray nozzle with a new one that has an angle of 120
✓ the addition four spray nozzles to mechanically wash the condenser walls
✓ Installation of steam ejectors to remove the incondensable gases
✓ Valorization of incondensable gases by installing a fluorine recovery unit
✓ The addition of a counter-courant condenser and a vacuum pump to eliminate all the
incondensable gases
Finally, the study was accompanied by an estimation of the economic gains as to evaluate
the profitability of our end-of-study project.
Mémoire de Fin d’Etude
ملخص
كجزء من سياستها للحفاظ على مكانتها القيادية في سوق الفوسفاط ،فإن مجموعة OCPملتزمة بتحسين
الجودة واإلنتاج.
ومن هذا المنطلق تم تكليفنا بموضوع تحسين تركيز حمض الفوسفوريك المنتج في وحدة تركيز حمض
الفوسفوريك داخل المصنع PMP
من أجل تقديم مالحظاتنا وتوصياتنا للحصول على نتيجة أفضل ،شرعنا على النحو التالي:
بدأنا بإنشاء المحاصيل الكمية والحرارية للوحدة لمعرفة تحديد استهالك كل تدفق ثم قمنا بإجراء تشخيص كامل
للوحدة الكتشاف أي عطل مرجح في إحدى المعايير تمت دراسة تأثير كل معيار نظريا .في وقت الحق ،أنشأنا
النمذجة اإلحصائية للكشف عن أهم المعلمات
أوضحت الدراسة أن المشكلة الرئيسية تكمن في ضعف جودة الفراغ الناجم عن تراكم الغازات غير
القابلة للتكثيف في المكثف .هذا يؤثر الحقا على تركيز الحمض المنتج.
لهذا السبب ركزنا على تحسين نظام الفراغ ،من خالل اقتراح حلول فورية وأخرى بعيدة األمد:
وأخيراً ،اقترنت دراسة جميع اإلجراءات بتقدير للمكاسب االقتصادية لتقييم ربحية مشروعنا لنهاية الدراسات
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction générale
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie industrielle, le groupe OCP a adopté ces dernières
années un ensemble de projets visant l’amélioration de la qualité des produits phosphatés
ainsi que la protection de l’environnement.
Dans cette optique, Pakistan Maroc Phosphore (joint-venture entre le Groupe OCP et des
groupes Pakistanais) se propose d’examiner les moyens d’améliorer la qualité d’acide
phosphorique produit tout en cherchant à éliminer les causes influençant les
performances de l’atelier phosphorique.
Notre projet de fin d’étude consiste à étudier la possibilité d’améliorer le titre d’acide
phosphorique 54% produit au sein de l’unité Concentration d’Acide Phosphorique (CAP).
Pour ce faire, nous avons élaboré le sujet en sept chapitres, comme suit :
1
Mémoire de Fin d’Etude
Chapitre I :
Présentation de
l’entreprise et
méthodologie
2
Mémoire de Fin d’Etude
O.C.P
PMP est une joint-venture entre l’OCP (50%) et le groupe pakistanais FAUJI (Fondation
12.5%, FFCL 12.5%, FFBL 25%). L’usine dispose d’un ensemble d’ateliers :
Energie électrique
Centrale
Thermoélectrique
eau
Traitement d eau
Eau de mer
soufre
Atelier d acide
sulfurique
Stockage acide
Phosphate
Atelier d acide
phosphorique
3
Mémoire de Fin d’Etude
Atelier utilités : son but est l’alimentation des autres ateliers en vapeur et en électricité. Il
est composé de :
➢ Centrale thermoélectrique.
➢ Atelier de traitement des eaux.
PAKISTAN MAROC PHOSPHORE est une joint-venture entre l’Office Chérifien des
Phosphates et la société FAUJI FERTILIZER. Cette unité a été conçu pour l’exportation de
l’acide phosphorique 54% à FFBL.
Cependant cette unité n’arrive pas à satisfaire le cahier de charge mis en place en termes
de titre d’acide à la sortie des échelons de concentrations.
En effet l’acide fort produit n’atteint pas les concentrations désirées ce qui leur coûte à la
fois en production et en qualité d’acide.
Dans ce sens, le travail qui nous a été attribué consiste à identifier et évaluer les
paramètres influençant le titre de l’acide de sortie et de proposer des actions pour
l’améliorer.
Pour accomplir ce travail on a opté pour la méthodologie présentée par la figure suivante :
élaboration d'un
visite sur terrain et bilans matière et évaluation de l'état
collecte de données thermique de de l'unité
l'unité CAP
Proposer et
réaliser une
developper des
modélisation réaliser une étude
actions
statistique pour des paramètres
d'amélioration et
déceler les influençants le titre
étudier leurs
paramètres de l'acide fort
rentabilités
significatifs
économiques
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons présenté le lieu de déroulement de ce projet de fin d’études,
à savoir l’usine Pakistan Maroc Phosphore, ainsi que la méthodologie de travail à suivre.
4
Mémoire de Fin d’Etude
Chapitre II :
Description du procédé de
fabrication de l’acide
phosphorique
5
Mémoire de Fin d’Etude
Le procédé par voie humide di-hydrate est celui le plus utilisé dans l’industrie grâce à son
faible coût de revient, ce procédé conduit à un acide avec un teneur en P2O5 pouvant varier
de 28 % à 32 %.
- Épaississement de la pulpe ;
- Attaque-filtration ;
- Clarification et Stockage de l’acide 28 % ;
- Concentration de l’acide 28 % ;
- Clarification et stockage de l’acide 54 %.
La pulpe provenant de la station terminal est stockée dans des bacs munies d’agitateurs
pour éviter la décantation et assurer l’homogénéité de la densité.
6
Mémoire de Fin d’Etude
La pulpe est ensuite pompée vers l’épaississeur. Celui-ci à une forme cylindrique avec un
fond conique pour faciliter la sédimentation des particules.
La pulpe à densité adéquate est soutirée du fond vers la section d’attaque, alors que l’eau
clair est récupérée par débordement de la tête de l’épaississeur vers une fosse de
récupération.
La régulation de la densité est faite par ajout de floculant et moyennant deux pompes de
circulation.
floculant
Pulpe
Pulpe vers
Stockage réacteur
pulpe
Pompe de Pompe de
recirculation transfert
7
Mémoire de Fin d’Etude
➢ Cuve d’attaque :
Il s’agit d’un réacteur annulaire de type JACOBS, de forme cylindrique construit en béton
armé revêtu de briques en graphite et de caoutchouc, et cloisonnée en 8 compartiments
réparti comme suit :
Chaque compartiment est muni d’un agitateur, sauf le dernier (qui sert à pomper).
Le premier compartiment est alimenté par la pulpe de phosphate contenant 66% de
solides où elle est diluée par un volume important d’alimentation recyclé de la cuve de
digestion. Ce compartiment est aussi alimenté par les boues recyclées de l’unité de
stockage d’acide.
Cette alimentation, bien agitée dans le premier et le deuxième compartiment, passe au
troisième compartiment où l’on fait entrer de l’acide sulfurique dilué avec l’acide de
retour (18%) provenant du filtre. L’attaque est effectuée dans le troisième et le quatrième
compartiment. Le mélange passe ensuite au cinquième compartiment où il est attaqué de
nouveau par une quantité d’acide sulfurique diluée par l’acide recyclé, le mélange est
envoyé au sixième compartiment où l’on agite encore afin d’améliorer la digestion du
minerai.
Ainsi, la bouillie obtenue est acheminée vers la cellule centrale par l’intermédiaire d’une
ouverture d’écoulement où elle est agitée avant de passer au dernier compartiment qui
sert à alimenter le refroidisseur.
➢ Système de refroidissement :
Les réactions chimiques se produisant dans la cuve d’attaque ainsi que la dilution de
l’acide sulfurique étant exothermiques, il est nécessaire de refroidir la bouillie afin de
maintenir le réacteur à une température de l’ordre de 82°C. Ce refroidissement est réalisé
dans un système composé principalement des unités suivantes :
➢ Un flash-cooler;
➢ Un Précondenseur ;
➢ Un Condenseur ;
➢ Une pompe à vide ;
L’évaporation d’une certaine quantité d’eau hors de la bouillie, sous un vide de 275 mm
Hg, provoque la diminution de la température de 2,5°C.
8
Mémoire de Fin d’Etude
Ceci dans le but de réduire l’effet d’encrassement dans les filtres et l’entartrage à travers
les conduites, due à une sursaturation élevée. Les vapeurs quittant l’évaporateur sont
refroidies dans le pré-condenseur où elles réchauffent l’eau de process provenant du
laveur des gaz et destinée au lavage des toiles du filtre. Les vapeurs refroidies passent
ensuite dans le condenseur où elles se condensent moyennant l’eau de mer à contact
direct, tandis que les non condensables et l’air sont déchargés dans l’atmosphère.
➢ Section de digestion :
Afin d’éviter au minimum les émissions de fluorure à l’atmosphère, l’usine PMP dispose
d’un système de lavage des gaz composé d’une tour d’assainissement sous forme d’un
parallélépipède horizontal avec une ouverture des gaz non condensés. Dans ce sens, pour
empêcher le dépôt de la silice, les gaz fluorés issus du réacteur et de la cuve de digestion
sont lavés avec des jets d’eau dans trois zones de garnissage de la tour de lavage, chacune
contient 12 pulvérisateurs qui fonctionnent en co-courant.
Eau de mer Vers
atmosphère
fumées
Pré-condenseur Pompe à vide
Eau de
procédés
Condenseur
Eau de lavage
Acide sulfurique Flash cooler
Mer
Section de
Acide de retour filtration
pulpe Pompe de
circulation
Bouillie
vers filtre
Réacteurs Pompe à
Maturation
bouillie
9
Mémoire de Fin d’Etude
➢ Filtration :
La bouillie issue de la cuve de maturation est envoyée vers les filtres A et B qui sépare
l’acide phosphorique et le gypse. Ces filtres sont de modèles PRAYON, ils fonctionnent en
parallèle et sont constitués de deux principaux dispositifs :
➢ Table tournante
➢ Boite à vide qui sert à crée le vide nécessaire pour faciliter la filtration et le lavage.
✓ Pré-secteur :
La bouillie formée dans la cuve d’attaque est refoulée par une pompe vers la
nacelle à bouillie disposée au-dessus du filtre où elle est distribuée au premier
secteur. Le gâteau n’est pas encore formé donc le filtrat obtenu comporte des
cristaux très fins.
Cet acide est recyclé vers la cuve d’attaque.
10
Mémoire de Fin d’Etude
Eau de mer
Eau de lavage
1er 2ème 3ème
Bouillie lavage lavage lavage
précondenseur
L’acide issue du filtre, à une concentration d'environ 28% de P2O5, ainsi que les boues
provenant de la section de clarification de l’acide 54%, sont pompé dans la boîte de
distribution. La boîte de distribution permet de diriger les flux entrants vers les
clarificateurs A ou B. En fonctionnement normal, l'acide du filtre A irait à l'un des
clarificateurs et celui du filtre B à l'autre.
Les boues récupérées par les racleurs sont pompées vers le réacteur alors que l’acide clair
déborde vers les bacs intermédiaires.
Ces bacs alimentent les quatre échelons de concentration.
11
Mémoire de Fin d’Etude
Boues clarification de
l acide 54%
Boues vers cuve d attaque
Acide 28% sortant de la
filtration
Acide phosphorique 28% Vers CAP
Boite de
distribution
Clarificateur A Clarificateur B
Bac intermédiaire A Bac intermédiaire B
Cette section est composée de 4 échelons de concentrations. Chaque deux échelons sont
alimenté d’acide 28 % par l’un des bacs intermédiaires de la section de stockage
L’échelon se compose de deux unités principales :
- La boucle de l’acide phosphorique (chaud).
