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CHAPITRE 1

LES PROPRIÉTÉS DES GAZ


RÉACTIVATION 1.1  L’énergie cinétique
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1. D)   2. C)
3. a) m 5 58,5 g 5 0,0585 kg    v 5 263 km/h    b) m 5 700 kg    Ek 5 156 J    v 5 ? km/h
Ek 5 ? J 1. Vitesse (en m/s) :
1. Vitesse (en m/s) : 1
Ek 5  mv2
263 km/h 5 263 000 m 4 3600 s 2
263 km/h 5 73,1 m/s 2Ek
v5
2. Énergie cinétique : m
1 2(156 J)
Ek 5  mv2 v5
2 700 kg
1 v 5 0,668 m/s
Ek 5  (0,0585 kg)(73,1 m/s)2
2 2. Vitesse (en km/h) :
Ek 5 156 J
0,668 m/s 3 3600 s/h 5 2,40 3 103 m/h 5 2,40 km/h
Réponse : L’énergie cinétique de cette balle était
Réponse : La voiture devrait rouler à 2,40 km/h.
de 156 J.
4. Plusieurs réponses possibles. Exemple :
1
Ek 5 1,0 J Ek 5  mv 2
2
Soit v 5 1,0 m/s.
2Ek
m 5 ? kg m 5
v 2
2(1,0 J)
m 5
(1,0 m/s)2
m 5 2,0 kg
Réponse : Un objet de 2,0 kg se déplaçant à 1,0 m/s possède 1,0 J d’énergie cinétique.

RÉACTIVATION 1.2  Les fluides compressibles et incompressibles


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1. a) Les deux b) Fluide compressible c) Les deux
d) Fluide compressible e) Fluide incompressible f) Fluide compressible
2. Fluide compressible Fluide incompressible Autres
Dioxyde de carbone à 25 °C Eau à 25 °C Oxyde de fer à 25 °C
Propane à 50 °C Mercure à 25 °C Eau à 225 °C
Eau à 200 °C
Dihydrogène à 25 °C

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3. a) Pneumatique b) Hydraulique c) Pneumatique d) Pneumatique
e) Hydraulique f) Pneumatique g) Pneumatique h) Hydraulique

4. La déformation spontanée et la capacité d’écoulement.


5. Il s’agit d’un solide, car l’énoncé décrit l’incapacité de l’échantillon à s’écouler. Or, l’écoulement est une propriété
des fluides compressibles et incompressibles.
6. Oui, car à un moment donné, les particules de gaz sont si rapprochées qu’elles forment un liquide, lequel est
incompressible.

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RÉACTIVATION 1.3  La pression
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1. C)   2. D)
3.
Fluide compressible
Facteur
Quantité de fluide Volume du contenant Température du fluide
Variation du facteur
Augmentation p augmente. p diminue. p augmente.
Diminution p diminue. p augmente. p diminue.

Page 24
F F F
4. a) p 5   b) p 5 c) p 5
A A  A 
100 N 1,0 N 1000 N
p5   p5 p5
2,0 m2 5,0 m2  0,050 m2 
p 5 50 Pa p 5 0,20 Pa p 5 2,0 3 104 Pa
5. a) F b) D c) E d) C e) A
f) B g) A, B, C h) D, E, F i) A, B, C j) D, E, F
6. Plusieurs réponses possibles. Exemple : On peut le chauffer tout en augmentant son volume.
On peut diminuer son volume tout en retirant une certaine quantité de gaz.

1.1  Les propriétés chimiques des gaz : la réactivité


Page 32
1. B)   2. D)   3. A)   4. D)   5. C)   6. A)   7. C)   8. D)

Page 33
9. a) Oui, car ce gaz n’est ni b) Non, car c’est une source c) Non, car c’est un gaz très réactif
combustible ni comburant. d’oxygène, un des principaux et toxique, en plus d’être
comburants. un comburant.
d) Oui, car c’est un gaz très peu e) Non, car c’est un hydrocarbure. Or, f) Oui, car c’est un gaz
réactif et ininflammable. les hydrocarbures sont combustibles. ininflammable et assez inerte.
10. Relativement Diazote, argon,
Combustible Octane, dihydrogène
inerte dichlorofluorométhane
Dioxygène, diazote, argon,
Comburant Dioxygène, ozone, dichlore Non toxique
dichlorofluorométhane
Toxique Ozone, dichlore Photosensible Ozone, dichlorofluorométhane

