Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RAPPORT DE
PROJET DE FIN D’ETUDES
En vue de l’obtention de : Licence Appliquée en Génie Électrique
Encadré par :
Mme. JAOUADI Bahaa (ISET de Bizerte)
N° AII 03.17
Dédicaces
KAIS et ASMA…
Remerciement
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos vifs remerciements envers toutes
les personnes qui ont contribué au bon déroulement de ce PFE.
Nous tenons à remercier infiniment Mr Hamdi DHAOUADI pour nous avoir offert
les conditions nécessaires, il nous a aidé à nous intégrer dans le domaine industriel, il a
largement contribué à la réalisation de ce projet avec la patience et le dynamisme qui le
caractérisent et aussi son soutien tout au long de notre projet.
Nous adressons encore nos remerciements à la société SOTULUB qui nous a offert
l’opportunité de développer nos connaissances théoriques et de s’intégrer à la vie pratique.
Nous tenons finalement à exprimer notre gratitude et nos remerciements aux membres
de jury. Veuillez trouver dans ce travail notre sincère respect et notre profonde
reconnaissance.
Table des matières
Introduction générale ..............................................................................................................1
Introduction générale
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’objet de ce projet de fin d’études proposé par la
société tunisienne de lubrifiant SOTULUB qui propose de mettre en place un système
automatisé de détection de flamme.
Le plan de notre projet s’étale sur quatre chapitres dont le premier sera consacré à la
présentation de l’entreprise d’accueil SOTULUB et la mise en évidence du travail demandé à
travers un cahier de charge.
ISETB Page | 1
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
CHAPITRE 1
Présentation de l’environnement du
travail
ISETB Page | 2
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
Introduction
ISETB Page | 3
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
2. L’unité de régénération :
Les différents composants de l’unité de régénération sont représentés par la figure suivante :
Le processus de la régénération des huiles usagées comporte plusieurs étapes qui sont :
ISETB Page | 4
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
La déshydratation et désessencement :
Pendant cette étape, l’unité de régénération pompe les huiles usagées à travers un
filtre puis les préchauffe à l’aide d’échangeurs thermiques en obtenant les calories des
huiles finis chauds pour être traitées par un additif appelé Antipollution. Cette
première étape sert à éliminer le maximum possible d’eaux et d’essence. Cette
opération se fait à une pression atmosphérique et à une température de 150°C.
Le stripage de Gasoil :
Dans cette étape, les huiles déshydratées sont envoyées vers la colonne de stripage du
gasoil. Après le passage par la condensation et la séparation, le gasoil est alors envoyé vers
son bac de stockage et les gaz explosifs sont brûlés dans le four à huile caloporteur.
ISETB Page | 5
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
3. Le risque d’incendie :
Lors de certaines activités, on court un plus grand risque, en tant que travailleur, d’avoir un
accident durant le travail que durant d’autres activités. La tâche de l’employeur est de bien
déterminer ces risques du travail. Il doit, dans ce cadre, prendre des mesures pour éliminer les
risques autant que possible. Il doit prendre des mesures de gestion pour les risques qui ne
peuvent pas être éliminés.
3.1.Incendie et explosion :
Un incendie est une combustion, qui émet de grandes quantités de chaleur, des fumées et des
gaz polluants. Le feu est une réaction chimique pour laquelle trois éléments sont nécessaires:
une matière combustible, de l’oxygène et une température d’inflammation. Cette température
d’inflammation peut être atteinte en présence d’une flamme, d’une étincelle, d’une source de
chaleur, d’un frottement... Ces trois éléments sont généralement présents dans un triangle, le
triangle du feu.
Les trois cotés du triangle du feu sont:
1. la matière combustible;
2. l’oxygène (comburant);
3. la source d’inflammation.
les matières solides (par ex. vêtements, matériels d’emballage, chiffons sales);
les matières liquides (par ex. essence, diesel, peinture, diluant pour peinture);
les matières gazeuses (par ex. gaz naturel, propane).
ISETB Page | 6
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
le triangle de feu est fermé et un feu prend naissance. Quand on retire un de ces facteurs, le
feu s’éteint. Ce triangle est donc aussi un instrument utile pour prévenir et combattre
l’incendie.