- L’unité à vide qui se charge de la circulation des gaz à laver et condenser, ainsi que de
créer le vide capable de maintenir la température d’ébullition an niveau du bouilleur.
Le bouilleur est une enceinte de base conique dans laquelle l’acide pénètre par une
conduite tangentielle, afin de créer un tourbillon, qui sépare selon la densité, l’acide 54 %
qui tend à avoir les plus grandes circonférences du cyclone, de l’acide 28 %, plus proche
du creux du tourbillon où règnent principalement la vapeur d’eau et les gaz.
Le vide créé dans le bouilleur a pour but la diminution de la température d’ébullition de
l’acide aux alentour de 82°C tout en aspirant les gaz et empêchant l’approfondissement
du creux vers le bas de la colonne où est située la pompe de circulation.
Le bouilleur est équipé, dans sa partie inférieure, de casse tourbillon pour protéger la
pompe de circulation.
Vers le haut du bouilleur se fait l’aspiration des gaz à condenser tel que la vapeur d’eau et
gaz soluble dans l’acide et s’acheminent vers l’unité à vide.
L’acide de circulation est chauffé dans l’échangeur tubulaire, en effet il fait un circuit fermé
entre le bouilleur et l’échangeur moyennant une pompe de circulation.
L’acide sortant de l’échangeur est mélangé avec un appoint d’acide 28 % avant d’intégrer
le bouilleur.
On utilise un débit de circulation élevée pour garder la température de l’acide inférieure
à 88°C et cela pour éviter l’ébullition de l’acide dans l’échangeur.
12
Mémoire de Fin d’Etude
Les vapeurs qui quittent le bouilleur sont envoyées vers un condenseur barométrique à
contact direct où un grand débit d'eau de mer pulvérisé condense presque toute la vapeur.
La condensation de la vapeur et la vitesse avec laquelle l’eau traverse le condenseur
implique une dépression importante de 75mmHg.
Eau de mer
Condenseur
barométrique
Bouilleur
Acide 28%
Vapeur
BP Acide
concentré
Échangeur
de chaleur Pompe de
produit
mer
Condensats
L’acide concentré issue de la CAP est pompé vers la boite de distribution qui dirige celui-
ci vers les bacs de refroidissements.
L’acide passe par débordement vers la partie centrale des clarificateurs où il subit une
décantation.
Chaque clarificateur est équipé d'un racleur qui déplace les boues décantées vers le cône
de décharge. Ces boues sont pompées vers la section de clarification d’acide 28 %.
L’acide 54 % clair déborde vers un bac de pompage. Depuis lequel l’acide est pompé vers
deux bacs de stockages.
13
Mémoire de Fin d’Etude
Acide phosphorique
54% NCL
Boues vers
Boite de clarificateur 28%
distribution
Acide
54%
clarifié
Bac de Bac de
refroidissement A Refroidissement B
Clarificateur A Clarificateur B
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons fait une description des différentes étapes du procédé de
fabrication d’acide phosphorique commercialisé et plus précisément le procédé JACOBS
adopté au sein de cette usine.
14
Mémoire de Fin d’Etude
Chapitre III :
15
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction
Nomenclature :
Tableau 1 : Nomenclature des débits
Symbole Désignation Unité
QE28% Débit de l’acide 28% T/h
QS 54% Débit de l’acide 54% de sortie T/h
QSB 54% Débit de l’acide 54% à la sortie du bouiller T/h
QEE Débit de l’eau évaporée T/h
QAE Débit de l’acide entrainé T/h
QME Débit de la matière évaporée T/h
QAB Débit de l’acide à l’entrée du bouiller T/h
Qcirc Débit de l’acide de circulation T/h
QEM Débit de l’eau de mer T/h
QV Débit vapeur T/h
QC Débit condensats T/h
QES Débit de l’eau sortie du condenseur T/h
Les bilans établis dans ce qui suit sont pour un seul échelon.
Les données de productions de l’échelon nécessaires pour faire le calcule sont groupés
dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Données de base du bilan
La capacité de production (tonnes de P2O5 par 375
jour)
Titre de l’acide produit (%) 52
Titre de l’acide d’entrée (%) 26
Heures de marches (heures / jour) 24
Rendement de la CAP (𝜼 %) 99,8
16
Mémoire de Fin d’Etude
Acide 28 %
QE28% Matière
évaporée
QME
condenseur
Bouilleur
Vapeur
QV
Acide
produit 54%
QS 54%
Garde
Condensats
hydraulique
QC
Bac stockage
acide 54%
Acide sortie 54 %
17
Mémoire de Fin d’Etude
Acide 28 %
Matiere
QE28%
Evaporée
QME
Bouilleur
Acide
produit 54%
QS 54%
D’où
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) = 15,7 T/h
On peut donc calculer le Débit de l’acide 54% de sortie QS 54% par la relation suivante :
QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
QS 54% =
𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
On trouve
QS 54% = 30 T/h
18
Mémoire de Fin d’Etude
On a :
QE 28 %(P2 O5 ) = QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) + QAE (𝑃2 𝑂5 )
QAE (𝑃2 𝑂5 ) = QE 28 %(P2 O5 ) − QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
QAE (𝑃2 𝑂5 ) = − QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
𝜂
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) ∗ (1 − 𝜂)
QAE (𝑃2 𝑂5 ) =
𝜂
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) ∗ (1 − 𝜂)
QAE ∗ 𝑥54% =
𝜂
On trouve donc :
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) ∗ (1 − 𝜂)
QAE =
𝜂 ∗ 𝑥54%
Avec x54% le titre d’acide de sortie.
QAE = 0,0602 T/h
19
Mémoire de Fin d’Etude
1. 2. Bilan thermique :
Acide 28 % Matière
QE28% évaporée
QME
Bouilleur
Vapeur
QV
Acide
produit 54%
QS 54%
Condensats
QC
20
Mémoire de Fin d’Etude
On a aussi le débit de l’acide entrainé est négligeable par rapport au débit de l’eau
évaporée donc l’équation de bilan thermique devient :
Avec :
Cpv : capacité thermique de la vapeur d’eau dans les conditions P = 3 bar et T = 145°C,
21
Mémoire de Fin d’Etude
Pour une concentration de P2O5 52% et une pression P = 75 mmHg, on trouve à partir du
diagramme que la température d’ébullition est T = 82° C (Annexe A)
HE 28% = 183,084𝐾𝐽/𝐾𝑔
Donc
QS 54% ∗ HS 54% + QEE ∗ HEE − QE 28% ∗ HE 28%
𝑄𝑉 =
(𝐻𝑉 − 𝐻𝐶 )
𝑄𝑉 = 32,43 𝑇/ℎ
D’où
𝑄𝐶 = 32,43 𝑇/ℎ
22
Mémoire de Fin d’Etude
Matière
Eau de mer
évaporée
QEM
QME
condenseur
Garde
hydraulique
Avec :
𝑇𝑟 : Température de référence
23
Mémoire de Fin d’Etude
Donc
𝑄𝐸𝑀 ∗ 𝐶𝑝𝑒𝑎𝑢 ∗ (𝑇𝑒 − 𝑇𝑟) + 𝑄𝑀𝐸 ∗ 𝐿𝑣 = (𝑄𝑀𝐸 + 𝑄𝐸𝑀 ) ∗ 𝐶𝑝𝑒𝑎𝑢 ∗ (𝑇𝑠𝑜 − 𝑇𝑟)
On trouve donc :
(𝐶𝑝𝑒𝑎𝑢 ∗ (𝑇𝑠𝑜 − 𝑇𝑟 ) − 𝐿𝑣)
𝑄𝐸𝑀 = 𝑄𝑀𝐸 ∗
𝐶𝑝𝑒𝑎𝑢 ∗ (𝑇𝑒 − 𝑇𝑠𝑜 )
D’où :
Acide 28 %
QE 28%
Bouilleur
TAB
TSE
Vapeur
Qv
Condensats
Qc
Tcirc
24
Mémoire de Fin d’Etude
On considère que toute l’énergie cédé par le fluide chaud (vapeur) est récupérée par le
fluide froid (acide 54%) on trouve donc :
𝑄𝑉 ∗ (𝐻𝑣 − HC ) = 𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 ∗ Cp54% ∗ (𝑇𝑆𝐸− 𝑇𝐸𝐸 )
Donc :
𝑄𝑉 ∗ (𝐻𝑣 − HC )
𝑇𝑆𝐸 = 𝑇𝐸𝐸 +
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 ∗ Cp54%
Avec
𝑇𝑆𝐸 : température de l’acide à la sortie de l’échangeur
𝑇𝐸𝐸 : température de l’acide à l’entrée de l’échangeur 𝑇𝐸𝐸 = 82°𝐶
𝐻𝑣 − HC : enthalpie libérée par la vapeur 𝐻𝑣 − HC = 2269,0216 𝐾𝐽/𝐾
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 : débit de circulation de l’acide, 𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 = 1,298. 104 𝑇/ℎ
Cp54% : capacité thermique de l’acide de sortie 54%, Cp54% = 1,881 KJ/Kg .°K
On trouve que :
𝑇𝑆𝐸 = 85,013 °𝐶
On regroupe les résultats des flux calculés dans le tableau suivant :
Tableau 3 : récapitulatif des résultats du bilan
QS 54% 30,048 𝑇/ℎ
QE 28% 60,216 T/h
QAE 0,0602 T/h
QEE 30,108 T/h
𝑄𝑉 = 𝑄𝐶 32,43 T/h
𝑄𝐸𝑀 1131,695 T/h
𝑄𝐸𝑆 1161,804 T/h
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 1,298 . 104 T/h
𝑇𝑆𝐸 85,013 °𝐶
25
Mémoire de Fin d’Etude
La simulation des équations du bilan obtenu sur le logiciel Excel (annexe B) nous a permis
de trouver, à partir de données de marche choisies, les différents flux de l’unité de
concentration et donc de simuler son fonctionnement à cet état.
Pour faciliter l’exploitation de cette simulation par le tout le personnel de l’unité, une
interface visualisant l’unité de concentration a été conçue et proposée à l’ensemble du
staff.
L’interface visualise les différents flux de la CAP et permet la possibilité de changer les
données de marches.
Conclusion :
Nous avons établi dans ce chapitre un bilan matière et thermique pour déterminer les
consommations théoriques des différents flux. Nous avons aussi réalisé une interface de
simulation sur Excel mise à la disposition du personnel de l’unité.
La validation des équations du bilan est faite dans le chapitre suivant.
26
Mémoire de Fin d’Etude
Chapitre IV :
27
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction
Il s’agit, dans ce chapitre, d’établir un historique sur une durée de six mois afin d’identifier
les variations :
IV 1. Taux d’allure :
Le taux d’allure est une mesure de la performance d’une ligne ou d’une machine. Il
compare la productivité de l’installation actuelle avec celle visé.
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑 ′ 𝑎𝑙𝑙𝑢𝑟𝑒 =
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑐𝑖𝑏𝑙é𝑒
Titre du graphique
120.0
110.0
100.0
Taux d'allure(%)
90.0
80.0
70.0
60.0
50.0
1-janv. 21-janv. 10-févr. 1-mars 21-mars 10-avr. 30-avr. 20-mai 9-juin 29-juin 19-juil.
Jours
On remarque d’après la figure 15 que le taux d’allure présente une tendance croissante
pendant les 6 mois de Janvier à Juin.