11. a) Parce que l’air contient plus de 20 % de dioxygène, un gaz qui n’est pas chimiquement inerte ; les croustilles
se dégraderaient donc rapidement.
b) Parce que ces gaz sont rares et très coûteux à obtenir. Ce ne serait pas rentable.
c) Parce que ces gaz ont été interdits d’utilisation en raison de leur effet sur la couche d’ozone.
d) Le diazote, car il est suffisamment stable pour constituer une atmosphère inerte. C’est un gaz abondant,
qui s’obtient à faible coût et qui n’est ni toxique pour les êtres humains, ni pour l’environnement.

Page 34
12. Dans la stratosphère, les molécules de CFC sont exposées au rayonnement UV qui dissocie le chlore et amorce
une réaction en chaîne avec l’ozone. Ce type de rayonnement est beaucoup moins présent dans la troposphère.
13. a) 1) C’est un hydrocarbure, donc un combustible. Il y a par conséquent un risque élevé d’explosion si l’aérosol est
exposé à de hautes températures.
2) C’est un gaz très réactif, corrosif et toxique à partir d’une certaine concentration. En plus d’abîmer la
bouteille (généralement en métal), l’utilisation d’un tel aérosol irriterait les poumons.

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3) C’est un gaz extrêmement toxique qui empoisonnerait l’utilisateur de l’aérosol.
b) Plusieurs réponses possibles. Exemple : L’air comprimé, le diazote (N2) ou le dioxyde de carbone (CO2), car
ils sont non toxiques et faciles à obtenir à faible coût. Par contre, le dioxyde de carbone contribue à l’effet
de serre, et l’air contient du dioxygène qui peut oxyder la bouteille. Le meilleur choix serait donc le diazote.
14. Il a tort. La toxicité dont il parle concerne l’ozone troposphérique. Mais il est ici question de l’ozone stratosphérique
dont les cycles de synthèse et de décomposition nous protègent du rayonnement UV dangereux pour toutes les
formes de vie.

1.2  La théorie cinétique des gaz


Page 44
1. A)   2. D)   3. B)   4. C)   5. A)

Page 45
6. D)   7. A)
8. Plusieurs réponses possibles. Exemple :
Vitesses des particules d’un gaz
Nombre
de
particules

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 11001200 1300
Vitesse
(m/s)

9. a) pgaz 5 760 mmHg 1 45 mmHg b) pgaz 5 45 mmHg c) pgaz 5 760 mmHg 2 45 mmHg
pgaz 5 805 mmHg pgaz 5 715 mmHg
10. Parce que :
• les particules sont très éloignées par rapport à leur taille. Or, la force des interactions diminue avec la distance ;
• le mouvement des particules gazeuses est considérable. L’énergie cinétique est très élevée, ce qui rend négligeable
l’énergie associée aux interactions.

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11. a) Cela signifie que l’énergie cinétique totale des b) Les particules gazeuses ralentiraient à chaque
particules est conservée après les collisions. Il collision et finiraient par s’immobiliser. Le gaz se
n’y a pas de pertes dues à des déformations ou liquéfierait et l’état gazeux n’existerait que pour
des frottements, comme dans le cas des rebonds un bref instant.
d’un ballon par exemple.
12. a) La colonne de liquide en dessous du gaz est plus b) L’élève a soustrait la pression de la colonne de
petite que la colonne de droite, donc le gaz pousse la pression atmosphérique, alors qu’elle aurait dû
plus fort que l’atmosphère. L’élève aurait donc dû l’additionner, de façon à obtenir :
obtenir une pression plus élevée que 758 mmHg. pgaz 5 patm 1 ph
pgaz 5 758 mmHg 1 158 mmHg
pgaz 5 916 mmHg

13. Soit deux gaz différents, dont l’un est constitué de particules plus lourdes (gaz A) que l’autre (gaz B). Si les
1
particules ont la même vitesse dans les deux cas, alors la relation Ek 5 mv 2 indique que les particules plus
2 
lourdes ont une énergie cinétique plus élevée. La température du gaz A est donc plus élevée. Les deux énoncés
ne s’équivalent pas car l’énergie cinétique dépend autant de la masse des particules que de leur vitesse. Le seul
cas où ces deux énoncés s’équivalent est celui où on compare le même gaz à des températures différentes.

