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 Comportement des phases eau-hydrocarbures

 Déshydratation du gaz naturel par refroidissement

 Déshydratation du gaz naturel par absorption

 Déshydratation du gaz naturel par adsorption

 Déshydratation du gaz naturel par membranes

1
 Pourquoi déshydrater le gaz naturel?

 Risque de corrosion des pipes (surtout en présence de gaz acide)

 Risque de formation des hydrates

 Écoulement diphasique et augmentation de la perte de charge.

 Risque de solidification dans les procédés cryogéniques.

 Diminution du pouvoir calorifique du gaz.

2
 Diagrammes de Phases eau-hydrocarbures

 Teneur en eau des gaz naturels

 Hydrates de gaz naturels

14
Diagramme de phases (P-T)
Du mélange méthane-eau

V : vapeur
Lw : eau liquide
H : hydrate
I : glace
Q1 : point quadruple

15
Diagramme P-T du mélange
Propane-eau

V : vapeur
LW : eau liquide
LHC : hydrocarbure liquide
H : hydrate
I : glace
Q1 : point quadruple bas
Q2 : point quadruple haut

16
Diagramme de phases des
hydrocarbures qui forment
des hydrates

V : vapeur
LW : eau liquide
LHC : hydrocarbure liquide
H : hydrate
I : glace
Q1 : point quadruple bas
Q2 : point quadruple haut

17
Diagramme P-T du mélange
methane-eau

18
Diagramme P-T du mélange gaz naturel-eau

V : vapeur
LHC : phase hydrocarbure liquide
Lw :: eau liquide
H : hydrates
I : glace
Q1 : point quadruple bas
Q2 : point quadruple haut

19
Teneur en eau du gaz : élevée

20
Teneur en eau du gaz : moyenne

21
 Teneur en eau du Pentane

22
 Méthodes Utilisées pour estimer la teneur en eau à saturation
des gaz naturels:
 lorsque la concentration molaire des composants acides (CO2, H2S)

dans le gaz est faible (< 5%), deux méthodes sont fréquemment utilisées:
• graphiques.
• corrélations empiriques.

 Des corrections s’imposent dés que la concentration molaire des


constituants acides dépasse 5%.

23
 Méthode Graphique

Example:
T= 150 °F, P= 3000 psi
Ws = 105 lb H2O / MMscf

24
 Corrélations Empiriques
La corrélation de BUKACEK nécessite la pression de vapeur saturante de
l’eau, la température et la pression du système, est la plus utilisée dans
l’industrie gazière:

Ws = 47484 (Pwsat / P) + B

Log (B) = -3083.87 / (491.6 + t) + 6.69449


Ou:
Ws = teneur en eau du gaz, lb H2O / MMSCF
t = température, °F
P = pression, psia
Pwsat = pression de vapeur saturante de l’eau

25
 Corrections pour Gaz Acides

 Si la concentration molaire des gaz acides (CO2 , H2S) dans le


gaz est supérieure à 5%, la teneur en eau obtenue pour le gaz
sec doit être corrigée.

 Deux méthodes sont présentées pour tenir compte de l’effet de la


présence des gaz acides:
• Méthode de Campbell
• Méthode de Gasunie

26
 Méthode de Campbell
La teneur en eau des gaz acides est donnée par la relation suivante:
W = yhc Whc + yco2 WCO2 + yH2S WH2S

ou:

W = teneur en eau du gaz acide, lb/MMscf


WCO2 = teneur en eau du CO2 dans le mélange gazeux, lb H2O / MMscf
WH2S = teneur en eau du H2S dans la mélange gazeux, lb H2O / MMscf
yhc = fraction molaire en hydrocarbures dans le mélange gazeux
yco2 = fraction molaire en CO2
yH2S = fraction molaire en H2S
27
Teneur en eau du H2S Teneur en eau du CO 2
( GPSA)

28
 Méthode de Gasunie
La teneur en eau d’un gaz acide est déterminée par la relation:
W = yhc Whc + yH2Sequi WH2Sequi

yH2Sequi = yH2S + 0.75 yCO2


ou:

W = teneur en eau du gaz acide, lb/MMscf


WH2S = teneur en eau du H2S dans la mélange gazeux, lb H2O / MMscf
yhc = fraction molaire en hydrocarbures dans le mélange gazeux
yco2 = fraction molaire en CO2
yH2S = fraction molaire en H2S
29
 Méthode de Gasunie

30
3
 Les hydrates de gaz appelés clathrates sont composés d’un réseau

de molécules d’eau liées par des liaisons hydrogène, et dont les


cavités sont occupées par diverses molécules organiques.

32
Les hydrates de gaz se forment à des températures supérieures à 0°C
et à des pressions relativement élevées.

 Leur apparition peut causer le Bouchage des conduites

33
 Structure des hydrates de gaz

Trois structures ont été découvertes :

• Structure I (sI)
• Structure II (sII)
• Structure H (sH)

34
 Pour décrire la géométrie des hydrates, la nomenclature
suivante est utilisée:

• Une cavité est délimitée par plusieurs faces polygonales.


• Chacune de ces faces est caractérisée par son nombre de cotés n
affecté de l’exposant m.
• m représente le nombre de fois ou la face intervient dans la
construction de la cavité.
 La cavité 43 56 63 est constituée de:
• 3 faces carrées, 6 faces pentagonales et 3 faces hexagonales.

35
 Structure I (sI)
La maille élémentaire de la structure sI est un cube de 12Ǻ
de paramètre, composé de 2 cavités à 12 faces pentagonales (512)
et 6 cavités à 12 faces pentagonales et 2 faces hexagonales (512 62)

2 +6

36
 Structure I (sI)
La maille élémentaire de la structure sI est composée de 46 molécules
d’eau d’où la nomenclature suivante:

2M1 6M2 46H2O

M1 désigne une molécule occupant les cavités 512


M2 désigne une molécule occupant les cavités 512 62

37
 Géométrie de la Structure I (sI)

Cavité Petite Grande

Description 512 512 62

Nombre de 2 6
cavité / cellule
Rayon moyen 3.95 4.33
de la cavité, Ǻ

38
 Molécules de gaz dans la Structure I (sI)
Molécule Hote Diamètre de la Cage occupées Φ molécule /
molécule, Ǻ Φ cavité
Méthane, CH4 4.36 512 0.855
512 62 0.744
Dioxyde de
carbone, CO2 5.12 512 62 0.834

Hydrogène 4.58 512 0.898


sulfureux, H2S 512 62 0.782

Ethane, C2H6 5.5 512 62 0.939

39
 Structure I (sII)
La maille élémentaire de la structure sI est un cube de 17.3Ǻ
de paramètre, composé de 16 cavités à 12 faces pentagonales
(512) et 8 cavités à 12 faces pentagonales et 4 faces hexagonales (512 64)

16 +8

40
 Structure II (sII)

La maille élémentaire de la structure sII est composée de 136 molécules


d’eau d’où la nomenclature suivante:

16M1 8M3 136H2O

M1 désigne une molécule occupant les cavités 512


M3 désigne une molécule occupant les cavités 512 64

41
 Géométrie de la Structure II (sII)

Cavité Petite Grande

Description 512 512 64

Nombre de 16 8
cavité / cellule
Rayon moyen 3.91 4.73
de la cavité, Ǻ

42
 Molécules de gaz de la Structure II (sII)

Molécule Hote Diamètre de la Cage occupées Φ molécule /


molécule, Ǻ Φ cavité
Azote, N2 4.1 512 +512 64 0.817 – 0.616

Propane, C3H8 6.28 512 64 0.943

Iso-butane, 6.5 512 64 0.976


i-C4H10

43
 Structure H (sH)
La maille élémentaire de la structure sH est composée de:
• 3 cavités à 12 faces pentagonales (512)
• 2 cavités à 3 faces carrées, 6 faces pentagonales et 3 faces
hexagonales (435663).
• 1 cavité à 12 faces pentagonales et 8 faces hexagonales ( 51268)

3 + 2 + 1

44
 Géométrie de la Structure H (sH)
Cavité Petite Moyenne Grande

Description 512 43 56 63 512 68

Nombre de 3 2 1
cavité / cellule
Rayon moyen 3.91 4.06 5.71
de la cavité, Ǻ

Les cavités 512 et 435663 sont stabilisées par de petites molécules.