28
Mémoire de Fin d’Etude
26.5
26
Titre %
25.5
25
24.5
24
12-Dec 1-Jan 21-Jan 10-Feb 2-Mar 22-Mar 11-Apr 1-May 21-May 10-Jun 30-Jun
Jours
61
60
59
58
57
56
55
0 2 4 6 8 10 12 14
N° mesure
29
Mémoire de Fin d’Etude
On constate que la température de l’acide reste relativement stable pendant la durée des
essais autour de la valeur 60 °C.
51.00
50.50
50.00
49.50
49.00
12-Dec 1-Jan 21-Jan 10-Feb 2-Mar 22-Mar 11-Apr 1-May 21-May 10-Jun 30-Jun
Jours
La température de l’acide 54% elle aussi n’est pas inclue dans l’historique des données ;
donc on a procédé à une compagne de mesures réalisé entre le 23 et le 28 mars 2018.
30
Mémoire de Fin d’Etude
84
83
82
81
80
79
0 2 4 6 8 10 12 14
N° mesure
2.5. Pression :
100
pression (mmHg)
90
80
70
60
50
26-Dec-16 15-Jan-17 4-Feb-17 24-Feb-17 16-Mar-17 5-Apr-17 25-Apr-17 15-May-17 4-Jun-17 24-Jun-17
Jours
❖ La pression de vide a une valeur moyenne de 87,72 mmHg, elle va d’une valeur
minimale de 75 mmHg et une valeur maximale de 106 mmHg.
31
Mémoire de Fin d’Etude
Plusieurs impuretés sont présentes dans l’acide 28% qui peuvent affecter la qualité de
l’acide dilué à l’entrée de la concentration et qui influencent la marche de l’unité.
Tableau 4 : impuretés présentes dans les acides 28%, 54% NCL et 54% CL
On remarque que la quantité de fluor et de silice diminue entre les acide 28% et 54% NCL
et entre ce dernier et l’acide 54% clair.
La première diminution peut être justifié par le formation de dépôts dans les équipements
de l’échelon de concentration. Alors que la deuxième est expliquée par la décantation que
subit l’acide 54% NCL.
D’autre impuretés sont présentes dans les acides 28% et 54% (Annexe D)
On récapitule l’effet des impuretés les plus importants dans le tableau suivant :
32
Mémoire de Fin d’Etude
IV. 3. Utilités :
3.1. Vapeur :
➢ Qualité de la vapeur:
Cette vapeur subit une détente et un dé-surchauffage avant d’entrer dans l’échangeur de
chaleur.
✓ Pression : 3 bar
✓ Température : 145 °C
➢ Consommation de la vapeur :
consommation de vapeur
40
35
30
25
débit T/h
20
15
10
5
0
16-Dec 5-Jan 25-Jan 14-Feb 6-Mar 26-Mar 15-Apr 5-May 25-May 14-Jun 4-Jul 24-Jul
jours
33
Mémoire de Fin d’Etude
34
Mémoire de Fin d’Etude
production T/h
1200 30
débit T/h
1000 25
800
600 20
400
15
200
0 10
1-Jan 21-Jan 10-Feb 2-Mar 22-Mar 11-Apr 1-May 21-May 10-Jun 30-Jun
jours
Le rôle de l’échangeur dans l’unité CAP est de chauffer l’acide circulant de 3 à 5 °C.
Nous comparons le fonctionnement de l’échangeur a l’état actuel avec celui conçue par le
constructeur « JACOBS Engineering » au démarrage de l’installation.
35
Mémoire de Fin d’Etude
On a recensé dans le tableau suivant tous les paramètres de marches et les données à
l’entrée et à la sortie de l’échangeur dans les deux cas.
Remarques :
Ces modifications ont été faites pour augmenter la température de l’acide à la sortie
de l’échangeur par rapport à celle prévue dans le design.
Cette augmentation vaut 1,26 °C
On calcul l’écart moyen logarithmique de température dans les deux cas :
Puisque l’échangeur fonctionne à contre-courant la relation est :
∆𝑇1 − ∆𝑇2
∆𝑇𝐿𝑀 =
∆𝑇
𝐿𝑛(∆𝑇1 )
2
➢ Design :
36
Mémoire de Fin d’Etude
Donc :
∆𝑇1 − ∆𝑇2 47,56 − 50,8
∆𝑇𝐿𝑀 = = = 49,16 °𝐶
∆𝑇1 47,56
𝐿𝑛(∆𝑇 ) 𝐿𝑛( )
2 50,8
➢ Etat actuel :
Donc :
∆𝑇1 − ∆𝑇2 58,3 − 32,5
∆𝑇𝐿𝑀 = = = 44,15 °𝐶
∆𝑇 58,3
𝐿𝑛(∆𝑇1 ) 𝐿𝑛( )
2 32,5
L’écart moyen logarithmique de température a chuté par rapport au design de 5,01 °C
donc le flux de chaleur échangé entre les deux fluides qui est proportionnel à cet écart a
diminué aussi.
Cette chute peut être due à l’encrassement de l’échangeur qui réduit l’échange thermique
entre les deux fluides.
Pour évaluer les performances de cet échangeur on détermine le flux cédé par le fluide
chaud (vapeur) et celui reçu par le fluide froid (acide circulant l’échelon)
A partir de ces deux flux on peut calculer le rendement de l’échangeur et donc suivre
l’évolution des performances de l’échangeur pendant un cycle de marche.
On a :
𝜙𝑓
𝜂=
𝜙𝑐
Avec :
𝜙𝑓 : le flux de chaleur reçu par le fluide froid
𝜙𝑓 = 𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 ∗ 𝐶𝑝54 % ∗ (𝑇𝑠𝑓 − 𝑇𝑒𝑓 )
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 : débit de circulation de l’acide, Kg/h
𝑄𝑐𝑖𝑟𝑐 = 1200.104 𝐾𝑔/ℎ
𝐶𝑝54 % : capacité thermique massique de l’acide 54 %, Kcal/Kg.°C
𝐶𝑝54 % = 0.38 Kcal/Kg.°C
𝑇𝑠𝑓 : température de sortie du fluide froid (acide de circulation)
𝑇𝑒𝑓 : température d’entrée du fluide froid (acide de circulation)
𝜙𝑐 : le flux de chaleur cédé par le fluide chaud
𝜙𝑐 = 𝑄𝑣 ∗ Cpv (Tv entrée – TSat ) + LC + Cpeau (TSat – Tc sortie )
𝑄𝑣 : débit de vapeur, Kg/h
Cpv : capacité thermique massique de la vapeur, Kcal/Kg.°C
Cpv = 0.536 Kcal/Kg.°C
37
Mémoire de Fin d’Etude
Le rendement va nous permettre d’évaluer le flux de chaleur échangée entre les deux
fluides et donc évaluer la qualité de l’échange thermique.
Pour ce faire on a, pendant un cycle de marche (160 h de production), suivit l’évolution
des températures d’entrée et de sortie de l’acide et du fluide chaud (vapeur/condensats)
ce qui nous a permis de calculer le rendement.
Les résultats sont assemblés dans le tableau suivant :
(Le tableaux de calcule est présenté dans l’annexe F)
97.000
96.500
96.000
95.500
95.000
94.500
94.000
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
N° mesure
Interprétation :
➢ En début du cycle le rendement de l’échangeur est bon (supérieur à 97 %).
➢ Le rendement diminue de 1.5% pendant le cycle de marche, ceci est dû à
l’encrassement des tubes.
➢ Les températures de l’acide à l’entrée et à la sortie de l’échangeur augmentent pour
atteindre respectivement 84,4 et 88,1. Cette augmentation est expliquée par le fait
que l’accumulation des gaz incondensables dans le laveur perturbe le niveau de
vide et cause l’augmentation de la pression de celui-ci.
38
Mémoire de Fin d’Etude
4.2. Condenseur :
Ceci montre les difficultés que rencontre l’unité dans la création du vide.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons effectué un état des lieux détaillée de la CAP par :
- Un suivi des titres d’acides à l’entrée et à la sortie ;
- Un suivi des températures d’acides à l’entrée et à la sortie
- Détermination des impuretés et leurs impacts
- Analyse de l’état des utilités
- Analyse de l’état des équipements
On a aussi réalisé une comparaison entre les consommations réelles et théoriques de la
vapeur d’eau et de l’eau de mer.
Ces comparaisons nous ont permis de valider les équations du bilan et donc de les utiliser
dans la suite du projet.
39
Mémoire de Fin d’Etude
CHAPITRE V :
Étude de sensibilité
paramétrique.
40
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction
Mains
d'oeuvre Milieu Matériels
Exigence de client pour
produire un acide 54% viellissement
qualification motivation encrassement de l'échangeur des appareils débitmètre ,densimètre
controle instruments et dosomètre
d'analyse
mains d'ouevre déréglage des
efficacité de
management l'echangeur instrument de
formation mésure
effectif
faute de debit de circulation
communication élévée concentration limité
de l'acide de sortie
eau de mer travaux de durée et fréquence
titre de l'acide maintenance de lavage
débit
d'entrée
acide pression disponibilité de la boucle de
méthode de lavage
d'entrée température concentration
utilités méthode de
les impuretées
création du vide
le vide méthode de demarrage
débit
pression
température
Matières vapeur Méthodes
Les causes suivantes ont été écartées suite à des entretiens avec le personnel, ces causes
ne présentent aucun dysfonctionnement et respectent les conditions fixées par le
constructeur JESA. :
- Vieillissement des appareils : les différents équipements ont été construits pour
une durée de vie de plus de 30 ans, alors que l’âge actuel de l’unité est de 11 ans.
41
Mémoire de Fin d’Etude
- Mains d’œuvre : la gestion de travail par les membres d’équipe suit la hiérarchie
générale de l’OCP qui s’articule sur la séparation des tâches, d’où la bonne maitrise
du travail et de la communication.
- Durée et fréquence de lavage : selon l’historique de l’unité, la durée et la méthode
de lavage est respectée.
Pour déterminer l’influence de la quantité de vapeur consommée sur le titre d’acide 54%
produit, on fixe tous les paramètres (production fixée à 1500 T/jours) de marche et on
varie la teneur d’acide à la sortie en utilisant le simulateur réalisé sur EXCEL.
Nous regroupons les résultats obtenus en tenons compte des différentes qualités d’acide
à l’entrée :
42
Mémoire de Fin d’Etude
33
32 26%
31 26,50%
30 27%
29 27,50%
28 28%
27
51.5 52 52.5 53 53.5 54 54.5
Titre d'acide produit
D’où
43
Mémoire de Fin d’Etude
Cela montre que la consommation de vapeur a une grande influence sur le titre à la sortie.
35 0.515
En effet, cela revient à trouver une équation entre l’enthalpie cédée par la vapeur et le
titre d’acide 54%, ce qui est démontré par la relation suivante :
44
Mémoire de Fin d’Etude
Donc :
0.522
0.52
0.518
0.516
0.514
0.512
0.51
0.508
0.506
48 50 52 54 56 58 60 62 64 66
Température (°C) d'acide 28%
45
Mémoire de Fin d’Etude
Nous constatons d’après la courbe tracée que le titre d’acide 54% accroit linéairement
avec la température d’acide l’entrée d’un taux de 1% en titre, pour une augmentation de
8°C.
Cela montre que la température d’acide 28% à l’entrée a une grande influence sur le titre
à la sortie.