ISETB Page | 7
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
Un feu peut être éteint en supprimant un des trois éléments du triangle du feu:
En éliminant la matière combustible ;
En refroidissant en-dessous de la source d’inflammation (par ex. refroidir);
En fermant l’arrivée d’oxygène (en étouffant le feu) ;
En laissant réagir une matière chimique grâce à laquelle la combustion est ralentie ou
gênée.
Parmi les moyens d’extinction nous pouvons citer l’eau, le sable, les poudres extinctrices, la
mousse et le dioxyde de carbone.
Il ya des différents appareils ou installations d’extinction :
Extincteur portable :
Les extincteurs portables sont obligatoires dans les bâtiments publics et la voiture. Il est de
couleur rouge. Les plus petits appareils (1 kg) sont obligatoires légalement dans la voiture
mais également dans les bâtiments (bureaux, ateliers, magasins, etc.). Celui-ci peut, grâce a
une pression interne, être pulvérise et dirige sur le feu.
Hydrant
Ces vannes servent à se raccorder aux conduites d’eau. Il y en a sous le sol (marquées avec la
lettre H) et au dessus du sol (marquées de la lettre B).
Figure 4: Hydrant
Dévidoir incendie :
ISETB Page | 8
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
Cet appareil d’extinction se compose d’un tuyau enroulé sur un tambour. Le feu est combattu
au moyen d’eau sous pression.
Sprinkler :
Une installation de sprinklage est un réseau de conduites d’eau sous pression sur laquelle un
certain nombre de têtes de sprinklage sont montées. Ces têtes de sprinklage s’ouvrent
automatiquement quand la température s’élève dans un espace au-dessus d’un niveau
déterminé.
Il y a aussi des installations à poudre, halon, mousse pour des risques spécifiques.
Figure 7: Sprinkler
ISETB Page | 9
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
6. Présentation du projet:
Les dangers les plus évidents sont les dangers d'incendie ou d'explosion. Les liquides
inflammables et combustibles peuvent également causer des problèmes de santé qui
dépendent de leur nature et de la voie d'exposition.
Les feux de liquides inflammables brûlent très rapidement en dégageant beaucoup de chaleur
et souvent, d'épais nuages de fumée noire toxique.
6.2. Problématique:
La société tunisienne de lubrifiants est considérée comme l’une des plus importantes sociétés
dans le tissu industriel tunisien, son extension et son développement sur plusieurs niveaux
(technique, technologique...) reste confrontée par quelques défaillances au niveau de la
maintenance et de la sécurités des employées ou de l’environnement a proximité et aussi au
niveau de la supervision en temps réel des risques d’incendies et d’explosion.
Pour cela, on a fait une étude détaillée des zones risquées de l’Unité de régénération et nous
avons constaté plusieurs anomalies dans ce système manuelle telle que :
ISETB Page | 10
CHAPITRE 1 : Présentation de l’environnement du travail 2017/2016
Démarche à suivre
L’élaboration de cette solution passe par les étapes suivantes :
Dimensionnement de l’installation de détection d’incendie à l’aide du logiciel
AutoCAD.
Programmation à l’aide du logiciel TIA Portal V11.
Test et simulation du programme.
Supervision du système de détection d’incendie.
Conclusion :
ISETB Page | 11
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Chapitre 2:
Dimensionnement de l’installation de
détection de l’incendie
ISETB Page | 12
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Introduction:
Dans ce chapitre, nous allons identifier les zones risquées de l’unité de régénération et choisir
les différents éléments de l’installation.
Il y’a essentiellement quatre type de détecteur d’incendie représentés par la figure ci-dessous :
Particulièrement adapté pour les feux qui mettent longtemps à se déclarer (matelas,
poubelle, canapé…) et qui sont les plus courants. La détection se fait par réflexion d’un
faisceau de lumière sur les particules de fumée. La surface maximale de détection est
d’environ 60m².
ISETB Page | 13
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Particulièrement adapté pour les feux à évolution lente produisant beaucoup de fumée. La
détection se fait par mesure de l’opacité des fumées blanches ou noires qui traversent le
faisceau laser émis par le boitier et renvoyé par le réflecteur. Sa couverture de grandes
distances (jusqu’à 100m) évite ainsi l’emploi de plusieurs détecteurs.