45
 Molécules de gaz dans la Structure H (sH)

Molécule Hôte Diamètre de la Φ molécule /


molécule, Ǻ Φ cavité
2-méthylbutane 7.98 0.926

2,2-Dimethylbutane 7.99 0.927

2,2,3- 8.00 0.928


Triméthylbutane
Méthylcyclopentane 7.86 0.912

Méthylcyclohexane 8.59 0.997

46
 Taille des molécules et structures des hydrates

47
 Récapitulatif des trois structures des hydrates

48
49
 Conditions de formation des hydrates

 Plusieurs facteurs influencent la formation des hydrates mais deux

conditions essentielles doivent être réunies pour l’apparition des

hydrates:

 La pression et la température du gaz doivent être adéquates

( TS < TFH et PS > PFH )

 les conditions opératoires sont telles qu’on se situe au niveau ou

au dessous du point de rosée eau du gaz considéré.

50
 Conditions de formation des hydrates

 La formation des hydrates ne sera plus possible si un des trois

éléments nécessaires à cette formation est altéré.

 TS < TFH

N
 PS > PFH

EA
SIO

U
ES
 Presence d’eau libre

LI B
PR
HYDRATES

RE
TEMPERATURE

51
52
 Méthodes de prédiction des conditions de formation des hydrates

 Graphique

 Corrélations empiriques

 Équilibre solide -gaz

 Thermodynamique statistique

53
 Méthode graphique

d = 0.6 & P = 100 bar


TFH = 18.7 °C

54
 Méthode graphique
 Applicable pour gaz acide
 Exemple:
determiner TFH à 600psia
Comp % Mole
N2 0.30
CO2 6.66
H2S 4.18
C1 84.27
3.15
C2
0.67
C3
0.20
iC4 0.19
nC4 0.4
C519.75 & d=0.682
MW =
+

55
Utilisation du diagramme (Bailey & Wickert):
1/ De 600 psia 4.18% H2S
2/ procède verticalement vers le bas
jusqu’à d=0.682.
3/ suivre la diagonale jusqu’à l’axe des
températures.
TFH1 = 63.7°F

56
Utilisation du diagramme:

1/ De 4.18% H2S 0.67% C3


2/ Procède verticalement vers le bas
jusqu’à P=600 psia
3/ Procède horizontalement jusqu’à
l’axe des T ( 2.2 °F).
TFH = 63.7 - 2.2 = 61.5 °F

57
 Corrélations empiriques
 Correlation de Berge
• 0.555 <γg<0.58

• 0.58<γg<1.0

58
 Corrélations empiriques
 Correlation de Sloan
• 34°F< T <60°F
• 65 psia < P < 1550 psia
• 0.552 < γ <0.9

59
 Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)
 La méthode de Katz utilise les constantes d’équilibre solide-vapeur
définies par:
Kvs = yi /xs

yi : fraction molaire du constituant i dans la phase vapeur.

Xs : fraction molaire du constituant i dans la phase solide.

 La condition suivante doit être satisfaite au point de formation des hydrates:


Σ( yi /Kvsi) = 1.0
60
 Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)

 Méthode utilisée entre les points


quadruples Q1 et Q2L

61
 Méthode basée sur la constante d’équilibre solide-gaz (Kvs)

 Les constantes d’équilibre pour le méthane, éthane, propane, iso butane,


n-butane, dioxyde de carbone et hydrogène sulfureux sont indiquées sur
des graphes.

 Les constantes d’équilibre pour les autres constituants prennent une valeur
infinie.

62
 Exemple:
Calculer la pression de formation des hydrates à 50°F pour un gaz dont la
composition molaire est donnée comme suit:

Une interpolation linéaire indique une pression de 305 psia

63
 Constantes d’équilibre

Constantes d’équilibre s-v pour méthane Constantes d’équilibre s-v pour éthane

64
 Constantes d’équilibre

Constantes d’équilibre v-s pour iso butane Constantes d’équilibre v-s pour n-C 4H10

65
 Constantes d’équilibre

Constantes d’équilibre pour propane

66
 Constantes d’équilibre

Constantes d’équilibre pour le CO2 Constantes d’équilibre pour le H2S

67
 Modèle Thermodynamique Statistique

• L’équilibre de phase des hydrates est déterminé en utilisant le critère


d’égalité du potentiel chimique entre l’eau dans la phase hydrate et
l’eau dans la phase liquide ( eau liquide) ou solide ( glace)
μH = μw

 L’équation précédente est réécrite en introduisant le potentiel


chimique de l’eau dans des cavités vides, μβ.
Δ μH = μβ - μH = Δ μw = μβ - μw

68
 Modèle Thermodynamique Statistique (suite)

• ΔμH est calculé à partir de la formule:

ou: νi est le rapport entre le nombre de cages de type i et le nombre de


molécules d’eau dans une maille élémentaire d’hydrate.
Φij est le taux d’occupation des cavités de type i par des molécules de gaz
de type j
fj : fugacité du gaz de type j

Cij : constante de Langmuir


69
 Modèle Thermodynamique Statistique (suite)

• Δμw est calculé à partir de la formule:

Μwo : potentiel chimique de l’eau pure dans les conditions P & T.


aw :activité de l’eau en phase liquide

70
 Comparaison entre les modèles de prédiction de la température de
formation des hydrates.
Modele Nb de DM DMA %Déviation %Déviation
Points > 3°F > 5°F
Facteur KVS 123 +2.3 2.7 40 16

Graphique 99 -0.6 2.0 19 3

CSMHYD 123 +0.7 1.5 11 5

Equi-phase 124 -0.1 1.5 7 2

HYSYS 125 -0.1 1.5 8 2

PROSIM 124 +2.2 2.3 36 7

71
 Comparaison entre les modèles de prédiction de la température de
formation des hydrates.

DM : déviation moyenne
DM = 1/Nb) ∑[(exp)i – (cal)i]

DMA : déviation moyenne absolue


DMA = 1/Nb) ∑|(exp)i – (cal)i|

72
73
 Classification des méthodes pour déshydrater le gaz naturel

Déshydratation du GN

Absorption Adsorption Refroidissement Membranes

74
75
 Déshydratation par abaissement de la température

 Méthode utilisée pour contrôler simultanément les points de rosée


eau et hydrocarbures du gaz naturel.

 Méthode également préconisée à l’amont d’un autre


procédé de déshydratation.

76
 Déshydratation par abaissement de la température

77
 Déshydratation par abaissement de la température

Procédés de refroidissement utilisés:

Vanne J-T

Entrée Gaz
Turboexpander Séparation des
Phases

Boucle de réfrigération
externe

78
 Déshydratation par abaissement de la température

A B : Échangeur Gaz/Gaz
B C : Réfrigération externe
B C’ : Détente J-T ou turboexpander

79
 Déshydratation par abaissement de la température
Refroidissement isenthalpique et isentropique d’un gaz.

 Le refroidissement du gaz est


plus important lors d’une
détente isenthalpique.

80
 Déshydratation par abaissement de la température
Diminution de la teneur en eau d’un gaz par divers procédés.

 Le refroidissement d’un gaz


diminue la teneur en eau à
saturation de ce gaz

81
 Domaines de fonctionnement de l’ouvrage et de formation d’hydrates
 Trois solutions pour se prémunir des risques de formation
d’hydrates
• Déplacement du domaine de fonctionnement

• Déplacement de la courbe de rosée eau

• Déplacement de la courbe de formation d’hydrates

82
 Déshydratation par abaissement de la température
 Différentes configurations pour les courbes de rosée eau
et formation d’hydrates.

 Deux conditions doivent être réunies pour la formation des hydrates:


• Présence d’eau libre
• Température du système inférieure à celle de formation des hydrates

83
 Déshydratation par abaissement de la température
 L’injection d’un inhibiteur thermodynamique permet de décaler la courbe
de formation des hydrates vers de basses températures.

84
 Déshydratation par abaissement de la température

 Les inhibiteurs utilisés dans ces procédés sont:


• Méthanol
• Glycols
• Monoethylene glycol (MEG)
• Diethylene glycol (DEG)
• Triethylene glycol (TEG)

85
 Déshydratation par abaissement de la température
 L’injection de méthanol diminue la température de formation des
hydrates.

86
 Déshydratation par abaissement de la température
 structure moléculaire des glycols utilisés :

87
 Déshydratation par abaissement de la température
 Propriétés physiques des inhibiteurs utilisés:

88
 Déshydratation par abaissement de la température
 Guide pour le Choix des inhibiteurs d’hydrates

Inhibiteur Température Observations


minimale
Méthanol - 140 °F (-90°C) Vaporisation excessive lorsque
T > -20 °F (- 30°C)
EG - 45 °F (-40°C) Pertes d’inhibiteur moins
importantes que le méthanol.

DEG -10 °F (-20 °C) Pertes moins importantes que EG.