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14. a) h1 5 50 mm    h2 5 700 mm    patm 5 100,5 kPa
760 mmHg 5 101,3 kPa
1. Hauteur de la colonne de mercure : 2. Pression atmosphérique (en mmHg) :
h 5 h2 2 h1 760 mmHg patm
5
h 5 700 mm 2 50 mm 101,3 kPa 100,5 kPa
h 5 650 mm 100,5 kPa  760 mmHg
patm 5
ph 5 650 mmHg 101,3 kPa
patm 5 754 mmHg
3. Pression du gaz (en mmHg) :
pgaz 5 patm 2 ph (car pgaz  patm)
pgaz 5 754 mmHg 2 650 mmHg
pgaz 5 104 mmHg

La pression exercée par le gaz est de 104 mmHg.


760 mmHg 104 mmHg
b) 5
101,3 kPa pgaz
104 mmHg  101,3 kPa
pgaz 5
760 mmHg
pgaz 5 13,9 kPa
La pression exercée par le gaz est de 13,9 kPa.
15. h1 5 35 mm   h2 5 710 mm   patm 5 ? mmHg
1. Pression du gaz : 2. Pression atmosphérique :
Le tube de droite donne cette pression. Le tube de gauche (pression relative) montre que patm
h 5 h2 2 h1 est supérieure de 90 mmHg à pgaz.
h 5 710 mm 2 35 mm patm 5 pgaz 1 90 mmHg
h 5 675 mm patm 5 675 mmHg 1 90 mmHg
pgaz 5 675 mmHg patm 5 765 mmHg
Réponse : La pression atmosphérique est de 765 mmHg.

1.3  Les propriétés physiques des gaz


Page 53
1. B)   2. C)   3. C)   4. C)   5. D)   6. D)
1
7. Parce qu’ils ont la même énergie cinétique que les gaz plus légers. Or, d’après la formule Ek 5mv 2, une énergie
2
cinétique identique avec une masse m plus grande implique nécessairement une vitesse v plus petite.

Page 54
8. a) La compressibilité des gaz b) La faible masse volumique des gaz c) La diffusion des gaz
9. Plusieurs réponses possibles. Exemple : Si un chauffage à combustion lente émet du monoxyde de carbone (un gaz
asphyxiant), ce gaz se diffusera dans toute l’habitation et sera dangereux pour tous les occupants, même s’ils sont
situés loin de la source d’émission. Ce raisonnement est valable pour tout gaz toxique ou inflammable.
10. a) L’hélium ou le néon b) Le krypton, le xénon ou le radon c) L’argon
11. a) L’effusion
b) La membrane en caoutchouc possède une multitude de trous microscopiques. Quelques particules d’hélium
passent par ces trous et s’échappent du ballon en raison de leur mouvement de translation. Puisque la quantité
d’hélium dans le ballon diminue, il se dégonfle progressivement.
12. Les particules se déplacent à la même vitesse. Par contre, plus le volume est petit, plus les parois sont rapprochées.
Par conséquent, les collisions des particules sur les parois sont plus fréquentes. Selon l’interprétation cinétique
de la pression, cela se traduit par une augmentation de la pression.

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13. Pour que le courant passe facilement, les électrons doivent circuler d’une particule à une autre. C’est d’autant plus
facile que les atomes sont proches les uns des autres. Or, les particules d’un gaz sont très éloignées, ce qui rend les
sauts d’une particule à une autre moins probables.
14. a) M1 5 28,02 g/mol    v1 5 500 ml/s b) M1 5 28,02 g/mol v1 5 500 ml/s
M2 5 70,90 g/mol    v2 5 ? ml/s M2 5 4,00 g/mol v2 5 ? ml/s