ISETB Page | 14
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Dans le marché, il existe plusieurs technologies pour la détection de flamme telles que :
mono-IR, multi-IR, UV, UV/UR, …etc.
DETECTION MONO-IR :
Les détecteurs de flamme mono-IR sont sensibles à une bande de rayonnement située autour
de 4,4 µm, caractéristique du spectre d’émission des feux d’hydrocarbures. Le rayonnement
dans cette bande est issu de la relaxation du CO2 produit pendant la combustion des feux
carbonés.
Les détecteurs mono-IR mettent en œuvre un capteur pyroélectrique dont le principe est basé
sur l’effet thermique des rayonnements. Un courant est généré par polarisation du cristal
pyroélectrique exposé à une variation de température. Les scintillements de la flamme sont
perçus par le cristal qui génère un signal traité par un filtre passe-bande basse fréquence.
DETECTION MULTI-IR :
Le principe de fonctionnement des détecteurs multi-IR repose sur :
- Une analyse spectrale qui identifie la signature infrarouge des feux liée à la relaxation
des molécules des substances émises : signature caractéristique du CO 2, dans la bande
4.2-4.7 µm, et/ou signature caractéristique de H20, dans la bande 2.7-3.0 µm. Des
bandes spectrales complémentaires (au-dessus ou en- dessous de ces bandes) sont
également analysées pour distinguer le bruit de fond.
- Une analyse des scintillements dans les bandes spectrales caractéristiques.
DETECTION UV :
La détection UV se fait à l’aide d’un photomultiplicateur. Les photons arrivent sur une
cathode et provoquent l’émission d’électrons dans un photo-tube contenant un gaz inerte
dans un champ électrique. Les électrons, propulsés vers l’anode, ionisent les molécules de gaz
ISETB Page | 15
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
créant ainsi une réaction en chaîne. Le capteur génère alors une série d’impulsions de tension
qui sont converties électroniquement en un signal d’alarme de sortie.
DETECTION UV/IR :
Les détecteurs UV/IR sont constitués d’un capteur UV associé à un ou deux capteurs IR. Les
circuits électroniques traitent les signaux issus des deux types de capteurs afin de confirmer le
signal de feu de manière plus sûre.
- La température maximale ;
- densité ;
- Sensibilité aux bruits parasites ;
- Sensibilité à la viscosité du produit ;
- Sensibilité à la corrosion ;
- La précision des capteurs ;
- Le prix ;
- La facilité d’étalonnage ;
- La maintenance ;
- Plage de sensibilité.
ISETB Page | 16
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
En se basant sur le tableau comparatif ci-dessous, nous avons choisi le détecteur Multi-IR qui
répond le mieux à notre cahier de charge.
DETECTION DETECTION
DETECTION UV
Méthode MULTI-IR MONO-IR :
caractéristique
Température max -55° à 85°C -40° à +75°C -20° à 70°C
IP 66 / 67 66 40
Sensibilité aux bruits ++ + -
Plage de sensibilité 50 à 215 m + 185à 265 nm
Précision ++ + -
Prix - - -
Etalonnage + + +
Maintenance ++ + +
Humidité + 0 à 95% HR -
Le Rez de chaussée de l’unité de régénération est divisé en trois zones risquées données par la
figure 11.
Zone 1 : elle contient deux détecteurs f1 et f5 afin de sécuriser le four et les 3 ballons.
Zone 2 : elle contient trois détecteurs f2, f3et f4 permettant de sécuriser les pompes,
les échangeurs et les bacs.
Zone3 : elle contient deux détecteurs f6, f7 dans le but de donner plus de protection au
rez de chaussée vue à l’encombrement des matériels.
ISETB Page | 17
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Figure 11: Schéma d’emplacement des détecteurs dans les zones 1,2 et3
Le deuxième étage est la Zone4 qui est composés : d’un bac, d’une colonne, d’un échangeur
et d’un évaporateur.
ISETB Page | 18
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Il contient deux détecteurs f8 et f9 dont l’emplacement est donné par la figure suivante :
6m
7.5m
Le troisième, quatrième et cinquième étages sont protégés par un seul détecteur f10, ils
sont considéré tous comme la zones 5 puisque le risque d’incendie dans cette zone est
très faible selon les agents de l’unité de régénération.