TEG 30 °F (0°C) Rarement utilisé pour l’inhibition


des hydrates.

89
 Déshydratation par abaissement de la température
 Diminution de la température de formation des hydrates en fonction
de la concentration d’éthylène glycol dans la solution aqueuse.

90
 Déshydratation par abaissement de la température
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
• Par unité de masse, EG est plus efficace que le DEG pour l’inhibition
des hydrates.

91
 Déshydratation par abaissement de la température
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
• Par unité de masse, EG est plus efficace que le TEG pour l’inhibition
des hydrates.

92
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
• EG est moins soluble dans la phase hydrocarbure liquide.

93
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
• La solution EG a une viscosité plus faible que les autres glycols .

Viscosité de la solution EG-Eau

94
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
• La solution EG présente une viscosité plus faible que les autres glycols .
Viscosité de la solution DEG-Eau

95
 Avantages présentés par l’éthylène glycol (EG)
•La solution EG présente une viscosité plus faible que les autres glycols .

Viscosité de la solution TEG-Eau

96
 Inconvénients de l’utilisation de EG

• la pression de vapeur de EG
est supérieure aux autres glycols.

97
 Déshydratation par abaissement de la température
Points d’injection d’inhibiteur lors d’un abaissement de la température
du gaz par détente de Joule-Thompson

98
 Déshydratation par abaissement de la température
Points d’injection d’inhibiteur lors d’un abaissement de la température
du gaz par utilisation d’un circuit de réfrigération externe

99
 Déshydratation par abaissement de la température
 Calcul de la quantité d’inhibiteur
L’équation de Hammerschmidt peut être utilisée pour déterminer la
quantité minimale d’inhibiteur pour diminuer la température de

formation des hydrates.

ΔT = K.W /(100 MW – MW W) …….(1)

Ou: ΔT = diminution de la température de formation des hydrates, °F (°C)


MW = masse moléculaire de l’inhibiteur
W = % massique de l’inhibiteur dans la solution aqueuse
K = constante

100
 Calcul de la quantité d’inhibiteur
La constante K est donnée comme suit:

Inhibiteur MW K?
Méthanol 32 2335
EG 62 2200
DEG 106 4370
TEG

Une valeur de K égale à 2335 est préconisée pour tous les inhibiteurs d’hydrates.

101
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates

L’équation de Hammerschmidt (equ (1)) représente correctement la diminution de


la température de formation des hydrates si:

• Le % massique de méthanol dans la solution aqueuse ne dépasse pas 20%.

• Le % massique de EG et DEG ne dépasse pas 60% et 75% respectivement.

102
Comparaison des températures de formation des hydrates prédites
par l’équation de Hammerschmidt avec des valeurs expérimentales

Inhibition des hydrates avec méthanol Inhibition des hydrates avec EG

103
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates

Pour des solutions aqueuses nécessitant plus de 20% de méthanol en


masse, l’équation suivante est recommandée:

ΔT = -129.6 ln(1-xMEOH) ……(2)

Ou: ΔT = °F
xMEOH= fraction molaire de méthanol dans la solution aqueuse.

104
Comparaison des températures de formation des hydrates prédites
par l’équation (2) avec des valeurs expérimentales

Inhibition des hydrates avec méthanol Inhibition des hydrates avec EG

105
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Pour des concentrations de MeOH supérieures à 50%, l’équation développée
par Moshfeghian - Maddox (3) donne de meilleurs résultats:

Ln (xw aw) =(-2.063) (1/T – 1/To)

Ou:
xw = fraction molaire de l’eau dans la solution
aw = coefficient d’activité de l’eau dans la solution
T = température de formation des hydrates en présence d’inhibiteur, °R
To = température de formation des hydrates sans inhibiteur, °R

106
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Les coefficients d’activité de l’eau en présence de MEG et de méthanol sont
représentés comme suit:

107
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Utilisation de l’équation(3) pour déterminer la température de formation des hydrates
en présence de méthanol:

Déterminer la température de formation des hydrates pour un gaz de densité 0.6 en


présence d’une solution de 20% de méthanol à la pression de 2000psia.
 To = 69°F
 aw = 0.963 pour une solution de 20% massique de methanol (12..32% molaire)
 Utilisant l’équation(3), on obtient:
Ln(0.8768 x 0.963) =-2063 (1/T – 1/529)
T = 507°R = 47°F
 La procedure de calcul est reprise en considerant T o= 47°F

108
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Comparaison entre les températures de formation des hydrates
prédites par l’équation (3) et des valeurs expérimentales

Inhibition des hydrates avec du méthanol

109
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Comparaison entre les équations (1), (2) et (3) et des valeurs expérimentales

Composition du gaz utilisé

Composant % Mole

CO2 3.00

CH4 84.50

C2H6 8.70
C3H8 3.80

110
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Précision des équations (1), (2) et (3) dans la prédiction de la formation des hydrates en
présence de méthanol.

111
 Déplacement de la courbe de formation des hydrates
Précision des équations (1), (2) et (3) dans la prédiction de la formation des hydrates en
présence de 25 à 50% de MEG .

112
 Déshydratation par abaissement de la température

 Considérations à prendre lors de l’injection d’inhibiteurs

 Solidification de la solution inhibiteur-eau.

 Pertes d’inhibiteur dans les phases gazeuse et hydrocarbures


liquide.

113
 Déshydratation par abaissement de la température

 Quantité Globale d’inhibiteur à injecter


 Quantité d’inhibiteur dans la phase aqueuse.
 Quantité d’inhibiteur perdue dans la phase gazeuse.
 Quantité d’inhibiteur dans la phase hydrocarbures liquide.

114
 Injection de méthanol

Solidification de la solution
Méthanol - eau

 Généralement, une solution de 98%


massique de méthanol est injectée.
 le % massique en méthanol dans la
solution aqueuse est de 90% environ.

115
 Injection de méthanol

Pertes de méthanol dans


la phase vapeur

116
 Injection de méthanol
Pertes minimales de méthanol dans la phase vapeur en fonction de la
concentration de méthanol dans la phase aqueuse.

117
 Injection de méthanol

Pertes de méthanol dans


la phase hydrocarbures
liquide

118
 Injection de glycols

Solidification des solutions glycols-eau

 Le % massique de la solution
de EG après l’injection doit
être dans l’intervalle 65 –75.

119
 Injection de glycols
Solidification des solutions glycols-eau

Solidification de la solution DEG-eau Solidification de la solution TEG-eau

120
 Régénération des Glycols

 Les glycols peuvent être régénérés


pour être réutilisés

121
 Séparation des phases liquide

 Réchauffer la solution liquide pour faciliter la séparation de la

solution glycol-eau de la phase hydrocarbures liquide.

 Une température entre 30 et 60 °C favorise cette séparation.

 Possibilité d’utiliser le glycol chaud régénéré pour réchauffer ces

phases liquide.

122
 Filtration de la solution de glycol

 Une filtration est prévue à l’amont de la batterie d’injecteurs de glycol.

 Une autre filtration est prévue après la séparation des phases liquide.

123
 Reconcentration des Glycols

Propriétés physiques des glycols

124
 Régénération des Glycols

Points d’ébullition des solutions glycol-eau

125
 Procédure pour déterminer la quantité d’inhibiteur à injecter

 Obtenir les données de base

 Déterminer la température de formation des hydrates.

 Déterminer la quantité d’eau condensée, la quantité d’hydrocarbures

liquide ainsi que le volume de gaz aux conditions aval.

 Choisir un inhibiteur en fonction de la température aval.

126
 Procédure pour déterminer la quantité d’inhibiteur à injecter

 Déterminer la valeur de la diminution de la température de formation

des hydrates en intégrant un facteur de sécurité.

 Déterminer la concentration minimale nécessaire dans la phase

aqueuse.

 Choisir une concentration de l’inhibiteur dans la phase aqueuse.

 Choisir un taux de dilution (5 –10%) et déterminer le débit de circulation

de la solution d’inhibiteur régénérée.