v1 M2 v1 M2
5 5
v2 M1 v2 M1
500 ml/s 70,90 g/mol 500 ml/s 4,00 g/mol
5 5
v2 28,02 g/mol v2 28,02 g/mol
500 ml/s 500 ml/s
5 1,591 5 0,378
v2 v2
500 ml/s 500 ml/s
v2 5 v2 5
1,591 0,378
v2 5 314 ml/s v2 5 1,32 3 103 ml/s 5 1,32 L /s
Réponse : Le dichlore se diffuse au rythme de 314 ml/s. Réponse : L’hélium se diffuse au rythme de 1,32 L/s.
15. M1 5 32,00 g/mol    v1 5 600 ml/s    M2 5 ? g/mol    v2 5 371 ml/s

v1 M2
5
v2 M1
600 ml/s M2
5
371 ml/s 32,00 g/mol
M2
5 1,622
32,00 g/mol
M2 5 1,622 3 32,00 g/mol
M2 5 83,8 g/mol
Réponse : Le gaz inconnu est le krypton et sa masse molaire est de 83,8 g/mol.

ACTIVITÉS DE SYNTHÈSE DU CHAPITRE 1


Page 58
1. D)  2. B)  3. B)  4. C)  5. A)  6. C)

Page 59
7. C)  8. 1) C)  2) A)  9. B) 10. B) 11. B)

Page 60
12. A)
13. Plusieurs réponses possibles. Exemples :
a) Le diazote b) Les HFC c) Le dichlore d) Le méthane e) Les CFC
14. Les gaz ne sont pas de bons conducteurs électriques en général.
Les gaz ne sont pas de bons conducteurs thermiques en général.
15. a) La distance séparant les particules d’un gaz est très b) La température d’un gaz est une mesure de l’énergie
grande par rapport à leur taille. cinétique moyenne de ses particules.
c) Les particules d’un gaz ont un mouvement de d) Les collisions impliquant les particules d’un gaz sont
translation constant et une énergie cinétique élevée. élastiques, c’est-à-dire que l’énergie cinétique totale
est conservée.

Page 61
16.  2 , 3 ,  5 ,  6 ,  8

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17. a) B)
b) Puisque les gaz ont la même température, leurs particules ont la même énergie cinétique moyenne, donc la
même distribution. C’est la définition de la température. La courbe doit donc être la même pour les trois gaz.

Page 62
18. a) b) c)

d) e) f)

760 mmHg patm 1,00 atm patm


19. a) 5 b) 5
101,3 kPa 98,2 kPa 101,3 kPa 98,2 kPa
760 mmHg  98,2 kPa 1,00 atm  98,2 kPa
patm 5 patm 5
101,3 kPa 101,3 kPa
patm 5 737 mmHg patm 5 0,969 atm

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20. a) 1. Hauteur h de la colonne de mercure :
h 5 600 mmHg 2 50 mmHg
h 5 550 mmHg

2. Pression de la colonne de mercure (en kPa) : 3. Pression du gaz :


760 mmHg 550 mmHg pgaz 5 patm 2 pcolonne
5 pgaz 5 98,6 kPa 2 73,3 kPa
101,3 kPa pcolonne
pgaz 5 25,3 kPa
550 mmHg  101,3 kPa
pcolonne 5
760 mmHg
pcolonne 5 73,3 kPa
Réponse : La pression exercée par le gaz est de 25,3 kPa.
b) La hauteur totale de mercure (en faisant abstraction de la partie horizontale) est de 230 1 420 5 650 mm.
La pression du gaz est donnée par la proportion suivante.
760 mmHg pgaz
5
101,3 kPa 25,3 kPa
760 mmHg  25,3 kPa
pgaz 5
101,3 kPa
190 mm
pgaz 5 190 mmHg
420 mm
Il faut donc répartir 650 mm (650 mm 4 2 5 325 mm) à gauche
et à droite de façon à avoir un écart de 190 mmHg.
190 mm 230 mm
À gauche : 325 mm 2 5 230 mm
2
190 mm
À droite : 325 mm 1 5 420 mm
2

10 ÉLÉMENTS • Corrigé en vrac du cahier – Chapitre 1 © 2018, Les Éditions CEC inc. • Reproduction autorisée
21. Puisque la température est la même, l’énergie cinétique moyenne des particules est la même. On en déduit que
les particules lourdes se déplacent moins vite que les particules légères. Par conséquent, les collisions sont moins
fréquentes, ce qui annule l’effet des collisions plus intenses. Au total, la somme des forces associées aux collisions
est équivalente. La pression est identique dans les récipients A et B.