ISETB Page | 19
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
12m
4.5m
Informations général :
ISETB Page | 20
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Spécifications environnementales
Les options :
ISETB Page | 21
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
2. Choix de l’électrovanne:
Une électrovanne ou électrovalve est un dispositif commandé électriquement permettent
d’autoriser ou d’interrompre par une action mécanique la circulation d’un fluide ou d’un gaz
dans un circuit. Il existe deux types d’électrovannes : « tout ou rien » et « proportionnelle ».
3. Choix de la sirène:
Dans un dispositif de sécurité, la sirène d’alarme est un élément essentiel voir indispensable.
ISETB Page | 22
CHAPITRE 2 : Dimensionnement de l’installation de détection de l’incendie 2017/2016
Conclusion:
ISETB Page | 23
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
Chapitre 3:
Conception du système de détection
d’incendie
ISETB Page | 24
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
Introduction:
1. Principe de fonctionnement:
En cas de détection de flamme on aura en premier lieu une pré-alarme qui va être affichée
sur l’écran en précisons la zone et le capteur enclenché. La sirène sera activée pendant une
durée de 20 secondes en cas de pré-alarme provenant de n’importe quel détecteur. Si le
problème persiste on aura une alarme qui provoque l’activation en continue de la sirène.
Pour le rez de chaussée on n’exige que deux capteurs de la même zone soit en état
d’alarme pour activer l’électrovanne de cette zone automatiquement. De plus, en cas
d’incendies dans les trois zones du rez de chaussée sont enclencher cela engendre l’arrêt
total automatique de production. En cas de détection d’anomalie par l’opérateur il peut
appuyer sur le bouton d’arrêt d’urgence doux qui permet de désactiver les autres étapes.
2. GRAFCET:
Nous avons réalisé un grafcet maitre esclave puisque on a besoins d’une synchronisation
entre les grafcets tel que les détecteurs de chaque zone peuvent faire leur rôle sans être
interrompus ou mis en attente par les autres.
ISETB Page | 25
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
=1
10
Pré-alarme Alarme
12 14
Ouvrir vanne Activer sirène
15 Fermer vanne
=1
ISETB Page | 26
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
40
Pré-alarme Alarme
41 11 Activer sirène
Activer sirène
42
=1
Dcy.[ Al1.PA1.AL2.PA2.AL3.PA3.AL4.PL4.AL5.PA5.
AL6.PA6.AL7.PA7.Al8.PA8.AL4.PA9.AL10.PA10]
1
C=3
=1
ISETB Page | 27
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
10
PA1+PA5 (AL1+AL5).X1
11 S 13 S
1
12 14 OVEV1 C+1 S
15 FEV1 C=0 S
=1
20
PA2+PA3+PA4 (AL2+AL3+AL4).X1
21 S 23 S
1
t/x21/20s AL2.AL3+AL2.AL4+AL3.AL4
22 24 OVEV2 C+1 S
=1 AL2.AL3+AL2.AL4+AL3.AL4
25 FEV2 C=0 S
=1
ISETB Page | 28
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
30
PA1+PA5 (AL6+AL7).X1
31 S 33 S
1
t/x31/20s AL6.AL7+AL6.(AL2+AL3)+AL7.(AL3+AL4)
32 34 OVEV3 C+1 S
=1 AL6.AL7+AL6.(AL2+AL3)+AL7.(AL3+AL4)
35 FEV3 C=0 S
=1
40
PA8+PA9 (AL8+AL9).X1
41 S 11 S
t/x41/20s AL8+AL9
42
=1
ISETB Page | 29
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
50
PA10 AL10.X1
51 S 11 S
t/x51/20s AL10
52
=1
ISETB Page | 30
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
Tous ces critères doivent être pris en compte pour effectuer le bon choix de l’automate
programmable.
Il existe plusieurs API sur le marché dont leurs principaux constructeurs sont les suivants :
SIEMENS
Rockwell Automation
Mitsubishi
Schneider
OMRON
ISETB Page | 31
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
SIMATIC S7-200
SIMATIC S7-300
SIMATIC S7-400
SIMATIC S7-1200
Puisque on a un automate S7-300 disponible et adéquats pour notre projet et nos besoins, nous
adopterons le choix de l’API SIMATIC S7-300.