127
 Application

128
 Application
 Données de base:

Composants % Molaire

N2 0.4
CO2 0.52  Débit volumique: 100MMscfd
C1 90.16
 Pression d’alimentation: 70 bar
C2 4.69
 Température : 40°C
1.85
C3
0.79
IC4
0.51
nC4 0.27
iC5 0.18
nC5 0.63
C6+
129
 Application
 Température de formation d’hydrates à 70 bar:
TFH = 16.7 °C
 Teneur en eau du gaz à l’entrée:
W1 = 66 lb/MMscf
 Teneur en eau du gaz à la sortie:
Wé = 9 lb/MMSCF
 Quantité d’eau condensée:
ΔW = W1 – W2 = 66 – 9 = 57 lb/MMscf
ΔW’ = 57 x 100 = 5700 lb/j = 107.8 Kg/hr
Les deux critères pour la formation des hydrates étant réunis, l’injection
d’un inhibiteur est nécessaire.
130
 Application
 Concentration minimale de EG et de DEG dans la solution aqueuse:
W = (ΔT Mw 100)/ (K+Mw ΔT)
ΔT= [(16.3 – 4.4) +5] x 1.8 = 30.4 °F
• EG
Mw = 62 lb/lbmole
K = 2335
W = (30.4 x 62 x 100) / (2335 + 62x30.4) = 44.7%
• DEG
Mw = 106.1
K = 2335
W = (30.4 x 106.1 x100) / (2335 + 106.1 x 30.4) = 58 %

131
 Application
 Calcul de flash aux conditions de P & T du séparateur:

132
 Application
 Calcul de flash aux conditions de P &T du séparateur:
Composants Stream 1 Stream 3 Stream 4
N2 0.40 0.06 0.40
CO2 0.52 0.58 0.52
C1 90.16 37.58 90.75
C2 4.69 7.59 4.66
1.85 7.80 1.78
C3
0.79 6.26 0.73
iC4
0.51 5.32 0.46
nC4 0.27 5.12 0.22
iC5 0.18 4.06 0.14
nC5 0.63 25.64 0.35
C6+

100.00 100.00 100.00


133
 Application
 Calcul de flash aux conditions de P &T du séparateur:

Stream Débit Débit


(Kmole/hr) (Kg/hr)
1 5264 98198.6

3 58 2189.4

4 5206 96009.2

134
 Application
 Débit de la solution glycol – eau à injecter
 Bilan massique global:
(EG sol )e+ (H2O)e =(EG sol)s + (EG)vap + (EG)lhc

 bilan massique sur l’éthylène glycol:


0.75 (EG sol)e = 0.65 (EG sol)s+ (EG)vap + (EG)lhc

135
 Exemple (suite)
 Pertes de glycol
dans la phase vapeur
65% massique de MEG dans
solution aqueuse, les pertes de
MEG sont de 1050. 10-5 lb/MMscf

136
 Exemple (suite)
 Pertes de glycol dans la phase liquide
KlMEG = exp[4.2 – 7266.4(1/T)]
=(XMEG /Xhc) / (XMEG / XH2O)
T: temperature en °R

M3 = 3.7 lb/j
 Perte totale de glycol
Mt = M1+ M2 = 4.8 lb/j

137
138
 Déshydratation par absorption avec un solvant physique

 L’utilisation de solvants physiques ( sans réactions chimiques) est une

technique largement utilisée dans l’industrie pour déshydrater le gaz.

 De nombreux solvants peuvent être utiliser pour cet objectif, néanmoins, les

glycols ont donné le plus de satisfaction.

 Les solvants doivent répondre à certains critères.

139
 Déshydratation par absorption avec un solvant physique

 Critères pour le choix d’un solvant pour la déshydratation du GN

• Forte affinité pour l’eau ( solvant fortement hygroscopique).

• Non corrosif pour les équipements et les conduites.

• Faible affinité pour les hydrocarbures et les gaz acides.

• Stabilité thermique

• Facilement régénérable par chauffage

• Faible viscosité et faible pression de vapeur

• Faible tendance au moussage et chimiquement inerte.

140
 Déshydratation par absorption avec un solvant physique

 les glycols qui peuvent être utilisés pour la déshydratation du gaz


sont au nombre de quatre:

• Éthylène glycol
• Diéthylène glycol
• Triéthylène glycol
• Tetraéthylène glycol

141
 Déshydratation par absorption avec un solvant physique

142
 Déshydratation par absorption avec un solvant physique

143
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation

 Actuellement, le solvant le plus utilisé pour déshydrater le gaz est le


TEG et cela est du aux considérations suivantes:

• TEG a une température de décomposition de 404 °F ( 206 °C) qui est

supérieure à celle de EG (163 °C ) ou DEG (162 °C ).

• Les pertes par vaporisation sont plus faibles que celles du DEG ou EG.

• A des températures supérieures à 70 °F, TEG n’est pas très visqueux.

144
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation

Déshydratation du GN
Pour les spécifications
gaz de vente.

145
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation
Points de rosée des solutions aqueuses de MEG Points d’ébullition des solutions aqueuses de
MEG

146
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation
Points de rosée des solutions aqueuses de DEG Points d’ébullition des solutions aqueuses de
DEG

147
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation
Points de rosée des solutions aqueuses de TEG Points d’ébullition des solutions aqueuses de
TEG

148
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation
Points de rosée des solutions aqueuses de TREG Points d’ébullition des solutions aqueuses de
TREG

149
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation

 Les pertes de TEG dans le gaz


traité sont plus faibles que
EG et DEG.

150
 Comparaison des solvants utilisés pour la déshydratation

 A des températures supérieures à 70 °F, TEG n’est pas très visqueux.

151
 Procédé de Déshydratation par glycol

Procédé d’absorption par TEG


( unités de faible capacité)

152
 Procédé de Déshydratation par glycol
Procédé d’absorption ( unités de moyenne et grande capacité)

153
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Contacteur (Absorbeur)

154
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Contacteur (Absorbeur)
 L’utilisation d’un démister permet de minimiser les pertes de glycol.
 utilisation d’un serpentin pour diminuer la température du glycol
avant de le distribuer dans la colonne (utilisable pour petites unités).

155
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Séparateur
• Séparation des gaz dissous de la solution glycol-eau
• Séparation de la phase hydrocarbure liquide de la
solution glycol-eau.
• 5 à 10 minutes de temps de rétention sont nécessaires
pour la séparation gaz-liquide.
• Pour la séparation des trois phases, 20 à 30 minutes de
temps de rétention sont généralement considérées.
• les conditions optimales de fonctionnement sont:
100 – 150 °F pour la température
50 – 75 psig pour la pression

156
 Procédé de Déshydratation par glycol
Solubilité du NG dans les solutions glycol

157
 Procédé de Déshydratation par glycol
Solubilité du CO2 dans 96.5% de solution de TEG Solubilité du H2S dans du TEG pur

158
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Filtres
• Utilisés pour éviter l’abrasion de la pompe, bouchage des
échangeurs de chaleur, colmatage des plateaux de l’absorbeur et
l’apparition de points chauds sur les tubes de feu.
• Trois filtres sont installés en série pour réaliser cette filtration.
• Un premier filtre est installé pour arrêter les particules de 5 microns et
plus. On procède à son changement des que la perte de charge atteint
25 psi.
• Un filtre au charbon actif est utilisé pour extraire les condensats et les
produits de dégradation de la solution de glycol-eau.
• Le dernier filtre sert à arrêter les particules provenant du filtre au charbon
actif.
159
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Rebouilleur
• La température du rebouilleur est limitée à 400 °F dans la cas du TEG qui
limite la concentration du TEG à 98.7%
• une concentration de TEG plus poussée peut être obtenue par injection de
gaz ou par diminution de la pression de fonctionnement du stripper.

160
 Méthodes utilisées pour augmenter la concentration de la solution
de TEG
 Injection de gaz dans le rebouilleur
XH2O = (PT /Pv) YH2O

Pv : pression de vapeur de l’eau


PT : pression opératoire
YH2O: Fraction molaire de l’eau
dans la phase vapeur

L’injection de gaz permet la diminution de Y H2O.

161
 Méthodes utilisées pour augmenter la concentration de la solution de TEG

 Injection de gaz dans le rebouilleur

 Débit de gaz nécessaire pour


augmenter la pureté du solvant.

Colonne de stripping équipée de


deux étages théoriques et pression
du rebouilleur de 101.3 kPa.

162
 Méthodes utilisées pour augmenter la pureté de la solution de TEG
 Injection de gaz dans une colonne située en dessous du rebouilleur

163
 Méthodes utilisées pour augmenter la concentration de la solution
de TEG

 Débit de gaz nécessaire pour


augmenter la concentration
du solvant.

164
 Méthodes utilisées pour augmenter la pureté de la solution de TEG
 Procédé « Coldfinger »

165
 Méthodes utilisées pour augmenter la pureté de la solution de TEG
 Procédé « Coldfinger »

 Une concentration de 99.95 peut


être atteinte engendrant un point de
rosée eau de –60 °C.