Page 64
22. Oui. Puisque la température mesure l’énergie cinétique moyenne, on peut concevoir un état de la matière
dans lequel les particules n’ont plus aucune énergie cinétique et sont donc complètement immobiles. L’énergie
cinétique étant de 0 J, on attribue à cette situation la température de 0. Puisqu’il n’est pas possible d’avoir
moins d’énergie cinétique que pas d’énergie cinétique du tout, on déduit qu’on ne peut avoir une température
inférieure à ce 0.

23. Parce que leurs particules n’ont pas de mouvement de translation comme celles des gaz. Elles vibrent autour
d’un état d’équilibre (solide) et, à la limite, glissent les unes sur les autres (liquide) mais ne se déplacent pas
spontanément d’un point à un autre.

24. Parce que lorsque les CFC arrivent dans la haute atmosphère, ils sont décomposés par les rayons UV (ce qui
n’arrive pas à basse altitude). L’atome de chlore libéré est ensuite impliqué dans un cycle destructeur de l’ozone
stratosphérique. Les CFC détruisent la couche d’ozone qui est nécessaire pour protéger les vivants du rayonnement
solaire nocif.

25. Patm 5 755 mmHg


1. Pression du gaz : 2. Hauteur h3 :
Le tube de gauche (pression relative) montre que la patm est Par définition, si pgaz 5 705 mmHg, alors :
supérieure de 50 mmHg à la pgaz. • ph3 5 705 mmHg
patm 5 pgaz 1 50 mmHg • h3 5 705 mm
pgaz 5 patm 2 50 mmHg
pgaz 5 755 mmHg 2 50 mmHg
pgaz 5 705 mmHg

Réponse : La hauteur h3 est de 705 mm.

Page 65
26. a) Il mesure une pression relative car l’extrémité b) Elle est supérieure à la pression atmosphérique, car
ouverte fait en sorte que la pression atmosphérique la colonne de mercure de gauche est plus basse que
intervient. L’instrument mesure l’excès ou le celle de droite, ce qui signifie que le gaz l’emporte
défaut de pression du gaz par rapport à la pression sur la pression atmosphérique.
atmosphérique.
c) 1) h1 5 40 mm    h2 5 150 mm    patm 5 99,5 kPa    760 mmHg 5 101,3 kPa
1. Hauteur de la colonne : 2. Conversion de la patm en mmHg :
h 5 h2 2 h1 760 mmHg patm
h 5 150 mm 2 40 mm 5
101,3 kPa 99,5 kPa
h 5 110 mm
ph 5 110 mmHg 760 mmHg  99,5 kPa
patm 5
101,3 kPa
3. Pression du gaz :
pgaz 5 patm 1 ph (car pgaz  patm) patm 5 746 mmHg
pgaz 5 746 mmHg 1 110 mmHg
pgaz 5 856 mmHg
Réponse : La pression du gaz est de 856 mmHg.
760 mmHg 856 mmHg
2) 5
101,3 kPa pgaz
101,3 kPa  856 mmHg
pgaz 5
760 mmHg
pgaz 5 114 kPa
Réponse : La pression du gaz est de 114 kPa.

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27. M1 5 44,01 g/mol    v1 5 650 ml/s    M2 5 16,05 g/mol    v2 5 ? ml/s
v1 M2
5
v2 M1
650 ml/s 16,05 g/mol
5
v2 44,01 g/mol
650 ml/s
5 0,6039
v2
650 ml/s
v2 5
0,6039
v2 5 1,08 L/s
Réponse : Le méthane se diffuse au rythme de 1,08 L/s.