Pour bien vérifier la variation de température, nous avons pris 2 échantillons par jour
durant une semaine. Le résultat est schématisé dans la figure 17 (chapitre IV)
46
Mémoire de Fin d’Etude
0.57
0.56
0.55
0.54
0.53
0.52
0.51
0.255 0.26 0.265 0.27 0.275 0.28 0.285
Titre Acide 28%
Or :
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) = 𝐶𝑡𝑒
QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
QE 28% (𝑃2 𝑂5 ) = = 𝐶𝑡𝑒
𝑅𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐶𝐴𝑃
HEE = LV = 𝐶𝑡𝑒
HS 54% = Cp54% (Tsortie 54% – Tr ) = 𝐶𝑡𝑒
HE 28% = 𝐶𝑝28% ∗ (𝑇𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 28% − 𝑇𝑟 ) = 𝐶𝑡𝑒
{ QE 28% (𝑃2 𝑂5 ) = QE 28% ∗ 𝑥28%
47
Mémoire de Fin d’Etude
Cela montre que le titre d’acide à l’entrée a une grande influence sur le titre à la sortie.
Pour déterminer l’influence de la quantité d’eau de mer consommée sur le titre d’acide
54% à la sortie, on fixe tous les paramètres de marche (production fixée à 1500 T/jours),
et on varie la teneur d’acide à la sortie
Nous regroupons les résultats obtenus en prenons compte les différentes qualités d’acide
à l’entrée :
48
Mémoire de Fin d’Etude
titre 54% Eau de mer (T/hr) titre 54% Eau de mer (T/hr)
52 1297,68 52 1248,80
52,5 1309,98 52,5 1261,11
53 1322,06 53 1273,19
53,5 1333,91 53,5 1285,04
54 1345,54 54 1296,67
1300
1250 26%
1200 26,50%
1150 27%
1100
27,50%
1050
28%
1000
51.5 52 52.5 53 53.5 54 54.5
Titre acide sortie 54%
49
Mémoire de Fin d’Etude
Nous constatons d’après l’allure tracée que pour chaque titre d’acide à l’entrée fixe,
l’augmentation de débit d’eau de mer par 24 T/h permet l’augmentation de titre d’acide
54% à la sortie de 52% à 54%. Donc un taux de 12 T/h d’eau de mer pour une
augmentation de 1% de titre d’acide sortie. A condition que tous les autres paramètres
restent fixes.
Or :
D’où
Cela montre que le taux de consommation d’eau de mer a une grande influence sur le titre
à la sortie.
50
Mémoire de Fin d’Etude
• Nous remarquons que les deux courbes suivent la même tendance de variation
sauf pour quelque jour tel, du 21/05/2017 au 26/05/2017, du 19/06/2017 au
25/06/2016. Cela est pu être expliqué par l’influence des autres paramètres autre
que le débit d’eau de mer, qui ont été pris constant lors de la détermination de
l’équation théorique liant le débit de vapeur et le titre d’acide 54%.
• Nous concluons que le débit d’eau de mer est un paramètre significatif pour le titre
d’acide 54% à la sortie.
2. 6. Pression de vide
Pour déterminer l’influence de la pression de vide sur le titre d’acide 54% à la sortie, on
fixe tous les paramètres de marche (production fixée à 1500 T/jours), et on varie la
pression de vide au sein du bouilleur. Pour ce faire il faut trouver une relation entre le
vide et le titre de sortie.
Il faut donc trouver d’une part une équation liant la pression du vide et l’enthalpie de la
vapeur sortant du bouilleur ce qui de son tour agit sur le titre de l’acide de sortie.
51
Mémoire de Fin d’Etude
100
Température °C
40
20
0
0 50 100 150 200 250 300
pression de vide mmHg
A l’aide de la courbe de tendance qu’on a tracé on a trouvé une équation mathématique liant ces
deux paramètres :
52
Mémoire de Fin d’Etude
Donc en gardant les toutes les conditions constantes on trouve qu’une diminution de
l’enthalpie de la vapeur d’eau sortante du bouilleur la quantité de l’eau évaporée va
connaitre une augmentation.
Cette quantité est lié avec le débit de de P2O5 produite par la relation suivante :
1 1
𝑄𝐸𝐸 = QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) ∗ ( − )
𝜂 ∗ %𝐴𝑐 28% %𝐴𝑐 54%
Elle est donc liée au titre de l’acide de sortie par la relation suivante :
𝜂 ∗ %𝐴𝑐 28% ∗ QS 54% (𝑃2 𝑂5 )
%𝐴𝑐 54% =
QS 54% (𝑃2 𝑂5 ) − 𝜂 ∗ %𝐴𝑐 28% ∗ 𝑄𝐸𝐸
52.4
52.2
52
51.8
51.6
55 60 65 70 75 80 85 90 95
pression (mmHg)
53
Mémoire de Fin d’Etude
On a pris les moyennes mensuelles de quatre mois (Janvier, Février, Mai, Juin) ou on
observe bien la relation entre le vide et le titre de l’acide
51.40
51.20
Titre acide 54 %
51.00
50.80
50.60
50.40
50.20
50.00
80 81 82 83 84 85 86 87 88 89
pression du vide mmHg
Conclusion
Cette étude nous a permet d’identifier l’influence de chaque paramètre sur la variation du
titre d’acide produit. Nous concluons qu’il y a une intervention simultanée entre ces
paramètres. A l’aide de logiciel Statgraphics nous proposons par la suite de quantifier les
coefficients de pondération de ces paramètres selon un modèle statistique.
54
Mémoire de Fin d’Etude
CHAPITRE VI :
55
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction
Au niveau du chapitre précédent nous avons recensé les paramètres jugés significatifs.
Ces paramètres sont :
• Débit de la vapeur
• Titre d’acide 28% à l’entrée
• Débit de l’eau de mer
• Pression de vide
Nous allons effectuer une modélisation statistique mettant en jeux les principaux
paramètres cités précédemment, en se basant sur l’historique de l’unité, pris sur une
durée de 6 mois. Le but de cette modélisation est de trouver un modèle statistique capable
de décrire le comportement du titre de l’acide 54% en fonction des facteurs significatifs.
Une base de données historiques des variables du procédé étudié a été constituée entre
01/01/2017 et 30 /06 /2017 (Annexe C). Chaque ligne de ce tableau est constituée de
valeurs journalières des variables caractéristiques du point de fonctionnement relevées
sur les feuilles de marche correspondant à l’année 2017 en se basant sur les jours ou il n’y
a pas d’arrêt.
2. 2. Technique de modélisation :
Après avoir introduit les valeurs des paramètres jugés significatifs, nous allons choisir une
régression multiple utilisée chaque fois qu’une variable dépendante qui est le titre d’acide
54%, doit être exprimée en fonction de plusieurs autres variables, dites explicatives à
savoir le débit de la vapeur, le titre d’acide 28%, le débit de l’eau de mer, la pression de
vide.
56
Mémoire de Fin d’Etude
La méthode de régression ascendante est une méthode pas à pas, en ce sens qu'on inclut
une à une les variables explicatives du modèle global à un instant t dans un nouveau
modèle.
Elle se décompose en plusieurs étapes que le logiciel Statgraphics s’occupe à s’en faire :
En effet, elle consiste à prendre en compte l'ensemble des variables contenues dans le
modèle global, et à éliminer une à une les variables correspondant à la plus petite valeur
de t.
57
Mémoire de Fin d’Etude
Les résultats sont dressés sous forme de tables dites d’ANOVA qui comprennent des
informations sures :
Nous allons effectuer la modélisation par types de modèles, où nous choisissons la bonne
équation pour chaque type de modèles afin de déterminer le plus fiable, ceci en se basant
sur la base de donnée constituée (Annexe C)
Nous clarifions dans l’annexe(D-bis) les différents types de modélisation utilisés et les
modèles choisies. :
Modèle 1
Equation de modèle :
Modèle 5
Equation de modèle :
𝑋(𝐴𝑐54) = 0,000378877 ∗ 𝑄𝑒𝑚 + 1,96002 ∗ 𝑋(𝐴𝑐28) − 0,00000263063 ∗ 𝑄𝑣 ∗ 𝑃
− 0,00143803 ∗ 𝑄𝑒𝑚 ∗ 𝑋(𝐴𝑐28)
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒: 1.08027 ∗ 10−5
Modèle 7
Equation de modèle :
𝑋(𝐴𝑐54) = 0,0143532 ∗ 𝑄𝑣 + 1,96224 ∗ 𝑋(𝐴𝑐28) − 0,0567529 ∗ 𝑄𝑣 ∗ 𝑋(𝐴𝑐28)
+ 0,0000359263 ∗ 𝑄𝑒𝑚 ∗ 𝑋(𝐴𝑐28)
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 ∶ 1.05991 ∗ 10−5
58
Mémoire de Fin d’Etude
Modèle 9
Equation de modèle :
Le test de Fisher est un test d’homogénéité de variance. C’est un test statistique qui permet
de tester l’égalité de deux variances, et par la suite valider la fiabilité du modèle.
On commence par calculer 𝐹𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é qui est le rapport entre la variance la plus grande sur
la variance la plus petite :
𝑆𝑚𝑎𝑥 ²
𝐹𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é =
𝑆𝑚𝑖𝑛 ²
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝐹𝑘,𝑟;0.95
On compare ensuite 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 et 𝐹𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é . Si alors 𝐹𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é est plus grand que 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 ,
cela signifie que les variances des échantillons sont trop différentes pour être considérées
comme homogènes, si au contraire 𝐹𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é est plus petit que 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 , cela signifie que
les deux variances ont des valeurs suffisamment proches pour qu’on accepte l’idée
qu’elles soient homogènes.
𝑆12
= 7.91 𝑆12
• { 𝑆92 => > 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1.3075 , nous rejetons donc le
𝑆92
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝐹154,153;0.95
modèle 1.
𝑆52
= 1,114 𝑆52
• { 𝑆92 => < 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1.307
𝑆92
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝐹153,153;0.95
𝑆72
= 1,0936 𝑆72
• { 𝑆92 => < 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1.307 ,
𝑆92
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝐹153,153;0.95
𝑆52
= 1,019 𝑆52
• { 𝑆72 => < 𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1.307 ,
𝑆72
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝐹153,153;0.95
59
Mémoire de Fin d’Etude
D’après le test de Fisher nous remarquons que les modèles 5,7 et 9 sont fiables, ce qui
nécessite les converser pour le test suivant.
Modèle MAE
5 0,00256424
7 0,00254772
9 0,00244979
Tableau 11 : Erreurs moyens absolue des modèles retenus
L’erreur moyen absolue est voisines, donc les 3 modèles sont à retenir pour le test suivant.
2. 4. 3. Validation de modèle :
Pour vérifier la validité des modèles trouvés, nous comparons les deux courbes de
variations (titre réel et titre modélisé) des 3 modèles afin de percevoir est ce qu’elles ont
même la tendance.
Modèle 5 :
0.515
0.51
0.505
0.5
0.495
0.49
1/1/2017 2/1/2017 3/1/2017 4/1/2017 5/1/2017 6/1/2017
60
Mémoire de Fin d’Etude
Modèle 7 :
0.515
0.51
0.505
0.5
0.495
0.49
1/1/2017 2/1/2017 3/1/2017 4/1/2017 5/1/2017 6/1/2017
Modèle 9 :
0.515
0.51
0.505
0.5
0.495
0.49
1/1/2017 2/1/2017 3/1/2017 4/1/2017 5/1/2017 6/1/2017
Conclusion :
Nous avons ressorti dans ce chapitre le modèle mathématique qui décrit la variation du
titre 54% en fonction des paramètres essentiels, à savoir la pression du vide, la quantité
d’eau de mer, le titre d’acide 28% et la quantité de vapeur consommée. Nous proposons
par la suite de discuter la possibilité d’amélioration de ces paramètres, en agissant sur les
paramètres retenus dans le modèle
61
Mémoire de Fin d’Etude
Chapitre VII
Actions proposées
62
Mémoire de Fin d’Etude
Introduction
Après la détermination des paramètres agissant sur la variation du titre d’acide 54%
produit. Nous allons mettre le point dans ce chapitre sur les causes majeures qui freinent
l’amélioration du titre, par la suite nous proposerons des actions correctives réalisables
de court et long termes. On s’intéresse aussi à la présentation des résultats, et des gains
après les diffèrent plan d’actions.