166
 Méthodes utilisées pour augmenter la pureté de la solution de TEG
 Procédé « Drizo »

167
 Efficacité des méthodes utilisées pour augmenter la concentration
de TEG de la solution pauvre

168
 Procédé de Déshydratation par glycol

Températures recommandées lors du fonctionnement


d’un procédé de déshydratation au TEG

TEMPERATURE, °F

Gaz Entrée 80 - 100

Glycol entrée absorbeur 5 – 15 > temp gaz entrée

Glycol dans ballon de flash 100 - 150

Glycol entrée régénération 300 - 350

Haut colonne régénération 210

Rebouilleur 380 - 400

Glycol entrée pompe < 200

169
 Procédé de Déshydratation par glycol
 Paramètres influençant la déshydratation du gaz

• Nombre de plateaux dans l’absorbeur

• Débit de circulation de la solution de glycol pauvre.

• Concentration de la solution de glycol pauvre.

170
 Paramètres influençant la déshydratation du gaz
Effet du nombre de plateaux et du débit de circulation de la solution de
TEG sur la diminution du point de rosée

171
 Paramètres influençant la déshydratation du gaz
Effet de la concentration en TEG de la solution pauvre et du débit de
circulation de la solution de TEG sur la diminution du point de rosée.

172
 Paramètres influençant la déshydratation du gaz
Effet de température du gaz et de la concentration en TEG de la solution
pauvre sur le point de rosée eau.

173
 Problèmes rencontrés dans les unités de déshydratation
• Pertes de glycol

• Contamination du glycol

174
 Problèmes rencontrés dans les unités de déshydratation

• Moussage

• Corrosion

• Émanations des BTEX

• Émanation de méthane

175
 Dimensionnement des unités de déshydratation

 Informations Requises

 Débit de gaz, pression, température.

 Point de rosée eau requis ou teneur en eau dans le gaz de sortie.

 Composition du gaz à l’entrée ou densité du gaz et teneur des gaz acides.

176
 Colonne d’absorption

 Le dimensionnement de la colonne revient à spécifier:


• Type et nombre de plateaux
• Le débit de circulation de la solution de glycol
• Le diamètre de la colonne
 Ce dimensionnement peut être réalisé en utilisant des graphes préétablis
qui englobent les paramètres et intervalles suivants:
• Nombre de plateaux actuels: 4 – 12
• Concentration en glycol de la solution pauvre: 98.5 – 99.9 %
• Débit de circulation: 1.5 – 6 Gal TEG/ lb H2O
• Température: 80 – 100°F

177
 Colonne d’absorption: Considérations pratiques

 La teneur en eau du gaz déshydraté sortant de la colonne


d’absorption ne peut être inférieure à la teneur du même
gaz en équilibre avec la solution de glycol pauvre entrant en
haut de la colonne.
 L’équilibre thermodynamique en haut de la colonne n’est jamais
atteint.
 EN pratique, le point de rosée eau du gaz déshydraté sortant
de la colonne est 5-10 °F plus élevé que le point de rosée eau
du gaz en équilibre avec la solution de glycol pauvre.

178
179
 Diamètre de l’absorbeur

 La vitesse superficielle du gaz est limitée par:


V max = K [(ρl – ρv)/ρv]½
 Le débit actuel du gaz est donné par:

Q = Vmax A
 Le diamètre de la colonne
D = [4Q /πVmax]½

Ou: K = 1.1 ft/s


ρl = densité de la solution de glycol
ρV = densité du gaz à P& T.
180
 Utilisation de graphes préétablis:

Diminution du point de rosée eau pour 1.5


étages théoriques à 100°F et 600 psia

181
 Séparateur Flash de glycol

 La solution de glycol riche est généralement introduite dans le

séparateur aux conditions suivantes:

• pression : 50 – 100 psia

• température : 100 – 150 °F

 Un temps de rétention entre 5 – 10 min est requis pour la séparation

gaz/liquide.

 Ce temps est porté entre 20 – 30 min pour la séparation

gaz/condensat/glycol.

182
 Colonne de Régénération
 La colonne de régénération est généralement considérée comme
ayant trois plateaux théoriques:
• rebouilleur
• section de garnissage
• condenseur de reflux
 Le calcul du diamètre de la colonne est basé sur les débits de vapeur
et liquide en bas de la colonne.
 une équation empirique pour la calcul du diamètre:
D = 9 (Q)½
Ou: D =diamètre de la colonne (ft)
Q = débit de circulation de la solution de TEG (gpm)
172
 Colonne de Régénération

 Certains constructeurs préconisent une surface transversale de


0.55x10-3 m2 par KW de chaleur échangée dans le rebouilleur.

 Une hauteur de garnissage de 1.2m au dessus du point d’alimentation


et une hauteur de 0.6m au dessous de ce point sont recommandées.

173
 Colonne de Régénération

 Un reflux minimum doit être assuré


pour minimiser les pertes de glycol

174
175
 Étapes suivies lors du dimensionnement

A. Obtenir les données nécessaires au dimensionnement


B. Établir les critères
C. Calculer les dimensions de l’absorbeur
D. Établir les bilans de matière
E. Calculer la chaleur à fournir au rebouilleur
F. Déterminer la chaleur échangée dans l’échangeur de chaleur glycol/glycol
G. choisir une pompe de circulation
H. Déterminer la chaleur échangée dans l’échangeur de chaleur gaz/glycol
I. déterminer les dimensions de la colonne de régénération

176
 Étape A : Données de base

 Débit de gaz = 80 MMscfd (60 °F , 14.7 psia)

 Densité du gaz = 0.59, masse moléculaire = 17 lb/lbmole

 Pression opératoire de la colonne d’absorption = 800 psia

 Température du gaz à l’entrée de la colonne = 89 °F

 Le gaz est saturé en eau aux conditions d’entrée :

le point de rosée eau du gaz à l’entrée = 89 °F

 La teneur en eau du gaz à la sortie de l’absorbeur est de 7 lbmH2O/ MMscf

177
 Étape B : Établir les critères pour le dimensionnement
 Convertir la teneur en eau du gaz traité en température de point de rosée:

• P = 800 psia & W = 7 lbH2O/MMscf


Tr = 32 °F
• Point de rosée à considérer:
Trs = 32 –15 =17 °F

178
 Étape B : Établir les critères pour le dimensionnement
 Choisir la concentration en glycol de la solution pauvre pour atteindre le
point de rosée du gaz à la sortie
de l’absorbeur:

• Trs = 17 °F & température de contact de 89°F


• La concentration en glycol doit être:
W= 98.5 % masse

179
 Étape B : Établir les critères pour le dimensionnement

 Choix de la température du rebouilleur :

• W = 98.5 % masse TEG


• TR = 390 °F

180
 Étape B : Établir les critères pour le dimensionnement

 Le débit de circulation de solution de glycol est choisi entre


1.5 et 4 gal TEG / lbm H2O

• 2.5 gal TEG / lbm H2O

181
 Étape C : dimensionnement de l’absorbeur
 Estimation du nombre de plateaux nécessaires en utilisant des graphes
préétablis:
• Diminution du point de rosée du gaz entre l’entrée et la sortie de
l’absorbeur:
ΔT = 89 – 32 = 57 °F
• La diminution du point de rosée obtenue à 600 psia et avec 1.5
plateaux théoriques:
 55 °F à 80 °F
 57.5 °F à 100 °F
• Par interpolation, la diminution du point de rosée à 89°F est de:
ΔT = 56.5 °F
• Besoin d’ajuster cette valeur pour tenir compte de l’effet de la pression

182
 Utilisation des Graphes Préétablis
Diminution du point de rosée pour 1.5 étages Diminution du point de rosée pour 1.5 étages
Théoriques (6 étages actuels) à 80°F & 600 psia théoriques (6 étages actuels à 100°F & 600 psia

183
 Étape C : dimensionnement de l’absorbeur

 Estimation du nombre de plateaux nécessaires en utilisant des graphes


préétablis (suite):
• L’effet de la pression sur la diminution du point de rosée est donné par
la formule empirique suivante:
ΔT = (ΔT à 600 psia) + 0.009 ( P – 600)
= 56.5 + 0.009 ( 800 - 600)
= 58.3 °F
• La valeur prise pour l’efficacité des plateaux à calotte utilisés pour
l’absorption de l’eau par le TEG est de 25%
• Le nombre de plateaux actuels est de:
N = Nth / η = 1.5/0.25 = 6

184
 Étape C: Diamètre de la colonne d’absorption
 Le diamètre est estimé en utilisant la méthode de Souders-Brown
• Calcul de la vitesse superficielle du gaz
Vmax = K [(ρl – ρv)/ρv]½

ρl = (62.4 lbm/ft3)(1.12) = 68.6 lbm /ft3

ρg = PMw / ZRT = (800 x 17)/(0.89 x 10.731 x 549) = 2.6 lbm/ ft3

Vmax = 660 [(68.6 – 2.6) / 2.6= 3343 ft / hr = 55.7 ft/min

185
 Étape C : Diamètre de la colonne d’absorption
 Débit actuel de gaz

q = qs (Ps/P)(T/Ts)Z =80 MMscfd (14.7/800)(549/520)(0.89)


= 1.381 MMcfd
= 959 cfm
 Surface transversale de la colonne
A = q / Vmax = 959 / 55.7 = 17.2 ft2
 Diamètre de la colonne
D = ( 4A/π)½ = ( 4x 17.2)/π)½ = 4.68 ft
Un diamètre de 5 ft est choisi.