ISETB Page | 32
CHAPITRE 3 : Conception du système de détection d’incendie 2017/2016
CPU 312
CPU 314
CPU 315-2DP
CPU 315-2 PN/DP
CPU 317-2DP
CPU 317-2 PN/DP
CPU 319-3 PN/DP
Pour répondre au cahier des charges dans sa partie automatisme, nous chercherons un CPU
extensible pour assurer la protection automatique de toutes les zones risquées : L’unité de
régénération est répartir sur cinq zones risquées.
Pour cela, nous avons choisi le CPU 315-2DP qui est extensible jusqu’à 4 châssis de 8
modules.
Pour notre étude qui porte 5 zones choisis, nous avons 24 entrées numériques et 13 sorties.
Nous avons besoins de : N= 24*1.25 donc de N=30 entrées numériques.
*Il est à noter que notre multiplication par 1.25 sert à laisser des places réserves en cas de :
pannes, ajouts, modifications,…etc.
Pour cela, nous choisirons 1 module à 32 entrées numériques et un module de sortie de 16.
Conclusion :
ISETB Page | 33
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
CHAPITRE 4
Programmation et supervision du
système automatique de sécurité
ISETB Page | 34
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Introduction :
La supervision est un système informatique interactif qui se situe entre les automatismes
d’atelier et la gestion de production visant à fournir aux opérateurs les informations leurs
permettent de prendre, au bon moment, les bonnes décisions pour assurer la conduite d’une
production complète.
1. Programmation:
1.1. Logiciel utilisé : (Totally Integrated Automation Portal) :
Selon SIEMENS, TIA Portal est la clé ouvrant l’accès au potentiel intégral de la Totally
Integrated Automation. Le logiciel optimise l’ensemble des procédures au niveau
planification, machine et processus. Son interface utilisateur intuitive, ses fonctions simples et
sa transparence totale des données le rendent extrêmement convivial. Des données et projets
déjà existants peuvent être intégrés aisément, ce qui garantit la sécurité de l’investissement.
Langage de programmation :
Les langages de programmation CONT, LIST et LOG pour S7-300/400 font partie
intégrante du logiciel de base.
-Le schéma à contacts (CONT) est un langage de programmation graphique. La syntaxe des
instructions fait penser aux schémas de circuits. CONT permet de suivre facilement le trajet
du courant entre les barres d'alimentation en passant par les contacts, les éléments complexes
et les bobines.
-La liste d'instructions (LIST) est un langage de programmation textuel proche de la machine.
Dans un programme LIST, les différentes instructions correspondent, dans une large mesure,
aux étapes par lesquelles la CPU traite le programme. Pour faciliter la programmation, LIST a
été complété par quelques structures de langage évolué (comme, par exemple, des paramètres
de blocs et accès structurés aux données).
-Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de
l'algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme
par exemple les fonctions mathématiques, peuvent être représentées directement combinées
avec les boîtes logiques.
ISETB Page | 35
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
1.2. Programmation :
Blocs des programmes : l’automate met à disposition différents types de blocs qui
contiennent les programmes et les données correspondants. Selon les exigences et la
complexité du processus, il est possible de structurer le programme en différents
blocs : OB, FB et FC.
o OB : bloc d’organisation : les OB sont appelés par le système d’exploitation
en liaison avec l’événement d’exécution du programme.
o FC : fonction : ce sont des blocs de code sans mémoire.
o FB : bloc fonctionnel : Ce sont des blocs de code qui mémorisent
durablement leurs paramètres d’entrées/sorties dans des blocs de données.
o DB : bloc de donner : Les blocs de données du programme utilisateur qui
contiennent des données utilisateur.
Notre programme contient 3 blocs :
o Main(OB1) : contient le programme principal
o Les équations d’entrées [FB2, FB3, FB4, FB5, FB6, FB7]
o Les équations de sorties [FB1]
ISETB Page | 36
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Nom du projet
CPU
Programme CPU
Variables API
ISETB Page | 37
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Après avoir créé les équations des étapes de GRAFCET on a traduit ses équations en
LADDER.