Si ces gaz subsistent ils causeront la formation de dépôt encrassant qui entrave le
condenseur.
63
Mémoire de Fin d’Etude
MIN MIN
400
E
A
5000
Support Lug
1900 (4) Places
Rev 0A
E
Minimum
Nous avons effectué un test de 6 jours recouvrant un cycle de production après lavage
Conditions du test :
On a relevé des valeurs de débit, température et pression du vide 3 fois par jour.
Les résultats sont assemblés dans le tableau suivant :
64
Mémoire de Fin d’Etude
➢ Pendant les deux premiers jours les paramètres de marche sont restés.
En effet le niveau du vide ainsi que la température de l’eau sortant du laveur sont
restés relativement inchangé.
➢ Le troisième jour on a constaté que la qualité du vide a chuté et que la température
de sortie a augmenté alors que le débit d’eau de mer est resté dans la même plage
de valeurs.
Le vide a atteint une valeur de 84,9 mmHg et la température une valeur de
35,2°C
➢ On a ensuite augmenté le débit d’eau de mer -> 1375 m3/h ce qui a freiné la chute
de pression temporairement
➢ Pendant le reste du test la pression du vide a continué de monter malgré
l’augmentation du débit de l’eau de mer introduit dans le condenseur.
A la fin du test le débit d’eau de mer a atteint 1450 m3/h alors que la pression du
vide était de 100,2 mmHg et la température de sortie de l’eau : 36,2 °C
Conclusions :
On conclut que la pression du vide est dépendante du débit d’eau de mer utilisé. Ce
résultat est apparent lors des deux premiers jours, en effet lorsque le débit d’eau de mer
est élevé (dans les 1350 m3/h) et la température de sortie de l’eau de mer est basse (dans
les 33°C) le niveau du vide est normal.
65
Mémoire de Fin d’Etude
Mais au fur et à mesure qu’on avance dans le cycle de marche, la qualité du vide chute ce
qui ne peut être expliquer que par l’accumulation des gaz incondensables dans le
condenseur chose qui est aggravé, dans notre équipement, par le manque de système
d’évacuation d’incondensables et par l’emplacement du jet d’eau par rapport à l’entrée
des gaz provenant du bouilleur.
Analyse visuelle
Celui-ci se forme au niveau des parois, du trous homme et autour du pulvérisateur d’eau
de mer.
Pour spécifier les éléments existant dans cet échantillon on a effectué un test DRX
(diffraction par rayon X) dans le centre de recherche et développement.
66
Mémoire de Fin d’Etude
On constate que l’encrassement est majoritairement composé du fluor F- avec des traces
de dioxyde de silicium SiO2 et de l’oxyde de sodium Na2O.
On peut donc considérer que les gaz incondensables sont composés primairement du
fluor. Un bilan sur le fluor et silice se voit indispensable pour déterminer la quantité de
gaz incondensable reste piégé dans le laveur.
Vapeur
Débit : 30,168 T/h
Donc
𝑥𝐹(1) ∗ 𝑄𝐸 28% − 𝑥𝐹(3) ∗ 𝑄𝑆 54%
𝑥𝐹(2) =
𝑄𝐸𝐸
𝑥𝐹(2) = 1,6
67
Mémoire de Fin d’Etude
𝑄𝐹 = 0,4826 𝑇/ℎ
𝑄𝑆𝑖𝑂2 = 𝑄𝐸𝐸 ∗ 𝑥𝑆𝑖𝑂2 (2)
En prenant les résultats du bilan trouvé dans le chapitre III à savoir les débits de l’acide
d’entrée et celui de l’acide de sortie ainsi que les valeurs des fractions du fluor et de la
silice dans ces deux courants on peut donc calculer la fraction et le débit de ces deux
éléments dans la courant de vapeur sortant du bouilleur.
Les résultats sont joints dans le tableau suivant :
Tableau 14 : débit des impuretés dans les différents flux
Eléments Acide 28 % Acide 54% NCL Effluent gazeux
F- % 1,15 0,69 1,6
Débit (Kg/h) 692,484 207,331 482,688
SiO2 % 0,5 0,25 0,74
Débit (Kg/h) 301,08 75,12 223,243
❖ Quantité de SiF4 et HF :
Après la sortie des gaz du bouilleur il y a formation de quantité de SiF4 selon la réaction
suivante :
SiO2 + 4HF SiF4 + 2H2O
Donc
𝑄𝑆𝑖𝑂2
𝑄𝑆𝑖𝐹4 = ∗ 𝑀𝑆𝑖𝐹4
𝑀𝑆𝑖𝑂2
𝑄𝑆𝑖𝐹4
La fraction de SiF4 est : 𝑥𝑆𝑖𝐹4 = 𝑄𝐸𝐸
68
Mémoire de Fin d’Etude
69
Mémoire de Fin d’Etude
Une solution qu’on a proposée est de changer la buse de pulvérisation pour supporter les
débits d’eau de mer plus élevé qu’atteint le condenseur à l’état actuel.
La buse à installer doit être capable de diminuer la quantité de gaz incondensable, pour
ce faire on a choisi une buse dont l’angle de pulvérisation est 120°.
On a :
𝐷
𝑙=
2 ∗ tan 𝛽
Avec
l : longueur de pulvérisation
D : diamètre du condenseur, D= 1,9 m
β = α/2, α est l’angle de pulvérisation
Pour un angle α = 90° :
1,9
𝑙= = 0,95 𝑚
2 ∗ tan 45
Pour un angle α = 120° :
1,9
𝑙= = 0,54 𝑚
2 ∗ tan 60
70
Mémoire de Fin d’Etude
Buse de pulvérisation
Buse de pulvérisation 300mm
300mm
BETE NCFL1202665 – 90 degrés
BETE TCFL 2960– 120 degrés
nouvelle
Longueur de
Longueur de pulvérisation
pulvérisation
5000 5000
1900 1900
Le débit maximal de pulvérisation est 1300 m3/h ce qui correspond 5723 gal/min.
On choisit donc le pulvérisateur BETE 300 mm TCFL 2960 cône plein à angle de
pulvérisation 120°.
On a choisi délibérément pour notre buse le même constructeur que celle installé dans le
condensateur pour faciliter l’échange.
71
Mémoire de Fin d’Etude
72
Mémoire de Fin d’Etude
L’emplacement des pulvérisateurs a été choisi afin d’assurer un rinçage uniforme et minutieux
de tout le condenseur.
Ces emplacements sont visualisés dans le dessin suivant :
Ø 121 mm
Ø 1900mm
305
Ø 300
Ø121mm
Entrée gaz
Ø 121 mm
Ø 121 mm
305
Donc :
73
Mémoire de Fin d’Etude
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑃2 𝑂5
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝐴𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 (𝑀𝐴𝐷) = ⁄𝑗𝑜𝑢𝑟 ∗ 320 ∗ 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙
= 3,3
𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
Le pay-back sera dans 3 mois et 19 jours alors que les buses ont été conçu pour une
durée de vie beaucoup plus large. La solution est donc potentiellement rentable.
Pour ce faire nous allons récupérer les effluents gazeux issus du bouilleur, contenants les
composés fluorés HF et SiF4, sous forme d’acide fluosilicique par lavage à l’eau.
Cette récupération est basée sur le fait que la pression partielle en SiF4 reste faible pour
autant qu’on ne dépasse pas une concentration en H2SiF6 bien déterminée. Cette
concentration est évaluée à 27%, au-dessus de laquelle la pression en SiF4 devient trop
élevé, ce qui nuit au phénomène d’absorption, et par suite au rendement de récupération.
L’installation à concevoir doit être constituée des équipements suivants :
74
Mémoire de Fin d’Etude
H2SiF6
recyclé
Gaz
évaporés H2SiF6
Appoint Produit
d’eau
H2SiF6
récupéré
Pompe de
Bac de circulation circulation
• Etre capable de véhiculer des solutions chargées en solide tout en ayant une
bonne efficacité de transfert de matière ;
• Avoir un rendement d’absorption élevé ;
• Faible perte de charge.
• Bon coût-économique
75
Mémoire de Fin d’Etude
Avec :
𝑀(𝐻2 𝑆𝑖𝐹6 ) = 144 𝑔/𝑚𝑜𝑙
𝐺 : Débit molaire total des gaz évaporés issus du bouilleur ;
𝑌𝑆𝑖𝐹4 : Fraction molaire de SiF4 dans la buée dégagée.
𝐺 = 1676 Kmol/h
𝑌𝑆𝑖𝐹4 = 2.2*10−3
En fait, des unités de récupération similaires sont déjà installés dans des usines à l’OCP tel
que les JFC, Maroc Phosphore I et ceux utilisant le procédé PRAYON. Il a été montré que
le rendement de récupération de SiF4 est d’ordre de 80%.
76
Mémoire de Fin d’Etude
Nous trouverons d’après la figure 43 une concentration d’acide fluosilicique égale à 25%.
Débit d’arrosage :
Pour le calcul du débit d’arrosage, nous nous retrouvons indispensable de faire un bilan
sur l’absorbeur.
Gf,Yf
Le,Xe
Ge,Ye
Lf,Xf
𝐺𝑒 + 𝐿𝑒 = 𝐺𝑓 + 𝐿𝑓
𝐺𝑒 ∗ 𝑌𝑒 + 𝐿𝑒 ∗ 𝑋𝑒 = 𝐺𝑓 ∗ 𝑌𝑓 + 𝐿𝑓 ∗ 𝑋𝑓
Les débits molaires du liquide et du gaz sont pris constants à travers toute la colonne.
𝐺 = 𝐺𝑒 = 𝐺𝑓
𝐿 = 𝐿𝑒 = 𝐿𝑓
𝐺 ∗ 𝑌𝑒 + 𝐿 ∗ 𝑋𝑒 = 𝐺 ∗ 𝑌𝑓 + 𝐿 ∗ 𝑋𝑓
77
Mémoire de Fin d’Etude
𝐺 ∗ (𝑌𝑒 − 𝑌𝑓 ) = 𝐿 ∗ (𝑋𝑓 − 𝑋𝑒 )
D’où :
𝐿𝑚𝑖𝑛 = 𝐺 ∗ η ∗ 𝑌𝑒 /(𝑋∗ − 𝑋𝑒 )
✓ Calcul de 𝑋 ∗ :
𝑋 ∗ = 𝐶 ∗ 𝑀(𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒)/𝑀(𝐻2 𝑆𝑖𝐹6 )
Avec :
C : fraction massique à l’équilibre en acide fluosilicique produit trouvée précédemment
25% ;
Donc 𝑋 ∗ = 0.086
Pour la fraction molaire 𝑋𝑒 en SiF4 dans le liquide d’arrosage à l’entrée nous prenons un
acide fluosilicique de fraction massique 23% donc 𝑋𝑒 =0.075.
Avec la masse volumique de solution d’acide fluosilicique est égale à 1250 kg/ 𝑚3
Nous prenons par la suite un débit opératoire d’arrosage égale à 1.15 le débit minimal
calculé : 𝐿 = 12.2 𝑚3 /ℎ.