186
 Étape C : Hauteur de la colonne d’absorption
 Hauteur pour installer les plateaux
• H1 = 6 pl x 2ft/pl = 12 ft
 Hauteur pour installer le séparateur
• H2 = 1D = 5 ft
 Hauteur pour installer le demister
• H3 = 1D = 5 ft
 Hauteur totale
• HT = H1 + H2 + H3 = 22 ft

187
 Étape D: Bilans de matière
 Teneurs en eau dans le gaz à l’entrée et à la sortie de l’absorbeur:
• entrée : 52 lbm H2O / MMscf
• sortie : 7 lbm H2O / MMscf
 Quantité d’eau absorbée
Meau = [(52 – 7) lbm H2O / MMscf] (80 MMscfd)
= 3600 lbm H2O / jour
= 150 lbm H2O / hr
 Quantité d’eau dans le gaz d’entrée
Men = (52 lbm H2O / MMscf) (80 MMscfd)
= 4160 lbm H2O / jour
= 173.3 lbm H2O / hr
188
 Étape D: Bilans de matière (suite)
 Débit de circulation de la solution de TEG:
QTEG = (2.5 gal TEG/lbm H2O)(173.3 lbm H2O/hr)
= 433.3 gal TEG/hr ( solution pauvre)
 Débit massique de la solution pauvre
MTEG = ( masse volumique de sol TEG)(débit circulation de la sol TEG)
= [(8.33)(1.12) lbm TEG/gal][433.3 gal TEG/hr]
= 3970.3 lbm/hr
• La densité d’une solution de TEG est donnée par la relation:
D = A + Bx +C x2
= 0.9920 + 1.7518 10-3 x 98.5 – 5.4955 10-6 x (98.5)2 = 1.111 ( 100 °F)
= 1.0121 + 1.5247 10- 3 x 98.5 – 2.8794 10-6 x (98.5)-6 = 1.134 (50 °F)
• Par interpolation linéaire, D= 1.116 à 89°F
189
Densité d’une solution aqueuse de TEG

190
 Étape D : Bilans de matière (suite)
 La solution de glycol pauvre contient:

• ( 3970.3 lbm sol TEG / hr )(0.985) = 3910.7 lbm TEG / hr

• ( 3970.3 lbm sol TEG / hr ) ( 1 – 0.985) = 59.6 lbm H2O / hr


 La solution riche de glycol contient:

• 3910.7 lbm TEG / hr

• 59.6 lbm H2O /hr + 150 lbm H2O /hr = 209.6 lbm H2O /hr

• 3910.7 lbm TEG / hr + 209.6 lbm H2O /hr = 4120.3 lbm sol / hr

• [3910.7 lbm TEG / hr / 4120.3 lbm sol / hr] x 100 = 94.9 % mass TEG

• [209.6 lbm H2O /hr / 4120.3 lbm sol / hr] x 100 = 5.1 % mass H2O

191
 Étape E : Rebouilleur
 La chaleur nécessaire à fournir au rebouilleur consiste en:
• La chaleur pour réchauffer la solution de glycol riche de 290 °F jusqu’à
390 °F
QR1 = M CP ΔT
= ( 4120.3 lbm sol TEG / hr) ( 0.74 Btu/lbm °F) ( 390 –290 )
= 304900 Btu / hr
ou : M = débit massique de la solution pauvre
CP = chaleur spécifique de la solution riche à 340°F
CP = A +BT+CT2 ou T = température, °C
CP = 0.53888+1.2800 10-3 x171,1+1.9048 10-7x(171.1)2 = 0.763 Btu/lb°F pour 90% TEG
CP = 0.48614+1.3929 10-3 x171,1-5.7140 10-7x(171.1)2 =0.723 Btu/lb°F pour 100% TEG
Par interpolation linéaire, CP= 0.743 Btu/lb°F pour 94.2 % TEG
191
Chaleur spécifique de la solution aqueuse de TEG

192
 Étape E : Rebouilleur (suite)

• Chaleur pour vaporiser l’eau enlevé de l’absorbeur:


QR2 = M H2O hfg
= (150.2) lb/hr (970.3) Btu/lb
= 146 000 Btu / hr

• Chaleur pour vaporiser l’eau provenant du reflux


QR3 = 25 % QR2
= 0.25 x 146000 = 36000 Btu/hr

193
 Étape E : Rebouilleur (suite)

 Chaleur pour compenser les pertes:


QR4 = 0.24 A (TF – TA)

ou : A = surface exposée de la colonne de régénération


TF = température moyenne du fluide dans la colonne de régénération
TA = température ambiante

• Chaleur totale à fournir:


Qt = QR1 + QR2 + QR3 + QR4

194
 Étape F : Échangeur de chaleur glycol/glycol

 La solution de glycol pauvre entre à 390 °F et ressort à 190 °F.

 La solution de glycol riche entre à 90 °F et ressort à T°F.

 La chaleur cédée par la solution de glycol pauvre est de:

QGP = M CP ΔT

= ( 3970.3 lbm/hr) (0.64 Btu/lbm°F) ( 390 – 190)

= 508200 Btu/hr

195
 Étape F : Échangeur de chaleur glycol/glycol

 Calcul de la température de la solution de glycol riche à la sortie:


• supposer une valeur de la température : T = 280°F
• CP =0.62 à la température moyenne de 190°F.
• Q = 508 200 = M’ C’P (T –90)
• 508200 = 4120.3 x 0.62 x (T –90)
• T=289 °F

196
 Étape G : Pompe de circulation

 Choisir une pompe capable d’acheminer un débit de :


qp = 3970.3 / (8.33 x 1.1) = 434 gph (7.2 gpm)
 Puissance à fournir à la pompe:
bhp = qp ΔP / 1715 η
ou: ΔP = augmentation de pression = 800 – 14.7 = 785,3 psi
η = efficacité (0.75 – 0.80)

bhp = 9 x 785,3 / 1715 x 0.75 = 5.5 hp

197
 Étape G : Pompe de circulation
 L’augmentation de la température de la solution de glycol à travers la pompe:

Wnet = M CP ΔT
5.5 hp)(2545 Btu/hp hr) = (3970.3 x 0.58 x ΔT

ΔT = 6 °F

198
 Étape H : Échangeur de chaleur Gaz/Glycol
 La solution de glycol pauvre entre à 196 °F et ressort à 100°F
 La chaleur cédée par la solution de glycol pauvre:
Q = M Cp ΔT = 3970.3 lbm/hr ) 0.56 Btu/lbm °F) ( 196 – 100)
= 213400 Btu/hr
 Le gaz traité entre à 89 °F et ressort à T
• supposer une température du gaz à la sortie de 92 °F
• la chaleur perdue par la solution de glycol est gagnée par le gaz
Q = mg CPg ( T – 89)
= 80 106/ 24 scf/hr ( lb mol/379.5 scf) (9 Btu/lbmol °F) (T – 89)
• T = 92 °F

199
200
 Déshydratation par adsorption

 Adsorption est une technique très utilisée dans les procédés

cryogéniques pour déshydrater le gaz à des teneurs très faibles.

 De nombreux adsorbants peuvent être utiliser pour la déshydratation.

 Néanmoins, pour déshydrater les gaz aux très faibles teneurs, seuls trois

adsorbants sont utilisés:

• Gel de silice

• Alumine activée

• Tamis moléculaire

201
 Déshydratation par adsorption

202
 Déshydratation par adsorption

 Gel de silice est constitué essentiellement de silice ( SiO2> 99%) avec des

traces de Al2O3, CaO, Na2O, Fe2O3.

 Alumine activée est constituée de Al2O3 (94%), H2O ( 5.5%) et des traces de

Na2O, Fe2O3.

 Les tamis moléculaires sont des alumino-silicates ayant une structure

uniforme de tetrahedre d’alumine et de silice.