Exemple LADDER des étapes X0, X 28 sont données par les figures suivantes :
Figure 29 : étape 0
ISETB Page | 38
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Des exemples d’affection des sorties sont données par les réseaux des figures suivant :
ISETB Page | 39
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
ISETB Page | 40
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
ISETB Page | 41
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
2. Supervision:
La supervision est une technique industrielle de suivi et de pilotage informatique de
procédés de fabrication automatisées. Elle concerne l’acquisition de données (mesures,
alarmes, retour d’état de fonctionnement) et des paramètres de commande de système confiés
à l’API
ISETB Page | 42
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
La première interface rencontrée dans notre système sera l’interface USER tel qu’en
appuyant sur le « demande d’accès » il faut entrer à la page d’accueil du système le nom
d’utilisateur et le mot de passe correspondant pour avoir un accès
Sur la page d’accueil est affiché un bouton « indicateur d’alarme » qui permet de signaler s’il
y a alarme ou pré-alarme dans le système.
-« Rez de chaussée ».
- « 1er étage».
- « 2éme étage».
ISETB Page | 43
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
L’utilisateur peut sélectionner et superviser n’importe quel endroit selon les alarmes et les
avertissements signalés.
Sur l’écran du page de la page d’accueil on peut avoir des notifications qui informent sur
l’état des détecteurs et des électrovannes.
ISETB Page | 44
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Le Rez de chaussée est divisé sur trois zones pour assuré la couverture totale du surface par
les détecteurs de flamme. (Il dispose 7 détecteurs).
Il est composé aussi de trois électrovannes qui fonctionnent en cas de détection de flamme
selon la logique qu’on a choisie lors de programmation.
Bacs
ISETB Page | 45
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Evaporateurs
Pompes
Colonnes
Four, Torche
ISETB Page | 46
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
Le 1er étage est composé de deux détecteurs de flamme, colonnes, bacs, échangeurs,
évaporateurs.
Le 2éme étage est sécurisé par un seul détecteurs de flamme, il est composé des bacs et des
colonnes et des échangeurs.
ISETB Page | 47
CHAPITRE 4 : Programmation et supervision du système automatique de sécurité 2017/2016
CONCLUSION :
ISETB Page | 48
Conclusion générale 2017/2016
Conclusion générale
Au cours de ce projet, nous avons élaboré une étude pour l’amélioration du système de
sécurité de l’unité de régénération. Premièrement, nous avons étudié les zones risquées de
l’usine et l’environnement de travail. Ensuite, nous avons choisi des détecteurs de flamme
multi-IR suite à une étude comparative des différents types de détection.
Avec cette étude nous minimiserons les risques d’incendies et d’explosion, nous
améliorerons la sécurité des individus et des installations et nous réaliserons le bon suivi de
production.
Pendant ce projet, nous avons eu l’occasion de maîtriser des grands outils logiciels tels
que : TIA PORTAL, XRELAIS, AUTOCAD. En plus, nous avons développé nos
connaissances sur les détecteurs et sur la chimie dans le domaine pétrolier.
ISETB Page | 49
Netographie
[1] https://www.siemens.com
[2] http://france-arrosage.fr/img/pdf/955053_notice_0.pdf
[3] http://www.sotulub.com.tn
[4] https://www3.spectrex-inc.com/files/sharpeye/datasheet/ds-f-4040m.pdf
[5] http://www.zoneindustrie.com
Annexes
SOTULUB 1
Prepared TA-SK Doc.No. : 2
INSTRUMENT DATASHEET Checked DH Contract.No: --- 3
Approved - Sheet 4
FLAME DETECTOR Date 24/02/17 Rev 0 5
This document has been prepared by SOTULUB and is exclusive property of SOTULUB. Unauthorised communication or reproduction is not permitted.
L’interface de notre système doit nous informer sur les capteurs déclenchés et leurs
localisations. Selon la nécessité, une sirène, des extincteurs dans les zones concernés seront
activés.
Mots clés : unité de régénération, capteur de flamme, supervision, AutoCad, TIA Portal.
Abstract :
Our graduation Project consists on developing a system of supervision and flame detection to
protect the SOTULUB regeneration unit. The idea is to monitor in real time risky areas so that
they can react quickly and adequately in case of fire.
The interface of our system must inform us about the triggered sensors and their locations.
Depending to necessity, a siren and extinguishers in the areas concerned will be activated.