DÉFI ! 1. Force exercée par le gaz : 2. Masse d’éthanol :


500 kPa 5 500 kN/m2 Lorsque le manomètre atteint l’équilibre :
Puisque la section du manomètre est Péthnaol 5 Fgaz
de 1,00 cm2 5 1,00 3 10 4 m2 :2
méthanol 3 g 5 Fgaz
Fgaz 5 500 kN/m2 3 1,00 3 10 4 m2 2

Fgaz
Fgaz 5 5,00 3 10 2 kN2
méthanol 5
g
Fgaz 5 50,0 N
50,0 N
méthanol 5
9,81 N/kg
méthanol 5 5,10 kg 5 5,10 3 103 g
Il faut donc que la colonne d’éthanol pèse 5,10 3 103 g.

3. Hauteur d’éthanol : 4. Hauteur de mercure équivalente :


méthanol 5 réthanolVéthanol Soit la proportion suivante.
méthanol 5 réthanol 3 A 3 h 101,3 kPa 500 kPa
5
méthanol 760 mmHg pgaz
h5
réthanol 3 A 500 kPa 3 760 mmHg
5,10 3 103 g pgaz 5
h5 101,3 kPa
0,789 g/cm3 3 1,00 cm2
pgaz 5 3,75 3 103 mmHg
h 5 6,46 3 103 cm, soit 64,6 m
On déduit que h 5 3,75 3 103 mm ou 3,75 m.
Réponse : La colonne d’éthanol mesurerait plus de 64 m, ce qui est irréaliste. La colonne de mercure
correspondante est environ 17 fois moins haute, soit 3,75 m, ce qui est déjà très élevé.

Page 67
SITUATION D’APPLICATION 1  Les détecteurs
Puisque le délai doit être d’au maximum 3,00 s, il faut prendre en compte la diffusion la plus lente, c’est-à-dire celle
du gaz le plus lourd, ici le gaz 2 .
M1 5 65,00 g/mol    v1 5 175,5 L/s   M2 5 122 g/mol   v2 5 ? L/s
1. Vitesse de diffusion : 2. Volume occupé après 3 s : 3. Rayon de la boule :
v1 M2 V 5 128,1 L/s 3 3,00 s 4
5 V 5 384 L V 5 p r3
v 2 M1 3
V 5 384 dm3
175,5 L/s 4
122,00 g/mol 384 dm3 5 p r3
5 3
v2 65,00 g/mol
175,5 L/s 3 3 384 dm3
r5 3
5 1,370 4p
v2
175,5 L/s
v2 5 r 5 4,51 dm
1,370
v2 5 128,1 L/s
Réponse : Il faut installer les détecteurs à au plus 4,51 dm ( 45 cm) des bonbonnes.

12 ÉLÉMENTS • Corrigé en vrac du cahier – Chapitre 1 © 2018, Les Éditions CEC inc. • Reproduction autorisée
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SITUATION D’APPLICATION 2  De l’azote et des pneus
Plusieurs réponses possibles. Exemple :
Cet argument n’est pas valable pour au moins trois raisons :
1. L’air est déjà composé à 78 % d’azote. On remplace seulement le 21 % de dioxygène par du diazote. La différence
n’est pas aussi grande qu’on le prétend.
2. Le diamètre moléculaire du diazote est légèrement plus élevé. Le diazote passe donc avec un peu plus
de difficulté que le dioxygène à travers les microperforations, mais cette différence est minime. En effet,
315 pm 4 292 pm  1,08. Puisque l’écart est seulement de 8 % entre les deux diamètres, on peut estimer que
l’effusion du dioxygène s’effectue 8 % plus vite que celle du diazote.
3. Finalement, ce léger avantage du diazote (diamètre un peu plus gros) est annulé par sa masse molaire plus faible :
M1 5 32,00 g/mol    M2 5 28,02 g/mol

v O2 M N2
5
v N2 M O2

v O2 28,02 g/mol
5
v N2 32,00 g/mol
v O2
5 93,57 %
v N2
vN2 5 1,069vO2
La vitesse d’effusion du diazote est plus élevée d’environ 7 % que celle du dioxygène.
Réponse : Pour les raisons évoquées ci-dessus, l’argument est plus ou moins valable. Par contre, il y a peut-être d’autres
avantages à utiliser du diazote pur, par exemple au niveau de l’humidité ou de la réactivité chimique du diazote par
rapport à celle du dioxygène.

© 2018, Les Éditions CEC inc. • Reproduction autorisée ÉLÉMENTS • Corrigé en vrac du cahier – Chapitre 1 13

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