78
Mémoire de Fin d’Etude
✓ Calcul de diamètre
𝜌𝐿 − 𝜌𝐺
𝑉 =𝐾∗√
𝜌𝐺
Avec :
K : Constante empirique égale dans le cas d’un absorbeur à pulvérisation à 0,11
𝜌𝐿 ∶ 1250𝑘𝑔/𝑚3
𝜌𝐺 ∶ 0.062 𝑘𝑔/𝑚3
Donc 𝑉 = 15.62 𝑚/𝑠
❖ Section de passage :
❖ Diametre de l’absorbeur :
Le diametre de l’absorbeur est donné par :
𝐷 = √4𝑆𝑝 /𝜋 (𝑚)
On trouve : 𝐷 = 3.32 𝑚
79
Mémoire de Fin d’Etude
✓ Calcul de la hauteur :
Le débit à assurer par les pulvérisateurs est de 12.2 𝑚3 /ℎ ce qui est équivalent à 53.72
gallons/min
En se basant sur le catalogue BETE ENGINEERED SPRAYING SOLUTIONS (Annexe G), les
buses les plus convenables sont du type WL cône plein avec un angle de pulvérisation de
120°, assurant un débit de 55.3 Gallons/min.
Nous avons :
𝐷
tan(𝛼) = 2∗𝑙
Avec :
D : Diametre de l’absorbeur
l : Longueur de pulvérisation
Donc :
𝐷
𝑙=
2 ∗ tan(𝛼)
𝑙 = 0.96𝑚
Les details de calcul presenté dans les annexes nous trouvons une hauteur d’absorption :
𝑍 = 2.62 𝑚
𝐻=𝑍 + 𝑙
𝐻 = 3.52 𝑚
80
Mémoire de Fin d’Etude
Le tableau suivant regroupe les données et les résultats des calculs du dimensionnement
de l‘absorbeur :
Evaluation technico-économique :
Prix de l’absorbeur :
Or
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (£) = (𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑣ê𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
+ 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑠𝑠𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠) ∗ 1.1
Avec :
81
Mémoire de Fin d’Etude
𝑃∗𝐷
𝑒=
2𝜎
Où :
P : la pression qui règne dans la virole
D : le diamètre du bac
σ : la limite d’élasticité de l’acier σ = 240 MPa
Pour les colonnes en milieu acide on ajoute une épaisseur de revêtement pour prévenir
les risques de corrosions donc :
𝑒 = 7.4 𝑚𝑚
Donc :
𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑉𝑖𝑟𝑜𝑙𝑒 = 2245 𝑘𝑔
Alors que la masse de la fondation est déterminée par le diagramme de l’annexe (H-1) :
82
Mémoire de Fin d’Etude
Le prix de base des accessoires est déterminé par le diagramme de l’annexe H-6 :
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 = 18 500£
Prix total :
Donc :
Calcul de l’investissement :
83
Mémoire de Fin d’Etude
Le prix calculé précédemment est valable pour l’année 2001 on multiplie par un facteur
correctif d’actualisation, en se référant au ‘ Chemical engineering Cost index‘, on a :
I2001=394
I2017=637
𝐼2017
𝑃𝑟𝑖𝑥2017 = 𝑃𝑟𝑖𝑥2000 ∗
𝐼2000
637
𝑃𝑟𝑖𝑥2017 = 1 081 720 ∗
394
Gain :
Lors de la récupération des composants fluorés, nous retenons l’acide fluosilicique 27%
produit fini. Et par la suite nous aurons une amélioration dans le système de création de
vide, d’où une augmentation de 1.25 % en titre d’acide phosphorique produit.
❖ Gain en P2O5 :
𝑃2 𝑂5
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑒𝑛 = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑃2 𝑂5 ∗ 1.25%
jour
Donc :
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑃2 𝑂5
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝐴𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 (𝑀𝐴𝐷) = ⁄𝑗𝑜𝑢𝑟 ∗ 320 ∗ 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒
84
Mémoire de Fin d’Etude
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝐴𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 (𝑀𝐴𝐷) = 𝐶𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐻2 𝑆𝑖𝐹6 /𝐽𝑜𝑢𝑟 ∗ 320 ∗ 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒
Rentabilité :
A partir des deux diagrammes (Annexe I) on peut trouver selon notre pression de
vide désiré et le débit à aspirer le type de systèmes de vide à utiliser on trouve :
➢ Ejecteur à jet de vapeur
➢ Pompe à anneau liquide
➢ Pompe Roots
85
Mémoire de Fin d’Etude
La Pompe Roots est une pompe sèche ce qui implique qu’elle va rencontrer des difficultés
d’aspiration des gaz incondensables qui, forcement, comporteront de la vapeur d’eau. On
élimine cette solution, il nous reste donc 2 solution :
Dans notre cas l’éjecteur de vapeur est destiné à aspirer les gaz incondensables piégés
dans le condenseur.
Ces appareils on le grand avantage d’être d’un prix de revient faible, de ne posséder
aucune pièce en mouvement, donc d’être d’un entretien quasi-nul.
Pour déterminer l’éjecteur adéquat il faut qu’on spécifie le débit des gaz à aspirer, dans
notre cas les gaz incondensables.
Cet éjecteur va aspirer les deux gaz HF et SiF4 qui ont des débits, respectivement, de
216,828 kg/h et 386,854 kg/h.
Vue que seul la vapeur basse pression à Pm=5,5 bar(a) est celle disponible dans la CAP on
n’a d’autre choix que de l’utiliser comme fluide moteur.
Pv = 4,5 bar(r)
On a l’aspiration se fait à une pression Pa de 60 torr (mmHg) et que refoulement se fait à
pression atmosphérique Pd = 760 torr (mmHg)
On trouve donc que : 𝑾𝑽 = 𝟖 Kg de vapeur par Kg d’équivalent air sec aspiré.
Il faut donc calculer l’équivalent d’air sec de la quantité des gaz incondensable à soutirer.
Pour ce faire on commence par calculer la masse molaire des gaz incondensables.
On utilise ensuite le graphe (Annexe J-1) pour trouver le ratio d’entrainement de la masse
molaire (MWER)
Et du graphe (Annexe J-2) pour déterminer le ratio d’entrainement de la température
(TER) pour T = 80°C
86
Mémoire de Fin d’Etude
On a donc :
Eléments Débit (Kg/h) Masses molaires Kg-moles/h
HF 216,828 20 10,84
SiF4 386,854 104 3,71
total 603,682 14,56
Tableau 19 : Masse molaire des gaz incondensables
603,682
On trouve alors la masse molaire du mélange 𝑀 = = 41,45 g/mol
14,56
Condenseur
vapeur BP
barométrique
Vers mer
Garde hydraulique
87
Mémoire de Fin d’Etude
637
𝑃𝑟𝑖𝑥2017 = 23,1 ∗ 103 ∗
394
La pompe est constituée d'un arbre portant des aubes radiales, tournant dans un tambour
au moyen d'une mise en place excentrée de l'arbre par rapport au tambour, ou en donnant
au tambour une forme elliptique ou ovale, il est agencé que les aubes, connecté à
l'aspiration, forme un espace croissant puis décroissant pour la compression de l'air et la
connexion ultérieure à la livraison. Cet espace est limité à l'extérieur par un anneau d'eau
maintenu contre les parois du tambour par force centrifuge. Une partie de l'eau part avec
l'air comprimé, mais peut être récupérée et recyclée. Il sert également à enlever la chaleur
de compression et donc refroidir le tambour.
Pour soutirer les incondensables on avait prévu d’utiliser une pompe à vide à anneau
liquide.
Cette pompe va être liée directement au condenseur barométrique.
Cette disposition possède les inconvénients suivants :
• La pompe doit soutirer aussi la vapeur d’eau qui est restée non condensée.
88
Mémoire de Fin d’Etude
Dimensionnement du condenseur :
➔ Bilan de matière
En faisant un bilan de matière sur le condenseur :
𝑄𝑣 + 𝑄𝑒 = 𝑄𝑐 + 𝑄𝑖𝑒 (1)
Où
Qv: Débit massique de la vapeur
Qe: Débit massique de l’eau pulvérisée
Qc: Débit massique des condensats
Qie : Débit massique des impuretés à l’entrée
Avec:
Qc = Qve + Qe (2)
C’est l’équation (2) sur laquelle on se basera pour le reste du calcul, connaissant le débit
des incondensables à l’entrée (HF et SiF4).
On considère que le débit de vapeur non condensé et qui va être entrainée vers l’entrée
du condenseur contre-courant présente 10% du débit d’eau évaporée.
Or le débit d’eau évaporée est 30,168 T/h donc le débit de vapeur à condenser est :
89
Mémoire de Fin d’Etude
Pour être condensée, la vapeur d’eau doit céder sa chaleur latente de vaporisation à l’eau
de refroidissement. Ceci est illustré dans l’équation ci-dessous:
Propriétés Valeurs
Cpe 4,18 Kj/Kg.°K
Lv 2403 Kj/Kg
Te 19°C
Ts 50°C
Tsat 41,53 °C
Cpv 1,9 Kj/Kg.°K
Tableau 20 : données pour le bilan sur le condenseur
Donc:
𝑄𝑣𝑒 ∗ (𝐿𝑣 (41,53°𝐶) + 𝐶𝑝𝑣 ∗ (50 − 𝑇𝑠𝑎𝑡 ))
𝑄𝑒 =
𝐶𝑝𝑒 ∗ (𝑇𝑠 – 𝑇𝑒 )
Application numérique:
➔ Détermination du diamètre :
La surface de la coupe transversale du condenseur dépend directement de la quantité de
vapeur à condenser
DEERR [6] indique que S = 0,16 m²/ tonne de vapeur à condenser par heure
On a 𝑄𝑣 = 4,5252 𝑇/ℎ
Donc :
𝑺 = 𝟎, 𝟕𝟐𝟒 𝒎²
Donc le diamètre du condenseur est :
𝑫 = 𝟎, 𝟗𝟓𝟗𝟏 𝒎
90
Mémoire de Fin d’Etude
➔ Détermination de la hauteur :
Le volume du condenseur est considéré comme celui de la portion cylindrique.
STRAUSS [6] donne la relation suivante :
V= 0,75m3/ tonne de vapeur à condenser par heure
On trouve donc
𝑉 = 3,3939 𝑚3
𝑉 = 𝜋 ∗ 𝑅2 ∗ 𝐻
Donc :
𝑉
𝐻=
𝜋 ∗ 𝑅²
𝑯 = 𝟒, 𝟕 𝒎
𝐻𝑜 = 9,8 𝑚
On a aussi
𝑣²
ℎ = (1 + 𝑎) ∗
2𝑔
Avec :
a : coefficient donnée par HAUSBRAND a=0,3
v : la vitesse de l’eau dans la colonne
g = 9,81m/s²
Donc
ℎ = 0,265 𝑚
91
Mémoire de Fin d’Etude
Donc
𝑯𝒃 = 𝟏𝟎, 𝟓𝟔 𝒎
Pour dimensionner la pompe à vide on considère que les gaz incondensables à la sortie
du condenseur sont saturés en vapeur d’eau.