203
 Déshydratation par adsorption

204
 Déshydratation par adsorption

Tamis moléculaire 3A Tamis moléculaire 4A

205
 Déshydratation par adsorption
 Tamis moléculaire sous ses différentes formes

206
 Déshydratation par adsorption

207
 Déshydratation par adsorption

208
 Déshydratation par adsorption

Caractéristiques recherchées dans un adsorbant:

 Surface spécifique
 Distribution des dimensions des pores
 Capacité d’adsorption
 Sélectivité
 Régénération/désorption
 Résistance mécanique

209
 Déshydratation par adsorption

210
 Déshydratation par adsorption
 Propriétés des adsorbants

Adsorbant Gel de Alumine Tamis


silice Activée moléculaires

Diam.pore (Å) 10 – 90 20 - 60 3,4,5,10


Masse volumique (lb/ft3) 45 44 – 48 43 – 47
Capacité (%mass) 4 – 20 11 – 15 8 – 16
Point rosée minimal (°F) -60 à -90 -60 à -90 -100 à -300
Temp de régénération (°F) 300 – 500 350 – 500 425 – 550
Chaleur specifique (Btu/lb°F 0.22 0.24 0.23

211
 Déshydratation par adsorption
 Représentation de l’adsorption de l’eau
 L’équilibre entre l’eau contenue dans la phase gazeuse et l’eau
adsorbée est décrit en terme de trois variables:
• température
• Capacité d’adsorption statique ( % masse d’eau / masse d’adsorbant)
• Teneur en eau du gaz ( pression partielle- mm Hg ou point de rosée °F)

 Trois représentations graphiques décrivent l’adsorption:


• Température constante ( isotherme)
• Pression partielle de l’eau constante ( isobare)
• Teneur en eau de l’adsorbant constante ( isostere)

212
 Déshydratation par adsorption
Isothermes d’adsorption de l’eau

213
 Déshydratation par adsorption
Isobares d’adsorption de l’eau

214
 Déshydratation par adsorption

Isostères d’adsorption de l’eau

215
 Déshydratation par adsorption
 Choix de l’adsorbant

 Plusieurs facteurs sont à considérer pour sélectionner un adsorbant

• Pression, température et composition du gaz à l’entrée de la colonne.

• Point de rosée requis à la sortie de la colonne.

• Coûts d’investissement et opératoires.

205
 Déshydratation par adsorption
 Adsorption Dynamique de l’eau dans un lit fixe d’adsorbants

206
 Déshydratation par adsorption
 Adsorption Dynamique dans un lit fixe

Deux Zones distinctes sont mises en évidence:

 Zone d’équilibre

• L’adsorbant est saturé avec l’adsorbât aux conditions opératoires,


suivant l’isotherme.
• La concentration en adsorbât dans cette zone est constante

207
 Déshydratation par adsorption
 Adsorption Dynamique dans un lit fixe
 Zone de transfert de masse
• La concentration en adsorbât est plus faible que dans la zone
d’équilibre. Un gradient de concentration relie la
concentration à l’interface et celle à la sortie du lit d’adsorption.

208
 Déshydratation par adsorption
 Capacité d’eau adsorbée dans un lit fixe

209
 Déshydratation par adsorption
 Déplacement de la zone de transfert de masse: t = to

210
 Déshydratation par adsorption
 Déplacement de la zone de transfert de masse: t = t1 > to

211
 Déshydratation par adsorption
 Déplacement de la zone de transfert de masse: t = t2 > t1

212
 Déshydratation par adsorption

 Progression du front du transfert


de masse le long du lit

213
 Déshydratation par adsorption
 Représentation de différentes méthodes de régénération

214
 Déshydratation par adsorption
 Représentation de différentes méthodes de régénération

215
 Déshydratation par adsorption
 Représentation de différentes méthodes de régénération

216
 Déshydratation par adsorption
 Représentation de la méthode de régénération par chauffage

217
 Déshydratation par adsorption
Capacité d’adsorption d’un lit régénéré par variation de température

218
 Déshydratation par adsorption
 Procédé de déshydratation en utilisant deux colonnes d’adsorption

219
 Déshydratation par adsorption
 Procédé de déshydratation en utilisant trois colonnes d’adsorption

220
 Déshydratation par adsorption
 Procédé de déshydratation en utilisant trois colonnes d’adsorption

220
 Déshydratation par adsorption
 Procédé de déshydratation en utilisant trois colonnes d’adsorption

220
 Déshydratation par adsorption
 Colonne d’adsorption

221
 Déshydratation par adsorption
 Profils de température du gaz durant la régénération

222
 Déshydratation par adsorption
 Étapes suivies lors de l’adsorption et la régénération d’une colonne

223
 Déshydratation par adsorption
 Procédure pour le dimensionnement d’un procédé d’adsorption

• Sélectionner un adsorbant en se basant sur la teneur en eau requise


dans le gaz traité ( point de rosée, concentration), la composition du gaz
et les conditions opératoires.

• Déterminer la vitesse superficielle admissible du gaz en se basant sur la


limite spécifiée pour la chute de pression dans la colonne.

• Calculer la surface transversale de la colonne en se basant sur la vitesse


superficielle.

• Sélectionner un temps de cycle et calculer la quantité d’adsorbant


requise en se basant sur la capacité d’adsorption

224
 Déshydratation par adsorption
 Diminution de la capacité d’adsorption d’un adsorbant en fonction du
nombre de cycles de régénération.

225
 Déshydratation par adsorption
 Procédure pour le dimensionnement d’un procédé d’adsorption

• Déterminer la hauteur de la colonne en se basant sur le volume


d’adsorbant nécessaire et la longueur de la zone de transfert de masse.

• Calculer la quantité de chaleur nécessaire durant l’étape de régénération.

• Établir un planning pour les temps de chauffage et de refroidissement en


se basant sur le temps de cycle choisi précédemment.

226
 Données:
• Dédit de gaz: 50 MMscfd
• Pression : 600 psig
• Température: 100°F
• Densité du gaz: 0.7
• Gaz saturé en eau à l’entrée
• Teneur en eau du gaz à la sortie: 1 ppm

227
 Choix de l’adsorbant et du temps de cycle
• tamis moleculaire, type 4A
Capacité dynamique: 13 % massique
Densité: 44 lb/ft3
Chaleur spécifique: 0.25 Btu/lb-°F

• Temps de cycle: 8 hr

228
 PHASE ADSORPTION
 Diamètre de l’adsorbeur
• Vitesse superficielle du gaz
l’équation d’Ergum relie la perte de charge par unité de longueur à la
vitesse superficielle:

ΔP/L = BμV + C ρ V2

ou: ΔP/L = perte de charge linéaire (psi/ft)


μ = viscosité du gaz ( cp)
ρ = masse volumique du gaz ( lb/ft3)
B et C = constantes

229
 Diamètre de l’adsorbeur
• Vitesse superficielle du gaz
Les constantes B et C dépendent de la forme de l’adsorbant, pour les
tamis moléculaires, ces constantes sont données comme suit:

Type de la B C
particule
1/8  bead 0.056 0.0000889
1/8 extrudate 0.0722 0.000124
1/16 bead 0.152 0.000136
1/16 extrudate 0.238 0.000210

Le dimensionnement est basé généralement sur une ΔP/L entre 0.3 – 0.44 psi/ft

230
 Diamètre de l’adsorbeur
• Vitesse superficielle du gaz
L’équation (*) peut être réécrite sous la forme suivante:

V = {-Bμ + [(Bμ)2 + 4Cρ(ΔP/L)]0.5 }/ 2Cρ


Pour une valeur de ΔP/L de 0.35 psi/ft, la vitesse superficielle du gaz est de:
V= 33 ft/mim
ρ= PMW/ZRT = 614.4 (.7x28.96)/(.89x10.732x560)=2.33 lb/ft3
μ=0.014 cp
• Débit volumique de gaz aux conditions opératoires:
Qa = Qs (Ps/Pa)(Ta/Ts)Za = 50x106x[1/(24x60)][14.7/(600+14.4)][560/520]0.89
= 796.3 ft3/min
231
• Diamètre de l’adsorbeur
D = [4 Qa/ πV]0.5 = [4x796.3/(πx33)]0.5 = 5.54 ft
Choisir un diamètre de 5.5 ft

 Hauteur de l’adsorbeur
• Quantité d ’eau adsorbée pendant la durée du cycle de 8 hr:

Teneur en eau du gaz à l’entrée= 88 lb/MMscf


Lb H2O/cycle = 88( lb H2O/MMscf)x(50 (MMscf/d) x (1/24)(d/hr) 8hr/cycle
= 1467
• Estimation de la masse d’adsorbant nécessaire, ma:

Capacité dynamique (100°F) = Capacité dyna (75°F) x CT X Css

232
 Hauteur de l’adsorbeur

Effet de la température sur la capacité


dynamique d’adsorption

233
 Hauteur de l’adsorbeur
Capacité dynamique à 100°F = 13x0.93x1 = 12.1 lbH2O/100 lb d’adsorbant

• Masse d’adsorbant nécessaire dans la zone de saturation, ma1:


ma1 = (lb H2O/cycle) x (lb adsorbant / lb H2O)
= 1467 x (100/12.1) = 12100
• Masse d’adsorbant dans la zone de transfert de masse, ma2:
La longueur de la zone de transfert de masse est donnée par la relation:
LZTM = (V/35)0.3 (Z’)
ou: Z’ = 1.70 pour tamis moléculaire 1/8 »
0.85 pour tamis moléculaire 1/16 »
L ZTM = (33/35)0.3 x 1.70 = 1.7 ft
234
 Hauteur de l’adsorbeur
• Masse d’adsorbant dans la zone de transfert de masse, ma2:
ma2 = (π/4) D2 LZTM ρa
= (π/4) (5.5)2 (1.7) (44) = 1777 lb
• Masse totale d’adsorbant:
ma = ma1 + ma2 = 12120 + 1777 = 13900 lb
• Estimation de la hauteur de l’adsorbeur:
L = ma / (π/4) D2 ρa = 13900 / [(π/4) (5.5)2 (44)] = 13.3 ft
LT = L + D = 19 ft
• Vérifier la perte de charge à travers le lit d’adsorbant:
ΔP = (ΔP/L) L = 0.35 x 13.3 = 4.7 psi

235
 Phase Régénération:
L’objectif est de déterminer le débit de gaz ainsi que les besoins énergétiques
nécessaires pour réaliser une régénération adéquate.
 Besoins énergétiques ( GPSA):
la première étape est de calculer la chaleur nécessaire pour désorber l’eau et
chauffer l’adsorbant ainsi que la colonne

• Quantité de chaleur pour désorber l’eau:

Qe = 1800 (Btu/lb) (masse d’eau adsorbée par cycle)


=1467x1800 = 2640000 btu

236
 Besoins énergétiques ( GPSA):

• Quantité de chaleur pour chauffer l’adsorbant:

Qa = masse d’adsorbant x chaleur spécifique de l’adsorbant x ΔT

= 13900 x 0.25x (600 – 100)

= 1737500 Btu

• Quantité de chaleur pour chauffer la colonne :

Cette méthode est applicable pour des colonnes ou un calorifuge


externe
est utilisé.
Qc = masse de métal x chaleur spécifique x ΔT

237
 Besoins énergétiques:
• Quantité de chaleur pour chauffer la colonne (suite):
La masse de la colonne dépend de l’épaisseur. Cette dernière est

généralement déterminée en utilisant le code ASME section VIII Div.1.


La masse de la colonne est donnée par la relation suivante:
mc = A H D t

ou : mc = masse de la colonne (lb)


H = hauteur de la colonne (ft)
D = diamètre interne de la colonne (in)
A = 15
t = épaisseur de la colonne (in)

238
 Besoins énergétiques:
L’épaisseur d’une colonne en acier peut être estimée à partir du graphe suivant:

t = 1.5 in
ma = AHDt = 28215 lb
Qc = mc Cp ΔT
= 28215 x 0.12x (500-100)
= 1354320 Btu

239
 Besoins énergétiques:

• Quantité de chaleur pour compenser les pertes:

Qp = (Qe + Qc + Qa ) x 0.1

= 573180 Btu
• Énergie totale à fournir par le biais du gaz de régénération:
Q tr = 2.5 (Qe + Qc + Qa + QP)
= 2.5 ( 6304980)
= 15762500 Btu

240
 Débit de régénération:
Le débit massique de gaz de régénération est donné par l’expression suivante:

mrg = Qtr /[Cpg (Trg – Ti) Δθc]

Ou: Cp = chaleur spécifique du gaz de régénération (Btu/lb °F)


Trg = température du gaz de régénération (°F)
Ti = température initiale du lit (°F)
Δθc = durée de l’opération chauffage (hr)
Le temps de chauffage est généralement de 50 à 60% du temps global
alloué à la régénération. Pour une durée de cycle de 8 hr, 4hr1/2 à 5 hr
sont allouées au chauffage.

241
 Débit de régénération:
mrg = Qtr /[Cpg (Trg – Ti) Δθc]
= 15762500 /[ 0.58 x (600 – 100) x 300]
= 181 lb/min
• Perte de charge due à l’ecoulement du gaz de régénération:
ΔP/L = BμV + C ρ V2
Massse volumique du gaz de régénération:
ρ= PMW/ZRT = 614.4 (20.3)/[.99x10.732x (550 +460)]=1.16 lb/ft3
Vitesse superficielle du gaz de régénération:
V = ( mrg/ ρrg)(1/A)= ( mrg/ ρrg) ( 4/πD2)
= (181/1.16)(4/(π x 5.52) = 6.57 ft/min

242
 Débit de régénération:
• Perte de charge due à l’ecoulement du gaz de régénération:
ΔP/L = BμV + C ρ V2
= 0.0722 x 0.016x 6.57 + 0.000124 x 1.16 x (6.57)2
= 0.0138 psi/ft
La perte de charge par unité de longueur doit être supérieure à 0.01 psi/ft.

 Temps restant pour la phase refroidissement:


• Refroidissement de l’adsorbant de 500°F à 125°F
Qra = ma Cp (Tf – Ti ) = 13900 x0.25 x (125 – 500) = -1303000 Btu

243
 Temps restant pour la phase refroidissement:
• Refroidissement de la colonne:
Q’c = mc Cp ( Tf – Ti) = 28215 x 0.12 x (125 – 500)
= - 1269700 Btu
• Quantité de chaleur totale à extraire de la colonne:
Qtr = Q’a + Q’c
= -1303000 - 1269700 = - 2572700 Btu
• Estimation du temps de refroidissement:
Qtr = mrg Cpg (Tm – Te) Δθr = 181 x 0.58 x (312.5 – 100) Δθr
Tm = (Ti + T f)/2 = (500 +125)/2 = 312.5°F
Δθr =115 min

244
 Estimer les dimensions d’un adsorbeur

 Données:
• Débit de gaz = 71 MMscfd
• T= 85°F
• P = 870 psia
• densité du gaz = 0.65
• Gaz saturé en eau à l’entrée
• teneur en eau désirée= 1ppm
Supposer un procédé à trois colonnes, 2 colonnes en adsorption et un
temps de cycle de 12 heures.

244
227
 Déshydratation par membranes de perméation

Procédé à membranes pour séparation des gaz

228
 Déshydratation par membranes de perméation

Perméation des gaz

229
 Déshydratation par membranes de perméation

Mécanisme de transport d’un gaz à travers une membrane

 Sorption du pénétrant du coté alimentation

 Diffusion du pénétrant à travers la membrane

 Désorption du gaz du coté perméat

230
 Déshydratation par membranes de perméation
Structure d’une membrane asymétrique

231
 Déshydratation par membranes de perméation

Module spirale

232
 Déshydratation par membranes de perméation

Module spirale

232
 Déshydratation par membranes de perméation
Module à fibres creuses

233
 Déshydratation par membranes de perméation

234
 Déshydratation par membranes de perméation

Étage simple

235
 Déshydratation par membranes de perméation

Étage double enrichisseur

236
 Effet des paramètres opératoires sur l’efficacité de la séparation

Effet de la température

237
 Effet des paramètres opératoires sur l’efficacité de la séparation

Effet de la pression d’alimentation

238
 Effet des paramètres opératoires sur l’efficacité de la séparation

Effet de la pression du perméat

239
 Déshydratation par membranes de perméation

Contaminants ayant un effet négatif sur l’efficacité de la séparation:

 Liquides

 Particules solides

 Inhibiteurs de corrosion

240
 Déshydratation par membranes de perméation

Système de prétraitement avant membranes

241
 Déshydratation par membranes de perméation

Effet des contaminants sur les membranes

CONTAMINANTS EFFET

Eau Diminution du flux

Glycols Diminution du flux

Aromatiques Destruction de la membrane

Asphaltenes Diminution du flux

BTEX Destruction de la membrane

Amines Détérioration de la membrane

242
 Déshydratation par membranes de perméation

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