Sachant le débit des incondensables on calcule le débit du mélange par la relation
suivante :
𝑃𝑡
𝑆𝑚𝑖𝑥 = 𝑆𝑔 ∗
𝑃𝑡 − 𝑃𝑣
Avec :
𝑆𝑔 : débit des incondensables (lb/h)
𝑃𝑡 : pression à l’entrée de la pompe (60mmHg = 0,08 bar)
𝑃𝑣 : pression de la vapeur à la température de sortie
Puisque le condenseur est à contre-courant on a la température de sortie des gaz
saturés est Ts = 24 °C donc 𝑃𝑣 = 0,03 bar
On trouve que :
𝑆𝑔 = 1328 𝑙𝑏/ℎ
92
Mémoire de Fin d’Etude
𝑙𝑏/ℎ 379 𝑃𝑡 𝑇𝑠
𝐴𝐶𝐹𝑀 = 𝑆𝑔 = ∗ ∗ ∗
60 𝑀𝑊 𝑃𝑠𝑡𝑎𝑛 𝑇𝑠𝑡𝑎𝑛
On trouve Cf = 1,3
𝑆𝑚𝑖𝑥
𝐶𝑓 = 1,3 =
𝑆𝐷𝐴
On trouve donc
𝑆𝑚𝑖𝑥
𝑆𝐷𝐴 = = 𝟑𝟐𝟒𝟔 𝑨𝑪𝑭𝑴
1,3
On choisit en se basant sur les calcul fait, la pompe SIHI LPH 11535 .
On a
𝑆𝐷𝐴 = 5814,6 𝑚3 /ℎ
𝑆𝐷𝐴 = 6977,52 𝑚3 /ℎ
D’après les diagrammes trouvés dans l’Annexe L-2 on va utiliser la pompe SIHI LPH
11535, 335 rpm
Sa consommation est de 140 kW.
93
Mémoire de Fin d’Etude
Eau de mer
Vapeur +
incondensable
Pompe à
anneau
liquide
Garde hydraulique
Evaluation technico-économique :
➔Prix du condenseur :
Or
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (£) = (𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑣ê𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
+ 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑠𝑠𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠) ∗ 1.1
94
Mémoire de Fin d’Etude
On trouve donc :
𝑒 = 3,15 𝑚𝑚
On a ajouté une épaisseur de revêtement pour prévenir les risques de corrosions
Donc :
𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑉𝑖𝑟𝑜𝑙𝑒 = 351 𝑘𝑔
Alors que la masse de la fondation est déterminée par le diagramme de l’annexe H-1 :
95
Mémoire de Fin d’Etude
Le prix de base des accessoires est déterminé par le diagramme de l’annexe (H-6) :
𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 = 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑴𝑨𝑫
Prix total :
Donc :
Calcul de l’investissement :
Le prix calculé précédemment est valable pour l’année 2001 on multiplie par un facteur
correctif d’actualisation, en se référant au ‘ Chemical engineering Cost index‘, on a :
I2001=394
I2017=637
𝐼2017
𝑃𝑟𝑖𝑥2017 = 𝑃𝑟𝑖𝑥2000 ∗
𝐼2000
637
𝑃𝑟𝑖𝑥2017 = 82 082 ∗
394
𝑃𝑟𝑖𝑥𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 = 4 ∗ 51 460
96
Mémoire de Fin d’Etude
➔Prix de la pompe :
❖ Gain en P2O5 :
Donc :
➢ Rentabilité solution 1 :
Donc :
𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
= 0,41
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙
➢ Rentabilité solution 2 :
𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
= 1,68
𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙
97
Mémoire de Fin d’Etude
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons vu l’ensemble des plans d’actions menés afin de réaliser
l’amélioration de création du vide. Nous avons vu aussi les résultats, ainsi que les gains
achevés après nos améliorations et objectifs tracés :
▪ Solutions court terme :
98
Mémoire de Fin d’Etude
Conclusion générale
Au cours de notre projet de fin d’étude réalisé au sein de l’usine PMP à l’OCP JORF LASFAR,
notre objectif principal était l’amélioration du titre d’acide phosphorique produit dans
l’unité CAP.
En effet nous avons commencé notre projet par l’établissement d’un bilan théorique de
l’unité, ensuite nous avons évaluer l’état des lieux. Nous étions amenés par la suite à étudier
l’influence de l’ensemble des paramètres de marche sur le titre d’acide produit. À l’aide de
logiciel Statgraphic nous avons pu déterminer les facteurs les plus influents qui sont :
• Le titre de l’acide à l’entrée des échelons ;
• La quantité de vapeur consommée ;
• La pression du vide ;
• La quantité de l’eau de mer consommée.
Notre plan d’action s’était établi en étudiant la possibilité d’agir sur ces paramètres
significatifs, en se focalisant sur le condenseur barométrique.
Suite aux études faites et aux résultats obtenus, les améliorations et recommandations pour
l’augmentation du titre d’acide produit de 1.25%, à mettre en œuvre sont :
• A court terme :
➢ Changement de l’ancienne buse de pulvérisation par une nouvelle ayant un angle
de 120° afin d’assurer un lavage entier des gaz issus du bouilleur ;
➢ Ajout de quatre buses de pulvérisation assurant le lavage mécanique des parois
du condenseur, pour but de diminuer le taux des incrustants.
• A long terme :
➢ Valorisation des gaz incondensables sous forme d’acide fluosilicique, en
installant une unité de récupération de fluor. La mise en place cette solution
garanti un gain de 32.6 MDH/An.
➢ Installation des éjecteurs de vapeur pour soutirer les gaz incondensables ;
➢ L’ajout d’un laveur contre-courant et une pompe à vide en aval du laveur, afin
d’éliminer l’ensemble des gaz incondensables.
Ces améliorations assurent après leurs mises en place, une augmentation du titre
d’acide phosphorique produit de 1.25%, et donc un gain total de 3.6 MDHS/An.
99
Mémoire de Fin d’Etude
Bibliographie :
[2] BECKER – « Phosphates and Phosphoric Acid Paris », Compagnie Française de l’Azote
and Duetag-France
[5] van der Sluis, « A Clean technology phosphoric acid process », Delft University Press,
1987
[10] Robert B. Power- « Steam Jet Ejectors for the Process Industries »
100
Mémoire de Fin d’Etude
ANNEXES
Annexe A
100
90
80
Temp, °C
70
100 mm Hg
75 mm Hg
60
50
40
30 35 40 45 50 55
% P2O5
101
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe B
Interface de simulation des bilans faites sur EXCEL
T 22
Q 1297,6764
Bilan de l'unité Concentration d'Acide
Phosphorique
Eau de mer
Acide 28 %
Q(T/hr) 30,1685101
Laveur
T 50 P(mmhg) 75
Eau évaporée
Q(T/hr) 60,216587
% 26%
Bouilleur
T(°C) 145
P(Bars) 3
Q(T/hr) 32,4304293
Vapeur centrale
Acide 54 %
Echangeur
1500
tubulaire
30,0480769
Acide de circulation
Eau aprés lavage
T 32
Q 1327,84491
Garde hydraulique
Condensats vapeur
T 115
Q 32,4304293
102
Mémoire de Fin d’Etude
103
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe C
Données de l’historique
104
Mémoire de Fin d’Etude
105
Mémoire de Fin d’Etude
106
Mémoire de Fin d’Etude
107
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe D
Impacts des impuretés présents dans l’acide phosphorique
• Carbonate
Outre la consommation excessive d’acide sulfurique, ils donnent en présence des
matières organiques décomposées des mousses responsables du blocage de la croissance
des cristaux de gypse et des entraînements d’acide phosphorique lors de sa concentration.
• Silice (SiO2 ) :
Combiné avec le fluor améliore l’unité attaque-filtration, néanmoins le rapport SiO2 /F-
doit être suivi avec précaution, car la présente de toute ces impuretés mènent à des
réactions chimiques secondaires dont les sels résiduaires sont les produits, Ces derniers
constituent les principaux dépôts au niveau des échangeurs de chaleur et donc une
réduction de cadence de marche et la chute de capacité de production sont des
conséquences immédiates d’un encrassement prématuré de l’échangeur.
• Fe2O3 :
Le fer Forme des composés insolubles contenant du K, PO4. Ces composés se forment
lors de la concentration.
• Al2O3
A un effet positif car se lie avec le F (formation de AlF63-). On trouve généralement de 0,1
(limite basse) à 1% (limite haute) de Al2O3 dans le phosphate. On en ajoute parfois pour
améliorer la cristallisation : valeur minimum environ 0,4% Al2O3 dans l’acide faible
produit.
108
Mémoire de Fin d’Etude
La teneur élevée de la silice et des oxydes métalliques dans les phosphates, engendre
une mauvaise décantation du solide de l’acide phosphorique concentré sortie échelons de
concentration.
Cela provoque le déclassement du produit fini, acide 54% P2O5, car il ne répond plus aux
exigences requises par les clients. En effet ce phénomène se caractérise par une
augmentation du taux de solide dans le produit marchand dépassant 1%. Dans ce cas
l’acide nécessite des traitements supplémentaires engendrant des surcoûts additionnels
• Fe + Al :
Ces composés peuvent former des précipités complexes à la concentration qui sont
responsables de pertes importantes en P2O5.
• Na2O et K2O :
Les teneurs supérieures à 0,2% sont considérées comme élevées. Ces éléments forment
des sels de silice responsables de nombreuses incrustations (fluosilicates
principalement).
• Chlore (Cl)
L'ion de chlore dans l'acide phosphorique provient essentiellement du minerai de
phosphate où il est présent comme chlorure métallique alcalin tel que NaCl. Il est éliminé
par lavage avec de l'eau. Le chlore peut aussi se trouver dans l'apatite elle-même, sous
forme de sel insoluble dans l'eau ou comme un oxychlorure formé durant la calcination
de la roche de phosphate.
Sa teneur doit être limitée à 300 ppm. Au-delà, on risque de rencontrer des problèmes de
corrosion importants.
• stronium(Sr)
Le composé SrSO4 possède un minimum de solubilité à 40% de P2O5 dans l’acide. Ces
précipités peuvent causer de sérieux problèmes d’incrustation dans les échangeurs de
chaleur. Le composé SrSO4 a aussi comme effet la réduction de la capacité de l’unité de
concentration à cause des incrustations et il influence la conversion de l’hémihydrate au
dihydrate.
Ainsi les impuretés influençant les échangeurs de chaleurs, vont diminuer sa capacité
d’échange et ce qui va causer par la suite une surdemande de la vapeur d’eau.
109
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe D-bis
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 40,5329 3 13,511 0,0000
Residual 0,0118165 154 0,0000767307
Total 40,5447 157
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 99.97%, donc l'équation de régression est
bien adaptée pour décrire la distribution des points.
• Le P-value dans le test d’ANOVA trouvé est inférieur à 0.05 pour les variables
retenues, donc il existe une relation statistiquement significative entre ces
variables pour un niveau de confidence de 95%.
Modèle 2
Forward Avec constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 0,508169 0,00025696 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0 0
Residual 0,00161717 156 0,0000103665
Total (Corr.) 0,00161717 156
R-squared = 0 percent
110
Mémoire de Fin d’Etude
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 0, donc l'équation de régression est très
loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 3
Backward sans constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
Qem 0,0000851077 0,00000791714 0,0000
P 0,000231516 0,000108037 0,0337
X(AC28) 1,47734 0,0470833 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 40,5329 3 13,511 0,0000
Residual 0,0118165 154 0,0000767307
Total 40,5447 157
Interprétations :
• Les résultats obtenus lors de cette modélisation sont les mêmes que celles de
Forward sans constante, ainsi ils ont la même équation de modèle.
Modèle 4
Backward avec constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 50,8169 0,025696 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0 0
Residual 16,1717 156 0,103665
Total (Corr.) 16,1717 156
R-squared = 0 percent
R-squared (adjusted for d.f.) = 0 percent
111
Mémoire de Fin d’Etude
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 0, donc l'équation de régression est très
loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 5
Forward sans constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
Qem 0,000378877 0,00000973113 0,0000
X(Ac28) 1,96002 0,0208447 0,0000
Qv*P -0,00000263063 0,00000108924 0,0169
Qem*X(Ac28) -0,00143803 0,0000463567 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 40,543 4 10,1358 0,0000
Residual 0,00165281 153 0,0000108027
Total 40,5447 157
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 99.99% est très proche de 100%, donc
l'équation de régression est bien adaptée pour décrire la distribution des points.
• Le P-value dans le test d’ANOVA trouvé est inférieur à 0.05 pour les variables
retenues, donc il existe une relation statistiquement significative entre ces
variables pour un niveau de confidence de 95%.
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 0,498414 0,00474511 0,0000
Qem*P -6,69055E-8 2,97756E-8 0,0261
Qem*X(Ac28) 0,0000527042 0,0000178837 0,0037
112
Mémoire de Fin d’Etude
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0,0000903345 2 0,0000451672 0,0120
Residual 0,00152684 154 0,00000991454
Total (Corr.) 0,00161717 156
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 5.58%, donc l'équation de régression est
très loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 7
Backward sans constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
Qv 0,0143532 0,000401946 0,0000
X(Ac28) 1,96224 0,0246797 0,0000
Qv*X(Ac28) -0,0567529 0,0014438 0,0000
Qem*X(Ac28) 0,0000359263 0,0000164245 0,0302
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 40,5431 4 10,1358 0,0000
Residual 0,00162166 153 0,0000105991
Total 40,5447 157
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 99.99% est très proche de 100%, donc
l'équation de régression est bien adaptée pour décrire la distribution des points.
• Le P-value dans le test d’ANOVA trouvé est inférieur à 0.05 pour les variables
retenues, donc il existe une relation statistiquement significative entre ces
variables pour un niveau de confidence de 95%.
113
Mémoire de Fin d’Etude
Modèle 8
Backward avec constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 0,509966 0,00700993 0,0000
Qv -0,000932369 0,000431839 0,0324
Qv*X(Ac28) 0,0027822 0,00136341 0,0430
Qem*X(Ac28) 0,0000379866 0,000015876 0,0179
P*X(Ac28) -0,000310161 0,000155889 0,0484
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0,000110135 4 0,0000275338 0,0290
Residual 0,00150704 152 0,00000991472
Total (Corr.) 0,00161717 156
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 6.81 %, donc l'équation de régression est
très loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 9
Forward sans constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
X(Ac28) 3,84606 0,0566785 0,0000
Qv*P -0,00000226742 0,00000103124 0,0294
Qem*X(Ac28) 0,0000391529 0,0000147473 0,0088
X(Ac28)^2 -7,36098 0,178153 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 40,5432 4 10,1358 0,0000
Residual 0,00148283 153 0,00000969167
Total 40,5447 157
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 99.99%, donc l'équation de régression est
bien adaptée pour décrire la distribution des points.
114
Mémoire de Fin d’Etude
• Le P-value dans le test d’ANOVA trouvé est inférieur à 0.05 pour les variables
retenues, donc il existe une relation statistiquement significative entre ces
variables pour un niveau de confidence de 95%.
Modèle 10
Forward Avec constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 0,498414 0,00474511 0,0000
Qem*P -6,69055E-8 2,97756E-8 0,0261
Qem*X(Ac28) 0,0000527042 0,0000178837 0,0037
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0,0000903345 2 0,0000451672 0,0120
Residual 0,00152684 154 0,00000991454
Total (Corr.) 0,00161717 156
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 5.58%, donc l'équation de régression est
très loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 11
Backward sans constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
X(Ac28) 3,84472 0,0570341 0,0000
Qv*P -0,00000229345 0,00000103376 0,0280
Qem^2 3,98676E-9 1,5051E-9 0,0089
X(Ac28)^2 -7,25901 0,196599 0,0000
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
115
Mémoire de Fin d’Etude
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 30,9963 %, donc l'équation de régression
est très loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
Modèle 12
Backward avec constante
Standard
Parameter Estimate Error P-Value
CONSTANT 0,855154 0,145348 0,0000
Qv -0,0217465 0,00876432 0,0142
Qv*X(Ac28) 0,0838528 0,03413 0,0151
P*X(Ac28) -0,000317706 0,000153724 0,0405
Qem^2 4,38007E-9 1,62538E-9 0,0078
X(Ac28)^2 -5,15387 2,20861 0,0209
Analysis of Variance
Source Sum of Squares Df Mean Square P-Value
Model 0,000161966 5 0,0000323932 0,0066
Residual 0,00145521 151 0,00000963714
Total (Corr.) 0,00161717 156
Interprétations :
• Le coefficient de détermination (R²) = 10.01%, donc l'équation de régression est
très loin de pouvoir expliquer le modèle réel.
116
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe E
Etude bibliographique sur le condenseur
Condenseur :
Le condenseur est un récipient fermé dans lequel le contact entre la vapeur à condenser
et l'eau de refroidissement est effectuée. Cet équipement est responsable aussi pour la
création du vide.
❖ Un condenseur à surface ;
❖ Un condenseur à contact direct (ou à mélange).
Dans le condenseur à surface, l’échange thermique se fait à travers une paroi. Ces
appareils coûtent plus cher et leur consommation en eau est plus importante. Par
conséquent, leur utilisation est limitée au cas où la condensation à contact direct n’est pas
possible. On doit éviter le mélange du condensat avec l’eau de refroidissement.
Le condenseur à mélange est surtout utilisé pour condenser de la vapeur d’eau, ou une
autre vapeur facilement séparable de l’eau. Suivant la façon d’évacuation des fluides, on
distingue :
On distingue aussi deux types de condenseurs selon le type d’écoulement qu’il soit Co-
Courant ou Contre-Courant :
➢ Condenseur Co-Courant ou parallèle, dans lequel la vapeur à condenser pénètre au
sommet du condenseur et circule dans le même sens que l'eau.
117
Mémoire de Fin d’Etude
118
Mémoire de Fin d’Etude
Les gaz non condensables (air, CO2, N2) seront évacués à l’aide d’une pompe à vide ou
d’un éjecteur à jet de vapeur. Un autre type de condenseur à contact direct est le
condenseur barométrique à jet dans lequel la vitesse élevée d’un jet d’eau agit en tant que
condenseur et assure également l’entraînement des gaz non condensables.
Les condensateurs à jet ont été mis sur le marché vers 1930. Ils sont basés sur l'effet
dynamique des jets d'eau qui, pénétrant dans la masse d'eau de la colonne barométrique,
entraînent avec eux, par frottement, l'air contenu dans le condenseur. Si la section de la
colonne barométrique est suffisamment petite pour assurer une vitesse appropriée, les
bulles d'air ne montent pas dans le condenseur et sont évacuées vers le puits au pied de
la colonne. Il est ainsi possible de faire fonctionner un système de condenseur sans pompe
à air. Ceci élimine une machine coûteuse et encombrante, avec ses coûts de maintenance
d'exploitation. La conception du condenseur est similaire en tous points à celle d'un
condenseur à co-courant ordinaire. C'est encore plus simple, du fait de l'élimination des
chicanes, ce qui altérerait la vitesse des jets. Seule la conception des buses et la direction
des jets requièrent un certain soin afin d'obtenir des jets d'eau propres et lisses, d'assurer
la bonne direction des jets, d'obtenir l'entraînement nécessaire de l'air et une pénétration
efficace dans l'eau dans la colonne.
119
Mémoire de Fin d’Etude
120
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe F :
Calcule rendement de l’échangeur :
121
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe G :
Colonne d’absorption FSA
122
Mémoire de Fin d’Etude
Or, lors de lavage de SiF4 et de HF par l’eau, le processus de transfert de matière en phase
liquide est négligeable.
Donc : 𝐾𝐺 = 𝑘𝐺
Le flux d transfert de matière est donc
𝑑𝑛 = 𝑘𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑦𝑆𝑖𝐹4 ∗ 𝑑𝑉
Or 𝑑𝑛 = −𝐺 ∗ 𝑑𝑦𝑆𝑖𝐹4
D’où : −𝐺 ∗ 𝑑𝑦 = 𝑘𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑦𝑆𝑖𝐹4 ∗ 𝑑𝑉
𝑑𝑉/𝑑𝑦 = −𝐺/𝑘𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑦𝑆𝑖𝐹4
−𝐺 ∗ 𝑑𝑦𝑆𝑖𝐹4 = 𝐾𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑦𝑆𝑖𝐹4 ∗ 𝑃 ∗ 𝑆𝑃 ∗ 𝑑𝑧
−𝐺 𝑑𝑦
𝑑𝑍 = ∗
𝑘𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑆𝑝 𝑦
𝐺 𝑦𝑆𝑖𝐹4 𝑒
𝑧= ∗ 𝑙𝑛( )
𝐾𝐺 ∗ 𝑎 ∗ 𝑆𝑃 ∗ 𝑃 𝑦𝑆𝑖𝐹4 𝒔
Avec :
G : débit molaire total des buées issus du bouilleur en Kmol/h.
• Coefficient de transfert de matière :
Pour les colonnes à pulvérisation, le coefficient 𝑘𝐺 est donné par la relation suivante :
𝑆ℎ = 𝑘𝐺 ∗ 𝑑/𝐷𝑆𝑖𝐹4
Où 𝑆ℎ est le nombre de Sherwood défini par :
𝑆ℎ = 2 + 0.55 ∗ 𝑅𝑒 0.5 ∗ 𝑆𝑐 0.33
Donc :
123
Mémoire de Fin d’Etude
Où :
𝑅𝑒 = 𝜌𝑙 ∗ 𝑈𝑏 ∗ 𝑏/µ𝐿
Or la diffusivité de SiF4 dans l’eau est donnée par la relation de BIRRD [3]
𝑫𝑺𝒊𝑭𝟒 = 𝟏, 𝟖𝟓𝟖 ∗ 𝟏𝟎 − 𝟕 ∗ (𝑻𝟑/𝟐 /𝑷𝒁𝑺𝒊𝑭𝟒 ) ∗ (𝑴(𝑺𝒊𝑭𝟒) + 𝟏𝟖/𝟏𝟖 ∗ 𝑴(𝑺𝒊𝑭𝟒))𝟎.𝟓
Avec :
𝒁𝑺𝒊𝑭𝟒 : Coefficient qui dépend de la température et de la nature des deux constituants,
donné par des tables [Perry], égale dans ce cas à 22.21.
D’après Bernoulli on a :
4 ∗ 𝑞 ∗ 10−3
𝑈𝑏 =
60 𝜋 𝑏 2
Où q est le débit du liquide à la sortie des buses de pulvérisation (L/min).
124
Mémoire de Fin d’Etude
Pour les buses que nous avons adoptées, et sous une pression de pulvérisation de 4 bar,
le débit du liquide à la sortie des buses est de 55.3 Gallons/min s’il s’agit de l’eau. Dans
notre cas, il est corrigé par un facteur correctif tenant la masse volumique du liquide à
pulvériser défini par :
D’où : 𝑈𝑏 = 19.41𝑚/𝑠
Annexe H :
H-1
125
Mémoire de Fin d’Etude
H-2
H-3
Facteur de correction fe
126
Mémoire de Fin d’Etude
H-4
H-5
Facteur de correction ff
127
Mémoire de Fin d’Etude
H-6
H-7
128
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe I
129
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe J-1
130
Mémoire de Fin d’Etude
Annexe K
Facteur de correction Cf
131
Mémoire de Fin d’Etude
L-2
132